4 stratégies de lutte contre les ravageurs et les maladies

70 comments on 4 stratégies de lutte contre les ravageurs et les maladies

Ça nous est tous arrivé : nos tomates, nos pommes de terre ou nos salades étaient resplendissantes, on se réjouissait d’avance en imaginant les toutes prochaines récoltes, et en quelques semaines, elles ont été ravagées par le mildiou, les doryphores ou les pucerons.

Certains ont été tentés de recourir aux molécules chimiques les plus extrêmes, d’autres ont bien juré de ne plus cultiver ce légume, d’autres encore ont abandonné leur potager et se sont mis aux mots-croisés ou au saut à l’élastique…

Et pourtant, en mettant en place ces 4 stratégies, on a toutes les chances de se prémunir contre la plupart des attaques de ravageurs ou de maladies.

 

Stratégie n°1 : Créer de la biodiversité

Un muret
Un roncier

L’une des clefs d’un potager vivant, équilibré et résiliant est l’environnement immédiat de ce potager. Plus vous mettrez en place des petits emplacements variés et diversifiés, plus vous aurez de chances d’accueillir des parasites ! Oui, vous avez bien lu, c’est une chance car l’essentiel de ces parasites ne seront pas intéressés par nos légumes. Ils ont pour la plupart un régime monodiète, ils ne mangent qu’une seule plante ou qu’une seule famille de plantes, la plante sauvage que vous avez laissé pousser en bordure de votre potager. En revanche, ils vont attirer toute une foule de prédateurs qui eux seront plus tard ravis de dévorer les parasites de vos légumes le jour venu. Par exemple, une coccinelle mange n’importe quels pucerons. En revanche il existe des centaines d’espèces de pucerons, la plupart ne vivant que sur une plante ou une famille de plantes… Si vous avez des pucerons sur des sureaux en mai/juin, ils vont attirer les coccinelles qui seront prêtes pour l’arrivée des pucerons sur vos courgettes en juillet.

Et les idées de mini-écosystèmes ne manquent pas :

  • un roncier va accueillir entre autres des hérissons qui sont friands de limaces,
  • un muret ou un simple tas de pierres sèches pour des lézards amateurs de nombreux insectes parasites,
  • une pièce d’eau attirera des grenouilles et crapauds qui se régaleront d’insectes et de limaces,
  • une haie sauvage pour les carabes, les oiseaux, les belettes, les hermines…

N’hésitez pas à vous lâcher, les idées ne manquent pas : un tas de vieux bois, une bande enherbée et/ou fleurie, une zone en friche mais aussi des petites installations comme des perchoirs pour les oiseaux de proie, des nichoirs à oiseaux et à chauve-souris, ou encore de simples planches (d’un bois sans tanins) posées au sol.

Plus vous créerez de diversité, plus vous attirerez d’alliés… et cerise sur le gâteau, plus votre potager sera un lieu où il fait bon vivre, agréable au regard…

 

Stratégie n°2 : Favoriser la résistance des plantes plutôt que leur croissance

Le tas de compost

Comme Eric Petiot, l’auteur du best-seller « Purins d’ortie et Cie », nous l’explique en détail dans cette interview, les plantes savent se défendre toutes seules contre la plupart des agressions. Elles ont évolué lentement au fil des millénaires, et ont appris à les reconnaître. Elles ont mis au point des stratégies de défense, et n’ont que très rarement besoin qu’on se batte à leur place. Tout ce qu’on a à faire, c’est favoriser leur résistance plutôt que leur croissance :

Préférez des variétés rustiques plutôt que des variétés récentes optimisées pour produire rapidement et dans des conditions de culture standardisées.

Respectez le rythme des saisons. On a toujours envie de repiquer des tomates très précocement, mais on les expose à des climats pour lesquels elles ne sont pas programmées. Même si elles survivent, elles seront fortement fragilisées, ce qui risque de se payer en fin d’été.

Pas d’engrais de synthèse qui, comme pour une perfusion, vont nourrir directement la plante plutôt que le sol. Ils vont trop booster nos légumes, qui vont pousser trop vite et en manquant d’oligo-éléments apportés par le sol.

Utilisez avec parcimonie les engrais trop riches en azote (comme les fumiers de volaille, les fumiers de vaches ou de cheval peu pailleux…). L’azote est certes indispensable pour les plantes, mais s’il est apporté en excès, il va entraîner une croissance trop rapide. Les cellules des plantes seront gorgées d’eau et donc plus fragiles. Et elles seront plus tendres, plus appétantes, et attireront davantage les parasites.

Donnez éventuellement un coup de pouce à vos légumes en les arrosant de temps en temps d’un purin de prêle, votre allié idéal pour favoriser leur résistance.

