En finir avec la rotation des cultures

Le puzzle des rotations
Le puzzle des rotations

Dès que l'on prononce le mot "rotation" au potager, les oreilles s'ouvrent et les fronts se plissent. C'est un sujet épineux qui fait suer de nombreux jardiniers amateurs. Il faut reconnaître que c'est un vrai casse-tête chinois et à la lecture de certains livres, on en viendrait presque à couper les haricots en quatre !

Dans cet article, vous allez découvrir pourquoi cette pratique est devenue inutile quand on fait un potager dit "naturel", c'est-à-dire qui respecte la vie du sol.

La rotation des cultures, c'est quoi ?

C'est une planification des cultures qui veille à ne pas cultiver plusieurs fois de suite un même légume au même endroit du potager.

Pourquoi a-t-on inventé la rotation des cultures ? Parce que des cultivateurs ont remarqué qu'il se produisait un appauvrissement du sol et une augmentation des maladies et des ravageurs, quand ils faisaient pousser plusieurs années à la suite les mêmes légumes dans le même champ.

Il existe plusieurs méthodes de rotation des légumes. Je vais juste vous en présenter quelques-unes à titre d'exemples. Pour pouvoir être appliquées, ces méthodes demandent de diviser la surface de culture en plusieurs parcelles de même taille.

Tableau de rotation : le potager est divisé en 4 parties et on fait tourner les cultures

Exemple 1 : rotation par type de légume sur 3 parcelles

La parcelle n° 1 reçoit les légumes-racines (betteraves, carottes, navets, radis...)

La parcelle n° 2 reçoit les légumes-fruits (aubergines, concombres, courgettes, tomates...)

La parcelle n° 3 reçoit les légumes feuilles (choux, épinards, poireaux, salades...) et les légumes-grains ou légumineuses (haricots, pois...).

La parcelle n° 4 reçoit les pommes de terre.

Et l’année d’après, on fait tourner : les légumes racines seront cultivés sur la parcelle n° 2, les légumes-fruits sur la n° 3, les légumes-feuilles sur la n° 4 et les pommes de terre sur la n° 1.

Exemple 2 : rotation par famille botanique sur 5 parcelles

La parcelle n° 1 accueille les Liliacées (ail, oignon, échalote, poireau...)

La parcelle n°2 accueille les Solanacées (tomate, pommes de terre, aubergine...)

La parcelle n° 3 accueille les Fabacées (pois, haricot...)

La parcelle n° 4 accueille les Brassicacées (chou, radis, navet...)

La parcelle n° 5 accueille les Cucurbitacées (courgettes, concombres, potirons...).

Nous en sommes déjà à 5 familles et je ne vous ai pas mis les Apiacées (carottes, persil) ni les Composées (laitues) !

Exemple 3 : rotation par besoin en fertilité du sol sur 3 parcelles

La parcelle n° 1 contient les légumes gourmands (tomates, courges, épinards, choux...)

La parcelle n° 2 contient les bons-mangeurs (carotte, céleri, salade...)

La parcelle n° 3 contient les sobres (pois, haricot, oignon...).

Dans cet exemple, un apport de fertilisant n'est fait que sur la parcelle contenant les légumes gourmands.

Comme vous pouvez le voir à travers ces exemples, cela demande une organisation extraordinaire pour réussir à appliquer ces principes de rotation, surtout quand on aime faire pousser une grande diversité de légumes.

Qui doit appliquer la rotation des cultures ?

Pour les agriculteurs et les maraîchers qui font de la monoculture et qui appliquent les méthodes de l'agriculture intensive (labour, engrais chimiques, pesticides), il est indispensable de suivre un plan d'assolement pour la rotation des cultures. Sinon elles seraient vite envahies par les parasites et le sol deviendrait carencé.

Mais vous vous rendez bien compte que plus le potager est petit et plus le nombre de légumes différents est grand, plus c'est difficile d'appliquer ces principes de rotation. C'est même quasiment impossible !

Prenons par exemple une plate-bande potagère de quelques mètres carrés. Elle va peut-être contenir quelques pieds de tomates, un rang de haricots, un rang de laitue et des radis en bouche-trou. On a déjà 4 légumes différents ! Et dans la plate-bande d'à-côté, des légumes encore différents !

