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Je veux semer des fèves dans mon potager… oui, mais comment ?

170 comments on Je veux semer des fèves dans mon potager… oui, mais comment ?

Et si votre petit potager frappait les esprits par une culture qui sort un peu de l’ordinaire ?

Plantons le décor : l’automne, sa rentrée des classes, ses pluies, et les pieds de tomates qui pourrissent. De quoi me déprimer.

Pour faire avaler la pilule, je décide de créer une nouvelle parcelle. Ras le bol de réduire le potager aux mois d’été !

Mais que faire pousser ?

Je parcours rapidement les bouquins et les sites internet pour chercher de quoi occuper le terrain en hiver.

Soudain, mon esprit s’illumine : la culture des fèves me tape dans l’œil.

En fait, c’est son utilisation comme couvert végétal en hiver qui m’inspire.

Voir s’épanouir des plantes au début du printemps et produire des légumes avant toute l’artillerie lourde ? Paf. En moins de 2 secondes, je prends ma décision. Je vais semer des fèves en novembre.

Le plus dingue dans tout ça ? Je crois n’avoir jamais goûté une fève de ma vie !

Une foule de de jardiniers entament leur projet avec un sol de misère. C’est mon cas.

Et c’est un handicap qui peut vous coller à la peau un bon moment. Un peu comme si vous vous lanciez dans un marathon sans les stands de ravitaillement.

Alors, quand on débute un nouveau potager, autant commencer avec une culture simple et peu exigeante. La fève possède ce double pouvoir : elle pousse dans des sols pauvres, et peut améliorer votre sol.

Voilà pourquoi je suis tellement excité à l’idée m’y mettre. Sans parler que la fève me fait découvrir d’autres horizons que les classiques tomates et courgettes.

Maintenant, au boulot. J’ai élaboré un plan pour tester la culture dans un petit espace. C’est ce que je vais vous montrer dans cet article.

Commençons par éviter les grandes erreurs.

Les 6 pires erreurs quand on plante des fèves

Erreur n°1 : Semer dare-dare

Imaginons que vous habitiez la Haute-Savoie et que vous vouliez semer vos graines en pleine terre au mois denovembre.

La plante pointe son nez quelques semaines plus tard.

Un jour, vient la joie des batailles de boules de neige. Le sol est couvert d’un joli duvet blanc.

Le résultat ? Tous vos pieds passent l’arme à gauche.

Mort dans la fleur de l’âge.

A vrai dire, la fève n’est pas si frileuse que ça. Elle peut tenir le coup l’hiver, contrairement à certaines collègues de potager, comme les tomates. Elle tolère un climat frais, jusqu’à -5°C selon certaines sources.

Mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin.

Si vous semez des graines en automne alors que vous vivez dans une région à hiver rude, vous êtes cuit. Vous les sèmerez plutôt au printemps.

Erreur n°2 : Louper le coche

Trop peur du climat ? Soyons fous, semons carrément plus tard dans la saison.

Plantons au mois de mai, c’est charmant, tout ce soleil.

Une bonne idée pour vous ? Jamais de la vie !

Parce que la fève poireaute trois bons mois avant de produire ses cosses. Cela nous ramène au mois d’août. Autant dire en plein cagnard.

Et la sécheresse, la fève déteste ça.

Le résultat ? En plein été, la plante en bave et la production de cosses est réduite à peau de chagrin.

Mais pire encore : vous facilitez la venue de ses terribles ennemis : les pucerons noirs. Ces bestioles adorent la chaleur. Plus vous avancez dans la saison, plus vous êtes envahi.

A éviter.

Erreur n°3 : Semer tout schuss

Étalement dans la saison.

Voilà un des socles qui va vous faire tenir dans le temps. Et vous éviter d’être dégoûté de cette culture.

Alors faites les choses correctement.

Oubliez les semis en grosses quantités en “one-shot”. Je sais bien que cela vous titille quand vous sortez la boîte de graines du tiroir. Mais voilà ce qui se passe : trois mois plus tard, toutes vos cosses arrivent à maturité en même temps.

Vous croulez sous les récoltes. Vous allez vous en coltiner à tous les repas.

Pas très sérieux.

Erreur n°4 : Faire un choix au petit bonheur la chance

Voici la grande spécialité des semenciers : vous proposer une ribambelle de variétés.

Résultat ? Vous vous trimbalez des pieds peu productifs, et des graines riquiqui.

Je vous assure qu’en passant un peu de temps, vous trouverez une quantité de variétés à acheter.

De quoi déstabiliser des débutants en jardinage. Le plus drôle c’est que ces derniers croient être originaux en choisissant une variété qui s’écarte des sentiers battus. Ils sont capables de choisir au nom, juste parce que ça sonne bien.

“Red Epicure”, ça pourrait presque faire nom de parfum de luxe, non ?

Si vous avez un peu d’ambition, évitez ces boulettes. Lisez les instructions des boîtes de graines. Faites votre choix en toute conscience.

Erreur n°5 : Avoir la main lourde

Comment anéantir tout l’intérêt d’une légumineuse ? En apportant un tas de fertilisants dans son sol.

Une plante a besoin d’azote pour pousser. Elle le tire des bactéries du sol. Ce processus dépend de la dégradation de la matière organique.

Exception à la règle : certaines bactéries ont la formidable capacité de fixer de l’azote de l’air.

Ces bactéries vivent en association avec les racines des légumineuses, comme la fève. Voilà le deal : la plante fournit l’énergie, la bactérie apporte à la plante de l’azote assimilable.

Jackpot assuré pour la fève : les bactéries lui assurent une bonne partie du couvert, indépendamment de la richesse en azote du sol.

Mais elle peut largement s’en dispenser. Si le sol est riche en azote, elle n’hésite pas à laisser tomber ses alliées.

Mettez-vous le dans le crâne : plus vous apportez d’engrais azoté, moins les légumineuses utiliserons ce système bonus.

