Comment reprendre sa terre à la sortie de l’hiver ?

60 comments on Comment reprendre sa terre à la sortie de l’hiver ?
Nicolas en train d'aérer un potager en carrés
Début mars, il reste quelques cultures d’hiver dans ce potager en carrés, mais certains carrés sont envahis d’herbes indésirables et d’autres ont besoin d’être décompactés.

Les jours rallongent et les températures se radoucissent. Quelques belles journées ensoleillées vous donnent un avant-goût de printemps. C’est très agréable et vous rêvez déjà de commencer les premiers semis de radis ou de planter de beaux petits plants de laitues.

Mais quand vous vous retournez pour regarder dans quel état se trouve le potager, il a encore ses habits d’hiver : un paillis plus ou moins décomposé, ou alors une culture d’engrais verts en train de pousser, ou bien au pire, un sol qui est restée lamentablement à nu tout l’hiver.

Comment reprendre la terre pour qu’elle soit prête à accueillir les nouvelles cultures ?

  • À quel moment faut-il dépailler le sol ou bien couper les engrais verts ?
  • Est-il indispensable de travailler la terre avant d’y semer ou planter quelque chose ?
  • Comment la fertiliser ?

Voilà toutes les questions auxquelles je vais tenter de répondre dans cet article.

Réchauffer la terre à la fin de l’hiver

Tant que la terre est froide, l’activité biologique du sol est ralentie, il y a donc peu de libération d’éléments nutritifs, et les plantes n’ont pas encore assez “à manger”. C’est particulièrement vrai pour l’azote, il n’y a qu’à regarder les champs de blé qui jaunissent souvent début mars (et les agriculteurs vont leur apporter cet azote sous forme d’engrais).

En effet, c’est quand la température de la terre (pas de l’air) remonte vers les 8 à 10°C que les bactéries et autres organismes du sol se remettent en activité. Il est facile de le savoir en enfonçant dans la terre un thermomètre à sonde (de type cuisine) à 5 cm de profondeur.

Je dépaille les pdt
Fin février, je dépaille la parcelle qui va recevoir les pommes de terre. Elles ne seront pas plantées avant plusieurs semaines mais j’ai besoin de décompacter la terre avant. Et comme vous pouvez le voir, l’ombre de la maison obscurcit malheureusement une partie de la zone.

En région froide (nord-est de la France) ou en région montagneuse, la saison potagère est plus courte, alors cela vaut le coup de se donner un peu de mal pour que la terre se réchauffe plus vite au printemps.

Mais tous les jardiniers qui voudraient avancer leurs cultures de dix à quinze jours peuvent faire ce qui suit !

On dépaillera donc les parcelles du potager deux ou trois semaines avant l’installation des cultures, c’est-à-dire fin mars / début avril dans les régions les plus fraîches, et un peu avant dans les autres régions.

Ce n’est jamais bon pour une terre d’être à nu, car les pluies battantes, le vent et les intempéries à répétition vont finir par la tasser. Et une terre qui s’est compactée va se retrouver dans un état dégradé, elle aura perdu sa structure grumeleuse, les vers de terre seront moins actifs, elle va perdre en fertilité.

Alors que faire pour l’éviter ? Je vais détailler un peu plus loin mais je vous donne tout de suite la réponse : c’est d’étaler une couche de compost à la surface de la terre. Ce compost aura 3 effets bénéfiques : un effet protecteur (il amortira les pluies), un effet nourricier (il fertilisera la terre) et un effet chaleur (sa couleur sombre chauffera au soleil).

Pour ceux comme moi qui cherchent l’efficacité et le moindre effort,

l’idéal c’est d’avoir mis juste la bonne épaisseur de paillis au début de l’automne pour qu’il ait presque disparu à la fin de l’hiver. Quand je dis “presque disparu”, je veux dire que ce paillis s’est décomposé dans sa plus grande partie et que l’on voit la terre à travers. Dans ce cas, il n’y a rien à faire, ce n’est pas la peine de le ratisser, la terre se réchauffera quand même car elle est en partie exposée au soleil.

Fraisiers paillis
Mi-mars, le paillis a presque fondu entre ces fraisiers. Comme c’est une plante vivace, il n’est pas possible de semer des engrais verts à la place.

C’est déjà super si vous avez mis du paillis, mais…

le top du top, c’est d’avoir toute l’année des plantes vivantes qui poussent dans la terre du potager.

Pendant l’hiver, cela peut être des cultures de légumes d’hiver (poireaux, mâche, choux parmi tant d’autres) ou alors des plantes dites “engrais verts”.

Dans les deux cas, vous avez des racines vivantes qui travaillent votre sol pendant l’hiver, qui reçoivent l’énergie solaire, qui font de la biomasse, et qui captent même de l’azote pour certaines d’entre-elles.

