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J’ai intégré une réserve d’eau à mon potager en carré

117 commentaires   

La première version de mon potager en carrés m’a apporté de belles récoltes, mais en 3 années d’utilisation, j’ai pu me rendre compte que ce type de potager a un défaut principal.

Cet inconvénient majeur, c’est d’avoir beaucoup de mal à garder la terre humide en été, surtout dans ma région toulousaine où les étés sont très secs. Il fallait que j’arrose tous les jours sans faute, sinon mes salades avaient triste mine.

J’avais installé un arrosage automatique par un tuyau poreux puis par une buse d’aspersion (voir les liens sous l’article), mais pour une si petite surface, ce n’est pas pratique parce que cela gêne l’accès aux légumes.

La solution qui m’a tenté, c’est d’intégrer une réserve d’eau directement en-dessous du carré de potager.

Je me suis inspiré des travaux du pionnier en la matière, l’australien Colin Austin, et voici le principe de ce qu’ils appellent là-bas un “wicking bed” :

(Comme d’habitude, cliquez sur les photos pour agrandir)

Potager à réserve d'eau (wicking bed)
Potager à réserve d’eau (wicking bed)

 

Mais comme d’habitude, j’ai voulu simplifier tout ça. Pas de gravier, pas de feutre ! Continuez votre lecture pour découvrir ma solution.

 

Démontage de l’ancien carré de potager

Le cadre est encore en bon état. Je le mets de côté pour pouvoir déplacer la terre plus facilement.

Le cadre est encore en bon état. Je le mets de côté pour pouvoir déplacer la terre plus facilement.

L’avantage d’avoir pris du bois pas trop épais (2 cm), c’est que j’arrive à le soulever seul.


Mise de côté de la terre

Une bâche au sol va me permettre de récupérer jusqu'à la dernière miette de terre quand je la remettrai dans le cadre.

Je sors toute la terre qui était à l’intérieur du cadre.

Une bâche au sol va me permettre de la stocker proprement, et surtout de récupérer jusqu’à la dernière miette de terre quand je la remettrai en place.


Nivellement du terrain

Pour que la réserve d'eau ait la même hauteur partout, il faut que le terrain soit bien de niveau. J'ai donc calé le cadre avec des dalles et remblayé l'un des côtés.

Pour que la réserve d’eau ait la même hauteur partout, il faut que le terrain soit bien de niveau. J’ai donc calé le cadre avec des dalles et remblayé l’un des côtés.


La découpe de la bâche

Pour la solidité dans le temps, il faut utiliser de la bâche à bassin, aussi appelée liner (épaisseur 0,5 mm). Son étanchéité doit être parfaite.

Pour la solidité dans le temps, il faut utiliser de la bâche à bassin, aussi appelée liner (épaisseur 0,5 mm). Son étanchéité doit être parfaite.

J’ai acheté ma bâche en jardinerie où elle est vendue au mètre. Pour le morceau dont j’avais besoin, j’en ai eu pour moins de 20 €.

On pourrait aussi réutiliser le liner d’une vieille piscine hors-sol.


L’agrafage du liner

J'ai fixé la bâche étanche tout autour du cadre avec des agrafes.

J’ai fixé la bâche étanche tout autour du cadre avec des agrafes. Attention à ne pas percer le fond !


Le trou de vidange

Pour éviter l'eau stagnante en cas de forte pluie et quand l'été sera passé, j'ai mis un bouchon qui permet au trop-plein d'eau de sortir.

Pour éviter l’eau stagnante en cas de forte pluie (et quand l’été sera passé), j’ai mis un bouchon qui permet au trop-plein d’eau de sortir.

En fait ce n’est pas exactement un bouchon, cela s’appelle un passe-paroi et c’est livré avec deux joints pour l’étanchéité.


La pose du drain

j'ai utilisé du drain agricole

L’idéal, c’est d’utiliser du drain agricole (tuyau percé d’une multitude de petits trous) de petit diamètre (5 cm). Mais comme je n’en ai pas trouvé, j’ai acheté de la gaine de 4 cm et à avec une bonne dose de patience, j’ai percé tous les petits trous à l’aide d’un outil pointu.

L’extrémité enterrée est fermée par un bouchon.

Les apports d’eau (hors pluie) se feront uniquement en la versant dans le bout de tuyau qui dépasse. Avant de remettre la terre, j’ai testé l’imperméabilité de la bâche en remplissant jusqu’à avoir 2 ou 3 cm d’eau dans le fond.


Remplissage avec la terre

Une fois le drain bien calé, j'ai remis la terre en place.

Une fois le drain bien calé, j’ai remis la terre en place.

Comme il y avant déjà quelques centimètres d’eau au fond, je n’ai pas eu besoin d’en rajouter.

C’est à cette étape que j’ai énormément simplifié le système : pas de gravier au fond ni de feutre géotextile pour séparer les graviers de la terre.

Mon but est d’avoir une autonomie en eau de deux semaines en plein été. En faisant le calcul, on arrive à 64 litres d’eau pour remplir le fond à 3 cm, soit 5 gros arrosoirs que je verserai par le trou de remplissage.

Détails du calcul : taille du cadre : 12 décimètres par 18 décimètres, ce qui nous donne 0,3 x 12 x 18 = 64

Je suis sûr que les racines des légumes ne baigneront pas dans l’eau (ce qui risquerait de les faire pourrir) car l’eau se diffuse dans tout le volume de terre.

Je ne pense pas non plus que la terre va boucher les petits trous du drain, car ils sont vraiment minuscules.

Nous verrons bien si tout cela se vérifie à l’usage…


Les plantations

Le lendemain, les 3 cm d'eau sont montés par capillarité et la terre était devenue légèrement humide, juste ce qu'il faut pour les légumes.

Le lendemain, les 3 cm d’eau sont montés par capillarité et la terre était devenue légèrement humide, juste ce qu’il faut pour les légumes.

J’ai planté une douzaine de salades, de la ciboule et deux plants de céleri branche.


Après 3 semaines

La canicule est passé par là (durée : une semaine) et je n’ai même pas eu besoin de rajouter d’eau. Tous les jours, je creusais pour tâter l’humidité de la terre et même si la surface paraissait sèche, le fond était légèrement humide.

Les salades grossissent à vue d’œil et je vais bientôt en planter une nouvelle fournée.

Je ferai un petit compte-rendu en fin d’été pour vous dire si cette installation aura tenu ses promesses.

Si vous avez des questions (générales ou sur un point de détail), on se retrouve dans les commentaires…

 

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Les commentaires :

(les plus récents sont en premier)

  1. louis

    8 décembre 2020

    Bonjour,
    Tres bien sauf que poser un film anti-herbe en fond de jauge empeche les echanges avec la faune de surface et la remontee des vers de terre…
    Dans ce cas la je prefererai un carre sureleve.
    A voir a l usage.

