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En finir avec la rotation des cultures

83 commentaires   

Le puzzle des rotations
Le puzzle des rotations

Dès que l’on prononce le mot “rotation” au potager, les oreilles s’ouvrent et les fronts se plissent. C’est un sujet épineux qui fait suer de nombreux jardiniers amateurs. Il faut reconnaître que c’est un vrai casse-tête chinois et à la lecture de certains livres, on en viendrait presque à couper les haricots en quatre !

Dans cet article, vous allez découvrir pourquoi cette pratique est devenue inutile quand on fait un potager dit “naturel”, c’est-à-dire qui respecte la vie du sol.

La rotation des cultures, c’est quoi ?

C’est une planification des cultures qui veille à ne pas cultiver plusieurs fois de suite un même légume au même endroit du potager.

Pourquoi a-t-on inventé la rotation des cultures ? Parce que des cultivateurs ont remarqué qu’il se produisait un appauvrissement du sol et une augmentation des maladies et des ravageurs, quand ils faisaient pousser plusieurs années à la suite les mêmes légumes dans le même champ.

Il existe plusieurs méthodes de rotation des légumes. Je vais juste vous en présenter quelques-unes à titre d’exemples. Pour pouvoir être appliquées, ces méthodes demandent de diviser la surface de culture en plusieurs parcelles de même taille.

Tableau de rotation : le potager est divisé en 4 parties et on fait tourner les cultures

Exemple 1 : rotation par type de légume sur 3 parcelles

La parcelle n° 1 reçoit les légumes-racines (betteraves, carottes, navets, radis…)

La parcelle n° 2 reçoit les légumes-fruits (aubergines, concombres, courgettes, tomates…)

La parcelle n° 3 reçoit les légumes feuilles (choux, épinards, poireaux, salades…) et les légumes-grains ou légumineuses (haricots, pois…).

Et l’année d’après, on fait tourner : les légumes racines seront cultivés sur la parcelle n° 2, les légumes-fruits sur la n° 3 et les légumes-feuilles sur la n° 1.

Exemple 2 : rotation par famille botanique sur 5 parcelles

La parcelle n° 1 accueille les Liliacées (ail, oignon, échalote, poireau…)

La parcelle n°2 accueille les Solanacées (tomate, pommes de terre, aubergine…)

La parcelle n° 3 accueille les Fabacées (pois, haricot…)

La parcelle n° 4 accueille les Brassicacées (chou, radis, navet…)

La parcelle n° 5 accueille les Cucurbitacées (courgettes, concombres, potirons…).

Nous en sommes déjà à 5 familles et je ne vous ai pas mis les Apiacées (carottes, persil) ni les Composées (laitues) !

Exemple 3 : rotation par besoin en fertilité du sol sur 3 parcelles

La parcelle n° 1 contient les légumes gourmands (tomates, courges, épinards, choux…)

La parcelle n° 2 contient les bons-mangeurs (carotte, céleri, salade…)

La parcelle n° 3 contient les sobres (pois, haricot, oignon…).

Dans cet exemple, un apport de fertilisant n’est fait que sur la parcelle contenant les légumes gourmands.

Comme vous pouvez le voir à travers ces exemples, cela demande une organisation extraordinaire pour réussir à appliquer ces principes de rotation, surtout quand on aime faire pousser une grande diversité de légumes.

Qui doit appliquer la rotation des cultures ?

Pour les agriculteurs et les maraîchers qui font de la monoculture et qui appliquent les méthodes de l’agriculture intensive (labour, engrais chimiques, pesticides), il est indispensable de suivre un plan d’assolement pour la rotation des cultures. Sinon elles seraient vite envahies par les parasites et le sol deviendrait carencé.

Mais vous vous rendez bien compte que plus le potager est petit et plus le nombre de légumes différents est grand, plus c’est difficile d’appliquer ces principes de rotation. C’est même quasiment impossible !

Prenons par exemple un potager en carrés. Dans un bac composé de 9 carrés, il va y avoir 9 légumes différents ! Et dans le bac d’à-côté, des légumes encore différents !

Or ce qui nous intéresse, les jardiniers d’aujourd’hui, c’est d’avoir du plaisir à cultiver notre petit coin de biodiversité chez nous. Nous aimons diversifier les légumes et expérimenter des variétés inhabituelles, même si cela se fait parfois au détriment de la productivité.

Alors dans un petit potager, que faire ?

Déjà, il faut savoir qu’un sol ne s’épuise pas d’un seul coup d’une année sur l’autre  ! Heureusement et cela permet beaucoup de souplesse dans la répartition des légumes.

Il faut surtout apporter régulièrement de la matière organique, ce qui va éviter l’apparition de la plupart des problèmes de carences. Et cela va aussi diminuer l’apparition de maladies, car ces deux problèmes sont liés.

Ces matières organiques peuvent être apportées sous la forme de  :

  • Paillis sur toutes les parcelles et sur les allées.
  • Compostage en surface.
  • Apport de compost bien décomposé (mieux toléré par tous les légumes).
  • Apport de compost à moitié décomposé (accepté par les courges, les tomates…).
  • Culture d’engrais verts rapides sur toute parcelle qui se libère.
  • Penser à la jachère  : laisser se reposer une parcelle pendant une année entière en y faisant pousser une succession d’engrais verts.

Pour terminer, je vais vous proposer 3 façons de gérer les rotations dans votre potager.

