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Mes légumes vont-ils mieux 2 semaines après la grêle ?

20 comments on Mes légumes vont-ils mieux 2 semaines après la grêle ?

Cela fait 2 semaines maintenant que la grêle a déchiqueté tous les légumes de mon potager, si vous n’aviez pas vu les images vous pouvez cliquer ici.

Sur le moment, toutes les cultures semblaient tellement détruites que je pensais la saison terminée pour de bon.

Mais ce n’est pas le cas heureusement, car un certain nombre de légumes ont fait preuve d’une résilience à laquelle je ne m’attendais pas.

J’étais tellement occupé à terminer l’écriture de mon livre que je n’ai même pas pris le temps de nettoyer ces feuilles hachées par la grêle. Ce qui n’a pas empêché ce pied de courgettes de repartir de plus belle. Actuellement il produit un fruit tous les 2 jours !

En fait, ce sont presque tous les légumes qui sont repartis, alors je vais plutôt vous faire la liste de ceux qui ont été perdus :

  • Les laitues : elles ont bien refait de nouvelles feuilles, mais elles sont tout de suite montées (alors qu’elles étaient assez jeunes).
  • Les pommes de terre : le feuillage broyé par les grêlons a séché et elles n’ont pas fait de nouvelles pousses, sans doute parce qu’elles étaient déjà bien avancées en âge.
  • Les oignons : beaucoup de feuilles cassées (elles sont fragiles) et pas de nouvelles, c’est normal car ils étaient en phase de grossissement du bulbe.
  • Tomates : là c’est mitigé : sur mes 20 pieds, la moitié a eu la tige principale cassée net, parfois juste à 30 cm du sol. Ces plants tardent à repartir. Pour l’autre moitié ça va mieux, soit la tige a été cassée bien plus haut, soit ce sont des tiges secondaires qui ont été cassées. Mais on ne peut pas dire qu’ils se développent avec vigueur pour autant. Le début de mildiou qui s’était déclaré n’a pas continué après avoir fait une pulvérisation de prêle et l’arrêt des grosses pluies.
Tige sectionnée à 30 cm du sol. Des rejets se sont développés mais du coup la culture a pris beaucoup de retard. Le temps anormalement frais et humide que nous avons eu tout le mois de juin n’aide pas non plus.
Les haricots nains étaient petits au moment du désastre et il reste encore quelques traces sur les feuilles, mais ils sont bien repartis.

Cet article n’est pas là pour me faire plaindre mais au contraire pour vous donner de l’espoir si cela devait vous arriver un jour.

Ça montre que les plantes ont une force incroyable pour survivre en cas de blessure même grave. C’est pour cela que la pelouse ou les herbes indésirables repoussent aussi rapidement après une coupe ou un arrachage !

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  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Christine (Centre,Touraine(37))

    Bonjour Nicolas,
    Comment va votre potager maintenant ? Avez-vous trouvé une solution pour les tomates ? Je vous souhaite de belles récoltes cette année.

  2. marie françoise (bretagne)

    bjr
    contente que ça reparte chez vous.
    moi j ai un souci cette année avec la mineuse de la betterave.
    j ai des haricots grimpants à coté, ils sont pas attaqués eux.
    j ai enlevé les feuilles abimées mais du coup il reste plus beaucoup de feuilles.que faire? devrais je acheter un insecticide ? ou plutot tout enlever
    el l an prochain y en aura encore? c est la première fois que ça m arrive

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie-Françoise,
      Vous avez bien fait d’ôter les feuilles atteintes, pour éviter que les larves aillent sur les feuilles saines.
      Un insecticide aurait peu d’effet car la mouche qui pond ces larves de mineuses est très volatile.
      S’il ne reste plus beaucoup de feuilles, tout dépend de la grosseur des raves : si elles n’ont pas eu le temps de grossir, la récolte sera sans doute maigre…

      Avatar de nicolas
  3. jj

    Il m’est arrivé de soigner des tiges cassées en mettant un cataplasme d’argile autour des tiges réunies puis en entourant le tout avec une feuille de consoude et un lien naturel.

  4. Nicolas (Doubs)

    C’est vraiment une bonne nouvelle. La nature fini toujours pas se réparer (si on la laisse faire).
    J’envisage l’achat de graines reproductibles de tomates Hâtives des Jardin (ici : https://plants-pro.com/produit/graines-de-tomates-bio-reine-des-hatives-en-sachet/ ) en Bio évidemment.
    Mais, pour le moment, je n’ai utilisé que des plants de tomates et je souhaite me lancer dans le semi, etc.
    J’ai lu les instructions ici et là et cela semble finalement assez compliqué.
    Donc, je vous trouve et je me demande :
    Est-ce que la Reine des Hâtives est bien pour débuter (précoce = plus fragile ?)
    Quels conseils avez-vous à me donner pour se lancer et faire germer les graines ?

