Faites connaissance avec Nicolas et son potager

Derrière le site internet Potager Durable, il y a une “vraie” personne. Je m’appelle Nicolas et mon potager fait une cinquantaine de mètres carrés, dans la région toulousaine.

J’ai appris à faire pousser les légumes par moi-même et je vais souvent à contre-courant… car je ne suis pas diplômé en horticulture ni maraîcher professionnel. Mais depuis plus de 20 ans que j’ai créé ce potager, j’ai à peu près tout essayé : les buttes, la lasagne, le bois enterré dans le sol, les bacs surélevés… pour en revenir finalement à plus de simplicité : un potager au niveau du sol.

Le but de notre potager familial, c’est de concilier les 3 aspects suivants :

  1. Je vise à obtenir des récoltes tout au long de l’année (même en hiver), non pas pour avoir une autonomie complète en légumes (la surface dont je dispose n’y suffirait pas), mais pour avoir quelques légumes extra-frais à mettre dans l’assiette à chaque repas.
  2. Dans mon jardin, je n’ai pas envie de m’entourer de produits chimiques potentiellement toxiques pour la faune ou pour l’être humain. C’est pourquoi je jardine 100% au naturel.
  3. Comme beaucoup de monde, j’ai une vie bien remplie à côté du potager, alors j’essaie de m’organiser pour être efficace quand je jardine (tout en prenant du plaisir à le faire et avec le moins possible de corvées). Ce penchant pour l’organisation me vient sûrement de mon passé où je travaillais dans l’informatique.

Ces 3 choses ne sont pas toujours simples à faire cohabiter : avoir une production qui fournit des récoltes régulières, sans y passer tout son temps et en cultivant les légumes au naturel, cela m’a demandé pas mal d’années d’essais et d’échecs avant de trouver une méthode qui marche.

Hélas, la plupart des méthodes de jardinage encore enseignées aujourd’hui datent du siècle dernier (voire plus, comme celle des fameux maraîchers de Paris en 1900). Or cela ne vous a pas échappé : le climat est en train de changer. Il est donc temps d’adapter nos méthodes, et la permaculture est une solution que j’applique depuis plusieurs années avec succès. Elle permet d’avoir un jardin qui produit avec abondance avec un minimum d’entretien, tout en respectant la nature.

Le potager principal fait 40 m2. En bas à gauche, la consoude, et à droite les pommes de terre.

Présentation des lieux

La maison occupant la plus grande partie du terrain (situé dans un lotissement), il ne reste pas beaucoup de zones recevant le plein soleil pour y mettre le potager. Celui-ci n’est donc pas constitué d’un seul bloc mais de plusieurs parcelles éclatées :

  • Le potager principal a une surface de 40 m², divisé en 6 plates-bandes d’1m20 sur 2m50 plus une partie de 20 m² pour la culture des pommes de terre et des courges.
    Il est entouré d’une haie de petits fruitiers (groseilliers, framboisiers) et d’une ligne de consoudes (cette plante est un excellent engrais naturel, on dit que son purin serait supérieur à un bon compost).
  • 10 mètres linéaires de plates-bandes que j’ai converties en potager le long d’une clôture mitoyenne (très pratique pour faire grimper certains légumes),
  • Un carré potager (ou plutôt un rectangle) de 2m² qui me sert à faire des expérimentations comme enterrer du bois à la manière des buttes de permaculture.
  • Un second petit rectangle sous lequel j’ai installé une bâche étanche pour faire une réserve d’eau en été.
  • Sans oublier au fond du jardin une partie que nous laissons volontairement sauvage pour accueillir les auxiliaires comme les insectes pollinisateurs, les hérissons et autres petits animaux utiles qui contribuent à l’équilibre du jardin.
La réserve d’eau au fond de ce carré potager permet d’avoir de belles laitues, même au plus chaud de l’été.

Comment je conduis mon potager

La fertilité

J’utilise les techniques actuelles d’auto-fertilisation des potagers : la terre s’enrichit en continu grâce à la décomposition lente d’un mulch nutritif (du foin, du broyat, les fanes des cultures et autres “déchets” du jardin), avec un apport supplémentaire de compost pour les légumes gourmands. Pas besoin d’engrais bio ni de fumier mais un peu d’urine vient compléter l’apport en minéraux.

Juste avant l’hiver, les parcelles vides sont ensemencées avec des plantes “engrais verts” de la famille des légumineuses, qui vont apporter de l’azote pour les cultures suivantes.

La souplesse de la terre

Je suis parti de loin : une terre argilo-limoneuse pauvre et compacte (et pleine de cailloux). Mais grâce aux effets des plantes engrais verts, la structure de la terre s’est nettement améliorée et je continue d’appliquer ces bonnes pratiques en mettant un paillis permanent pour maintenir un sol vivant.

Le sol est travaillé au minimum. Un passage à la grelinette (fourche à bêcher) par an suffit pour défaire les galeries des mulots et décompacter la terre. Pour le reste, ce sont les êtres vivants du sol (vers de terre, bactéries, champignons) qui vont travailler à ma place pour aérer la terre et l’enrichir de leurs “déjections”.

La litière permanente permet de nourrir le sol pour entretenir sa fertilité.

Le climat

À Toulouse la période de l’année la plus difficile se situe entre mai et octobre, où il ne pleut quasiment pas et pendant laquelle s’enchainent des épisodes caniculaires ou très venteux.

Il faut donc chercher à conserver l’eau au maximum dans la terre grâce à la capacité de rétention de l’humus et au paillis épais. Pour remédier au manque de précipitations, j’ai installé un réseau de tuyaux goutte-à-goutte, relié malheureusement à l’eau de ville car il n’y a pas d’autre ressource sur le terrain, ce qui incite d’autant plus à économiser l’eau.

Récupérer l’eau de pluie tombant sur le toit de la maison demanderait, pour arriver à tenir pendant la moitié la plus sèche de l’année, d’avoir un volume de stockage très volumineux (cuve enterrée), ce qui n’est pas à l’ordre du jour.