Bon à savoir : les plantes vivantes réchauffent plus vite la terre qu’un paillis (mais moins vite qu’une terre nue) car elles assèchent le sol (phénomène de transpiration), ce qui diminue son inertie thermique.

Si on a mis des engrais verts, quand les couper ?

Je sais que beaucoup d’entre vous savent faire pousser des plantes engrais verts, mais peu savent comment les “détruire” et surtout à quel moment.

Ces doutes que vous avez sont tout à fait normaux car il y a de nombreuses possibilités, et je vais vous présenter ici celles que je trouve les plus utiles pour un potager qui, rappelons-le, n’est pas un champ agricole mais a pour vocation de produire des légumes une grande partie de l’année.

Moutarde féverole seigle
Ici on a un beau mélange de féverole-seigle-moutarde (cette dernière est en fleurs) qui atteint 80 cm de hauteur fin mars.

Le moment idéal pour faucher un engrais vert c’est au stade de la floraison. C’est à ce moment-là qu’il est à son maximum de développement, autant par son feuillage que ses racines (l’ensemble formant ce qu’on appelle la biomasse). Si on attend plus tard, les tiges vont devenir dures et ligneuses (donc plus difficiles à couper et plus longues à se décomposer).

À l’inverse, si on coupe ces plantes avant leur floraison, on tire un trait sur une partie de la biomasse qui aurait pu continuer à augmenter, et les plantes encore jeunes et vigoureuses auront une plus grande tendance à repartir et à faire des repousses (si on laisse les racines dans le sol).

Vous vous doutez bien qu’une fois de plus, il va falloir faire un compromis !

Surtout que si l’on a semé un mélange de plusieurs espèces différentes d’engrais verts, il y a très peu de chances qu’elles fleurissent toutes en même temps !

Car la plupart du temps, on a besoin de remettre en culture des parcelles potagères avant que les engrais verts (semés à l’automne précédent) aient atteint ce fameux stade de la floraison, qui survient en mars pour la moutarde, en avril pour la féverole ou la vesce et en mai pour le seigle.

Il ne faut donc pas avoir d’hésitation à arracher les engrais verts avant leur maturité complète, et si vous avez encore des scrupules, dites-vous qu’ils auront quand même fait la plus grande partie de leur travail en explorant la terre avec leurs racines vivantes pendant tout l’hiver.

En pratique, il m’arrive chaque année d’arracher mes engrais verts le jour même où je plante des pommes de terre ou des choux (en mars) et pareil pour les tomates (en mai).

Une autre possibilité que l’on peut appliquer quand on doit planter des légumes à grand espacement (tomates, courges…), c’est d’éclaircir les engrais verts uniquement aux endroits où l’on a prévu de planter les plants, en veillant à bien dégager un cercle assez grand autour du trou de plantation afin que la lumière du soleil puisse atteindre les jeunes plants.

phacélie poivrons
Début juin, l’engrais vert (de la phacélie) n’est en fleurs que maintenant. Je l’ai arrachée sur le devant de la plate-bande pour pouvoir y planter les poivrons.

Il faut que je vous parle tout de même d’un inconvénient des engrais verts qui est rarement évoqué :

dans le cas d’un mois d’avril avec peu de pluies, il y a un gros risque que les plantes engrais vert (qui sont maintenant bien développées) assèchent la terre (phénomène de transpiration des végétaux). Dans ce cas, on se retrouve ensuite avec une terre trop dure, qui manque d’activité biologique et qui devient très difficile à travailler.

Deux solutions s’offrent à nous : apporter l’eau manquante en irriguant régulièrement, ou alors rabattre les tiges des engrais verts en les coupant à 10 cm du sol. Ainsi leur surface foliaire s’en trouvera fortement réduite et elles évaporeront beaucoup moins d’eau. Pas d’inquiétude, elles vont s’en remettre et continuer à pousser sans problème !

Que faire des tiges, peut-on laisser les racines ?

Là aussi, nous allons distinguer ce qui se passe idéalement dans un champ agricole et comment nous pouvons l’adapter pour nos potagers.

L’un des objectifs des engrais verts, c’est d’augmenter la quantité de matière organique dans le sol. Après fauchage, les racines sont laissées en terre où elles vont se décomposer. Les tiges et les feuilles sont enfouies à faible profondeur (pas plus de 10 cm) pour pouvoir se décomposer en présence d’air (et éviter une fermentation néfaste).

Mais tout ceci ne se fait pas instantanément, il faut compter 6 à 8 semaines voire même plus si on le fait au début du printemps quand les températures sont encore basses et que l’activité biologique tourne au ralenti.

À moins d’avoir de la surface à revendre, peu de jardiniers peuvent se permettre d’attendre ce temps-là, car cela voudrait dire faire une croix sur les cultures de printemps et ne pas commencer à semer et à planter avant le mois de juin !

