En finir avec la rotation des cultures

263 comments on En finir avec la rotation des cultures

Dès que l’on prononce le mot “rotation” au potager, les oreilles s’ouvrent et les fronts se plissent. C’est un sujet épineux qui fait suer de nombreux jardiniers amateurs. Il faut reconnaître que c’est un vrai casse-tête chinois, et à la lecture de certains livres, on en viendrait presque à couper les haricots en quatre !

Dans ce qui suit, vous allez découvrir pourquoi cette pratique devient totalement inutile quand on fait un potager dit “naturel”, c’est-à-dire qui respecte la vie du sol.

La rotation des cultures, qu’est-ce que c’est ?

C’est une planification des cultures qui veille à ne pas cultiver plusieurs fois de suite un même légume au même endroit du potager.

Pourquoi a-t-on inventé la rotation des cultures ? Parce que les agriculteurs ont remarqué qu’il se produisait un appauvrissement du sol et une augmentation des maladies et des ravageurs, quand ils faisaient pousser plusieurs années à la suite les mêmes céréales dans le même champ.

L’idée leur est donc venue d’alterner chaque année les cultures faites à un endroit donné avec des cultures complètement différentes. Plusieurs méthodes de rotation sont utilisées : rotation par type de légume sur 4 ans, par famille botanique sur 5 ans, par besoin en fertilité des légumes sur 3 ans.

Tableau de rotation sur 4 ans :
la surface est divisée en 4 parties égales et on fait tourner les cultures

Or si vous prenez n’importe quel potager, il n’est pas rare d’y voir pousser au moins une quinzaine de légumes différents et souvent plus. Essayons de faire l’exercice avec chaque type de rotation :

Rotation par type de légume sur 4 parcelles

La parcelle n° 1 reçoit les légumes-racines (betteraves, carottes, navets, radis…)

La parcelle n° 2 reçoit les légumes-fruits (aubergines, concombres, courgettes, tomates…)

La parcelle n° 3 reçoit les légumes-feuilles (choux, épinards, poireaux, salades…) et les légumes-grains ou légumineuses (haricots, pois…).

La parcelle n° 4 reçoit les pommes de terre.

Et l’année d’après, on fait tourner : les légumes racines seront cultivés sur la parcelle n° 2, les légumes-fruits sur la n° 3, les légumes-feuilles sur la n° 4 et les pommes de terre sur la n° 1.

Rotation par famille botanique sur 5 parcelles

La parcelle n° 1 accueille les Liliacées (ail, oignon, échalote, poireau…)

La parcelle n°2 accueille les Solanacées (tomate, pommes de terre, aubergine…)

La parcelle n° 3 accueille les Fabacées (pois, haricot…)

La parcelle n° 4 accueille les Brassicacées (chou, radis, navet…)

La parcelle n° 5 accueille les Cucurbitacées (courgettes, concombres, potirons…).

Nous en sommes déjà à 5 familles et je ne vous ai pas mis les Apiacées (carottes, persil) ni les Composées (laitues) !!!

Rotation par besoin en fertilité du sol sur 3 parcelles

La parcelle n° 1 contient les légumes voraces (tomates, courges, épinards, choux…)

La parcelle n° 2 contient les bons-mangeurs (carottes, céleris, salades…)

La parcelle n° 3 contient les sobres (pois, haricots, oignons…).

Avec cette méthode, la fertilisation du sol est faite uniquement en tête de rotation, sur la parcelle qui va contenir les légumes voraces. Puis on fait tourner les cultures.

Prenons un exemple : Vous avez cultivé des betteraves cette année. La betterave est un légume-racine ayant de gros besoins nutritifs, donc il a puisé beaucoup de nutriments dans le sol.

Certains disent donc de lui faire succéder un légume frugal, la carotte est un bon candidat car elle se contente d’une terre sans fertilisation récente. Mais d’autres personnes vont vous dire qu’il ne faut pas cultiver deux légumes-racines à la suite ! Et d’autres encore affirment qu’il faut simplement éviter que deux légumes de la même famille se suivent !

Donc je pose la question : est-il acceptable d’enchaîner deux légumes-racines du moment qu’ils ne sont pas de la même famille ???

Des livres entiers ont été écrits sur la “bonne” manière de gérer les rotations des cultures, mais chaque auteur a sa propre version. Pour moi, quand les experts eux-mêmes ne sont pas capables de s’entendre sur un sujet, c’est le signe que quelque chose ne va pas.

Comme vous pouvez le voir à travers ces exemples, cela demanderait une organisation extraordinaire pour réussir à appliquer ces principes de rotation, surtout quand on aime faire pousser une grande diversité de légumes et que l’on ne dispose que d’une surface réduite pour le potager.