 

Stratégie n°3 : Observer

Un exemple de compartimentation

Prenez le temps d’observer votre potager. Prenez vraiment le temps, aussi souvent que vous le pouvez. Déjà, c’est très agréable. Rien que pour ce plaisir, ça vaut le coup de prendre le temps. Et ensuite, ça va vous permettre de mieux connaître vos légumes quand ils vont bien, et donc de repérer précocement les attaques de prédateurs ou de maladies, pour ensuite prendre la bonne décision :

– Si l’attaque est reconnue, la plante est capable de se débrouiller seule. On pourra ensuite l’aider à reprendre des forces avec par exemple un purin d’ortie. Voici quelques astuces pour réussir vos purins dans cette 2ème partie de l’interview d’Eric Petiot.

– L’attaque n’est pas reconnue, il va falloir agir le plus tôt possible. C’est le cas du mildiou ou de l’oïdium qui sont apparus trop récemment (vers 1845 en Europe). Il faudra utiliser des préparations à base de plantes pour les contrer.

– Le parasite est relativement peu préoccupant (par exemple moins d’une vingtaine de pucerons par feuille de courgette). Surveillons l’arrivée des coccinelles ou des syrphes et laissons-les régler le problème. Si l’on tuait les pucerons, on priverait nos alliées de précieuses sources de nourriture… il y a fort à parier qu’elles n’auraient pas trop envie de rester chez nous !

Il est vraiment fondamental de bien comprendre le mécanisme naturel de défense des plantes, de savoir si une plante a reconnu ou non une attaque pour n’intervenir qu’à bon escient. Pour que vous y arriviez à coup sûr, je vous offre un guide PDF gratuit que vous pouvez télécharger en cliquant sur ce lien : “Je ne traiterai plus une plante déjà guérie”.

 

Stratégie n°4 : Faire « rien »

Ces pucerons ne sont pas forcément inquiétants

Comme Hervé Coves le dit si bien, il est vraiment important de faire rien. Attention, ça ne veut pas dire ne rien faire ! Faire rien, c’est vraiment une action, c’est délibérément choisir de ne pas intervenir. D’une part pour ne pas être esclave de son potager, d’autre part pour vraiment prendre conscience que nos légumes se débrouillent la plupart du temps très bien tout seuls.

Et avec un peu de chance, on perdra une récolte. Quoi ?!! Au secours, Didier est devenu fou ! Non, laissez-moi vous expliquer mon point de vue. Il faut voir à long terme. Ça peut permettre d’attirer en grand nombre des auxiliaires qui nous aideront contre les prochaines attaques. Ils seront déjà sur place, prêts à intervenir, et sauveront peut-être 3 productions pour 1 production « sacrifiée ». Et si tout se passe normalement, ils seront encore là l’année prochaine, et on aura contribué à diversifier et enrichir notre petit écosystème, le rendant chaque jour un peu plus résiliant, rendant chaque jour un peu plus inutile toute intervention en mode « pompier ».

Et maintenant, à vous de jouer ! Dépêchez-vous d’aller au potager, mais comprenons-nous bien : dépêchez-vous… de prendre votre temps, d’observer, de ralentir, de comprendre, de ressentir, de faire « rien »…

Cet article a été écrit par Didier, du site Mon Potager Plaisir. Retrouvez chaque vendredi ses conseils en vidéo sur sa chaîne YouTube « Mon Potager Plaisir », ainsi que ses articles sur www.monPotagerPlaisir.com.

 

Alors, que pensez-vous de ces 4 méthodes de lutte contre les nuisibles ? Allez-vous les appliquer dans votre jardin ? Nous attendons vos commentaires avec impatience !

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Marie

    bjr
    je viens de planter une bande de fraisier 60 plants qui sont couverts de mouches blanches qui donnent des chenilles. mes plants issus de stolons étaient stockés près de mes choux frisés envahis de chenilles que j ai tué tous les jours en les noyant ou e les écrasant.
    mes fraisiers sont donc a 50 m des choux.
    pensez vous qu’ils vont périr …je ne vois pas de chenilles encore des feuilles mangées juste..que faire

  2. Annick

    Le mildiou est arrivé sur mes tomates compte tenu des pluis ininterrompue des semaines passées. J’ai coupé les feuilles malades. Dans le guide tu dis de les mettre au compost. Il n’y a vraiment pas de risque de propager la maladie à tout le compost ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Annick,
      Le mildiou ne survit que dans les tissus vivants.
      Il ne faudrait donc pas utiliser le compost immédiatement bien sûr.
      Mais d’ici au printemps prochain, tout aura été digéré et re-digéré par les organismes du compost.