Voici donc comment je procède chaque année :

j’attends le dernier moment pour arracher les engrais verts, quelques jours avant de mettre en place une nouvelle culture de légumes, parfois le jour même.

Comme la surface de mon potager n’est pas très grande (et que je ne fais pas tout en une fois), je préfère arracher purement et simplement les engrais verts en tirant dessus à la main, la racine venant avec. C’est beaucoup moins fatiguant que de les couper à ras avec un outil (cisailles, houe ou même tondeuse à gazon), et il n’y a pas ou très peu de racines qui restent dans la terre, ce qui permet de préparer un lit de semis sans morceaux grossiers qui gêneraient la levée des graines.

À noter que si l’on ne fait pas de semis mais des plantations, on peut très bien laisser en terre les racines des engrais verts (sauf celles des graminées comme le seigle qui ont tendance à repousser). Les jeunes plants n’en seront aucunement gênés.

Que faire des engrais verts arrachés ?

On peut les mettre au tas de compost, mais je préfère les laisser sur place. Ils vont former un premier paillis qui va sécher et se décomposer assez rapidement (car c’est de la matière verte et fraîche) et la terre n’en sera que bonifiée.

Je passe la houe
Avant, je me cassais le dos à faucher les engrais verts à la houe (ici un mélange seigle-vesce dont seul le seigle avait poussé). Mais maintenant que j’ai délimité mon potager en plates-bandes de 1m20 de large, je tire simplement dessus et toute la plante vient avec ses racines.

Doit-on travailler la terre et la fertiliser ?

Là aussi, différentes stratégies sont possibles et vont dépendre de la nature de votre terre et de votre façon de voir les choses.

Seules les terres extrêmement bien structurées (par des apports de matières organiques réguliers année après année) peuvent se passer complètement de travail du sol.

Si vous avez cette chance (provoquée par vos actions) tant mieux, c’est autant de boulot en moins ! Pour ma part, j’y serais presque mais il se trouve qu’il y a un élément perturbateur dans mon potager : ce sont les mulots. Ils creusent une multitude de galeries sous les légumes (bizarrement ils ne les boulottent quasiment pas à part quelques pommes de terre) et cela donne un sol creux dans lequel les racines rencontrent du vide et par où l’eau d’arrosage se perd.

C’est pour cela que je suis obligé de faire un passage à la grelinette deux fois par an pour détruire les galeries des mulots.

Je passe la grelinette
La grelinette rentre comme dans du beurre, une fois que la terre a acquis une structure bien grumeleuse grâce aux apports répétés de matière organique.

Prenons maintenant le cas d’une terre en cours d’amélioration,

mais qui a tendance à se recompacter pendant l’hiver. Si on veut avoir de beaux légumes, il va falloir l’ameublir, et si on veut qu’elle s’améliore, il va falloir l’amender.

Pour l’ameublir, le mieux c’est un passage avec la grelinette (ou la fourche-bêche). Sur ce blog vous ne me verrez jamais conseiller l’utilisation d’un motoculteur (à part pour le retournement initial du terrain au moment de la création d’un potager).

C’est aussi l’occasion d’épandre du compost…

… si on ne l’a pas fait en automne. Une petite couche suffit pour maintenir une bonne fertilité de la planche de culture : 1 cm d’épaisseur, ce qui revient à mettre un seau de 10 litres de compost par mètre carré. C’est la “dose d’entretien”.

Par contre si la terre manque de structure et a besoin d’être amendée, on pourra doubler (voire tripler pour une terre vraiment pauvre) la quantité de compost.

Je ne suis pas adepte des engrais en poudre du commerce, mais pour ceux qui souhaitent en mettre, c’est à ce moment que ça se fait.

Le compost c’est juste en surface ou bien faut-il l’enfouir ?

C’est une très bonne question ! Je répondrais que ça dépend de deux choses : si la terre est drainante / si la région est pluvieuse.

En terre très drainante (sol sableux) ou en région pluvieuse, on peut se contenter d’épandre le compost à la surface car il sera rapidement absorbé par la terre.

Par contre en sol argileux (terres lourdes) ou en région où la pluviométrie est relativement faible (et aussi dans le cas d’une terre très pauvre d’un potager nouvellement créé), le compost profitera mieux à la terre si on le mélange à celle-ci sur une profondeur de 5 à 10 cm.

J'épands du compost
Début avril, je ne vais pas tarder à récolter ces dernières laitues d’hiver. Mais j’ai déjà de nouveaux plants à installer alors j’amende la terre avec un peu de compost en surface.

Pour finir et pouvoir semer et planter des légumes, il restera à émietter et égaliser la terre. Le râteau est l’outil parfait pour cela.