    Répondre
  2. Doris

    4 novembre 2020

    Bonjour, très contente de cette article, je suis dans les Landes, et je me bats contre sécheresse et canicule comme je peux. Pour les autres légumes ça se passe bien, mais les salades en août, c’était pas possible. Je tenterai ma chance l’année prochaine avec ce système. Merci

    Répondre
  3. Dominiuque

    3 octobre 2020

    le fait de poser un liner interdit la montée des vers de terre et le lien avec le sol naturel.
    Cela n’a t-il pas d’inconvenients par la suite (appauvrissement du sol)

    Répondre
    • nicolas

      3 octobre 2020

      Bonjour Dominique,
      Effectivement, ce type de bac n’encourage pas autant la la vie du sol qu’en pleine terre, mais c’est un choix que j’assume.
      J’entretiens la fertilité par des apports de compost mûr étalé à la surface.

      Répondre
  4. Michèle

    2 août 2020

    C’est très bien, très intéressant, mais il y a encore plus simple : l’oya !

    Répondre
  5. MARYVONNE

    2 août 2020

    Bonjour, je suis en train de fabriquer des bacs 2 m x 040 de hauteur sans fond. et je voulais installer ce système d’irrigation là que vous avez fait et que je trouve super. Est ce que ça marcherait pour la hauteur de mes bacs ? j’en ai déjà fait 4 et j’en ai une dizaine à faire encore. Tous n’auront pas le système d’irrigation (du moins dans un premier temps) je vis à la pointe du Raz Bretagne. Et je vais fabriquer une sorte de auvent au dessus et à l’arrière (vent) du bac à tomates donc il sera couvert et il me faut prévoir l’irrigation à celui là c’est sûr. (cette année 3 jours de crachin et le mildiou est arrivé) merci de me dire si c’est possible d’installer l’irrigation pour la hauteur de mon bac à tomates Bonne journée ici pas de canicule.

    Répondre
    • MARYVONNE

      2 août 2020

      bon, j’avais pas lu les commentaires , donc j’ai la réponse , j’avais pensé aux oyas aussi…

      Répondre
    • nicolas

      2 août 2020

      Bonjour Maryvonne,
      Ce système est utile en région chaude et sèche (je suis à Toulouse), mais en Bretagne, euh… vous avez la pluie, non ?

      Répondre
      • MARYVONNE

        3 août 2020

        Bonjour, contrairement à ce que l’opinion peut dire,bien relayée par la météo (qui se base sur la Bretagne nord) non, nous n’avons pas toujours de la pluie, nos journées sont ensoleillées mais nous ne souffrons pas de la chaleur comme vous… d’où l’afflux de touriste en été ! il peut y avoir aux fortes marées un temps incertain, un peu de crachin mais c’est tout, nous aussi les paysans réclament de l’eau ! par contre l’hiver… c’est une autre histoire…Amicalement

        Répondre
  6. André

    2 août 2020

    Bonjour,
    Ce système convient-il pour les tomates ?
    Cordialement.

    Répondre
    • nicolas

      2 août 2020

      Bonjour André,
      Ce système convient pour tous les légumes.
      Pour les tomates, c’est plutôt la profondeur de terre qui compte. 20 cm sont un peu juste, 30 ou 40 seraient mieux.

      Répondre
  7. Christel

    2 août 2020

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour le temps et l’énergie que vous consacrez à nous donner vos précieux conseils. Je vais cependant rajouter mon grain de sel qui va nous compliquer la vie…Il se trouve que j’ai déclenché une allergie intellectuelle…au plastique (j’en peux plus). Le mot même va finir par me donner des boutons.
    En me demandant comment faisaient nos ancêtres pour irriguer leurs cultures (ils ont vécu sans plastique et ne sont pas morts de faim), les premières informations glanées sur le net n’ont pas été infructueuses : l’utilisation des jarres enterrées (appelées ollas, ou oyas) paraît être une solution très intéressante.
    Commençant à vous connaître, vous allez immédiatement rétorquer que l’idée, d’une part, va à contresens de votre capacité à tout simplifier (à raison !), et, d’autre part, ne s’accorde pas avec l’espace dont vous disposez.
    Cependant, je vous laisse quand même avec la suggestion suivante sur les bras : je suis sûre qu’il doit y avoir un moyen pour réduire les inconvénients de ce système tout en en conservant les avantages (à supposer que le sujet -réduire, voire éradiquer le plastique- vous intéresse, évidemment). L’article Wikipédia “irrigation par jarres” est assez documenté, je trouve. Nos ancêtres étaient drôlement ingénieux ; la “méthode de la ficelle” par exemple : il suffisait d’y penser !
    Encore merci pour tout.
    Bien cordialement.

    Répondre
  8. Serge

    18 juillet 2020

    merci pour les explications !!

    Répondre
  9. LESLIE

    21 juin 2020

    Bonjour et merci Nicolas pour ces précieux conseils ! Je suis novice et ma question sera très certainement naive… Y a-t-il un intérêt à faire cela dans des jardinières destinées aux plantes (arbustes, rosiers, fleurs…) ? Ou est ce purement dédié à la culture ?
    Merci par avance pour votre réponse

    Répondre
    • nicolas

      22 juin 2020

      Je pense que cela doit pouvoir se faire pour toutes les plantes dites “annuelles”, c’est-à-dire qui ne restent pas plusieurs années de suite en place. Car dans ce cas, elles développeraient des racines trop fortes et trop profondes pour tenir dans un bac.

      Répondre
      • Leslie

        23 juin 2020

        Ok, super merci ! :)

        Répondre
  10. Amparo

    15 juin 2020

    Bonsoir Nicolas!
    super ce tuto, merci bcp.
    j ai vu cette annee que tu continue a l utilisé et tes salades donnent envie.
    Je n ai pas bien compris le trou de vidange. Il se trouve dans le cadre, mais la bache est percée aussi? maintenu par le passe paroi?
    merci pour ta réponse, si tu as le temps entre plantations, semis et récoltes😉
    bonne soiree

    Répondre
    • nicolas

      16 juin 2020

      Oui c’est exactement cela. Le trou principal se trouve à 2 cm du fond et il me sert de témoin quand je remplis : dès que ça commence à couler, j’arrête.
      Sinon j’ai installé un 2ème bouchon de vidange, celui-là au ras du fond. C’est pour éviter que l’eau s’accumule en hiver dans la réserve, ce qui avait donné une terre trop détrempée la première année.

      Répondre
  11. Julie

    30 mai 2020

    Je viens de voir votre video des travaux du mois de juin. Cette histoire de bâche à retention m a intrigué et je suis ravie de trouver toutes les explications ici. Au top !

