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Je déterre le bois sous mon potager

77 commentaires   

Il y a 3 ans, je vous montrais comment j’avais créé un petit carré potager en enterrant du bois mort et à moitié pourri sous la terre.

Si vous souhaitez relire toute la démarche qui m’avait conduit à le faire, je vous remets le lien vers la série d’articles.

En deux mots, mon objectif était de créer une sorte de butte autofertile, le bois étant sensé se décomposer et assurer une partie de la fertilité, tout en retenant l’eau en été grâce à un “effet d’éponge”.

Trop beau pour être vrai ?

Et vous, quelle a été votre expérience avec du bois enterré ?

On se retrouve dans les commentaires pour en discuter.

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Bonjour, je m’appelle Nicolas

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Les commentaires :

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  1. ELSA

    13 février 2021

    Bonjour,
    J’ai commencé mon potager début 2020. Comme ma terre n’était pas de bonne qualité, j’ai opté pour enterrer du bois pour faire un potager en lasagne sur un quart de mon potager. Mon expérience c’est que toute cette partie a très bien donné si je compare des plantations de mêmes légumes, les courgettes. La terre est maintenant de tres bonne qualité pour Recommencer cette année à cultiver avec bien sûre un apport en terre pour rehausser. Du coup j’agrandis mon potager selon le même principe. Ce que je retiens c’est d’ailleurs ce qui était préconise. Sur une sol comme une pelouse, tres tasse, on nous conseillait de faire cette culture en lasagne. Pour éviter de retourner la terre, un travail fatiguant et fastidieux….Je suis tout à fait d’accord sur le fait que j’ai commencé mon potager sans fatigue sur ce carré de terrain alors que sur les autres parcelles j’ai du retourner la terre…un gros travail lorsqu’il s’agit d’une terre tassé par les passages…Merci pour votre site très intéressant, et pour ces échanges constructifs.

    Répondre
  2. HELENE

    10 janvier 2021

    Bonjour,
    Merci pour votre blog toujours très instructif. Mon potager étant très petit j’ai opté pour 4 carré de potager de 120X120 , 65 cm de haut. Pour le remplir j’ai opté pour cette méthode, vu le volume des bacs avec grosses buches au fond , branchages, feuilles etc pour finir par 40cm de terre et terreau bas de gamme du commerce, trop difficile d’avoir de la terre de jardin. Le niveau a baissé d’au moins 25cm. Certaines cultures ont très bien fonctionné, betteraves, courgettes, aubergines, poivrons.Les autres, radis, carottes , navets , choux, salades, nulles.
    Bien cordialement.

    Répondre
  3. Dominique

    12 décembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    J’ai aussi installé du bois dans des tranchées qui ont été creusées par une mini pelle mécanique que notre voisin avait mis à notre disposition pour la réalisation de buttes de permaculture. Et comme à côté de chez moi il y a un bois, et j’ai pu trouver du bois pourri pour y mettre dedans. Je pense que ce bois déjà en belle décomposition va pouvoir continuer à se décomposer et alimenter le sol des buttes.
    De plus je crois qu’il est nécessaire d’avoir un sol mouillé régulièrement pour cela.
    Bien cordialement

    Répondre
  4. Maïté

    27 novembre 2020

    Pareil pour moi, le bois insuffisamment décomposé n’a pas beaucoup bougé. Mais ce procédé m’avait enthousiasmée et j’avais créé 2 nouvelles planches qui me donnent de beaux légumes. Après tout, être jardinier c’est aussi faire des expériences, observer, prendre le temps et tirer des conclusions…
    Merci Nicolas et à tous ceux qui prennent le temps de nous donner de précieux conseils !

    Répondre
  5. Lucas

    22 novembre 2020

    Bonjour à tous,

    On peut vraiment se poser la question suivante : quel est l’objectif final de cette méthode ?

    Est-ce qu’on souhaite vraiment recréer un milieu proche de celui des sols forestiers ?

    La décomposition du bois se fait (très bien) dans ce type de sol. Cependant, celui de notre potager ne ressemble pas vraiment à celui d’une forêt. Par exemple, les micro-organismes sont assez éloignés (en abondance et diversité) de celui d’un sol agricole (même en permaculture).

    De plus, les longues années de domestication et d’évolution génétique ont conduit les légumes que nous cultivons à des adaptations qui les rendent (en grande majorité) inaptes à se développer correctement sur un sol forestier (concurrentiel et pauvre par nature).

    Finalement, je trouve cette approche plutôt contre-productive (sans compter les incompatibilités agronomiques que cela engendre).

    Perso, je suis assez d’accord avec Nicolas : beaucoup de travail pour pas grand-chose.

    Cependant, il faut tout de même rester prudent, car jugé de l’efficacité d’une méthode de culture en se basant uniquement sur l’état de décomposition du bois est un peu facile.

    Ça aurait été sympa de mesurer, durant toutes ces années de cultures, si la productivité avait augmenté, les besoins en arrosages avaient diminué ou encore si les plantes cultivées avaient subi plus ou moins d’attaques de ravageurs.

    Je sais que certains travaux (en anglais) ont montré que ce type de butte était une bonne alternative en milieu désertique ou lorsque le sol a été trop érodé.

    De plus, dans ces situations, ce type de butte se montre très utile pour retenir davantage d’eau.

