PotagerDurable.com

Bien s'organiser pour récolter toute l'année

  • Par où commencer
    Les articles les plus utiles
  • Des guides pratiques
    pour réussir votre potager
  • À-propos de ce blog
    Que peut-il vous apporter ?
  • Connexion à l'espace formation

Créez une nouvelle parcelle à partir de zéro avec la technique ABCD

78 commentaires   

Vous avez envie d’agrandir votre potager ou d’en créer un nouveau mais rien que d’y penser, vous vous sentez déjà découragé(e) par tout le travail à faire !

Songez à tout l’énergie qu’il vous faudra dépenser pour défricher la pelouse, pour débroussailler les mauvaises herbes…

Pas de panique, je vais vous montrer un moyen de faire cela sans se prendre la tête.

Et pour vous donner du courage, cet article va décomposer les opérations en 4 étapes, d’où le nom de la technique : ABCD.

Vous n’êtes toujours pas motivé(e) ?

Pensez à l’enthousiasme que vous allez avoir en plantant les légumes que vous aurez choisis !

Imaginez la joie que vous allez ressentir en récoltant des légumes supplémentaires !

Alors mettons-nous dans la peau d’un guerrier pour abattre ce travail une fois pour toutes ! ! !

A comme Arracher

Bientôt un potager ici !
Bientôt un potager ici !

L’endroit que vous avez choisi pour créer la nouvelle parcelle de potager est peut-être envahi de ronces, d’herbes hautes ou tout simplement de pelouse.

Si la végétation est dense, il va falloir passer à l’attaque avec une débroussailleuse, de préférence avec une lame métallique car le simple rotofil en nylon ne fera pas le poids face aux tiges épaisses.

Dans le cas de la pelouse, une bêche ou mieux, une pioche va permettre de d’enlever la couche superficielle dans laquelle est enraciné le gazon.

Je vous supplie de proscrire du jardin les désherbants chimiques (genre Roundup). Ces produits empoisonnent la terre (et de toute façon ils ne marchent pas sur des broussailles épaisses).

B comme Brûler ?

Mon composteur déborde de déchets végétaux
Mon composteur déborde de déchets végétaux

Il ne s’agit pas de mener une politique de la terre brûlée au potager !

Ni de pratiquer le brûlis comme dans la forêt amazonienne !

Mais juste de recycler tout ce que nous avons coupé à l’étape précédente.

On pourrait brûler ces “déchets végétaux” dans un petit incinérateur de jardin (et récupérer les cendres pour amender le sol), mais ce serait gâcher une matière extrêmement utile tout en envoyant du CO2 dans l’atmosphère pour rien.

Je préfère plutôt les “brûler à petit feu”, c’est-à-dire les mettre à composter. C’est un peu plus long mais cela servira ensuite à enrichir votre terre.

Vous allez me dire “oui mais les graines des mauvaises herbes vont se ressemer partout !”.

Eh bien pas du tout, je fabrique depuis des années du compost avec des herbes grainées et mon potager n’est pas envahi.

Le secret : je paille mes cultures avec une bonne épaisseur de paillis (au moins 10 centimètres). Cela empêche la lumière de faire germer les graines d’herbes indésirables et cela étouffe celles qui auraient déjà commencé à pousser.

C comme Couvrir

Sans lumière, aucune herbe ne repousse
Ici du carton a été utilisé pour couvrir, mais je ne le recommande plus car on ne sait pas vraiment ce que le carton recyclé contient comme substances chimiques.

Cette étape consiste à couvrir la parcelle nettoyée de ses herbes avec deux choses :

  • d’abord une bonne couche de feuilles mortes, de déchets végétaux, de paille, de foin… que vous pourrez aussi surmonter avec l’herbe retirée à l’étape précédente.
  • puis pour maintenir tout cela en place : un filet, un grillage ou des branchages.

Il vaut mieux éviter les bâches en plastique car :

1. Elles ne laissent pas passer la pluie ni l’air, ce qui ralentirait beaucoup la décomposition de la litière végétale,

2. Elles finissent par tomber en lambeaux, ce qui laisse de nombreux morceaux de micro-plastique dans la terre.

Cette couverture doit rester assez longtemps en place, idéalement tout l’hiver, soit 2 à 4 mois.

D’où l’intérêt de faire ce travail à l’automne ou au début de l’hiver.

D comme Décompacter

Pour les petites surfaces, la fourche-bêche remplace avantageusement la grelinette
Pour les petites surfaces, la fourche-bêche remplace avantageusement la grelinette

Au printemps suivant (si vous avez commencé la préparation en automne/hiver), toute trace de végétation vivante aura disparu sous l’épaisse couche de paillis.

Si vous avez la chance d’avoir un sol d’excellente qualité (mais c’est rarement le cas), un simple griffage vous permettra d’ameublir la terre pour faire vos premiers semis ou plantations. Sinon, il va falloir décompacter le sol en l’aérant à l’aide d’un outil comme la fourche-bêche ou la grelinette, que je présente dans cet article.

Je précise tout de suite que je suis plutôt un adepte du non-travail du sol (même si j’ai encore un peu de mal avec ma terre argilo-limoneuse). Pour comprendre les avantages d’un sol vivant, je vous recommande cet très court article sur le blog de Gilles Domenech.

Pour faciliter ce léger travail du sol, choisissez le bon moment pour le faire. La terre ne doit être ni trop sèche, ni trop collante.

Surtout résistez à la tentation du motoculteur ! Il transformerait votre terre en une belle semoule, qui durcirait comme du ciment à la première pluie.

Si les 4 étapes ABCD vous paraissent trop dures, et si la parcelle à préparer est de petite taille, je vous propose une alternative en une seule étape. C’est E comme…

E comme Élever

Ca tourne rond pour ce potager surélevé !
Ca tourne rond pour ce potager surélevé !

Il s’agit tout simplement de surélever votre parcelle au-dessus du niveau du sol.

Tout simplement ? Oui car cela vous demandera certes du travail, mais bien moins qu’avec les étapes précédentes.

