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La consoude au potager : plante miracle ou simplement du feuillage pour faire du compost ?

90 comments on La consoude au potager : plante miracle ou simplement du feuillage pour faire du compost ?

La consoude (Symphytum officinale) est une plante dont on parle beaucoup dans le monde du jardinage et de la permaculture. Certains la présentent comme un « accumulateur dynamique », capable d’aller chercher des nutriments profondément dans le sol pour les mettre à disposition des autres cultures. D’autres vantent ses vertus dans les fameux « purins de consoude ». Mais qu’en est-il vraiment ? Qu’en dit la science, et qu’est-ce qui relève plutôt du mythe ou de l’expérience de jardinier ?

moi et consoude

La consoude et la notion « d’accumulateur dynamique »

Le terme « accumulateur dynamique » revient souvent dans les discours permacoles. L’idée est simple : grâce à ses racines profondes (jusqu’à 1,50 m à 2 m, voire davantage selon les conditions), la consoude serait capable de capter des nutriments inaccessibles aux autres plantes. Ceux-ci se retrouveraient concentrés dans ses feuilles, que l’on pourrait ensuite restituer au potager sous forme de paillage, de compost ou de purin.

Cela semble séduisant, mais il faut être clair : ce terme n’a aucune reconnaissance scientifique. Il n’existe pas de preuve solide qu’une racine profonde ait la capacité d’aller chercher tous les éléments nutritifs (azote, phosphore, potassium, etc.) là où d’autres ne le peuvent pas. L’absorption des nutriments dépend en réalité de nombreux facteurs : texture du sol, humidité, pH, historique de fertilisation, vie biologique du sol, etc.

En revanche, ce que l’on peut affirmer, c’est que les racines profondes de la consoude lui assurent une grande résistance à la sécheresse et une capacité à coloniser des sols pauvres ou déstructurés. C’est d’ailleurs pourquoi on utilise parfois ce type de plantes pour stabiliser les talus ou participer à la recolonisation de terrains dégradés.

Que contient réellement la consoude ?

Comme toutes les plantes, la consoude contient des nutriments : azote, phosphore, potassium, calcium, magnésium, fer, etc. Rien de surprenant là-dedans. Là où elle se distingue, ce n’est pas par la richesse exceptionnelle de ses feuilles, mais par sa production massive de biomasse.

Qu’est-ce que la biomasse ?
En jardinage et en agronomie, le terme biomasse désigne la quantité totale de matière vivante produite par une plante (feuilles, tiges, racines). Plus une plante génère de biomasse, plus elle fournit de matière organique utile pour le compost, le paillage ou la fertilisation naturelle.

Donc oui, la consoude pousse vite, très vite. On peut la couper plusieurs fois par saison, et elle repousse aussitôt. Résultat : en quelques mètres carrés, vous produisez une quantité impressionnante de matière végétale.

C’est là son vrai atout : beaucoup de matière organique, rapidement disponible, qui va servir à enrichir votre compost ou que vous pourrez utiliser comme paillage nourricier.

Consoude et compost : pourquoi elle est intéressante

Toutes les plantes ne se décomposent pas à la même vitesse. Certaines résistent longtemps, comme les pieds de tomates séchées, les tiges de choux ou de courges, qui laissent des résidus fibreux difficiles à se fragmenter. D’autres, au contraire, se dégradent rapidement et nourrissent le sol sans attendre.

La consoude appartient à cette seconde catégorie : elle est rapide à composter. On peut même l’utiliser directement en paillage sur des parcelles potagères en la coupant en morceaux (voire même en la broyant plus finement à l'aide d'une tondeuse à gazon). Il s'agit d'une pratique appelée "chop and drop", que l'on pourrait traduire en français par "couper et laisser sur place", qui permet de restituer la matière organique d'une culture à la terre lorsque la culture est terminée.

La consoude a donc plusieurs avantages pour le jardinier :

  • Retour rapide au sol : les nutriments qu’elle contient sont vite libérés et disponibles.
  • Une composition équilibrée en carbone-azote : sa décomposition n’entraîne pas d’effet de faim d’azote dans le sol comme avec des matériaux plus ligneux comme le broyat issu des tailles de haies, ni au contraire de risques de fermentation comme les matières plus "vertes" comme la tonte de pelouse.
  • Grand volume de compost produit : en la combinant avec d’autres déchets de jardin ou de cuisine, vous obtenez un compost équilibré et abondant.

Bref, la consoude est une formidable « usine à compost ».

Et le fameux « purin de consoude » ?

Beaucoup de jardiniers utilisent la consoude pour préparer un purin, à l’image du classique purin d’ortie. Le principe : on fait macérer ses feuilles dans l’eau, puis on utilise le liquide obtenu en arrosage ou en pulvérisation.

Là encore, il faut relativiser : ce purin n’a rien de magique. Il contient les mêmes nutriments que la plante, simplement sous forme liquide. Cela peut stimuler certaines cultures, surtout si celles-ci ont besoin rapidement d’un petit coup de pouce en azote ou en potassium, mais ce n’est pas un engrais miracle. Cela dit, mon expert en extraits fermentés, Éric Petiot, avance qu’au-delà de l’aspect nutritif, ces préparations seraient aussi porteuses d’“informations énergétiques” bénéfiques pour l’équilibre des cultures — au sens de son approche d’« agriculture énergétique », qui considère que des signaux issus des plantes et de leurs micro‑organismes peuvent contribuer à rééquilibrer le système sol‑plante. Cette lecture reste discutée sur le plan scientifique, mais elle s’inscrit dans une pratique empirique adoptée par certains jardiniers et agriculteurs.

Pas une plante « panacée », mais un allié précieux

La consoude n’est donc ni une hyperaccumulatrice (capable de concentrer des éléments toxiques ou spécifiques à des niveaux exceptionnels, comme d’autres plantes étudiées en phytoremédiation), ni une « superplante » révolutionnaire.

Elle est simplement une plante très productive, qui fournit en peu de temps une masse importante de matière organique de qualité. C’est cette abondance qui la rend si intéressante pour le potager.

