Je change la terre de mon bac à réserve d’eau

61 comments on Je change la terre de mon bac à réserve d’eau

Dans cet article, vous allez voir comment j’ai changé toute la terre de mon bac potager à réserve d’eau.

Tout d’abord, je vais vous expliquer pour quelle raison la terre a besoin d’être changée après 5 années d’utilisation.

Ensuite je vais vous montrer comment je procède : je vais d’abord enlever toute la terre qui se trouve dans le bac. À ce moment-là, une mauvaise surprise m’attend, ce qui me demandera un travail que je n’avais pas prévu du tout !

Puis je remplirai le bac avec la nouvelle terre, enfin plutôt un mélange de terre et d’amendement, et vous allez découvrir la combinaison que j’ai choisie.

Toutes ces opérations nous permettront d’examiner de près le système de réserve d’eau. On regardera si la bâche est toujours étanche, les deux trous de vidange et le tuyau spécial pour le remplissage.

Allez, on se met au boulot ! Première étape : vider la terre usée.

Avertissement important

Je suis un fervent adepte du potager sol vivant, ce que je pratique dans mon potager principal.

Ici, je présente un petit rectangle potager expérimental à réserve d’eau, qui va me permettre de cultiver les deux légumes que j’ai beaucoup de mal à réussir durant les étés chauds et secs de ma région toulousaine : les radis et les laitues.

Avec une bâche étanche au fond, il est tout à fait normal que les vers de terre et autre microfaune soient très peu présents, et je l’assume totalement.

Photo prise il y a 6 ans, les salades et les radis poussaient magnifiquement bien !

Comme d’habitude, vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en grand.

Pourquoi vouloir changer la terre ?

Commençons par faire un petit rappel sur l’historique de ce rectangle potager : ses dimensions sont 1,20 m sur 1,80 m. Tout a commencé en 2015 avec l’envie de faire un petit carré potager pour avoir quelques salades proches de la maison, le potager principal étant situé de l’autre côté du jardin.

Bien vite je déchante car dans ma région toulousaine peu pluvieuse, la terre se dessèche trop vite. En 2017, je décide alors de tout défaire et de mettre un place un système à réserve d’eau. Si vous voulez voir comment j’ai fait, rendez-vous dans cet article.

Depuis ce moment-là, ce petit potager m’a donné entière satisfaction avec de belles récoltes de radis au printemps et de laitues en été, même lors des différents épisodes caniculaires que nous avons subits.

Néanmoins à partir de l’année 2022, je remarque que les cultures poussent moins bien. La terre a perdu sa belle texture grumeleuse. En été, elle forme par endroits des blocs très durs et qui ont du mal à s’imbiber d’eau. En hiver, elle reste spongieuse. Bref, la terre manque d’aération.

La terre a perdu beaucoup de sa souplesse

Comment cela s’explique-t-il ? Lors de la création du bac, je l’avais rempli avec beaucoup de terreau pour servir de support de culture, la fertilité étant assurée par un amendement acheté en sacs et constitué d’un mélange de compost et de fumier déshydraté. Sans oublier un peu de terre du jardin pour donner du corps à tout cela.

Je tiens à préciser aussi que j’avais entretenu cette fertilité en apportant chaque année une petite couche de compost en surface.

Alors que s’est-il passé ? Je vois plusieurs explications. Cette terre est peu vivante par rapport à un vrai sol. Je n’y ai presque jamais aperçu de vers de terre. Les micro-organismes sont bien présents (bactéries, champignons) mais ce qui fait défaut à mon avis, c’est toute la micro-faune qui est en charge normalement de veiller aux échanges souterrains (collemboles, acariens, nématodes, vers de terre…).

En outre, je pense que la part minérale était trop faible. En effet, pour qu’un sol fonctionne bien, il a besoin d’une certaine quantité d’argile et de sable (plus d’autres minéraux présents en petite quantité).

En fait c’est le même phénomène que l’on peut constater dans un pot de fleur ou une jardinière de balcon, phénomène qui se produit encore plus rapidement à cause du petit volume de ces contenants : à la fin de la saison, c’est rempli d’un chignon de racines et le terreau est complètement épuisé.

Vidons maintenant la terre usagée

J’ai étalé une bâche juste à côté du bac pour recueillir la terre qu’il contenait. Cette bâche sert à stocker temporairement cette terre, avant de la réemployer ailleurs au jardin. Elle permettra de récupérer jusqu’à la dernière miette de terre, mais attention à ne pas la laisser trop longtemps en place, sous peine de voir la pelouse jaunir en-dessous !