      Avatar de nicolas
  3. Isabelle

    Bonjour Nicolas, quelle mine d’infos ! Merci:-))
    J’ai l’habitude d’agir avant les problèmes en traitant en prévention du purin de prêle tous les 15 jours ( dehors)mais cette année, on me conseille du purin de consoude pour fortifier mes plants …puis- je pulvériser les 2 en même temps tous les 15 jours ou est- il plus sûr d’alterner ??
    cette année, mes tomates seront en serre ( Belgique!) ces précautions sont – elles toujours valables ???

  4. Charly

    Bonjour Nicolas,
    J’essaye de suivre au mieux vos conseils ,biodiversité, arrosages,etc.. j’ai toujours le problème des escargots meme en passant chaque jour aux pièges. J’ai aussi
    depuis 2 ans un surmulot dans le composteur, lorsque je me débarrasse d’un quelques jours plus tard un autre prends la place, avez-vous un conseil particulier pour me débarrasser de cet hôte indésirable.
    Merci

    1. Mana 56

      Bonjour Charly, je ne vois pas le problème d’avoir un surmulot dans le composteur, à moins qu’il ne fasse des dégâts dans votre potager. Votre collecteur doit être un peu trop sec, moi aussi j’ai tous les ans une famille, ils aèrent mon tas avec leurs galeries. Vous pouvez répartir des granulés de tourteau de ricin (engrais) dont ils détestent l’odeur. Une autre astuce d’une jardinière sur ce blog est de placer des bulbes de narcisses… Bon dimanche à vous !

  5. jean-jacques

    je lutte contre les limaces et escargots en entourant mes plantes par exemple les hostas de la sciures de bois

  6. Anne

    Bonjour Nicolas, je suis fidèle depuis des années maintenant, une question : que faire lorsque les araignées envahissent mes pieds de tomates ?
    Chaque année j’en ai plein et je ne sais pas que faire.
    Merci pour ton aide.
    Alb

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Anne,
      Est-ce que ce sont des araignées microscopiques rouges ou blanches ?
      Ou bien des araignées de taille “normale” ?
      Font-elles des dégâts ?

      Avatar de nicolas
      1. Mathieu

        Bonjour Nicolas,
        je vais tenter la greffe l’année prochaine, ton arbre aubergine m’a convaincu !
        j’ai comme Anne bcp d’araignée rouge sur mes tomates le climat très sec, il adore ça! J’habite vers Nimes les journées de 37°C 38°C 39°C deviennent très habituelles même un record l’année dernière à 44,1°C à l’ombre ! :@
        Zéro pluie + vent + très forte chaleur = araignée rouge a profusion qui anéantisse les plants de tomate, uniquement les parties à moins de 50cm du sol protégé par les feuillages des courges survivent. mais après c’est les punaises vertes qui finissent les fruits lol…
        pour moi les solutions pour l’année prochaine fini le tuteurage en hauteur + essai de variété très précoce pour avoir une production avant juillet et l’arrivée des araignées rouges + plants déterminés <1m, et peut être une seconde production de plants début aout pour avoir des tomates en automne…
        Il y a l’aspersion des feuilles par le dessous tous les jours qui serait efficace, mais je n'ai pas eu le temps de tester moi même.
        Si tu as d'autre solution je suis preneur,
        et un grand merci pour ton partage !

        1. nicolas (Toulouse)

          Bonjour Mathieu,
          Voici une autre piste : les araignées rouges visitent de préférence les légumes ayant reçu une fertilisation azotée en excès.
          À voir si tu ne pourrais pas réduire les apports en azote. Je ne sais pas comment tu fertilises tes tomates, mais une bonne pelletée de compost suffit généralement et il n’y a rien besoin de plus.

          Avatar de nicolas
  7. anais

    bonjour,

    je découvre votre blog avec ravissement et j’ai profité d’emménager enfin dans une maison avec petit jardin pour planter en Juin : salades, tomates, fraises, carottes, blettes, courgettes, betteraves, radis, oeillets d’inde, cosmos et capucines.

    Tout poussait merveilleusement bien ! Jusqu’à y’a 2 jours où j’ai commencé à voir des trous dans certaines feuilles, d’autres qui se déssechaient et des nuées de petites mouches blanches lorsque j’arrose.
    Il semble que ce soit l’aleurode et je ne sais que faire car le jardin est en ville et donc encerclé d’un mur assez haut, difficile de faire venir toute la faune régulatrice même si j’ai de belles colonnies de gendarmes, cloportes, fourmis et des oiseaux qui viennent se nourrir sur les feuillages.

    J’ai l’impression que les mouches ont tout contaminé…
    J’ai pulvérisé une solution diluée de savon noir + huile végétale hier soir. Je ne sais pas si c’est efficace et surtout j’espère que ça ne tuera pas tous les alliés !