    Le lien vers l’étude en question pour ceux que l’anglais ne dérange pas :

    https://digitalcommons.wku.edu/stu_hon_theses/602/

    Bonne journée à tous =)

    Répondre
  6. Anne-Olivia

    17 novembre 2020

    J’ai testé aussi influencée par quelques permaculteurs. Au total, cela n’a rien apporté. J’ai compris que quand on a une bonne terre, la butte est inutile.
    Je ne regrette pas car cela m’a servi de leçon. Un lien utile : https://jardinonssolvivant.fr/le-mythe-de-la-butte-de-permaculture-par-christophe-gatineau/

    Répondre
    • Mana 56

      18 novembre 2020

      Merci Anne-Olivia pour ce lien très riche en renseignements et qui renvoie à d’autres articles très intéressants aussi, et celà fait beaucoup de lecture ! Bref beaucoup de choses à remettre en question…..Je vais devenir super douée ! LOL !

      Répondre
  7. Jean-Baptiste

    17 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,

    Le bois enterré doit être déjà fortement en décomposition ;-)

    Belle journée, Jean-Baptiste

    Répondre
  8. RENE

    16 novembre 2020

    Bonjour,
    Je suis respectueux des amateurs, très éclairés , qui reconnaissent que ça ne marche pas.
    On voit trop souvent des prétentions, qui se disent avérées, par des professionnels du net , lesquels vous vendent des affirmations dénudés de bon sens naturel; ou qui vous annonce un délai d’utilisation, dont les principes de dégradation naturelle sont hors du commun , ou plutôt hors de la nature ( les composts en quelques mois – recouvert de cartons , une terre idéales. Pour le bois, j’emplois du bois déjà très décomposés, de type vermoulu ( il existe des vidéos de l’office des bois et forêt très communicantes à ce sujet) que je ramasse dans le bois ou futaies.
    L’humus ne se fait pas en une année, la terre arable ( 40 cm ) à mis des millions d’années pour se constituer (pour rappel un être humain vit 80 ans).
    Nous faisons face à des multiplications d’amateurs non éclairés dont l’humilité fait défaut.
    Un hommage à des spécialistes , Konrad Scheider, Marcel Boucher et quelques autres qui sont passionnant à écouter et qui relativisent certaines envolées.

    Répondre
    • Jean-Baptiste

      17 novembre 2020

      ;-)

      Répondre
  9. Michel

    16 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    J’ai expérimenté également le bois enterré. 2 types de bois : un en décomposition, l’autre non. Il s’avère que celui en décomposition a continué à se décomposer (champignons, insectes) et était plutôt humide, le second effectivement n’avait pas beaucoup évolué et resté sec. J’en ai déduit que mettre du bois décomposé dans le sol était utile, alors que enterrer du bois “vert” ne servait à rien.
    Par ailleurs, j’ai arrêté cette technique car les campagnols colonisent mon potager et j’ai l’impression que cette technique de réserve bois+compost+terre favorisait leur implantation et leur servait de refuge. Poireaux, pommes de terre, betteraves sont en particulier prisés des campagnols. Les chats et buses les chassent. J’ai néanmoins entrepris de construire une mare pour attirer les couleuvres seules efficaces prédateurs m’a t’on dit, et ainsi réguler leur population et, d’autre part, élément très positif pour la biodiversité. Avez-vous déjà rencontré ce souci de campagnols dans votre potager?
    Merci
    Belle journée
    Michel

    Répondre
    • nicolas

      18 novembre 2020

      Bonjour Michel,
      Oui j’ai toujours des mulots dans mon potager, également dans la partie qui est en pleine terre. Ils creusent de nombreuses galeries et je suis gêné quand je trace des sillons pour faire mes semis, le sillon s’effondre parfois.
      Mais bizarrement, ils ne mangent aucun de mes légumes et tant mieux.

      Répondre
  10. PAUL Pol

    16 novembre 2020

    Cher ami
    voilà une belle démonstration
    Alors il faut savoir pourquoi le bois ne s’est pas décomposé?
    En fait le bois va se décomposer sous l’action des enzymes fongiques
    C’est à dire que les champignons décomposeurs exécrèrent par l’extrémité de leur hyphes,
    des acides organiques , comme citrique, malique, oxalique
    Ces acides vont favoriser l’activité enzymatique
    les enzymes élaborés par les champignons décomposeurs sont comme des ciseaux, ils sont programmés par découper les grosses molécules
    de lignines
    Les lignines sont les molécules constituant le bois
    Seuls quels organismes peuvent les attaquer , les décomposer: les xylophages et les champignons.
    Mais cela ne pourra se faire qu’à une condition
    en présence d’air , en aérobie, en effet pour se développer et faire ce travail les champignons ont besoin d’oxygène, ils sont AEROBIE
    et sous la terre la teneur en oxygène est faible et parfois nulle, tout dépend de la texture du sol.
    Comme toi hier j’ai déterré des bouts de bois intacts
    et en plus les miens provenaient d’une zone gorgée d’eau ce qui est pire (hydromorphe)
    Merci pour cette vidéo qui je pense va convaincre tous nos amis qu’il faut mettre le bois à décomposer en aérobie
    C’est à dire à l’air libre, ce que j’ai fait cette année pour abriter des insectes et autres habitants de nos jardins
    Si vous voulez aller plus vite, saupoudrez votre tas de bois avec des spores.
    Ces spores vous les trouverez sur des bois morts en décomposition. On ne les voit pas . Secouez au dessus de votre tas, les spores vont donner naissance à des propagules des hyphes, un mycélium.
    Bonne journée et merci encore

    Répondre
    • Mana 56

      16 novembre 2020

      Bravo PAUL Pol pour votre message assez scientifique mais très utile pour nous les jardiniers, certains en herbe ! Au fait, vous êtes prof ou passionné de la nature ? Merci encore à vous !