Oui, bien sûr, si vous fertilisez, ça poussera. Ça poussera même très bien ! Mais vous ne profitez pas du cadeau atmosphérique offert par les bactéries.

Les habitudes ont la vie dure. Quand vous préparez une parcelle, l’apport de fertilisant vous démange. Ménagez-vous. Pas d’engrais, pas de purin d’ortie, même pas un petit pipi.

Économisez-les pour une autre parcelle.

Je vous sors le deuxième effet Kiss-Cool ? Si vous fertilisez à outrance, l’excès d’azote vous attirera ces satanés pucerons noirs.

Erreur n°6 : Ne pas prendre les devants

Vous avez déjà assisté à cette scène ? Vous plantez vos pieds de tomates achetés en jardinerie. Pire : vous les avez semées, plantées et chouchoutées depuis des semaines avec une patience à toute épreuve.

Et là, Météo France vous annonce la vigilance orange dans votre département.

Le lendemain matin, vous vous lamentez devant le désastre des pieds avachis sur le sol, effondrés comme un château de cartes.

Une galère.

Épargnez cela aussi à vos fèves. Elles sont d’une extrême fragilité.

Nombre de gens font cette erreur. Ils n’ont pas le réflexe du tuteurage et voient leurs pieds déchaussés voire rompus.

Si vous plantez des variétés de grande taille et si vous êtes exposé aux rafales dans votre jardin, méfiance.

OK. Maintenant que nous avons passé en revue les erreurs classiques, place à la pratique.

Comment je procède pour planter des fèves dans mon potager cette année

Étape 1 : J’investis dans l’hyperproductivité

Je choisis la classique Aguadulce.

Pourquoi ? Parce que c’est une variété réputée productive. C’est loin d’être une naine : elle peut atteindre 1m de hauteur. Elle produit des très longues cosses, de 20 à 25 cm, contenant 8 à 9 grains.

Coup double : elle est précoce, et résiste bien au froid. Idéale pour un semis en automne.

J’aurais pu aussi sélectionner la Séville à longue cosse qui est moins haute (plus solide pour les régions ventées).

Étape 2 : J’attends le moment parfait pour ma région

Je commence mon premier semis au mois denovembre.

J’habite dans le Poitou, climat plutôt doux l’hiver.

L’idée est de semer à cette période pour profiter du climat encore tempéré. Les plants grandissent puis entrent en “hibernation”. Ils seront sur les starting blocks pour flamber au printemps.

Je compte gagner un mois d’avance sur la récolte. Pas mal !

Deuxième avantage : en produisant plus tôt, je m’évite l’invasion de pucerons de l’été.

Dernier point : je libère la place au mois de mai pour planter mes cultures d’été (tomates, courgettes).

Vous avez un climat plus rude ? Pas de panique ! Vous pouvez entamer votre premier semis au mois de février.

Je vous sens un peu paumé…. Alors résumons.

Quand planter les fèves ?

Si vous avez un climat doux (région de l’ouest et sud de la France) : tentez le semis en novembre, pour une récolte environ 6 mois plus tard, vers avril-mai.

Si vous avez un climat à hiver plus froid (région est et Nord de Loire) : faites votre semis en février ou mars pour une récolte 3 mois plus tard en mai-juin.

Si vous n’êtes pas sûr, choisissez la deuxième option, elle marche à tous les coups.

Note : cette carte a été établie pour les agriculteurs (qui ne doivent prendre aucun risque et assurer coûte que coûte un récolte car leurs revenus en dépendent.

Mais nous les jardiniers, nous pouvons nous permettre de prendre quelques risques, donc n’hésitez pas à tenter un semis d’automne quelle que soit votre région, surtout qu’avec le réchauffement climatique, les hivers sont moins rudes qu’avant.

Étape 3 : Je prépare le terrain

Je choisis une parcelle qui n’a jamais été utilisée en potager et j’ameublis le sol.

Je sélectionne une zone jamais exploitée, avec de la pelouse. Un peu cramée par la canicule, il faut l’avouer !

Comment procéder ? En usant de l’huile de coude, pardi.

Je réalise un travail grossier de décompactage à la fourche-bêche. Vous pourriez tout aussi bien manier la grelinette.

Le sol est dur comme la pierre. Ne faites pas comme moi : attendez une bonne pluie pour faciliter votre tâche.

J’affine ensuite la terre à l’aide d’un croc ou d’un râteau.

Une option : le semis sous couvert d’engrais verts.

Quelques semaines avant la plantation, je sème à la volée des graines d’engrais verts. Ces plantes ont la faculté de couvrir le sol tout en l’améliorant grâce à leurs racines.

L’idéal est de choisir une variété qui ne résiste pas au gel et peu extensive, comme le sarrasin.

Les fèves n’auront aucun mal à lever au sein de ce couvert d’automne qui se dégradera au cours de l’hiver.

Faute de sarrasin, j’ai tenté la moutarde blanche. Pas idéal : elle peut vite grimper et faire de l’ombre. Elle n’est pas toujours détruite pas le gel.

Alors faites vos propres essais ! Je vous renvoie à l’article sur les gestes à faire pour les engrais verts.

La moutarde peut pousser très vite !

Étape 4 (optionnelle) : Je donne le bain aux enfants

Je trempe mes graines 2 heures dans l’eau avant le semis.

Cela accélère la germination et booste la levée. J’ai déjà utilisé cette astuce pour les haricots.

C’est un plus, c’est vrai. Mais attention à ne pas abuser. Gare au graines qui restent immergées trop longtemps et qui finissent par pourrir une fois semées.

Étape 5 : Je fais mon plan sur la comète

Le but est de faire des cultures en doubles rangs de plants rapprochés.

J’ai découvert cette astuce qui permet aux pieds de se soutenir mutuellement. Cela m’évitera de mettre en place un système de tuteurage.

Au pire, je pourrai toujours en prévoir un par la suite, en tendant une ficelle de part et d’autre de deux poteaux.

Autre bon point : j’optimise la place. Je dispose de 8 m linéaires de plants.