Or ce qui nous intéresse, les jardiniers d'aujourd'hui, c'est d'avoir du plaisir à cultiver notre petit coin de biodiversité chez nous. Nous aimons diversifier les légumes et expérimenter des variétés inhabituelles, même si cela se fait parfois au détriment de la productivité.

Alors dans un potager, si on ne pratique pas les rotations formelles, que va-t-il se passer ?

Le sol va-t-il s'appauvrir et des carences vont-elles apparaître ?

Déjà, il faut savoir qu’un sol de potager ne s’épuise pas d’un seul coup d’une année sur l’autre ! Heureusement et cela permet beaucoup de souplesse dans la répartition des légumes.

Et le fait d'apporter régulièrement de la matière organique va éviter les problèmes de carences. Et cela va aussi diminuer l’apparition de maladies et de parasites, car ces deux problèmes apparaissent surtout sur les plantes faibles.

La matière organique pourra être apportée sous de nombreuses formes :

  • Paillis sur toutes les parcelles et sur les allées, pas seulement durant l’été mais pendant toute l'année. La décomposition progressive du paillis va nourrir la terre.
  • Compostage en surface : il s'agit de laisser sur place les fanes de légumes lorsqu'on les récoltes. On peut aussi ramener et étaler les épluchures de cuisine sur le paillis.
  • Apport de compost ou de fumier bien décomposés : c'est bien toléré par tous les légumes.
  • Apport de compost demi-mûr (c'est-à-dire à moitié décomposé) : les courges et les tomates vont adorer !
  • Culture de couverts végétaux (engrais verts) sur les parcelles inoccupées et pendant l'hiver.

Comment tenir compte des besoins nutritifs des différents légumes ?

Par exemple un pied de tomates qui produit de nombreux fruits aura besoin de beaucoup plus de nutriments qu'un oignon qui a emmagasiné des réserves dans son bulbe. La solution est encore la matière organique et le compost. Ces apports vont se décomposer en une matière stable : l'humus. Et le gros avantage de l'humus, c'est que les différents légumes vont pouvoir puiser leur nourriture dedans, chacun selon ses besoins, sans risque "d'overdose" comme ce serait le cas avec un engrais.

Les carences ne peuvent pas se produire car les réserves du sol sont perpétuellement renouvelées avec la décomposition de la matière organique par tous les micro-organismes qui vient dans la terre.

Les mêmes parasites vont-ils revenir chaque année ?

Il faut distinguer deux types de parasites : ceux qui vivent dans le sol et ceux qui se déplacent en volant.

Faire une rotation des cultures ne servira à rien pour éviter les insectes volants car vu la taille moyenne d'un potager, ils n'auront que quelques mètres à voler pour retrouver leur légume de prédilection sur la plate-bande d'à-côté !

Pour les insectes (ou leurs œufs) qui hibernent dans le sol, c'est la même chose car une fois adultes, ils se déplaceront facilement en volant. Par exemple les altises ou la mouche de la carotte.

C'est uniquement pour un très petit nombre de parasites qu'une rotation peut servir à quelque chose. En fait, je n'en vois qu'un seul : les nématodes qui sont de petits vers microscopiques attaquant les racines des tomates. Mais il est très rare d'en avoir dans les potagers amateurs (un peu moins sous une serre). Et si c'était le cas, c'est une rotation longue de 6 ou 7 ans qu'il faudrait mettre en place pour être sûr de s'en débarrasser !

Les mêmes maladies vont-elles réapparaître chaque année ?

Pareillement, cela ne va concerner que les maladies qui survivent dans le sol pendant l'hiver. Parmi les jardiniers, on entend souvent dire : "la rotation permet d'éviter l'apparition du mildiou sur les tomates". Sauf que des études ont montré que le mildiou ne survit que dans les tissus vivants. Dans nos régions, les plants de tomates meurent en hiver et les parties infestées par le mildiou comme les tiges et les feuilles vont se dessécher, mettant fin à la maladie. Les spores du mildiou, quant à elles, sont transportées par le vent, donc elles sont présentes chaque année dans tous les jardins. Ce n'est pas une rotation qui va les empêcher d'arriver.