      Répondre
      • popol

        16 novembre 2020

        oui j’enseigne le sol vivant
        et surtout à réfléchir
        je pense que sur un sol léger de type sableux, une fois recouvert le bois pourra se décomposer car l’oxygène va être présent, les champignons décomposeurs vont travailler
        On le voit dans les commentaires, le type de bois aussi va influencer.
        si vous enfouissez des résineux bourrés de terpènes qui sont les molécules des huiles essentielles, vous pourrez attendre car elles sont bactériostatique.
        cela veut dire qu’elles s’opposent aux bactéries.la dégradation du bois sera longue, très longue.
        chez moi je déterre en continu des morceaux de bois, j’en ai fait un tas pour montrer aux septiques.
        Mais mon sol est argilo-limoneux, cela est différent dans la commune à 8 km en sol sableux.

        Répondre
        • Mana 56

          16 novembre 2020

          Merci Popol pour ces précisions, voilà une belle démonstration que le sol est vivant. Je n’ai pas fait l’expérience du bois dans le carré potager, trop de travail et en plus j’ai la chance d’avoir une très bonne terre, et vu les résultats je ne regrette rien ! Peut-être à plus tard sur un autre thème. Bonne continuation !

          Répondre
        • Damien

          17 novembre 2020

          Bonjour Popol,
          Selon Marc-André Sélosse que vous devez connaître, ce ne sont pas des acides qui attaquent la lignine mais des radicaux libres, qui sont eux aussi responsables de la polymérisation des tannins dans la formation de la lignine. Qu’en pensez-vous ?

          Répondre
  11. Joël

    15 novembre 2020

    Ayant découvert votre projet de bac avec bois mort en juin, je viens d ‘en créer 3 petits et un de 2.9mx1.1m.
    Pas mal de travail, mais la retraite est là…
    Pour moi, pas de gros soucis d ‘eau grâce à l’eau de pluie que je récupère des toits soit dans une citerne de 1100l soit dans la piscine en sommeil.
    Donc je touche à rien et on verra pour 2022.
    Cette année, j’ai commencé l ‘arrosage avec bouteilles, car soucis avec le goutte à goutte: manque de pression. Je pourrai partager mon expérience à l’occasion. Encore merci à Nicolas

    Répondre
    • Brigitte

      16 novembre 2020

      Je suis interesse par la technique de l’arrosage
      avec bouteilles, pouvrz vous en dire plus

      Répondre
      • Sarah

        17 novembre 2020

        bonjour
        c’est le système des OYAS (qui eux sont en terre cuite et donc naturel) la bouteille en plastic est sa version “moderne” et certainement polluante car je pense que des molécules de plastic peuvent migrer dans votre sol
        j’utilisais également des bouteilles en plastic de récup avant, mais c’était avant de découvrir les OYAS ;-)

        Répondre
  12. Nadine

    15 novembre 2020

    Bonjour à toutes et tous,
    Pour moi une horreur après plus d un an je vais tout enlever car j y avais installé mes pieds de fraisiers et ça n’a été qu un 5 étoiles pour rats, mulots ou autre etc je retourne donc au plus classique 🙄

    Répondre
  13. LUCETTE

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    Mon expérience concernant le bois enterré est meilleure, bois de bouleau, surtout ne pas mettre de chêne, aucun bois dur qui se décompose mal. Expérience sur 4 ans, cela fond tous les ans et je remplit de nouveau avec des brindilles, feuilles, du compost, herbes, paille… de l’eau tout en montant la butte et laisser l’hiver à l’appréciation du temps m’a permis de ne pas trop arroser, seulement par temps très chaud (40°C) des bouteilles au pied des plantes. Les courges, aubergines, tomates que j’y avais planté ont développé de très longues racines pour aller chercher l’humidité. Ma butte fait 70 cm de haut. J’habite en Beauce. Cette année je refais une autre butte mais sous un arbre pour profiter de l’ombre. Je creuse sur 30 cm pour réserver la terre et j’empile le bois, dans les interstices je mets des feuilles, herbe, copeaux de bois, ensuite brindilles, compost, vieilles pailles. Je laisse l’hiver et les pluies. Fin février je reprends la butte en mettant le compost de l’hiver, du fumier de cheval, et les 30 cm de terre, de la bonne paille. Je plante 3 semaines plus tard, et j’ajoute des arceaux que je recouvre d’un double voile d’hivernage (2 x30 gr) pour la protection des plantes. J’arrive à manger des courgettes début juin.

    Répondre
  14. Antoine

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas
    Je ne suis pas 100% d’accord avec vous. Je pense que l’essence y est pour quelque chose. J’ai essayé avec du cerisier ; cette année il n’a pas plu d’avril à août (orages de la mi-août), puis rien avant fin septembre (région parisienne). Résultat : malgré cela arrosages très réduits (un tous les 15 jours), tomates et poivrons luxuriants. J’ai décaissé sur 30 cm, mis du bois de tailles différentes, rempli les interstices avec des déchets verts, remis la terre en surface, paillé abondamment. Purin d’ortie pour combattre le mildiou.
    cette année je refais la même chose sur une surface 4 fois celle de cette année.
    C’est vrai que l’ensemble finit par se tasser.