Pour contenir la terre, il est nécessaire d’entourer la parcelle avec des bordures en bois. Vous pouvez les fabriquer vous-même ou acheter un cadre tout fait pour potager en carrés.

N’utilisez surtout pas de feutre géotextile car il serait une barrière entre le sol vivant et votre potager surélevé.

Remplissez la parcelle ainsi délimitée avec un mélange de terre de votre jardin et de compost (vous pouvez aussi vous procurer des sacs de terre végétale en jardinerie).

Voilà, c’est fini ! Votre parcelle est prête à accueillir ses premiers légumes !

Une autre solution pour faire un potager surélevé, c’est la lasagne qui alterne plusieurs couches de matière végétale.

Ah j’allais oublier le double F !

Sur une idée de Romain dans les commentaires, je rajoute le double F comme Faire Fructifier 😃 ! ! !

Un conseil pour terminer

Pour être sûr de réussir votre nouvelle parcelle, ne voyez pas trop grand. Si vous avez plusieurs parcelles à faire, il vaut mieux finir une parcelle complètement avant de s’attaquer à la seconde, sinon vous n’aurez pas l’impression d’avancer.

Tous les dimanches matin, recevez mes conseils de saison dans votre boîte mail


Parce que ce n'est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer ma lettre d'information. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement figurant au bas de mes emails.
Voir la politique de confidentialité.

Vous aimerez peut-être lire ces articles :

Connaissez-vous cette plante spectaculaire qui permet d'enrichir la terre et de fleurir le potager ?
Les carrés au mieux de leur forme
Et si vous essayiez un potager surélevé ?
La grelinette
Ne plus bêcher sa terre mais l'aérer avec une grelinette

Bonjour, je m’appelle Nicolas

Si vous voulez en savoir plus sur mon potager, cliquez ici pour lire mon histoire…

Cliquer sur les images pour avoir des conseils sur :


Organiser
son temps


Avoir une terre fertile


Se détendre au potager


Réussir ses légumes bio

Un avis sur cet article ? Donnez-le ici : Annuler la réponse

(n'apparaîtra pas en public)

 

Les commentaires :

(les plus récents sont en premier)

  1. Michelle

    2 mai 2022

    Bonjour Nicolas, nouvelle adepte de ton blog très instructif. Peux-tu me dire si je peux mettre mes déchets verts de tonte entre mes rangées de semis ou plants fraichement repiqués. Merci

    Répondre
    • nicolas

      2 mai 2022

      Bonjour Michelle,
      Oui c’est possible mais alors en couche très fine car si on met les tontes en couche plus épaisse, elles vont entrer en fermentation et cela pourrait brûler les plants.
      Une couche fine ça fait quelle épaisseur ?
      Eh bien je dirais que c’est variable selon le climat de sa région : en région pluvieuse ou “normale”, on ne dépassera pas 1 cm. En région sèche, on pourra aller jusqu’à 2 cm car la tonte sèchera plus vite.
      On peut aussi augmenter l’épaisseur si c’est autour des plants adultes, moins sensibles : 3 à 5 cm selon la région.

      Répondre
  2. Sonia

    14 janvier 2022

    Bonjour Nicolas.
    Je souhaite débuter un petit jardin au printemps. Je n’ai pas commencé la préparation du terrain ( ma pelouse n’est pas défrichée). N’est-il pas trop tard pour commencer ?
    Merci d’avance pour vos conseils.

    Répondre
    • nicolas

      14 janvier 2022

      Bonjour Sonia,
      Trop tard, non, mais vous aurez plus de travail à faire que si c’est la nature qui l’avait fait pendant l’hiver.
      Et vous devrez apporter de la fertilité à la terre, sous forme de compost par exemple.
      Mais ce serait dommage de sauter une année. il vaut mieux commencer sur une très petite surface pour se faire la main. Et à l’automne prochain, vous aurez déjà acquis une petite expérience qui vous permettra d’aviser pour l’année d’après.

      Répondre
  3. dom

    3 octobre 2021

    Bonjour,
    pour ma part, je bénéfice de tôles. Je place la ou les tôles sur les surfaces que je veux défricher pendant au moins 3 mois. Cela étouffe les herbes qui se trouvent dessous et l’étape “arrachage” à la fourche-bêche est beaucoup plus facile. Bien retourner la terre pour arracher toutes les racines qui se trouvent dedans est le plus long et le plus nécessaire pour ne pas se retrouver avec quantité d’orties/liserons/autres. Puis mise en culture immédiate.

    Autre solution pour les gros légumes comme les courgettes/potimarrons : piocher l’herbe juste à l’endroit où planter le pied et pailler fortement l’herbe autour pour ne pas qu’elle pousse.

    Répondre
  4. Marie-Claude

    1 août 2021

    Bpnjour
    Je débute un potager sur une ancienne prairie envahie par le chiendent…. comment l’extirper dans cette terre dure et compacte très très argileuse?
    Merci beaucoup pour la réponse

    Répondre
  5. chant.A

    30 mars 2021

    Bonjour
    Pour commencer le jardin,qu’avez vous commencé à planter ou à semer ?
    Moi je n’ai rien fait encore car je pense aux saintes glaces..
    Bon courage
    A bientôt

    Répondre
  6. Claire

    24 février 2021

    Bonjour Nicolas et bonjour à tous,
    J’ai créer à l’automne une nouvelle parcelle en suivant la technique décrite dans l’article mais aujourd’hui, les feuilles sont encore bien entières. Je voudrais y planter très bientôt des pommes de terre. Je pense que je vais devoir mettre toutes ces feuilles au compost mais alors elles n’auront servi en rien à amender la terre :-(
    Merci d’avance pour vos conseils!

    Répondre
    • nicolas

      24 février 2021

      Bonjour Claire,
      Pour accélérer la décomposition des feuilles, on peut les broyer en passant la tondeuse par-dessus.
      Si vous plantez vos PDT, vous pourrez les pailler avec les feuilles.