Le début d’automne a été tellement sec que la terre a durci et je suis obligé de l’humidifier pour pouvoir y enfoncer une pelle !
Presque toute la terre a été enlevée. On voit bien le drain vert qui sert à remplir le bac en envoyant l’eau sous la terre (et quelques briques qui servaient à le maintenir en position). Vous remarquerez que j’ai choisi de n’utiliser ni gravier, ni feutre de séparation et que la terre est directement en contact avec le tuyau, ce qui ne pose aucun problème.
Petite anecdote en passant : il y a un arbuste (un parrotia de 2m de haut) qui pousse à 50 cm du bac, et voyez comme l’une de ses racines a réussi à trouver l’eau : elle est remontée entre le cadre en bois et le côté extérieur de la bâche, pour passer par-dessus la bâche avant de se ramifier dans la terre. Tout cela sans percer la bâche !
J’enlève les dernières poignées de terre

Une fois toute la terre enlevée, je pensais en avoir presque fini avec ce chantier, je croyais qu’il ne me restait plus qu’à remplir avec la nouvelle terre. Je ne me doutais pas que j’en aurais encore pour plusieurs heures de travail !

Voici les deux raisons pour lesquelles je me trompais

La première, c’est que dans le feu de l’action, au moment où je maniais vigoureusement la pelle pour vider le bac, j’ai raclé plusieurs fois avec la pelle, ce qui a égratigné le fond de la bâche, perçant quelques minuscules trous.

J’ai dû coller 5 rustines à vélo pour colmater les petits trous que j’avais faits par maladresse.

La deuxième chose, c’est que le bois du cadre était dans un état beaucoup plus dégradé par le temps que ce que j’imaginais. À l’époque il y a 7 ans (tout de même !), j’avais choisi ce qu’il y a de plus simple et de moins cher comme bois, à savoir de la planche de coffrage en pin de 2 cm d’épaisseur.

C’est le climat toulousain relativement sec et la présence de la bâche qui isolait le bois de l’humidité de la terre qui ont permis à ces planches de durer aussi longtemps, mais ce ne serait certainement pas le cas dans des régions plus humides.

Dans cet angle, on voit que le bois est complètement rongé par l’humidité.

Je me suis alors dit que comme le bac avait été vidé de sa terre, autant en profiter pour changer maintenant le cadre qui l’entoure.

Restait à choisir le nouveau matériau pour le remplacer. Reprendre de la planche de coffrage ? Avec la forte augmentation du bois qui a eu lieu ces derniers mois, je trouvais cela cher payé pour une durabilité somme toute assez moyenne.

Prendre du bois naturellement imputrescible comme du douglas ? L’épaisseur plus importante des planches disponibles, leur poids et aussi leur prix élevé m’ont fait hésiter.

J’ai finalement choisi un matériau qui a une longue durabilité, une grande légèreté car il est creux et un prix qui est contenu (mais pas donné quand même à 25€ la planche, les planches de grande largeur, ici 18 cm de large, étant les plus onéreuses) : c’est la lame de terrasse en matière composite. Il s’agit d’un mélange de fibres de bois et de plastique recyclé.

La planche en matériau composite se travaille exactement comme du vrai bois.
Je peux réutiliser les cornières d’angles de l’ancien cadre. En acier galvanisé, elles n’avaient pas rouillé. Par contre j’ai mis des vis en inox cette fois (vis de type poêlier). Vous remarquerez que la cornière dépasse légèrement vers le bas, ce qui permettra de l’enfoncer dans la terre : c’est pour stabiliser le cadre dans le sol, tout en permettant de rattraper de petites différences de niveau.
Le cadre est à présent terminé. Je le mets à sa place définitive en vérifiant les niveaux.
Je remets la bâche en place.

Gros plan sur le système de réserve d’eau

On m’a souvent posé la question pourquoi je n’avais pas mis de gravier au fond de ce bac à réserve d’eau, ni de feutre géotextile pour séparer la terre du gravier et éviter qu’ils ne se mélangent.

La raison en est toute simple : cela n’apporte rien !

Et j’ai pu vérifier pendant les 5 dernières années que mon système permet d’humidifier parfaitement la terre. L’effet capillarité joue à fond et l’eau est distribuée rapidement dans tout le volume de terre, sans stagner au fond.

Par contre, avec du gravier et un feutre, les inconvénients sont nombreux : le coût est plus élevé, cela occupe de la place au fond du bac, laissant moins d’épaisseur de terre pour les racines des légumes, et surtout le dernier, il se produit un effet drainant qui est tout le contraire de ce que l’on cherche à obtenir : garder la terre légèrement humide en permanence !