Pour qui la rotation des cultures est-elle utile ?

Elle est indispensable dans un seul cas : pour les professionnels qui pratiquent la monoculture, comme un champ de blé pour un agriculteur, ou une vaste surface remplie de laitues pour un maraîcher. D’autant plus si les méthodes de l’agriculture intensive (même bio) sont utilisées (labour, engrais, pesticides autorisés). Dans ce cas, il est obligatoire de suivre un plan d’assolement pour la rotation des cultures, sinon elles seraient vite infestées de parasites et le sol deviendrait carencé.

Dans nos potagers, il n’y a pas de monocultures. Tout au plus quelques rangs d’un même légume qui ont été semés côte à côte. Et avec la manière d’associer les légumes que je vais vous montrer dans ce guide, il sera facile de l’éviter.

Alors dans un potager, si on ne pratique pas les rotations telles qu’elles ont été formalisées plus haut, que va-t-il se passer ?

Le sol va-t-il s’appauvrir et des carences vont-elles apparaître ?

Déjà, il faut savoir qu’un sol de potager ne s’épuise pas d’un seul coup d’une année sur l’autre ! Heureusement et cela permet beaucoup de souplesse dans la répartition des légumes.

Et le fait d’apporter régulièrement de la matière organique va éviter l’apparition de la plupart des problèmes de carences. Et cela va aussi diminuer l’apparition de maladies et de parasites, car ces deux problèmes apparaissent surtout sur les plantes faibles.

La matière organique pourra être apportée sous de nombreuses formes :

  • Paillis sur toutes les parcelles et sur les allées, pas seulement durant l’été mais pendant toute l’année. La décomposition progressive du paillis va nourrir la terre.
  • Compostage en surface : il s’agit de laisser sur place les fanes de légumes lorsqu’on les récoltes. On peut aussi ramener et étaler les épluchures de cuisine sur le paillis.
  • Apport de compost bien décomposé : bien toléré par tous les légumes.
  • Apport de compost demi-mûr (c’est-à-dire à moitié décomposé) : convient pour les courges et les tomates.
  • Culture de couverts végétaux (engrais verts) sur les parcelles inoccupées et pendant l’hiver.

Comment tenir compte des besoins nutritifs des différents légumes ?

Par exemple un pied de tomates qui produit de nombreux fruits aura besoin de beaucoup plus de nutriments qu’un oignon qui a emmagasiné des réserves dans son bulbe. La solution est encore la matière organique et le compost. Ces apports vont se décomposer en une matière stable : l’humus. Et le gros avantage de l’humus, c’est que les différents légumes vont pouvoir puiser leur nourriture dedans, chacun selon ses besoins, sans risque “d’overdose” comme ce serait le cas avec un engrais.

Les carences ne peuvent pas se produire car les réserves du sol sont perpétuellement renouvelées avec la décomposition de la matière organique par tous les micro-organismes qui vient dans la terre.

Les mêmes parasites vont-ils revenir chaque année ?

Il faut distinguer deux types de parasites : ceux qui vivent dans le sol et ceux qui se déplacent en volant.

Faire une rotation des cultures ne servira à rien pour éviter les insectes volants car vu la taille moyenne d’un potager, ils n’auront que quelques mètres à voler pour retrouver leur légume de prédilection sur la plate-bande d’à-côté !

Pour les insectes (ou leurs œufs) qui hibernent dans le sol, c’est la même chose car une fois adultes, ils se déplaceront facilement en volant. Par exemple les altises ou la mouche de la carotte.

C’est uniquement pour un très petit nombre de parasites qu’une rotation peut servir à quelque chose. En fait, je n’en vois qu’un seul : les nématodes qui sont de petits vers microscopiques attaquant les racines des tomates. Mais il est très rare d’en avoir dans les potagers amateurs (un peu moins sous une serre). Et si c’était le cas, c’est une rotation longue de 6 ou 7 ans qu’il faudrait mettre en place pour être sûr de s’en débarrasser !

Les mêmes maladies vont-elles réapparaître chaque année ?

Pareillement, cela ne va concerner que les maladies qui survivent dans le sol pendant l’hiver. Parmi les jardiniers, on entend souvent dire : “la rotation permet d’éviter l’apparition du mildiou sur les tomates”. Sauf que des études ont montré que le mildiou ne survit que dans les tissus vivants. Dans nos régions, les plants de tomates meurent en hiver et les parties infestées par le mildiou comme les tiges et les feuilles vont se dessécher, mettant fin à la maladie. Les spores du mildiou, quant à elles, sont transportées par le vent, donc elles sont présentes chaque année dans tous les jardins. Ce n’est pas une rotation qui va les empêcher d’arriver.

