3 leçons apprises de l'année 2022

107 comments on 3 leçons apprises de l'année 2022

Pour les vrais passionnés, le mois de janvier est une période un peu frustrante car l'impatience de se remettre au jardinage grandit au fur et à mesure que les journées rallongent !

Heureusement, les commandes de graines et la planification des semis sont déjà une occupation très gratifiante, mais ce qu'on aimerait c'est pouvoir remettre les doigts dans la terre !

Cette année j'ai prévu de faire mes premiers semis d'intérieur sous éclairage d'appoint début février. Ce seront des laitues, des épinards et des choux hâtifs.

En attendant, je vous propose de nous pencher sur l'année dernière (2022) pour voir ce qu'il y a à en retenir et quelles sont les leçons que nous pouvons en tirer.

J'ai volontairement restreint ma liste à 3 leçons. Il y en aurait d'autres mais elles sont davantage liées à mon environnement personnel (climat de ma région toulousaine, terre de mes plates-bandes, erreurs de timing...).

Les 3 leçons dont j'ai choisi de vous parler sont applicables à presque tous les potagers.

Leçon n° 1 : Ne pas hésiter à rempoter les plants

Les feuilles du bas ont jauni, ce qui signale un manque d'azote. Ce plant de courgette a épuisé le terreau de son pot car il a attendu trop longtemps.

Comme beaucoup d'entre vous, je fais mes propres plants en semant les graines dans des godets plus ou moins grands suivant le type de légume.

Si vous faites partie de ceux qui préfèrent acheter leurs plants au marché ou en jardinerie, continuez votre lecture car vous êtes tout de même concerné par ce qui va suivre.

Je parle ici de plants comme les choux, les concombres, les tomates, les courges, les aubergines... en fait tous les légumes qui deviennent assez volumineux en grandissant.

Pour gagner de la place sur l'étagère à plants (qui n'est pas extensible), on a tendance à choisir le plus petit godet possible.

Très bien, le plant grandit et arrive à un stade où il est bon à planter en pleine terre au potager (généralement quand il possède 5 à 7 feuilles).

Bref, que ce soit un plant acheté ou semé maison, il arrive fréquemment que nous ne puissions pas effectuer cette opération à cause d'un aléa : une mauvaise météo, un manque de disponibilité ou même un simple oubli.

Et quand une ou deux semaines plus tard nous trouvons enfin la possibilité de les planter, on découvre soit des plants qui sont restés chétifs, peut-être même avec quelques feuilles qui sont devenues plus pâles. Côté racines ce n'est pas mieux, faute de place elles se sont enroulées pour former un chignon bien dense au fond du pot.

L'on peut toujours planter ce genre de plants mais sachant qu'ils n'ont pas pris un bon départ dans la vie, ils seront plus sensibles aux maladies et aux insectes parasites, car ces derniers "sentent" quels sont les plants les plus faibles.

Que faire alors ? Déjà surveiller plus souvent ce qui se trouve sur son étagère à semis. Et dès qu'un plant semble à l'étroit dans son godet, il faudra le rempoter.

Pour cela on choisira un godet ayant juste la taille au-dessus. On utilisera du terreau universel sortant du sac, du terreau n'ayant donc jamais servi. Tous les terreaux contiennent une petite quantité d'engrais à libération rapide. Ce qui est indispensable car le petit volume de terreau initialement contenu dans le premier godet s'est maintenant épuisé.

Si l'on préfère utiliser son propre substrat maison (comme du compost de feuilles), cela ne sera pas suffisant pour une bonne reprise des plants car de jeunes plants adolescents, ça mange ! Ce ne sont pas les nutriments de ce genre de compost qui leur conviennent car ils sont disponibles trop lentement. Il faudra veiller à ajouter une petite quantité d'engrais rapide, ce qui est plus pratique sous forme liquide (urine ou engrais soluble, tous deux dilués dans de l'eau).

Les choux sont parmi les légumes qui apprécient le plus d'être rempotés car cela permet de favoriser la production de racines. On n'hésitera donc pas à répéter l'opération à quelques semaines d'intervalle.

Quant aux cucurbitacées (courges, concombres), elles ont des racines plus fragiles et cassantes. On veillera à bien bassiner les godets à démouler dans un seau d'eau pour que le terreau se gorge d'eau, ce qui facilitera grandement l'opération en évitant que le terreau ne s'effrite.