Pour ceux qui douteraient encore : tous les petits trous du tuyau (de type drain agricole) sont tellement fins (ils font 1 mm de diamètre), que la terre ne peut pas s’infiltrer à l’intérieur du tuyau. Après 5 ans d’utilisation, c’est tout propre.
Remise en place du tuyau et calage avec des briques pour garder l’espacement.

Le bac possède deux trous d’évacuation pour le trop-plein d’eau. Le premier trou est un trou de vidange situé au ras du sol. Il est normalement fermé d’un bouchon que j’enlève pendant tout l’hiver, saison où il pleut le plus chez moi, afin d’éviter que de l’eau stagne en permanence au fond du bac et asphyxie les racines des légumes.

Un second trou a été percé 2 cm au-dessus du niveau du sol. Il me sert à doser la quantité d’eau à chaque fois que je veux remplir la réserve pendant la belle saison. Je branche un tuyau d’arrosage et je laisse le robinet ouvert jusqu’à ce que l’eau s’échappe par le trou de trop-plein.

J’ai tourné une petite vidéo qui sera plus parlante :

Voilà, il ne reste plus qu’à remettre de la terre dans le bac, mais pas n’importe laquelle.

Quel mélange pour la terre ?

Dans un bac étanche tel que celui-ci, il ne faut pas espérer pouvoir maintenir un sol vivant tel que celui d’un potager en pleine terre. Nous allons tout de même faire du mieux possible pour satisfaire aux critères suivants :

  • Rester le plus naturel possible en évitant les engrais de synthèse,
  • Rester le plus soutenable possible pour la planète en évitant l’emploi de tourbe,
  • Rester le plus local possible en utilisant des ressources disponibles ici-même,
  • Avoir un support de culture adapté aux légumes, avec une bonne texture (ni trop compacte, ni trop friable) tout en gardant une bonne rétention d’eau.

Pour info, le volume de remplissage de mon bac est (en décimètres cubes donc en litres) de 12 x 18 x 2 = 432 litres. J’ai composé (de manière un peu arbitraire il faut le reconnaître) la recette suivante :

  • Pour moitié : de la bonne terre prélevée dans mon potager principal,
  • Pour un quart : du compost de plateforme,
  • Pour le dernier quart : récupération de l’ancienne terre du bac.

Voilà donc le mélange de matières que j’ai choisi. C’est loin d’être la seule façon de faire et il y aurait certainement d’autres possibilités, tout aussi valables.

Au fond de la brouette, il y a 2 seaux de terre bien fertile de mon potager, que je viens de prélever dans la platebande où se trouve la pelle. Je ne prends que la terre de surface (les 10 premiers centimètres) car c’est la plus fertile. Je m’apprête à verser un seau de compost et après avoir poussé la brouette jusqu’au bac à réserve d’eau, il ne me restera plus qu’à rajouter un seau de la terre qui était dans le bac. Puis je brasse le tout dans la brouette.
Après avoir brassé les 3 ingrédients, je déverse la brouette dans le bac.
En tout, il m’aura fallu 9 brouettes pour remplir le bac à ras bords.

Pour éviter que la terre reste à nu tout l’hiver, et pour maintenir une certaine activité biologique, j’ai tout de suite planté quelques plants que j’avais en surnombre (des choux frisés et des laitues). Et sur le reste, j’ai semé à la volée un mélange de moutardes asiatiques. Comme toutes les plantes de la famille des choux (brassicacées), elles ont l’avantage de germer et de pousser très rapidement.

Pour éviter que les chats viennent gratter la terre, il suffit d’étaler des branchages le temps que les semis sortent de terre.

Conclusion

Il me reste à finir de récupérer la vieille terre qui est entreposée sur la bâche à côté du bac. Je vais simplement l’étaler sur la platebande où j’avais prélevé la bonne terre. Comme nous sommes en automne, j’y sèmerai tout de suite un couvert végétal (engrais vert féverole et moutarde). Et au printemps, une bonne couche de compost et la platebande pourra être remise en culture.

Les cultures que je fais habituellement dans le bac à réserve d’eau ne sont pas très énergivores, ce sont principalement des salades et des radis, donc la fertilité de la terre ne va pas diminuer trop rapidement.

Je compte donc entretenir cette fertilité en apportant simplement une fois par an un peu de compost fait maison (qui contient plus de microorganismes vivants que le compost de plateforme car il n’a pas chauffé contrairement à ce dernier).

Voilà on arrive à la fin, j’espère que cet article vous a plu. Si vous avez des questions sur la fabrication du bac, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires.