Depuis 2020, j’ai rajouté un grand filet d’ombrage sur tout le potager, ce qui diminue le rayonnement solaire et évite les brûlures sur les légumes.

Les cultures

Nous cultivons une trentaine de légumes différents, tant des légumes-feuilles (salades, choux, …) que des légumes-racines (carottes, betteraves, …) et des légumes-fruits (tomates, haricots, …).

Fini le casse-tête des rotations car elles se font naturellement avec l’enchaînement des cultures. Les récoltes sont continuelles car nous arrivons à faire jusqu’à 3 cultures par an au même endroit.

Ceci est possible grâce à une planification précise et l’utilisation de plants préparés en parallèle sous abri. Sur les plates-bandes, les différents légumes, herbes aromatiques et fleurs mellifères sont agencés avec soin pour s’entraider mutuellement.

Je fais très peu de semis en pleine terre : seulement les carottes et les radis.

Pour gagner de la place au sol, certains légumes sont cultivés en hauteur en les faisant grimper sur des supports : pois, concombres, courges, haricots.

La production de légumes s’échelonne sur toute l’année, y compris en hiver où des protections permettent de prolonger leur croissance.

Les récoltes

Nous ne faisons pas de conserves car nous préférons manger des légumes de saison ayant gardé toutes leurs vitamines. Comme la façon dont ils sont cultivés va bien au-delà de ce qui se fait en “bio classique” (où le sol a le droit d’être labouré et où un certain nombre de produits chimiques sont autorisés comme la bouillie bordelaise), nos légumes peuvent être qualifiés de “plus-que bio”.

Pour libérer la place au potager, certaines récoltes sont stockées au frais (au garage et dans un petit silo enterré) comme les pommes de terre, betteraves, carottes, chayotes, choux-raves…

Au 15 juin, une plate-bande de cultures associées : tomates, haricots, concombre, avec des aromatiques (basilic, mélisse) et des fleurs (soucis, amarantes). À-côté, les choux sont protégés par un voile anti-insectes.

Les ravageurs et les maladies

À force d’encourager la biodiversité (grâce au sol vivant et aux plantes compagnes), l’écosystème du potager a fini par atteindre un certain équilibre.

Même si l’intervention humaine reste nécessaire, elle se limite à des actions très ponctuelles et très ciblées comme l’emploi une ou deux fois par an de granulés anti-limaces au phosphate ferrique (qui sont non-toxiques pour les autres animaux) ou de la macération huileuse d’ail en cas d’invasion trop importante de pucerons ou d’altises sur de jeunes plants. Les produits chimiques du commerce ont été bannis du jardin depuis belle lurette.

Je pose aussi un voile anti-insectes pour faire barrière aux piérides (papillon et chenille) sur les plates-bandes où sont cultivés les choux.
Mais avec l’expérience, on s’aperçoit que ce qui compte le plus, c’est de fournir à chaque légume les conditions dont il a besoin (température, eau, fertilité, lumière). À ce moment-là, les plantes deviennent beaucoup plus robustes et arrivent d’elles-mêmes à résister aux maladies et aux ravageurs.

Les “mauvaises herbes”

On devrait plutôt les appeler “herbes mal placées”. Elles apparaissent surtout à la faveur des pluies d’automne et de printemps (l’été, le paillis épais les empêche de germer).

Quelques touffes de pissenlits au milieu des légumes ne me gênent pas, mais j’arrache sans attendre les herbes qui pourraient devenir envahissantes comme le liseron, le chiendent et quelques autres qui repartent facilement d’un éclat de racine.

La lune

Je ne suis pas le calendrier lunaire car je ne suis pas persuadé de son bien-fondé, et je trouve que cela rajoute des contraintes supplémentaires au jardinier, qui doit déjà composer avec les aléas de la météo et ses obligations familiales ou personnelles.

Par contre, j’établis à l’avance mon propre calendrier de semis pour toute l’année. Il contient la liste des légumes que j’ai prévu de semer le 1er et le 15 du mois.

Les semences

Je ne fais pas mes graines (à part les tomates anciennes) faute de place au potager pour laisser le temps aux portes-graines de s’épanouir.

Mais quand j’achète des graines dans le commerce, j’essaie dans la mesure du possible de privilégier les petits semenciers dont les graines ont été produites sous un climat proche du mien (et non pas en Chine comme celles des grands groupes).

Pour tâcher d’avoir une production correcte (en cas d’aléa climatique), je choisis toujours au moins deux variétés d’un même légume, dont parfois un hybride quand ses qualités ont été prouvées.

Je laisse pousser les herbes spontanées au milieu des tomates, haricots et groseilliers que l'on voit sur cette photo
Je laisse pousser certaines herbes spontanées au milieu des tomates, haricots et groseilliers, ce qui n’empêche pas de faire une belle récolte, au contraire car cela stimule la vie du sol !

Vous voyez, je suis comme vous,

… un jardinier passionné qui prend du plaisir à récolter des légumes sains tout au long de l’année.

Je m’efforce à rendre les techniques de la permaculture plus simples et plus pratiques à appliquer. J’essaie de m’organiser pour que mon travail porte ses fruits. Mais par-dessus tout j’aime donner de l’inspiration aux autres en partageant mon expérience.

Et je suis convaincu d’une chose, c’est qu’avec un peu d’assiduité, tout le monde peut arriver à produire de beaux légumes, de manière complètement naturelle. Et ceci pas seulement pendant la belle saison mais toute l’année et dans toutes les régions.

En ayant la satisfaction de s’en être occupé du semis jusqu’à la cueillette… sans oublier le bonheur ressenti quand on partage ses récoltes avec ses proches ou quand on les savoure en famille !

Mon but est de vous apprendre à faire la même chose. En tenant compte de vos envies, de vos possibilités, je suis là pour vous accompagner vers un potager qui vous corresponde.

Précisions importantes

Tout ce que vous allez trouver sur ce site est issu de ma propre expérience du potager, mais mon inspiration provient aussi de nombreux jardiniers, chercheurs, apprentis-permaculteurs de différents pays.