Je repère un premier sillon dans la longueur du rectangle, pas trop près du bord.

Si vous avez fait pousser des engrais verts, retirez une partie du couvert pour creuser vos rangs, ou couchez-les au sol, ils feront office de paillage

Je repère les rangs à l’aide de bâtons

Je rajoute un deuxième sillon parallèle au premier, à une distance de 15 cm. La profondeur du sillon est de 5 cm, pas moins car il faut que les plantes soient bien ancrées dans le sol.

Je ne m’arrête pas en si bon chemin. Je dispose d’assez de place dans mon rectangle pour installer un deuxième double rang. Il doit être assez éloigné du premier pour que les plantes s’épanouissent (comptez 40 cm).

Un schéma vaut mieux qu’un beau discours.

Étape 6 : Je joue au Petit Poucet

Je dépose des graines tous les 15 cm dans les rangs.

C’est la distance réglementaire pour que les plants ne se retrouvent pas comme des parisiens dans une rame de métro en pleine heure de pointe.

J’enfonce un peu avec le pouce et je recouvre avec un peu de terre, sans trop tasser.

Selon certaines sources, on peut positionner 20 graines au mètre carrés. Avec mon système, je pourrai semer au total 48 graines dans mon rectangle. Je suis dans les clous.

Pour ce premier semis, je ne m’occupe que du premier double rang. Je me réserve le deuxième pour un semis plus tardif dans la saison.

La graine est plantée au milieu des racines de moutarde

Étape 7 : Je donne la douche aux enfants

J’arrose lors du semis.

Règle valable pour la plupart des semis : maintenez un sol assez humide pour les premiers jours.

Le climat l’automne ou de printemps est assez pluvieux pour vous épargner cette tâche d’arrosage. Le sol reste frais. Mais redoublez de vigilance si des journées de grand soleil s’annoncent.

Étape 8 : J’emmitoufle le tout

Je dépose un paillage.

La couverture permet de protéger le sol, tout en le nourrissant.

Pour ma part, pas je n’ai pas trop à réfléchir : je laisse la moutarde que j’ai semée un mois plus tôt. Je pourrai la coucher plus tard dans la saison, si nécessaire.

Dans d’autres situations, j’aurais pu déposer un mélange de tontes et de feuilles par exemple. Du foin, ou de la paille peuvent très bien faire l’affaire.

Les graines de fèves sont mastocs, elles n’auront aucun mal à traverser un paillage. Évitez juste de former une couche trop épaisse.

Étape 9 : J’attends mon heure

Je fais le pied grue devant mon rectangle…

La levée peut être longue, en moyenne 10 à 15 jours.

Parfois, jusqu’à 30 jours !

Pas de panique. La fève réagit comme les voitures d’autrefois : quand vous tournez la clef en hiver : plus il fait froid, plus elle met du temps à démarrer.

Étape 10 : Je remets le couvert

Début février, je sème dans mon deuxième double-rang.

Le principe d’étalement des semis, ça vous rappelle quelque chose ?

Les premiers pieds devraient avoir bien poussé. Ils donneront les premières fèves en avril. La seconde fournée arrivera à maturité en mai.

Voilà.

Vous savez tout.

A présent, à vous de jouer ! Commencez par acheter des graines en jardinerie, et repérez votre future zone de culture.

Vous avez planté des fèves : et maintenant ?

J’aimerais vous affirmer que vous avez fait le plus dur. Que ce semis va vous garantir le succès.

Désolé.

C’est déjà un premier pas. Mais le gros du boulot reste à venir.

Il va falloir arroser correctement. Il va falloir combattre les pucerons noirs. Il va falloir récolter les cosses au bon moment, ni trop jeunes, ni trop mûres. Il va falloir écosser et éplucher.

Ce n’est pas une mince affaire, loin de là.

J’attends le moment de la récolte au printemps avec une extrême impatience… mais beaucoup de crainte aussi !

Quant à vous, vous venez de passer la première étape, c’est chouette. Les graines ont poussé et formé les premières tiges et feuilles. Vous avez des plantes qui n’attendent qu’à s’épanouir.

Si vous avez été capable d’éviter les gaffes que font les débutants à la plantation, vous avez franchement de bonnes raisons de récolter à gogo.

Un potager productif ? Rassurez-vous, des milliers de personnes y arrivent. Le jardinage, est autant un art qu’une science. Cela demande du travail et de la persévérance. Mais la joie de récolter ses propres légumes en vaut vraiment la peine.

Un grand merci à François, fidèle lecteur de mon blog, qui a pris la plume pour écrire cet article. J’espère qu’il vous aura plu.

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Stéphane

    Bel article merci . Pas mal le double rang . J’ai deja essayé le triple mais ça a été un peu fouillis.
    Pour précision on peu mettre 2 a 3 graines par pied .

    Pour faire durer le plaisir il faut savoir que dans la fève la graine n’est pas la seule partie commestible.
    Une fois le plan monté au dessus de 80 cm on peu utiliser les jeunes extrémités a cuisiner comme des epinards. C’est même meilleur
    Si vous ramassez les fevettes (jeunes fèves indispensable dans la salade niçoise de printemps) retirer le fil des cosses , coupez les en morceaux de 2 cm et c’est partit pour un risotto aux cosses de fèves .
    Astuce: pour avoir des morceaux corrects j’ouvre la cosse avec la pointe d’un couteau ‘ avec prudence ‘ et délicatesse bien sûr.
    Et surtout en fin de récolte on reutilise la plante et les racines en engrais, l’azote étant fixé sur les racines .