En résumé :

  • La consoude n’est pas un engrais miracle.
  • Elle n’apporte pas plus de nutriments que d’autres végétaux.
  • Mais elle repousse vite, produit énormément de biomasse, se décompose rapidement et enrichit le compost.

Voilà pourquoi tant de jardiniers l’adorent.

Comparaison avec la bourrache

On compare parfois la consoude à une autre plante très prisée en permaculture : la bourrache. Toutes deux sont mellifères, attirent les pollinisateurs et produisent une biomasse intéressante. Mais leurs usages diffèrent : la bourrache se ressème abondamment et s’installe spontanément dans les parcelles, ce qui en fait une plante compagne utile mais parfois envahissante. Ses feuilles et ses fleurs, riches en silice et en potassium, sont également utilisables pour enrichir le compost ou les extraits fermentés. Toutefois, elle ne repousse pas avec la même vigueur que la consoude après la coupe. La consoude reste donc imbattable pour la production massive de matière organique, tandis que la bourrache excelle comme plante auxiliaire et décorative, au service de la biodiversité.

Alors la consoude, allons-nous l'adopter au potager ou pas ?

Depuis plus de 10 ans que j'ai planté les miennes (elles sont vendues sous la forme d'éclats de racines), je reconnais qu'elle a un peu tendance à drageonner mais j'arrive à la contenir facilement en éliminant les parties en trop d'un bon coup de bêche dans la terre pour sectionner la racine.

Mais je suis très heureux en fin d'été, alors que les tontes de pelouse se font plus rares, d'avoir à disposition toute cette biomasse pour compléter le paillis de certaines parcelles.

En automne, au moment d'enrichir la terre des plates-bandes potagères qui viennent de se libérer, je fais une dernière coupe à ras, je broie le tout à la tondeuse et je la mélange aux premiers centimètres de terre pour qu'elle se décompose immédiatement. J'ajoute du compost et je passe la grelinette pour décompacter la terre. Deux semaines plus tard, j'y sèmerai un engrais vert, la féverole. Je précise que tout cela est valable dans mon contexte : terre argilo-limoneuse qui a tendance à se compacter, climat toulousain très sec, donc à adapter selon les régions et les types de sols.

Donc si vous avez de la place, oui, vous pouvez l'adopter sans hésiter ! Installez un coin de consoude (de préférence une variété stérile comme la « Bocking 14 », pour éviter qu’elle ne se ressème partout).  Un coin du jardin avec de la terre pauvre lui suffit et elle supporte très bien la mi-ombre.

Vous pourrez la couper plusieurs fois par an, en faire du paillage, du compost, ou même du purin maison.

Elle deviendra vite une alliée fidèle de votre jardin, non pas par magie, mais parce qu’elle vous donnera gratuitement et sans effort une énorme quantité de matière organique, la clé de tout sol fertile.

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  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Elisabeth

    Bonjour à tous.
    Merci Nicolas pour cet article.
    J’ajoute qu’en plus de sa richesse pour le jardin, c’est un excellent légume à ajouter dans la soupe (par son effet mucilagineux elle peut remplacer le pomme de terre), en beignets et autres recettes (propositions sur internet).
    Contrairement aux croyances elle n’est pas plus toxique que les épinards (oxalates).

  2. Baudouin (wallonie)

    Super article, court et très informatif. Beau résumé synthétique...utile au jardinier amateur. Merci

  3. nicolas (bourges 18000)

    J'ajouterais qu'elle est très utile pour délimiter les parcelles de cultures, les adventives poussant plus difficilement sous ses grandes feuilles. Merci Nicolas pour ton blog et tes infos dont je me délecte. Un autre Nicolas

  4. Jacky (les ardennes)

    Bonjour
    J'ai un petit.verger avec 64 arbres fruitiers de.petite taille , pas plus haut que 2,50 m .
    J'ai mis une console b 14 a40 cm de chaque arbre.je pense que les racines des arbres prennes de la nourriture sur les racines des consoles.

  5. Nicole (Alpes valaisannes 1300m.)

    Bonjour Nicolas, ma consoude a bientot 40 ans, il y a quelques années, je souhaitais la déplacer. Nous avons creusé et enlever ses racines sur plus d’un mètre, mais après quelque temps elle est revenue. Depuis j’ai accepté son choix, mais je coupe très bas dans la terre chaque petite pousse car elle est très envahissante. J’en fais du purin avec de l’ortie du jardin et de la prêle quand j’en trouve. J’aime bien enfiler ses feuilles sous le foin, surtout pour les courgettes. Bonne fin d’été à tous 🌺

  6. Patricia (nord du Lot proche Correze)

    Très bel article, comme d'habitude mais où peut-on trouver de la consoude ? Notamment de la Bocking 14, j'ai quelques plants sauvages mais ils sont jeunes ( fleurs jaunes, bois en bord de Dordogne ).

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Patricia,
      J'ai mis l'adresse d'un fournisseur dans le premier commentaire. Pour le voir, faites défiler la page jusqu'en bas.

      Avatar de nicolas
  7. Isabelle (gironde)

    Bonjour,
    Je vous suis depuis 1 an et j'attends votre mail du dimanche avec toujours autant d'impatience.
    J'ai planté 1 consoude l'an dernier, exposition ouest le long d'un mur avec apport de granulets de fiente de poules et arrosage au goutte à gouttes. Je m'attendais à avoir 1 grosse touffe cette année mais il n'a poussé que 5 feuilles et 1 hampe florale 🥺.
    Je suis désespérée d'autant que tout végète autour de lui : celeri perpetuel, oignon rocambole, oseille, epinard perpetuel...
    Que me conseillez vous?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Isabelle,
      Pour votre consoude, ne soyez pas trop déçue : ce que vous décrivez est assez fréquent la première ou la deuxième année. Même si c’est une plante vigoureuse à terme, il lui faut parfois un peu de temps pour bien s’installer, surtout si le sol n’est pas encore très vivant ou s’il a tendance à être compact.
      Le fait que d’autres plantes végètent aussi me fait penser que le problème vient davantage du sol que de la consoude elle-même. Les granulés de fiente de poule apportent surtout de l’azote, mais il se peut que votre sol manque de matière organique bien décomposée, ou qu’il ait besoin d’être davantage aéré et enrichi en humus.
      Mon conseil serait d’apporter un bon paillage (feuilles mortes, tonte sèche, broyat de branches, paille…), pour nourrir la vie du sol en profondeur. Vous pouvez aussi, si vous en avez l’occasion, mettre un peu de compost bien mûr en surface, sans enfouir. Avec le temps, cela relancera la fertilité et vos plantes devraient redémarrer plus vigoureusement.
      Ne perdez pas patience : la consoude est une plante très tenace. Même si elle semble chétive cette année, elle a sans doute commencé à développer son système racinaire. Avec de meilleures conditions de sol, elle devrait se développer de plus en plus dans les années qui viennent.