      Répondre
  7. FRANCK

    29 décembre 2020

    Bonjour, Peut-on utiliser du feutre géotextile à la place des cartons pour couvrir le sol?
    Bien cordialement.
    Franck

    Répondre
    • nicolas

      1 janvier 2021

      Bonjour Franck,
      Le souci c’est que le feutre ne se décomposera pas, contrairement au carton.
      C’est embêtant car cela va créer une barrière entre les habitants du sol qui sont utiles (vers de terre, carabes…) et le paillis.

      Répondre
  8. helene

    15 décembre 2020

    Bonjour
    je dispose de beaucoup de feuilles de chênes que mes voisins m’apportent et que je fais composter dans un coin. En ce moment j’en couvre mes parcelles de culture sur une bonne épaisseur et afin que le vent ne les emporte pas je place des branches de sapin dessus. N’ayant pas de sapin dans les envirions, je récupère tous ceux que les gens déposent après noel. L’été les branches font de l’ombre aux tomates. Dans une terre calcaire, l’acidité des aiguilles ne pose pas problème

    Répondre
  9. Lilijakez

    15 décembre 2020

    compost et la cagette c’est mieux!!!

    Répondre
  10. Lilijakez

    15 décembre 2020

    Toujours très intéressant tes articles. J’ai pratiqué l’an dernier ce genre de travail pour planter une rangée de framboisiers. Petite variante: pas de carton ni bâche mais après le composte, une alternance de BRF, tonte de pelouse, feuilles mortes, BRF, pelouse, feuilles etc..et je tiens le tout avec des cagettes renversées! Top! Mon mari m’a baptisée la reine de la cagettes!!!

    Répondre
  11. Jean-Baptiste

    15 décembre 2020

    Salut Nicolas,
    Les bordures de carrés en troncs ne sont-elles pas trop une invitation pour les limaces qui se cacheraient en-dessous la nuit?
    As-tu un retour d’expérience?
    Merci, Jean-Baptiste
    l’Oasis de Nill Nyima Lha

    Répondre
    • nicolas

      15 décembre 2020

      Bonjour Jean-Baptiste,
      Effectivement, les bordures sont autant de coins où peuvent se nicher les limaces.
      Et de plus, les bordures empêchent les prédateurs des limaces de circuler librement dans le potager : des insectes comme les carabes ou des petits mamifères comme les hérissons sont incapables de franchir cette barrière.
      C’est pourquoi à part 2 petits rectangles, mon potager est au sol sans aucune bordures. Ce qui ne doit pas empêcher de délimiter les plates-bandes avec d’autres moyens, comme des ficelles ou des bambous légers.

      Répondre
  12. Dom

    14 décembre 2020

    Bonjour, A quel moment peut-on tailler avec la lune les branches basses d’un pin parasol qui me serviront à créer une plate bande à mon jardin ?

    Répondre
  13. karim

    14 décembre 2020

    bonjour pour un surplus d’herbes envahissant dans mon chant reposer et endormis pendant une quinzaine d’année ,je gatte une parcelle du jardin mais avec des herbes long arrachez en motte et je fabrique des fourneaux dans les carrés et une fois le vert devient blanc le moment de la fumesant a petit feu le pot au feu oui j’aime beaucoup cette odeur ancestrale

    Répondre
  14. Sylvie

    14 décembre 2020

    Simple clair..et donnant envie de sauter dans le jardin direct.! Merci!

    Répondre
  15. Claudio

    13 décembre 2020

    Bonjour.
    Dans ce billet vous avez parlé de cendres.
    C’est une question que je me pose chaque hiver, lorsque mon poêle me livre des cendres en quantité.
    Que conseillez-vous d’en faire ?
    Merci de votre réponse.

    Répondre
    • nicolas

      14 décembre 2020

      Bonjour Claudio,
      La cendre de bois est souvent conseillée car elle est riche en potassium, un nutriment favorable à la production des fleurs et des légumes-fruits.
      Mais elle est à manier avec précautions, car elle contient du calcium sous la forme de chaux, qui peut être violente pour la terre car elle augmente brutalement son pH, la rendant alcaline.
      Donc à oublier si vous avez une terre calcaire.
      Sinon à utiliser avec parcimonie au printemps, au maximum une poignée par mètre carré.

      Répondre
  16. Agnès

    13 décembre 2020

    Bonjour,
    j’ai suivi cette technique pour lancer mon potager il y a quelques années mais il me reste le problème du chiendent. Je ne l’avais pas reperé quand j’ai choisi mon emplacement (par ignorance !). mais maintenant je m’en mords les doigts !!
    Avez-vous une solution ?
    Merci

    Répondre
    • Mana 56

      13 décembre 2020

      Bonjour Agnès, il faut demander à la lune….Pas la chanson d’Indochine ! Ce n’est pas une blague, voir cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=c9zf5QTN0fI A vous de voir, je ne l’ai pas testé, j’ai très peu de chiendent. Bon courage à vous !

      Répondre
      • helene

        15 décembre 2020

        Super et merci pour le lien que je garde précieusement

        Répondre
  17. Chantal

    13 décembre 2020

    Bonjour
    J ai un jardin familial dans un ancien pré defriché plein de rats taupiers.
    Dès qu on couvre avec des feuilles mortes des cartons ou du paillage ça attire les rats….
    Avez-vous une solution ?

    Répondre
    • nicolas

      13 décembre 2020

      Bonjour Chantal,
      Les rats-taupiers sont un gros problème quand ils sont présents.
      Il n’y a malheureusement pas de solution simple.
      Si vous souhaitez faire juste un tout petit bac (genre potager en carré ou en rectangle), il est possible d’enterrer du grillage à mailles fines sous la terre en le faisant remonter sur les côtés.

      Répondre
    • dany

      13 décembre 2020

      bonjour, je reviens encore avec mon appareil (je n’ai aucun intérêt financier avec le fabriquant) c’est un émetteur de sons soit strident soit basse forte ou les deux qui placé dans une galerie va faire fuir les occupants ( j’ai eu un cas de tentative de rebouchage qui n’a pas été renouvelé).A l’extérieur et tout près on entend ces sons mais très faiblement juste pour savoir que l’engin fonctionne. Cela s’appelle chasse taupes et se vend en jardinerie.