La seule chose qui peut se produire dans nos potagers, c’est si un bulbe de pomme de terre porteur du mildiou est oublié sous la terre pendant l’hiver. Si ce bulbe germe l’année suivante, il pourrait contaminer les plantes de la même famille que sont les tomates et les pommes de terre.

Il existe aussi des maladies pour lesquelles une rotation des cultures ne sera d’aucun secours, car le même pathogène est susceptible d’infecter des légumes de différentes familles. C’est le cas de Phytophthora capsici, un champignon qui s’attaque aussi bien aux courges qu’aux haricots et aux poivrons !

Par contre, une rotation peut s’avérer utile pour des maladies comme la hernie du chou, la pourriture grise de la carotte, la gale de la pomme de terre ou la sclérotiniose de la laitue.

Mais chaque maladie a une durée de vie différente dans le sol, et encore faut-il arriver à l’identifier correctement, ce qui est une tâche pour le moins ardue pour nous-autres jardiniers amateurs.

Chez moi, je plante mes tomates depuis 15 ans à la même place et je n’ai aucun souci.
Je connais aussi un vieux jardinier qui fait pousser les siennes depuis 42 ans au même endroit, toujours avec de magnifiques récoltes.

Ne pas changer les légumes de place pourrait même
être très bénéfique

On sait que le développement de mycorhizes (symbiose entre les racines d’une plante et des champignons microscopiques qui lui apportent des nutriments ou de l’eau) est un avantage non négligeable.
Et si un plant de tomates établissait des relations avec les mycorhizes la première année et si les plants de tomates retrouvaient les années suivantes au même endroit les mêmes mycorhizes, n’entrerait-on pas dans un cercle vertueux, qui permettrait à la culture de s’améliorer d’année en année ?

En fin de compte, que peut-on faire dans notre potager ?

Je dirais que si vous n’avez constaté aucune maladie grave, ou bien même si le mildiou s’est invité sur vos tomates, vous n’avez pas besoin de tenir compte des rotations.

Du moment que la fertilité du sol est bien entretenue grâce à des apports réguliers de matière organique ou de compost, vous pouvez tout à fait remettre les mêmes légumes au même endroit chaque année.

Cependant, rien ne vous empêche de changer quand même de place les cultures longues, celles qui occupent les lieux pendant de long mois. Ce sont généralement les légumes à grand développement comme les choux, les courges ou les tomates.

Ce serait surtout pour prévenir les maladies qui restent dans le sol, mais on a vu qu’elles étaient plutôt rares dans les potagers amateurs.

De toutes façons, si vous avez plusieurs cultures qui se succèdent au même endroit tout au long de l’année, comme par exemple des radis au printemps, remplacés par des haricots nains en été et suivis par des épinards en automne, vous pratiquez déjà une sorte de rotation sans le savoir !

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Manu (Montluçon dans l'Allier)

    Je suis d’accord avec toi c’est ce que je fais chaque année

  2. Marie Claude (ardeche)

    Bonjour Nicolas,

    J’ai une question autre que le sujet traité.
    Un ancien jardinier a donné un conseil pour détruire certaines plantes comme les ronces, et clématites sauvages, etc.
    De couper celles-ci lors des nœuds lunaires du mois d’août. Puisqu’il ne faut pas jardiner à ces moments la, il doit y avoir une incidence. Avez vous une info sur ce conseil.
    Je vous remercie pour votre réponse.

  3. Carmela (Rhône)

    Bonjour, merci encore et encore ! Pour votre sérieuse documentation et … votre bon sens qui l’accompagne. Du coup tout est lumineux ! Je vous suis et vous recommande “partout” !
    Belle saison à vous et à tous ici.

    1. nicolas (Toulouse)

      Merci Carmela ! 😉

      Avatar de nicolas
  4. benoit (normandie)

    Bonjour Nicolas
    As tu un retour d’expérience sur la culture des patates douces ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Benoît,
      J’en ai cultivé les 2 annés passées, avec une bonne récolte au bout. Je n’ai pas écrit d’article dessus car il existe de nombreux tutos sur le net. De quel type d’infos aurais-tu besoin ?