Je ne prétends absolument pas posséder le savoir universel ou la vérité absolue sur la culture des légumes. Les articles que j’écris, même s’ils sont basés sur une solide expérience, ne reflètent que mon propre avis et ma propre vision du jardinage, et parfois celle des auteurs que je prends comme exemple.

Il ne faut surtout pas prendre tout ce que je dis au pied de la lettre, mais réfléchir par vous-même et ne pas hésiter à tester dans votre jardin les différentes techniques que je vous présente.

Je vous raconterai aussi mes erreurs et mes échecs, car j’ai le goût de l’expérimentation.

D’ailleurs, vous êtes encouragé(e) à participer à la discussion en écrivant un commentaire à chaque fois que vous lisez un articles de ce site…

J’ai hâte de vous faire partager mes découvertes pour que vous puissiez les appliquer à votre tour dans votre potager !

Je vous souhaite une nouvelle fois la bienvenue ici, et je serais très heureux de faire un bout de chemin avec vous au pays du potager durable.

– Nicolas Larzillière

P.S. Si les débuts de mes aventures “potagères” vous intéressent, découvrez l’histoire de mon potager (qui est un peu la mienne)

Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. DOM (Drôme/ Nord Vaucluse)

    Merci beaucoup pour toutes ces informations intéressantes.
    Concernant les engrais verts que j’ai planté à l’automne 2022, il s’agit de trèfle rouge, la pousse est de 5 cm environ à l’heure d’aujourd’hui. Il a fait très froid. Et comme j’en ai mis un peu partout, je ne disposerai pas de place pour la plantation des p de terre par exemple. Que puis-je faire ? En mars le terrain ne sera pas prêt.
    Je pense que je vais enfouir cet engrais dans le sol !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Dom,
      Tout à fait ! La priorité c’est quand même la culture des légumes ! Tant pis si l’EV n’a pas eu le temps de terminer son cycle. Il aura quand même produit des racines sous la terre et un peu de biomasse au-dessus.
      Par contre (je le fais chaque année) tu peux encore le laisser pousser jusqu’au dernier jour avant la plantation des PDT. Des fois qu’il grandisse encore un petit peu. Ce sera toujours ça de gagné !

      Avatar de nicolas
  2. Anonyme

    Trop top, toujours plaisir de vous/te suivre….

  3. bernard (38170)

    bonjour Nicolas ,
    beaucoup de plaisir et d’intérêt à vos précieuses informations .
    Vous parlez de voile d’ombrage et l’été 2022 a énormément fait souffrir mes tomates .
    quelle hauteur de piquet pour le voile d’ombrage ?
    Voile type camouflage ? pour diminuer la prise au vent .
    bien à vous bbe

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Bernard,
      Les piquets que vous voyez sur la photo font 2m40. Je trouve que c’est une bonne hauteur qui laisse bien la place pour que les tomates et les haricots à rames puissent grimper.
      Mon filet est une maille très solide en nylon qui laisse passer les rafales de vent sans bouger.
      Voici la référence : https://www.jardincouvert.com/filets-ombrage-brise-vue-brise-vent/785-filet-brise-vent-45-.html

      Avatar de nicolas
      1. bernard (38170)

        la couleur foncée et la protection50 °/o sont elles conseillées ? les attaches pinces 100 gr pour la fixation ?
        merci encore cordialement bbe

        1. nicolas (Toulouse)

          La couleur verte n’est pas si foncée que ça et ne chauffe pas du tout par rapport à du blanc. Les pinces ne sont pas nécessaires car les 2 bordures du filet ont une maille plus grosse chaque 10 cm. J’utilise du fil de fer cahoutchouté que je passe au travers.

          Avatar de nicolas
          1. bernard (38170)

            merci et bonne semaine cordialement bbe

  4. Jacques BONTE (Fleurbaix près de Lille)

    J’ai lu avec énormément de plaisir ce petit article dans lequel je me reconnais sur pas mal de points.
    Quelle chance nous avons d’avoir un jardin potager !!!!
    Un grand merci Nicolas pour tout ces conseils.

  5. Lucette (Beauce (28))

    Merci de faire partager votre expérience. Connaissez-vous le micro organismes efficaces. Je suis entrain de m’y intéresser avec le livre de Teruo Higa, un japonais. Cela me semble prometteur pour faire revivre des sols oxydés. Je vais essayer au niveau des ravageurs car j’en ai beaucoup d’autant que le laboratoire Bayer est installé en face de chez moi et je reçois un nombre considérable de bestioles où quelquefois on en a plein les cheveux tellement ils sont nombreux : coccinelles en novembre, au printemps pucerons vers puis les noirs, les altises, les charançons des petits pois en juin, des petites mouches bleues qui m’ont tué mon cèdre du Liban, en juillet les thrips où le voile anti-insectes ne suffit pas, etc…j’espère qu’en faisant une pulvérisation régulière de EM, les oeufs n’éclosent pas et n’envahissent pas non plus.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Lucette, merci pour cette info sur les EM, j’ai trouvé un article en PDF sur ces fameux microorganismes qui représentent environ 7,5 tonnes par hectare en France. Voici le lien pour les curieux (ses):
      https://angelidelsuolo.files.wordpress.com/2016/10/em-cuba.pdf. Il est préférable de procéder par aspersion plutôt que par pulvérisations trop brutales pour les EM fragiles. Les terres polluées au chlordécone sont ensemencées avec les EM et les résultats sont impressionnants ! Bonne journée à vous !

      1. Ana (Creuse)

        Merci Mana pour le lien !

      2. Lucette (Beauce)

        Merci Mana. Je m’intéresse aux EM Et le livre de Teruo Higa donne pas mal d’informations sur sa découverte sur les EM, même pour la santé humaine et animale.

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Lucette,
      J’ai entendu parler des EM mais jamais essayé car je considère qu’un potager en bonne forme n’a pas besoin de “médicaments”. Vous êtes dans un cas bien particulier ! Avec tous ces insectes qui s’échappent du labo, ce ne doit pas être facile tous les jours.