Faites avec la météo plus qu’avec le calendrier !

Rien ne sert de préparer sa terre si elle est détrempée. S’il a plu à verse récemment chez vous, il faut absolument attendre que l’eau se soit évacuée vers les profondeurs.

Sinon vous allez faire plus de mal que de bien en voulant travailler la terre car elle se tasse plus facilement que si elle était sèche. Sans parler que ça va diablement coller aux outils !

Et si les mauvaises conditions météo ne vous permettent pas de tenir votre planning des cultures, pourquoi ne pas faire vos propres plants pour tous ces légumes, en les semant dans des godets bien à l’abri à la maison ?

À part les carottes et les radis, je sème absolument tous mes légumes en godets. Ceux qui se cultivent au printemps sont prêts généralement 3 semaines à un mois plus tard. Cela me laisse largement le temps de préparer les plates-bandes potagères qui vont les accueillir.

Si vous avez des questions sur tout ce qu’on vient de voir, on se retrouve dans les commentaires !

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Christine 71 (Bourgogne)

    Bonjour , merci pour votre article qui sont sources de bons conseils .
    J’ai testé cette année de semer de l’angrais vert à l’autonome pour changer de la paille ….mais rien n’a poussé .
    Je me retrouve avec un sol qui est resté nu ..
    J’ai passé la grelinette et j’espère pouvoir améliorer en ajoutant du terreau .
    Les semis de tomates poussent mais depuis 3 semaines ils végètent ..
    Tout parait si simple quand on vous lit …mais je ne désespère pas !
    bonne journée

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christine,
      C’est l’expérience qui rend les choses plus simples, quoique il faut quand même faire avec les aléas de la météo.
      Vous aussi vous allez acquérir chaque année un peu plus d’expérience et le potager va devenir un peu plus facile à chaque fois.

      Avatar de nicolas
  2. Pascal (JURA)

    Bonjour Nicolas
    J’ai semé des engrais verts à l’automne sur une parcelle
    J’ai du les semer un peu trop épais et actuellement ils font 90cm à 1m de haut, ce qui représente une quantité de matière verte très importante.
    J’envisage de les couper prochainement, mais vu le volume important je comptais les broyer à la tondeuse avant de les mettre sur le sol et les recouvrir éventuellement avec du foin pour faire un bon paillage.
    Qu’en penses-tu?
    Est-il préférable de les laisser sur le sol sans les broyer, ce qui ferait une épaisseur de matière verte de 25cm au moins?
    Merci de ton avis

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pascal,
      Tout dépend si tu est pressé de les voir se décomposer ou pas. En effet, le fait de les couper en petits morceaux (en passant la tondeuse par exemple) entraine une décomposition plus rapide.
      Personnellement c’est l’option que je retiens quand j’ai besoin de mettre en culture la parcelle rapidement.
      Et du foin par-dessus pour compléter le paillage c’est une bonne idée, c’est ce que je fais, mais il n’y a pas urgence. On peut attendre courant mai, voire début juin dans les régions de la moitié nord. Laissons d’abord la terre se réchauffer et la réserve en eau du sol se remplir.

      Avatar de nicolas
  3. Marie José (région du noyonnais 60)

    Bonjour
    C’est très intéressant ces conseils mais si comme moi nous sommes amateurs revenons à la simplicité avec un article d aide plus concentré.
    Bon courage et bon jardinage à vous tous

  4. Christian (Bas-rhin)

    Bonjour Nicolas,
    Je trouve tes propos toujours autant intéressants.
    j’ai consacré une bande de terre du jardin pour le plaisir de cultiver et ramasser des tomates fraiches à la saison… Evidement, je ne peux donc pas pas pratiquer la rotation des sols, ainsi : de quelle manière “désinfecter” le sol avant les nouvelles plantations pour éloigner les maladies telles celle du champignon ou autres ???
    MERCI de ton avis

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christian,
      Il faut voir le sol comme notre peau. On ne va pas s’amuser à désinfecter notre peau à longueur de journée. Car les scientifiques savent maintenant qu’il existe tout un “microbiote” vivant à la surface de la peau, constitué de bons microbes et qui la protège des “mauvais” microbes.
      Eh bien le sol c’est exactement pareil. Pour éviter que les mauvaises maladies prennent le dessus, il faut favoriser les bonnes bactéries et les bons champignons.
      C’est beaucoup plus facile à faire qu’il n’y parait et le principal moteur de ce sol vivant, c’est l’humus.
      Cet humus il va se créer en apportant du compost année après année dans la terre.
      Si tu n’a pas assez de compost “fait maison”, celui vendu dans les stations de recyclage est tout à fait valable. Selon l’état de ta terre, la quantité à épandre est entre 1 et 3 cm par an.