    Je suis preneuse de conseils si vous avez vécu cette expérience :)

    J’ai aussi remarqué ce qui ressemble de la cochenille à coque sur de la mauve qui pousse en pagaille. La maladie s’est répandue à vitesse fulgurante et je crains qu’elle soit en train de contaminer les rosiers à côté qui commencent à avoir des feuilles qui jaunisse et se rabougrissent.

    J’espère vraiment réussir à récolter quelque chose pour cette première expérience !

    Belle journée

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Anais,
      Les mouches blanches (ou aleurodes) se développent quand l’environnement est trop sec, cela arrive souvent sous serre, et parfois au potager.
      Si elles sont présentes en grand nombre, elles peuvent faire pas mal de dégâts sur les légumes.
      Elles détestent l’humidité.
      Si la pluie arrive, elles devraient arrêter de se développer.
      Vous pouvez aussi arroser mais attention les légumes n’aiment pas avoir trop d’eau sur le feuillage parce que cela fait venir des maladies.
      Voilà, j’espère que vous arriverez à vous en débarasser sans forcément avoir recours à des produits (même naturels).

      Avatar de nicolas
  8. Manon

    J’ai observer et beaucoup appécié faire cette activité, puisque c’était la première fois que je le faisait aussi intensément ;), j’avais l’habitude lorsqu’un plant était malade de prende une photo et d’aller voir ou j’avais acheter la plante et eux me vendaient des produits…
    Il y a des petit vers blanc dans mes épinards et des mini insectes volants dans mon mesclun qui font plein de trous et détruises tout. ;(
    J’ai décidé de replanter et laisser aller le 1er mais je suis pas certaine. Y a t’il un petit remède maison pour ca?
    et merci pour vos précieux conseils.

  9. Amelie

    Bonjour Nicolas ! Je commence mon premier potager cette année. Concombres cornichons melons et courgettes plantes depuis 2 semaines, nous avons eu beaucoup de pluie je n’ai donc pas beaucoup arrosé… Auj, beau temps enfin, et surprise, sur ces légumes, feuilles quelques peu jaunes…. Maladie vous pensez ? Manque d’arrosage ? Je suis déçut et je ne sais pas quoi faire… Sos !!!!!!

  10. Lauriane

    la stratégie n°5 : c’est faire attention au parasites et les maladies . Et après se détendre quand il n’y a plus de parasites et de maladies. On éviter que les parasites se mettent sur les légumes et les plantes. Et pour avoir des légumes réussirent de les cultiver. Et aussi avoir les plantes réussirent de pas avoir de parasites et de maladies.

  11. monique

    les nuisibles au jardin
    je cultive mon potager depuis 40 ans avec satisfaction mais cette cette année c’est la catastrophe !
    des mulots ont mangé les plants de pommes de terre et les bulbes de dahlias , déterré les haricots verts et les poireaux surtout où j’avais paillé !…
    que faire ?
    merci pour vos articles !

  12. Cornil

    Contre le mildiou et l’oïdium j’utilise deux méthodes, en alternance, si la première n’a pas complètement fonctionné. La première consiste en un poudrage de lithothame (lithothamnium calcareum), la seconde une pulvérisation de “cuprum métalicum C 30” (Chez Homéoplant).
    Contre les doryphores “doryphora-decemlineata-30ch” 5 granules (boiron) dynamisés dans 1litre d’eau puis dilué à 10% : pulvériser 3 jours de suite.

  13. Sylviane

    Article intéressant, ne faire rien est bien tentant ! J’ai des doryphores dans les pommes de terre et je suis découragée. Je les ramasse tous les jours ainsi que les larves et quand je pense qu’il n’y en a plus, d’autres apparaissent. J’en ai dans le sol. Que faire !

  14. Melanie

    Bonjour,
    Je débute tout fraîchement en jardinage cette année et j’ai installer jardinières et pots sur les bords de fenêtres (je suis en appartement).
    Parmi ce beau petit monde, il y a mon plant de menthe qui me pose une colle.
    J’observe des petites taches blanches et jaunes sur les feuilles, j’imagine qu’il s’agit d’oïdium.
    Ma question : dois-je enlever la totalité des feuilles (sachant qu’elles sont toutes atteintes) ou couper les tiges vers leurs bases pour ensuite appliquer du purin d’ortie ?
    J’ai des pousses qui ont pointer le bout de leur nez et qui ne semblent pas atteintes.
    Bonne journée.