      Avatar de nicolas
      1. LUCETTE (Beauce)

        Les médicaments sont oxydatifs, les EM sont des antioxydants. Dans certains endroits les terres sont vraiment très abîmées par la chimie. Dans les potagers si on prend soin de nourrir son sol, ce n’est pas le cas. Merci pour votre expérience.

  6. annette

    Bonjour j aime beaucoup vos conseils merci
    J habite près de gap à 900m d altitude
    Donc mes plantations se feront plus tard que chez vous

  7. Hasmik (Montpellier)

    Bonjour Nicolas,
    Merci j’aime vos post, je les lis à longueur d’année cela m’encourage car je ne suis pas douée. J’habite pas trop loin de Toulouse et je voulais mettre un filet d’ombrage. Pourriez vous svp me dire quelle épaisseur ou grammage dois je choisir? Merci beaucoup

    1. Hasmik (Montpellier)

      Désolée J’ai trouvé plus bas ma réponse et je vous importune plus. Merci

  8. Fabienne (Limousin (Creuse))

    Bonjour Nicolas,
    Vos articles sont extrêmement intéressants. Comme vous, je suis débutante et je viens de mettre en place un potager sur un terrain qui fait environ 750m2 mais je l’ai divisé : j’ai un début de potager d’environ 300m2. Cela fait la 3ème année que je cultive à cet endroit et mon gros souci est l’eau. En effet, la maison n’est pas attenante au terrain, j’ai un bout de route à faire avec la brouette et des bouteilles mais j’arrive à m’organiser (j’ai mis 2 récupérateurs dans le terrain que je remplis régulièrement. Par contre, je ne suis en Creuse que d’Avril à fin octobre. Aussi pour planifier les cultures, ce n’est vraiment pas évident.

  9. Yves (Nord-Isère)

    Bonjour,
    En 2022 vu les canicules, j’ai pris la décision de mettre un filet d’ombrage qui m’a permis d’avoir de belles récoltes et également de moins consommer d’eau. Au soleil la température était à plus de 50°, sous le filet à 30°.
    Pour l’installation j’ai fait la structure en bambous, sur laquelle j’ai tendu des fils de fer sur lesquels repose le filet d’ombrage. A l’automne j’ai retiré celui-ci sur le côté en attendant la prochaine canicule. En plus j’ai commandé à la fabrique à filet, fait sur mesure un filet anti-grêle blanc, mis au dessus pour éviter le cas échéant les dégâts d’un orage de grêle, également retiré sur le côté pendant la période d’hiver et de printemps.

  10. Michel (Belgique (Hainaut))

    Bonjour. J’aime beaucoup ce que vous faites et l’esprit avec lequel vous la faites. J’ai un petit jardin potager situé en Belgique… malgré le fait échauffement climatique, nous sommes encore loin du climat Toulousain…et le parallèle n’est pas évident à faire. Mais merci de vos experiences.

  11. Sandrine (NouvelleAquitaine)

    Des conseils, des pratiques très précieux afin de continuer à allier plaisir et respect de la nature . Vos articles sont passionnants

  12. Jean-michel (Corse)

    Bonjour et merci pour vos très intéressants articles… j’ai un jardin dans le cap Corse et le principal problème ici, en dehors de la chaleur estivale est le vent qui souffle souvent très très fort… quel solution préconisez vous pour palier ou diminuer les effets destructeurs de cet inconvénient ?? Merci.

    1. Catherine

      Je me permets de vous répondre, car j’ai un peu le même problème ici dans le Var, entre le mistral ou le vent d’Est qui monte à 80, voir 100 km/h ça dépote ! C’est sur que c’est encore pire chez vous ! Personnellement, je pense qu’il faut planter des haies, c’est la première chose à faire si c’est possible. Nous avons également fait des coupes vents avec des palettes très lourdes, que mon mari a mis sur le coté, et il a planté des grands piquets pour les bloquer et les faire tenir debout, (au niveau des pieds de la palette). Il les a ensuite enveloppées et a agrafées des bâches vertes pour faire encore plus coupe vent, et ma fois ça ne bouge pas au vent, et ça marche bien.
      ça fait des murets bien solides.

      1. Jean-michel (Corse)

        Bonjour et merci pour votre réponse… je prends bonne note de vos utiles conseils. Pour l’annecdote lors du dernier coup de vent nous avons eu une pointe à 225 km/h mesurée au sémaphore militaire voisin !! Et mes salades ont dû se retrouver à l’île d’Elbe !! Il faut donc que je construise une structure très solide !! Merci encore. Jm.

        1. Catherine

          Waouh ! ça décoiffe ! C’est en partie pour ça que les anciens construisaient toujours des murs de pierre sèches autour des jardins, et des haies. Si vous essayez de mettre une palette, il faudra planter des piquets très profonds pour que ça résiste. Bonne continuation.

  13. Hervé (Var)

    Incroyable, les résultats obtenus avec 40 m2 de potager, je suis un peu jaloux, mais plein de bonnes idées et il est vrai que le changement climatique modifie la donne et il faut s’adapter.
    Je retiens l’idée du voile d’ombrage car dans le Var, il peut faire chaud, je vais également augmenter ma couche de paillage.
    Merci pour les infos et bravo pour le travail.

  14. Roger (Hte Garonne Volvestre)

    Bonjour Nicolas
    Je vous suis depuis des années.Pourriez vous me donner les références du filet d’ombrage que vous utilisez (mentionné dans un article que vous avez fait,pour mémoire l’an dernier).Je souhaite m’ en équiper cette année,connaissant les mêmes conditions météo.
    Merci de votre réponse.
    Roger

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Roger,
      Je suis très content de ce filet d’ombrage car il est solide et pas du tout sensible aux rafales de vent qui passent entre les mailles (avec un petit effet brise-vent tout de même, ce qui est bénéfique aux cultures).
      Voici le lien :
      https://www.jardincouvert.com/filets-ombrage-brise-vue-brise-vent/785-filet-brise-vent-45-.html

      Avatar de nicolas
  15. Jean-Claude (Brabant flamand (Belgique)))

    Tout votre article est plein de sagesse (et de philosophie ce qui est la même chose). Mais aussi d’encouragements pour tous vos lecteurs. Il est vrai que rien de mieux que l’expérience dans le sens noble du terme : réussir ou échouer avec simplicité et persévérance.
    Je vous remercie de ce souffle d’énergie et reste votre lecteur passionné.