1. Si vous n’avez constaté aucune maladie grave, voici une règle facile

Remplacez un légume-feuille par un légume-racine et vice-versa.

Faites comme vous voulez pour les légumes-fruits et les légumes-grains.

2. Encore plus simple :

Essayez simplement au feeling de ne pas remettre un légume au même endroit que l’année dernière, c’est tout.

3. C’est encore trop compliqué ?

Alors oubliez les rotations !

C’est ce que je fais dans mon potager. Comme j’entretiens la vie du sol grâce à une couverture permanente autour des légumes, je ne me préoccupe plus du tout des rotations.

Les légumes principaux (de grande taille et qui occupent longtemps l’espace) vont chaque année sur les mêmes parcelles : tomates, curges, pommes de terre…

Les plants sont sains et produisent de belles récoltes année après année.

Par contre les légumes secondaires (plus petits et avec un temps de culture plus court) sont répartis chaque année au hasard entre les légumes principaux : salades, céleris, fenouils, oignons, radis…

Et vous, êtes-vous plutôt du genre à appliquer strictement les rotations en pensant “il ne faut jamais qu’un poireau revienne sur un poireau” ou bien placez-vous vos légumes de manière plus décontractée ?

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Les commentaires :

(les plus récents sont en premier)

  1. martine

    7 janvier 2021

    bonjour,
    que planter après les echalottes, ail, oignons
    merci pour votre reponse
    martine

    Répondre
  2. Bruno

    14 novembre 2020

    je cultive 100m2 de terrain que je divise en 2 une partie reçois une bonne couche de compost en début d’automne si tôt la récolte faite et je la couvre d’une grosse couche de paille.Les vers de terre se chargent de finir l’amendement
    cette partie recevra les légumes gourmand pommes de terre
    panais céleris choux poireaux courgettes ect.
    la 2e partie est chaulée pour échalotes, carottes de silo, oignons
    ect.
    un petit truc pour conserver vos légumes jusqu’au mois d’avril et plus j’utilise cette méthode depuis plus de 35ans vous enterrez un fut ou une poubelle vous faites des trous sur le fond afin de pouvoir laver ce contener vous y entreposé vos légumes une petite couche de paille sur le dessus pour éviter le gel et vous y remettez le couvercle. pas besoin de construire un silo et les mulots n’y ont pas accès.

    Répondre
  3. Serge

    23 septembre 2020

    Je travaille depuis de nombreuses années en 3 soles (légumineuses/feuilles et fruits/racines).
    Ca ne pose pas de difficultés pour autant que l’on ne se complique pas soi-même la vie en devenant un intégriste de la rotation. Ici comme ailleurs un peu de souplesse de gestion facilite bien des choses.

    Répondre
  4. Cécile

    12 septembre 2020

    J’ai un petit potager de ville que je nourris copieusement en compost plus ou moins décomposé et en fumier. Cela fait 4 ans que j’y fait pousser des tomates et la productivité baisse d’année en année. J’hésite entre une jachère complète et un combo fève cet automne et petits pois au printemps. Un conseil ?
    Et merci pour votre blog, un beau partage de savoir-faire :-)

    Répondre
  5. Patrick

    12 août 2020

    Je découvre ce blog, fort bien fait et je viens de le mettre dans mes favoris. En effet quand on a quelques m² à cultiver, “rotation” devient un gros mot… Je suis ravi et rassuré par cet article et toutes les remarques qu’il a suscité. Merci à vous toutes et tous. Patrick

    Répondre
  6. Dominique

    6 août 2020

    Bonjour,

    Après qqs années de cultures diverses et de tomates dans ma serre sans rotation et malgré mes apports de compost maison et BRF, mes tomates ne poussent plus du tout (20 cms de haut en aout quand elles faisaient quasi 2 mètres il y a qqs années). Quelque chose leur manque mais quoi ? et comment savoir ? j’ai ajouté des engrais bio, spécial tomates, du purin d’orties maison etc … sans succès.
    Je suis dégoûté :-(

    Répondre
    • jean-françois

      10 août 2020

      Sûrement un manque d’azote, l’urine diluée à 1 vol et 10 vol d’eau est une solution simple et efficace et de plus gratuite. A vous de voir. ref; l’urine au jardin, Renaud de Looze, éditions du terran

      Répondre
    • eddy

      14 septembre 2020

      comme je viens juste d’accéder à cette conversation, je me permets de vous faire part d’une réflexion que m’as faite un cultivateur qui s’est dirigé vers le bio, et qui utilise des serres en plastic. Chaque fin de saison, il découvre afin de laisser la lumière naturelle rebaigner son sol, afin de reconstituer un mycélium nécessaire! à tester ?

