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Comment fabriquer du terreau de feuilles presque sans se fatiguer

41 commentaires   

Mise-à-jour automne 2014 : je vous montre le résultat de l’expérience et vous trouverez des conseils supplémentaires dans cet article : Un ingrédient indispensable pour faire du compost de feuilles mortes.

J’ai souvent entendu dire que le terreau de feuilles (ou compost de feuilles) est le meilleur qui existe.

Pourquoi ? Parce qu’il se rapproche le plus de ce que fait la nature quand elle est livrée à elle-même : les feuilles des arbres et des arbustes tombent à leur pied. Elles se décomposent sur place et vont enrichir le sol. Et du coup nourrir la plante qui les a produites. Ce cycle naturel peut continuer pendant des années au même endroit !

Aujourd’hui, je vais vous montrer comment je fabrique du terreau de feuilles avec un minimum de travail.

Regardez les différentes étapes dans ce diaporama (cliquez sur les flèches pour avancer ou reculer).


Voilà, c’est la première fois que je prépare du terreau de feuilles en sacs. Et je ne sais pas vraiment combien de temps vont mettre ces feuilles pour se décomposer. J’imagine que ça doit être assez long, peut-être 6 mois ou plus.

J’en parlerai de temps en temps sur ce blog. Tenez-vous au courant (en vous inscrivant sur le site par exemple). Nous verrons si le résultat est à la hauteur de mes attentes.

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Les commentaires :

(les plus récents sont en premier)

  1. pierre

    19 octobre 2021

    tres bonne matiere pour faire mon compost avec qqs matieres un peu plus ligneuse il sera mur pour semer ou bouturer dans deux ans

    Répondre
  2. olivier

    17 octobre 2021

    Bonjour étant donner le mildiou dans la serre cette année faut il envisager de traiter le terre de celle ci pour replanter des tomates l’année prochaine

    cordialement

    Répondre
    • nicolas

      17 octobre 2021

      Bonjour Olivier,
      Les spores du mildiou sont apportées par le vent chaque année, quoi qu’il arrive. On ne peut rien y faire. Par contre on peut faire quelque chose pour éviter que ces spores éclosent et répande la maladie : c’est contrôler l’humidité à l’intérieur de la serre.
      Moins c’est humide, mieux c’est, donc bien espacer les plants, les tailler correctement, laisser un courant d’air jour et nuit en ayant les 2 portes ouvertes, etc…
      Vous parlez de traiter la terre mais cela n’existe que pour les professionnels, et c’est très destructeur pour la vie du sol et les vers de terre.

      Répondre
  3. marcel

    15 octobre 2021

    bonjour peut on enterrer des feuilles de laurier pour faire du composte ,merci

    Répondre
  4. Denise

    27 septembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    Excusez mon erreur d’avoir mélangé 2 sujets sur mon précédent post.
    Concernant la fabrication de feuilles voici mon texte :
    Je n’ai que des chênes chez moi, quelques pins, des lagerstroemia, pruniers, figuiers. Mais ce sont les feuilles de chênes qui recouvrent de façon très envahissante le sol.
    Puis-je fabriquer du terreau uniquement avec ces feuilles de chênes ou pas ?
    Bon dimanche
    Denise

    Répondre
    • nicolas

      28 septembre 2020

      Bonjour Denise,
      Non, ce ne serait pas équilibré avec seulement des feuilles d’une seule espèce. Qui plus est assez coriaces et longues à se décomposer.
      À mon avis il vaudrait mieux les broyer en passant la tondeuse par-dessus, puis les étaler sur les parcelles potagères avec toutes sortes d’autres déchets végétaux.

      Répondre
  5. janine

    10 novembre 2019

    Bonjour Nicolas,
    Désolée, je n’ai pas réussi à faire défiler les diapos… Mais à la lecture des commentaires j’ai bien une petite idée.
    moi je vais laisser tomber le potager… “gràce” à la permaculture, je suis envahie par les rats taupiers et malgré l’intervention d’un spécialiste, agréé par le Ministère de l’Agriculture (200 € l’intervention) ils sont revenus dévorer les racines de mes plantes. alors, à moins de décaisser et mettre un filet (qui sera sans doute rongé…) ou de surélever mes cultures… j’abandonne…
    j’y ai pris beaucoup de plaisir mais pour un maigre résultat. j’ai beaucoup profité de vos conseils.
    bonne route
    cordialement
    janine

    Répondre
  6. Vincent

    12 juin 2019

    bonjour, puis je utiliser les fanes de pommes de terre que je viens de récolter pour faire du terreau ?