  16. Joëlle LENOIR (provence)

    Article très intéressant comme toujours. N étant pas experte en jardinage avec tous vos conseils j ai toujours de belles récoltes. Merci!

  17. Danielle (Morbihan)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour vos conseils; je les suis depuis que j’ai commencé mon potager car je n’avais guère de notions de culture et j’ai maintenant de belles récoltes… et quelques échecs (avec les choux entre autres!)
    Je n’ai pas encore réussi à avoir des salades en hiver, je ne dois pas planter la bonne espèce…
    Merci à vous et à tous les jardiniers qui partagent leurs expériences.
    Amicalement,
    Danielle

  18. Pierrette Dufour (waterloo Belgique)

    Voilà bien des années que je suis vos bons conseils et vos expériences. Merci.
    J’habite Waterloo en Belgique et j’ai confectionné mon petit potager avec 8 grands bacs à hauteur de 80 cm afin de préserver mon dos( soit 9 m2). Compostage d’épluchures, de fanes de légumes et de fruits toute l’année aux pieds des légumes sans oublier en debut de saison un peu de composte maison ( coupes d’herbes, fleurs fanées, feuilles séchées,peaux de bananes) .
    Mon mari et moi nous régalons de salades variées de toutes couleurs( mâche, céleris et persil plat des l’hiver) carottes, petits pois, haricots verts et blancs cultivés au sol et typis, tomates, radis, courgettes, piments, et toutes les herbes aromatiques sans oublier les Tagettes et capucines.
    Je suis vos encouragements chaque semaine à faire des semis suivant vos directives.Bien merci Pierrette

  19. Barthès Daniel (narbonne)

    bonjour Nicola je fondrai savoir ci je peut semer les choux brocoli et les navet merci davance

  20. Elisabeth (Beziers)

    Bonjour Nicolas

    Je lis vos messages depuis plusieurs années avec passion car je suis moi-même une amatrice passionnée du potager, appliquant vos conseils et faisant mes propres expériences.

    Je vis depuis quelques années dans l’Herault où le climat ressemble un peu à celui de Toulouse, ce qui me change beaucoup de la Suisse où j’ai passé ma vie jusqu’à la retraite.

    Merci pour toutes ces infos précieuses. J’aime votre côté « chercheur » et aussi le fait que vous n’avez pas peur de nous faire part de vos erreurs.

    Ce descriptif me permet d’avoir une meilleure idée de la grandeur de votre potager que j’imaginais beaucoup plus grand.

    Bonne année potagère 2023 et merci Mère Terre pour les richesses qu’elle nous partage. Sachons l’aimer et en prendre soin.
    Bien cordialement
    Élisabeth

  21. Danièle

    Bonjour Nicolas. Ma question n’a rien à voir avec votre article que je trouve remarquable comme d’habitude! Comme vous le suggérez, j’ai planté de la feverolles à l’automne. Comme je n’avais pas besoin de la parcelle au début du printemps 2022 j’ai laissé les feverolles grossir et les ai récolté. J’en ai cuisiné une partie en un délicieux houmous. Il m’en reste et je voulais refaire du houmous…. mais je ne retrouve pas la recette. Est-ce vous qui l’aviez donnée dans un article?..

    Merci d’avance à vous ou ceux qui auraient cette recette

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Danièle,
      Je ne crois pas avoir donné de recettes (houmous ou autres) sur mon site. Mais vous en trouverez sur le net en cherchant “houmous aux fèves”.

      Avatar de nicolas
  22. Monica (HERAULT)

    Bonjour à tous,

    J’ai 77 ans et depuis 2 ans, j’ai fais l’acquisition d’une petite villa (2 jardins) dans un joli village près de mes enfants, petits, et arrières.

    Mais aucun n’a le temps de venir me préparer mon terrain à l’arrière de la maison 50 M2.

    Depuis 2 ans j’ai vraiment envie de vous imiter tous mais mon âge me permet, que d’entretenir le jardin.

    Même certains pro n’ont pas le temps ou demande très cher. Je m’en remets à vous tous.

    Merci de me donner des informations concrètes, rien de gratuit bien sûr, mais raisonnable que je puisse me régaler

    de légumes frais enfin , vu l’éloignement pour s’alimenter….. Merci.

    1. Elisabeth (Beziers)

      Où êtes-vous dans l’Herault?

    2. Anne Marie (Essonne)

      J’ai 72 ans et suis tombée subitement amoureuse du jardinage après avoir lu “réussir son potager du paresseux” de Didier Helmstetter, éditions Tana pendant le confinement.
      Puis j’ai découvert Nicolas, qui est lui aussi “fan” de Didier.
      Fin 2020 j’ai donc délimité 25m2 de pelouse sur laquelle j’ai répandu du foin puis du gazon, des feuilles, du foin, du gazon des feuilles jusqu’à 70cm de hauteur car je récupérais aussi le gazon et les feuilles de mes voisins ravis de s’en débarrasser…
      AUCUN travail du sol, vraiment AUCUN. Pas de grelinette, encore moins de bêchage ! Dès le printemps 2021 tout avait été absorbé par la nature et depuis je continue à couvrir en permanence avec foin, feuilles, gazon. Quand je veux planter, juste un trou dans le foin et je plante. Pour les semis, je fais comme Nicolas, c’est dans la maison. Pour les radis je découpe un sillon dans le foin j’y mets un peu de terreau et je sème.
      Je pratique quasiment toutes les formations de Nicolas, cultures associées, planning des cultures, tomates en bouteilles etc.
      Partie de rien, c’est le fait de ne jamais travailler la terre mais de la nourrir constamment qui a déclenché ma passion et je peux vous dire que Mère Nature me rend au centuple ce que je lui rends à mon tour.
      A l’automne dernier j’ai, “pour voir”, semé un mélange d’engrais verts de chez Germinance sur un bout de terrain dont j’ai juste enlevé grosso modo quelques ronces et chardons. L’engrais vert a gelé, et j’ai aussitôt recouvert de foin, sans toucher au sol . Que du foin car je n’avais plus de feuilles ni de gazon.
      Apparemment les herbes ne repoussent toujours pas car elles n’ont pas de lumière et dès la première tonte ce sera recouvert du gazon et à nouveau du foin.
      J’en suis à ma 3ème année potagère et c’est un vrai bonheur.
      Je vous souhaite la même réussite. Ce n’est ni difficile ni fatiguant.
      Amitiés à Nicolas et tous les jardiniers de ce site.