    Répondre
  15. Marie-Anne

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    J’ai une expérience plus courte que la tienne (16 mois) du bois enterré en buttes ou en carrés (façon “lasagnes”), mais j’ai remarqué comme toi que l’effet “éponge” était inexistant chez moi. Tout pousse bien…à cause du compost et de l’eau qu’on met par-dessus, car les buttes sèchent vite, même sous paillis (les carrés un peu moins). Et comme chez toi, le sol se tasse au cours du temps et il faut rajouter du compost.
    L’intérêt du bois est tout de même de faciliter la mise en place d’un potager surélevé “hors sol”, lorsque que ce sol ne se prête pas en réalité à la culture des plantes potagères (terre de garrigue argilo-calcaire avec cailloux majoritaires), et que des quantités importantes de bois sont à portée de main.
    Pour ma part, je n’enterre d’ailleurs pas vraiment ce bois, me contentant de décaisser la petite couche d’humus (chez moi c’est du terreau de feuilles de chêne vert et d’aiguilles de pin) et de disposer le bois sur le sol. Je rajoute ensuite mes couches de “vert” et de “brun”, parfois une couche de fumier de cheval fourni par le centre équestre, en terminant par l’humus décaissé puis par du compost. L’effort physique reste limité et l’investissement financier nul.
    Mais j’imagine qu’en dehors de ces conditions très particulières, le bois n’apporte pas grand-chose, même s’il finira bien à terme par se décomposer.

    Répondre
  16. Denis H

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas, je pense que tes conclusions sont hâtives car il semble que tu baies pas strictement appliqué les principe de construction d’une butte autofertile, du type Morez ou Forer. Pour des résultats plus rapides il est impératif de partir de bois de différentes tailles et toujours EN COURS DE DÉCOMPOSITION,et d’alterner c et n, brun et vert.
    Mon expérience d’une telle butte faite il y a 3 ans n’est pas mal en fertilitz mais j’ai eu aussi des problèmes de retention d’eau.
    Au total, un accord : beaucoup de boulot ( décaisser la terre) pour un résultat pas extraordinaire. Il faut sans doute analyser mieux ce que font Philip Forer et autres Morez, Terre et Humanisme et compagnie en matière de butte autofertile.

    Répondre
  17. Thierry

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    ton expérience me fait penser à plusieurs choses:
    D’abord le devenir d’un poteau en bois (planté normalement c’est à dire dans la terre(et non dans une culée de béton!)) au fil du temps. Il pourrit progressivement mais d’une façon très précise, juste à la surface du sol ,là où alterne humidité et oxygène de l’air, plus profond la pointe est protégée de l’atmosphère et au dessus du sol, l’humidité est séchée assez rapidement par le sol et c’est ainsi que lorsqu’on veut l’arracher, le poteau résiste car sa circonférence en terre est plus importante qu’à l’endroit visible de la surface du sol,(au bout de combien de temps : au moins 10 à 15 ans)
    Autre chose: lors de la réhabilitation d’une mare, en la recreusant (au moins 70 ou 80 ans après le creusement initial), nous avons retrouvé les perches de châtaignier qui en délimitaient le contour et maintenaient les berges : immergées,elles n’ont jamais évolué.D’ailleurs il faut savoir que la plupart des ponts anciens et les constructions de la ville de Venise sont établies sur des pilotis de bois et souvent de châtaignier (le plus résistant) et là on dépasse allègrement le siècle !…
    Merci à tous pour ces échanges .

    Répondre
  18. Brigitte

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    Avant même votre expérience, j’avais tenté +/- la même chose : sur l côté de mon jardin, j’avais créé un espace de 40 cm sur un peu plus de 2m. j’ai enlevé la terre (gardée sur une bâche, en enlevant toutes les racines des adventices), et rempli le “bac” avec 1- des bricaillons, 2- des branches d’arbre pas très gros, 3- la terre + du compost maison. C’est là que j’ai toujours planté mes tomates, ajoutant du nouveau compost chaque année. Tout a bien poussé, la terre légère permettait un bon enracinement. L’année dernière, j’ai subit les effets secondaires de ce montage : des rats ont utilisé ce montage pour y établir leurs couloirs; un rat est même venu vivre dans ma cuisine, se nourrissant des croquettes des chats ! Durant la fin de l’année, mes chats sont entrés en guerre, et j’ai retrouvé 4 cadavres dans mon jardin; le rat familier y est passé aussi. Donc j’ai recreusé le bac et détruit les couloirs des rats !!
    Conclusion : pas vraiment une bonne idée !
    Bonne fin d’année,

    Répondre
  19. Christophe

    15 novembre 2020

    Dans la présentation de Philip Forrer spécialiste de cette technique, les travaux engagés représentent un investissement pour vingt ans. Faire un bilan de décomposition au bout de trois ans est donc beaucoup trop précoce. La nature du bois enterré est un point capital : enterrer une souche n’a pas de sens puisque ce type d’organe se décompose précisément à l’air libre. Il faut revenir au choix préconisé par Philip Forrer : du bois qui a déjà commencé à se décomposer. Le choix de l’essence enterrée est un autre point de vigilance. Philip utilise du bois de pin. D’autres essences conviennent sans doute mais c’est à vérifier. Enfin d’autres paramètres entrent en jeu comme les autres apports végétaux lors de l’édification de la butte mais aussi en cours de culture.

    Répondre
  20. Daniel

    15 novembre 2020

    Bonjour,
    Dans la nature, où est ce que l’on trouve du bois (naturellement) enterré ?
    Merci
    Belle fin de saison !
    Daniel

    Répondre
    • Alain

      15 novembre 2020

      Bonjour Daniel,
      Il y à belle lurette que je pense comme toi. Et puis quel légume va aller chercher sa nourriture à 80 centimètres de profondeur?
      Amicalement.