La seule chose qui peut se produire dans nos potagers, c'est si un bulbe de pomme de terre porteur du mildiou est oublié sous la terre pendant l'hiver. Si ce bulbe germe l'année suivante, il pourrait contaminer les plantes de la même famille que sont les tomates et les pommes de terre.

Il existe aussi des maladies pour lesquelles une rotation des cultures ne sera d'aucun secours, car le même pathogène est susceptible d'infecter des légumes de différentes familles. C'est le cas de Phytophthora capsici, un champignon qui s'attaque aussi bien aux courges qu'aux haricots et aux poivrons !

Par contre, une rotation peut s'avérer utile pour des maladies comme la hernie du chou, la pourriture grise de la carotte, la gale de la pomme de terre ou la sclérotiniose de la laitue.

Mais chaque maladie a une durée de vie différente dans le sol, et encore faut-il arriver à l'identifier correctement, ce qui est une tâche pour le moins ardue pour nous-autres jardiniers amateurs.

Chez moi, je plante mes tomates depuis 15 ans à la même place et je n'ai aucun souci.
Je connais aussi un vieux jardinier qui fait pousser les siennes depuis 42 ans au même endroit, toujours avec de magnifiques récoltes.

En fin de compte, que peut-on faire dans notre potager ?

Pour terminer, je vais vous proposer 3 façons de gérer les rotations dans votre potager.

1. Si vous n’avez constaté aucune maladie grave, voici une règle facile

Remplacez un légume-feuille par un légume-racine et vice-versa.

Faites comme vous voulez pour les légumes-fruits et les légumes-grains.

2. Encore plus simple :

Essayez simplement au feeling de ne pas remettre un légume au même endroit que l’année dernière, c’est tout.

3. C’est encore trop compliqué ?

Alors oubliez les rotations !

C'est ce que je fais dans mon potager. Comme j'entretiens la vie du sol grâce à un paillis permanent autour des légumes, je ne me préoccupe plus du tout des rotations.

Les légumes principaux (de grande taille et qui occupent longtemps l'espace) vont chaque année sur les mêmes parcelles : tomates, choux, courges, pommes de terre...

Les plants sont sains et produisent de belles récoltes année après année.

Par contre les légumes secondaires (plus petits et avec un temps de culture plus court) sont répartis chaque année à côté ou entre les légumes principaux : salades, céleris, oignons, radis...

Et vous, êtes-vous plutôt du genre à appliquer strictement les rotations en pensant "il ne faut jamais qu'un poireau revienne sur un poireau" ou bien placez-vous vos légumes de manière plus décontractée ?

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Parce que ce n'est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Adou DABE (GUEYO CÔTE D'IVOIRE)

    la rotation des cultures est inévitable à mon sens parceque toute action humaine sur un milieu le dégrade.l apport d engrais chimique et de compost est une solution mais pas la panacée.la structure physique et chimique des sols est dégradée ex; certaines bactéries utiles sont détruites dans le sol par les engrais et certains pesticides etc....

  2. Pedro (Tournefeuille)

    Bonjour,

    que dites vous des maladies comme l'alternariose ou la fusariose de la courgette ? besoin de rotation ? je suis super débutant et c'est ce que j'ai...

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pedro,
      Ce n'est pas un problème de rotation mais de champignons qui se sont developpés sur les feuilles. Pour soigner les plantes, on pourra enlever les feuilles atteintes les plus vieilles, et traiter les autres avec un fongicide naturel, comme le bicarbonate, la décoction de prêle ou la macération huileuse d'ail.

      Avatar de nicolas
      1. Pedro (Tournefeuille)

        j'ai fait ça y'a deux jours, c'était long et difficile avec ces moustiques et la chaleur, mais ça continue de progresser, j'ai pleins de feuilles jaunes en bas des tomates et des feuilles jaunes mais surtout marrons au niveau des courgettes (une d'elle a carrément décédé subitement, toute désséchée)

        en fait dur de savoir quelle maladie c'est...