  23. gisele loiseau (auvergne plaine de la Limagne)

    bonjour
    vous parlez souvent d urine comment l utilisez vous ?
    avec quelle quantité d eau? et à quel moment?

    1. Roger (Hte Garonne Volvestre)

      0,5 à 1l pour un arrosoir de 10l d’eau tout les 15 jours 3 semaines

  24. Chantal (département du Lot)

    J’ai une question : chaque année, changez-vous les pommes de terre de place ? Comme vous, j’ai un tout petit jardin, et faire “tourner” les cultures est un vrai casse-tête.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Chantal,
      Non je cultive les PDT depuis 20 ans au même endroit. Pareil pour les tomates. Et ça pousse toujours très bien (quand la sécheresse ne s’en mêle pas).
      Quand on a un sol vivant, je considère que l’on peut s’éviter le casse-tête des rotations car la présence de nombreux organismes dans le sol évite la plupart des maladies et la décomposition du paillis nutritif qui est présent presque toute l’année évite les carences en nutriments.

      Avatar de nicolas
  25. MARYVONNE (Sud Finistère Bretagne)

    Bravo pour tous ces commentaires pédagogiques, je vous suis depuis quelques temps (années) et cela m’a beaucoup aidé à démarrer mon jardin. Pour la récolte d’eau (ben oui on en manque aussi l’été ici, ça arrive) j’ai acheté de grandes poubelles noires (3) que je mets à divers endroits, là où j’en ai besoin pour les cultures qui n’ont pas d’oyats, je mets le couvercle à l’envers et j’y perce 3 beaux trous et l’eau de pluie remplie le contenant toute seule ! efficace, je mets une pierre à cause du vent. Sinon j’ai mis des gouttières (abri de tomates, appentis) avec récupérateurs d’eau au vu de la sécheresse de l’année dernière !

  26. christèle ((haute-savoie))

    merci Nicolas, moi aussi je prends plaisir à vous lire tous les dimanches ou presque ! outre l’intérêt de vos propos, j’apprécie qu’il n’y ait pas de fautes d’orthographe ce qui malheureusement de plus en plus rare au point d’en devenir difficile à comprendre ! J’apprécie aussi de pouvoir vous poser des questions et avoir des réponses personnalisées, pour vous remercier et vous inciter à poursuivre j’achète régulièrement vos parutions. Mais si vous ne faites aucunes conserves je suis intriguée de savoir ce que vous mangez en hiver !?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christèle,
      Il y a un tas de légumes qui se conservent autrement que dans des bocaux et que dans le congélateur :
      Les pommes de terre, patates douces, carottes, choux-raves, betteraves : à la cave, au garage ou dans un petit “silo” enterré dehors.
      Les choux frisés, de Bruxelles, poireaux, radis, navets, fenouils, chicorées, certaines laitues : ils sont restés en place au potager et résistent au gelées. On les récolte au fur et à mesure des besoins.
      Et pour compléter on achète bien sûr certains légumes aux producteurs qui ont un stand au marché du samedi.

      Avatar de nicolas
  27. Jacques

    Bonjour, parmi toutes les choses intéressantes que vous présentez, il en est une qui me touche particulièrement : en revenir à des choses simples, laisser parler aussi son instinct et son intuition ; envoyer “bouler” les coupeurs de cheveux en quatre, qui ne voient jamais que ce que vous avez mal fait ! Ils vous enlèvent le plaisir et provoquent l’abandon de votre désir de reconnexion humble et modeste à la nature.
    Merci pour votre simplicité et votre humanité éclairées.

  28. Denis (region Castraisen a Labruguiere a mi montagne Noire.)

    Très interressant, l’avis d’un jardinier amateur habitant la même région que moi l’occitane, même si le sud Tarn est un peu plus rude que la Capitale régionale, apporte beaucoup d’idées nouvelles.
    Je vous suis depuis quelques années et j’ai essayé quelques une de vos méthodes qui m’ont apportés satisfaction.
    Merci à vous

  29. Bernard (Sarthe)

    Merci pour l’ensemble de ses informations.
    Personnellement j’ai un gros souci dans mon jardin, je suis envahi de TAUPIN merci de me donner la solution pour les éliminer (impossible d’avoir des salades et autres légumes).
    Bonne culture

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Bernard, pour les taupins j’ai relevé ceci: Comment lutter contre ce ravageur ?

      Le développement de ce ravageur serait favorisé par le réchauffement climatique et selon les espèces de taupins, les larves passent de 2 à 5 ans en terre !
      Le guide de J.P. Thorez aux éditions Terre Vivante “le Potager bio” donne quelques solutions:

      • Favoriser leurs ennemis naturels, musaraignes, taupes, carabes, grillons, oiseaux,…
      • Pratiquer les rotations de cultures au maximum notamment avec des plantes de la famille des brassicacées (choux, navets, radis, engrais vert de moutarde, luzerne)
      • Eviter les apports massifs de matières organiques non mûres,
      • Griffer le sol par temps sec et ensoleillé afin d’exposer les oeufs et larves au rayonnement,
      • Epandre de l’engrais à base de tourteaux de ricin,
      • Appliquer du purin de fougère aigle,
      • Piéger les larves avec les morceaux de tubercules de pomme de terre, carottes, à contrôler tous les deux à quatre jours .
      Par ailleurs Solabiol propose un produit utilisable en bio, “insectes du sol” sous forme de granulés très fins à épandre au sol ou à ajouter dans les trous de plantation.
      Ces solutions se rapprochent des conseils de l’agronome Konrad Schreiber. Sachez qu’en théorie tout se passe bien, en pratique rien ne marche…. Bon courage à vous tout de même !