Une fois dans leurs nouveaux pots, les plants vont pouvoir commencer une deuxième vie. Leur feuillage va devenir plus foncé grâce à l'azote contenu dans le terreau neuf. Ils vont continuer à grandir et devenir robustes.

Jusqu'à ce que ce soit le moment de les mettre en pleine terre.

Leçon n° 2 : Le paillis a besoin d'humidité pour se décomposer

Jeunes plants de tomates et de haricots plantés en mai. La plate-bande (entourée par un cadre en bois) est entièrement recouverte d'un paillis de foin, ainsi que les allées autour.

Vous le savez sans doute, je suis un adepte du paillage exhaustif de toute la surface du potager pendant l'été, y compris les allées. Ceci afin d'éviter l'évaporation de l'humidité qui se trouve dans le sol et donc d'économiser l'eau d'arrosage.

Mais je suis également un adepte de la fertilisation en continu de la terre grâce à la décomposition du paillis (le foin étant la matière qui donne le mulch le plus nutritif). En étant petit à petit "digéré" par le sol, le paillis fournit de la nourriture à la micro-faune, dont les déjections produiront des nutriments qui seront assimilables par les légumes.

Or pour que la décomposition du paillis ait lieu, encore faut-il que la zone de contact entre la terre et la couche de paillis soit toujours humide. Et malheureusement en l'absence de pluie durant 3 mois et en utilisant une irrigation par lignes de tuyaux goutte-à-goutte espacées de 30 cm comme c'est le cas chez moi, la terre finit inéluctablement par sécher, même recouverte d'une épaisseur de paillis de 15 cm.

Et donc on se retrouve avec un paillis resté intact à la fin de l'été, et un sol qui s'est durci et recompacté faute d'activité microbienne ou de vers de terre.

Ce que je compte faire l'été prochain : j'ai plusieurs pistes.

La première (qui a déjà commencé) est de faire quelques actions pour améliorer la structure de ma terre. Ces dernières années, j'ai eu tendance à éliminer complètement tout travail du sol, en suivant peut-être trop à la lettre les préceptes du "maraîchage sans labour". Cela fonctionne à merveille quand on a une terre déjà de bonne qualité, mais c'est loin d'être mon cas car je suis parti de loin (sol argilo-limoneux rempli de galets).

La première chose a donc été de décompacter le sol à la grelinette en automne, avant mon traditionnel semis d'engrais vert (de la féverole), tout en gardant le paillis en place.

Au printemps, je vais surveiller de près l'humidité de ma terre là ou pousse la féverole (c'est-à-dire presque partout). Car son feuillage abondant peu assécher rapidement mon sol, je l'ai déjà vécu (phénomène d'évapo-transpiration). Si cela commence à se produire, je peux soit étêter les tiges de féverole, ce qui diminuera la surface foliaire et donc la transpiration, soit décider carrément d'avancer la date de fauchage de cet engrais vert.

Juste après l'avoir fauché (donc pas trop tard dans la saison), je vais apporter une bonne quantité d'amendement organique à ma terre, ce que j'avais tendance à délaisser les années passées, pensant que le mulch et l'engrais vert suffiraient pour maintenir la texture de ma terre.

Comme je ne dispose jamais d'assez de compost fait maison (le plus vivant), je le réserve pour les trous de plantation des légumes gourmands (tomates, cucurbitacées). N'ayant pas accès facilement à du fumier, je compte donc épandre une couche de compost de déchetterie de 1 cm, ce qui correspond à un seau de 10 litres par m2.

Une autre idée que j'ai, ce serait de diminuer l'épaisseur du paillis de foin afin de pouvoir faire des séances d'arrosage général à l'aide d'un arroseur oscillant. Le but étant d'humidifier toute la surface de la terre comme le ferait une pluie, et que cette eau arrive à traverser le paillis pour mouiller la terre et aider à la décomposition de celui-ci.

Mais il y a certains inconvénients : avec une couche plus fine de paillis, l'eau va moins se conserver dans le sol. Et avec les probables restrictions d'arrosage (je rappelle que je n'ai pas d'autre solution que l'eau de ville) et le budget eau qui va grimper en conséquence.