      Répondre
      • Chantal

        14 décembre 2020

        Merci pour vos réponses je vais regarder le prix.
        Savez-vous sur combien de m2 1 appareil protège ?
        Bonne journée

        Répondre
  18. manu

    8 novembre 2020

    je viens de commencer un autre coin jardin dans un ancien depot de voiture que j’avais quand j’etais en activité tres compacté et comme je suis pressé par l’age je viens d’installer dans un coin que je viens de desherber une douzaine de pneus que j’avais sur place remplie de terre vegetale livré par un artisan et semé 2 rond de féves a l’interieur les pneus arrosé une fois consrvent l’eau tres longtemps je vous dirait ça au printemps je pense que les feves travailleront le fond du terrain???

    Répondre
    • nicolas

      10 décembre 2020

      Bonjour Manu,
      Vous me faites peur ! Mettre un potager sur un ancien dépôt de voitures, avez-vous pensé à toutes les huiles et autres produits chimiques qui ont sans doute souillé la terre ?
      Je trouve que c’est plutôt risqué de consommer des légumes qui auront poussé dans une terre polluée.
      C’est la même chose pour la culture dans des pneus, le cahoutchouc contient plein de substances chimiques qui peuvent migrer dans les légumes.

      Répondre
    • Frantz

      13 décembre 2020

      Bonjour Nicolas,
      J’adore réellement vos articles, mais je me demande si celui-ci parle bien de permaculture.
      Si je ne m’abuse, cette technique essaie d’imiter au plus près ce que fait la nature, c’est à dire sans le moindre travail de la terre. Pourquoi ne pas aider la terre (même envahie) en la recouvrant d’une couche généreuse de foin comme le conseille Didier Helmstetter du «Potager du Paresseux »? Je n’affirme pas que c’est l’Evangile mais cela me semble assez proche de la définition de la permaculture.

      Répondre
      • Michel

        13 décembre 2020

        Je suis complètement d’accord avec vous ; j’ai adopté cette “technique” depuis 2 ans que je complètes avec des semis de phacélie, de trèfle et de moutarde .Et les quelques adventices que j’arraches du sol,je les lui rends directement .Pourquoi s’embêter à faire un compost alors que le sol et ses habitants vont se régaler avec ce “vert” et cela amendera votre terrain.

        Répondre
  19. Jonathan

    24 août 2020

    Bonjour, je me questionne car je débute au potager. J ai commencer l automne derniers ou j ai notamment installé des fraisiers sur un parcelle. Suite à cela et quelques embûche (limaces, merles etc). Je vois des fourmis sur cette petite parcelle. Il y a très peu d indications sur internet à ce sujet, je crois qu il n a pas était abordé sur votre blog. Alors est ce vraiment des nuisibles pour ma deuxième année de jardinage ?
    Merci

    Répondre
    • René-Paul

      14 octobre 2020

      Les bons ouvrages sur la permaculture disent qu’il faut 3 à 4 ans pour qu’un potager s’équilibre, pour que la présence des parasites amène la présence de leurs prédateurs. J’avoue avoir beaucoup de mal avec les escargots, limaces et autres loches. Je n’ose plus mettre de granulés bleus de crainte d’empoisonner le hérisson dont j’ai découvert la présence l’autre soir. J’espère seulement qu’il va rameuter les copains et que d’autres types de prédateurs vont élire domicile chez moi tant les parasites sont nombreux, sûrement favorisés par le paillage.. Je m’efforce aussi de laisser sur le terrain des restes de légumes récoltés (feuilles de salade abîmées par exemple) pour inviter les escargots à cantiner sur ces bouts de plantes plutôt que dévorer mes légumes. Pour les merles il y a le filet et les chats. J’ai aussi lu que des canards pouvaient aider à manger limaces et autres sans s’attaquer aux légumes, contrairement aux poules. Je n’ai pas expérimenté.

      Répondre
      • Jonathan

        22 novembre 2020

        J ai moi même abandonné les granulés à cause de hérissons il est toujours agréable de leurs donner quelques croquettes et une boisson depuis j hésite à agrandir mon petit potager puisque j habite en ville et que la faune existe mais manque de place. J ai déjà prévu de poser des filets mais ici c est vraiment premiers arrivé premiers servie merci d avoir répondu à mon commentaire j attend de voir comment ce profil les futures années

        Répondre
      • Jacques11480

        13 décembre 2020

        j’ai souffert des attaques gasterodopes mais j’ai trouvé la parade qui convient en permaculture ou msv. C’est une protection que je teste et qui fonctionne. Je l’ai découvert grace à un autre jardinier amateur. je n’ai aucune action dans le produit. c’est un investissement mais il est réutilisable pendant de nombreuses années. Pour ceux qui ont des carrés avec des planches, une astuce consisterait à fixer sur le bord extérieur un rail de placo orienté vers le bas. Les limaces ne font pas de varappe.
        https://www.andermatt.fr/54-stop-limaces
        bon jardinage

        Répondre
        • Mana 56

          13 décembre 2020

          Bonjour Jacques11480, j’ai testé et VALIDE les rails de placo fixées en U à l’envers…..Peu coûteux, non toxiques et facile à mettre en place !

          Répondre
        • Marie Josée

          13 décembre 2020

          Merci pour le tuyau je vais essayer! j’espère que celà fonctionnera pour”mes limaces” qui sont toutes petites gris clair rayé gris foncé, 1cm de long mais extrêmement nombreuses et terriblement voraces!rien ne les rebute ni la cendre ni les fougères et les épluchures de légumes les laissent indifférentes car elles nichent dans le sol au pied des légumes.