      Avatar de nicolas
      1. Isabelle (gironde)

        Merci Nicolas,
        C'est toujours 1 plaisir de vous lire :on devient tout de suite optimiste et plein de courage et d'espoir.
        Il est vrai que cela fait 4 ans que j'essaie de faire pousser quelque chose sur ce terrain. Dès la première année, en retournant le sol, j'ai été surprise de ne trouver aucun ver de terre.
        Je vais, bien sûr, suivre vos conseils et patienter...

        1. Isabelle (Sud-Aveyron)

          Bonjour Isabelle,
          Ce que vous racontez de votre terre fait écho en moi car quand je suis arrivée dans ma maison il y a 7 ans, ma terre était identique, aucune vie, rien ne poussait, et en plus très sableuse, ne retenant pas l'eau. J'habite en plus dans le sud, où il ne pleut quasi pas en été... galère !
          Première année, aucune récolte, ou quelques salades et tomates, c'est tout.
          Donc à l'automne, j'ai fait ce que Nicolas conseille : j'ai recouvert mes parcelles d'une bonne couche de tonte, feuilles mortes (récupérées dans les fossés le long d'une route qui passe en forêt). Et là, miracle ! au printemps suivant, la terre était déjà colonisée par quantité d'organismes, dont les précieux vers de terre ! ça été assez rapide, d'autant plus qu'on avait eu un hiver assez pluvieux, donc tout s'était bien décomposé.
          J'ai donc eu de meilleurs récoltes la deuxième année.
          Mais sur ce genre de terre, il faut apporter de l'humus en permanence : donc tous les automnes, je mets des feuilles mortes, et en cours d'année, j'ajoute au fur et à mesure tout ce que je trouve (tonte, broyat, restes de cultures, foin, paille ...). C'est du travail, mais ma terre me dit merci en me donnant de belles récoltes.
          Tout cet ajout d'humus m'a permis aussi de modifier la structure de ma terre, au fil des années, elle est devenue moins sableuse, elle retient mieux l'eau, je peux espacer davantage les arrosages.
          Voilà, ce n'est qu'une modeste expérience de 7 ans, qui sera utile à certains, j'espère.
          Bien à vous,
          Isabelle

  8. Marie (66)

    Un usage que je fais de la consoude est d'en donner à des personnes qui se sont cassé quelque chose : un gros orteil, des côtes... Comme le dit l'éleveur de chevaux plus bas, il faut broyer assez fin pour avoir une purée, et appliquer. Non seulement cela accélère la soudure (con-soude, souder avec), mais en plus cela apporte un soulagement rapide.

  9. Marie (66)

    Ah oui tiens j'ai un espace qui ne veut rien produire, parce que les racines du frêne pompent tout, je vais en mettre là. ça fera plus joli que du paillage. Et cela aidera sur les autres parcelles ! Merci encore de revenir sur ce que je crois avoir fait le tour.

  10. Barbara

    Bonjour Nicolas

    Voici 10 ans environ que j'utilise de la consoude booking 14 car m'avait -on dit, la consoude sauvage se propage par les fleurs de façon exponentielle... alors bêtement j'ai planté de la consoude 14 qui était sensée ne pas proliférer... ahahahah !!! elle drageonne, et j'n ai partout absolument partout, dans un terrain quio à part cette année avait du mal à voir pousser d'autres choses que des topinambours.
    donc mon avis, Oui c'est hyper bien pour la bio masse, mais c'est intolérable, et impossible chez moi pour la contenir.. elle peut avoir des racines qui descendent à plusieurs mètres en dessous de la surface, et peuvent tout à coup apparaître à 5 mètre d'une autre plante... et vous avez eau creuser, il restera toujours un bout qui repoussera, redrageonera... Sur 3 pirds plantés en 2015 j'ai maintenant une 20 aine de consoude que je peux et dois couper sans arrêt.. ici le froid d'hiver la fait disparaître de temps en temps... mais en juin il y en a partout déjà de taille impressionnante.
    Par contre je n'en fais pas un purin, mais un jus fermenté//
    voilà comment j'ai procédé.
    j'ai acheté deux caisses à couvercle qui se superposent parfaitement et de façon "hermétique". j'ai percé de petits trous tout le fond de celle du dessus. et j'ai placé un robinet sur celle du dessous.
    je rempli à craquer de feuille celle du dessus et je pose une planchette avec un pavé par dessus pour qu'elle reste tassée...
    je ferme le couvercle du dessus et je laisse faire. au bout de quelque temps (rapide si fait chaud) il sort un jus noir du robinet. ce jus très concentré en éléments, se met ds l'arrosoir dilué à 10 ou 20%. Je eux vous dire qu'il fait réellement un apport d'azote... la preuve en est que mon terrain a eu trop d'azote durant quelques années, et du coup restait avec de nombreux problème... je ne savais pas, à l'époque... cette année je n'en ai mis que sur quelques cultures et très rarement et avec la paille...
    alors je ne sais pas si la bourrache apporte les mêmes bienfaits, mais à choisir, je préfère la bourrache, avec ses jolies fleurs comestibles (la consoude étant très mauvaise pour le foie) et s'il faut l'arracher, c'est sans problème, facilement. je suppose que je peux faire le même jus.. on peut conserver ce jus très longtemps en bouteille...certain font du jus de compost par le même procédé de macération sans eau rajoutée.si je devais recommencer, je planterai de la bourrache, et une suele consoude très très très loin du jardin. les miennes peuvent atteindre 1m50 de diamètre et monter à presque 1 mètre si je ne les coupe pas avant. et ceci en quelques semaines. je le dis tout net c'est un enfer !!!
    à bientôt Nicolas !☺

    1. Marie (66)

      Tiens ça me tente de tester, du jus fermenté de consoude (est-ce qu'il faut stopper la fermentation ?)merci pour le conseil.