  2. Karine

    Quel article … que du bonheur ! Merci beaucoup

  3. Marina (Bearn (64))

    Bonjour Nicolas,
    merci pour vos conseils, toujours aussi avisés, et ce que je préfère …c’est votre synthèse des erreurs à ne pas faire ! Finalement c’est comme tout : pour être un bon jardinier il faut savoir ce qu’il faut faire mais aussi ce qu’il NE FAUT PAS faire …
    Pour ma part, après plusieurs tentatives malheureuses dans le Béarn où il pleut beaucoup, j’ai décidé depuis deux ans de faire (ou d’acheter) des semis de fèves en godet, et de les transplanter ensuite. Ceci pour éviter : pourriture due à l’humidité, mais aussi les mulots qui se régalaient de mes graines semées en pleine terre. L’an passé je les ai transplanté début mars, mais pluie et pucerons ne m’ont pas laissé grand chose, cette année j’ai transplanté en septembre. Pour le moment, mes plants se portent bien … je vos donnerai des nouvelles.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marina,
      En septembre ? C’est vraiment très tôt pour une culture telle que la fève. Elles risquent de faire leurs fleurs avant l’hiver, et je crains que ces fleurs sèchent ensuite sans pouvoir former de gousses puisqu’il fera trop froid. Tenez-moi au courant !

      Avatar de nicolas
  4. Nathalie (Ile-de-France)

    Cher Nicolas,
    Je suis depuis quelques années vos éditos du dimanche et autres, et à la lecture de celui-ci j.ai été très surprise du ton donné dès les premières lignes, il ne vous ressemblait pas
    Je me suis laissée dire que vous aviez confié sa rédaction à une tierce personne !
    Doute confirmé juste à la fin de cet édito … Je ne vous cache pas ma préférence pour votre prose, l’humour de votre fidèle lecteur m’a quelque peu déroutée
    Voilà qui est dit, cela ne m’empêchera pas de continuer à vous lire régulièrement
    Bien à vous

  5. ClaireM (Centre Val de Loire)

    Un article instructif et plein d’humour. Merci beaucoup!

  6. Eve (mirepoix09)

    Merci de ce super article avec une belle pincée d’humour bien agréable.
    Pourquoi ne peut-on pas semer sur une parcelle de légumes de fin d’été ?
    J’ai nettoyé quelques endroits et je pose la question de semer dessus. Avis et éclairages bienvenus!

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Ève,
      Je ne sais pas où vous avez vu cette contre-indication ? Il est bien sûr possible de semer des fèves quelle que soit la culture précédente.

      Avatar de nicolas
      1. Eve (mirepoix09)

        Ici : « Étape 3 : Je prépare le terrain

        Je choisis une parcelle qui n’a jamais été utilisée en potager et j’ameublis le sol. »
        Mais peut-être ai-je mal compris.
        À+ et merci

        1. nicolas (Toulouse)

          Je pense juste que François qui a écrit l’article se place dans le cas où il créé une nouvelle parcelle de potager pour y semer les fèves. Je confirme que l’on peut semer des fèves sans se soucier de ce qui a poussé avant au même endroit !

          Avatar de nicolas
          1. Anonyme

            Merci cher Nicolas

  7. Anne (Belgique)

    Ah, il me semblait bien que je ne reconnaissais pas votre style d’écriture!
    C’est qu’on commence à se connaître, n’est-ce pas ?!

  8. Thérèse (Haute Garonne)

    Bonsoir
    Merci François pour cet excellent article.
    Je vais sur ce acheter des graines de fèves demain!
    J’en avais semées 2 années d’affilée en novembre il y a 2 ans et cela avait été super !
    L’année dernière je ne l’ai pas fait car je trouvais que le prix du paquet était trop élevé. Mais votre article m’a motivée pour en ré-semer cette année ! Merci à vous ainsi qu’à tous ceux qui déposent des commentaires très utiles.

    1. Christine (Ariège)

      Bonjour Thérèse,
      Le plus simple (et gratuit) est de garder quelques belles gousses et faire sécher les graines pour les utiliser l’année suivante! Je le fais depuis des années et ça marche!! (Je les garde au congélateur et les sors au moment du semis). Bon jardinage!

      1. Thérèse (31) (31)

        Merci Christine
        Je vais essayer ! Vous les faites sécher dans les gousses ou pas? Et combien de temps avant de les mettre au congélateur ?
        Bonne journée

  9. Catherine (Creuse)

    Merci pour cet article qui m’a permis de récolter de belles fèves.

    Pour éviter l’écossage et le gaspillage, les fèves peuvent être utilisées entières, avec les cosses.
    Il faut retirer le bout pointu et le fil de chaque côté (comme pour les haricots), puis les couper en deux ou trois tronçons (7 cm environ).
    On les utilise comme les carottes ou les navets dans le bouillon du couscous (ou même du pot au feu). C’est très bon.

    Amitiés à tous

  10. David (Loire-Atlantique)

    Article très complet merci Nicolas pour toutes ces informations.
    J’en sème tous les ans depuis 3 ans en octobre. Quelques pieds ne lèvent pas mais ça n’empêche pas d’avoir une grosse récolte.
    Je sème tout d’un coup car je n’ai pas beaucoup de place et je dois libérer rapidement mon terrain.
    Nous les passons à l’eau bouillante pour enlever la grosse peau puis nous les mettons au congélateur. Et nous faisons aussi une poêlée ou 2 de fèves au lard, c’est excellent.
    Bon jardinage à tous.

    1. Annie (loire -atlantique)

      Merci pour ces infos utiles( habitant aussi le 44)

  11. brigitte mahieu (48)

    Article très intéressant. Très précis. Merci

  12. Brigitte

    Merci Philippe !
    Voilà une idée qui me plaît bien !
    Je n’y aurais jamais pensé !
    La cuisson ne doit plus être vraiment nécessaire ? S’il faut parler cuisson pour des fèves ! ☺️

  13. André (SEYSSES 31600)

    Bonjour, depuis quelques années, je les sème aussi en Novembre, Mais pour que les plants soient bien en terre, avec un plantoir cylindrique, je fais des trous de 12 ou 15 cm, j’y pose la fève et je la recouvre de 5 cm de compost, et quand elles sont sorties je remplie le trou, j’ai l’impression qu’elles se tiennent bien.
    Merci
    Amitiès