    1. Nicolas (Toulouse)

      Il vaut mieux couper les tiges et les feuilles atteintes. Le purin d’ortie n’a aucune action curative à ma connaissance sur l’oïdium. Par contre vous pouvez pulvériser du lait de vache dilué à 50% ou une solution de bicarbonate de soude diluée à 5%.

      Avatar de Nicolas
      1. Melanie

        Ok, je vais couper les tiges pour faire repartir le plant à zéro et pulvériser la solution au bicarbonate.
        Je pensais au purin d’ortie pour fortifier le plant, ce n’est peut-être plus nécessaire à ce stade j’imagine ?
        Merci pour votre réponse rapide !

  15. Bernadette

    Si je peux vous donner un petit truc maison pour (et non contre) les pucerons noirs des haricots vert, un truc plus que simple et encore plus que bio que la nature m’a fourni elle même. Ne faite rien; laisser vos haricots tranquilles vous verrez les pucerons s’installer sur un où deux pieds de haricots vous les laissez en paix et curieusement ces petites bêtes n’irons pas sur les autres pieds même si les feuilles ce touchent. c’est surprenant, bien sûr vous condamnerez ce où ces pieds atteint mais vous n’aurez pas de soucis: si si c’est vrai parole de jardinière bio
    Amitiés à vous Nicolas et à tous les septiques qui m’on lu

  16. evelyne

    bonjour
    j’habite dans le nord est en Alsace
    les tomates sont abritées
    ma surprise ce jour les feuilles jaunisses
    j’ai coupé les feuilles
    que faut -il faire

    1. Nicolas (Toulouse)

      Les feuilles du bas ou du haut ?

      Avatar de Nicolas
  17. saleh

    une mouche a ail jaune apparait dans mon jardin est elle dangereuse??

  18. Carmen

    Bonjour, Nicolas de bons conseils comme d’hab
    moi mon soucis c’est la feuille de paon sur mon olivier et cette chenille verte qui boulote au sommet des branches les feuilles tendres ainsi que ces bestioles noires minuscules qui sautent comme des puces au potager sur certains légumes.
    Peut tu éclairer ma lanterne.
    Merci
    Jardinement vôtre
    carmen

  19. cosette

    merci nicolas pour tes conseils. j ai debute un jardin en carre en permaculture cette annee. c est proche de la foret vierge. puis je pour gagner un peu de place faire grimper les melons ou les courgettes ? merci d avance pour ta reponse.

  20. Cornelia

    Bonjour! Merci pour vos bons conseils pour lutter contre les parasites, pucerons ect… J’ai un jardin en hauteur (deux carrés) et ai semé en pleine terre, en mars un biotope de phacelias et tournesols. C’est une vraie merveille car ces fleurs attirent surtout les bourdons et autres mangeurs de pucerons.
    D’autre part, je prépare une décoction d’ail, oignon et menthe que je pulvérise sur mes légumes.
    Merci pour vos conseils qui sont très utiles ;)

  21. Céline

    Cet article et tous les commentaires tombent à point. J’aime cette idée de préserver tout le monde au jardin. Attirer les fourmis (qui raffolent de notre petit coin de potager) sous une vieille planche de bois, accueillir limaces et escargots sous une ou deux tuiles retournées, laisser un tas de branches au sol dans l’espoir qu’un hérisson viendra y trouver refuge, disposer des coupelles d’eau pour les oiseaux, scruter tout ce qui grouille dans la terre vivante, sans connaître 1/10e de ces insectes ! Le jardin, aussi petit soit-il, est un paradis. Merci à toutes et tous pour ces partages ! On se sent bien “chez vous”, Nicolas :-)

  22. evelyne

    merci pour tous ces bons conseils ! cette année pour la première fois je cultive tout sous serre !.. y a t-il des précautions à prendre ? arrosage ? .. et autres !
    merci de vos futures réponses.
    evelyne

    1. Christelle

      Bonjour Evelyne,
      il faut bien aérer régulièrement et laisser ouvert ou pas selon les températures dehors. C’est un dosage entre chaleur et humidité, nécessaires aux légumes. Idem arrosage en fonction de l’humidité régnante, mais surtout il faut que l’air puisse circuler!
      Une plante qui a besoin d’eau a les feuilles qui baissent et jaunissent, sinon elles sont bien dressées. Pas d’excès d’eau non plus!
      Et favorisez les associations heureuses. :)
      Bonne culture à couvert!

  23. Heikel JardinerFuté

    Très bon article dont je rejoins chaque point.
    Notamment sur le non-agir et créer les conditions propices au développement de la biodiversité !
    J’en parle souvent sur mon blog, on les appelle souvent les auxiliaires, mais la nature est d’un équilibre délicat et complexe. Moins l’on cherche à intervenir pour gérer telle ou telle “menace”, moins nous créons de déséquilibre propice à l’apparition tantôt de ravageurs, tantôt de maladies !
    Heikel de https://jardinerfute.com

  24. Christelle

    Bonjour,
    lu sur le site de Gilles: un paillis de fougères est efficace contre les limaces…

    1. ALETHEIA

      Des canards au jardin, sacrés mangeurs de limaces !