      1. Barbara

        bonjour Marie,

        Fermenté... c'est moi qui dit ça parce que vu que ça macère en vase clos et qu'il en sort du jus, je pense que c'est très proche (sauf qu'il n'y a pas de sel et que ça ne fait pas de bulle !☺☺)
        En fait je fais parfois macérer (plusieurs coupes)dès qu'il y a assez de jus, ouvre le robinet et le met en bouteille opaque fermée, AU FRAIS BIEN SÛR. À l'ouverture, ça ne doit pas faire "pshitt". s'il fait trop chaud dégazer la bouteille de tps en tps... mais sérieux parfois j'oublie de la transférer en bouteille et cette hier elle est restée dans son bac, je ne l'ai récupérée qu'au milieu du printemps. elle n'a jamais senti mauvais. Penser à la diluer à l'utilisation pour nourrir au pied du plant et pas d'apéritif avec !!!

        1. Marie (66)

          Pas d'apéro avec, certes.. mais avec les feuilles, de bons beignets et de bonnes omelettes ! Merci en tout cas pour ces précisions.

          1. Barbara

            Pas trop alors ! une petite feuille par personne et pas souvent car la consoude contient des alcaloïdes toxiques qui peuvent endommager le foie et ont été associés à un risque accru de cancer et de tumeurs pulmonaires. même en baume il ne faut pas dépasser un certain nombre de jour.
            Je vous invite à lire https://www.mesbienfaits.com/consoude/
            Je suis atteinte d'une maladie de foie, c'est pour ça que je le sais !!!
            Par contre utilisez la pour réparer une tige cassée ou blessée, tout comme, par exemple une blessure sur une cucurbitacée. C'est vraiment très efficace !

      2. Mana 56 (Vannes)

        Bonjour Marie et Barbara, je fais du "pur jus" qui normalement ne fermente pas, (beaucoup plus stable que les purins et surtout plus simple à faire) se conserve dans un endroit tempéré pendant 2 et même 3 ans dans des contenants en verre, surtout pas en métal. La consoude donne beaucoup de cette eau de végétation, l'ortie un peu moins, le saule très peu. Après cette "déshydratation", je mets les restes de feuillage au compost ou en paillage. Je vais tenter du pur jus de fougère...

        1. Barbara

          ok, merci Mana, mais quel procédé faite vous pour ce pur jus ? car la méthode que j'indique plus haut est aussi indiquée comme pur jus.. alors quelle différence avec votre méthode? et oui on peut le faire avec toutes les herbes, ayant chacune des apports différents en azote et en autres éléments. Bien sûr la plus facile en abondance reste la consoude. Mais bon, j'en fais de moins en moins, dans l'avenir je vais plutôt m'orienter dans le paillage permanent, l'arrosage d'urine, et si besoin, les apports de corne, d'os, de sang séché, ou même mieux, d'engrais de laine de mouton, qui de surcroît retient l'eau, La consoude ira au compost avec de la paille ou en paillage de surface. ceci dit par curiosité j'aimerais connaître votre procédé pour ces jus ! bonne journée

          1. Mana 56 (Vannes)

            Je pratique comme lui, je ne tasse pas et pas de poids dessus, mais en gros c'est bien la même recette que la votre. Je pense que la bourrache a aussi des qualités assez proches de la consoude, ce sont des plantes cousines ! https://www.youtube.com/watch?v=zMMlNKodf5E Bonne saison à vous !

            1. Barbara

              ok merci Mana, oui ce sont des plantes proches, et si je l'avais su, je n'aurais pas eu recours à la consoude.
              bonne journée !!☺

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Barbara,
      Merci beaucoup pour ce retour d’expérience très détaillé ! C’est précieux d’avoir un témoignage concret sur plusieurs années d’utilisation, car on comprend tout de suite les avantages… mais aussi les inconvénients.
      La consoude Bocking 14 est effectivement réputée pour ne pas se ressemer par graines, mais je n'avais jamais entendu qu'elle puisse drageonner à ce point !
      Vous devez avoir une terre particulièrement souple, et tant mieux pour votre potager !

      Avatar de nicolas
      1. Barbara

        oh non Nicolas, ma terre est argileuse à donf, lourde compacte, comme du béton en été et boueuse quand il pleut et comme dit plus haut, depuis 2014 où j'ai commencé un potager, que j'ai agrandi en 2016 parce que ça avait pas trop mal fonctionné (après un bâchage total par dessus des épines d'épicéa en abondance sur mon sol que j'avais répandu) j'ai tempêté de 2016 à cette année parce que je me suis échinée à semer intérieur/extérieur plusieurs fois sans arrêt, à repiquer, et ceci SANS Résultat, genre 3 à 10 tomates par saison, par ci par là... (et une par une s'il vous plaît!) sur un nombre de pied inavouable, pas de (ou alors épisodiquement, cucurbitacée, épinard, carottes, navet et une fois un carré de rutabagas et une autre année 6 choux rave (que j'adore, mais impossible d'en faire repousser.)
        les seules choses qui voulaient bien pousser sont des topinambours, des haricots grimpants, des choux qui levaient immanquablement et ne faisaient jamais de pommes !!!
        j'ai failli abandonner moult fois, et cette année (après des essais multiples toutes ces années, buttes, engrais vert et j'en passe, puis en dernier paillage progressif depuis 2 ans, voilà pas que j'ai eu des petits pois, réussi des poirées, des salades et que je vois des courges, 3 pâtissons, quelques courgettes, des tomates sur tous les plants... et pourtant l'été a été rude, je ne m'attendais pas à ça... pour les épinards et légumes racines, peut-être l'année prochaine, qui sait...en tout ca je vais pailler sans scrupule !!!! je pense que le carbone fourni par la paille a réussi à équilibrer un peu ma terre. ☺

  11. marie-françoise (69)

    sur vos conseils,Nicolas",j'ai planté de la consoude "bocking 14" dans mon jardin,il y a quelques années et elle y est effectivement très productive à ma grande satisfaction

  12. Marimi (Seine et Marne)

    Bonjour,
    Je fais de l'extrait de consoude tous les ans mais je suis tentée par la consoude sèche : comment pratiquez-vous ?
    Merci

  13. Jean Pierre Meurant

    Bonjour moi j utilise la console sèche je la récolte toute l année je la fait sécher puis je la réduit en poudre comme cela j en dispose quand je le veux
    En infusion

  14. Jean

    Merci beaucoup pour toutes ces informations utiles!!!