  14. Mariem (école élémentaire – Toulouse)

    Merci François pour cet article, c’est vrai que ce n’est pas la même plume, mais on sent tout de même l’influence du maître dans l’organisation du propos 😉. Votre schéma sera parfait pour une exploitation pédagogique en géométrie -mesure, tout en facilitant grandement la compréhension. J’aurais besoin d’un conseil : nous avons deux plates-bandes sur lesquelles ont poussé des tomates cet été. Nous sommes en train de les découper en tronçons de 15-20 cm, et les laissons se décomposer sur place. Nous avons laissé les racines en terre. Plutôt que d’y semer dès début novembre des fèves, ce qui était notre première idée, vaudrait-il mieux laisser ce feuillage se décomposer, quitte à y rajouter une couche de feuilles mortes par la suite, et attendre février pour semer les fèves ? Je crains qu’elles peinent à germer sous le feuillage de tomates… Deuxième question : deux autres plate-bandes portaient des poivrons et aubergines cet été. J’ai ameubli la terre à la fourche bêche et ajouter une mince couche de compost. Est-ce que l’on peut y semer des fèves la semaine prochaine ? Côté dégustation, elles ont toujours un grand succès parmi le personnel de l’école. Moi je n’arrive pas encore à les apprécier, mais avec toutes les recettes qui ont été proposées dans les commentaires, je ne désespère pas de trouver celle qui me conviendra. Merci donc pour tous ces commentaires, et bon dimanche à tous.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mariem,
      Vous pouvez semer des fèves dans les deux configurations que vous citez. Les graines de fèves sont grosses et les plantules sont assez puissantes pour traverser une épaisseur de paillis de 5 cm.
      Avez-vous goûté les fèves après avoir ôté la petite peau fine autour de chaque grain (après une cuisson de 6-7 minutes à l’eau bouillante) ? Ça change tout et je ne les mange plus que comme ça.

      Avatar de nicolas
      1. Isabelle (Italie centrale des appenins)

        A essayer CRUES! Moi, j’ote la petite peau meme sur les toutes petites, mais quelle saveur ces feves tout fraiches cueillies au potager… seules les grosses dures finissent dans la casserole.

      2. Mariem (école élémentaire – Toulouse)

        Merci Nicolas et Isabelle pour vos réponses. Je pense essayer de les récolter plus petites pour éviter l’amertume et suivre vos conseils. Rendez-vous en mai pour la dégustation :)

  15. ROBERT (Alpes-Maritimes)

    A Nice où j’habite, c’est un must de planter des fèves. Elles rentrent dans la composition d’une spécialité emblématique bien de chez nous le pan bagnat. Je les plante mi novembre et j’attends avec impatience le printemps!
    Robert

  16. JOSEPH DALMASSO (PACA)

    Bel article et je rajouterais l’apport de potasse avant la plantation et tout les 15j environ pendant la croissance. La potasse est utilisable en agriculture biologique. Les plus gros soucis sont les pucerons impossible à anticiper et une fois infestées c’est trop tard ! Bonne récolte à vous tous.

  17. Alain (Charente)

    Bonjour Nicolas, bonjour à toutes et tous et merci à François. C’est parfaitement clair. Juste une question. J’ai semé un peu trop l’année dernière et je me suis retrouvé avec une quantité industrielle de fèves que j’ai congelées. Malheureusement le passage à la congélation s’est avéré catastrophique. Y a t’il une astuce pour conserver au mieux les fèves quand la production est trop importante ? Merci d’avance pour vos réponses et bon week end..

    1. Philippe (Nouvelle-Calédonie)

      La lactofermentation fonctionne bien…

      1. Alain (Charente)

        Bonjour Philippe et merci pour votre réponse. J’ai regardé une vidéo sur cette façon de faire et ça me parait très bien car on peut mettre plusieurs légumes différents et les conserver pour une bonne soupe l’hiver. Merci encore et bonne soirée. Cordialement.

        1. Philippe (Nouvelle-Calédonie)

          Bonjour Alain,
          En fait la plupart des légumes (et des fruits), peuvent être lactofermentés et en plus de se conserver longtemps, ils développent une quantité incroyable de probiotiques excellents pour la santé. Pas plus tard qu’hier j’ai préparé des bocaux de kimchi, un mélange de légumes d’origine coréenne, et des cornipayes, abréviation pour des cornichons de papaye. On prend de la papaye verte que l’on taille en bâtonnets de la taille de cornichons et que l’on met en fermentation. Ensuite on les manges comme des cornichons…
          Bonne préparation des fèves

          1. Alain DUCOURET

            Rebonjour Philippe. Question : Faut t’il faire cuire les légumes avant la lactofermentation ? D’avance merci.

            1. Philippe (Nouvelle-Calédonie)

              Bonjour Alain,
              Ce n’est pas nécessaire, au contraire, il vaut mieux les fermenter crus. La magie de la fermentation c’est que des légumes que l’on consomme habituellement cuits, comme la courge ou la chouchoute, peuvent être mangés tels quels après avoir été fermentés. Mais on peut également les cuire, sachant que la cuisson détruira une part des probiotiques…

              1. Alain DUCOURET

                Merci beaucoup pour l’ensemble de vos explications. Ce sera cru !! Bien coprdialement.

      2. Brigitte

        Je ne vous ai pas repindu au bon endroit 😱

    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Alain, il vous faut poser la question sur la congélation des fèves à Brigitte, plutôt satisfaite d’après son message ! (voir beaucoup plus bas.)

      1. Brigitte

        👌 Suivie…. 😅
        Le sujet fèves a beaucoup de succès !
        Salut et fraternité Mana !

        1. Alain DUCOURET

          Merci Brigitte pour votre réponse. Je n’avais pas ébouillanté les fèves. Bonne semaine et merci encore. Bien cordialement.

          1. Brigitte

            Il ne faut pas le faire, surtout !
            Je me suis peut-être mal exprimée ….

