Un paillage vaut 10 arrosages

604 comments on Un paillage vaut 10 arrosages

Vous connaissez tous le dicton “Un binage vaut deux arrosages” je suppose ?

Eh bien je voudrais vous en proposer un autre à la place :

“Un paillage vaut dix arrosages”.

Vous allez voir que cette phrase n’est pas très loin de la vérité.

En effet dans cet article, j’ai essayé de faire le tour de la question du paillage, de manière très pratique comme vous l’aimez et avec beaucoup de photos.

Des avantages pour les légumes

Si vous disposez de paillis à volonté, l’idéal c’est de pailler tous les légumes du potager.

Enfin presque tous car il y a une exception : l’ail, l’oignon et l’échalote aiment avoir la terre qui reste dégagée autour de leur bulbe pour éviter la pourriture, du moins dans les régions pluvieuses, car ailleurs il pourra être paillé comme les autres légumes.

Les jeunes salades tout juste repiquées préfèrent aussi éviter le paillis car il pourrait abriter quelques limaces qui ne feraient qu’une bouchée des jeunes plants.

Jeune plant de tomates
Jeune plant de tomates

Si votre ressource en paillis est limitée, vous l’utiliserez en priorité pour les légumes exigeants en eau ou sensibles à la sécheresse comme les courgettes, les tomates, les betteraves, les salades, les concombres, les haricots, les poivrons, les melons… ça fait déjà beaucoup de légumes !

Le gros bénéfice du paillage pour les légumes, c’est que cela leur évite un stress qui varie en permanence entre pas assez d’eau et trop d’eau. Le paillis va jouer un rôle de régulateur d’humidité.

Autre avantage : le paillis va retarder le refroidissement du sol à l’automne au contact de l’air plus frais. Comme le ferait un isolant, il va conserver la chaleur emmagasinée dans le sol pendant une ou deux semaines supplémentaires, ce qui va permettre aux légumes de continuer à se développer d’autant.

Des avantages pour le sol

Engrais vert juste fauché (phacélie)
Engrais vert juste fauché (phacélie)

On appelle parfois le paillis un “mulch nutritif” et ce n’est pas pour rien. Au cours de la saison, le paillis va se décomposer petit à petit jusqu’à être complètement absorbé par le sol. Mais si cela se produit durant l’été, on n’attendra pas d’en arriver là pour en remettre, on aura pris soin de recharger la couche de paillis dès qu’il n’en restera que 3 ou 4 cm. Par contre en septembre, c’est normal que la couche ait bien réduit, mais on ne repaillera pas avant le mois de novembre, afin que le sol puisse bénéficier des pluies d’automne et se recharger en eau.

Toute cette matière végétale décomposée va enrichir le sol en humus et je tiens à rappeler l’importance de l’humus qui est une matière indispensable pour garder un sol vivant et fertile.

Cet effet fertilisant est un avantage non négligeable, mais le paillis en a d’autres :

Ce paillis de feuilles mortes protégera le sol durant l'hiver
Ce paillis de feuilles mortes protégera le sol durant l’hiver

par exemple si vous avez un sol lourd (argileux), un paillage épais de toutes les cultures du potager pendant plusieurs années de suite va beaucoup améliorer la structure du sol et il deviendra moins compact.

Au contraire si votre sol est trop léger (sablonneux), le paillis en se décomposant va étoffer le sol et il retiendra mieux l’eau.

Si vous ne savez pas encore dans quelle catégorie se situe votre terre (argileuse, sableuse ou limoneuse), je vous invite à aller consulter cet article qui vous fera faire connaissance avec votre sol.

Pendant l’hiver, le paillage a son importance également. Il protège la terre des tassements dus aux pluies abondantes et il empêche le lessivage des minéraux.

Des avantages pour le jardinier

La parcelle de tomates
La parcelle de tomates

En limitant l’évaporation de l’eau, le sol paillé reste humide beaucoup plus longtemps. Et les cultures ont donc moins besoin d’être arrosées, même beaucoup moins si l’épaisseur du paillis est conséquente (au moins 5 cm et plutôt 10 dans les régions situées au sud de la Loire).

Ce qui fait une belle économie d’eau (et de temps !) pour le jardinier.

Et quand on devra s’absenter ou partir en vacances, le potager pourra se passer de nous pendant plus longtemps.