          Répondre
          • jacques11480

            14 décembre 2020

            il faut bien filtrer la terre car les limaces sont dedans, enfoncé jusqu’au trait la collerette et n’avoir aucun passage brin d’herbe vers le haut. j’ai de bons résultats et sans chimie

    • Michel

      13 décembre 2020

      Ce ne sont en aucun cas des nuisibles, mais ç’est vrai qu’elles apprécient tout particulièrement le moment ou vous faites vos semis en pleine terre , vos graines elles se barrent avec direction leurs greniers,et les “grosses” graines genre courgettes,melons etc ne leur font absolument pas peur. Il m’est arrivé en semant à la volée des graines de moutarde blanche et de phacélie de voir débarquer toute une armée de ces laborieuses qui m’aurait tout embarqué en moins de 5 minutes…si je n’avais pas prévu le coup. Je suis gros consommateur d’agrumes(oranges,citrons) et je réserve les peaux pour ce genre de situation . Et je vous jures que ça a foutu la pagaille dans leur organisation et que ça a sauvé mon semis!

      Répondre
    • Mana 56

      13 décembre 2020

      Bonjour Jonathan, pour les fourmis je répondrai oui et non, à savoir qu’elles élèvent les pucerons comme nous les vaches, elles les traient et recueillent le miellat, du coup la plante est toute collante et la fumagine s’installe (champignon qui ressemble à de la suie). Je les chasse des arbres fruitiers car cela fait des dégâts. Mais les fourmis peuvent être aussi des pollinisatrices, comme dans les fleurs de courgettes, à vous de voir quels problèmes elles vous posent. Vous souhaite bonne chasse pour 2021!

      Répondre
  20. Marité

    7 mai 2020

    Bonjour!! J’ai une question svp! J’ai un terrain extrêmement bon car pas travaillé depuis bien 6ans en Bretagne ni piétiné. J’ai débroussaillé les orties et herbes très hautes. Dois Je absolument retirer les feuilles tiges racines des orties? Où est ce que je peux planter directement des légumes gourmands en azote?
    Dans un terrain fertile comme cela est possible de ne pas faire d’amendement? Juste planter et pailler?

    J’ai cependant un problème avec le paillis qui attire beaucoup les limaces . J’ai fait une butte avec salades et fraisiers. Aujourd’hui plus une seule salade et les fraises sont trouée par les’ limaces et aussi les fourmis!!! Que faire???
    Dois je faire du compostage de surface ou dans la paille?

    Merci beaucoup par avance!!!!

    Répondre
    • nicolas

      7 mai 2020

      Il vaut mieux enlever le plus possible les racines des orties, sinon elles vont repousser de partout.
      Il est tout à fait possible que votre terre soit fertile dès le départ, et c’est une chance que vous avez. Cette fertilité pourra être entretenue d’année en année, par compostage de surface et par la décomposition du paillis.
      Vous pouvez donc planter directement les légumes “sobres” (salades, radis…). Pour les légumes plus gourmands (tomates, courges), la récolte sera plus abondante en épandant un peu de compost à la surface des plants.
      Si vous voulez que les limaces touchent moins à vos salades, il faut leur donner autre chose à manger : du compostage en surface justement, avec des déchets verts. Elles adorent les cosses de pois et de fèves par exemple.

      Répondre
      • Marité

        25 mai 2020

        Merci Nicolas, le compostage de surface fonctionne et j’ai aussi mis un endroit à compost au coin de ma butte. A bientôt

        Répondre
  21. Pierre

    11 février 2020

    Bonjour
    J’ai fabriqué 8 composteurs de 1 m cube chacun l’année dernière que j’ai remplis avec un mélange composé moitié de broyat d’arbres livré par un élagueur et moitié de fumier de cheval frais et d’herbes diverses. Et actuellement je construis 8 planches de cultures de 5 m² chacune que je vais remplir avec ce compost qui me semble mur.
    Ma question est de savoir si je pourrai semer directement sur ce compost ou si je dois prévoir autre chose dessus, genre compost fin d’une plateforme de compostage, ou autre chose ?
    Merci pour votre aide !

    Répondre
    • nicolas

      11 février 2020

      C’est plutôt avec de la terre végétale qu’il faudrait le mélanger (moitié-moitié). Car hormis les courges, peu de légumes acceptent de bien pousser dans du compost pur.

      Répondre
      • Annick D.

        13 décembre 2020

        Compost : c’est pourtant ce que fait Charles Dowding dans le sud de l’Angleterre avec succès. Il récolte de superbes légumes en ajoutant chaque année une couche de compost mûr sur ses plates bandes.

        Répondre
        • ROUX Jean claude

          14 décembre 2020

          Bonjour, depuis deux ans j’essaie d’appliquer la méthode de Dowding et j’en suis très satisfait. J’ai un jardin d’environ 60m2. Le seul problème de la méthode est la fabrication du compost. Heureusement je suis aidé par un ami, mais il est très difficile la première année de l’imiter.
          Avez vous essayé sa méthode et qu’en pensez vous.?

          Répondre
          • nicolas

            14 décembre 2020

            Bonsoir à tous les deux,
            Je connais la méthode de Charles Dowding, il épand chaque année une couche de 3 à 5 cm de compost mûr sur sa terre.
            Ensuite il fait ses cultures sans pailler.
            C’est une technique qui fonctionne bien chez lui (sud-ouest de l’Angleterre) et sans aucun doute dans les régions dont le climat s’en rapproche, c’est-à-dire océanique relativement frais et humide.
            Dans la moitié sud de la France, je pense que le paillis devient indispensable pour limiter l’évaporation de l’eau. C’est la technique que j’utilise ici près de Toulouse, la fertilité ne se faisant pas par des apports de compost (sauf trou de plantation légumes gourmands) mais par la dégradation du paillis et du compostage en surface.
            Pour en revenir à ma première réponse à Pierre, ce qui me choquait un peu c’est – si j’ai bien compris – de ne remplir les bacs qu’avec du compost pur. Pour que des végétaux poussent bien, il ne faut pas mettre uniquement de la matière organique (le compost) mais aussi de la matière minérale (argiles, sables) que l’on trouve dans la terre.