      Avatar de nicolas
      1. Anonyme

        Bonjour Nicolas,

        Merci de ton retour.
        C’était globalement mon avis, je vais donc mettre en œuvre.

  5. Marco (Hte Savoie)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour cet article très instructif. Tu ne parles pas d’enrichir la terre avec du fumier ! est-ce que c’est une bonne idée d’en mettre ?
    Merci pour tes conseils
    Marco

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marco,
      Au printemps on peut mettre du fumier ancien, qui s’apparente alors à du compost.
      Pour moi, un fumier frais ne se met qu’en automne et c’est pas génial pour la vie du sol.
      Pourquoi ? Si le fait de garder un sol vivant est important pour vous, il vaut mieux éviter d’épandre du fumier frais, car ces matières très ammoniaquées vont apporter un déséquilibre qui sera fatal à bon nombre d’organismes vivant dans la terre.
      Il vaut mieux laisser composter le fumier en tas pendant 8 à 12 mois.
      Ensuite, il pourra être étalé sur la surface du potager à tout moment de l’année, comme un compost vegetal.

      Avatar de nicolas
  6. Didier (Die dans la Drôme)

    Bravo Nicolas car je trouve cet article très intéressant et très clair d’autant que le sujet est selon moi très important.

  7. Myrtille (Languedoc-Roussillon)

    Bonjour
    J ai commencé à mettre mes épluchures dans un composteur mais il est pas près pour être utilisé
    Que dois je mettre sur mon futur potager pour enrichir la terre ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Myrtille,
      Dans ce cas, le mieux c’est de vous procurer du compost (pas du terreau, ce n’est pas la même chose). Je vous renvoie à cet article que j’avais écrit sur le sujet : https://potagerdurable.com/le-compost-de-dechetterie-explique-par-un-maraicher-bio/

      Avatar de nicolas
  8. Gerard (basse ariege)

    en périodes de pluies comme ces jours-ci,comment agir pour faire les premières plantations de pomme de terre?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gérard,
      C’est plutôt le “non-agir” qui est de mise tant que la terre est détrempée. 😉
      Sauf si vous voulez abîmer sa structure en marchant dessus ou en la travaillant.
      Une planche en bois peut éventuellement aider à ne pas tasser la terre si vous avez juste besoin d’enterrer les bulbes et de rajouter un paillis par-dessus (mode de culture dit “sous foin”).

      Avatar de nicolas
  9. martine

    Bonjour Nicolas
    Ton article sur les engrais verts tombe a point et jai une petite question.
    Sur 2 m2 environ uniquement jai une herbe dense qui a poussé et pour le coup je ne sais plus si cest de l’avoine ou simplement une herbe à supprimer. Comment puis reconnaître l’un et l’autre ?
    Merci nicolas pour tes conseils et bonne journée

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Martine, j’espère que ce lien vous aidera, à savoir que l’extrémité de la feuille est légèrement arrondie…mais voyez plutôt: https://fr.dreamstime.com/jeunes-pousses-d-avoine-goutte-eau-pointe-l-germ%C3%A9e-herbe-pr%C3%A9f%C3%A9r%C3%A9e-des-chats-vue-circulaire-autour-son-video209284415

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Martine,
      L’avoine étant une herbe (famille des graminées), elle ressemble a toutes les autres herbes ! Il faudrait attendre la formation de l’épi pour voir des différences (et avoir un oeil exercé).

      Avatar de nicolas
      1. Mana 56 (Vannes)

        Bonjour Nicolas et Martine, j’ai pensé que l’on pouvait peut-être retrouver à la base de la graminée l’enveloppe ou un reste de la graine ! Une idée comme ça… mais avec le bon œil !

  10. Jean-Pierre

    Bonjour.
    Il me reste du purin d’ortie dans un bidon. Est-il toujours bon et efficace?
    Si non, qu’en faire? Quand même l’utiliser diluer pour arroser? Le déverser sur le compost? L’asperger sur le potager avant la préparation de la terre?
    Merci pour les conseils à venir.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean-Pierre,
      Si ce purain est depuis longtemps dans son bidon, il y a des chances qu’il ait refermenté, ce qui lui enlève beaucoup de son efficacité.
      Le mieux à mon avis c’est direction le tas de compost. 😉

      Avatar de nicolas
  11. Jo (Eure) (Normandie)

    Bonjour et merci beaucoup pour tous vos conseils de saison.
    J’ai créé une parcelle de potager pendant le confinement de 2020. Elle est donc récente et encore “en construction” : j’amende régulièrement le sol, paille et ameublit à la greninette. La terre est encore lourde mais les premiers centimètres commencent à devenir grumeleux.
    Toutefois j’ai un gros souci car chaque été du liseron pousse et grimpe sur mes plantes (tomates, courges, haricots, pommes de terre) et finit par tout étouffer.
    Est-ce que quelqu’un saurait comment je peux m’en débarrasser, svp ? – je l’arrache, mais c’est une plante incroyable qui repousse plus vite que son ombre ! :-(