Même les potées fleuries peuvent être paillées
Même les potées fleuries peuvent être paillées

Voici un autre avantage pour le jardinier et pas des moindres : sous un paillage assez dense, les mauvaises herbes ne pourront pas germer par manque de lumière. Et si d’aventure quelques-unes commençaient à pousser, elles seraient vite freinée dans leur élan pour traverser toute l’épaisseur du paillis.

Alors après le paillage, fini la corvée du désherbage (ça ferait un bon dicton aussi, vous ne trouvez pas ?)

Quelques inconvénients quand même

Semis de radis, attention aux limaces !
Semis de radis, attention aux limaces !

En me creusant la tête, je n’en ai trouvé que trois mais si vous en connaissez d’autres, dites-le dans les commentaires en dessous de cet article.

Les voici : si la couche de pailis qui reste sur la terre à la fin de l’hiver est encore un peu épaisse, les rayons du soleil ne pourront pas atteindre le sol et son réchauffement sera légèrement plus long. Les graines de légumes ont besoin d’une certaine température du sol pour germer (environ 10 degrés pour la plupart des légumes de printemps). Mais si au lieu de faire un semis en place, on sème dans des godets des plants que l’on repiquera ensuite au potager, le problème est résolu.

Autre inconvénient : les limaces (et les campagnols pour ceux qui ont le malheur d’en avoir) peuvent trouver refuge dans le paillis et proliférer. Si les limaces vous embêtent trop, la solution c’est de mettre en place le paillis une fois que les feuilles des légumes ont un peu grandi et sont trop coriaces pour elles. Et aussi d’accueillir la biodiversité dans votre jardin pour que s’installe un équilibre entre les limaces et leurs prédateurs naturels. Les campagnols (ou rats taupiers) sont très difficiles à éloigner et leur piégeage est possible mais fastidieux. De nombreux jardiniers ont aussi des petits mulots (et c’est mon cas) qui creusent des galeries mais ne s’en prennent pas forcément aux légumes.

Quels sont les différents matériaux pour pailler ?

Il y en a énormément. Il ne faut pas avoir peur d’être imaginatif. En voici une grande liste que je compléterai en fonction de vos commentaires :

  • Foin : c’est un paillis idéal car il a un bon équilibre carbone/azote, il est donc très nutritif pour la terre.
  • Feuilles mortes, broyées ou non : simple et gratuites, comme dans la nature.
  • Tontes de pelouse : après séchage au soleil, épaisseur maxi 3 cm pour ne pas qu’elles entrent en fermentation.
  • Paillis de BRF sur fraisiers, poireaux (moutarde au fond)
    Paillis de BRF sur fraisiers, poireaux (moutarde au fond)

    BRF (bois raméal fragmenté) : ce sont des copeaux venant du broyage de bois frais. Redonnent de la vie au sol en se décomposant.

  • Déchets de tailles diverses : tiges de fleurs, herbes indésirables…
  • Fougères : elles prennent le relais des tontes en été.
  • Orties, consoudes : en plus des purins, elles font d’excellents paillis nutritifs.
  • Grandes feuilles de plantes : rhubarbe, choux.
  • Aiguilles ou écorces de pin : pour pailler les petits fruitiers rouges qui apprécient les tanins : fraisiers, groseilliers, framboisiers… ou bien pour pailler les allées du potager.
  • Paillis en carton pour désherber la parcelle
    Paillis en carton pour désherber la parcelle

    Carton ondulé : composé uniquement de cellulose et d’amidon pour la colle. Les encres européennes sont normalement inoffensives. Mais comment être sûr qu’un carton ne provient pas des pays asiatiques (où ils sont traités avec des insecticides contre les rongeurs dans les cales des cargos) ? Ou alors qu’un carton n’a pas été déjà recyclé plusieurs fois à partir de cartons de provenances diverses ? Personnellement, j’ai du mal à utiliser le carton au potager.

  • Algues mortes : le goémon et le varech étaient (sont ?) très utilisé par les maraîchers en Bretagne (après avoir été dessalés à la pluie). De par leur richesse, ils constituent un bon amendement pour le sol.
  • Bâche en plastique noir : pas très esthétique mais très efficace. Peut se récupérer gratuitement chez les agriculteurs et du coup on donne une deuxième vie à un objet qui aurait de toutes façons existé. Peut durer 10 ans au moins si c’est une bâche professionnelle. Les bâches tissées ont l’avantage de laisser passer l’air et l’eau. Il reste le problème d’effilochage à la longue qui relargue du plastique dans la nature.
  • Engrais vert : c’est un paillage vivant quand il pousse et un paillage nutritif quand il est coupé.
  • Fanes de poireaux
    Fanes de poireaux

    Compostage en surface : le principe : quand vous cueillez une salade, coupez à ras et laissez les racines dans le sol, arrachez et étalez les premières grosses feuilles sur place. Vous pouvez aller lire cet article pour en savoir plus.