  22. Marie-Stéphane

    29 septembre 2019

    Bonjour, j’ai débuté mon potager fin août, j’ai commencé par enlever la couche d”herbe”, pour le faire j’ai fait des bandes à la bêche, j’ai retiré la belle terre qu’elles contenaient et je les ai placé sur le pourtour de mes rectangles de potager (70 cmx3m). Et là j’ai compris ue mon jardin avait été remblayé avec un peu n’importe quoi, silex, craie, mortier, bitume, briques, plastiques, jouets, morceaux métalliques… Pour défoncer, j’ai défoncé ! à la pioche, puis j’ai tamisé, ce fut long, sur 40 cm de profondeur. Au final, plus de la moitié du volume est partie en rocaille, me restaient des trous et de la terre sur une bâche. M’informant rapidement, car vous aurez compris que niveau terre, je n’ai pas de source, je suis partie sur de la lasagne. Bois pourri récupéré en forêt (ce n’est pas si simple à trouver, merci les vieilles souches !), et maigre tonte de fin de canicule, ma “terre” (pur argile par endroit, sable de mortier, terre très foncée, un peu de tout bien mélangé finalement) par dessus et hop. Il me reste deux rectangles à creuser, en attendant j’ai posé des cubes de paille à la place pour que ce qu’il y a en dessous disparaisse. J’y ai mis des plantes racines, et c’est génial, le fait d’avoir tamisé la terre l’a rendue légère et elle est bien drainée, les radis sont magnifiques, les navets sont bien partis aussi ainsi que les radis noirs qui auront la place pour de développer pleinement. Je me tâte sur l’ajout de compost de tonte pour les prochains rectangles…

    Répondre
  23. Yves

    22 septembre 2019

    Bonjour Nicolas et Merci pour ton blog bien rédigé et surtout pratique. Je te demande un conseil: Je pars de rien, sol en friche depuis longtemps. 50 mètres carrés. J’ai déjà greliné une bonne partie du terrain (désherbé, épierré, enlevé les grosses racines). Je dispose de BRF (on a abattu 2 arbres) + tontes de pelouse (le paysagiste voisin me donne libre accès à ses débris végétaux) donc BRF et tontes de pelouse (à moitié décomposées) à volonté. Je suis plein de bonne volonté. Nous sommes en septembre: que me conseille-tu? (en fonction des articles déjà rédigés) Par avance Merci. Je te souhaite le Meilleur pour toi, ta famille et ton jardin. A bientôt! Yves

    Répondre
    • Nicolas

      28 septembre 2019

      Tu as bien de la chance de disposer en abondance de ces matières.
      Tu vas pouvoir les mélanger (moitié-moitié) et recouvrir ta parcelle de cette litière.
      Pendant tout l’hiver elle va se décomposer et au printemps tu trouveras un sol prêt à cultiver.
      Se pose tout de même la question de l’épaisseur à étaler.
      Et là ça va dépendre de ton type de terre : argileuse ou sableuse.
      si tu ne le connais pas, va voir cet article : https://potagerdurable.com/faites-connaissance-avec-votre-terre
      Donc si ton sol est à dominante sableuse, tu pourras mettre une couche plus épaisse, disons une dizaine de cm. Par contre si ta terre est argileuse, la litière se décomposera moins vite et 5 cm suffiront.

      Répondre
  24. Inglau

    11 mai 2019

    Bonjour
    Merci pour votre blog, très intéressant, et de votre retour d’experiences.
    Je suis une adepte du E, car le terre est basse pour mon mètre 80 et mon terrain est minuscule. Surélever donne de la perspective au jardinet de ville (nous sommes à 800 m du périphérique parisien).
    Et nos enfants sont ravis de découvrir fraises, tomates, etc.
    Donc E… mais pas trop ;)

    Répondre
  25. rebecca

    10 mars 2019

    bonjour du dimanche!
    je suis une nouvelle inscrite, nouvelle jardinière en herbe, nouvelle en tout…
    Je me suis lancé dans la construction de mon jardin potager cet automne après avoir acheté une tonne de livres, vu une palanquée de vidéo, m’être abonnée à plusieurs sites payants “miraculeux” Et je découvre votre site la semaine dernière … Bon il parait que les erreurs sont formatrices!
    J’ai créé 5 parcelles dont 4 plus ou moins surélevées, en grattant le sol pour arracher l’herbe, puis carton trempé, bois pourri, feuilles mortes, compost de foin, terre de jardin et bonne couche de paille. Elles sont plus ou moins rectangulaires, vu que j’ai utilisé des gros morceaux de bois trouvés par terre pour tenir la terre, j’ai fait avec leurs formes biscornues.
    la 5 est plus classique dans sa forme je l’ai attaquée en janvier où j’ai simplement arraché les mauvaises herbes, mais par contre bien gratter et “greliner”, mélanger avec de la bonne terre de jardin et recouvert de feuilles mortes (encore plus pourries que celles de décembre!). J’ai saupoudré 3-4cm de compost de foin, j’ai arroser, et hop de la paille.
    J’ai commencé ce jardin dans une prairie en pente ou se trouvaient des chevaux il y a 3 ans, avec des vers de terres à foison, jamais traitée à rien. J’habite en lot et garonne, la terre est du genre collante, lourde en hiver et dure, craquante en été.
    Je me demandais : faut-il que j’enlève la couche de paille de mes parcelles pour que la terre se réchauffe, pour la remettre à nouveau en mai-juin quand j’aurais commencé mes plantations? Ou plus tard, ou pas l’enlever du tout?

    Répondre
    • Nicolas

      10 mars 2019

      Si vous voulez favoriser la vie du sol, il vaut mieux garder ce paillis en permanence. En mettant la terre à nu, les quelques degrés gagnés les jours de soleil seront rapidement perdus la nuit. Au final, il n’y aura que très peu de différence, voire aucune.
      Et quand la terre est à nu, les organismes du sol et les vers n’ont plus rien pour se nourrir, pour les protéger des fortes variations de température ou du tassement de la terre par la pluie et donc leur population va diminuer.