      Répondre
      • Damien

        15 novembre 2020

        Bonsoir !
        Des légumes comme l’artichaut, l’asperge, l’aubergine, la blette, le concombre, la courge, l’endive, la fève, le panais, le pois ou le tournesol ont des racines qui peuvent descendre à plus de 90 cm. De plus, les légumes sont souvent mycorhizés, c’est à dire de leurs racines sont reliées à des champignons qui explorent le sol pour eux et les nourrissent.
        Mais je trouve moi aussi un peu absurde l’idée d’enterrer du bois dans son potager

        Répondre
        • Marie-Annick

          16 novembre 2020

          Bonsoir, la meilleure raison d’après moi d’enterrer du bois est de pouvoir monter une belle butte en utilisant peu de terre, juste ce qu’il faut entre les morceaux. J’ajoute des cartons (non imprimés bien sûr) qui s’imbibent d’eau, des brindilles et des feuilles mortes, puis je recouvre de bonne terre. Je suis satisfaite du résultat. Seule crainte, j’ai retrouvé sur certains bois un peu de blanc (moisissure) et je me demande si cela ne va pas nuire aux cultures.

          Répondre
          • Damien

            17 novembre 2020

            Le blanc c’est tout à fait normal, ce sont des mycélium de champignons qui décomposent le bois, et ce sont les seuls êtres vivants capables de le faire

  21. Angeline

    15 novembre 2020

    bonjour à toutes et à tous, chez moi, la terre s’est aussi beaucoup affaissée, la terre du bac (30 cm au-dessus du sol en hauteur, bout de branches d’environ 5,6 cm de diamètre, puis plus fines pour combler) est restée aussi sèche que la terre de mes planches au sol et j’y eu du mal à y faire pousser quelque chose, échec pour les salades (mais jusqu’ici je n’était pas très bonne pour réussir les salades), échec pour un artichaut, finalement j’y ai mis des origans, du thym citron et de la sarriette, qui s’y trouvent bien (je suis à côté de Nîmes, le bac est au Sud-Ouest)

    Répondre
  22. Florence

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas, C
    Concernant le bois enterré cela a très bien marché pour moi avec du bois coupé en morceaux et même avec 1 souche d’arbre ! à condition de régulièrement arroser pour maintenir le tout humide. Je pense que dans le sud c’est plus compliqué à cause du climat…
    Merc pour toutes vos vidéos très sympas et instructives, bon dimanche.

    Répondre
  23. alain

    15 novembre 2020

    cela s’appellait un silo hambourgeois
    et ca marche je récupere une terre legere
    mais il ne faut ne pas enterrer de tres grands troncs
    10 cm de diametre c’est bien , et choisir un bois qui pourrit bien , comme le saule ou le peuplier ou le sapin par exemple
    mettre au dessus du fumier de cheval et beaucoup de feuilles et recouvrir avec la terre

    Répondre
  24. Lydia.F

    15 novembre 2020

    Bonjour, j’ai mon idée sur ce que vous avez fait ( bois enterré)je pense qu’il faut enterrer plus profond les gros morceaux de bois ( un bois tendre de façon qu’il se désagrège plus rapidement qu’un bois dur comme le chêne par ex), ensuite des branches , des brindilles et des feuilles de façon à reproduire ce qui se passe en forêt. Ceci pour une durée de vie de 10-15ans voir plus. Pour terminer on recouvre de terre, c’est ce que j’ai retenu de la permaculture. Bon jardinage à vous.

    Répondre
  25. Anne

    15 novembre 2020

    bonjour Nicolas, mon expérience en Savoie: bois mort déjà en décomposition enterré…comme vous! Par contre, un énorme tas de BRF gardé dans le fond du jardin a l’ombre sous un grand cerisier, après élagage de mes arbres: au bout de quelques mois, en surface du tas, sur une épaisseur de 10cm, décomposition en cours, un véritable élevage de vers de terre et des filaments blancs signe de champignons à l’oeuvre. Du coup je teste une nouvelle future plate-bande de 8mX90cm en étendant sur ma pelouse une épaisseur de 15/20cm de ce BRF, sans rien faire d’autre. Je vais devoir être patiente je pense.

    Répondre
  26. Alain

    15 novembre 2020

    Bonjour à tous,
    En ce qui me concerne, je mélange toujours du bois mort, que je passe dans mon broyeur, à la terre de mes carrés. Ce bois mort sert de réserve d’eau avant de se décomposer rapidement et de fertiliser ma terre.
    Bien à vous.

    Répondre
  27. corinne

    15 novembre 2020

    bonjour nicolas, je suis assez d’accord avec toi. Mon mari m’a fait deux énormes bacs surélevés et pour gagner en volume j’ai moi aussi mis des branches au fond des bacs puis chaumes de miscanthus et terre/fumier de cheval. Tout a tres bien poussé cet été mais je me suis battue contre des campagnols ravis de faire leur terrier entre les branches du fond ! et j’ai aussi un problème toutes les salades ou presque sont boulottées… par qui mystère malgré l’essai de cloches ? as tu une idée ? bon dimanche au soleil, a jurancon nous n’avons pas encore arrêté le déjeuner dehors amitiés

    Répondre
  28. anne-marie

    15 novembre 2020

    SOS! Je n’ai pas accès à la vidéo; seulement un carré avec une tête sinistre. Qu’ais-je mal fait?