    Répondre
    • Nicolas

      13 juin 2019

      Pour les composter ? Oui bien sûr. Ou bien vous pouvez aussi les laisser sécher sur place, comme ça elles nourriront directement la terre en se décomposant.

      Répondre
  7. Carmela

    24 avril 2019

    Bonjour, cela fait longtemps que je voulais essayer de faire du terreau avec les feuilles de mon jardin mais j’ai principalement des platanes et elles sont paraît-il “increvables” …
    Quelqu’un(e) a essayé ?
    Merci à Nicolas et pour vos réponses, à l’avance.

    Répondre
    • Nicolas

      24 avril 2019

      En effet ce sont des feuilles assez coriaces, donc longues à se décomposer. Pour accélérer un peu, on peut les broyer en les passant sous la tondeuse. Mais le toppour faire du terreau, ce sont les feuilles d’arbres fruitiers (de cerisier par exemple).

      Répondre
  8. Justine

    14 novembre 2018

    Bonjour, j’ai partagé cet article dans ma newsletter. Merci pour cette vidéo.

    Répondre
  9. Lio

    3 novembre 2016

    C’est tout de même dommage d’utiliser des sacs en plastiques pour une opération qu’on peut réaliser dans le fond du jardin, en tas (peu d’effort aussi). Surtout que chaque sac a une limite en volume, ce que n’a pas le tas ;-) et puis le tas est réutilisable :D

    Répondre
    • Fany

      25 décembre 2018

      Et si on n as pas de jardin?

      Répondre
    • Stephane

      11 septembre 2019

      Il faut tout de même couvrir…
      Sans rien, l’eau à tendance à lessiver pas mal de nutriments dans le futur terreau.

      Répondre
      • pierre

        19 octobre 2021

        sans couverture l’eau s’evapore et le compost ne se fera pas bien .pour une molecule de lignine qui se
        degrade une molecule de co2 et une molecule d’eau
        sont degagée cela suffira a tenir humide votre compost pour qu’il se decompose sans le retourner. mais patience la grossesse est de 24 mois

        Répondre
  10. milton

    15 septembre 2016

    Bonjour a vous je suis petit jardinier , je cultive des tomate et j ‘ai pas des moyen ,elle produit ,mais ne son pas grosse . Dapres vous que dois-je fair .

    Répondre
    • Éric

      27 octobre 2016

      Slt,
      La tomate est une plante à fleurs/ fruits. Donc fertilisation à dominante PK. Donc purin de pissenlits en fin de croissance et purin de consoude dès que les prémiers signes de floraison apparaissent (1 arrosage sur 3, puis si ça va 1 sur 2).
      Recette: 1à2 kg de feuilles de consoude coupé en morceau dans un seau, remplir de 10l d’eau. Attendre 2 à 4 sem. Fouiller au moins tous les 2 jours: quand plus de bulles, c prêt!
      Diluer 1l purin pur dans 9l d’eau pour faire 10l d’engrais prêt à arroser.
      Du peux aussi mettre des feui2 de consoude d ans la terre.
      A+

      Répondre
  11. Milo

    23 juillet 2016

    Excellente présentation, simple et concis et surtout effectivement rapide à préparer et sans effort.
    Merci

    Répondre
  12. Henri-Paul

    25 janvier 2016

    Article intéressant et qui vient à point car j’ai posé des feuilles de forêt – coupées à la tondeuse – sur quatre de mes platebandes depuis novembre 2015. De temps en temps, je rajoute des déchets de cuisine également coupés. Et maintenant j’en attends le résultat jusqu’en avril mai où je planterais des tomates, haricots, fèves, courgettes et potirons. A bientôt !