      Répondre
  7. Alice

    14 juillet 2020

    Bonjour, j’ai depuis 3 ans un potager de 10 m². On s’arrange pour ne pas replanter au même endroit les légumes gourmands (cucurbitacées, tomates). Chaque automne on apporte du compost de manière uniforme à la terre. La terre est paillée toute l’année.
    Cependant on a constaté que ces légumes gourmands se développaient beaucoup moins année après année (feuilles et fruits). L’année prochaine j’essaierai les technique de grand père : mettre une bonne couche d’orties au fond des trous de plantation.
    En effet, j’en viens à penser que les potagers permaculture qui donnent un max sont ceux où des “lasagnes” de matériaux carbonés et azotés ont été enterrés au début…

    Répondre
  8. pierre

    22 juin 2020

    Bonjour,
    j’ai arrêté (provisoirement) le paillis parce que les mulots s’y plaisaient trop… avez-vous une solution pour couvrir le sol Et éviter les mulots ?
    merci ;-)

    Répondre
    • Jean-Louis

      11 novembre 2020

      Bonjour
      Un agriculteur avec une longue expérience m’a conseillé d’utiliser des feuilles de noyer
      Les mulots et consorts ne les aiment pas !
      Je les utilise plus particulièrement pour les plans d’artichaut
      Bon jardinage

      Répondre
    • anne

      15 novembre 2020

      cessez de mettre de la paille , qui est un aliment pauvre pour la terre , mettez du foin , facile à trouver si vous êtes à la campagne , du vieux si possible ( de plus 1 an, même abîmé, mouillé etc ) une grosse couche de 20 cm , bien tassé, à mettre fin novembre chaque année . résultat : de beaux légumes ! regardez et écouter les vidéos du jardin du Paresseux de Didier Helmstetter et vous serez convaincu !

      Répondre
  9. Liliana

    26 avril 2020

    Merci beaucoup pour cet article vraiment très intéressant et utile.

    Répondre
  10. Anthony

    25 avril 2020

    bonjour
    après quoi mettre des pommes de terre ?
    merci

    Répondre
  11. Didier

    22 avril 2020

    Un grand merci Nicolas pour tout ce savoir donné
    Bonne semaine

    Répondre
  12. Sylvain

    22 avril 2020

    Bonjour,Je suis d’accord avec la non rotation comme expliqué et c’est ce que je pratique depuis des années. Effectivement le sol doit être enrichi le plus possible et je rajouterai qu’il faut entretenir la faune qui permet la lutte contre les parasites. J’ai toujours un coin d’ortie pour loger les insectes et des hôtels à insectes un peu partout. Attention! quand on débute on pense que les insectes utiles vont arriver de suite en plaçant ces hôtels, mais c’est oublier que le temps des humains n’est pas le temps de la nature car l’on s’est sédentarisé et voulons toujours aller plus vite que nécessaire. Merci pour l’article.

    Répondre
  13. Jean-Baptiste

    21 avril 2020

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour ton article! Perso, je fais un plan chaque année du potager avec ce qui a été semé et planté. Je reprends ce plan l’année suivante pour implanter mes nouveaux semis et plantations. Je ne me casse pas la tête car je nourris mon sol toute l’année et que je suis mon intuition ;-)
    Belle journée à toi!

    Répondre
  14. Marc

    20 avril 2020

    Heureux de lire vos avis et conseils sur la question de la rotation. Ils me confortent dans mes propres pratiques et me rassurent.

    Répondre
  15. Damien

    20 avril 2020

    Bonjour Nicolas,
    J’ai une technique que je conseille à tous : j’ai 5 types de cultures en associations : Tomate, carottes, radis, salades, poireaux ; Cucurbitacées, haricots à rames et maïs ; Oignons et pomme de terre ; Pois, navets, betteraves ; Choux, épinards salades. Je fais surtout attention à l’ombre que chaque légume haut peut faire aux plus petits. Et je fais tourner chaque année !

    Répondre
  16. monique

    20 avril 2020

    Merci ! Après 40 ans de jardinage j’apprends encore !
    Je pratique rotation et associations et …calendrier lunaire !.. mais avec des entorses dues au temps qu’il fait ou autres impossibilités.
    L’an dernier j’ai voulu essayer de planter des tomates au même endroit pour ne pas démonter la structure en place et j’en ai mis aussi dans un autre emplacement.
    Résultat nettement moins bon sur le premier emplacement.

    Répondre
    • Agnès

      23 avril 2020

      Bonjour Monique,

      Depuis plusieurs années, j installe, moi aussi, mes tomates au même endroit pours ne pas déplacer mes abris et j ai toujours de bons resultats. Il est impossible de comparer l année dernière avec les années précédentes , les fortes chaleurs ont perturbé la pollinisation.
      C est le paillage pendant de longs mois qui permet de laisser les légumes au même emplacement.
      Et ça fonctionne bien.

      Répondre
  17. Vincent

    20 avril 2020

    Bonjour Nicolas, merci pour cette précision, qui me soulage grandement car je me voyais cette année encore remettre mes pommes de terre par ex pratiquement au même endroit, d’autant que les allées faites suivant tes conseils retirent significativement de la surface.
    Une question, pourquoi pailler les allées ?

    Répondre
    • nicolas

      20 avril 2020

      Pour deux raisons au moins : pour éviter en été que l’eau contenue dans le sol s’évapore.
      Et aussi pour nourrir les organismes du sol, comme on le fait déjà avec le paillis autour des légumes.
      Mais la vie du sol ne s’arrête pas à la limite de la platebande ! Les champignons notamment (qui jouent un rôle fondamental dans la fertilité des sols) étirent leurs filaments sur plusieurs mètres de long.
      Et ils passent aussi sous les allées, ainsi que les vers de terre.