  15. Guido (Bruxelles)

    C'est une plante trop invasive, difficile à éliminer.

    1. Corinne

      Bonjour Guido, la Consoude Booking 14, ne se disperse pas ailleurs que l'endroit où vous l'avez plantée !

  16. Pascale (champagne)

    Merci pour ce sujet intéressant, j'utilise volontiers la consoude en paillage.

  17. christian (yvelines Gargenville)

    Excellent article.
    Quelle proportion de purin de consoude pour faire un arrosoir de 10l?

    1. Jean Pierre Meurant

      Pour 10l il faut 1 kg de feuilles mais le jus obtenu est à diluer à 10%

  18. André (Corrèze)

    Félicitations pour la clarté de l'exposé et son objectivité.

  19. Joël

    Bonjour Nicolas,
    J'aimerai avoir ton avis et tes conseils sur ma façon de procéder.
    J'utilise en premier le purin d'ortie
    1 J'y trempe mes plants
    2 J'arrose ensuite mes plants avec 1 ou 2 litres
    3 Je pulvérise sur les plants quelques jours après
    Dès que la floraison commence, je pulvérise le purin de consoude
    Merci pour tes conseils

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Joël,
      Vos méthodes reposent essentiellement sur l’observation et l’expérimentation directe, je ne peux pas vraiment vous dire si elles sont optimales ou non, disons qu’elles restent empiriques. Cependant, vous avez déjà le bon réflexe : démarrer avec le purin d’ortie pour stimuler la croissance, puis passer au purin de consoude à la floraison, c’est une association classique qui combine l’azote de l’ortie et la potasse de la consoude.

      Avatar de nicolas
      1. Joël

        Merci Nicolas,
        Bien amicalement

  20. Francine (Amphion/Publier/au/bord/duLeman)

    Très intéressant . Je sais maintenant quoi faire de ma consoude .

  21. Anne (Belgique)

    Malgré leurs fissures, je suis contente et étonnée de voir que vous avez déjà de belles tomates malgré que les intempéries avaient détruit vos plants.
    Elles ont formidablement vite rattrapé leur retard !
    Félicitations !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Anne,
      Effectivement la saison n’a pas été de tout repos pour les tomates ! Après la grêle en mai, qui n'avait laissé que des moignons de 30 cm, on a eu droit à deux vagues de canicule, l’une fin juin et l’autre début août.
      Autant dire que les plants ont vraiment peiné à s’en remettre…
      Les tomates sont restées désespérément vertes pendant des semaines, sans vouloir rougir. Mais depuis la mi-août, c’est enfin la récompense : les récoltes se sont mises à arriver régulièrement et ça fait vraiment plaisir de pouvoir en profiter après toutes ces péripéties !

      Avatar de nicolas
  22. Virginia (Essonne ) (Région parisienne)

    Merci Nicolas pour ton article qui suscite beaucoup d'intérêt. En ce qui me concerne j'ai eu la surprise l'année dernière de découvrir cette plante dans mon potager amenée probablement dans le fumier de cheval du centre équestre. Je ne sais pas de quelle variété il s'agit, elle n'est pas invasive pour l'instant. Je la maintiens avec un tuteur et une ficelle afin qu'elle ne prenne pas trop de place , ses fleurs d'une couleur insignifiante jaunâtre attirent de nombreux et gros insectes je l'utilise un peu en paillage, j'ai fait un purin je me dis que ça ne peut pas faire de mal !quant à la bourrache, je l'ai semée une fois il y a longtemps et elle revient tous les ans :très invasive, très désagréable au toucher mais de jolies fleurs mellifères. Je ne suis pas très à l'aise avec une bourrache à côté d'un pied de tomate je ne suis pas sûre qu'elle lui fasse du bien, mais bon c'est mon ressenti ! Je la taille dès qu'elle a fini de fleurir et la laisse en paillage.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Virginia,
      Merci pour ce partage d’expérience. Il est possible que la consoude installée via le fumier soit une consoude officinale, souvent spontanée et moins envahissante que certaines variétés hybrides. Même avec ses fleurs discrètes, elle reste très intéressante pour la biodiversité et pour les préparations au jardin. Vous avez tout à fait raison : en paillage ou en purin, elle ne peut qu’apporter des éléments nutritifs au sol.
      Concernant la bourrache, votre observation est juste : elle peut vite devenir envahissante et son feuillage n’est pas des plus agréables à manipuler. Cela dit, sa présence au potager ne gêne pas les tomates, au contraire elle attire de nombreux pollinisateurs. La laisser en paillage après la floraison est une très bonne manière d’en tirer profit sans la laisser s’imposer.

      Avatar de nicolas
    2. Pascale (champagne)

      Bonjour Virginie,
      En effet les feuilles et tiges de la bourrache sont désagréable à manipuler. Mais leurs fleurs sont intéressantes en cuisine, un petit goût d'huitre et une jolie couleur qui rehausse une salade.

      1. Virginia (Essonne ) (Région parisienne)

        Encore faut-il aimer les huitres 😉 ce qui n'est pas mon cas, pour la couleur dans les salades je suis d'accord.

        1. Pascale (champagne)

          En effet les goûts et les couleurs sont à l'appréciation de chacun. 😊

        2. Marie (66)

          Et pour la toux, l'infusion de fleurs de bourrache est royale, combinée avec de la mauve, par ex.
          Pour donner un petit éclat bleu aux cheveux blancs, essayer avec les fleurs de bleuet !