    Répondre
  29. Claude

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,

    Le bois enterré doit être de faible diamètre (5-6 cm maximum) et surtout en début de décomposition. D’autre part, l’arrosage goutte à goutte est inopérant pour humidifier le bois placé en profondeur. Il faut des arrosages conséquents ou placer des oyas (http://www.oyas-environnement.com/)
    J’ai respecté ces 3 conditions et, ma foi, cela a pas mal réussi.

    Cordialement.

    Répondre
  30. Jean Pierre

    15 novembre 2020

    Bonjour,
    Bourguignon explique très bien pourquoi enterrer du bois est complètement absurde sous nos climats, ça ne sert qu’en climat très aride et à condition qu’il soit déjà bien pourri. Seuls les champignons décomposent la lignine et ils ont besoin d’oxygène. Amicalement.

    Répondre
  31. Raymond 81600Gaillac

    15 novembre 2020

    Bonjour. J’ai aussi fait pareil il y a 5 ans, j’ai crée une butte de 20m de long sur 60m de haut avec plein de tronc d’arbre dessous. Je ne suis pas aller regarder mais tout est très sec, je pense qu’il faut environ 20 ans avant que ça marche. C’est long ! Mais j’habite dans le sud, avec presque pas de pluie entre mai et octobre. Peut-être dans les régions ou il pleut beaucoup, le bois se composera plus rapidement mais l’idée des buttes c’était de moins arroser il me semble ! Si on habite à Brest, c’est inutile de chercher moins d’arrosage :):):)
    Aujourd’hui je pense que créer du sol au dessus du sol n’est pas idéale. Je vais continuer à enrichir mon sol simplement. Bonne Journée à tout le monde. Cordialement, Raymond

    Répondre
  32. Jeanine

    15 novembre 2020

    Jai enterré du gros bois à 60cm de profondeur il y a trois ans plus des brindilles plus du compost à moitié décomposé plus du broyage, plus tonte de gazon et idem tout les hivers (pour rehausser le niveau)Je n’ai pas arroser contrairement au autres endroit du potager (sans bois mais bien étalée le compost maison)J’ai eu de bonne récolte ,mais pour les poireaux un désastre. Je réside au centre de la Belgique

    Répondre
  33. yannick

    15 novembre 2020

    bonjour Nicolas,

    j ai fait la même expérience avec des Branches mortes de peuplier…. le bois a complément disparu en deux ans .Il faut vraiment mettre du bois mort ci tu veut que cela fonctionne … car les branches ceux décompose plus vite , la question du bois mort c est pour quoi faire ? des économie d eau auquel je ne crois pas ..du tout , tout dépend de la Région ou tu habite. Ou nourrir le sol ..

    Répondre
  34. Marc

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,

    Merci pour cet intéressant retour d’expérience.
    Personnellement, j’éviterais de généraliser et de considérer qu’il est inutile de mettre du bois dans une butte ou une planche de potager.
    Comme on dit en permaculture, cela dépend. Et cela dépend du contexte.

    Voici le lien vers la chaine Youtube Self Sufficient Me avec un retour d’expérience. Cela déménage un peu dans la vidéo, mais c’est intéressant (c’est en anglais) :

    https://youtu.be/8gX25ykVocs

    A partie de 8’30” environ, Marc explique que le résultat dépend du climat, du sol et du type de bois que l’on met. Il montre que le bois enterré dans sa planche élevée (“raised bed”) se transforme en éponge.

    Dans ce débat fort polémique autour du bois enterré ou pas, il y a une réflexion de Frank Nathié qui me paraît pertinente : comment les racines (enterrées) des arbres morts se décomposent-elles ? Car la plupart se décomposent effectivement …

    Ceci n’enlève rien au fait que le bois n’est pas indiqué dans ton contexte de jardinage.

    Un dernier détail : dans la vidéo de Self sufficient me, le bois enterré dans la planche n’est PAS sous le niveau du sol (puisqu’il s’agit d’une planche surélevée) !!!

    Bien cordialement,

    Marc

    Répondre
  35. Yannick

    15 novembre 2020

    Je l’ai fait moi-même. Je n’ai pas vérifié l’état du bois, mais déjà, j’ai mis des branches plus minces et en début de putréfaction et il me semble qu’il faut plusieurs années pour qu’il pourrisse.
    Comme c’est une parcelle toujours humide, je vais le laisser.

    Répondre
  36. chantal

    15 novembre 2020

    J’ai fait un peu ce que vous avez fait. Mais j’avais vu qu’il fallait mettre : une couche de BOIS MORT (30 cm d’ép.) puis des feuilles mortes, de la terre, du compost, du vert (tonte de pelouse), puis de la terre
    Par contre mon bac fait 80 cm de hauteur. J’avais donc posé le bois mort sur le sol et le reste après
    Et bien cet été j’ai été plutôt agréablement surprise. Le bois mort a bien fait son office d’éponge et sûrement de nutriments
    Donc bien utiliser du bois mort et pas de résineux
    Bon courage à tous

    Répondre
    • nicolas

      15 novembre 2020

      Bonjour Chantal,
      Je confirme que le bois que j’avais enterré était bien mort, et la moitié était même plutôt pourrie.
      Il serait intéressant de retirer l’un de vos morceaux de bois (en dévissant une planche du bas ce serait sans doute plus facile que par le haut) pour voir dans quel état il se trouve après quelques année.