      Répondre
  18. michel

    20 avril 2020

    merci nicolas pour cet article que j’essaie d’appliquer mais comme vous l’avez dit pas facile a faire quand on a un petit espace egalement j’apporte du composte tous les deux ans et tout les dechets qui viennent du potager y retourne je paille durant les mois d’ete et automne et voila la fertilité de la terre c’est grandement améliorée mais je trouve pas encore assez au top

    Répondre
  19. Claude

    19 avril 2020

    Bonjour Nicolas,
    Le bailli de feuilles de chêne broyées n’est-il pas trop acide à votre avis ?
    Merci pour votre réponse

    Répondre
    • nicolas

      20 avril 2020

      Absolument pas. Ce sont plutôt les aiguilles de résineux qui ont une réputation acide, mais plusieurs études ont montré que c’est sans incidence sur le sol quand on les utilise comme paillis ou pour faire du compost.

      Répondre
  20. Karine

    19 avril 2020

    Bonsoir,
    Effectivement, j’ai appliqué ce principe les premières années dans mon potager en carrés mais je me suis heurtée très vite à un problème d’ensoleillement. Eh oui on ne cultive pas les salades au même endroit que les solanacées ! Donc j’ai privilégié l’exposition mais en revanche mon compost est là pour compenser. Tout le monde n’a pas la chance de “récolter en effet un bon compost”. En conclusion, toujours les légumes soleil dans le même bac et récolte toujours au top. J’ajouterai que je sème également de la phacélie. Bon confinement. Prenez soin de vous !

    Répondre
  21. Magali

    19 avril 2020

    Je fais cette rotation depuis plusieurs années avec un plan de mon jardin évidemment. De plus je fais attention à l’association des légumes entre eux. C’est compliqué mais j’arrive à m’en sortir. Tout dépend aussi de la terre que l’on a et la mienne a tendance à être sableuse même en ajoutant des engrais verts et de la terre “amoureuse” venue d’ailleurs.

    Répondre
    • Lu

      20 juin 2020

      Bonjour,
      je vais bientôt avoir mon premier jardin et je commence à regarder pour préparer l’année prochaine… Pourriez vous me donner une idée de ce que vous mette dans chacun de vos plots ?

      Répondre
  22. Benoit

    19 avril 2020

    Personnellement, je pratique plutôt la méthode de rotation en fonction de la gourmandise des légumes. C’est intéressant de n’avoir qu’une parcelle à enrichir. Je le fais principalement avec du compost de surface l’hiver et du terreau à la plantation. Mais pour le reste, j’essaye de faire tourner, mais je n’en fais pas une règle absolue

    Répondre
  23. Jean-Glaude

    19 avril 2020

    Tout à fait d’accord si le sol est redevenu vivant !
    Par contre que penser des associations légumes amis ?

    Répondre
  24. Annelise

    19 avril 2020

    Bravo, je sus très contente de savoir que ce que je pratique dans mon petit jardin et qui fonctionne très bien soit ne pas me soucier de la rotation des cultures vous le pratiquez également. En effet un sol vivant en maraîchage et un peu de jugeote suffit. Merci pour tous ces partages

    Répondre
  25. Corinne

    19 avril 2020

    Merci beaucoup pour cet article très clair mais il me reste une question. Entre chaque légumes (non racine) faut-il arracher les plants ou juste les faucher et laisser les racines se dégrader dans le sol ? J’ai un sol très argileux et sa structure est une catastrophe. Je n’avais jamais pensé à laisser les racines en place. Est-ce réellement une bonne idée ? Est-ce qu’il y a des précautions à prendre ? Merci

    Répondre
    • nicolas

      19 avril 2020

      Oui c’est une chose qui se pratique couramment. En se décomposant les racines nourrissent la vie du sol, et cela améliore également la fertilité.
      Les vides d’air où se trouvaient les racines peuvent être empruntés facilement par les vers de terre, facilitant ainsi leurs déplacements.

      Répondre
  26. Agnès

    19 avril 2020

    Bonjour Nicolas,

    Merci pour tes conseils.
    Je jardine depuis de nombreuses années, et au début la rotation des cultures était vraiment un casse tête.
    Il a été difficile de penser aux familles de plantes très gourmandes et à leur voisinage.
    J’ai établi un plan et tous les ans je déplace tout en même temps d une case comme si mon jardin était un cercle. Et je ne me pose plus de questions.
    Le paillage toute l année me donne maintenant une terre facile à cultiver malgré des semaines d inondations. Il a transformé une terre argileuse en une bonne terre riche. Les tomates sont maintenant à la même place depuis plusieurs années et elles sont toujours aussi productives.
    De plus en plus je plante à l endroit où j ai envie de planter et tout fonctionne bien. J ai moins de limaces, moins de rumex, consoudes, raiforts et chiendents. Plus de bêchage, presque plus de désherbage : c ‘est le paradis.

    Répondre
  27. Blandine

    19 avril 2020

    Bonjour Nicolas et bon dimanche à tous,
    je vous lis depuis quelques mois et j’ai acheté deux de vos cours en ligne. Cette année, c’est décidé, je ne me prends plus la tête : plus de rotation des cultures, je fais juste attention, un peu, au compagnonnage surtout entre légumes et fleurs (j’ai des tagètes prêtes à être plantées près des tomates, et j’ai mis des capucines à coté de mon jeune pied d’artichaut). Finis aussi les rangées d’un même légume… Bref cette année, moi qui suis une jardinière de 65 ans, je change mes habitudes …

    Répondre
  28. Mireille

    19 avril 2020

    Pour moi la rotation des cultures est dure à appliquer car j’ai pas mal d’ombre sur mon petit terrain , cette année mes pois, haricots, courgette potiron auraient du se retrouver à l’ombre. J’ai un peu triché .. Par contre pour les pommes de terre j’ai pas eu le choix, elles seront en part à l’ombre cette année :(