  12. Jean-François

    Merci beaucoup
    J’apprécie toujours vos recherches et résultats d’expériences

  13. Florence (IDF)

    Merci Nicolas pour cet article.
    De mon côté, je suis toujours très embêtée en début de printemps car j’ai des grands bacs où j’alterne dès l’automne herbes coupées puis feuilles. Du coup j’améliore effectivement le substrat mais faut-il que j’enlève un peu de surface de feuilles pour mes plantations à venir ou que je rajoute de la terre végétale(combien de cm) sur les feuilles avant de planter ?
    Merci et bonne fin de WE.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Florence,
      Ce n’est pas une bonne idée de rajouter de la terre sur les feuilles car quand les racines des plants vont rencontrer la couche de feuilles, cela va leur poser problème pour se nourrir et la traverser.
      Il vaut mieux enlever un peu d’épaisseur de feuilles si besoin.
      Et toujours écarter le paillis et planter les plants dans la terre qui se trouve sous ce paillis, pour avoir un bon enracinement.

      Avatar de nicolas
  14. Babeth (Rocamadour.(Lot))

    Bonjour
    Merci pour tous vos conseils précieux. Vous parlez de compost c’est très bien. J’ai une question car le mien est rempli de gros vers blancs.
    Puis je l’utiliser quand même ?
    Bon dimanche

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Babeth,
      Ce sont des larves de cétoine, qui vont donner de beaux petits scarabés dorés, très utiles au jardin.
      Le mieux c’est de les laisser tranquille dans le compost.
      Pour voir des photos : https://www.gerbeaud.com/jardin/jardinage_naturel/cetoine-doree-larve-compost,1430.html

      Avatar de nicolas
  15. Gisèle (Castelnau de Levis (Albi))

    Toujours très instructif et modéré !
    Un régal

  16. SARRAT Annie (A côté de chez vous à Montauban (82))

    Bonjour, article très intéressant comme d’habitude. J’ai une question svp : pouvez-vous m’envoyer une photo de votre thermomètre pour le sol du jardin et des semis car j’ai du mal à en trouver sur Montauban (82) ?
    Merci
    Cordialement

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Annie,
      Le modèle que j’ai ressemble à peu près à celui-ci : https://amzn.to/3ItNl4b

      Avatar de nicolas
  17. Christa (45)

    Merci beaucoup pour vos conseils judicieux et si précieux pour la jardinière débutante que je suis !
    J’ai acheté votre livre pour la culture de tomates et suis impatiente de mettre vos instructions en œuvre à la mi mars :-)
    Cordialement,
    Christa

  18. Marie (66)

    Merci encore pour la finesse des conseils. Effectivement il faut enlever un peu de paillis. Je ne l’ai pas fait il y a 3 semaines à la plantation de choux, de salades et de fenouils, j’ai dû creuser dedans pour atteindre la terre, les plants étaient “noyés” sous les feuilles, et j’en ai perdus. Bizarrement les salades se sont mieux débrouillées.

    Effectivement seigle et vesce chez moi ne fleurissent pas du tout au même moment… du coup je mets d’autres engrais verts !

  19. Chrystelle (sud de l'aisne)

    Bonjour,
    Merci pour vos articles qui arrivent au moment même où on se pose des questions. Il me reste une question concernant le compost.
    J’entasse tous mes déchets verts et de cuisine sur une bande de 5/6 m de long sur 2 de large, qui au fur et à mesure forme une butte. J’ai de l’espace…
    Je récupère le compost en creusant dans cette butte : sa structure me semble bonne , granuleuse, il sent bon, mais comme je laisse faire ( je ne mélange pas, je ne vérifie pas la montée en température) je me demande si les graines sont bien inertes et si je ne risque pas de semer des mauvaises herbes sur mes parcelles propres! Qu’en pensez-vous?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Chrystelle,
      Seul le compostage à chaud permet de rendre inactives les graines. Et pour faire du compostage à chaud, il faut entasser un très gros volume de matière d’un seul coup, ce qui déclenche l’activité des bactéries thermophiles.
      Nous la plupart des jardiniers amateurs, nous apportons les matières au fur et à mesure un peu chaque jour. Nous faisons donc du compostage à froid où ce sont surtout les champignons et les petits vers rouges qui interviennent.
      Les 2 types de composts sont de qualité équivalente à la fin, donc à votre place je ne changerais rien ! 😉
      À part cette histoire de graines, mais si vous paillez les planches de culture, il y en a en fait très peu qui arrivent à germer.