      Répondre
      • Oriane

        15 novembre 2020

        Bonjour à tous et merci pour ces articles qui sont très motivant.
        Ce que dit Chantal est vraiment très important et je pense que c’est peut être ce qui vous a manqué lors de la création de votre carré. En effet pour que le bois enfouie puisse concerver l’humanité en période de sécheresse, il faut éviter que celle-ci puisse s’évaporer.
        Comme l’a dit Chantal, il est nécessaire de recouvrir la butte d’une couche de paillage vert, qui dégagera de l’humidité. Hors comme nous avons pu le voir dans votre vidéo, votre paillage d’été est plutôt composé de paille sèche qui sans arrosage ne peut pas libérer d’humidité.
        J’ai moi même réalisé des buttes en finissant par du vert (que j’ai surveiller et approvisionnée régulièrement pour garder toujours une surface de terre humide) et je n’ai pas arrosé de l’été, même en période de canicule. Cette méthode est très efficace et j’ai pourtant utilisé de gros rondins de bois sec ( type bois de chauffage).
        En bref, chaque couche est réellement importante, il ne suffit pas de mettre du bois sous terre.

        Merci de votre intérêt. J’espère que mon conseil vous sera utile.
        Bon dimanche !

        Répondre
  37. Luc

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    toujours intéressantes vos vidéos, bravo.
    Je confirme avoir le même résultat décevant en Alsace, le bois n’a pas beaucoup évolué malgré des hivers pluvieux. Par contre le niveau de terre baisse fortement et je suis obligé de combler chaque année et pire très consommateur d’eau et pourtant je paille. Je précise que j’ai utilisé la méthode de Loic et je suis à 80 cm de hauteur avec sept bacs de quatre mètres. A refaire je ne le ferai pas et opterai pour la permaculture en butte surtout pour l’eau et la place.
    Bon confinement dans nos potagers en hivernage.

    Répondre
  38. Claude

    15 novembre 2020

    Moi j’ai enterré il y a deux ans des rondins de bois ! J’ai récolté un joli réseau de termites !!

    Répondre
    • Yoann

      15 novembre 2020

      +1 Pareille pour moi :-(

      Répondre
  39. Jean-Luc

    15 novembre 2020

    Cela ne m’étonne pas trop. J’avais vu dans d’autres articles sur la permaculture que les morceaux de bois enterrés étaient plus petits et surtout plus profonds, avec au dessus plusieurs couches de bois vert, de brindilles et de terre.
    Par contre j’habite dans la région toulousaine et j’ai le même problème dans mes carrés, et encore plus dans les carrés surélevés, de terre très séché.
    Y a t’il d’autres solutions que le goutte à goutte?
    merci de nous faire partager ces expériences
    Jean-Luc

    Répondre
    • nicolas

      15 novembre 2020

      Bonjour Jean-Luc,
      Les carrés surélevés ne sont définitivement pas une bonne idée pour les régions sèches comme Toulouse !
      J’ai expérimenté une autre solution, qui fonctionne très bien sur une toute petite surface comme un carré : c’est de mettre une bâche étanche au fond pour faire une réserve d’eau.
      Je le montre dans cet article : https://potagerdurable.com/potager-en-carre-reserve-d-eau-wicking-bed/
      On perd du coup la “connexion” avec le sol et ses organismes vivants, mais j’ai pu remarquer tout de même la présence de quelques vers de terre.

      Répondre
  40. Martine

    15 novembre 2020

    En Savoie, il y a 5 ans, moi aussi j’ai enterré des branchages et du bois mort plus ou moins décomposé, au fond d’une partie basse du jardin. La terre continue à s’affaisser et surtout elle reste sèche. Décevant.

    Répondre
  41. THIERRY

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,

    Le mieux est de prendre du bois déjà bien décomposé. Le but n’est pas, plus de décomposition, mais la rétention d’eau (pour créer l’effet éponge ) qui se fait mieux avec du bois décomposé.
    les organismes qui sont capables de décomposer la lignine du bois sont les champignons. Aucun autre organisme n’est capable de décomposer la lignine du bois. Et il se trouve que les champignons sont des organismes qui vivent en aérobies. Autrement dit il leur faut de l’oxygène pour se développer. Donc si votre bois est enterré a plus de 20 cm de la surface du sol, il ne se décomposera jamais.
    Prenez un piquet que vous enfoncez dans le sol et ressortez le après 1 an, vous verrez qu’il n y aura que les 20 cm au Niveau de la surface qui seront dégradés.
    Ce n est pas moi qui le dit mais nos deux spécialiste des sols : Claude et Lydia Bourguignon.
    Plus la terre est argileuse et plus lente sera la décomposition, des archéologues on retrouvé des arbres quasi intacts avec des fibres encore souples de plusieurs milliers d’années, ils étaient dans de l’argile.

    Répondre
    • Teo

      15 novembre 2020

      Si le but est la rétention de l’eau autant faire plus court et
      enterrer non pas des branchages mais du BRF ou qq chose de semblant, mélangé avec un peu de terre… non ?

      Teo

      Répondre
    • Mana 56

      15 novembre 2020

      Bonjour THIERRY, tout à fait d’accord avec vous et j’invite les passionnés du jardinage à regarder les vidéos du ” jardinier paresseux ” un peu longues mais très instructives, avec les jours plus courts, parfois le mauvais temps et le confinement, cette ” activité ” s’y prête bien ! Bon visionnage à tous !

      Répondre
      • THIERRY

        15 novembre 2020

        Bonjour Mana;

        Merci pour l’information du ” jardinier paresseux “, je connaissais déjà. Je vous invite aussi à regarder, si vous ne connaissez pas, les vidéos de Didier Helmstetter “Le potager du paresseux”.