      Répondre
      • rebecca

        11 mars 2019

        Merci beaucoup, pour votre réponse rapide!
        La chose qui me perturbait, c’est qu’à la différence des vidéos que je regarde, mon paillis est peut être trop épais, car encore bien en place et la paille ne s’est pas beaucoup décomposée depuis l’automne, elle a ….blanchi.
        J’en profite pour m’associer à tous les louanges sur votre travail et le partage de vos connaissances: c’est génial, vous êtes le phare dans la nuit des débutants comme moi !

        Répondre
  26. Did67

    16 juillet 2016

    Pour un gazon ou prairie, on peut très bien ne pas faire “grand chose” : tondre, puis dérouler une épaisse couche de foin, puis planter dedans et c’est tout ! Ah non, j’oubliais : récolter ! J’ai près de 400 m² “convertis” de cette façon.
    Pour la broussaille, en effet, je passe la débroussailleuse et ramasse. Je jardine généralement assis, alors les épines dans le c… pardon mon postérieur, j’aime pas ! Puis même traitement : épaisse couche de foin. Les “broussailles” sont des sols très fertiles, naturellement bien structurés : c’est le principe de la jachère très longue, le “repos du sol”, avec le sol qui se reconstitue… Si j’ai le choix entre un jardin conventionnel avec un sol matraqué et des adventices coriaces genre liserons et une broussaille, je n’hésite pas une seconde : la broussaille !
    Pour ceux que cela interpelle, des photos et des réflexions partagées sur ce fil dédié au “Potager du Paresseux” :
    http://www.econologie.com/forums/agriculture/jardiner-plus-que-bio-en-semis-direct-sans-fatigue-t13846.html
    Did67, le jardinier paresseux

    Répondre
  27. Anna

    2 mars 2016

    Il y encore plus astucieux pour défricher une parcelle, le procédé “permaculture”: mettre sur les cartons, c’est bientôt la saison, des pommes de terre prégermées, espacées normalement, les couvrir de composte et couvrir ensuite généreusement pommes de terre et toute la surface du carton avec du foin. Et jusqu’à la récolte il faudra en permanence rajouter du foin qui remplace ici la terre (pas de soleil pour les p.d.t.!). Donc pas de cailloux sur les cartons mais des pommes de terre.

    Répondre
  28. Anonyme

    10 décembre 2015

    Bonsoir, sur un sol argileux mieux vaut éviter la bêche car le sol sera humide et ça fera une semelle super dur et impossible à traverser par les racines. Je conseil un bon paillage de 20 ou 25cm durant minimum 3 mois. Et pourquoi pas mettre de la tonte d herbe avant la paille pour un bon rapport c/n

    Répondre
  29. PASCAL Denise

    13 septembre 2015

    Bonjour Nicolas,
    Merci encore pour ces conseils avisés, mais pouvez vous me dire en quoi consiste “la lasagne”, je suppose que vous ne parlez pas de pâtes italiennes
    Je voudrais faire une parcelle surélevée et votre article est tombé pic….
    Merci encore…

    Répondre
    • Nicolas

      14 septembre 2015

      Voyez cet article qui explique la lasagne : https://potagerdurable.com/votre-terre-est-elle-trop-pauvre-pour-faire-pousser-des-legumes

      Répondre
  30. JEAN PIERRE

    12 septembre 2015

    Il y a trois ans j ai agrandis mon jardin sur une parcelle de 8 m carre avec de la pelouse dessus sans arracher l herbe . Debut juillet poser carton neutre sur pelouse mis du fumier des feuilles broyer a la tondeuse 10cm et 15cm de paille dessus et 9 mois plus tard je dégageais la paille et juste un coup de grelinette et j ai eu de tres belles salades les vers avaient fait le travaille pour moi et maintenant tous les ans je recouvre mes parcelles vide avec cette methode et comme ca tres peu de travail de la terre juste la grelinette . J ai fais mes plants de tomates suivant ta recette et pas de maladies juste traite au purin d ortie au debut puis avec bicarbonate de soude ont glane toujours quelque chose dans tes articles c est un plaisir de lire les avis des jardiniers.A+

    Répondre
  31. Marc

    10 décembre 2013

    Excellent. C’est vrai que je ne travaille plus le sol qui est déjà en potager, mais là où c’est resté en prairie il faut bien se débarrasser des herbes, donc bêcher une fois.
    Amicalement et bonne fin d’année Nicolas !

    Répondre
  32. claudine

    6 décembre 2013

    j’utilise cette méthode depuise 3 ans et c’ est génial. j’apprécie beaucoup votre site car je m’y retrouve. Merci

    Répondre
  33. Romain

    25 novembre 2013

    Salut Nicolas !
    Merci pour ton lien vers mon article des cartons :). En tout cas, excellent article comme d’habitude. Tu m’as fait un peu peur avec le “Brûler”. Incinérer ses déchets verts est vraiment dommageable, on exporte énormément de matière importante au potager et à terme, on appauvrit nos sols.. Mais à petit feu au compost, je dis oui !
    Par contre, si je peux me permettre, je rajouterai un élément : le double F comme Faire Fructifier :).
    A très bientôt,
    Romain.

    Répondre
  34. Florant

    24 novembre 2013

    Bonjour,
    Bravo pour votre blogue ! Je voudrais vous faire partager une astuce pour enlever la première couche d’herbe : j’utilise ma grelinette mais que j’incline à l’horizontale pour qu’elle n’entre pas trop en profondeur. Je fais 2 ou 3 longueurs entières puis avec une bêche, je ramasse les touffes de gazon qui viennent par paquets et je les charges dans la brouette. J’arrive rapidement à couvrir une grande surface même si ça reste fatiguant.
    Bon courage à tous !

    Répondre
    • Francoise

      1 mars 2015

      Oui!! moi aussi je viens de défricher une bande de pré, même système: grelinette et ramassage touffes que j’ai mis en “butte” face Sud, à l’envers: racines en haut… à l’usage?? peut-être une fois recouvert de compost et de terre… semis en poquet de citrouilles ou courgettes pour bénéficier du soleil et de moins d’eau.. à voir. Merci à tous de partager vos expériences!! Hihi bon courage.