    Répondre
  12. André

    28 mai 2020

    Bonjour,
    Bien pour un petit potager, mais pour un plus grand il faut envisager autre-chose, surtout quand on utilise une fourche ou un motobeche. Je pense que le géotextile à 35 cm de profondeur mini est nécessaire, une bache en EPDM aussi et le gravier à remplacer par du sable en forte épaisseur (10 à 20cm). Reste le cas du potager en pente, il est à traiter en “planche horizontale” successives. Le bois sera peut-être à remplacer par un béton de faible épaisseur (5 à 7cm et de 45 à 70 cm de hauteur, lutte et protection contre les rongeurs) pour faire le tour de chaque “planche”. La planche peut être traité en mini serre à semis, en utilisant le haut des parois comme appui d’un cadre en simple vitrage (le double vitrage est intéressant pour avoir des salades fin décembre).
    Cette solution est applicable sur un potager de 100 à 300 M².

    Répondre
  13. Gaia

    15 mai 2020

    Bonjour, je vous remercie pour cet article très intéressant. Ce qui m’embête c’est que le système est soumis à l’achat de matériels, et notament de plastiques. Certains parlent de rétenteurs d’eau. Je crois qu’il faut avoir conscience au moment de l’achat des alternatives possible qui ne nécessitent pas d’achat ou presque pas, et surtout qui, en terme de déchets à gérer par la suite ne laisse rien ou presque. Les rétenteurs sont des microbilles qui finiront tot ou tard dans la terre ou l’océan, les plastiques deviendront des micro particules ou devront etre incinérés ou recycler. Je crois savoir qu’il y a d’autres techniques (phénoculture, jardin du paresseux..) qui n’engendrent pas ces déchets ultimes. Je crains malheureusement que pour ce sujet là, il y ait, comme toujours dans la société humaine, des chapelles. Personnellement je tends vers le bon sens et la sobriété, et le recyclage avec un peu d’imagination, l’utilisation des déchets verts, la présence de couvert, ou d’arbres pour ombrager, et tente de réduire au maximum mes déchets ultimes.. c’es sur, c’est de la décroissance au jardin pour plus d’abondance..

    Répondre
  14. Jean-philippe

    13 mai 2020

    Bonjour,
    J aurai voulu savoir à quelle distance vous avez fait les trous sur votrre tuyau et de quels diamètre sont ils. Puis aussi si ca peut marcher sur un carré rehaussé.
    Merci pour vos video et vos réponses
    Jipé

    Répondre
    • nicolas

      13 mai 2020

      De mémoire, j’avais fait des trous de 3 mm tous les 5 cm.
      Et 3 lignes de trous sur toute la longueur du tuyau (afin d’avoir 3 trous sur la circonférence, je ne sais pas si je me fais bien comprendre).
      Du moment que la bâche du fond est 100% étanche, ça marche sur n’importe quel carré.

      Répondre
  15. Greg

    20 avril 2020

    Plutôt rare de voir un wicking bed sans gravier / géotextile, ce qui a le mérite d’être simple, économe et finalement bcp plus fidèle à l’idée initiale de Colin Austin.
    Par contre, à l’usage, est-ce que ça ne pose pas certains pbs?
    – Drain: les trous ne finissent-ils pas par se colmater avec la terre rendant plus difficile le remplissage?
    – Trop-plein: même question, ça ne se bouche pas? Par ailleurs, quand tu l’ouvres pour évacuer un trop-plein (après des pluies abondantes par exemple), ne perds-tu pas la terre de ton bac sous forme de boue?
    Merci Nicolas!

    Répondre
    • nicolas

      20 avril 2020

      Cela faisait partie de mes inquiétudes en le fabriquant… mais finalement tout se passe très bien.
      La terre est suffisament poreuse pour laisser passer l’eau. Ni le drain, ni le trop-plein ne sont bouchés après plusieurs années d’utilisation. De même, la terre n’est jamais assez boueuse pour s’échapper par le trou. Je l’avais mélangée avec beaucoup de compost et j’en épand une fine couche chaque année pour maintenir la fertilité.
      Je ne sais pas si tu l’as vu, j’ai installé un 2ème bouchon de vidange, celui-là au ras du fond. C’est pour éviter que l’eau s’accumule en hiver dans la réserve, ce qui avait donné une terre trop détrempée la première année.

      Répondre
      • Greg

        20 avril 2020

        Plutôt encourageant tout ça! A quelle fréquence vidanges-tu complètement (bouchon du bas)? Jamais de mauvaises odeurs du coup? L’eau qui sort te paraît salubre pour éventuellement la réutiliser en irrigation ailleurs?
        Je cherche des exemples de wicking bed sans séparation du réservoir comme toi et c’est fou de constater que dans 99% des cas les gens se sont précipités vers la solution plus complexe du réservoir séparé. Il est vrai que si tu pars sur une solution non séparée, le corollaire est une gestion plus stricte de la vie de ton sol. Peut-être aussi qu’un réservoir séparé avec sous-substrat de type pierre ponce ou gravier doit présenter un taux de tassement moindre et donc permettre d’avoir une plus grande hauteur de substrat de culture par dessus…J’essaie de comprendre pourquoi on fait compliqué si on peut faire simple!

        Répondre
        • nicolas

          21 avril 2020

          En fait je laisse le bouchon du bas ouvert en permanence pendant toute la mauvaise saison. Et fermé en permanence l’autre moitié de l’année.
          Du coup il n’y a pas de problèmes d’eau stagnante. Le sol est vivant et parait très sain, j’y trouve parfois un ver de terre. Je ne fais pas spécialement attention, j’étale juste 1 cm de compost maison en fin d’hiver.
          Sur internet c’est souvent comme ça : un gars publie une info ou une méthode, et tout le monde la reprend sans se poser de questions !

          Répondre
      • Cédric

        7 juin 2020

        Bonjour, mon wicking bed is up and running. La question que je me pose maintenant est de savoir qd je dois remplir le “réservoir” d’eau ? Comment s’assurer de ne pas se retrouver à sec sans pour autant gâcher l’eau dans un apport régulier qui risque de s’évacuer par le trop plein ? Merci pour votre article !

        Répondre
        • nicolas

          7 juin 2020

          Très simple : en enfonçant les doigts dans la terre, vous sentirez si elle est sèche et si elle a besoin d’eau.

          Répondre
          • Cédric

            7 juin 2020

            Pas bête… En cas d’absence et dc dans l’incapacité de tester l’état d’humidité de la terre ? Avez-vous une idée de la “consommation” ? J’ai pu lire qu’une période de 15j pouvait s’écouler sans apport d’eau …

          • nicolas

            8 juin 2020

            Oui c’est à peu près cela. En été quand je pars en vacances pendant 15 jours, je remplis juste avant de partir et ça tient le coup.