C'est à ce stade une idée que je partage, elle n'a pas encore été validée par l'expérience. Si vous connaissez d'autres solutions pour garder humide un sol séchant sous climat sec, n'hésitez pas à m'en faire part dans un commentaire.

Leçon n° 3 : Avoir la patience d'attendre le rebond des cultures d'été

Mi-septembre, les tomates sont enfin mûres ! Les haricots grimpants on refait des fleurs puis des cosses une fois la canicule terminée.

Au plus fort de l'été, avec la sécheresse que nous avons eue en 2022, pas mal de légumes ont eu des problèmes. Car cette sécheresse s'est accompagnée de températures très élevées, certains records ayant même été battus.

Les tomates sont restées infiniment vertes, et de surcroît certains pieds ne portaient que peu de fruits car les fleurs avaient avorté à cause des températures trop hautes. En effet, au-dessus de 32°C (cela varie un peu selon les variétés), le pollen sèche et n'adhère plus au pistil de la fleur.

Même punition pour les haricots, qu'ils soient nains ou grimpants.

Nombreux sont ceux qui ont préféré jeter l'éponge, toute envie leur étant passée de consacrer du temps et de l'eau à leurs cultures.

Mais je voudrais que vous sachiez que même dans ces cas-là, ça peut valoir le coup de persévérer. Car toute canicule a une fin, et les jardiniers qui ont tenu le coup en continuant d'arroser leurs légumes ont vu leurs plantes se requinquer en août. Dans les régions de la moitié sud, c'est même début septembre qu'il a fallu attendre.

Les tomates vertes se sont mises à rougir, les haricots ont produit de nouvelles vagues de fleurs, donnant bien des cosses cette fois, et la douceur du début de l'automne a permis à tous ces fruits d'arriver à mûrir sans encombre jusqu'à la récolte.

La patience est toujours récompensée !

Conclusion

Voilà pour les 3 leçons que mon potager m'a données en 2022.

Je suis persuadé que quel que soit notre niveau en jardinage, nous avons toujours quelque chose à apprendre les uns des autres.

C'est pour cela que j'aime bien avoir des retours venant d'autres jardiniers, car chacun a des choses intéressantes à dire, qui peuvent être utile aux autres.

Surtout que dans ces partages d'expérience, on trouve souvent des choses que l'on peut appliquer à sa propre situation, ce qui nous permet de progresser.

Et de votre côté, qu'avez-vous retenu de l'année 2022 dans votre potager ?

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  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. MARTINE (LANDES)

    Avec la sécheresse, j'ai eu le problème des tomates qui restaient vertes. Elles ont finalement mûri en Août. Fin septembre j'ai récolté toutes mes tomates vertes restantes pour en faire des confitures.
    C'était la première fois que je faisais des confitures avec des tomates vertes et c'est très bon. Et cela permet de ne rien perdre.
    Merci à toi Nicolas pour tous tes bons conseils.

  2. Isabelle BERNAGE (Vaucluse)

    Merci Nicolas pour ton partage d’expériences et ces précieux conseils.
    J’habite dans le sud et ai également eu une production meilleur à partir de septembre. J'avais heureusement fait enterré 2 cuves de 3000L qui récupèrent les eaux de pluie et ai plutôt choisi d'investir dans une petite pompe reliée à mon tuyau d'arrosage pour arroser sous le paillage tous les 2 jours car le goutte à goutte de suffisait pas. Je vais prévoir d'ombrager plus efficacement mon potager en juillet août avec des canisses. Je me suis rendu compte également que les buttes que j'avais créés il y a 2 ans ont été plus fertiles que celle que j'avais créer au printemps dernier et qui n'avaient quasiment reçu aucune pluie naturelle.
    J'ai aussi planté différents arbres fruitiers qui apporteront plus d'ombrage dans quelques années
    J'enrichi mon paillage chaque saison avec des tontes séchées, puis feuilles mortes et passe juste un coup de grelinette à l'automne et au début du printemps pour bien aérer la terre.