  • Plant de concombre
    Plant de concombre

    Galets : même si le dessus de la pierre est brûlant, le dessous restera frais !

  • Paillis achetés : paillettes de lin, de chanvre ou cosses cacao : pour ceux qui n’ont rien d’autre, c’est très pratique, et pas très coûteux quand on a une toute petite surface.
  • Bottes de paille : pas chères mais attention à prendre de la paille bio pour éviter les traitements chimiques.
  • Fumier ou compost : il est possible de les utiliser comme paillis, par exemple en épandant une couche de 1 à 3 cm de compost mûr sur toute la parcelle avant le début de la saison.
  • On peut aussi combiner (en mélange ou en superposition) plusieurs types de paillis : par exemple une couche de feuilles mortes et par-dessus une couche de tontes de pelouse.

A quel moment pailler son potager ?

Ramassage d'herbes sèches fauchées par la commune
Ramassage d’herbes sèches fauchées par la commune

Certains vont attendre que la terre se soit réchauffée au printemps pour la pailler.

Moi je préfère partir du principe que dans la nature, le sol des forêts ou des prairies n’est jamais à nu. À aucun moment de l’année. Donc je laisse ma terre paillée 12 mois sur 12, en laissant l’épaisseur varier naturellement au fur et à mesure de sa décomposition. Il ne restera donc qu’une couche mince en fin d’été et en fin d’hiver, de manière à ce que le sol puisse bien absorber l’eau des pluies.

J’ai aussi fait des essais de semis d’engrais verts au milieu d’un paillis, avec un certain succès.

Après la récolte des pommes de terre...
Après la récolte des pommes de terre…

... les tiges sont laissées sur le sol
… les tiges sont laissées sur le sol

Voilà, merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout. J’espère qu’il vous aura donné l’envie de pailler encore plus votre potager !

Et si vous le faites déjà, avec quoi paillez-vous votre potager ?

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. François (malemort(correze))

    Bonjour Nicolas
    C’est bien le moment de pailler car la chaleur arrive doucement mais sûrement aussi merci pour vos articles sur le sujet .
    Je me pose encore quelques questions :
    Auparavant quand j’avais mon grand jardin , j’avais la chance d’avoir un paysagiste qui venait me déposer devant le jardin 2 à 3 fois par an du broyât brf , mais à présent je n’ai plus cette ressource alors j’ai demandé à un cousin agriculteur de me donner de la paille ( je la trouve un peu trop grossière et comme il y a quelques résidus d’épis de blé je ne voudrais pas à devoir moissonné mon jardinet la saison prochaine ) 😀
    Mais en vous lisant , je comprend que le foin serait préférable car il possède un meilleur équilibre entre matière sèche et humide et nourrit mieux la terre , et effectivement depuis peu , on entend beaucoup d’info sur l’utilisation du foin en paillage .
    Alors peut être aurais tu une idée pour rééquilibrer et rajouter de l’azote puisque la paille est une matière sèche (l’an prochain j’essaierai de récupérer plutôt du foin )
    J’ai pensé qu’en mettant une petite couche de tonte de gazon du jardin par dessus la paille ça pourrait rééquilibrer un peu . Mais peut être avez vous des solutions plus adaptées ?
    Il est vrai que pour l’instant en jardinerie on trouve
    de la paille mais apparemment pas de foin si ce n’est de petites quantités pour nourrir les lapins et à des prix coûteux .
    Merci Nicolas pour le plaisir de vous lire .

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour François,
      Ce que vous dites sur le foin est vrai.
      Petite parenthèse : ce ne sont pas quelques épis de blés qui risquent d’envahir le potager ! En plus il y a peu de graines qui arrivent à germer sous un paillis car la décomposition de celui-ci au contact de la terre crée une substance anti-germinaive. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’on dit de ne jamais faire un semis dans du compost qui n’est pas complètement décomposé.
      Pour apporter de l’azote à la paille, il y a les fientes de poule, ou encore plus simple : votre urine.
      Chez nous on trouve des bottes et des rouleaux de foin sur le bon coin (chercher “foin permaculture” ou “foin pour paillage”).
      Mais pour moi le meilleur paillis, c’est celui qu’on peut se procurer le plus facilement.