  25. babeth

    Bonjour j’ai un potager depuis 2 ans. L’an passé, je n’ai eu pratiquement aucun légume car ravagé par les limaces et escargots. Cette année, je mets de l’anti limace, mais je n’apprécie pas cette méthode car non écologique. Je vais a mon potager tous les 2/3 jours. Autour de mon potager, je laisse faire la nature (ortie, ronce, arbuste…). Comment que je peux me débarrasser des limaces tout en respectant mes convictions écologiques et gardant des légumes intacts ou presque. Pourriez vous me donner quelques conseils svp?
    En vous remerciant de votre aide

    1. Nicolas (Toulouse)

      J’ai écrit un petit guide gratuit sur les limaces que vous pouvez recevoir en vous inscrivant à la lettre d’information. Vous pouvez vous inscrire dans la zone prévue sur le coté droit de l’écran.

      Avatar de Nicolas
  26. patriciaf

    bonjour,
    je suis envahie de courtilières qui coupent les racines de tout ce qui pousse (rosiers, salades, lupins…)
    As tu une astuce pour lutter contre?
    Patricia F

    1. Nicolas (Toulouse)

      Je vous renvoie à cette fiche de chez Gerbeaud : http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/courtiliere,1166.html

      Avatar de Nicolas
  27. Christelle

    Merci Nicolas, c’est vous qui m’avez fait prendre conscience de l’importance de donner aux plantes un bon départ pour une meilleure résistance. Merci pour tous vos conseils pratiques et simples dont les livres sont souvent avares.
    Merci aussi aux lecteurs qui partagent sur ce blog.
    En fait, c’est vrai que la nature sait s’équilibrer seule, mais puisque nous imposons un cadre à nos légumes, il faut en effet aider à l’amélioration du contexte.
    J’ai pensé l’année dernière que les plantes sont le garde-manger d’un tas de petits animaux et insectes, donc c’est normal de les laisser se nourrir (on a tendance à vouloir que toutes les feuilles soient impeccables et jolies, c’est utopique!). Le point noir quand il pleut trop reste les gastéropodes… mais j’avais remarqué qu’ils n’aiment pas le céleri.
    Cette année, j’ai mis en petits pots les grains de haricots pour éviter justement les invasions d’insectes sur les jeunes pousses. Je les mettrai en terre quand ils seront bien développés. Et je vais semer les carottes sous tunnel, en pratiquant des tranchées à la bèche dans mon sol encore trop lourd, puis remplir de terreau et sable. Idem pour les radis. Il a fait froid très tard cette année!
    Et toutes mes patates sont en grands pots, dans du terreau+terre, que je remplirai au fur et à mesure de la croissance. Plus on monte, plus il y a de pdT. L’année dernière je les avais faites hors sol. Ça avait bien marché!
    De leur côté, tous mes plants de légumes ratatouille s’impatientent de gagner le pleine terre, mais pour l’instant, ils sont à l’abri sous serre d’appoint, et vu le temps, c’est indispensable. Ils s’endurcissent tranquillement et se développent costauds!

  28. Cat

    bonjour Nicolas et amis jardiniers,
    Article très intéressant. Comme d’habitude !!
    Que pensez-vous des capucines ? Je comptais en mettre près de mon potager, afin de limiter la présence des pucerons.
    Je souhaiterais un petit renseignement concernant les tomates.
    Est ce une bonne idée d’installer une serre à tomates (sur 3 arceaux), afin de protéger les tomates de la pluie et des maladies ?
    Merci d’avance pour votre réponse
    Cat

    1. Nicolas (Toulouse)

      En effet les capucines sont de bonnes plantes-martyres. Les pucerons vont aller dessus et laisser les légumes tranquilles.
      Si vous êtes dans une région pluvieuse en été, l’abri à tomates s’impose pour éviter les maladies comme le mildiou.

      Avatar de Nicolas
  29. Nicolas

    Merci pour ces conseils qui sont, comme d’habitude, très utiles.
    Néanmoins, auriez-vous une solution ou une idée contre les fourmis? Elles me bouffent mes radis en ce moment.
    Merci pour vos conseils.
    @+

    1. Christelle

      Essayez de mettre des morceaux de citrons le long des rangs. Les fourmis fuient le citron…

      1. Nicolas (Toulouse)

        Malheureusement pas chez moi. J’ai mis des tranches de citron et les fourmis continuaient à vivre à cet endroit sans broncher.