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Ma photo

Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Isabelle (gard)

    Je ne doute pas de votre savoir-faire, mais ce sont les travaux d’Hercule ! On n’a rien sans rien, mais là ! Déjà planter, buter, désherber, arracher, tailler, charrier de la terre pour maintenir à niveau, retourner le compost, porter les arrosoirs pour l’arrosage au goulot, tirer le tuyau, moi sur plus de 30 mètres ( un seul point d’eau), tout ça c’est du gros boulot, alors si en plus je dois me lancer dans un chantier comme le vôtre ! C’est du travail de pro et c’est pas envisageable pour moi. Autre détail si j’ose dire, vous parlez toujours de semis, jamais de précisions sur les plants encore disponibles (dans une bonne jardinerie respectueuse de l’environnement) Il n’y a pas que des semeurs 😁 Chez moi dans le Gard, le soleil tape comme une enclume. Je n’ai pas de serre et même avec des voiles d’ombrage, les minis plants s’étiolent. Si on ajoute une terre argileuse en cours d’amélioration mais encore problématique, c’est un sacré challenge de semer. Je vous dis tout ça sans esprit de polémique, je suis admirative de votre savoir et de votre travail, mais…. Amitiés

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Isabelle,
      Ce genre de bac n’est pas adapté à toutes les situations, c’est sûr.
      Il est difficile de vous dire quels sont les plants disponible en jardinerie tellement cela varie selon les régions et même selon les magasins d’une même ville (j’en sais quelque chose). Le mieux c’est d’aller voir… et de ne pas hésiter à demander aux vendeurs ce qu’ils attendent prochainement comme plants.

      Avatar de nicolas
  2. Freenzou

    Magnifique! à un détail près qui me chagrine, l’utilisation des planches en composite, j’essaie et préconise toujours plus l’abandon du plastique au jardin (et pas que là), vu que les problèmes générés avec le temps. Je préfère changer plus souvent des planches en bois que d’avoir des micro-particules dans ma terre. Quant au tuyau, effectivement, c’est plus dur de s’en passer (du plastique… :-))
    Je me réjouis de lire tes essais avec les oyas….

  3. Sandra (Vaucluse)

    Bonjour Nicolas, merci pour votre super article très complet. Néanmoins, je voudrais savoir pourquoi vous n’essayez pas les Oyas ? votre sentiments m’intéresse beaucoup car moi j’en utilise et je voudrais savoir si j’ai fait une bêtise.
    Merci et bon dimanche.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Sandra,
      J’en entends dire beaucoup de bien mais je n’ai jamais essayé. La seule chose qui me gêne c’est le volume occupé sous la terre, ce qui prend de la place aux racines. Mais probablement que les plantes s’adaptent. Je penses faire des essais en 2023.

      Avatar de nicolas
  4. patrick (Rhône-Alpes agglo Grenobloise)

    Bonjour,
    Je vais essayé sur ma butte.
    J’aimerai avoir le diamètre du tuyau et le système pour les raccorder avec Garden.
    Merci pour tous les infos
    pâtrick

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Patrick,
      Le plus simple aurait été de prendre du drain agricole : ce sont des tuyaux déjà pré-percés. Mais je n’en avais pas sous la main alors j’ai pris un morceau de gaine de 4 cm de diamètre que j’avais et j’ai percé avec une perceuse une multitude de petits trous de 1mm de diamètre tous les 1 cm et sur 2 faces du tuyau. Cela m’a demandé pas mal de patience ! 😉
      Si c’était à refaire, j’achèterais ceci : https://www.castorama.fr/drain-annele-50-mm-l-25-m/3396049025058_CAFR.prd

      Avatar de nicolas
  5. Marie_Dominique

    Bonjour
    Même commentaire que Patrick C’est beaucoup plus facile à lire et à relire si besoin.
    Merci

  6. Patrick

    Bonjour, ce système de photos précises et bien commentées me convient mieux que des vidéos où on passe qqfois trop vite sur des points importants. C’est une bonne idée. Bonne journée.

  7. Patricia (suisse)

    Tu demandais notre avis sur le format : article ou vidéo.
    J’aime le style écriture plutôt que vidéo. Je suis une lectrice rapide, alors regarder une vidéo me prend plus de temps. Du coup, je ne la regarde pas, faute de temps.

    Merci pour cet article

  8. François (Strasbourg)

    Bonjour
    Avez vous la version numérique ?
    Merci
    Cordialement

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour François,
      Vous faites allusion au Cahier de jardin j’imagine. Il n’est disponible qu’au format papier.

      Avatar de nicolas
  9. rere (vaucluse)

    je ne sais ce qu’est le compost de plateforme!