      1. Bernard

        Merci pour s’est informations que j’ai déjà mis en fonction (pomme de terre fougère griffage de la terre) qui a ce jour n’ai pas convainquant.
        Merci si vous avez d’autres informations
        Bon dimanche

        1. Mana 56 (Morbihan)

          …Alors pourquoi ne pas utiliser le produit “Solabiol insectes du sol” pour faire un nettoyage de la terre de votre potager en respectant bien les dosages car les effets sont progressifs… Il faudra être patient ! Vous souhaite bonne réussite et beaucoup de salades !

  30. Corine

    C’est toujours un bonheur de vous lire chaque dimanche (et plus..)
    Je suis admirative devant votre enthousiasme et votre envie de partager
    Je n’ai pas encore de potager mais ca donne envie et je m’imprègne de vos conseils
    Merci d’être là au nom de tous les jardiniers amateurs

  31. Yves (Rueyres-St-Laurent, Suisse)

    Bonjour Nicolas, j’ai passablement écumé les sites, blogs et autres sources liées à internet pour avoir des informations sur les manières de cultiver un jardin familial et ce que j’apprécie dans votre approche, c’est d’une part, l’humilité face à la nature et, d’autre part, l’incitation à réfléchir par soi-même ! C’est assez particulier pour mériter d’être souligné !
    J’habite en Suisse, à 890m d’altitude, au pied d’une colline qui me fournit assez d’eau (nous avons la chance d’avoir une source privée !), mais aussi qui me cache un peu le soleil à cette saison. Il y a encore un peu de neige, donc on est en plein décalage horaire par rapport à Toulouse … mais j’adapte vos conseils et cela marche très bien ! Avec aussi des réussites moindres, comme les pommes de terre l’an dernier … Bref, j’ai toujours un grand plaisir à vous lire et à adapter vos propositions à mes besoins.
    Bonne journée.
    Yves

  32. Christiane (sud de l'yonne)

    Bonjour, Nicolas
    Merci pour cet article, toujours très sobre et intéressant, j’essaye de vous imiter du mieux possible
    et surtout je me sers du cahier chaque jour
    À très bientôt et bon dimanche

  33. Ewan

    Ah, je me sens très jaloux de votre magnifique touffe de consoude Nicolas, moi qui dans le Gard, n’ai pour l’instant que des tout petits plants.
    C’est peut-être par ce que j’ai mis du “Bock T4”, variété stérile pour qu’elle n’envahisse pas le jardin.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Ewan, la consoude apprécie la mi ombre, une terre fraîche et humide et chez vous je sais que ça “cogne” dur ! La mienne est encore jeune mais avec quelques grandes belles feuilles, prometteuse cette variété ! Savez-vous que les variétés sauvages résistent au glyphosate…Vous avez fait le bon choix avec la bocking 14 !

  34. Antoinette (Bretagne 35)

    J’apprécie votre modestie et la simplicité de vos infos.
    Comment faites-vous pour avoir de la macération huileuse d’ail contre les pucerons ?
    En prévention ou en traitement ?
    Merci pour la réponse.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Antoinette,
      la macération huileuse d’ail s’utilise aussi bien en préventif qu’en curatif.
      Vous trouverez la recette ici :
      https://www.purindortie-bretagne.com/infos/28-maceration-huileuse-d-ail
      Et en bas de la même page le bouton “Mode d’emploi” donne les indications d’application.

      Avatar de nicolas
  35. Sylvie

    Nicolas bonjour,

    Surtout ne changez pas vous êtes une belle personne, je vous lis depuis 3 ans . Toujours des articles simples mais très enrichissant.
    Je fais mon potager depuis une vingtaine d’années, moi j’aime recouvrir mon sol en lasagne, j’ai déménagé il y a 3 ans je fais un potager de 80 m2, mais ma terre n’est plus ce que j’avais en région parisienne ici en Vendée elle est comme vous limoneuse.j’ai quand même de bons résultats. Cette terre n’était pas travaillée depuis au moins vingt ans, et c’est tant mieux car je bénéficie d’un sol vivant.
    je greline deux fois par ans, et je suis toujours impatiente de faire mes semis et mes plants.

  36. Hassler Brigitte (Strasbourg)

    Pour les ravageurs vous ne parlez jamais des fourmis, mon jardin est envahis par des milliers de fourmis. Je ne sais plus que faire avez vous une solutions ?

    1. MARYVONNE

      Bonjour, les fourmis ont horreur de la cannelle (en poudre) et ça a marché chez moi (Bretagne)

    2. Rosiray (Yonne)

      Bonjour Hassler Brigitte, dans mon jardin aussi j’ai bcp de fourmis. Prenez des épluchures de concombres coupez-les grossièrement et entourez les plantes que vous voulez protéger, mettez-en aussi sur leurs passages, ça les éloigne. Vous ferez cela tous les 3-4 jours.
      J’espère que ça marchera pour vous,j’ai eu de bons résultats, bon courage à vous.

  37. CHRISTIAN BARRIER

    Encore un super article qui explique la manière de faire et d’entretenir un potager.Vos conseils de jardinier expérimenté sont d’une grande utilité pour un jardinier encore novice.
    Par contre,j’ai souvent lu que l’association tomates courgettes n’était pas recommandée.J’ai planté ces 2 légumes ensemble l’année dernière et je peux vous dire que je n’ai eu aucun problème,j’ai obtenu d’excellentes récoltes pour les 2!