  23. Solange Lafosse (Parentis en Born (Landes))

    Bonjour Nicolas,
    Excellent article ! J'ai deux pieds de consoude et je fais du purin très régulièrement.
    Pour les tomates je commence avec le purin d'ortie et ensuite je les arrose régulièrement avec le purin de consoude.
    Mes pieds de tomates sont superbes dans la serre mais aussi dehors mais cette année les tomates ne murissent pas bien.
    En ce moment elles sont encore toutes vertes !

  24. Gérard (moulin neuf 09500) (moulin neuf (Ariège))

    bonjour, je fais sécher les feuilles de consoude B14 ortie et prèle et je mets le tout dans le trou de plantation des tomates très bon résultat ,à essayer.

  25. Valérie (angers)

    Merci très intéressant !

  26. Isabelle (Marans, Charente maritime limite vendee)

    J ai deux variétés de consoude au potager,

    une grande , 70à100cm de h avec floraison, a une racine pivotante qui donne des fleurs roses pourpres, le pied grossit mais reste compact, facile de la diviser en éclats
    Une a fleurs bleues de taille moyenne , 40 à 50 cm de h, qui s étale et drageonne à limiter donc , mais elle est facile à arracher sur ma parcelle, je ne connais pas le nom des variétés car ce sont des plants issus de boutures que l on m a donné , j aimerais trouver une variété moins invasive que la bleue et naine...afin d en placer parmi mes plates bandes

    Ce dont je peux témoigner,
    la résistance de ces plantes
    Leur intérêt en tant que plante mellifère, bourdons et abeilles l adorent
    La grande variété est plantée parmi des framboisiers et les pieds qui en sont proches sont plus grands et plus productifs
    La bleue à la qualité de pousser de façon dense et empêche de nombreux adventices de s installer, de ce fait j ai pris la décision de la déplacer en périphérie de mon potager afin de limiter l' invasion de "mauvaises herbes" du champ d a côté
    Leur efficacité en paillage et en purin
    Leur grand intérêt pour en faire des baumes cicatriciels et calmants !
    Et dernier point que je n' ai pas encore pris le temps de tester, leur intérêt gustatif, une de mes amies panne les feuilles(oeuf et chapelure) et trouve cela plaisant...une autre piste à tester donc

    Par rapport à la bourrache, ses racines pivotantes ameublissent le sol et si les jeunes plants sont faciles à arracher et à laisser en paillage au sol, je conseille de couper les pieds des gros plans plutôt que de les arracher, les racines pourrissent facilement et assez vite tout en nourrissant la terre

    Merci a vous et bon jardinage à tous
    PS si vous désirez des boutures de consoude j habite en Charente Maritime n hésitez pas

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Isabelle,
      Merci beaucoup pour ce retour très complet et riche en observations. Vous décrivez parfaitement les différences de comportement entre les consoudes : la grande, souvent une variété proche de la consoude officinale, et la bleue, qui correspond probablement à la consoude de Russie, réputée plus drageonnante et vigoureuse.
      Pour une variété productive mais moins envahissante, la consoude "Bocking 14" est intéressante : elle ne se ressème pas et drageonne très peu, ce qui la rend facile à gérer tout en offrant un bon rendement en feuilles pour purins et paillages.
      Et vous avez tout à fait raison de rappeler son intérêt mellifère, médicinal et même culinaire, souvent moins connu que son rôle au potager.
      Bon jardinage à vous également, et merci pour la proposition de boutures, elle sera sûrement utile à d’autres passionnés !

      Avatar de nicolas
  27. Chantal (haute savoie 74)

    Bonjour! J utilise beaucoup la consoude et la bourrache comme vous le decrivez ci dessus....en plus je trouve ces plantes tres fleurissantes et les abeilles adorent! Excellent en paillage au pied des tomates!
    De plus, les fleurs de bourrache non seulement sont tres belles mais se degustent avec un petit gout Iodé et les jeunes feuilles de consoude sont excellentes en beignets! Merci pour votre article

  28. Françoise (Puy de Dôme)

    Bonjour
    J'ai l'habitude de faire du purin de consoude qui est très profitable pour les tomates et aussi de la mettre en paillage ou au compost. Mais cette année elle était remplie d'oïdium alors je l'ai éliminée.
    Est-ce que j'aurais pu l'utiliser quand même en purin, paillage ou compost? Depuis que je l'ai coupée elle commence à repousser apparemment sans oïdium.

    1. Anne (presqu'île de Rhuys 56)

      J'ai le même problème. Oïdium. Et même question. Elle n'est pas encore coupée. Faut il la détruire ?

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Françoise et Anne,
      Il y a des chances que l'oïdium soit détruit par le compostage ou la fermentation du purin, mais je n'ai pas réussi à trouver d'infos là-dessus, ce n'est donc qu'une supposition.
      Comme paillage direct, c’est plus discutable, car les spores peuvent rester actives un certain temps en surface et se redéposer sur d’autres plantes sensibles.
      Le fait qu’elle repousse sans symptômes est une bonne nouvelle : la consoude est robuste et repart souvent indemne après une coupe. Vous pourrez donc à nouveau l’utiliser normalement si les feuilles ont le temps de grandir avant leur pause hivernale.

      Avatar de nicolas
      1. Françoise (Puy de Dôme)

        Merci beaucoup, c'est plutôt rassurant

  29. Alain (14 calvados 2kms des plages du débarquement)

    après arrosage au purin de consoude/ortie , on peut constater les effets sur les plantes ( tomates aubergine poivron potimarons cougettes ) en principe dans quel laps de temps ?

  30. Alain (14 calvados 2km des plages du débarquement)

    très instructif rmerci !

  31. Annie (loiret)

    Bonjour,
    On m'a donné il y 2 ans un pied de consoude. Il ne grandit pas beaucoup. Revient tous les ans. Mais en période de sécheresse, il grille. J'ai une terre sableuse, je pense que ce n'est pas adapté pour mon sol. Qu'en pensez vous ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Annie,
      La consoude aime les sols riches, frais et profonds : dans une terre sableuse, elle a effectivement plus de mal, surtout en période de sécheresse où elle grille vite. Cela ne veut pas dire qu’elle ne pousse pas chez vous, mais elle sera moins vigoureuse. Pour l’aider, vous pouvez enrichir son pied avec du compost bien mûr et surtout garder le sol paillé pour limiter le dessèchement. Elle reviendra chaque année, mais son développement restera plus modeste que dans une terre argileuse ou limoneuse, naturellement plus fertile et plus humide.