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Rere,
      C’est du compost qui a été fabrique sur une plateforme de compostage municipal, avec les tailles d’arbustes apportées à la déchetterie par les habitants.

      Avatar de nicolas
  10. Denis (région de Revel (31)Quelle organisation)

    Bravo pour ces publications,cela me donne quelques idées pour mon potager.Je vous admire et surtout vous remercie pour ces partages hebdomadaires!quelle organisation!!

  11. Laure (Marseille centre-ville/courette à l'ombre)

    Grand merci pour votre article très interessant. Mais il faudra que je l’adapte mes pots en intissés. J’ avais hâte de connaître votre recette de bonne terre… car contrairement à vous j’ai un sol carrelé avec des bacs. Chaque année je dois ajouter à mes bacs de la terre achetée en sac- et c’est lourd – que je mélange avec mon compost maison, qui lui, contient beaucoup de vers de terre, et beaucoup de larves de cétoines qui viennent de je ne sais où. Quelle est la recette d’une bonne terre quand on part de rien? merci pour la réponse

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Laure,
      La réponse serait trop longue pour tenir ici, mais si vous voulez creuser le sujet, je vous invite à regarder le descriptif du guide pratique “Terre riche, Terre pauvre” :
      https://potagerdurable.com/terre-riche/

      Avatar de nicolas
  12. Lise (quebec)

    Très intéressant
    je l’ai bien le système photos
    Ça me permet de lire et regarder sans bruit
    Ds mon lit je matin quand mon chum dort

  13. Philippe (isere(200md'altitude))

    Bonjour, je pese que d’avoir isoler le fond du vac du sol est dommage car vous n’avez aucun ascenseur à vers de terre. J’utilise la culture en carré depuis des années (4 ans maintenant) et j’ai des récoltes abondantes chaque année avec cette année un test des Oyas et qui marche vraiment bien. Pourquoi donc avoir choisi de supprimer une communication entre le vrai sol et le bac? Merci pour ce partage qui invite au… partage 😉

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Philippe,
      Je vous invite à relire l’encadré “Avertissement important” que j’ai mis au début de l’article. Tout y est expliqué !

      Avatar de nicolas
    2. Mana 56 (Morbihan)

      Bonsoir Philippe, je pense que vous n’avez pas bien compris l’utilité de cette bâche…Et vous n’êtes pas le/la seul/seule ! C’est un “bac spécifique” pour retenir l’humidité et sans cet isolant l’eau descendrait en profondeur et profiterait aux arbustes à proximité (voir racine). Le climat toulousain est lui aussi assez “spécifique” avec le vent d’autan chaud qui dessèche tout.

      1. Philippe

        Merci en effet. Je n’avais pas vu que c’était aussi expliqué dans l’encadré au début de l’article. Je comprends mieux.

  14. chrtistiane (sud de l'Yonne (à 25 kms d'Avallon))

    Bonjour Nicolas,
    Très interessant reportage avec de bons conseils comme d’habitude,
    je crois que je vais me lancer au printemps surtout pour les salades,
    merci beaucoup pour le cahier de jardin reçu 8 jours après ma commande
    il est vraiment bien
    bon dimanche
    cordialement

  15. Carine (Belgique ( Nord ))

    Bonjour.
    J’ai eu aussi de telles bacs mais encore plus haut. Mon intention c’était d’éviter tellement une grande partie de plantes sauvages et pour jardiner plus facilement ( pas se pencher trop bas ). J’ai aussi constaté que le bois était pourri après quelques années et que je ne trouvais très peu de vers dans la terre donc pour moi, la terre était un peu morte…. j’avais rempli les bacs avec de la terre d’un centre jardinier et comme vous, chaque année ajouté du compost. Je n’avais pas une installation d’eau parceque dans mon , il n’y a pas l’eau coulante de robinet ( seulement une pompe pour tout les jardiniers ). Il y a maintenant quelques années que j’ai supprimé ces bacs parceque je crois aussi que le réseau de champignons sous terrain est très utile pour le développement des plantes. J’ai ajouté cette année un minéral, composé de lava et d’autres minéraux. Je suis curieuse pour l’année prochaine.