        Répondre
        • Mana 56

          15 novembre 2020

          Oups ! je voulais dire comme vous ” le potager du paresseux ” plein de bon sens et certains trouveraient bien des réponses à leurs problèmes de jardinage d’après ce que je lis sur ce blog. Aussi je ne comprends pas l’étonnement de plusieurs jardiniers ou jardinières que la culture sur bute ou carré surélevé s’assèchent plus vite qu’au sol ! Plutôt logique non ? Bonne fin de week end à tous et toutes !

          Répondre
    • Cédric

      15 novembre 2020

      Bonjour et merci de ce commentaire avisé.
      Pour ma part je vais poser un carton a même le sol ensuite des troncs minimum de 10cm de diamètre décomposé ensuite normalement de l’herbe ou une matière azotée mais je cherche encore car saison pas propice, en fait je vais faire un millefeuille d’azote et de carbone BRF par exemple, bien vu Téo) pour terminer par de la terre bien évidemment sans oublier nos amis les vers que j’achèterai pour les mettre dans mon futur potager.
      Je vais aller voir le site de Claude et Lydia car cela ne me dit rien dans l’immédiat.

      Répondre
      • Thierry

        15 novembre 2020

        Pourquoi acheter des vers ?
        Ils sont déjà présent dans votre sol et comme ils ont de quoi se nourrir dans votre planche de culture en lasagne ils vont la coloniser et se multiplier naturellement.

        Répondre
        • Cédric

          15 novembre 2020

          Tout simplement persuadé de ne pas en avoir assez dans ma terre actuelle alors qu’elle est en jachère depuis l’hiver dernier déjà en la mettant à nue et de poser sur 20m2 du carton saupoudrer de 30cm d’épaisseur de paille.
          Je sais que c’est pas primordial mais bon, cela sera une expérience même si je pensais que les vers spécial terre ne coûtaient pas chers alors que c’est pas donné.
          Il existe le site plusdevers que je conseille pour les dons de vers.
          Amicalement

          Répondre
          • Daniel

            15 novembre 2020

            Les vers qui sont vendus sur internet sont des vers de compost aesenia fetida, ils se multiplient spontanément quand de la matière organique se décompose sur le sol. Il y a trois types de vers de terre, les vers de surface, épigés (dont aesenia fetida) et endogès et les anéciques(les plus intéressants) qui font des galeries jusqu’à 2 m de profondeur. Voir les vidéos de Michel Bouché, grand spécialiste des vers de terre.
            https://www.verslaterre.fr/pg-25-mn-2-ssmn-4-sssmn-15-titre-les_3_vers.html/

      • Mana 56

        15 novembre 2020

        Bonjour Cédric, juste une petite info, les vers de lombriculture ne conviennent pas pour le potager. Et comme Thierry l’écrit ils viendront rapidement surtout si le menu est bon ! Bonne préparation à vous !

        Répondre
        • Cédric

          16 novembre 2020

          Merci à vous pour ces avis concernant les vers et la petite bêtise que j’allais faire en voulant mettre des vers spécifiques pour le lombricompostage.
          Bonne journée

          Répondre
    • Daniel

      15 novembre 2020

      C’est Steiner je crois qui avait développé ce concept de culture sur butte. A la base de la butte il pouvait y avoir des troncs entiers posés directement sur le sol. La butte se décompose en une vingtaine d’années. Voir Hugelkultur sur google.

      Répondre
  42. Jullien

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas.
    Comme vous le soulignez dans la vidéo, votre bois est encore très dur, même après trois années sous la terre. Or, il me semble que cette technique implique d’enterrer des rondins dont la décomposition est déjà très avancée. Ce ne semble pas être le cas ici…

    Répondre
  43. René

    15 novembre 2020

    Au printemps, j’ai enterré des branchages et feuillages et quelque temps après j’ai eu des pousses sur mes branchages. J’ai dû tout retirer. Du travail pour rien.

    Répondre
    • Mana 56

      15 novembre 2020

      Bonjour René, c’est ce qui s’appelle des boutures ! LOL !

      Répondre
  44. Christian

    15 novembre 2020

    Même constat chez moi à Metz en Lorraine, où il ne pleut quasiment plus pendant au moins 4 mois depuis plusieurs années. De juin à septembre, tout est sec, et sans arrosage, les récoltes seraient inexistantes…

    Répondre
  45. Cédric

    15 novembre 2020

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour cette article car je vais démarrer très prochainement mon jardin surélevé qui fera 80cm de hauteur pour environ 15m2 en m’inspirant de nombreux articles dont les vôtres en le remplissant de différentes couches dont du bois selon vos conseils et expériences et bien d’autres.
    Votre bois installés il y a trois ans était-il déjà du bois mort ou en décomposition comme je souhaite le faire afin d’accélérer le processus de décomposition et surtout de créer une faune fertile ?
    Au plaisir et bon dimanche.

    Répondre
    • nicolas

      15 novembre 2020

      Bonjour Cédric,
      Le bois que j’avais pris il y a 3 ans était entre les deux : il était bien mort et certaines branches dans un état de pourrissement plus ou moins avancé.
      Pour remplir des bacs de 80 cm de hauteur, il y a un sacré volume à prévoir (que ce soit du bois ou de la terre) !

      Répondre
  46. Sylvain

    15 novembre 2020

    Bonjour,
    En ce qui me concerne, au printemps, à environ 50 cm de profondeur, j’ai mis un mélange de branchages et feuillage verts, du bois en décomposition et l’intérieur d’un tronc qui était imbibé d’eau : une vraie éponge ; je n’ai pas arrosé de l’été (Haute-Savoie, 1000 m).
    Merci pour les vidéos et les infos,
    Sylvain

    Répondre

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