      Avatar de nicolas
    2. Marie (hautes pyrénées (Tarbes))

      Bonjour Annie,
      Il y a consoude et consoude: certaines restent petites et peu développées, d'autres comme la Bocken 14 sont beaucoup plus prolifiques et font beaucoup plus de biomasse à partir d'une seule racine.Tu peux peut-être te procurer quelques pieds de Bocken 14 pour ton potager, qui produiront bien plus que ta consoude actuelle et pourront être coupés plusieurs fois dans l'année. J'ai de la B. 14 qui a repoussé 3 fois sur plus d'un mètre de haut l'an dernier (été un peu humide). Pas cette année par contre où elle a repoussé plus faiblement en raison de la sécheresse.
      Cordialement
      Marie

      1. Mana 56 (Vannes)

        ...C'est de la BOCKING 14 Marie😉!

  32. Jacqueline

    J'utilise aussi les fleurs de bourrache dans les salades; et, elles permettent de faire des sandwichs tricolores avec du fromage blanc et des tomates! C'est bien pour le 14 juillet ou pour l'anniversaire de votre maire!

  33. Gisèle SPAKIN (Castelnau de Lévis (10 km ouest/Albi))

    Autre avantage de la consoude : pendant l'été, quand il n'y a plus de légumes verts au potager, elle fournit du "vert" à mes poules, qui l'apprécient beaucoup.

  34. Daniel (Bouguenais 44340)

    Bonjour à toutes et à tous. J'utilise la consoude en purin depuis plusieurs années pour stimuler les plantes à fruits, haricots, tomates, poivrons, aubergines, courges, … . La consoude est aussi utilisée dans certains parcs et châteaux pour lutter contre la pyrale du buis d'après plusieurs reportages des journaux télévisés. Je traite avec d'autres purins les légumes, fleurs et fruitiers à 5, 10 ou 20% suivant l'effet recherché le soir à une température inférieur à 25 ° C. Elle a un effet stimulant vraiment exceptionnel. D'après des études, sa composition serai proche de celle du sulfate de potasse utilisé en agriculture conventionnel intensive avec une différence importante, la consoude donne en plus de nombreux éléments minéraux naturels au sol que le sulfate de potasse n'apporte pas. La consoude est indispensable au jardinier.

  35. François F. (Près de Blois)

    Bonjour. J’ai prélevé quelques pieds de consoude sauvage dans un pré, il y a quelques années, elle pousse bien. Elle s’est ressemée en quelques endroits, mais elle n’est pas envahissante. Je l’utilise en purin pour les tomates et aubergines. Cela semble satisfaire ces légumes qui donnent de beaux fruits.

  36. Jacques

    Merci pour tout ces conseils et éclaircissements...
    Perso, j'habite près du lac de grandlieu (44).
    La consoude adore les zones humides : Un petit tour derrière chez moi me permet une bonne "récolte".
    Un article sur les propriétés la fougère et de la tanaisie serait également utile.
    Merci

  37. Alain (33)

    Parfait , j'ai abandonné depuis quelques temps le purin et effectivement je m'en sers comme bio masse ! vraiment impeccable !
    merci et en plus de confirmer mes essais

  38. Alain (82)

    J'utilise depuis plusieurs années la consoude « Bocking 14 » en paillis et purin et je m'en sers dans tout le potager et au pied de mes fruitiers

    1. Annie

      Bonjour Alain,
      Pour les fruitiers ça donne quoi ?

  39. Pascale (haute-vienne)

    Merci pour ce commentaire fort instructif !

  40. Mado (Alsace)

    L'article est très intéressant. Je suis une grande utilisatrice de consoude pour 3 (trois) raisons.
    1) celles expliquées dans l'article
    2) en frottant très fort et longuement une feuille de consoude sur une piqure d'insecte, la démangeaison disparait et l'enflure est réellement moindre (testé par moi-même)
    3) la racine de consoude, lavée, et réduite en purée, soulage les problèmes d'inflammations articulairesligaments. Propriétaire de chevaux d'attelage, il arrive parfois que le cheval se foule un boulet. Comme il est interdit d'utiliser des produits qui pourraient se révéler au contrôle anti-dopage, j'applique un cataplasme sous bandage, changé chaque jour et la foulure se guéri rapidement. Mais attention, pas de guérison en cas de dommage aux tendons et aux ligaments (déchirure). Je n'ai pas encore eu l'occasion de tester sur moi!

  41. Marc

    On parle toujours de purin de consoude mais on peut aussi obtenir de l'extrait pur de consoude. Appris d'un moniteur d'arboriculture. Piler de la consoude broyée fin
    Dans un tuyau PVC diamètre 100 longueur 1m80 (on peut faire plus court) muni d'une grille à sa partie inférieure. Il est suspendu au-dessus d'un récipient de 2 ou 3 l. Une bouteille d'eau d'1l5
    maintient la pression sur le broyat. Une ficelle attachée à la bouteille permet de savoir quand il ne reste plus d'extrait dans le broyat.
    Cet extrait à diluer à raison d'1 litre pour 50 d'eau prend moins de place. Il peut aussi dit-on être utilisé au pinceau comme cicatrisant des plaies de coupe sur les tomates et les tout jeunes arbres fruitiers lors des tailles de formation. Ce qui se comprend lorsqu'on lit ses propriétés médicales.
    Certains ont peut-être des retours d'expérience sur le sujet.

  42. Anonyme

    Merci Nicolas pour ce point consoude. Une synthèse très claire...comme toujours.