    Répondre
  29. Loïc

    19 avril 2020

    Bonjour,
    Sous la serre, c’est compliqué car son usage est réservé exclusivement aux tomates et poivrons. Par contre j’avais planté des patates le 15 janvier dans une sorte de mini butte faite de tonte et de feuilles mortes broyées. Je les ai ensuite buttées à la paille. Le 15 avril, j’ai eu une récolte extraordinaire. La race est agata, mais je pense qu’avec autre chose ça marcherait pareil. Le coup de bol, c’est qu’il n’y a pas eu de gros gel cette année. Le risque est minime et en plus on m’avait donné les semences. Du coup ça fait une mini rotation des cultures :O)
    Cordialement
    Loïc

    Répondre
  30. Moun

    19 avril 2020

    Ah merci Nicolas👏 En ce temps compliqué de confinement pouvoir annuler un vrai casse tête comme cette rotation des culture c’est super!!
    Mon potager est assez grand mais difficile de faire la rotation car il y a des légumes comme les haricots verts pour lesquels il faut réserver plusieurs parcelles et mes tomates que je mets sous une grande serre à tomates et que je ne peux les déplacer. Donc vos conseils de ce matin vont me rendre la vie plus facile cet après-midi dans mon potager dont la terre est bien protégée avec un épais paillis.

    Répondre
  31. Gerard

    19 avril 2020

    Bonjour Nicolas !
    Personnellement , après quelques années à porter des arrosoirs, j’en suis venu à regrouper mes légumes par besoin d’arrosage et installer un arrosage automatique de mes parcelles (4*60m carrés), ce qui ne m’empeche pas bien évidemment ce faire la rotation chaque année.
    Bonne journée à toi, c’est toujours un plaisir de te lire.
    Bon confinement à tous!

    Répondre
  32. Patrice l' angevin

    19 avril 2020

    Bonjour Nicolas,
    Vous avez raison on est absolument pas tenu de faire ces “fameuses rotations” surtout applicables en culture pro. Personnellement j’applique la methode à Jean-Marie Lespinasse et en mélangeant toutes variétés de légumes je n’ai aucun problème quant à la fertilité et la productivité, et ce, chaque année.
    Encore merci Nicolas de simplifier ce “casse-tête” qui inquiète de nombreux jardinier(s) (es).
    Prenez soin de vous afin de continuer à nous envoyer vos excellents articles.

    Répondre
  33. Christiniam

    19 avril 2020

    Un mot pour toi Mona… Rien n’est aussi beau à l’arrivée que les plantes qui sont ‘apparues’ sans la main du jardinier… Je garderais précieusement les blettes où elles ont décidé de pousser et pour le reste, je mélangerais tout car alors apparait une forêt heureuse et d’une infinie richesse… Bonne Saison !
    MERCI Nicolas pour vos conseils… Je suis votre propre transformation et MERCI de laisser tomber les rotations… Je n’ai jamais utilisées et le Jardin est un Paradis d’une richesse extraordinaire. Presque tout se ressème soi-même, où ils/elles se sentent le mieux. Très peu à faire maintenant mis à part éliminer des plants car il y en aurait trop…. La vie d’une Jardinière de plus en plus Tranquille dans un confinement silencieux qui permet de se réjouir dans le chants des Oiseaux… Ô Merveille !

    Répondre
  34. Mona

    19 avril 2020

    Bonjour Nicolas !!

    Merci pour tous ces conseils !!
    Un casse-tête tous les ans, surtout que je planifie aussi les plantes qui se plaisent ensemble + les fleurs ….
    Mon plan est fait pour cette année, mais là où je prévoyais des tomates, des semis spontanés de blettes ont poussé !! et d’après les listes de compagnons , ces deux plantes ne s’aiment pas !!
    Dois-je laisser faire ou bien j’enlève les pousses de blettes pour les planter ailleurs?
    Merci

    Répondre
  35. Gérard

    19 avril 2020

    J’ai un petit potager alors j’alterne sur deux ans
    en alternant les emplacements.

    Merci pour vos conseils.
    Bon confinement.

    Gérard.

    Répondre
  36. sisi

    19 avril 2020

    ouf,
    çà va me simplifier la vie, car les rotations plus les légumes amis/ennemis, mal de crâne assuré.
    merci pour tous vos conseils

    Répondre
  37. Marie-France

    19 avril 2020

    Bonjour,
    Oui, dans un petit jardin c’est difficile de faire des rotations.
    Moi je suis plutôt adepte du jardin à l’antillaise, c’est à dire cultiver toutes sortes de légumes dans les carrés, et ça marche
    bisous et bon jardinage

    Répondre
  38. chrysalide

    19 avril 2020

    oui je suis d’accord avec vous, dans les petits potagers, trop casse tête pour faire les rotations, moi mes légumes sont les uns a côté des autres et çà forme une sorte de forêt vierge…alors je me rappelle vaguement où j’ai mis les tomates et pomme de terre d’une année sur l’autre et je met d’autres légumes à leur place l’année suivante, il y a des plantes ou légumes permanents que je ne déplace jamais , celeri, chou, menthe, thym romarin etc.. et je plante d’une année sur l’autre différents légumes feuilles ou racine ou fruit au gré de mes envies, ou au petit bonheur la chance…
    et tout pousse joyeusement, ma terre n’est jamais “non couverte” grâce aux tontes de tous mes voisins, merci à eux car je n’achète plus de paille

    Répondre
  39. Annette

    19 avril 2020

    Bonjour,
    Peut on mettre du prin de consoude comme engrais pour tous les légumes et fruits du jardin ?
    Merci pour votre réponse.