      Avatar de nicolas
  2. francine (la Rochelle)

    Merci pour tous vos articles passionnants et précis !
    Savez-vous si on peut pailler un potager avec la mousse arrachée du gazon ? Je n’ose pas la mettre au compost, apparemment son temps de décomposition est trop long .

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Francine,
      Oui on peut tout à fait pailler le potager avec de la mousse.
      Comme c’est une matière plutôt verte et humide, elle se décomposera tout de même assez rapidement dans un composteur.

      Avatar de nicolas
  3. Francois (lens)

    Bjr Nicolas.
    Puis je Utiliser de la sciure de bois comme paillage merci. Francois

  4. julie (charente maritime)

    Bonjour, J’utilise le paillage mais je remarque que lorsqu’on arrose ou qu’il pleut, l’eau a des difficultés a atteindre le sol et reste sec. Du coup il devient difficile de faire un arrosage efficace surtout quand on a une terre qui ne retient pas l’eau et qu’il faut arroser souvent pour être efficace au potager. Qu’en pensez-vous et avez vous une solution?
    Merci pour votre partage de connaissance

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Julie,
      Oui j’ai même 2 solutions à vous proposer :
      Pailler moins épais, afin que l’eau d’arrosage ou la pluie puisse traverser plus facilement.
      Installer un système d’irrigation par des tuyaux goutte-à-goutte que l’on fera courir sous le paillis.
      Personnellement ce sont les 2 choses que je fais chez moi et ça marche bien.

      Avatar de nicolas
  5. Gérard. (Pres de Lyon donc Rhone Alpes)

    Bonjour Nicolas. J’ai paillé mon jardin avec du foin (fin) en octobre 2022.Il en reste encore sur le sole dois je l’enlever pour en remettre
    cette année à la même époque ?
    Sur la sol avant le paillage j’ai étendu du fumier en granules bon plant ou pas?.Merci pour vos bons conseils.
    Bon dimanche.
    Gérard

  6. Timothée (Seine-Maritime)

    Bonjour et merci pour vos articles. En lisant cet article :https://www.gerbeaud.com/jardin/jardinage_naturel/faim-azote,1292.html#:~:text=On%20peut%20tout%20simplement%20apporter,d'ortie….
    je me questionne, le paillage appauvri t’il le sol en azote?

    Je viens de pailler l’ensemble de mon jardin pour pallier à la sécheresse et aux mauvaises herbes. (excepté l’ail, oignon échalotes) . Cours-je le risque d’une faim d’azote?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Timothée,
      Vous avez raison de vous poser la question, mais je ne peux que vous rassurer car depuis plus de 10 ans que je pratique le paillage avec du foin, du brf et des feuilles mortes, je n’ai jamais eu de faim d’azote dans mon potager. Et cela sans apporter spécialement d’engrais ou quoi que ce soit.
      La clef pour éviter cette faim d’azote, c’est de ne jamais enfouir le paillis dans la terre. Il doit toujours être étalé à la surface.
      Il faut savoir que ce sont des bactéries vivant dans la terre qui sont responsables de la faim d’azote, et comme elles sont minuscules elles ne se déplacent tout au plus que de quelques millimètres. 😉 Donc si le paillis est au-dessus et non mélangé à la terre, elles ne l’atteindront jamais.
      Il y a tout de même une lente décomposition du paillis qui va se faire, mais ce sera par des champignons microscopiques, qui eux n’ont pas besoin d’azote.
      Bonne soirée

      Avatar de nicolas
  7. Michelle (Indre)

    Bonjour Nicolas, j’ai la possibilité d’avoir quelques bottes de paille de champignonnière. Mais est-ce bon car je viens de lire un article où il est dit qu’ils font bouillir la paille avant de l’utiliser, ce qui peut-être doit enlever la matière nutritive ? Merci pour ta réponse

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Michelle,
      Je ne connais pas exactement le procédé et il y en a peut-être plusieurs.
      Le mieux serait de leur poser directement la question, non ?

      Avatar de nicolas
  8. mathieu

    merci pour la clarté de vos indications.