        En plus, la fusariose, si c'est vraiment ça, tous les sites disent "aucun traitement possible".......... ce qui me laisse perplexe

  3. Armand (Alsace Bas-Rhin Strasbourg)

    Nicolas ton approche du jardinage me parait plus agréable et facile à assimiler pour pouvoir mettre en œuvre d'une façon progressive sans se prendre le "choux"!
    A 75 ans tu me fais découvrir une approche moins scolaire sans devoir ingurgiter un nombre de bouquins et de savoir du type académique. Pourquoi cette remarque ? : J'ai planté mes premières patates il y a 50 ans selon un manuel du jardinier de 270 pages > je suis toujours en attente de leurs apparitions!
    Armand

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Armand,
      Tout n'est pas à jeter dans les pratiques d'autrefois (et j'en redécouvre certaines comme le grand espacement des rangs pour économiser l'eau).
      Mais pour des choses comme les rotations, elles sont clairement inspirées de l'agriculture et si on n'a pas de maladies et un sol vivant, elles ne sont pas nécessaire dans un potager.

      Avatar de nicolas
  4. Charles-François (Toulon)

    Bonjour Nicolas et merci pour votre partage d’expérience c’est passionnant. Pourriez-vous indiquer quelles plantes vous associez tout au long de l’année dans chacune des zones de votre jardin, ce qui vous permet d’avoir des récoltes été comme hiver à ce que j’ai compris ? Cela m’intéresse car j’ai une configuration de jardin similaire : 50 mètres carrés répartis en 6 zones dans le midi. Merci et bravo !

  5. ANNE-MARIE (Haute-Savoie)

    Bonour Nicolas
    Votre article est très intéressant, cependant j'aurais une question à vous poser : j'ai utilisé du paillis autour de mes cultures et arbustes d'ornement l'an passé. Malheureusement j'ai eu une invasion de rats taupier qui ont fait beaucoup de dégâts d'autant plus que je ne m'en suis pas rendue compte immédiatement. Ma question est la suivante : le paillis favorise-t-il la présence de ces animaux ?
    Merci par avance
    Anne-Marie

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Anne-Marie,
      Oui c'est certain, on ne peut pas le nier. Chez moi ce ne sont heureusement pas des rats-taupiers mais des minuscules mulots qui creusent des galeries et mangent environ 10% de mes récoltes.
      En Haute-Savoie, vous pourrez sans doute vous passer de pailler, ce qui n'est pas mon cas à Toulouse !

      Avatar de nicolas
  6. Marie

    Bonjour Nicolas,
    Quel bonheur de vous lire !!! Oui, c'est un vrai casse-tête ces rotations et m'en voici délivrée. Je mets effectivement mes tomates chaque année au même endroit sans souci, j'ai peu de maladie, donc je vais définitivement arrêter de me casser la tête chaque printemps et faire selon mon intuition.
    Merci donc pour ce partage !

  7. Jacques de Fleurbaix (hauts de France)

    Bonjour Nicolas
    Je suis tout à fait d'accord avec toi.
    Mon voisin met toujours ses tomates au même endroit depuis plus de 20 ans et il a toujours une belle production !!
    Il met des feuilles mortes à l'automne et un peu de compost au printemps.
    Mes tomates sont également depuis plusieurs années au même endroit, sous un abris et avec du BRF...et des mycorhizes.

  8. Beatrice (departement)

    Bonjour ,
    Merci pour tous vos conseils je suis du département du cher (18)
    Sur la rotation de 4 carrés ou puis je planter mon ail,échalote , oignon, patate douce,
    Merci par avance
    Beatrice

  9. Jean Fred

    je veux amender mon jardin avec du terreau et du compost. Actuellement le jardin est recouvert de miscanthus..faut il enlever le miscanthus ou je peux mettre directement le terreau et le compost sur le paillis. Avec mes remerciements.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean Fred,
      Je rappelle que le terreau n'est pas un amendement, juste un support de culture pour faire des semis en récipients ou des jardinières de fleurs. Il n'apportera rien dans un potager.
      Le compost par contre oui, il permettra la création de l'humus, et c'est pour cela qu'il vaut mieux le mettre en contact avec la terre. Les vers de terre et les pluies se chargeront de l'incorporer.
      Donc il va falloir dépailler le miscanthus... quitte à le remettre plus tard (fin mai début juin) comme paillis quand la terre aura eu le temps de se gorger d'eau pour faire des réserves pour l'été.