      Répondre
  35. Pierre-Luc

    24 novembre 2013

    ABCD, sur mes nouvelles parcelles, oui. J’avais d’abord pensé à l’essartage*, ou plus simplement à recouvrir mes deux nouvelles parcelles, débroussaillées, d’un film noir microporeux et puis d’y passer gaiement la grelinette au printemps 2014, avant d’y cultiver une tête de rotation des cultures nettoyante, et qui remue bien le sol, comme des pommes de terre…
    Merci Nicolas pour cette alternative intéressante.
    * “Entre les souches de la futaie abattue ou du taillis mis à blanc étoc (mise à nu complète), on éparpillait d’abord les rameaux et les branchettes délaissées lors de l’enlèvement du bois. Cela formait une sorte de claie à l’intérieur de laquelle circulait l’air nécessaire pour la mise à feu. On détachait ensuite du sol les mousses et feuilles mortes, on les retournait et on les laissait sécher ; après quoi, un jour de vent convenable, on y mettait le feu. La flambée courait au ras de terre et se propageait sur tout l’espace ainsi préparé. Une couche de cendres recouvrait dès ce moment la surface ; on la mélangeait avec la terre végétale et il ne restait plus qu’à faire les semailles. Tel était « l’essartage à feu courant ».” in http://users.skynet.be/maevrard/essartage.html

    Répondre
  36. Martine

    23 novembre 2013

    Bonjour,
    Peux t’on remplir notre parcelle surélevée avec de la terre récoltée en forêt ?
    J’ai lu que ce n’était pas conseillé mais je ne comprends pas pourquoi . J’en ai fait l’expérience l’année passée et mes légumes semblent avoir bien poussé.
    Je précise que la forêt en question appartient à mon père qui est agriculteur.
    Est il nécessaire de rajouter du compost si cette terre vient de la forêt ?
    Merci pour vos très bons conseils !

    Répondre
    • Nicolas

      24 novembre 2013

      Je crois qu’il est interdit de prélever de la terre en forêt.
      Les sols forestiers sont très riches en humus, grâce à la décomposition des feuilles. C’est le meilleur compost dont on puisse rêver !
      Comme la forêt appartient à votre famille, ne vous en privez pas !
      Pas besoin de rajouter du compost en plus !
      Nicolas

      Répondre
  37. florence

    23 novembre 2013

    Bonjour
    merci pour ces bons conseils.
    Que pensez vous d’épandre sur la terre un peu de cendre de bois ,quelques algues ou autres condiments susceptibles d’enrichir la terre?
    Bon jardinage a tous

    Répondre
    • Romain

      25 novembre 2013

      Bonjour,
      Je me permet de vous répondre, j’espère que Nicolas ne m’en voudras pas :).
      La cendre de bois est un très bon amendement, riche en potasse qui aidera vos plants à bien fructifier en gros. Toutefois, comme pour tout, attention à ne pas en abuser car elle est riche en principes actifs, qui en grande quantité brûlent les sols (indépendamment que la cendre soit chaude ou refroidie).
      Pour ce qui est des algues, c’est aussi une bonne idée. Certaines sociétés commercialise même des engrais à base d’algues ! Mais pas n’importe lesquelles, attention à ne pas manipuler les fameuses algues vertes par exemple.
      Bonne continuation,
      Romain.

      Répondre
      • florence

        25 novembre 2013

        merci Romain pour ta réponse.
        Que me conseillerais-tu d’ajouter (en plus des cendres et des algues) pour bien enrichir ma terre et la préparer en vue de planter des tomates.
        Merci

        Répondre
        • Romain

          26 novembre 2013

          Ta terre a-t-elle besoin d’être aussi fortement enrichie? Déjà avec de la cendre de bois (50 à 100 g au m²) et des algues, tu auras un bon amendement en potasse, azote et divers oligo-éléments. Trop enrichir n’est pas non plus bénéfique.
          Je te conseillerai d’épandre ta cendre, de griffer très légèrement le sol puis d’épandre des algues broyées pour accélérer leur assimilation (prends du varech que tu auras laissé se ressuyer un peu sous la pluie pour recracher le trop plein de sel) et de terminer par un épais paillis (feuilles mortes, paille, … des matériaux secs quoi pour l’apport de carbone). Tu laisses ça en place tout l’hiver et normalement au printemps, il n’en restera plus grand chose. Tu n’auras qu’à semer ou planter avec juste un peu de compost à la plantation.

          Répondre
  38. Damien

    23 novembre 2013

    J ai fait 8m² y a qqs semaines sur une terre argileuse. Quelle galère. J avais prévu de faire 16 mais bon là je sais pas si je vais avoir le courage de continuer surtout qu il pleut beaucoup en ce moment.
    Sur mes 8m² j ai mis moutarde et phacélie comme engrais vert y a 3 semaines mais pour l instant ça donne rien j espère que toute la pluie n a pas noyé mes graines. D ailleurs la terre est déjà pas mal tassée à nouveau j ai l impression :(

    Répondre
    • Nicolas

      23 novembre 2013

      Normalement, la moutarde germe en 3 jours. Je crains que tu ne t’y sois pris un peu trop tard.
      Pour ne pas laisser la parcelle à nu pendant tout l’hiver, ça serait bien de la recouvrir de déchets végétaux ou de feuilles mortes.
      Bonne journée,
      Nicolas

      Répondre
      • Damien

        23 novembre 2013

        Merci de votre réponse. Ma phacélie a l air de germer dans un de mes carrés potagers mais pas sur la nouvelle parcelle. La moutarde oui ca n a rien donné :( Je vais mettre mes feuilles mortes d accord, ça tombe bien je les ai ramassées hier et j en avais trop pour le composteur.

        Répondre

Rétroliens

    Bonjour, je m’appelle Nicolas

    Si vous voulez en savoir plus sur mon potager, cliquez ici pour lire mon histoire…

    Cliquer sur les images pour avoir des conseils sur :


    Organiser
    son temps


    Avoir une terre fertile


    Se détendre au potager


    Réussir ses légumes bio

    • Mentions légales
    • Données personnelles
    • CGV
    • Contact
    • S'inscrire à la lettre d'informations