  9. Anne

    Bonjour,
    que peut-on faire de la litière de copeaux de sapin pour chat usagée ? paillage, compost ? Ou il vaut mieux la jeter ?
    Merci de votre réponse

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Anne,
      On lit souvent que les excréments d’animaux carnivores (les chats !) peuvent contenir des pathogènes et qu’il vaut mieux les jeter.
      Je nuancerais un peu ces propos et je pense qu’en les mettant à composter (avec des matières plus fraîches et vertes pour équilibrer la décomposition), on peut les faire composter à part et s’en servir au bout de 2 ans de compostage pour des massifs de fleurs ou des arbustes.

      Avatar de nicolas
  10. isabelle (vendée)

    Bonjour,
    Votre article est très instructif !

    J’ai par devers moi de la frisure de bois issue de colis, puis-je m’en servir pour pailler mes fraisiers ? – Vous n’en parlez pas dans votre article –
    Merci pour une éventuelle réponse
    isabelle

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Isabelle,
      C’est une matière qui n’est pas courante en grande quantité, c’est pour ça qu’on n’en parle presque jamais. Mais oui vous pouvez très bien l’utiliser pour pailler, c’est du bois naturel après tout.

      Avatar de nicolas
  11. Annick

    Bi jour Nicolas, encore une question. Je viens de tailler mon romarin, et j’hésite à utiliser les branches pour pailler mes tomates. Est ce que ça ne va pas libérer des huiles essentielles néfastes ?

    1. Annick

      Desolée, bonjour….
      Je viens de trouver la réponse du 7 juillet, merci nicolas

  12. Elisabeth

    Bonjour, Nicolas oui depuis cette année je paille mon jardin,avec de la paille, de la tonte de pelouse et un compost de surface avec les épluchures de légumes que je me sert pour la cuisine. Par contre je viens de voir qu’il vaut mieux de la paille bio et ça j’ai pas.Avant mon jardin n’avait pas une herbe indésirables et tout ce qui n’était pas à sa place était coupées les rang alignés comme des I.j’ai pris sur moi je vous dit pas ,mais je ne regrette pas du tout ,mon jardin est plus nature et cela me plaît en fin de compte beaucoup plus.bonne soirée

  13. Sylvie

    Bonjour Nicolas,
    Je viens de tailler mes lavandes. Peut-on pailler ses pieds de tomates avec, une fois un peu séchées ?
    Merci !

  14. Michelle

    Merci Nicolas pour tes réponses. Cela me dépanne beaucoup car je suis novice dans le jardin permacole.

  15. Michelle

    Bonjour Nicolas, comme toi j’ai récupéré un peu de foin sur les communaux; comment l’entreposer et où jusqu’au moment où mes parcelles seront vides et sur quelle épaisseur ? Merci à toi

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Michelle,
      Comme ce foin n’est pas destiné à alimenter des animaux, il n’y a bas spécialement besoin de le garder au sec. Ce n’est pas grave s’il prend la pluie. Un simple tas dans un coin du jardin ira bien. On peut mettre quelques branchages ou planches dessus pour que les oiseaux ou le vent ne l’éparpillent pas trop.

      Avatar de nicolas
  16. Hélène

    Bonjour Nicolas,
    Je suis en train de libérer une parcelle de mon jardin d’un énorme pied de romarin, pourrais je planter dans cette place et me servir du broyat de romarin comme paillage ? J’ai vu sur internet que le romarin est une plante allelopathique alors je ne sais que faire….
    Merci d’avance si vous avez le temps de me répondre,
    Belle journée à vous

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Hélène,
      En général, les plante allélopathiques ont surtout une action anti-germinative sur les graines d’herbes sauvages pouvant se trouver dans la terre à cet endroit.
      Il vaudra donc mieux éviter tout semis.
      Par contre, je pense que vous pourrez très bien mettre des plants… de ce que vous voudrez.