      Avatar de nicolas
  20. andre (Var)

    Bonjour Nicolas
    Merci pour tous ces articles chaque semaine. Ayant commandé chez vous la methode avoir une meilleure terre je suis a la deuxième année de semis d’engrais vert avoine et fèverolles, que j’ai coupé à raz du sol le 28/02 j’ai tout laissé sur le sol pour décomposition . Je vais rajouter au moment des plantations du composte . Vous n’êtes pas adepte de l’engrais, mais que pensez vous du basalte en poudre? j’en ai un sac mais ne sais pas trop comment l’employer, il est dit qu’il peut assouplir la terre. Je suis dans le Var limite bouches du Rhone.
    Merci Nicolas

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour André,
      J’ai entendu parler du basalte (en bien) mais je n’ai pas d’avis tranché sur le sujet. Le mieux c’est de suivre les indications du paquet.

      Avatar de nicolas
      1. andre (Var)

        Merci Nicolas mais je vais aller sur le net car je ne comprends pas l’allemand.
        Cordialement.

        1. Mana 56 (Vannes)

          Bonjour André, écoutez comme moi cette vidéo sur le basalte, très instructive: https://www.youtube.com/watch?v=M5hpMfAP4S4

          1. andre (Var)

            Merci Mana
            Je vais suivre les conseils de la vidéo je n’ai mis qu’une fois du basalte sans conviction, mais je vois que c’est nécessaire pour ma terre .
            Merci.

    2. Marie (66)

      Le basalte j’ai vu qu’on l’étendait à l’automne; et qu’il fallait le faire bien pendant 5 ans pour qu’il remplisse sa fonction. A vrai dire il ne sert pas à nourrir la terre mais à équilibrer le magnétisme du sol. Déjà 2 ans que je le fais et je vois bien que la terre est plus…belle ? vivante ? Même constatation chez une copine.

      1. andre (Var)

        Bonjour merci du commentaire pour moi ce sera la deuxième année.

      2. Mana 56 (Vannes)

        Bonsoir Marie, vous pouvez aussi épandre du basalte au printemps, tous les ans en diminuant les doses ou tous les deux ans pour relancer la vie du sol et ainsi les apports de basalte ne seront plus nécessaires. Voyez cet article de Gilles Dubus: https://www.un-jardin-bio.com/poudre-de-roche-basalte-et-jardinage/

  21. Christel (Touraine et Vendée)

    Un article hyper interressant qui arrive juste au moment où je me posais des questions sur ” que faire avant avril dans mes petits carrés potagers  ?” Merci beaucoup pour tous ces articles qui nous aident assurément

  22. françoise viteau (centre)

    je voudrai me servir de mon compost mais il est très mouillé et mal décomposé.vu l’état d’humidité, je ne peux pas le tamiser, alors, je ne sais que faire. Peut il être utilisé ainsi? il est si gorgé d’eau, qu’il est difficile de l’étaler.
    Merci de vos conseils.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour François,
      Voyez ma réponse à Marie (loire-atlantique) quelques commentaires plus bas 😉

      Avatar de nicolas
  23. gerard (Occitanie (65))

    Très bon article, très instructif. J’ai pour la première fois semé de la moutarde que j’ai coupée au sécateur ( petite surface) en laissant les racines en terre . j’ai ensuite broyé les tiges et les feuilles avec la tondeuse et j’ai remis en surface en l’enfouissant légèrement. J’ai semé sur ce terrain des petits pois qui commencent à sortir. Nous verrons bien si la récolte sera bonne

  24. Nicole

    Bonjour Nicolas,
    Depuis quelques jours je me posais les questions auxquelles tu viens de répondre. En automne j’ai semé des engrais verts mais je ne rejoindrais mon petit potager que dans trois semaines car c’est une résidence secondaire, peux-tu m’indiquer quelques légumes pour débutant, à installer en Avril sous tunnel (région nord-est) que je peux semer en godets dès à présent dans ma résidence d’hiver ?
    Merci beaucoup.
    Nicole

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      Comme légumes faciles pour débuter, à semer en ce moment dans des godets, il y a :
      – pour le potager de printemps : les laitues, les choux-raves, les betteraves, la blette.
      Et pour le potager d’été : les tomates.

      Avatar de nicolas
  25. michel

    excellent! Un jardin, c’est tout un savoir!