  16. Paulin

    31 décembre 2019

    Ce système répond bien à ma recherche. En effet je fabrique deux tables potagères dans le but de jardiner debout et ce pour des fins personnelles.
    Nicolas pourriez-vous compléter votre excellente présentation en illustrant comment réaliser- par-dessus ce système de remontée d’eau par capillarité- les couches de matériel carboné et ensuite azoté.( méthode lasagne) Je vous remercie.

    Répondre
    • Nicolas

      2 janvier 2020

      Il suffit d’appliquer le principe d’une lasagne classique. Je le décris dans cet article : https://potagerdurable.com/votre-terre-est-elle-trop-pauvre-pour-faire-pousser-des-legumes

      Répondre
  17. nathalie

    6 août 2019

    merci pour ton idée elle est géniale je vais faire la meme chose

    Répondre
  18. Johan

    6 août 2019

    Bonjour, je suis en train de préparer mon wicking bed également. Pour le trop plein j’ai fait comme vous avec 1 passe-paroi et 1 sortie droite de quelques cm en pvc. Est ce qu’il faut prévoir un bouchon au bout ou peut on le laisser à l’air libre ? J’ai lu d’autres sites où ils mentionnent d’ajouter un robinet au bout du trop plein mais je ne vois pas trop l’intérêt.
    Merci pour votre article !

    Répondre
    • Nicolas

      6 août 2019

      J’ai juste mis un capuchon (non étanche) sinon un escargot allait toujours s’y fourrer !
      Pour la période hivernale où la pluie est plus abondante, j’ai été obligé de prévoir un second trou, au ras du sol cette fois, parce que l’eau stagnait au fond et les racines de mes salades d’hiver n’aimaient pas trop la terre gorgée d’eau en permanence. Bouchon étanche obligatoire pour l’été !

      Répondre
  19. AMICROQUE

    4 août 2019

    B.. R.. A.. V.. O !!!!

    Répondre
  20. alain

    4 août 2019

    Bonjour pour parlé de votre système ok je valide mais prouver vous me donner le diamètre des trous pour le drain pour ne pas percer trop large merci

    Répondre
  21. Lorette

    4 août 2019

    « La pluie solide » me semble une très bonne solution également en ces temps de canicule, quand la pluie ne veut malheureusement pas venir….
    Beaucoup plus écologique à mon avis que la bâche noire issue du pétrole…
    Quelqu’un aurait-il un retour d’expérience ?
    https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/retenteur-eau,2037.html

    Répondre
    • Joël

      3 novembre 2019

      Pas de retour d’expérience, mais je ne suis pas sûr que la pluie solide soit plus écologique qu’une bâche :
      “Les hydrorétenteurs, de synthèse ou naturels, tentent de répondre au défi majeur que représente, pour les agricultures des zones arides, la rétention de l’eau en vue des périodes de sécheresse. Mais la dégradation des hydrogels de synthèse dans le sol est encore mal connue. Leur usage n’est d’ailleurs pas autorisé en France pour les cultures destinées à la consommation.”
      http://www.agra.fr/hydror-tenteurs-les-zones-d-ombre-d-une-solution-miracle-hydror-tenteurs-les-zones-d-ombre-d-une-solution-miracle-art423191-41.html?Itemid=360

      Répondre
      • Lorette

        3 novembre 2019

        Merci beaucoup Joël pour cette réponse!
        Décidément, il n’y a rien de parfait….
        J’attendrai donc des informations ultérieures, pas question de partir à l’aventure…

        Répondre
  22. jean-marie

    14 juin 2019

    Bonjour , je souhaiterais savoir sur quel site , avez -vous acheté ce passe paroi. Sufferait il pour traverser une planche de 27 mm d’épais.

    Répondre
    • Nicolas

      14 juin 2019

      Je l’ai acheté ici : https://www.ebay.fr/itm/291677060021
      Vous avez toutes les cotes en bas de la page.

      Répondre
  23. Patrick Dupré

    1 mai 2019

    Par expérience, les petites racines adorent se loger dans les petits trous des tuyaux d’irrigation. Hi hi hi

    Répondre
  24. José

    5 mars 2019

    Ça paraît assez facile je vais essayer, merci votre commentaire est clair.

    Répondre
  25. Michel

    18 novembre 2018

    Bonjour Nicolas
    Que fait-tu des vers de terre?

    Répondre
    • Nicolas

      19 novembre 2018

      On ne peut pas tout avoir !
      Mais j’en ai quand même vu quelques-uns et si j’y pensais je pourrais en déménager quand j’en croise dans mon potager principal.

      Répondre
  26. Alan

    31 juillet 2017

    La solution serait d’utiliser le “pluie solide” inventée par le Mexicain Sergio Rico >>> http://www.pluie-solide.com/introduction, un “gel” bio non toxique qui absorbe et stocke jusqu’à 300 fois son poids en eau (de l’eau de pluie) et qui le restitue aux plantes quand on le mélange à la terre.
    Plus besoin d’arrosage fréquent ni de bâche plastique. C’est abordable au niveau prix et efficace pendant 5 ans.
    Plus d’info sur l’invention de Sergio Rico ici >>> https://lejournaldusiecle.com/2013/09/01/leau-solide-qui-pourrait-revolutionner-lagriculture-mondiale/

    Répondre
    • Lorette

      4 août 2019

      En effet, je préférerais ce système à l’utilisation d’une bâche noire….
      C’est d’ailleurs étonnant que ce gel ne soit pas davantage connu en France ( beaucoup utilisé dans certains pays africains ).Je n’y vois que des avantages…

      Répondre
  27. JEAN

    18 juillet 2017

    bonjour à toutes et à tous, pour un bazar en étant poli c’est vraiment un bazar , je voudrai parler de la bâche , à base de pétrole; j’habite en bretagne et cette bâche on la trouve pour le maïs le semis , on la trouve pour le tas d’ensilage d’herbe ou de maïs , dans les deux cas , le produit sert à nourrir les vaches dont on boit le lait, on mange la viande, les abats etc , etc
    BÄCHE BIO DEGRADABLE POUR LE SEMIS

    Répondre
  28. océane

    8 juillet 2017

    Pour moi le jardinier se doit d’être respectueux de la terre, de la santé (de la terre et des individus qui vont consommer ce qu’elle produit). Abandonner la production de légumes parce qu’on vieillit c’est triste, les carrés surélevés (avec leurs inconvénients) sont certes un palliatif.
    Il faut raison garder Monsieur Nicolas, vous constatez un manque d’eau alors vive le pétrole! vive les déchets! vive la terre morte! Hum:(
    Vous avez dit potager DURABLE
    1)Terre vivante
    2)Pailler
    3)Si le climat n’est pas favorable planter ce qui convient.
    Il semble que vous ayez perdu votre axe…produire pour le plaisir de manger des légumes sains.