      Avatar de nicolas
      1. benoit (normandie)

        Je souhaite savoir si on peut les cultiver sous paillis comme les pomme de terre

        1. nicolas (Toulouse)

          Je pense bien que oui. Voyez cette vidéo où un jardinier en cultive dans des bottes de paille : https://youtu.be/E6zkc4szKow

          Avatar de nicolas
  5. Rosa (catalogne-Barcelonne)

    Merci! Pour votre reflexion. Dans les petits potagers est dificile faire la rotation. Et votre comentaire sur les besoins des diferents vegetals, ilumine beaucoup, c’est que on fait, de manière un peu instintive.
    A bientôt,

  6. gilles marchal

    J’ai trouvé ça utile j’ai adoré

  7. Andre (Bretagne)

    Merci Nicolas pour vos lumières sur le potager auxquelles j adhère afin de mieux éclairer ma lanterne
    Félicitations et merci pour votre travail

  8. Monique (Belgique région Namur)

    Bonjour, ayant un petit potager je pratique le mélange des légumes et pas du tout la rota. Le sol est paillé en permanence sauf au printemps pour réchauffer la terre argileuse. C est aussi le moment où les poules ont le champ libre. Ce dont elles en fait qui en grattant intègre le reste du paillage dans la couche superficielle du sol.
    Ma question est suis de la serre où reviennent d année en année les tomates. Il y a bien un paillis de paille pour limiter l évaporation mais évidemment il ne se décompose pas car il n est pas soumis aux éléments. Donc, comment entretenir la fertilité de ce sol particulier qui accueille des légumes gourmands? Pour le moment j intègre un fumier animal en granulés à la plantation. Et cet hiver j ai régulièrement mis de l eau sur le sol. Merci de vos conseils

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Monique,
      C’est une bone chose d’avoir arrosé sous la serre en hiver. Pour la fertilité, le fumier en granulés que vous mettez est très bien je trouve et peut suffire. Comme alternative, vous pourriez mettre du compost (fait maison ou acheté en déchetterie).

      Avatar de nicolas
  9. alain (yvelines)

    bonjour Nicolas
    je suis d’accord q’il ne faut pas trop se compliquer la tache, je fais juste une inversion sur un demi- potager des tous les légumes. le résultat ne change pas beaucoup de toute façon avec ou sans.
    Puis-je changer de sujet ?: mon potager est entouré sur 2 cotés par des thuyas, à 1m environ des bords. le rendement en mauvais plus les légumes sont près des thuyas ( un ami a le même constat).
    je coupe les racines qui envahissent, mais tous les ans elles reviennent et semble aprécier le terre potagère. Je ne peux pas déplacer le potager ni les thuyas. Y aurait-il une astuce? Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Alain,
      Si vous ne pouvez déplacer ni l’un ni l’autre, je ne connais pas de solution idéale. Ah si, vous pourriez surélever le potager (légèrement) en mettant un cadre en bois (ou autre matériau comme des bordures en béton) et en rapportant de la terre.
      Ainsi les racines des légumes auront au moins 20 cm de bonne terre. J’ai le cas chez moi avec un cotinus qui est trop près d’un bac. Mais attention, j’ai remarqué que les arbustes “sentent” l’eau et font remonter leurs racines vers le haut dans la bonne terre !

      Avatar de nicolas
      1. ns (yvelines)

        merci Nicolas
        exactement, les racines de thuyas remontent sans problème dans la bonne terre et même dans mon composteur, j’ai mis un tamis plastic au fond pour l’empêcher!
        Bonne soirée

        1. JP82

          Oui, je crois que seule une barrière anti rhizomes empêcherait les racines d’envahir le potager.

          1. Anonyme

            Bonjour
            C’est fait comment cette barrière
            Merci
            Alain78

            1. Mana 56 (Vannes)

              Bonjour Alain, voici un lien qui propose cet article. La pose demande beaucoup de travail😓 ! https://barriere-anti-racine.com/21-speciale-arbre Bon courage !

              1. alain (yvelines)

                merci Mana 56 pour l’info
                je regarde

                Alain78

  10. Michel Peter (Pays de Gex)

    Comme toujours, très instructif. Bravo !

  11. Yves (Portneuf/Qc)

    Très intéressant et fait tomber des préjugés

  12. Marie Pierre (Manche Sud)

    Nicolas, j’ai une question : j’ai paille mes allees de circulation avec de la sciure/copeaux issus de l’abattage des conniferes de mon voisin(thuyas ou cypres). Ily en avait tant que cela m’ennuyait de nepas en tirer parti… Neanmoins j’ai un doute, au vu de ce que j’ai pu lire…
    Qu’en pendez-vous ?
    Merci de votre reponse,
    Bonne semaine !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie Pierre,
      On lit partout que les paillis faits à partir de résineux auraient le pouvoir d’acidifier la terre, mais c’est un mythe car le pH d’une terre est déterminé par la roche-mère.
      Voilà un souci d’évacué.
      Le feuillage des thuyas a un pouvoir anti-germinatif, c’est pourquoi il est déconseillé de l’utiliser pour pailler des endroits où l’on va faire des semis en pleine terre.
      Par contre si on plante des plants ou pour des allées, il n’y a aucun souci.

      Avatar de nicolas

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