        Avatar de Nicolas
  30. Lamine

    C’est une leçon qui a répondu a un de mes soucis, a savoir comment creer un écosystème équilibré dans mon jardin. Merci infiniment.

  31. Isabelle

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour cet article! Aussi intéressant que tous les autres. Chez moi, le plus gros problème en terme de ravageurs, ce sont les mulots qui se nourrissent de ma petite production de pommes de terre et de poireaux perpétuels; j’ai appris qu’il y avait une surpopulation tous les 3 ans et je confirme cette info; l’automne dernier, j’ai donc installé quelques bulbes de narcisses autour de mon potager, en plus de l’euphorbe lathyris qui pousse naturellement et dont je coupe les tiges pour les insérer dans les trous de mulots que je repère. Je vais peut-être ajouter un plant de ricin sur ma planche de pommes de terre… Voilà quelques astuces qui en aideront peut-être d’autres. Bonnes activités au potager à tous!

    1. Anne Marie

      ah ? voilà qui peut répondre à mon problème. Merci pour l’info.

  32. Joël

    Nicolas,
    C’est la première fois que j’échange : j’ ai tes livres.
    Concernant les purins, l’opération difficile pour moi, c’est le filtrage : comment faire simple, efficace sans y passer des plombes : technique, matériel ? merci

  33. Richard Burtard

    Bonjour Nicolas,
    Depuis quelques années je plante mes pommes de terre sous carton recouvert de tontes de gazon, de bons résultats, sans trop de travail.Belle journée a toutes et tous.

  34. Gervais Philippe

    Bonjour,
    Cette année, j’ai un problème qui s’appelle Le TAUPIN
    Comment le traiter.
    Merci de m’éclairer

    1. Nicolas (Toulouse)

      Bonjour Philippe,
      Je n’ai malheureusement pas de solution miracle, alors je vous renvoie vers ce site : http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/taupin.php

      Avatar de Nicolas
  35. ray patrick

    bonjour.
    merci pour tout les astuces qui font du bien aux légumes sans contaminée la terre; un conseil j’ai un problème sur les semis de courgettes, feuilles qui jaunissent mis a part celle du centre qui reste verte… pourquoi !!!
    Merci

    1. Didier

      Bonjour Patrick,
      Si vous parlez des cotylédons, c’est normal. https://www.youtube.com/watch?v=d4OdL_zyjig
      Sinon, vos plants ont très certainement faim. Repiquez-les sans tarder au potager.
      Didier

  36. Christiane

    Bonjour, merci beaucoup pour tous vos conseils qui me sont très utiles….

  37. Anne Marie

    Bonjour,
    Pour la 2e année consécutive, j’ai semé mes pommes de terre sous paille. Or cette année, tous les matins c’est la pagaille dans ma paille, les pommes de terres sont disséminées et certaines introuvables ! A votre avis ? Dois je dormir dans le potager ?
    Merci !!!!

    1. Didier

      Bonjour Anne-Marie,
      On dirait que des campagnols ont élu domicile dans votre potager :-(
      Mes 2 options préférées : une dizaine de chats ou un piège Topcat. Ils ne sont pas donnés, mais fonctionnent redoutablement bien et sont inusables !

  38. Claire-Lise

    Cet article-ci m’a …emballée ! Nous sommes assez branchés “rien faire”, mais parfois je m’interroge et j’avais besoin d’être encouragée à continuer !

    1. Didier

      Bonjour Anne-Marie,
      On dirait que des campagnols ont élu domicile dans votre potager :-(
      Mes 2 options préférées : une dizaine de chats ou un piège Topcat. Ils ne sont pas donnés, mais fonctionnent redoutablement bien et sont inusables !

  39. Patricia

    Bonjour, merci pour tous ces conseils. Je ne mets aucun engrais dans mon petit jardin depuis que je suis abonnée à ce blog. Je me suis rendue compte que la plate bande avec des espèces différentes est de plus en plus beĺle.

  40. Jerome

    Bonjour Nicolas
    Ravis de ce nouvel article, par contre j’en profite pour demander un conseil pour planter les pommes de terre on m’a dit qu’il fallait attendre plutôt mois de mai, attendre les saint de glace et aussi autre chose, j’ai essayé de faire une semis de concombre en bouteille aujourd’hui, mais je n’avais pas de bille d’argile, donc j’ai essayé de le remplacer par des “cailloux d’aquarium”. Je ne sais pas si c’est une bonne idée.

    1. Nicolas (Toulouse)

      Un bon indicateur naturel pour savoir quand planter les pomes de terre : c’est au moment de la floraison des lilas.
      Par exemple, dans le centre de la France, les lilas fleurissent autour de la mi-avril. Chez moi près de Toulouse, c’est maintenant (nous sommes le 9 avril).