  16. jean luc (rethel 08)

    s est avec grand plaisir que je vous lis merci de tout vos conseils

  17. Mana 56 (Morbihan)

    Bonjour Nicolas et à tous, mes carrés potager sont aussi en lames de composite mais se déforment avec l’arrivée des pluies car la terre gonfle. Les lames convexes sont facilement rectifiables avec quelques piquets enfoncés sur les côtés. Merci Nicolas pour ces explications très claires…Un petit retour du roman-photo ? Bon dimanche à tous !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mana,
      Mon rectangle ne fait que 1m80 de long, alors on verra si les lames se gondolent…

      Avatar de nicolas
  18. DOM (Vaucluse / Drôme)

    Je trouve cet article très intéressant. Allez-vous bâcher ce bac durant l’hiver avec un film transparent afin que tout pousse malgré le froid ?
    J’aimerai savoir ce que je peux faire avec des oignons plantés tardivement en pleine terre. Ils sont là mais ne sont pas encore formés, est ce qu’ils vont geler cet hiver. Est ce que je les laisse en coupant leur tige pour le printemps prochain ? Ou est ce que je les cueille et les mange en cébette ? Bonne journée.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Dom,
      Je ne suis pas trop fan des bâches transparentes car dans ma région toulousaine, le moindre rayon de soleil peut provoquer une surchauffe qui serait fatale aux cultures, même en hiver.
      Je préfère de loin les voiles de forçage, d’ailleurs il y en a un qui est déjà installé sur le rectangle.
      Les oignons ont l’avantage d’être non gélifs en hiver, donc pas de souci ils vont repartir en février-mars. Mais ils risquent de monter en fleur à ce moment-là, donc autant prélever un peu de feuillage tout l’hiver au fur et à mesure des besoins (en laissant le bulbe en terre).

      Avatar de nicolas
  19. Jean-Claude (Villeneuve d'Ascq 59650)

    Bonjour Nicolas et toutes et tous !
    Je dispose de 4 carrés fabriqués en lames de terrasse depuis 2010 !
    Aucune dilatation ou rétrécissement remarqué. Cependant, il faut bien les choisir, pas en plastique mais en composite de silice. La silice c’est du sable qui donne du verre(!) et donc neutre chimiquement.
    12 ans sans problème ! Je n’ai pas procédé comme vous : j’ai retourné la terre du jardin composée (pelouse non traitée) et ajouté un mélange de terre de jardin + terreau en sac + compost.
    Tous les ans j’ajoute un mélange de terreau de jardinier (pour potager + cher mais meilleur) et du compost. J’habite dans le Nord et j’ai encore des salades, des radis, des choux, des poireaux dans mes 4 carrés (4,8 m2 !). Pas eu de soucis pour les tomates cette année, comparés à des amis…et quantité de vers de terre et autres bestioles utiles ! J’arrose à l’aide d’un arrosoir tous les 2 jours le matin suite a des expériences malheureuses si j’arrose le soir, bénédiction pour les limaces la nuit ! Actuellement j’ai semé là où il reste de la place(!) de la phacélie et du trèfle incarnat. Ah! j’oubliais de dire, je plante des fleurs dans mes carrés(pour les abeilles!) capucines, œillets d’Inde…
    Voilà une petite expérience vieille de 12 ans.
    Je suis trop bavard mais j’aurais des tas de choses à dire…
    Bon dimanche et bon bricolage à vous.
    Jean-Claude du 59

  20. Sandrine (Sud de l'ardèche (très chaud))

    Je serai curieuse de savoir quelle est l’exposition de votre carré potager…
    Car pour la demi saison, on a besoin d’une bonne exposition plein sud, mais pour l’été c’est trop : les salades grillent sur place !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Sandrine,
      C’est une question qui a son importance en effet !
      Mon carré est orienté sud-est et il est protégé du soleil côté ouest par un petit arbre (cotinus) de 4m de haut et une haie de millepertuis qui fait bien 1m20 de haut.
      Et en période de canicule, j’installe en plus un filet d’ombrage sur des arceaux, ce qui diminue la force des rayons du soleil surtout autour de midi.

      Avatar de nicolas
  21. Michel (Provence)

    Bonjour Nicolas,
    Une question concernant la qualité de la terre qui se dégrade dans le temps : comment arrosez-vous le carré, eau de ville ou eau de pluie ?
    Je pense que l’eau de ville va faire s’accumuler les carbonates et autre minéraux comme dans un pot de fleur… L’eau de pluie moins chargée en minéraux me semble plus adaptée. Qu’en pensez-vous ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Michel,
      C’est une question intéressante. Je sais que ce genre de problème peut arriver dans les serres qui ne reçoivent jamais la pluie.
      Mon carré est arrosé à la fois par les pluies et par l’eau de ville, qui n’est pas calcaire chez nous.

      Avatar de nicolas
  22. Dominique (Belgique)

    Bonjour Nicolas,

    Pour répondre à votre question : article très clair et façon de communiquer efficace et plaisante.
    Merci.