    Répondre
  13. alain

    8 décembre 2015

    (Extrait de mon précédent commentaire)
    Chaque zone était ensuite recouverte d’une brouette de feuilles mortes et recouverte par les mottes de terre (simplement retournées pour faire crever le chiendent) qui servaient ainsi à maintenir les feuilles malgré les vents d’hiver.
    JE PRECISE pour plus de clarté qu’il s’agit d’une brouette par zone de 1 mètre carré.

    Répondre
  14. alain

    8 décembre 2015

    L’idée de les mettre en sacs plastique ne me semble pas excellente,(pas assez respirant a mon avis), par contre très bonne idée de les passer à la tondeuse.
    Il vaudrait mieux les mettre dans un composteur et les retourner de temps en temps.
    Perso, j’ai testé une méthode fort simple qui a donné de bons résultats.
    J’ai créé des parcelles potagères de 1 mètre de large sur 7 mètres de long a partir d’une zone herbeuse jamais travaillée.
    A l’automne, j’ai tout retourné à la griffe de jardin, (pas la peine de vous péter le dos, il suffit de faire un mètre² par jour).
    Chaque zone était ensuite recouverte d’une brouette de feuilles mortes et recouverte par les mottes de terre (simplement retournées pour faire crever le chiendent) qui servaient ainsi à maintenir les feuilles malgré les vents d’hiver.
    Au printemps, j’ai retourné et brisé une nouvelle fois les mottes (sinon le chiendent repartait, (grrr!!! herbe du diable!!!), les feuilles étaient clairement décomposées au 3/4 et j’ai planté des patates.
    Les plants de pomme de terre ont grimpés a 1 mètre 20 de hauteur, c’est pas une blague, je m’attendais à une récolte d’anthologie, hélas c’est là que la sécheresse a frappé (4 mois sans une goutte de pluie) et cela à asséché mes plants.
    Je vous rassure, j’ai quand même eu des tubercules et certains de belle taille (mais beaucoup de petits qui auraient pu grossir un été moins sec)
    c’est une méthode facile et peu coûteuse a mettre en place
    Bref, cette année je recommence dans un nouveau jardin (déménagement) et j’ai préparé mes parcelles sur le principe de la culture sous BRF.
    terrain nettoyé des mauvaises herbes
    5 cm couche de fumier de cheval (vieux de plus de 6 mois)(sinon risque de faim d’azote)
    5cm de BRF (broyat de branches de moins de 6 cm de diam)
    20 cm de feuilles mortes
    1 grillage en PVC (traité anti uv)
    et des galets pour bien tenir le tout en place.
    Au fil des semaines, la couche de feuilles s’affaisse, et au printemps, tout devrait être prêt pour la mise en culture directe (après un épandage d’anti-limace bio type ferramol, car cette méthode crée un biotope idéale pour ces petites bêtes peu sympathique).
    A priori, ça devrait marcher.
    En attendant, nicolas, merci pour ce blog utile pour populariser des méthodes simples et efficaces, toutes les initiatives sont bonnes à prendre.
    Bonne journée.

    Répondre
  15. Jean-Luc

    26 octobre 2015

    Bonjour,
    OK pour les feuillus, mais peut-on composter des branches et des aiguilles de sapins ?

    Répondre
    • Nicolas

      26 octobre 2015

      Oui on peut mais en quantité modérée et avec beaucoup de verdure mélangée car les résineux sont très longs à se décomposer.

      Répondre
  16. Mado1

    24 octobre 2015

    Bjr
    Depuis plusieurs années je fais mon terreau de feuilles .je ne remplis pas beaucoup mes sacs afin de les mettre à plat sur le sol.au printemps lors de l’ouverture mes feuilles sont decomposées et mon terreau est riche en vers.Pour les rebelles je les remets dans le sac et on verra l’année suivante.S’enrichir mes jardinières avec ce terreau.Il est bon et c’est gratuit .
    Bon terreau à tous

    Répondre
  17. Ousmane Kâ

    14 août 2015

    pratique et valorisant le travail de la terre…
    avec plus d’images ou de schémas cela serait mieux !!! merçi.