      Avatar de nicolas
      1. Jean Fred

        merci beaucoup pour votre réponse qui me situe bien mon futur travail à réaliser..le substrat peut-il être utiliser seul ou faut-il le lé mélanger avec de la terre?

        1. nicolas (Toulouse)

          Si vous êtes pressé de mettre en culture la parcelle, il vaudra mieux mélanger superficiellement le compost à la terre (sur quelques cm de profondeur, pas plus).
          Le meilleur outil pour cela est le croc.
          Si les cultures ne seront mises en place que plus tard, vous avez juste à épandre le compost sur la surface. Les vers de terre et les pluies se chargeront de l'incorporer.

          Avatar de nicolas
  10. Gérard

    Bonjour , pourriez vous préciser quelle est la surface de votre jardin ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gérard,
      Mon potager fait une cinquantaine de m2.
      Je le présente plus en détails dans cet article : https://potagerdurable.com/menu-principal/a-propos/

      Avatar de nicolas
      1. Gérard

        Bonjour, merci pour cette précision qui me laisse dubitatif. Sur 50 m2 vous prétendez cultiver: des pommes de terre mais combien 2 plants ? des courges alors là je suis ébahi chez moi un rangée de courge prends 2m de large et 1m d'espacement .. des tomates ( des darf sûrement) , des haricots ( 2 bouquets?) , des salades , des aromatiques et vous vous offrez le luxe de laisser une partie en friche pour la biodiversité ! Je sais que la permaculture permet de gagner en surface mais il faut rester sérieux ! Il serait plus honnête de parler de jardinière que de "potager familial".
        Reste un beau travail de documentation et de synthèse et des photos bien cadrées , de bonnes idées comme l'agenda du jardinage et tout le côté organisationnel et une bonne qualité d'écriture. Pour la culture des légumes en elle même avec 50 m2 les conseils s'adressent aux novices ...

        1. Charles

          Gérard ton commentaire est aussi con que ton prénom

  11. CATHERINE (Dordogne)

    bonjour Nicolas
    Je me prends le chou chaque année avec cette histoire de rotation des cultures ainsi que les bonnes associations et j'en ai vraiment marre. Je vais de ce pas appliquer votre idée et me focaliser sur les associations.
    je pense comme vous qu'avec un bon engrais naturel (ortie, compost, consoude, BRF, foin, tonte etc....), l'apport en nutriments doit suffire. Bonne soirée

  12. Caroline

    Merci Nicolas pour cet article très déculpabilisant !
    Quand je repique dans mon petit espace, je pense aux rotations et puis je m’empresse d’oublier car c’est totalement impossible sur une petite surface qui en plus n’a pas une forme géométrique …. Et puis ça ne fait pas de mal de laisser faire la fantaisie et le hasard !
    Bien à vous,

  13. Maud (Bourgogne)

    Bonjour,
    Pour moi, étant donné que je pratique la permaculture, donc nourriture du sol en appliquant dans mes carrés couches de paille, de feuilles, de sciure, de terreau, de tonte et de consoude, je ne me soucie pas des rotations. De plus, dans tous mes carrés, il y a du thym, menthe, ciboulette, sauge, auxquels j'ajoute mes plantons de soucis, d'oeillet dinde, de maïs et de tournesol pour attirer les abeilles et favoriser la biodiversité. Donc, diminution des parasites et récoltes abondantes.
    Bravo Nicolas pour ton suivi et tes judicieux articles qui nous permettent d'éviter de faire des erreurs et d'être zen dans nos jardins.
    Bonne semaine à tous les jardiniers.

  14. Michèle (01)

    J'aprècie beaucoup votre bon sens. Merci.