    Annette

    Répondre
    • Joël

      19 avril 2020

      Bonjour Annette,
      La consoude favorise la floraison. Il vaut mieux ne pas utiliser le purin de consoude pour les plantes que vous ne voulez pas voir monter en graines.
      La salade est un bon exemple. Vous pouvez utiliser le purin de consoude en début de végétation mais pas après.
      C’est la même chose pour tous les légumes feuilles.

      Répondre
  40. andre

    19 avril 2020

    je fais du pailli tonte et foin que je coupe menu au broyeur, et je melange le tout cela me fait untres bon pailli.
    j,ai suivi vos conseil surles plan dans ma petite serre et j ai de très bon resultat..
    merci Nicolas je vous sui tous les dimanches..
    andre l,ariégeois

    Répondre
  41. Patrick

    19 avril 2020

    Nicolas
    C’est très clair

    Répondre
    • Emilie

      19 avril 2020

      Merci je vais arrêter de me casser la tête sur mon potager

      Répondre
  42. Daniel

    19 avril 2020

    Si l’on applique la permaculture , ce qui est mon cas, cela est encore compliqué. J’ai laissé en terre cet hiver deux plants de bettes dont les feuilles ont repoussé. De mêmes avec des bettes à tondre. J’ai couvert le sol avec des feuilles mortes. ailleurs j’ai semé de l’engrais vert (phacélie). Une question à ce propos si Je fauche et coupe celle-ci. Puis-je, après l’enfouissement dans le sol, semer tout de suite ou dois-je attendre un peu de temps?

    Répondre
    • Pascal

      19 avril 2020

      Bonjour Daniel
      Il faut faucher, donc laisser les racines en terre, elles vont nourrir le sol, et ne pas enfouir les parties aériennes : laisser votre engrai vert ainsi fauché en compostage de surface. Puis semez ou plantez à travers. Le résultat sera meilleur, vous n’aurez pas dérangé la micro faune et vous vous fatigrez moins😉

      Répondre
  43. Christiane

    19 avril 2020

    Super cet article et merci de me soulager du casse tête de la rotation, j’ai fait pour la première fois un potager en carré en respectant l’association des plantes par compatibilité, besoins et moment de mise en place… C’est déjà une bonne prise de tête !!

    Répondre
  44. Nataly

    19 avril 2020

    Merciii Nicolas
    En tentant de faire ma planification des semis
    J’ai un Potager en carré linéaire (3rangs) x 11 carrés
    Sous tunnel (Québec)

    Peut-être je me suis cassé la tête pour rien
    Car j’ai pris en considération le compagnonnage en plus
    D’avoir des hauteurs différentes dans la serre
    (Trop bas sur les bords pour tomate)

    J’ai remarqué que dans vos exemples vous associer tomate ,concombres ,courgettes , ehhh!

    Est-ce que c’est possible de pouvoir laisser de côté le compagnonnage
    c’était particulièrement ,mon plus gros casse tête cette année

    Si vous me dites que ça n’a aucune incidence,
    Je serai soulagé
    seulement appliquer de ne pas remettre à la même place
    C’est plus facile ,surtout avec les contraintes avec lesquelles je n’ai pas le choix de jongler (hauteur)

    Répondre
    • nicolas

      19 avril 2020

      Oui pour moi c’est la même chose que pour les rotations : du moment que l’on fait un potager naturel, avec un sol vivant et sans produits chimiques, je n’ai remarqué aucune mésentente entre les différents légumes.

      Répondre
  45. Diane

    5 octobre 2019

    Bonjour Nicolas
    J’ai récolté mes pommes de terre il y a 3 semaines.
    Je m’apprete a semer mon ail en octobre, es-ce que je peux mettre mon ail au meme endroit que les pommes de terre.
    Je viens de trouver ton site et je le trouve tres intéressant.
    Merci

    Répondre
    • Nicolas

      6 octobre 2019

      Bien sûr, je ne vois pas ce qui gênerait. Dans ma conception du potager, tous les légumes peuvent se suivre et se mélanger.

      Répondre
  46. Michèle

    30 juillet 2019

    Bonjour Nicolas j ai un petit jardin de 50 m2 jardins familiaux en région parisienne au début ça m a paru très compliqué de faire la rotation des cultures. Grâce à vous je mélange maintenant légumes et fleurs ou aromatiques et paillage régulier avec brf feuilles mortes et compost maison . Ma terre est pleine de vie et j ai beaucoup d insectes dans mon jardin. J adore et je m intéresse beaucoup à la permaculture. Maintenant je vais tenter le paillage avec des cartons. Merci pour vos précieux conseils c est passionnant

    Répondre
  47. Daniel

    27 mai 2019

    Une solution à ce problème est de cultiver une année avec des sillons dans un sens et l’année suivante dans l’autre sens (perpendiculaire).
    Très facile pour un potager carré.