    Répondre
    • Manu

      8 juillet 2017

      Tout à fait d’accord. Merci, Océane, d’exprimer aussi clairement ma pensée.

      Répondre
    • alinedra

      12 août 2019

      c’est facile de critiquer quand notre terre et notre climat est généreux mais Nicolas a bien dit qu’il n’appliquerait pas cela au reste de son jardin. c’est une solution pour les personnes qui n’ont pas le droit de faire un vrai potager derrière leur maison (location) ou pour les personnes qui n’ont pas la santé pour potager mais qui aiment bien manger leur petite salade plantée de leurs mains. soyez un peu tolérant et dirigez votre colère vers les vrai pollueur de notre planète .De plus le jardinage même petit est très bon pour le stress donc voyez cela comme une thérapie Merci

      Répondre
  29. Jocelyne

    6 juillet 2017

    Bonjour
    Serait-il possible de remplacer la bâche par de la sphaigne ?
    Bon jardinage

    Répondre
    • Nicolas

      6 juillet 2017

      Non je ne pense pas car il faut que ce soit étanche à 100%, sinon l’eau va descendre dans le sol et sera perdue.

      Répondre
  30. Florent

    5 juillet 2017

    Salut Nicolas, en jardinerie ils vendent aussi une sorte de toile tissée en fibre de verre noire, à glisser sous la bâche PVC (ou mieux en EPDM).
    C’est censé empêcher la bâche d’être trouée par de petits cailloux qui affleureraient du sol
    Je ne pense pas que les tuyau-drain se colmatent genre plein de terre à l’intérieur, il y aura un peu de terre dans les petits trous bien sûr ce qui n’empêchera pas l’eau de diffuser.

    Répondre
  31. MaK

    3 juillet 2017

    Du liner ? Vraiment ??
    A base de PVC… dérivé de pétrole…
    Votre jardin me fait souvent rêver, mais ces légumes là, je préférerais ne pas y goûter ! Personnellement, j’étais moins choqué par l’utilisation de planches autoclaves, que vous aviez évité si mes souvenirs sont bons…

    Répondre
  32. françois

    3 juillet 2017

    bonjour;éffectivement;à ce rythme là;seuls les retraités pourront s’adonner au jardinage….

    Répondre
  33. Marielle

    2 juillet 2017

    Bonjour,
    Un article intéressant mais que je n’appliquerai pas dans mon jardin car je préfère refaire un carré de lasagnes cet automne à côté de mon premier réalisé l’automne dernier:)

    Répondre
  34. Annie

    2 juillet 2017

    Pour le potager je fais autrement : j’ai fait des caisses (en plastiques à 2 €) remplies de terre, j’ai fait 2 ou trois trous (à la perceuse). J’ai installé un goutte à goutte (comme dans tout le jardin d’environ 150 m2 mauvaise terre, roche à 10/20 cm) j’ai couvert de la surface de débris de bois (en grande surface prévu pour les rongeurs : c’est le moins cher). Il est vrai que pour les radis, salades, c’est plus difficile : moi je couvre avant et je plante les graines en dérangeant le moins possible. Tout est montré en photo et expliqué sur mon blog : penseelibre.fr

    Répondre
  35. Roland

    2 juillet 2017

    Pas très écologique, tout ça. Cela n’a pas de sens.
    1) Lorsqu’on a la chance d’avoir un jardin, autant profiter de tous las avantages qu’offre la nature, en évitant de la polluer en y introduisant des éléments extérieurs qui détruisent l’équilibre naturel du sol.
    2) le potage en carré, c’est bien pour les personnes qui n’ont pas la chance d’avoir un jardin. Mais la terre s’y desséchant beaucoup plus rapidement, il y a forcément un problème d’arrosage. Alors, installer ça dans le sud de la France, ça tient plus de l’effet de mode bobo que d’un véritable souci écologique. Tous mes légumes, y compris les laitues, sont plantés directement dans le sol, et généreusement paillés. Résultat: ils ont tous très bien supporté la canicule des dernières semaines, sans que je les arrose plus d’une fois par semaine.

    Répondre
    • annette

      3 juillet 2017

      pour Roland
      je vis dans le sud mais j’aurais du abandonner mon potager faute de mobilité si je n’avais pas tout surrélevé. Donc pas bobo du tout !!!!
      la mauvaise surprise fut la sécheresse de la terre. problème pas encore résolu et rendement décevant ,surtout pour les tomates.

      Répondre
      • Roland

        3 juillet 2017

        Bonjour Annette,
        Bien sûr, dans votre cas, la situation est différente. Mais mon commentaire ne s’adressait pas aux cas spéciaux, vous l’aurez compris.
        Bonne chance avec vos tomates.

        Répondre
  36. Teo

    2 juillet 2017

    Je ne compprends pas ton calcul:
    ‘0,3 x 12 x 18 = 64’
    0.30 je vois bien car tu venais d’en parler ‘…pour remplir le fond à 3 cm’ mais que sont les 12 et 18 com (certainement pas, à, vue d’oeil la longueur et largeur de ton carré… qui serait vraiment mini-mini)
    Ce serait 1.20 x 1.80 m sans doute ? Ce n’est donc pas un carré ?
    Tu ne t’est pas tompété ? ou tu devrai rappeller les dimentions de base. de ton ‘carré’..

    Répondre
    • Nicolas

      2 juillet 2017

      Je calcul est juste mais j’aurais dû donner les détails :
      l’objectif du calcul est de savoir combien de litres représentent 3 cm d’eau au fond.
      La surface fait 1m20 par 1m80.
      Comme je veux le résultat en litres, mes souvenirs d’école me disent qu’un litre = un décimètre cube, alors j’ai fait mon calcul en décimètres :
      0,3 x 12 x 18 décimètres = 64 litres.

      Répondre
  37. annette

    2 juillet 2017

    Merci Sandra, je vais d’aller sur ce site pour me renseigner.
    un espoir pour mon jardin !

    Répondre
  38. patrick

    2 juillet 2017

    Il me semble qu’une hauteur de 20 cm pour un carré c’est trop peu. Il faudrait au moins 30 ou 40 cm en superposant deux planches. Ensuite je couvrirais de 5 à 10 cm de paillis et j’installerais un arrosage goutte à goutte. Un système complet relié à un robinet d’arrosage revient à moins de 10 € chez Lidl par exemple pour deux bacs. On peut ajouter un programmeur pour gérer le nombre d’heures de jours etc pour 30 €. J’ai fabriqué des carrés 4 au sol de 120 X 120, 2 de 240 x 120 dont un sous serre, 3 surélevés de 120 x 120, un autre de 120 X 240. Tout mon jardin est arrosé par un seul robinet avec des dérivations munies de réducteurs de pression (compris dans le set goutte à goutte). ça marche très bien. En cas de grosse chaleur je complète avec un arrosage à la main.