  26. Sylvia (Haute-Savoie)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour tous les articles que je reçois, pour lesquels je ne dis rien, (la vilaine) et pourtant avec lesquels je me régale et m’instruis.
    Je suis contente de celui-ci car j’ai découvert les engrais verts depuis peu. J’ai tendance à les mettre en mars pour les enlever au fur et à mesure que je mets mes cultures, une fois qu’ils sont en fleurs. Y a-t-il plus d’intérêt à les mettre à l’automne plutôt?Moi je couvre mon potager avec toutes les feuilles tombées de mon noyer et je les laisse tout l’hiver.Je suis en région froide et j’ai un sol argileux. Par contre, je coupe effectivement la moutarde autour de mes nouvelles cultures, ce qui me sert de paillis, et la moutarde restant autour, abrite du soleil des fois un peu chaud..Je ne mets que phacelie et moutarde; une plus grande diversité est-elle meilleure?Merci pour votre article et tous les autres.Cordialement

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Sylvia,
      Oui c’est mieux de semer les EV en automne car ça permet d’avoir des plantes vivantes tout l’hiver qui bonifient la terre du potager.
      Et au printemps ça fait plus de matière aussi.
      Vous mettez 2 espèce et c’est déjà très bien. D’après les professionnels, plus on met d’espèces différences, mieux c’est pour la diversité.
      Certains agriculteurs bio vont jusqu’à semer des mélanges de 12 espèces !

      Avatar de nicolas
      1. Sylvia (Haute-Savoie)

        merci pour votre réponse. Je mettrai mes EV en automne dorénavant. Bon dimanche

  27. Yannick

    C’est compliqué actuellement de travailler la terre dans la région le centre de la France trop d’eau 😡 j’utilise pas d engrais verts, des potagers de moins 20 m², par expérience c’est inutile..
    J utilise de l’engrais de ferme pour mon potager avant la plantation 3 sacs de 38.. c’est ce que je fais tous les ans et ça fonctionne bien, oui on peut commencer les plantations en godet, en ce qui me concerne j’ai trois petites serres de balcon, que je remplis au fur et à mesure des rotations… Et des saisons bien sûr, j’utilise pas de centrale nucléaire pour les mes plants de tomates, 🍅 je vais commencer la semaine prochaine elles seront installées en bordure de fenêtre comme tous les ans…

    1. Marie (loire-atlantique)

      Bonjour Nicolas,
      Merci pour votre nouveau post qui vient completer votre réponse à mes questionnements de la semaine dernière!
      Je vais bientôt dépailler mes plates bandes et mettre du compost!
      Mais je ne sais pas comment faire avec mon compost…

      Je le retourne régulièrement mais il n’est pas encore totalement décomposé car on l’alimente tous les jours et très détrempé! Faut il l’épandre dans cet état?
      Et est il trop tard pour rajouter des feuilles mortes que j’avais mises de côté ?
      Encore merci Nicolas et bon dimanche

      1. nicolas (Toulouse)

        Bonjour Marie,
        Retourner le compost une ou deux fois par an, c’est parfois utile pour homogénéiser les matières, mais le faire plus souvent c’est contre-productif car cela dérange beaucoup les insectes décomposeurs et autres vers.
        C’est pour cela qu’il est beaucoup plus pratique d’avoir 2 composteurs : le premier pour les apports quotidiens et le second que l’on ne touche plus et qui contient du compost en cours de maturation.
        Si vous souhaitez utiliser votre compost pas encore mûr dès ce printemps, attention car tous les légumes ne le supportent pas, seules les courges et les tomates peuvent en recevoir dans le trou de plantation.
        Rajouter les feuilles mortes dans le but que le tout se décompose rapidement et soit prêt dans 3 mois, c’est possible uniquement si ce sont des feuilles très molles et peu coriaces..

        Avatar de nicolas
        1. Marie (loire-atlantique)

          Merci Nicolas,
          Je ne vais donc pas rajouter mon tas de feuilles mortes qui sont trop sèches et coriaces…et je vais essayer de placer mon dessus de compost pas encore décomposé sur un tas à côté!
          J’espère qu’il va avoir le temps de sécher pour que je puisse le tamiser ensuite!

    2. Bernard (Belgique)

      🤣

  28. Gloria

    Bon jour Nicolas, là où je suìs, j’ai un sol argileux, mais je n’ai même pas prévu de mettre des plantes vertes d’engraissement, et j’ai pensé à mettre du compost acheté, puis je avoir un résultat acceptable? J’ai 4 espaces de mètre carré chacun. Merci beaucoup.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gloria,
      Comme c’est un potager qui démarre, et en plus un sol argileux, il ne faut pas lésiner sur le compost. Vous pouvez mettre une bonne couche de 3 cm, à mélanger aux 10 premiers cm de terre.
      Cela permettra déjà d’alléger et de nourrir la terre. Et vous pourrez y cultiver les premiers légumes dès ce printemps.
      En automne, ce serait bien de renouveler l’opération avec 3 cm de compost. Puis les années suivantes, en régime de croisière, 1 cm en automne devraient suffire, ce sera à vous d’ajuster en fonction de votre ressenti, car donner ce genre de conseils à distance, ce n’est jamais évident ! 😉

      Avatar de nicolas
      1. Gloria

        Eh bien, je suivrai ces conseils, merci.

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