  18. pascal le pabic (sologne 45)

    Bonjour à tous
    Il m’a fallu arriver a la fin de cet article pour me confirmer mon intuition : huuum… ce n’est pas Nicolas qui a ecrit ça. Ce n’est pas son “style”.
    J’avais donc raison.
    Merci en tout cas pour ces precieux conseils que je vais tenter d’appliquer. Cet annee mes feves ont pereclitésn certainement en raison de la saison très pluvieuse.
    Pascal

  19. Jean-Claude du 59

    Bonjour à toutes et tous,
    Ce n’était pas la même plume…! Merci pour cet intéressant article, plein d’humour en plus !
    Pour les pucerons, je plante systématiquement des capucines dans mes carrés de jardin. Cela amène des abeilles, c’est joli par les fleurs colorées et je n’ai plus de pucerons (très bon également aux pieds des rosiers). Actuellement (27 octobre) les capucines sont mêmes envahissantes ! Mais c’est beau en ce début d’automne !

    1. Isabelle (Italie centrale des appenins)

      J’espere que vous profiter aussi de leur gout. La saveur piccante des fleurs varie selon la couleur et on peut meme preparer les boutons floraux (j’ai aussi fait les feuilles) facon capres. Belles et bonnes!
      J’utiliserai l’astuce contre les pucerons pour l’an prochain.

  20. Alain82

    Comme chaque année, je fais mon premier semis de fèves au mois d’octobre, cette année le 10 octobre en les mettant à tremper 2 heures avant la plantation, à ce jour elles mesurent déjà 5 cm et je vais les butter et les protéger avec du paillage et je fais un deuxième semis au mois de février autour du 15 février et chaque année toujours une bonne production en plantant toujours la même variété aguadulce
    je précise que j’habite dans le tarn et garonne

    1. Claire (Hautes-Pyrénées)

      Bonjour, pour mon premier semis je l’ai fait fin septembre, encore plus tôt que vous. Les fèves font déjà 10cm. Aïe aïe je crains le passage de l’hiver si elles sont très avancées. Mais bon, je suis à Tarbes Hautes-Pyrénées, je croise les doigts .
      En tout cas je retiens l’idée de faire le semis de printemps dans les 15cm indiqués. Et surtout les capucines suggérées par Jean Claude.
      J’ai hâte de vérifier.

  21. gerard stromboni (Lot-et-Garonne)

    Bon article et bons conseils, MERCI !
    Comme commentaire, j’aborde la question d’une terre trop humide pour planter (cas de l’automne et hiver 2023), je n’ai pu planter les fèves. Je présume que recouvrir le sol d’une bâche devrait permettre d’avoir une terre plus accessible, quelle est la meilleure solution ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gérard,
      La fève est une plante originaire des marais, elle devrait supporter de pousser dans une terre très humide.
      Solution pour les cas extrêmes où les graines pourrissent en terre au lieu de germer : les semer dans des godets et les planter sans attendre dès que la plantule fait quelques cm.

      Avatar de nicolas
  22. Aart

    Merci François. Je me disais, ce n’est pas la même plume!

  23. alain17 (Presqu'ile d'arvert près de Royan (17))

    ça y est, cette année , je sème des fèves. J’adore la soupe de fèves. J’avais abandonné sa culture à cause des pucerons , mais pas que …
    Quand je ramasse les cosses, j’en aie un plein seau. A la cuisine, je me retrouve avec l’équivalent d’un saladier mais, comme je n’apprécie pas la peau, je me retrouve avec un bol de produit fini.
    Le rapport entre le seau et le bol n’est pas terrible . Le seul avantage c’est la production saine de mon potager Bio.

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Alain, vous pouvez faire comme lui et TOUT consommer ! https://www.youtube.com/watch?v=qwk6QMFGU7A Et pour réduire les pucerons, coupez la tête des fèves.

  24. Lolita (Sologne Chambord)

    excellent tuto, mille mercis !
    du coup je vais en semer aussi, l’hiver est doux maintenant en Sologne Chambord.

    1. alain17

      Je profite pour dire à Lolita que je partage son avis . Alain17

  25. Marie

    J’adore l’écriture de cet article !

  26. Claude-Bénédicte Smets (bruxelles)

    Bonjour! En Belgique (Bruxelles) il peut faire assez froid….Quid des fèves semées en serre froide? Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Claude-Bénédicte,
      Le plus simple serait de faire un essai.
      Vous pourriez avoir une bonne surprise ! 😉

      Avatar de nicolas
  27. Sylvia

    Grand merci pour toutes ces belles précisions -article et commentaires. Nos fèves plantées en automne (fin octobre, novembre) à 606 m d’atitude dans les Pyrénées sont bien plus fortes et meilleures gustativement que celles du printemps. Intelligence du vivant : elles s’adaptent à la météo beaucoup plus rapidement que les jardiniers. Les semis de printemps sont beaucoup plus faibles et très attaqués : limaces, rataupiers, oiseaux…
    Et une super recette : peler les fèves ( c’est un peu long mais ça vaut le coup). Dans une poêle, huile olive et gros sel, mettre les fèves (+optionnel oignons blancs émincés très fins), couvrir de feuilles de salade, préférence laitue …À feu très doux sans remuer ou au besoin secouer légèrement la poële. Quand la salade est toute ratatinéé (elle a donné toute son eau), c’est cuit, genre 5 à 7 mns.
    Un régal !!!! Idem pour les petits pois Sylvia

    1. Mana 56 (Vannes)

      Ah oui ! Bonjour Sylvia, je connais bien la recette fèves/petits pois, c’est super bon ! Et les jeunes fèves à la croque au sel avec pain beurre, ce petit goût de frais est très agréable au printemps.

  28. Gérard (Près du Gois a Beauvoir-sur-Mer)

    Ça m’a plu. Le jardinage à l’ancienne, c’est ce que j’aime.

  29. pascale. (ouest)

    Un grand merci pour votre article sur les fèves.