  15. Danièle (vosges)

    Mon micro jardin ne me permet pas de faire la rotation des cultures. Et je le regrette ! Car je suis obligée de mettre mes salades toujours dans les mêmes plate bandes et, malheureusement, elles sont systématiquement attaquées par les taupins. Si quelqu'un a une solution pour y remédier, je suis preneuse.
    Merci et bonne saison de jardinage !

    1. André (Wallonie)

      Bonjour Danièle,
      il y a 2 ans, j'ai planté 3 x 5 salades à 1 mois d'intervalle et elles se sont aplaties au fur et à mesure : ex au matin ok, le soir fanées.
      il s'agit de la chenille de l'hépiale qui attaque le collet. dans ce cas , déterrer immédiatement la salade : en ouvrant la motte, vous pourrez voir une chenille blanche très nerveuse et la tuer avant qu'elle attaque une autre. j'ai perdu mes 15 salades comme cet insecte hiberne dans le potager, je n'ai pas mis de salades le printemps suivant... ce qui a rompu son cycle. j'en ai remis en septembre et ok. essayer un autre légume cette année ex haricots ...

      1. Danièle

        Merci André pour votre réponse. Je n'ai pas reconnu la chenille de l'hepiale. Dans mon jardin, ce sont des larves de taupin que j'ai découvert en creusant sous des salades et difficiles d'ailleurs à détruire car constituée d'une sorte de carapace jaune. Je vais essayer de mettre de la terre de diathomée, qu'il faut malheureusement renouveler à chaque pluie.

        1. Anonyme

          ok Danièle,
          dans 2 bouquins bio , on conseille d'enterrer des morceaux de pommes de terre (le 2eme légume le + attaqué avec les salades...) comme appâts et de relever ceux-ci tous les 2 à 4 jours. également quand il fait sec , de griffer le sol pour exposer leurs oeufs au soleil ...

  16. Catherine

    Bonjour,
    J'ai arrêté la rotation car je n'avais plus de plaisir à jardiner.
    J'aime semé et planter au gré de mes envies.
    Et tout va bien.
    Je pratique la biodiversité.
    Bonne journée et merci

  17. Jean-Pierre Bartholeyns

    Bonjour.
    Rotation ou pas rotation mes poireaux sont, chaque année fortement et profondément abîmés par une petite larve qui dévore les couches de feuilles sur de longue galeries.
    Que faire?
    Merci pour vos suggestions

    1. Gino

      Bonjour,

      C’est la mineuse des poireaux, des petites mouches qui pondent leur œufs sur les poireaux en Mai/juin et de mi septembre à mi novembre.
      La seule solution que je connaisse c’est l’application d’un voile ou d’une moustiquaire sur les poireaux pendant les périodes de ponte des poireaux.
      Autre solution plus aléatoire, écraser les mouches quand on les vois. Elles aiment se poser sur le bout des feuilles de poireau et sont faciles à attraper le matin quand elles sont encore engourdies par la fraîcheur matinale.

      1. André

        et s'ils sont déjà attaqués, on peut recouper les feuilles qui repousseront rapidement

  18. Béatrice (belgique)

    Qu’en est-il si je cultive des tomates dans des bacs? Puis-je recommencer chaque année sans problème ?
    Merci !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Béatrice,
      Oui vous pouvez sans souci le faire. La différence que j'ai remarquée avec les bacs, c'est que la terre a tendance à s'appauvrir au fil des ans et devra sans doute être changée après 5 ou 6 ans.

      Avatar de nicolas
  19. Mona (Bourgogne)

    Bonjour
    Merci pour tous ces conseils.
    Une partie des légumes d'été sont dans la serre et c'est difficile de faire une vraie rotation.
    J'ai arrêté ce casse-tête et je fais plus attention aux plantes compagnes. En mettant des fleurs et des aromates en bout des parcelles du potager.
    Bonne journée

  20. Christophe

    Une solution supplémentaire : laisser une place importante au végétal spontané. Comme expliqué magistralement ici :

    https://youtu.be/GGMgT_aTE-I

    1. CATHERINE (Dordogne)

      Je viens de regarder la vidéo. Très intéressant et inspirant. Merci Christophe

    2. Mana 56 (Morbihan)

      ...J'ai encore appris avec cette vidéo, merci Christophe pour le partage !

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