    Répondre
  39. jean marie

    2 juillet 2017

    c est bien la bâche et les vers de terre dans tout ça je pense pas qu ils vont passer au travers pourtant un allier indispensable au jardin dans ma serre pourtant très chaude en été un tuyau poreux alimenté par une cuve de 1000l par syphon et paillé le sol est toujours humide il suffit de faire de même avec les bacs

    Répondre
  40. Sandra

    2 juillet 2017

    Annette, il existe des alternatives “maison” mais sinon il y a un fabricant en France, allez jeter un coup d’oeil sur le site oyas-environnement :-)

    Répondre
  41. Sandra

    2 juillet 2017

    Bonjour,
    Connaissez vous les oyas ou ollas ? l’alternative me parait plus intéressante que la bâche à dire vrai…
    Merci beaucoup pour vos articles qui font évoluer les réflexions et les partages d’expérience.

    Répondre
  42. annette

    2 juillet 2017

    je ne connais pas les oyas.
    Ça m’a l’air assez génial comme fonctionnement.
    Où puis-je en trouver ?

    Répondre
    • Annie

      2 juillet 2017

      Bonjour Annette. Les oyas sont intéressantes, mais relativement chères. Il existe une manière simple d’en faire soi-même: avec n’importe quelle cruche ou bouteille en terre cuite dont on bouchera le goulot ou l’ouverture, une fois le récipient rempli. Encore plus simple et plus économique: prendre un vieux pot de fleurs en terre cuite non vernie, boucher le trou du fond avec un bouchon en liège, planter le pot au pied de la plante que l’on veut irriguer, remplir le pot d’eau, puis le recouvrir d’une coupelle ou assiette pour empêcher l’évaporation. Là, on peut aussi recouvrir d’un peu de paille pour éviter encore plus le contact avec l’eau et donc l’évaporation.

      Répondre
      • Annie

        2 juillet 2017

        j’oubliais: pour s’assurer que le fond du pot de fleurs est bien fermé hermétiquement avec le bouchon en liège, il suffit de faire couler un peu de cire de bougie tout autour.

        Répondre
      • Dominique

        24 janvier 2020

        Très bonne solution mais il faut pas oublier que c’est un Pondoir à moustiques Que vous êtes occupé a mettre en place !!

        Répondre
  43. Jean-Luc.

    2 juillet 2017

    Bonjour Nicolas.j
    je trouvais le blog intéressant aux débuts,maintenant je le trouve trop ”technique”et peu attrayant avec toutes ces méthodes,vidéos..etc. le but du jardinier est de produire ses légumes par le simple contact avec la terre ,ses avantages et inconvénients .
    Un échec permet de corriger la fois d’après, bien que manque d’arrosage n’en soit pas un.
    Cordialement à toutes et tous.
    PS. A propos du liseron,une fourche-bêche,un seau et de l’huile de coude.

    Répondre
    • Marie

      2 juillet 2017

      Tout à fait d’accord. Ces techniques relèvent de plus en plus du gadget, alors qu’il existe des techniques élémentaires très simples pour arriver à faire pousser des légumes tout en respectant l’environnement.

      Répondre
      • Bruce

        29 septembre 2019

        Pas du tout d’accord. J’apprecie beaucoup la présentation très pro, claire, et sans fioriture. Ce que vous appelez “gadget” ce sont des explications d’astuces à la portée de tous et surtout pour débutants comme moi. La democratisation des jardins productifs devient essentiel pour la nature, et l’économie d’eau aussi. Un m2 de plastique qui permet une famille de se fournir en salade fraiche tout l’été plutot que de prendre la voiture pour en acheter au supermarché, tout en économisant beaucoup d’eau, est certainement une astuce utile.

        Répondre
  44. sylvie

    2 juillet 2017

    Bonjour,
    je ne vois pas l’intérêt d’une bâche dans un carré potager mis sur la terre. Personnellement j’ai un carré potager que j’ai mis directement le carré sur la terre et je l’ai rempli avec du bois qui commençait à se décomposer puis de la terre et je n’ai aucun problème de drainage ou d’arrosage. Cela fait 3 ans et tout ce que j’y mets pousse très bien. Pour moi l’intérêt était d’isoler surtout les plantes de la terre de base car c’est sous un noyer.

    Répondre
    • Nicolas

      2 juillet 2017

      Dans quelle région se trouve votre potager ?

      Répondre
  45. Alain Péters

    2 juillet 2017

    Bjr Nicolas et à toute la communauté de jardinier qui te suit et qui va certainement te suivre :)
    Merci pour tes conseils, tes expériences bien utiles aux jardinier d’aujourd’hui et de demain.
    J’ai suivi tes conseils de démarrer les cultures de tomates en bouteilles, alors je ne sais pas si c’est cette saison caniculaire de cette année ou ta technique mais je n’ai jamais eu de plants avec des pieds aussi gros !!!
    Même des amis à qui j’ai donné des plans était super étonné !)
    Dans un jardin et en fonction surtout de la région et de la météo on doit pour assurer une réussite multiplier les moyens et techniques dont chacune a ses avantages et ses inconvénients !o!
    En tout cas merci pour ton… vos partages.
    Le belge !)

    Répondre
  46. Isabelle

    2 juillet 2017

    Mon mari m’a construit des carres de 2 fois 22-23cm de hauteur x 120 x 120 ou 200 (5 grands et 2 petits: super!) mais a peine les carres mis en place , avant meme d’y mettre terre et terreau il a installe un systeme d’arrosage avec programmateur pour chacun!
    A cette 2eme anne d’utilisation, je dois reconnaitre que ce n’est pas parfait (innondation parce que les jets ont creuse une sorte de tunnel , avec la rotation des cultures les petits tuyaux ne sont plus suffisant ou au contraire trop nombreux) mais c’est tres pratique et permet de partir en vacances plus de 15 jours sans embeter les amis ni retrouver tous les legumes morts!
    Je trouve l’idee interessante bien que le film qui separe les terres me gene un peu (et puis avec mes 45cm je n’aurai jamais pu humidifier mes legumes!)
    Bon jardinage a tous!

    Répondre
  47. josette

    2 juillet 2017

    Il existe aussi une poterie en céramique appelée Oyas que l’on enterre dans le carré potager. On la remplit d’eau par l’orifice prévue à cet effet et qu’on laisse apparent. On remets le bouchon pour la fermer une fois remplie.
    L’eau se diffuse tranquillement dans la terre car la poterie est poreuse juste ce qu’il faut. Il faut acheter la véritable oyas et pas celles fabriquées en chine.
    C’est un procédé totalement écologique. En plus, Nicolas, les artisans sont dans notre région près de Lodève (le village s’appelle St Jean de Fosse).Je n’ai pas encore testé mais nous allons y voir de plus près avec mon mari ce mois ci.