      Avatar de nicolas
      1. Hélène

        Merci pour votre réponse Nicolas 🙏

  17. Daniel

    Merci pour vos bons conseils, je suis au Canada et le potager se pratique de mi-mai à fin octobre, vos conseils sont bien pratiques surtout que les chaleurs sont élevées pendant notre cours été.
    Bien cordialement
    Daniel

  18. liliane

    Merci pour ces indications.
    jusqu’à présent j’ai paillé avec le produit du désherbage de la campagne.
    Cette année, j’expérimente le paillis de foin, et ça me parait bien;
    Bonne fin de semaine!
    Liliane

  19. Jean-Pierre

    Bonjour Nicolas.
    Merci pour tes conseils très avisés et très pratiques.
    J’ai paillé mon potager pendant tout l’hiver avec du compost couvert par des feuilles mortes. Résultat, pas de “mauvaises herbes” et un sol riche pour accueillir les plantations. Mais je m’inquiète des plants de salades et de haricots nains que j’ai planté début mai et qui sont mangés par des insectes invisibles. Les plants de tomates et de fèves ne sont pas attaqués. Je prend soin d’éliminer les quelques petites limaces régulièrement, je mets aussi des coquilles d’oeuf et j’arrose régulièrement le matin. Ca ne peut donc pas être les limaces. Quels peuvent être donc ces insectes invisibles qui mangent mes jeunes plants et comment y remédier? Y-a-t-il un lien avec mon paillis ou mon compost d’hivernage? Merci d’avance de m’éclairer sur ce phénomène qui est une vraie plaie.

    1. Mana 56

      Bonjour Jean-Pierre, soyez curieux et regardez sous votre paillis, les limaces sont bien là, au frais ! Voyez si il y a des traces brillantes ou des petites crottes faites par des chenilles bien vertes, presque invisibles sur et sous les feuilles. Pour info les coquilles d’œufs n’ont aucun effet, adoptez le compostage de surface, la laine de mouton (voir tests:https://aide-limaces.info/laine-de-mouton-escargots-limaces/) et les salades à feuilles rouges…Résultats garantis !

  20. Marie Claude

    Bonjour Nicolas,
    Je suis vos conseils depuis plusieurs années, et je m’en trouve très bien. Au sujet du paillage, cette année, j’ai beaucoup de matière, du broyat en grande quantité. Du foin et des ballots de luzerne entreposé dans une grange depuis des années chez une amie qui voulait s’en débarrasser. Donc, plus de problème de germination je pense.
    Donc, je paille généreusement tout le jardin. Mais, je trouve que pour l’arrosage, on ne voit pas si la quantité d’eau que l’on met est suffisante. Surtout, pour les haricots.
    Les derniers que j’ai semé sont sortis en 4 jours. J’avais recouvert la raie bien arrosé avec de la tonte d’herbe fraîche pour garder l’humidité et avec les températures de ces derniers jours, ils ont bien germes (je suis en basse Ardeche). J’espère que nous aurons un peu de pluie quand même, ça ferait du bien à la nature.
    Merci pour tout vos conseils, bon jardinage à tous.

  21. Agnes

    Bonjour Nicolas
    Je vous suis depuis une bonne année
    Je suis dans le sud ouest et la tête de mon jardin c’est du sable enfin était car en suivant vos conseils j’ai mis du compost et depuis 2ans paillage de feuille et couche de foin bio et les récoltes sont de mieux en mieux
    Merci pour vos conseils

  22. Sophie

    Salut Nicolas,
    Merci pour tes articles toujours très intéressant.
    Un désavantage du paillis (compensé par les avantages que tu as cités) est qu’on empêche les plantes de se resemer.
    Comme une salade montée en graine, etc. Je n’ai pas encore trouvé de solution à ça. J’aime l’idée que le jardin fait une partie supplémentaire du travail lui-même…

  23. Franz

    Vos articles sont toujours intéressant un grand merci;
    Pour éviter que la bâche ne s’effiloche, il suffit d’amener
    les bords en fusion avec un petit chalumeau.
    Chalumeau que l’on trouve facilement dans les bricos;
    Attention, il faux s’efforcer de venir lécher le bord avec l’extérieur de la flamme. Pour perforer la bâche il suffit d’utiliser un petit fer a souder!
    Bonne récolte 2022!