      Avatar de Nicolas
    2. Jasminka

      Bonjour,
      j’ai commencé mon jardin cette année (jusqu’à maintenant, j’essayer de faire une jungle sur mon balcon LOL). Sud Lyon.
      Sans expérience, j’ai juste suivi mon instinct .
      – J’ai planté mes première pommes de terre, de “consommation courante”, qui avaient germée dans le tiroir de la cuisine fin février : après froid, intempéries, chaud, retour froid avec gelées elles se portent a merveille.
      – plans de “Vitelotte” mises en terre mi-mars : idem.
      – plans “Jeannette” mises en terre fin mars : elles poussent.
      A noter que j’ai planté les pommes de terres avec des germes pas trop importants, entre 3-7 cm maxi, à une profondeur de 20cm. Les deux premières sont plantées sur butte, la dernière directement en terre native.
      Butte : en profondeur, 40cm, et couches successives ==> bois, branchage, brindilles, feuillage, terre, compost, et terre :)

  41. Lafon

    Un article , comme d’habitude , fort intéressant. Cependant lorsqu’on dispose d’un petit potager (50 m2) , il n’est pas aisé de favoriser la biodiversité de même pour le “faire rien” en raison du manque d’espace. Par contre, observer très attentivement le développement des plantes et les semis de ses propres graines , voilà un excellent moyen de lutte au “naturel”. Merci de nous le rappeler.

  42. Eveline

    Bonjour Nicolas ! Approche très intéressante, en lien avec les équilibres naturels. Et ça marche !!! Je ne traite jamais rien dans mon jardin …. sauf les limaces qui me causent pas mal de problèmes. J’ai tout essayé : marc de café, répulsifs de toutes sortes (bourrache, ail des ours, …), les couper en deux quand j’en trouve derrière les planches. Elles se réfugient dans le BRF, sous les adventices (qui leur servent d’abris mais elles préfèrent les bons p’tits légumes du potager !!!). Les oiseaux les dédaignent. Que faire ??? J’avoue que de temps en temps je mets quelques petits granulés bleus aux endroits stratégiques. J’aimerais pouvoir m’en passer définitivement.
    Je te souhaite un beau printemps riche en fructueuses expériences jardinatoires. Ici en Belgique il fait encore bien frais les nuits et le temps reste très sec (si, si, il ne pleut plus depuis plusieurs semaines …)
    Bien à toi, Eveline

    1. Nicolas (Toulouse)

      As-tu reçu le guide de bienvenue quand on s’inscrit au blog ? Il contient tout un tas d’approches naturelles pour limiter les dégâts des limaces.

      Avatar de Nicolas
    2. Didier

      Bonjour Eveline,
      En complément des excellents conseils de Nicolas, voici mon retour d’expérience.
      Il y a encore 4 ou 5 ans, j’étais régulièrement envahi par les limaces qui faisaient de gros ravages dans mon potager. Mais petit à petit j’ai mis en application les conseils que je donne dans cet article. Contre les limaces, j’ai une petite haie pour attirer les carabes, un roncier pour les hérissons, une mini pièce d’eau pour les batraciens. Et ça marche incroyablement bien : au printemps dernier, particulièrement pluvieux, pas la moindre attaque de limaces alors que mes voisins et mes collègues étaient envahis.
      Il aura fallu attendre 2 ou 3 ans pour que l’effet de mes haies, ronciers et pièce d’eau se fassent sentir, mais aujourd’hui je n’ai plus à me soucier des limaces, sans avoir rien à faire !

  43. Bernard

    Bernard:
    C’est toujours un plaisir de te lire Nicolas.
    J’ai suivi à la lettre tes recommandations au sujet des engrais verts: à savoir couper la végétation au ras. Il se trouve que les plantes ont repoussé de plus belle! Je les ai fauchées une seconde fois.
    J’aimerais avoir ton avis.
    Bon dimanche… au jardin!!!

    1. Nicolas (Toulouse)

      Tu ne dis pas de quel engrais vert il s’agit, sans doute une graminée. Dans ce cas ne pas hésiter à arracher la touffe avec les racines.
      Si la parcelle est destinée à accueillir des plants assez gros (type tomates, courges, pommes de terre…), ce ne sera pas gênant s’il reste quelques touffes d’EV par-ci, par-là.
      Par contre pour des semis ou des repiquages de salades, il vaut mieux que la parcelle soit plus “propre”, quitte à pailler finement avec de la tonte de pelouse.

      Avatar de Nicolas
  44. Marc

    Super comme d’habitude !!!

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