    Bon dimanche

    Dominique

  23. BERNARD (67240)

    déjà essayer ! ça fonctionne ; le problème a venir la, chaleur, les planche von s’allonger gondoler ; plus il son long plus la déformation serra importante ; Rétrécissement en automne la terre aura pris la place de l’été ( facteur a prendre en compte pour la suite )

  24. Anonyme (Normandie)

    Bonjour, super l’idée du carré jardin pour les salades et les radis, moi j’ai un petit carré aussi mais je n’ai pas fait de drainage, je pense que c’est pour cela que j’ai du mal à avoir salades et radis 😕. J’aime bien les photos ça permet de me voir, dès fois avec la vidéo on voit pas aussi bien. Merci pour vos bons conseils. J’ai commandé votre agenda, je l’attend avec impatience. Cordialement.

  25. Yannick (Cher)

    La bâche au fond du carré , il faut absolument l enlever, comment veux-tu que la vie du sol ce fasse, maintenant les drains dans le carré pas très naturel…le plastique dans un potager bof 🤨

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Yannick,
      Je comprends ta remarque car je n’ai pas assez insisté sur tout le contexte qui m’a poussé à faire ce type de potager.
      J’ai donc rajouté un petit encadré au début de l’article qui explique que je suis un fervent adepte du potager sol vivant, ce que je pratique dans mon potager principal.

      Ici, je présente un petit rectangle potager expérimental à réserve d’eau, qui va me permettre de cultiver en été les deux légumes que j’ai beaucoup de mal à réussir ailleurs : les radis et les laitues.

      Avec une bâche étanche au fond, il est tout à fait normal que les vers de terre et autre microfaune soient très peu présents, et je l’assume totalement.

      Avatar de nicolas
  26. Patricia perreard (haute/savoie)

    Bonjour Nicolas
    C’est une très bonne idée que vous m’avez donné pour les bacs de ma serre. il y a cinq ans que je les ai remplis et l’arrosage est toujours un problème . J’ai des tuyaux poreux que je vais installer au fond des bacs après avoir enlever la terre. Qu’en pensez vous ? Merci et bonne journée

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Patricia,
      Si vos tuyaux poreux vous donnent satisfaction (les miens se sont bouchés pour certains et devenus cassants pour d’autres), vous pouvez tout à fait les enterrer an fond des bacs.

      Avatar de nicolas
      1. Patricia perreard (haute/savoie)

        Je suis d’accord avec vous et ne vais pas les utiliser. Donc vous avez percé vos tuyaux ?

        1. nicolas (Toulouse)

          Le plus simple aurait été de prendre du drain agricole : ce sont des tuyaux déjà pré-percés. Mais je n’en avais pas sous la main alors j’ai pris un morceau de gaine que j’avais et j’ai percé avec une perceuse une multitude de petits trous de 1mm de diamètre tous les 1 cm et sur 2 faces du tuyau. Cela m’a demandé pas mal de patience ! 😉

          Avatar de nicolas
          1. Anonyme

            Merci Nicolas je vais percé un tuyau en ma possession. Bonne fin de journée

  27. Carole (nievre)

    Article très intéressant et très parlant. Les photos et les explications suffisent amplement 😉
    Merci

  28. Camille (Rhône)

    Merci, Nicolas, très instructif et concret comme d’habitude !

  29. François

    C’est bien mais beaucoup de manipulations! Cette année horticole, dès Mi février, je fais des semis de salades, plutôt Batavia, dans des petits pots de tourbe, sur un sol argilo-sableux ou sablonneux : un minimum de manipulations !! ( sauf un mini tunnel à fraisier pour les nuits !! )

    François

    1. Marina

      Bonjour Nicolas,
      Merci pour ce retour d’expérience.
      Mon potager est fait de bandes potagères délimitées par des rectangles en bois de récupération, mais je n’ai pas bâché les fonds. La terre est bien vivante, depuis quelques années alors que c’était un sol argileux calcaire. Chaque années j’alterne avec des engrais verts ou de l’amendement ( fumier de 2 à 3 ans de l’agriculteur près de chez moi), je paille ou je mets du foins sur les parcelles, comme vous nous le conseillé.
      Je souhaite créer une autre zone potagère près de deux jeunes cerisiers pour y planter des fraisiers et d’autres choses (salades, des aromates, radis, petits pois … récoltes de printemps). Je pensais justement mettre des carrés de 60 cm de profondeur, car la terre est tassée. Que me conseillez vous …. Je suis dans le Bearn où nous avons des printemps humides.
      Bonne journée