    Bon jardinage à tous et merci pour vos partages qui nous aident tous à apprendre à adapter notre jardin au changement climatique
    Isabelle

  3. Nicole (Alpes valaisannes à 1300m)

    Bonjour Nicolas, une chose bizarre est arrivée à nos haricots nains. J'ai les mêmes graines depuis trois ans, du même paquet et je les semais toujours directement en terre. Le printemps passé, selon vos précieux conseils, j'ai pensé faire mes semis à l'intérieur. Ils poussaient bien, mais nous sommes partis trois jours et en revenant, ils avaient filés. Je les ai mis de suite au jardin et ils poussaient très bien. Ils poussaient si bien, que mes haricots nains sont arrivés à plus de deux mètres et si ils étaient verts les autres années, ceux-là sont arrivés tout jaunes. Ils sont délicieux, mais on se demande encore comment une chose pareille est possible. Je vais les remettre cette année, on verra bien si ils redeviennent nains. Cordialement.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      Hum, cela me paraît très étrange...
      On a vite fait de se tromper de paquet. Ou peut-être une erreur du fabriquant si c'était un nouveau paquet.
      Êtes-vous sûre à 100% que ce sont les mêmes graines du même paquet que vous avez semées d'une année sur l'autre ?

      Avatar de nicolas
      1. Nicole (Alpes-valaisannes.1300m.)

        Merci pour votre réponse, mais je n’ai qu’un paquet de haricots et je l’utilise depuis trois ans. Je me demandais si c’est en rapport avec le fait qu’ils aient filé qui aurait provoqué ce phénomène. Je pourrais vous envoyer des photos si ça vous intéresse. Bonne semaine. Nicole 🌺

        1. nicolas (Toulouse)

          C'est la première fois que j'entend parler d'un tel phénomène et c'est très bizarre ! Je n'ai pas d'explication.

          Avatar de nicolas
  4. Geneviève Lavigne (var)

    moi aussi j'ai attendu et les haricots sont venus nombreux

  5. Roger (BOURGOGNE proche Auxerre)

    Bonjour Nicolas,
    Merci beaucoup pour tous ces précieux conseils.
    De 2022, et des périodes de sécheresse à répétition j'ai retenu, que pour les haricots (entre autres) il était préférable de faire des sillons plus profonds, de recouvrir les graines normalement, et de reboucher uniquement quand les haricots sont assez grands.
    Avec mes salutations amicales.
    Roger.

  6. georges (31160 fougaron)

    bonjour et merci pour tout cela pourriez vous nous guider sur le choix des terreaux pour semis
    avec mes remerciements,salutations

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Georges,
      Les terreaux à semis sont onéreux et personnellement je n'en utilise pas. Je me fournis avec du terreau professionnel qui est vendu par une jardinerie indépendante près de chez moi. Ce terreau a l'avantage d'être assez fin et peut donc servir à faire les semis.
      Mais je suis conscient que ce n'est pas facile à trouver partout ce genre de terreau. Alors ce que j'ai fait pendant des années et ça marche très bien, c'est d'utiliser du terreau de marque distributeur que l'on trouve dans les hypermarchés. Pour éviter les terreaux premier prix qui sont vraiment de la m..r..de, il faut qu'il y ait la mention "pour potager" et "bio".
      Ces terreaux vont très bien pour les semis de grosses graines, mais ils sont un peu trop grossiers pour les graines fines. On peut alors les tamiser pour obtenir du terreau plus fin. Autre solution : remplir le fond des godets avec le terreau grossier et acheter une petite quantité de terreau spécial semis pour compléter le haut des godets.

      Avatar de nicolas
  7. HUBIN Evelyne

    Toujours autant instructif, que e vous suivre. Nous sommes tous ans la même galère (+/- en fonction es régions)
    J'avoue que j'ai été fort découragée cet été. Mais je compte aussi me servir e vos conseils. Merci vraiment!

  8. Marc (moselle.)

    Pertinent et instructif. Merci cher Nicolas. J'ai constaté le même phénomène avec mes haricots et les concombres des incas dont nous faisons bonne consommation de diverses manières et en particulier en soupe avec tomates et pommes de terre.

  9. Catherine

    J'ai eu les mêmes problèmes. Le foin qui a manqué dans le pré voisin, le paillage trop sec, les tomates et les haricots qui ne donnent pas... ou en octobre!
    Je vais suivre vos conseils en espérant un été et surtout un printemps plus humides.