    Répondre
  48. Danielle

    12 mai 2019

    Bonjour,
    Effectivement , c’est un casse-tête !!! je fais à 90 % des solanacées !!!!, le reste étant des cucurbitacées impossible donc , à cause de la place disponible de ne pas me retrouver à planter des poivrons … après des physalis !!!! ou des tomates à la même place que l’année précédente ( pas terrible le rendement !)
    Cette année , de plus, nous apporte des températures en dents de scie et du vent si fort qu’il y a des dégats décourageants au potager !
    Mais, à 70 ans , je suis toujours aussi butée et me refuse la culture sous serre car la peau des légumes n’est à son plein de vitamine qu’au soleil direct ! donc…. qui vivra verra !

    Répondre
  49. Brigitte

    13 février 2019

    Bonjour,
    J’ai lu votre article, très intéressant, concernant la rotation des cultures. Ma question est : l’année dernière après la récolte de mes pommes de terre, j’ai semé de l’engrais vert, du seigle, je pensais cette année refaire mes pommes de terre sur cette même parcelle, est ce possible ou pas ?
    Merci pour votre réponse.
    Cordialement.

    Répondre
    • Nicolas

      14 février 2019

      Si vos pommes de terre étaient belles l’année dernière, vous pouvez en remettre sans problème au même endroit.

      Répondre
      • alain layrol

        27 février 2019

        en tant que paysan, on avait un hectare de pommes de terre tous es ans,( pendant 50 ans au moins ) toujours au même endroit et ça poussait très bien.Le seul apport c’était un peu de fumier et le labourage ensuite.
        Donc la rotation ????

        Répondre
    • Jean-marie

      9 février 2020

      Si doryphores la rotation aide à ne pas concentrer ce nuisible dans la terre comme il descend en terre la période froide pour mieux ressortir en floraison ce délecter des feuilles, maintenant la rotation sur un an ne change pas grand chose, il faut quelques années pour voir le nuisible quitter la terre où il ne trouve plus sa nourriture de prédilection 😁

      Répondre
  50. Alexandre

    2 juin 2016

    Personnellement je mélange tout, il n’y a que les carottes que je plante en groupe pour ne pas les confondre avec les carottes sauvages lorsqu’elle poussent car j’en ai beaucoup chez moi , mon opinion est que en mélangeant toutes les graines avant de les semer chacune trouve sa place et équilibre les autres , quand aux plantes vivaces se reproduisant par la racine, on peut la laisser se développer le temps qu’il faut, puis ensuite veiller à ne lui retirer qu’une proportion réduite de ce qu’elle produit à l’année (j’opterai pour 15 à 30 % mais il paraît que je suis un extrémiste !!??!) …

    Répondre
  51. christine

    22 mars 2016

    Chez moi, pas de prise de tête avec les rotations ! Même les tomates ont leur place attitrée chaque année ! Et je n’ai pas plus de maladie que mes voisins qui pratiquent la rotation ! Cependant, après avoir récolté mes tomates, je plante de l’ail (au feeling et sans précaution particulière) : il parait que ça assainit le sol, alors !… Et je récolte en vert au printemps (le fameux et délicieux “aillet”) c’est donc tout bénef : terrain assaini (parait-il) et récolte printanière ! Par contre, je veille (j’essaie) à associer les cultures qui s’aiment !

    Répondre
  52. Joël

    15 février 2016

    Très bonne analyse, je suis à cent pour cent avec votre explication qui fait la comparaison avec les cultures intensives et le potager amateur.
    Joël

    Répondre
  53. corinne

    26 janvier 2016

    Bien simplifie, merci!
    Il y a encore les associations et la quantité d’eau a prendre en compte et ca complique les choses…
    Quand a l’engrais vert, si certains amènent de l’azote, d’autre prélèvent des elements nutritifs et il faut arroser les engrais vert. Pas convaincue. Je laisse en jachère, recouvert de paille et voila.

    Répondre
  54. Barmat

    6 janvier 2016

    Bonjour,
    Entièrement d’accord avec cette théorie. Les infos sur ce sujet sont souvent contradictoires. Je cultive sur moins de 100m2. En ce moment je cherche à me renseigner sur le fait que (soi-disant) “les tomates n’aiment pas les choux”.
    Que comprendre de cette magnifique affirmation ?
    a) la tomate n’aime pas être cultivée en même temps que les choux ?
    b) la tomate n’aime pas être cultivée APRES les choux ?
    Je suis dans le cas “b” et je crois bien que je vais planter mes tomates fin-avril (dans le Gard) parmi les trognons de choux récoltés 2 mois avant (brocolis, romanesco) car c’est une parcelle commencée en BRF en 2013 et alimentée depuis en paillis de toutes sortes. Il y a de l’humus en quantité alors qu’avant j’avais une terre en béton fissuré l’été et en blocs argileux l’hiver.
    Tant pis pour cette rotation qui rend fou !!!
    Bonne journée à tous.
    Fred.