    Merci par avance.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicolas,
      Au niveau du semis et de la période où les jeunes plants sont en pots, la variété précoce ou hative ne changera rien. Et les précoces ou hatives ne change rien à la fragilité/solidité des plants.
      Je n’ai pas la place ici de vous donner tous les détails, car il y a de quoi écrire un livre entier… ce que j’ai fait et si cela vous intéresse, vous pouvez lire la description ici : https://potagerdurable.com/anti-mildiou/

      Avatar de nicolas
  5. Marie

    Bonjour Nicolas,

    C’est toujours frustrant de voir en quelques minutes, l’investissement de plusieurs semaines réduit à néant.
    Mon papa ( paysan) me disait toujours , si les racines sont bien vivantes encore , la plante repartira et parfois avec plus de vigueur et donnera plus.

    Les p de t et oignons ont des racines différentes.
    qu’aurait il fallu faire pour protéger les tiges de tomates ?

    Vous devez quand même être content de suivre la «  renaissance « de certains légumes aux racines qui la leur permettent.

    Bel été Nicolas

  6. Jay (Bruxelles)

    C’est vrai, au fil des ans, après avoir traversé bien des “inconvénients” au potager, de la part des forces de la nature ou des animaux (!), on finit par avoir une saine confiance dans les capacités de récupération de la nature, toujours généreuse même après de gros chamboulements. Elle nous enseigne la résilience.

  7. Arnaud

    Merci Nicolas pour cet article ENCOURAGEANT
    En effet on sous-estime la force de la Naturelle….!
    Dans votre article on y voit , à juste titre, une formidable faculté d’aouto-soins que vous nommez
    Vivement la sortie de votre prochain guide…😋
    Cordialement

  8. Michel (Ille et Vilaine)

    Bonjour Nicolas.Je voudrais faire un petit commentaire sur les tomates que j’avais repiquées en bouteilles. Par rapport à ce que j’avais l’habitude de faire (godets simplement),elles ont une vigueur et une production tout à fait étonnantes. Merci beaucoup pour ces conseils! Michel(région de Rennes).

  9. Sylvie (Région Lyonnaise)

    Bonjour Nicolas,
    Je suis contente pour vous que vos légumes reprennent vie.
    Bon courage

  10. Ponchet Noelle (essonne)

    Heureuse de voir votre potager reprendre vie!
    C’est formidable !

  11. Brigitte (Rouen Hte Normandie.)

    Une semi résurrection ? 😁 Quel plaisir de voir ces nouvelles photos ! Je suis vraiment contente pour vous, Nicolas ! Ce sera donc un verre à moitié plein….
    Frais et humide tout le mois de juin à Toulouse ! C’est la France à l’envers !
    En cuisine avec haricots et courgettes ! ☺️

  12. Christine (Centre,37)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour ces bonnes nouvelles et pour cette note d’espoir.
    Je suis très contente pour vous que la plupart de vos légumes reparte bien.
    Bon week-end !

  13. Robert (Hérault)

    Bonjour Nicolas,

    Ce désastre de grêle sur les tomates m’est aussi arrivé une fois mais les plants qui étaient bien tenus par tuteurs et attaches des troncs sur la hauteur déjà à 1,2 m s’en sont bien sortis sans casse alors qu ceux que je testais enroulés sur des fils suspendus ont rendu l’âme.
    Peut-on en déduire qqch sur la tenue “mecanique” employée sur ces plants ou penser que c’est le fait du hasard ou des grêlons moins gros si le résultat est si différent?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Robert,
      C’est intéressant comme observation. Je pense qu’il faudrait le vérifier sur plusieurs années et dans plusieurs jardins pour pouvoir en tirer des conclusions définitives.

      Avatar de nicolas
      1. Robert (Hérault)

        Evidemment et si certains le pratiquent déjà ce serait intéressant de recueillir des avis.

        Car ce procédé est souvent montré dans des serres qui possèdent de fait la structure d’attache en hauteur difficile à mettre en oeuvre sur nos parcelles… Et de plus avec un toit sur la tête le bilan est vite positif à comparer à nos contraintes en plein air!

        Pour ma part j’ai renoncé aux ficelles sauf si un jour les ombrières deviennent indispensables avec la structure qu’il faudra alors mettre en place en devenant ainsi polyvalente.

      2. dan

        ne serait-ce pas parce que les tuteurs sont restés immobiles alors que les fils se sont balancés avec le vent entraînant les plants dans une farandole ???

        1. Robert (Hérault)

          La farandole comme vous dites…me paraît inévitable en plein vent de 100 km/h si l’on torsade les tomates sur des ficelles attachées en hauteur. C’est pourquoi je dis plus loin à Nicolas que sous une serre c’est parfait mais en plein air on attend des témoignages de gens situés bien entendu dans des régions ventées pour valider le procédé. Sinon, comment tutorer les tomates est un vrai sujet.

          1. Mana 56 (Vannes)

            Bonjour Robert et Dan, même avec des tuteurs spirales en métal pour tomates, les tempêtes de Bretagne ne les épargnent pas ! Les pieds de tomates sont torsadés comme des ficelles, fissurés sur une bonne longueur, propices au mildiou. Pour empêcher “la farandole” du tuteur je le bloque au centre de la tour à tomates avec un lien. Je place aussi des cavaliers à la base de la tour et je teste en secouant bien fort ! À cause des tempêtes j’ai perdu 2 beaux poiriers cassés net à la base, des protections hivernales et une petite serre signalée à “perdue de vue” de Jacques Pradel et jamais retrouvée ! Je pense qu’il est plus facile de se protéger de la grêle…quand on peut la prévoir ! 😕

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