  38. Rosiray (Yonne)

    Bonjour, vous parlez souvent d’urine dans vos articles, je ne comprends pas ce que vous voulez dire (je suis nouvellement inscrite).
    À propos de consoude, pouvez-vous me dire où peut-on en trouver? J’aimerai en cultiver!
    Je trouve votre façon de jardinier très intéressante, merci pour votre partage!

    1. Robert (Herault)

      Vous pouvez trouver des boutures de la variété Bocking 14 chez:
      – B-actif au prix de 22€ les 10
      – ou chez Semailles à l’unité.
      Frais de port en plus. Achats en ligne à leurs adresses.

      1. Rosiray (Yonne)

        Merci pour votre réponse, c’est gentil.
        Bonne journée

    2. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Rosiray, c’est sur eBay que vous trouverez de la consoude bocking 14 au prix le plus compétitif. L’urine apporte de l’azote aux plantes, il y a des dosages à respecter et aussi une certaine prudence si vous prenez des médocs !

      1. Rosiray (Yonne)

        Merci,Mana c’est gentil !

    3. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Rosiray,
      Attention à bien prendre la variété Bocking14 car elle est stérile. Les autres variétés se ressèment à tout vent et on retrouve ensuite de la consoude dans tout le potager (et c’est une plante difficile à éliminer car elle repart du moindre éclat de racine resté en terre).

      Avatar de nicolas
    4. nicolas (Toulouse)

      J’oubliais l’urine ! C’est un engrais azoté “coup de fouet” tout ce qu’il y a de plus naturel (et local !). On peut l’épandre sur du compost bien mûr ou diluée avec de l’eau quand les plants montrent un signe de jaunissement, ce qui indique un manque d’azote.

      Avatar de nicolas
  39. Gaelle (sarthe)

    Merci Nicolas pour cette nouvelle page.
    Je vous suis depuis longtemps …
    Petite question : à quoi sert exactement la bouteille de badoit retournée au bout d’une tige sur votre photo ?
    Bonne continuation

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gaelle,
      En premier c’est pour éviter de se blesser au visage car il m’arrive de me baisser sans regarder…
      Et puis il parait que les vibrations des bouteilles contre le métal de la tige quand il y a du vent feraient fuir les mulots.

      Avatar de nicolas
  40. Brigitte (Hauteurs de Rouen)

    Bonjour Nicolas et respect à vous pour votre si joli jardin !
    Comment obtenir autant de légumes et de réussite sur 44m2 !!!
    Vous venez de nous le démontrer …. :-)
    Il n’y a plus qu’à ….  :-)
    Merci pour votre grande générosité.

  41. Jean-Louis (49)

    Bon travail de vulgarisation et partage d’expérience. J’y ajouterai la mienne (dep 49 sud Loire). L’été dernier, manque d’eau, j’en amenais au jardin à 800m de la maison et sans eau sur place, dans des bidons. Pour l’économiser au maxi, je remplissais un pulvérisateur de 10 L dont j’avais enlevé la tête, et piquais le bout du tuyau (rigide) au pied des plantes (tomates et autres) de manière à envoyer l’équivalent d’un grand verre d’eau au niveau des racines.
    Ce fut efficace (mais fatiguant !)

    1. Brigitte (Hauteurs de Rouen)

      Bonjour Jean de Florette 2022 ! :-)

      Vos tomates vous ont donc récompensé ! C’est quand même le moins qu’elles puissent faire ! :-)
      Sérieusement : elles avaient un verre d’eau tous les jours ?

      Je vous (nous) souhaite très sincèrement, un été 2023 plus facile.

      1. Jean-Louis (49)

        Non, mais au moins 2 fois par semaine, et en injectant l’eau au niveau des racines (à vue de nez) elle est plus efficace et ne mouille pas les feuilles et ne nourrit pas les “mauvaises” herbes… Par contre, le paillis reste sec.

        1. Brigitte (Hauteurs de Rouen)

          Merci pour la réponse.

  42. Germain (Toulouse)

    Bonjour Nicolas
    N’as-tu pas des problèmes d herbe indésirables issues de ton paillis ? En effet, paille ou foin, achetés ou ramassés, sont souvent plein de graines qui ne demandent qu a germer.
    Et pailler un paillis serait un peu sans fin …

    1. Isabelle (sud toulousain)

      Bonjour Germain, la première année où j’ai mis du foin à l’automne le jardin était envahi et j’ai dû désherber la pelouse sauvage. La deuxième année j’ai mis une couche plus épaisse, mais surtout j’ai mieux choisi le foin en amont pour éviter le problème. En effet la première année j’avais ramassé ce qui restait des fauches communales très hautes donc plein d’herbes sauvages vigoureuses et de graines ! La deuxième année j’ai récupéré des brins bien plus courts issus des premières tontes de jardins de particuliers pour éviter des herbes avec déjà une montée en graines. Cette pratique a été concluante.

    2. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Germain, c’est le manque de lumière qui empêche la germination des graines contenues dans le foin et SI le paillage n’est pas assez ÉPAIS elles en profitent pour faire leur vie ! Le foin coupé au stade de l’épiaison est le meilleur pour nourrir votre sol, plein de graines et aussi d’énergie ! Et puis quelques adventices par-ci par-là sont aussi bénéfiques pour la terre et peuvent détourner certains prédateurs voire maladies. Alors oui ! Pailler sur un paillis, essayez et vous verrez…

  43. Yvette

    Bonjour Nicolas,
    j adore lire vos commetaires…
    c est mon mari qui prépare les jardins , som au bord de mer à l opposé de vous dans la manche ,c et assez particulier mais on peut déja planter et bientot semer car des qu’il fait chaud et sec c est plus difficile avons également un jardin à la campagne pour toute la famille c est du travail mais alors on s y ressource la fatigue se fait vite oublier au contraire on se sent tellement bien ,aimons vous lire ,et vous disons merci pour vos idées

  44. Nathalie (Ile-de-France)

    Je partage votre vision. Chacun doit faire ses expériences et ne pas suivre aveuglement une méthode. Couvrir le sol et le travailler au minimum est incontournable.