  43. Agnès (86)

    Bonjour,
    Je vous remercie de vos précieux conseils. J'ai une terre pareil. Une fois la féverole semée en fin d'été, que fait on après ? Elle léve et ensuite ? Je vous remercie par avance si je peux recevoir une réponse.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Agnès,
      La féverole est en réalité mieux adaptée à un semis de fin octobre : elle lève, passe l’hiver en petites pousses d’une dizaine de centimètres, puis reprend sa croissance en mars-avril. On la fauche alors au printemps, ce qui permet de garder le sol couvert tout l’hiver.
      Si elle est semée trop tôt (en fin d’été), elle risque de pousser trop vite et de geler en hiver. Dans ce cas, il vaut mieux la faucher avant les fortes gelées et laisser la végétation en mulch sur place pour protéger la terre.
      En fin d’été, les engrais verts les plus adaptés restent la moutarde et la phacélie, qui ont un cycle rapide. On peut les faucher avant l’hiver et les laisser en mulch. Si on choisit de les laisser fleurir, c’est très mellifère mais les tiges deviennent plus ligneuses et se décomposent moins facilement : c’est à réserver si l’on veut favoriser les pollinisateurs, pas forcément pour un apport rapide au sol.

      Avatar de nicolas
  44. Camille (Rhône)

    Super intéressant, merci Nicolas.

  45. Ghislaine (region.parisienne)

    Merci beaucoup pour toutes ces informations. J’ai planté un pied de consoude il y a quelques années, à côté d’une rhubarbe, dans un coin de terre pauvre pour agrandir le potager.
    Aujourd’hui, les pieds de consoude sont nombreux et je ne savais pas vraiment quoi en penser et qu’en faire.
    La rhubarbe a bien résisté dans son environnement. La consoude, même invasive, ne semble pas la gêner.
    Merci encore !

  46. Mariem (école élémentaire Toulouse)

    Bonjour Nicolas, nous avons planté plusieurs racines de consoude en septembre 2024. Certains à mi-ombre, d'autres plus exposés au soleil, dans un endroit à l'écart du potager, et dans une terre argileuse non travaillée. La consoude a produit des touffes de 30cm environ. Nous avons fait deux coupes, l'une au printemps et l'autre mi-juin. Peut-on espérer qu'avec le temps elle devienne aussi volumineuse que la vôtre ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mariem,
      Oui, tout à fait. La consoude met souvent un ou deux ans à bien s’installer, surtout si le sol est lourd et qu’elle n’a pas encore eu le temps d’explorer la profondeur avec ses racines. Avec les années, les touffes prennent de plus en plus d’ampleur et deviennent très productives. Si vos plants ont déjà donné deux coupes la première année, c’est plutôt bon signe : ils devraient gagner en vigueur et en volume au fil des saisons.

      Avatar de nicolas
  47. Jean-François (Haute Provence)

    La variété officinale a une forte propension à envahir le jardin ... Et il ne suffit pas d'un coup de bêche pour éliminer ces repousses. Cela dit, elle est bien utile (compost, purin ...)

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean-François,
      C’est précisément pour éviter ce problème que l’on recommande la variété ‘Bocking 14’, une sélection stérile qui ne se ressème pas et reste bien plus facile à contenir, tout en offrant les mêmes avantages.

      Avatar de nicolas
  48. Jean HIVERT (Calais)

    Excellent très instructif j'ai un petit coin Mi - ombre que je vais Pouvoir occuper maintenant. La terre est noire et assez sablonneuse et seche trés vite je vais donc pouvoir appliquer tous ces conseils d'utilisation de cet article
    Merci encore

  49. Mona (Bourgogne)

    Bonjour
    Merci Nicolas pour cet article.
    En effet, j'ai adopté la consoude depuis une dizaine d'années et j'en suis ravie . J'ai plusieurs plants à différents endroits du potager.
    J'en fais essentiellement du purin pour l'arrosage des légumes d'été.
    J'en distribue pour faire connaître à d'autres jardiniers.
    J'ai aussi la bourrache qui se ressème dans le potager et la serre.
    Elle attire les pollinisateurs mais je suis obligée de la canaliser.
    Assez envahissante... J'en fais aussi du purin mais ne suis pas sûre qu'elle a le même effet que la consoude

  50. Laurent

    Très intéressant car nuancé.

  51. Jankovic Tania (isere)

    Vous évoquez à peine son intérêt pour les insectes or elle attire énormément les butineurs (surtout les gros, bourdons, abeilles sauvages etc) et fait venir donc ces précieux auxiliaires dans un tunnel ou un coin de potager qui n’est pas forcément attractif. La pollinisation est donc améliorée. J’ai 3 énormes consoudes dans mon tunnel au grand bénéfice des pieds de tomates.

  52. nicolas (Toulouse)

    Où trouver des plants de consoude ?
    La consoude se multiplie très facilement à partir d’un simple éclat de racine. Si vous connaissez quelqu’un qui en a déjà dans son jardin (idéalement de la variété Bocking 14, pour éviter qu'elle se ressème partout), n’hésitez pas à lui demander d’en prélever un morceau.
    À défaut, il est aussi possible d’en commander, par exemple là où j'avais pris la mienne, chez B-Actif : https://www.b-actif.fr/achat-bouture-consoude-bocking-14.html

    Avatar de nicolas
    1. Mireille

      Pour ma part ,j ai acheté de la graine et fait un semis en hiver dans des petits pots à l intérieur, et j ai repiqué au printemps, elle est magnifique et m à bien servi cette année pour faire mes purinset aussi en paillage au pied des des légumes.
      Je vois bien une différence au niveau de la pousse et des fruits qui sont au top .

      1. Ic (Ille et Vilaine)

        Bonjour,
        Si vous avez acheté de la graine, ce n’est donc pas de la Bocking 14 stérile. Elle risque de se ressemer partout.

    2. Michel (Corrèze (Brive))

      Merci pour ce regard objectif et mesuré.
      J'ai pris les miennes sur bocking14.com, moins cher que b-actif (12 pour 22€ au lieu de 5 pour 22€, et au final j'en ai une de plus). Je n'ai pas d'actions dans leur site mais si ça peut faire économiser les lecteurs des commentaires...
      En tout cas j'ai déjà 2 racines qui sont sorties de terre en moins d'un mois - pour l'instant en bac le temps qu'on finisse d'aménager son futur emplacement - ce qui est rassurant quant à la qualité des achats en section de racine !

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