    Répondre
    • claude17430

      2 juillet 2017

      Claude17430. Bonjour Nicolas, oui moi aussi j’ai des Oyas et ce système et très bien, déjà très ancien. Mon irrigation se fait d’une manière souple et suffisante pour mes plantations. L’eau est distribuée par capilarité à travere les Oyas d’une manière très douce suivant les besoins de la terre.

      Répondre
    • Nicolas

      2 juillet 2017

      Je ne connaissais pas les oyas. Pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble : https://www.google.fr/search?q=oyas+lodève&tbm=isch

      Répondre
      • Rosy

        3 juillet 2017

        Bonjour Nicolas
        j’allais justement parler des oyas quand j’ai vu les commentaires de Josette et de Claude.
        Moi j’ai piqué l’idée sur internet et fabriqué mes oyas ou “ollas” avec des pots en terre cuite collés avec du silicone spécial tuiles.
        Selon la taille des pots on peut garder de 1 à 3 litres d’eaux en réserves qui se diffuse par capilarité aux racines des plantes.
        Vu que je ne peux arroser mes plantations qu’une fois par semaine entre le paillis et les ollas c’est super pour les carrés.
        salutations

        Répondre
  48. Marcel

    2 juillet 2017

    je suis de l’avis de Daniel,avec la grelinette ou autre outil, grand risque pour la bâche,si hauteur de terre environ 20 cm.

    Répondre
  49. claude82

    2 juillet 2017

    tu aurais du mettre le gravier et le feutre car les trous vont automatiquement se boucher avec le temps

    Répondre
    • Andrew

      2 juillet 2017

      Tu as raison, Claude, c’est ce que je me suis dis aussi. Desfois, il faut en rester au schéma original.

      Répondre
  50. annette

    2 juillet 2017

    Bonjour Nicolas,
    Bravo pour tout votre travail !
    J’ai transformé tout mon potager avec des cadres de 60 x 80 x 20 trouvés dans un dépôt de matériel de transport. Je les ai empilés par deux à l’aide de cornières en cuivre déjà intégrées aux cadres. Après les avoir alignés par 5 bacs en laissant de bons espaces de circulation, j’ai creusé à 20 cm de profondeur entre les lignes et j’en ai récupéré la terre. Donc je suis à 60 cm de hauteur. (52 bacs)
    Gros problème : l’ARROSAGE !!!
    il faut soulever l’arrossoir !
    La terre sèche trop vite par grosse chaleur !
    Je cherche une solution car le plaisir de cultiver à hauteur ne compense pas le mauvais rendement de toute cette installation. Il me faut 1 h. pour arroser le tout au jet doux et je ne sais jamais si c’est trop ou trop peu.
    Votre démonstration est tentante mais assez compliquée tout de même…
    Merci pour une idée !

    Répondre
  51. Domino

    2 juillet 2017

    Bonjour,J’ai le projet de faire des bacs cet automne, seulement ils feront 50 cm de hauteur.
    La question pensez vous que ce procédé puisse fonctionner avec cette hauteur de bac?
    Merci pour tous ces conseils

    Répondre
    • Nicolas

      2 juillet 2017

      Pas sûr que ça marche avec une hauteur de bac de 50 cm.
      Si je ne me trompe pas, il me semble que les lois de la physiquent disent que l’eau peut monter par capillarité à une hauteur de 30 cm maximum.

      Répondre
      • Domino

        3 juillet 2017

        Merci de la réponse, mais ma femme qui est hyper-bio se demande si la bâche en sous sol est compatible avec le bio. Pour moi aucune incidence, vous en pensez quoi?
        En tout cas merci pour toutes les infos qui m’enrichissent et me font tester le jardinage autrement.

        Répondre
      • jacques

        3 mai 2020

        Existe t’il un tissu (synthétique ou non), des bâtons de terre cuite ou autre capables de faire progresser cette capillarité de l’eau jusqu’à 60 cm de hauteur au dessus de la réserve d’eau située au fond du bac ? Si oui, on pourrait en disposer plusieurs dans un bac, par exemple dans un bac de 120x60x85(hauteur) cm . Ça permettrait de ne pas avoir à se baisser (difficile pour certains après 60 ans) et d’avoir des légumes à racine profonde et courtes. Obligation de ne pas remuer la terre en profondeur mais les vers de terre sont là pour s’en occuper. Ça marche, inconvénients, qu’en pensez vous ?

        Répondre
  52. Daniel

    2 juillet 2017

    Bonjour Nicolas,
    Je pense que le système est ingénieux, mais il me semble qu’il n’est valable que pour des légumes qui ont une racine de petite taille … Je ne sais pas ce que cela donnerait avec des carottes par exemple, à moins que l”épaisseur de terre soit suffisante. Par ailleurs, les racines pivot ne vont-elles pas, avec le temps, percer le film plastique ?
    Et difficile d’aérer et de décompacter la terre (qui ne sera plus très “vivante”) un peu en profondeur avec un outil pointu (bêche ou croc, ou grelinette), lorsque cela sera nécessaire, au risque de percer la bâche, non ?
    Voilà pour mes réflexions “à chaud” … Qu’en penses-tu ?

    Répondre
    • Nicolas

      2 juillet 2017

      C’est sûr que tout outil métallique est à proscrire. Mais il n’y a que 20 cm de terre (et même 15 quand elle s’est tassée après quelques mois), donc elle est facile à remuer avec les mains si besoin.
      Et comme j’y mets régulièrement une fine couche de compost (à chaque changement de légume, c’est à dire 3 ou 4 fois par an), la structure de la terre va rester bonne et ne va pas se compacter.

      Répondre
    • jacques

      3 mai 2020

      Existe t’il un tissu (synthétique ou non), des bâtons de terre cuite ou autre capables de faire progresser cette capillarité de l’eau jusqu’à 60 cm de hauteur au dessus de la réserve d’eau située au fond du bac ? Si oui, on pourrait en disposer plusieurs dans un bac, par exemple dans un bac de 120x60x85(hauteur) cm . Ça permettrait de ne pas avoir à se baisser (difficile pour certains après 60 ans) et d’avoir des légumes à racine profonde et courtes. Obligation de ne pas remuer la terre en profondeur mais les vers de terre sont là pour s’en occuper. Ça marche, inconvénients, qu’en pensez vous ?

      Répondre
      • nicolas

        3 mai 2020

        Les bacs de culture utilisant l’effet de capillarité sont très utilisés en Australie (à cause de leur climat très chaud je pense). Ils considèrent que la hauteur maximale d’aspiration de l’eau est d’une trentaine de cm, pas plus. Ce sont les lois de la physique.