    Répondre
  55. Eric

    18 mai 2015

    Bonjour,
    Je suis content de voir un article sur ce sujet. Intuitivement, et aussi en observant la nature et en étudiant la permaculture, je me disais que la sacro-sainte rotation des cultures était une hérésie. Dans la nature, les plantes colonisent un espace et s’y installent pour des années si le conditions sont bonnes, se ressemant sur place. Seules quelques graines sont véhiculées par le vent et les oiseaux pour coloniser de nouveaux espaces. Il n’y a donc pas de rotation des cultures.
    Je pense aussi que l’apport de matière organique est essentiel, pour ma part je ne composte pas, mais je vais récolter des orties que je hâche et dont je paille le sol; après récolte, je restitue in-situ les parties non consommable de la plante en les hâchant et les répartissant sur le sol à l’endroit même où elles poussaient. Quand aux ravagereurs, il me semble que leur présence d’une année sur l’autre au même endroit favorise la présence de prédateurs chaque année au même endroit…
    Précisons que je suis un ancien technicien agricole repenti qui a subi la formation post-années 50 du sol nu, des engrais, des pesticides, des rotations. Heureusement on évolue, sur vie et même plusieurs ;)
    Merci encore pour vos conseil et votre juste observation de la nature.
    Eric

    Répondre
  56. magda

    10 mars 2015

    je suis aussi de l’avis de Nicolas inutile de se casser la tête et surtout avoir du bon sens, je fais mes 10 carrés en tournant d’une année sur l’autre, c’est simple je fais les PDT à gauche au lieu de droite, les choux dans le carrés opposé où ils étaient et ainsi de suite. Les poireaux seront en 1er carré au lieu du 9è ect…
    je tiens un cahier de plantations ainsi c’est encore plus simple je regarde mon cahier et je fais tout à l’opposé.

    Répondre
  57. jacques

    13 décembre 2014

    tout a fait OK!si le jardinage devient un casse tete,autant aller chez le marchand de legumes!j’ai un petit jardin,et je ne m’enquiquine plus avec ça!par contre,tous les ans,compost maison,engrais bio sans excés,paillage.

    Répondre
  58. Alain

    24 mai 2013

    L’article est très intéressant. J’ai décidé de construitre un support fixe pour mes tomates cette année. Je me disais que ce sera beaucoup de travail de le démonter et de le remonter ailleur le printemps prochain. Après avoir lu votre aticle, je crois que je pourrai le garder en place pour au moins deux étés et ensuite m’en servir pour les haricots à rames.

    Répondre
  59. catherine

    24 avril 2013

    je suis tout à fait d’accord avec toi! je ne me prends pas la tête du tout, dans mon potager au carrés (depuis environ 7 ou 8 ans) je mets les légumes “comme ça vient” et je n’ai jamais eu de soucis (je fais attention aux associations, c’est tout!)
    voilà je te souhaite un e bonne soirée!

    Répondre
  60. rené

    23 avril 2013

    le 26/0402013.Chaque année je mets mes pommes de terre et les oignons et les echalottes j’amais au mème endroit ,autrement le reste de mes legumes c tres rare que je les changes de place ,a part l’année derniere que j’ ai eu la minaise dans mes poireaux et cette année je les planterai pas au memes endroit . bon courage a tout les jardinier pour cette année 2013 en esperant qu’elle sera meilleur que l’année 2012 amities a tous .René

    Répondre
  61. Christian- conseils jardin

    23 avril 2013

    Bonjour Nicolas,
    Enfin voilà quelqu’un qui avoue un peu de bon sens. Je dis “avoue” car bon nombre de personnes parle de rotation mais ne l’applique quasi pas. La rotation des cultures est indispensable dans les grandes cultures ou à la rigueur pour de très grand potager avec des grandes parties monocultures, mais dans un potager standard, avec des petites zones de différent légumes mélangés , il n’y a pas de soucis. Bien évidement, si vos patates sont très malades une année, n’en remettez pas au même endroit l’année d’après, mais ça c’est une question de bon sens. Posez vous aussi la question: “pourquoi ont elles été malades ?”.
    La forêt (ou un espace naturel) ne fait pas de rotation de culture, et pourtant tout ce porte bien. Son principe est basé sur la diversité de plantes et l’apport d’humus en masse au sol. Imitez ce principe et tout se passera bien.
    Bravo pour cet article qui remet un peu les choses terre à terre.

    Répondre
  62. Raymond

    23 avril 2013

    Bonjour,
    J’ai beaucoup lu sur le sujet des rotations. Et comme le commentaire de Brigitte, j’ai lu différentes positions sur les familles. Je me rapelle que mes parents changeait la place des pommes de terre parfois mais pas chaque année. Pour le reste c’était un peu quand le terrain était prêt et suivant le temps. Perso après ces lectures, je tente de suivre une rotation et une association des légumes. Vraiment pas facile et des décembre/janvier je suis avec mes feuilles pour indiquer l’emplacement de chaque légumes et faire tourner mes 5 planches sur un jardin de 70 mètres carré. Voici mes rotations : pdt ensuite famille des légumineuses : les grains; après la famille feuilles qui ont besoin de l’azote laissé par les pois et haricots; suivront la famille fruits pour terminer par la famille racine + bulbes.
    Qu’en pensez-vous ? Il y a t-il des erreurs ?
    Merci pour cette excellent article et bonne continuation.
    Amitiés.
    Raymond

    Répondre
    • Nicolas

      23 avril 2013

      Bonjour Raymond,
      C’est une rotation assez classique.
      Cela ne t’oblige-t-il pas à faire pousser exactement la même quantité de légumes sur chacune des 5 planches ?
      Et si une année tu en as marre de manger des haricots et tu voudrais plus de tomates ? Comment ferais-tu ?
      Amicalement,
      Nicolas

      Répondre
  63. Claude

    23 avril 2013

    Bravo Nicolas je retrouve là le bon sens pragmatique d’un bon jardinier qui n’a pas envie de se prendre la tête et qui se contente de faire confiance à la nature

    Répondre

Rétroliens

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