  24. Marie-Sylvaine

    Oui, j’utilise du carton, principalement dans les allées, et recouvert de feuilles, ou autre végétal, pas du foin, je le garde pour les cultures.
    Ce matin j’ai viré le paillage foin que j’avais mis autour des haricots : les limaces et escargots l’utilisent comme un boulevard. Je l’ai remplacé par un tas de feuilles de chêne, mises au frais cet hiver sous un arbre. Le mycélium commence déjà à se développer. Problème, on dit que les tannins dela feuille de chêne empêche le germination… mais quand ce sera bien décomposé et mélange soit avec du compost soit un engrais vert, j’espère que les tannins seront neutralisés…

  25. JOELLE

    Bonjour Nicolas,
    Depuis plusieurs années, je mets en pratique vos conseils, je paille toute l’année avec du foin bio, et utilise le compostage de surface.
    Trés récemment une voisine, m’a donné un sac de “Cosse de Sarrasin” ; j’ai lu sur internet, que cela permettait d’éloigner les limaces qui n’apprécient pas la rugosité de ce produit. Quel est votre avis sur l’usage de ce paillage dans le potager ? Merci beaucoup Nicolas, pour tous vos précieux conseils, ainsi que les différents guides papier ou numériques.
    bon jardinage à tous et toutes. :-)

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Joelle,
      Je ne connais pas l’efficacité des Cosses de Sarrasin sur les limaces, mais ce matériau forme certainement un excellent paillis.
      Comme sa texture est fine, il n’y a pas besoin d’en mettre une grande épaisseur : 2 cm devraient suffire.

      Avatar de nicolas
  26. nicole

    super renseignement, mais j’aimerais savoir si je peux me servir des petites branches de mon laurier sauce qui devient imposant comme couvre sol de mes haricots vert qui sont déjà en fleurs. merci.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      Le laurier-sauce est le seul laurier qui n’est pas toxique. Tous les autres le sont !
      Donc oui vous pouvez pailler le potager avec des branchages de laurier-sauce.

      Avatar de nicolas
  27. Anne-Marie

    J’essaie (modestement…)de mettre en pratique ce que je lis sur le paillage. Mon jardin s’en porte mieux , je récolte un peu plus.. je sais que je peux faire mieux……aussi je vous lis tj avec attention.
    Merci

  28. Sylvaine

    Merci pour cet article, très intéressant comme toujours.
    Le piégeage des campagnols est très difficile, en effet, parce qu’ils restent sous terre, ne se montrent pas vraiment. Ils ne semblent par sortir la nuit non plus !
    Nous leur donnons “le gite et le couvert”, alors c’est une bénédiction pour eux !
    Nous sommes adeptes du paillage, mais nous hésitons à continuer, à cause de la prolifération des campagnols dans nos plates-bandes.
    J’ai essayé les huiles essentielles de menthe, d’ail…,
    un tube à vibration (pas très concluant et surtout très gourmand en piles…).
    Que pensez-vous du tourteau de ricin ? il est toxique pour les chats, les chiens, parait-il. Il faut donc bien le mettre en terre, mais aussi très riche en azote, ne risque-t-il pas de déséquilibrer le sol ?
    Vraiment, ces campagnols causent de gros dégâts… à nous décourager de poursuivre la culture au potager !
    Merci de votre aide,
    Cordialement,
    Sylvaine

    1. Marie-Sylvaine

      Un chat… voire 2 ou 3…je crois que c’est la meilleure solution !

    2. Sophie

      Un jardinier pro m’a conseillé le purin de feuilles de sureau à mettre pur dans les trous. A tester…

  29. Teresa F.

    Bonjour Nicolas
    Article très intéressant et très clair, comme d’habitude!Merci à vous.
    Je paille mon potager avec du broyât de taille d’arbustes. J’hésite à mettre des tontes de pelouse car je redoute la pourriture.
    Cette année, au printemps, j’ai mis un lit de paillis de branches de mimosa que j’avais taillées et broyées au pied de mes haies et arbres. Puis-je m’en servir aussi au potager?
    J’étudie la question pour pailler le potager cet hiver.
    Bonne journée.
    Merci à vous.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Teresa,
      Une recherche sur Google m’indique que le mimosa est toxique, donc à éviter au potager !

      Avatar de nicolas
      1. Teresa

        Merci beaucoup. Et pour les haies et les arbustes, vous pensez que je devrais l’enlever?

        1. nicolas (Toulouse)

          S’il y a de jeunes enfants qui fréquentent votre jardin, il faudrait peut-être y réfléchir…

          Avatar de nicolas
          1. Teresa

            Merci pour votre réponse. J’ai essayé de chercher sur internet et je n’ai rien trouvé pour le mimosas.

    2. Mana 56

      Bonjour Teresa, le mimosa des fleuristes émet des substances toxiques qui limitent le développement de la végétation….Alors en paillage dans le potager ???

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