  30. Brigitte

    😅 J’ai pensé que Nicolas avait consommé certaines substances illicites ! mais ce n’était qu’une farce ☺️
    Merci à François qui a oublié un détail fondamental : les fleurs de fèves ! 🤗
    Ce sont elles qui m’ont donné l’envie première d’en semer, cette année pour la première fois.
    Trop tard : 10 avril, récolte 15 juillet. J’ai dû combattre les pucerons. Savon noir efficace !
    Je sais tout dorénavant, pour réussir  ! Merci François.
    Quand il y a sur-production, la congélation leur réussit très bien !

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Brigitte, mieux que le traitement au savon noir qui peut par ailleurs brûler les jeunes pousses, je coupe la tête des fèves, lieux de prédilection des pucerons…. Merci à François pour cet article au ton enjoué !

      1. Brigitte (ROUEN)

        NON Mana ! Ils étaient nichés au creux des FLEURS ‼️ 😅
        Mais merci pour l’info, je serai vigilante …
        Bon dimanche, Mana !

        1. Mana 56 (Vannes)

          …J’ai les mêmes dans mes fèves ! Je fais “couic” et y’a plus de pucerons, enfin presque plus ! Bon dimanche Brigitte😉!

          1. Brigitte

            1/ je ne veux pas supprimer ces fleurs superbes
            2/ plus de fleurs, plus de fèves ?! ☺️

            1. Mana 56 (Vannes)

              Coucou Brigitte, le fait de couper la tête des fèves ne nuit en rien à la production car ces fleurs de tête, assez tardives, souffriront des premières chaleurs et les fèves comme les pois n’aiment pas trop ! Mais c’est vrai, je te l’accorde elles sont très belles et j’aime bien le bourdon qui vibre de bonheur (?) autour de ces fleurs😃!

              1. Brigitte

                …. joli… ☺️
                C’etait une première fois, j’avoue ne pas avoir vrzimt suivi l’evolution. Tout juste découvert les fleurs couvertes de pucerons
                Je serai plus attentive et tiendrai cpte de tes conseils …. si j’ose couper les fleurs 😅
                Merci Mana.

          2. Brigitte (HERAULT)

            Bonjour,

            Je suis assez perplexe quant’au savon noir contre l’invasion de pucerons. Au printemps dernier les fèverolles ont été farçies, mais ce n’était pas grave puisqu’on ne les consomme pas. Le plus embêtant ce sont 2 jeunes pruniers de 2 ans qui ont été envahi ! Traitement au savon noir a été réalisé, mais celà n’a pas suffit . Toutes les jeunes pousses ont été fichues… Celà fait beaucoup de mal à ces jeunes arbres qui ne poussent plus…
            Je me pose la question de savoir que pouvons nous faire contre les oeufs de ces pucerons qui sont dans la terre et qui risquent d’éclore l’an prochain?
            Mana, de couper les têtes des fèves, cela ne porte-t-il pas préjudice au développement des fèves ?

            Merci à vous tous de vos conseils.

            1. Mana 56 (Vannes)

              Bonjour Brigitte…Du sud ! Voilà je peux vous conseiller le badigeon au blanc arboricole ou à l’argile ou encore à la cendre (faire une bouillie). Ces travaux peuvent se faire dès maintenant et les mois d’hiver, sans pluie de préférence. On peint le tronc jusqu’aux charpentières, cela évite les maladies cryptogamiques et détruit les œufs des insectes indésirables. Aussi je vous donne un lien pour un remède homéopathique, à lire à la fin de l’article: https://www.jardinierspaysauvergne.com/articles/trucs-et-astuces-page-141299#:~:text=Mieux%20vaut%20nourrir%20le%20sol%20que%20les%20plantes.&text=Le%20terme%20de%20terre%20lourde,la%20r%C3%A9alisation%20de%20cultures%20l%C3%A9gumi%C3%A8res. J’ai bien le tube de granules PSORINUM 30 CH mais je ne l’ai pas testé faute de pucerons cette année ! Incroyable ! Vous nous direz votre expérience sur ce blog où je lis tous les commentaires. Étêter les fèves lorsque le plant est bien développé ne pose aucun préjudice, je pense même que cette “énergie” perdue profite aux grains dans les cosses. Vous souhaite bons traitements !

              1. Brigitte (HERAULT)

                Merci beaucoup Mana 56 de vos conseils. Badigeonner les troncs d’arbres peut en effet aider à les préserver. Je le ferai bientôt durant l’hiver…
                Alors là un traitement homéopathique pour les plantes, je n’y aurais jamais pensé, mais pourquoi pas ! L’homéopathie agit pour renforcer les défenses naturelles, et comme les plantes sont bien des êtres vivants, j’essaierai…
                En tout cas merci bien Mana 56 de m’avoir répondu si précisément…
                Je vais faire ma commande de fèves, de pois, de bulbes d’oignons, d’échalotes…ce sera une première pour cette saison !
                A bientôt😉

    2. Alain (Charente)

      Bonsoir Brigitte. J’ai mis ma surproduction de fèves au congélateur dans une poche adaptée mais à la sortie elles étaient toutes molles Je n’ai pu les manger. Bonne soirée Cordialement.

      1. Brigitte

        Les aviez vous ébouillantées ?
        Voici mon habitude :
        Je place une feuille sulfurisée sur un plateau, et je dispose les feves tout juste écossées. Bien à plat, sans qu’elles se chevauchent.
        Congélateur.
        Je les mets en poche, dès le lendemain.
        Et je recommence avec les autres.
        La prochaine fois, vous n’aurez aucun soucis. ☺️
        Mais avant, bonne recolte !

    3. Alain DUCOURET

      Rebonjour Brigitte. Donc il ne faut pas ébouillanter les fèves avant congélation ?

      1. Brigitte

        Non ! Il faut les congeler, telles quelles, tout juste écossées.

        1. Alain DUCOURET

          Merci Brigitte.

          1. Mana 56 (Vannes)

            Je suis ravie si j’ai pu vous aider.
            Bonne recolte !