    Répondre
  18. Christian

    14 mars 2015

    Bonjour, très bonne idée. Et, peut-on enterrer les feuilles sous quelques centimètres dans les planches de culture ? La décomposition se ferait naturellement et nourrirait la terre du jardin.
    Merci

    Répondre
    • Nicolas

      14 mars 2015

      Pas plus de 2 ou 3 centimètres alors, car il faut de l’oxygène pour que les feuilles se décomposent !

      Répondre
  19. patricia

    24 janvier 2013

    Je trouve l’idée de la tondeuse pour broyer les feuilles excellente!

    Répondre
  20. patricia

    6 janvier 2013

    Bonjour à tous,
    J’ai lu récemment qu’il fallait éviter les feuilles de noyer ou de chêne qui se décomposent très mal et privilégier les feuilles de frêne par exemple.
    Je n’ai pas expérimenté.
    Bon dimanche à tous.

    Répondre
    • Nicolas

      6 janvier 2013

      C’est vrai, les feuilles dures mettent plusieurs années à se transformer en compost.
      Pour info, après un an, les feuilles que je vous ai montrées dans le diaporama ne sont qu’à demi-décomposées.
      Si on n’est pas pressé, cela donne un excellent compost !
      Nicolas

      Répondre
  21. delphine

    13 octobre 2012

    re…
    ce système fonctionne très bien avec la consoude, je ne l’ai pas pratiquée moi-même mais j’ai eu un retour d’expérience et il paraît que c’est top !
    je continue ma visite…;)

    Répondre
  22. dorigord

    7 mars 2012

    Je ne sais pas si cela va marcher, car je récolte des feuilles de chênes/noisetiers/acacias que je mets en sacs, pour justement les conserver intactes quand j’ai besoin de pailler au printemps. Elles n’ont pas pourries et ne se sont pas décomposées, même si elles ont pris un l’eau.
    Tu nous diras le résultat de ton expérience.

    Répondre
    • Nicolas

      8 mars 2012

      Bonsoir dorigord et merci pour ton premier commentaire.
      Pour l’instant, mes feuilles commencent légèrement à se décomposer au coeur du sac.
      C’est clair qu’il manque de la matière azotée pour que ça aille plus vite.
      Dès que les orties auront poussé, j’en mélangerai au contenu de mes sacs.
      Bonne soirée,
      Nicolas

      Répondre
      • Marie-Christine

        29 septembre 2016

        A la place de l’ortie tu devrais utiliser la consoude qui est un super engrai vert , je l’ai utilisée sur mes plantes vertes d’appartement , absolument génial , mieux que l’ortie !

        Répondre
  23. Michael

    1 février 2012

    Bonjour,
    Pour un terreau de feuilles de qualité il manque l’agent essentiel. Une vie microbienne digne de ce nom.
    Il vous faut mélanger par couche successive de la terre de jardin,feuille,gazon,et arroser,et on recommence.La en 1 an le résultat sera un beau tas de terreau digne du commerce ou mieux du sol de nos forêt.
    Attention une feuilles de caduque et composé de cellulose,c’est costaux à digéré sans l’aide de micro-organisme.Dans une démarche écolo la tondeuse peux elle aussi resté au garage mais l’idée et bonne.

    Répondre
    • Nicolas

      2 février 2012

      Bonjour Michael,
      C’est une expérience que je tente pour la première fois.
      Comme tu le dis, pour que ça se décompose bien, il faut respecter l’équilibre carbone-azote.
      Au printemps quand la verdure aura repoussé (tonte de pelouse, orties), je pense que j’en mélangerai au contenu de mes sacs.
      Bonne journée,
      Nicolas

      Répondre
      • mike

        8 mars 2012

        Bonsoir,
        Pour ceux et celle qui ne connaissent pas Claude Bourguignon je vous invite a le regarder sur Youtube
        Vous y apprendrez comment vie un sol en image et comment l’agriculture intensive à créer des déserts en France.
        Des documentaires passionnant.
        Bonne soirée
        Mike

        Répondre
        • Antoine

          14 mars 2016

          Claude et Lydia Bourguignon: des savants, scientifiques quasi uniques incontournables pour la pérennité de nos sols, agricoles, maraichés ou même pour le potager de chacun!
          A regarder et écouter sans modération!!!

          Répondre

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