  30. Bernadette (Gers)

    Bonjour Nicolas,
    Tout d’abord merci j’ai reçu hier le cahier du potager 2023, un pur bonheur. Très bien fait.
    Ici dans le Gers, la terre n’est pas différente de la terre de la région Toulousaine je pense, j’ai cinq carré potager de 120 cms / 120cms avec 40 cms de hauteur et un de 50cms de haut. Plus un grand escalier en bois. J’ai réalisé mes carrés avec de la terre végétale et un très bon terreau, chaque année je surface un peu, en rajoutant un bon terreau. La terre ici est ingrate, c’est une terre de remblais, j’ai essayé de cultiver des artichauts quand on est arrivé, un fiasco complet ils végètent. C’est pour cela que j’ai mis des bacs potager.
    Cet été, j’ai eu des plants de tomates énorme avec des tomates moyennes à grosses. Là ils sont prêt pour passer l’hiver, j’ai nettoyé, et j’ai mis des granulés de fumier de ferme éparpiller sur toute la surface, puis j’ai mis une bonne couche de foin.
    Voilà je pense n’avoir pas fait de “bêtises”.
    Bonne continuation.
    Nadette

    1. François

      Pour le Gers, ça dépends si c’est du côté de la Baïse ou de l’Adour ( cours d’eau….)….

      1. Bernadette

        Bonjour François, on se trouve du coté de la Baïze, des fois elle nous apporte une bonne couche de brouillard.

  31. Bernard

    Bonjour Nicolas, bravo et merci pour toutes ces explications et ces photos,un sacré travail …
    Bon Dimanche.

  32. Mag

    Bonjour
    Merci pour l’astuce des planches composite de terrasse.
    Il est normal que vous n’ayez pas ou peu de vers de terre compte tenu de la présence de la bache au fond du bac.
    Les échanges avec le sol ne peuvent pas se faire.
    Il conviendrait de supprimer la bâche, donc par ailleurs j’ai du mal à apprécier l’utilité.
    Bonne continuation!

    1. Isabelle

      Bonjour Nicolas, je me pose la même question, quelle est l utilité de la bâche ?

      1. nicolas (Toulouse)

        Bonjour Isabelle et Mag,
        Je comprends votre remarque car je n’ai pas assez insisté sur tout le contexte qui m’a poussé à faire ce type de potager.
        J’ai donc rajouté un petit encadré au début de l’article qui explique que je suis un fervent adepte du potager sol vivant, ce que je pratique dans mon potager principal.

        Ici, je présente un petit rectangle potager expérimental à réserve d’eau, qui va me permettre de cultiver en été les deux légumes que j’ai beaucoup de mal à réussir ailleurs : les radis et les laitues.

        Avec une bâche étanche au fond, il est tout à fait normal que les vers de terre et autre microfaune soient très peu présents, et je l’assume totalement.

        Avatar de nicolas
        1. Marina

          Bonjour Nicolas, merci beaucoup pour ces explications. Sans la bâche ça ne fonctionnerai pas. Je m imagine que sous la terre et sous les légumes la terre resterai assez humide. Non?

        2. Virginia

          Bonjour Nicolas oui mais pourquoi avoir mis une bâche et pas simplement le tuyau?

          1. nicolas (Toulouse)

            Bonjour Virginia,
            Parce que mon sol est assez drainant et que l’eau serait perdue en descendant vers les profondeurs.
            Ce qui m’intéresse c’est que l’humidité remonte par capillarité jusqu’à la surface, ce qui permet de maintenir la terre légèrement humide en permanence, même en période de canicule.

            Avatar de nicolas
    2. Céline

      Bonjour,

      Supprimer la bâche reviendrait à supprimer l’intérêt de ce bac, qui est de pouvoir garder la terre humide en permanence.

      Peut-être que rajouter une poignée de vers de terre dans le bac pourrait aider. Par contre, je me demande s’ils survivraient dans cet environnement restreint ?

      Merci Nicolas pour ce compte-rendu, qui passe tout à fait bien à l’écrit.

      1. Cyril (gironde)

        Bonjour a tous,
        ce carré expérimental avec la bâche n’empêchera pas les vers de terre de vivre.
        j’ai moi aussi des jardinières hors sol (posées sur béton) et elles contiennent une faune bien plus riches que celles de mon jardin (plein sol pourtant bien amendé)

      2. Mana 56 (Morbihan)

        Bonjour Céline, ah enfin quelqu’un qui a compris l’intérêt de ce bac ! Je pense aussi que l’ajout de vers de terre est une bonne idée mais pas n’importe lesquels, les épigés, petits et fins, ils vivent en surface , sortent le soir pour manger et attraper les brins d’herbe. Donc sortir le soir avec une lampe torche pour aller à la chasse !

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