  10. Sylvie (Nord Isère 450 mètres bien venté)

    Bonjour Nicolas, si vous saviez comme votre mail me rassure !!! Nous arrivons aux même conclusions. Difficile de pailler ici, j'ai laissé les engrais verts cohabiter avec mes plants, et au final ça n'a pas été pire que les autres années, avec un scénario très proche du vôtre. Je viens de répondre un long commentaire à Joëlle dans lequel j'explique ce qui s'est passé et comment j'ai "un peu" gérer l'eau et ce que je ne ferai plus jamais...
    Merci Nicolas, C'est un plaisir de vous lire !

  11. JOELLE (Besancon)

    Bonjour Nicolas,
    Depuis quatre ans, je paille avec du foin en petite couche au début, j'en rajoute lorsque je vois qu'il disparait, et je mets une bonne épaisseur lorsque les chaleurs comment a arriver. j'installe également des voiles d'ombrages, qui évitent les brulures, c'est un petit investissement que je ne regrette absolument pas. en 2022, j'ai récolté les tomates, en petite quantité, mais quasiment tous les 3 ou 4 jours ; fin aout elles ont refleuries, grossies et rougies; la dernière récolte fin octobre à terminé de murir à l'intérieur, j'ai pu les consommer quasiment jusqu'au début décembre. à ma grande surprise les plants de poivrons ont fourni dès la fin de juillet et jusqu'aux premières gelées de novembre. Les courgettes et les concombres ont également produit de fin juillet à fin octobre. j'ai même réussi à obtenir 3 pastèques dont 2 de 1,5 kg. les quelques pieds de haricots nains ont également produit plus ou moins comme d'habitude, à contrario, je n'ai pas obtenu d'aubergine sur toute la saison. je pratique également le compost de surface lors de la récolte.
    J'arrose avec l'eau de pluie récupérée dans 3 cuves contenant 2,3 m3, mais j'ai du utiliser aussi l'eau de ville. j'espère cette année, grâce à la participation de mon voisin, pouvoir utiliser l'eau de la cuve souterraine. je vais également diversifier les arrosages par tuyaux poreux, goutte à goutte, ou par arrosage oscillant ou tournant.... la nature nous apprend la patience et l'humilité ....
    Bonne année 2023 à tous.

    1. Sylvie

      Hello bonjour Joëlle, je lis votre commentaire et j'aurais pu écrire la même chose, sauf pour le foin ou la paille difficile à avoir ici... et mon broyeur qui a lâché ! Mais pour ce qui est des cultures et récoltes, bien qu'en moindre quantité, c'est à peu près le même rythme... peu de courgette cependant malgré un départ explosif sur un pied qui en a fait 30 d'un coup mais qui en a perdu beaucoup et qui est resté poussif ensuite... Cependant je ne me plains pas, cela fait 4 ans que je ne réussis plus à en avoir. Par contre le pourquoi de mon message, c'est que je vois que vous songez à mettre des tuyaux poreux...peut-être que connaissez-vous déjà et les avez choisi en connaissant leurs inconvénients. si ce n'est pas le cas, je ne les conseille pas.. les tuyaux deviennent durs et se cassent en plusieurs morceaux dès leur deuxième saison si ce n'est pas à la fin de la première)... on ne peut pas les laisser, ils se déchirent aussi... c'est de l'argent perdu... pour les gouttes à gouttes j'ai essayé les petits (fins tuyaux) gouttes à gouttes, et les trous se bouchent... Par contre j'ai essayé (mais ce n'est pas un miracle non plus) ce que l'on appelle des "grains d'eau"... sur le coup j'ai cru que c'était une arnaque... mais après renseignements dans une jardinerie, j'ai été tentée d'essayer... une cuillère à café au pied de mes "repiqués" et c'est sensé emmagasiner l'eau (de façon importante je ne me rappelle plus si ce n'est pas jusqu'à 400 fois son poids) et la restituer pendant très longtemps. Je crois que vu mon terrain la saison 2022 caniculaire et très ventée ici... si je ne les avais pas eus. ça aurait tout crevé. en tout cas je retiens le truc. Sinon il y a bien des tuyaux goutte à goutte très fiables mais c'est par mille mètres de tuyau au minimum!!! Ce qui me fait hésiter ! j'espère que mon intervention ne vous ennuie pas. elle est faite dans un esprit d'aider à ne pas perdre son temps en effort de temps et de finance... et si vous avez des pistes fiables de tuyaux, je suis preneuse. Bonne continuation  !

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