        Répondre
  53. clo

    2 juillet 2017

    bonjour
    meme expérience mais avec des jardinieres en bois que m’avais fait mon p’tit mari dans lesquelles j’avais mis des fraisiers et probleme aussi d’arrosages journaliers
    donc j’ai mis dans le fond des jardinieres des soucoupes inutilisees d’anciennes jardinières en plastique qui ne sont pas forcement à la bonne longueur mais c’est suffisant pour avoir une petite réserve d’eau qui permette au fraisiers d’etre toujours bien vert…je pense l’année prochaine à améliorer mon idée pour d’autres contenants

    Répondre
  54. REINE

    2 juillet 2017

    REINE
    Nicolas, j’ai aussi un jardin en carrés, a mes tomates, et mes aubergines il y a un gouteur avec un bouteille de 1l,5 pour moi ce n’es déja pas trop mal car a 80ans, je ne peu faire mieux
    mais merci beaucoup pour les conseils.

    Répondre
  55. dora

    2 juillet 2017

    Bonjour Nicolas,
    Je viens de voir ton article sur la réserve d’eau.
    Seul remarque, cela manque d’équilibre naturelle. Contact des plantes avec la (Mère)terre. Mais cela peut aider ceux qui n’ont pas la place nécessaire, ou avec les années de jardinage, ont un dos qui veut prendre la retraite et la hauteur devient une solution.
    Par contre , après 45 ans de jardinage BIO , nous avons trouver une autre solution. On a construit une énorme table, à bonne hauteur, taille d’homme. Des plaques de cuivre aux pieds(contre les limaces) Une bâche-piscine dessus, puis une nappe feutre jardin, contre mauvaise herbes , qui laisse passer l’eau. Posés dessus des bacs 50 cm de haut /50 cm de large et 60/70 cm de long. Remplis de compost et on y sème tous les légumes possibles.
    On arrose régulièrement dans les bacs , mais aussi et
    surtout au bord , entre le feutre et bâche de piscine .l’eau coule en dessous des bacs et permets aux racines des plantes de se servir de l’eau. La table est légèrement inclinée et on à placé une corniche pour récupérer l’eau de trop , quand il pleut par ex.
    Cette eau là ,est à nouveau , déversé dans un bac et peut servir comme abreuvoir des oiseaux et pour arroser d’autres plantes. J’espère m’avoir fais comprendre. Je ne suis pas d’origine francophone .Peut être pourrais tu en faire un article corrigé et en faire profiter d’autres fou et folles du jardinage, des gens heureux et heureuse quoi !!
    Amitié dora Lemaire
    ( Pseudonyme Claire Ruisseau)

    Répondre
    • Joel

      2 juillet 2017

      Bonjour Dora serait-il possible d’avoir une photo de votre installation?cordialement.

      Répondre
    • sylvie

      15 mars 2019

      Bonjour Dora, je serai également intéressée par une photo pour me rendre compte, car je ne saisis pas trop (vos bacs sont ils percées?), cordialement, sylvie
      sylvie.beauche@gmail.com

      Répondre
    • jacques

      3 mai 2020

      Merci Dora pour cette belle description. Vous vous exprimez très bien.
      Petite question : le feutre de jardin empêche t il des racines perforantes d’attaquer éventuellement la bâche de bassin ?

      Répondre
  56. Henri

    2 juillet 2017

    Très bien mais quid des vers de terre et du biotop qui n’a plus. Accès aux plantation. ,
    Je suis en Permaculture.?

    Répondre
    • Nicolas

      2 juillet 2017

      Ce carré de potager est pour moi juste un potager d’appoint à côté de la maison. J’y fait pousser des salades et quelques aromatiques.
      Cela ne m’empêche pas de pratiquer la permaculture dans mon potager principal.

      Répondre
  57. Benoît

    2 juillet 2017

    Bonjour Nicolas,
    Merci énormément pour ce site et la qualité de tous ces conseils que vous nous offrez.
    Une question concernant le wiching bed pour lequel j’avais déjà imaginée pouvoir m’adapter mais je me suis toujours retrouvé bloqué par l’idée que la terre du carré allait se retrouver isolée du sol et ne plus être un milieu naturellement vivant et fertile, à l’exception des apport de compost.
    Quelle est votre avis sur le sujet ?

    Répondre
    • Nicolas

      2 juillet 2017

      On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre…
      Des apports de compost vont apporter les organismes utiles, et quand aux vers de terre, rien n’empêche d’en ramasser un ou deux quand on tombe dessus à un autre endroit du jardin.

      Répondre
      • Alain

        2 juillet 2017

        On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, mais il faudrait alors penser à changer le nom de votre blog: “potager durable”… Il n’y a rien de durable ni de respectueux de l’environnement à choisir un style de culture aussi gourmande en eau lorsqu’on peut l’éviter, ni à utiliser une bâche qui un jour ou l’autre devra être changée et qui donc produira un déchet de plus. Quant à partir à la chasse aux vers de terres pour rectifier une erreur commise volontairement,… Excusez-moi, mais je suis loin d’être convaincu…

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        • jean

          20 juillet 2017

          vous me faites rigoler avec vos verrers de terre ceux qui passent la fraise, en agriculture le rota,
          les disques etc quant à la bâche, qu’est ce que vous faites des bâches pour les tas d’ensilages, des semis de maïs biodégradable que l’on trouve en tas dans le bout du champs, sortez de votre jardin et faites un tour en campagne au printemps et à l’automne, le lisier qu’on étend pas trop loin des ruisseaux, ou sur un terrain bien en pente,etc vous dites quoi la dessus ?

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        • jacques

          3 mai 2020

          Ceux qui habitent en immeuble avec terrasse ont le droit de chercher des astuces : bac rempli en lasagne, bâche de piscine avec réserve d’eau au fond du bac, apport régulier de lombricomposte, . . . . même si cela est un peu artificiel.
          Bien heureux ceux qui ont un bout de terrain.

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  58. Marie-Christine

    2 juillet 2017

    pour éviter la sècheresse de la terre il faut mettre 30 cm de paillage , par exemple au pied des tomates, bien arroser 5 à 6 litres d’eau , observer la terre et vous comprendrez .

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    • Nicolas

      2 juillet 2017

      Oui le paillage est important et j’en ai déjà parlé souvent sur ce blog. Mais avec ce carré de potager qui contient surtout des légumes de faible hauteur et très serrés (salades, radis), c’est difficile de pailler correctement.

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      • Alain

        2 juillet 2017

        C’est tout à fait faisable, au contraire. Je paille mes salades et radis depuis 20 ans.

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      • Bruno

        3 juillet 2017

        Bonjour,
        Pour les petites plantes je paille avec des copeaux de bois.
        Ils proviennent d’un ami menuisier qui m’assure qu’ils proviennent de bois non traité.
        Pour nourrir le sol ça n’est pas idéal puisque le bois est sec et dur mais il fait bien son effet sur le tassement, le maintien de l’humidité, …

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