        2. Mana 56 (Vannes)

          …Il y a cafouillage dans les adresses, vérifiez bien la cartouche avant l’envoi du message…Au secours Nicolas ! Mais bon, ce n’est pas plus grave que ça, juste qu’on ne reçoit pas de réponse…🙁

          1. Brigitte

            😅 Oui, je ne m’en suis rendue compte que trop tard 😱

          2. nicolas (Toulouse)

            C’est agaçant ce bug, j’ai cherché un moment mais je n’ai pas trouvé d’où ça pouvait venir.
            Je crains qu’il faille vivre avec…

            Avatar de nicolas
            1. Mana 56 (Vannes)

              ….On va s’en remettre😏 !

  31. Christiane ( alpes maritimes)

    Merci pour toutes ces précisions. Et au printemps:: décortiquez quelques gousses encore jeunes et mangez les graines crues ( quand elles sont encore juteuses) assaisonnées de sel et d’huile d’olive , accompagnées de jambon cru, de pain et de beurre. Un régal.

  32. Marie jo (var)

    Bonjour c’est exactement l’opération que je termine avec amour dans mes quatre parcelles copieusement arrosées dans le Var. Dans la 5eme je pense mettre un engrais vert après avoir préparé le sol puis paillé légèrement . C’est un plaisir de vous lire le dimanche matin. Marie jo

  33. Marie Jo (Poitou (vienne))

    Marie Jo (86)
    Article très complet, précis et en plus agréable à lire,plein d’humour.
    Merci pour tous ces conseils qui nous donnent envie de nous lancer dans cette culture,habituée à ne faire que les classiques (tomates,courgettes,haricots verts,basilic…)

  34. Yannick Martin

    J’ai planté de la féverole engrais vert fin septembre, elles sont bien poussées, j’ai un petit potager 20 mètres carrés..
    La fève attire beaucoup les pucerons, dans mon département le Cher.. depuis 2 ans j’ai renoncé, la féverole apporte de la matière organique pour mon terrain, sur une terre très argileuse.. la terre est plus facile à travailler plus souple.

    1. Christine (nice)

      Bonjour Yannick, oui j’aimerai bien essayer cet Engrais vert! Ou peut on trouver des fèveroles en grande quantité pas trop cher ? 🤔

      1. Yannick Martin

        Tu peux en prendre, sur tous les sites internet qui n’ont pas pignon sur rue.. je peux pas tous les citer.. bien sûr à exclure toutes les grandes surfaces jardinerie ..

      2. Mana 56 (Vannes)
        1. Christine (Nice)

          Merci Mana et Yannick !

      3. Alain (Charente)

        Bonjour. Je commande ma féverole sur le site ” Germinance “.100 grammes pour 3,20 Euros. 250 Grammes pour 6,00 Euros, 500 Grammes pour 10,00 Euros et 1 kilo pour 17,00 Euros. Port : de 0 à 20 Euros = 4,75 Euros de 20,01 à 30,00 = 6,70. Bonne plantation. Cordialement.

        1. Christine (HERAULT)

          Merci Alain !

  35. Christine (Bruxelles-sud)

    François a une plume bien agréable qui m’a arraché quelques sourires, c’est précieux en ces temps moroses. Merci pour ces bons conseils, je vais m’y remettre !

  36. Alexandra (Gard)

    Bonjour,

    Je sème tous les ans des fèves (aguadulce), des petits pois et des mange-tout fin novembre,que j’achète chez un grainetier. Je souhaiterai faire sécher mes graines pour les planter l’année suivante et je ne sais pas comment procéder

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Alexandra,
      Il faut attendre que les cosses soient très sèches (la peau devient marron et toute ridée) pour les récolter.
      Après avoir récupéré les grains, laisser encore sécher et stocker dans un endroit sec.
      Une fois bien secs, on peut leur faire subir un passage express (48h) au froid du congélateur pour tuer la bruche, un insecte microscopique qui se trouve parfois dans les grains.

      Avatar de nicolas
  37. Christine (Centre,37)

    Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article que je trouve amusant et complet. Je sème régulièrement des fèves en automne et c’est un plaisir de récolter des fèves en avril-mai. Comme indiqué dans l’article, en tant que jardinier amateur, on peut tenter même quand on n’est pas tout à fait à l’ouest. Je suis en Touraine, c’est plus au centre et je n’ai jamais de souci, même l’an dernier où nous avons eu plusieurs jours de gel de suite, qui ont détruit la bourrache (première fois) mais pas les fèves. Effectivement planter plus tard attire bien plus de pucerons.
    Je n’ai jamais compris l’étêtage. J’ai essayé et eu autant de pucerons en mai donc je laisse les feuilles des plants envahis, qui servent de martyrs pendant que les autres continuent de donner et les prédateurs des pucerons finissent par arriver en fin de culture.
    Je préfère la fève aux engrais verts mais je paille en plus avec des feuilles mortes pour fertiliser la terre en vue des cultures suivantes. Sauf que l’an passé j’ai mis trop de paillage au début sur une des platebandes, les fèves ont été cassées ou déterrées à peine sorties (sans doute les chats et les oiseaux qui ont gratté) donc cette année j’ai largement dépaillé )juste une fine couche verte) et repaillerai plus tard quand les fèves seront sorties et que je les aurai buttées (je les tuteure rarement, le vitrage suffit).
    Bon dimanche !

    1. Christine

      (Buttage, pas vitrage) 🤭

    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Christine, l’étêtage des fèves se fait lorsque le plant est entièrement développé, là souvent les pucerons s’invitent et c’est le bon moment pour couper la tête des pieds de fèves sans nuire à la production.

      1. Christine 37

        Bonjour Mana56,
        Merci beaucoup pour cette réponse. C’est ce que j’avais fait, je crois, mais peut-être trop tard, quelques perçons étaient déjà là. Je réessaierai.
        Je lis souvent vos commentaires et réponses que je trouve très utiles, c’est vraiment sympa de contribuer ainsi au blog !
        Bon dimanche

        1. Mana 56 (Vannes)

          Merci Christine ! Bien à vous.

  38. Geneviève (41)

    Un grand merci à Nicolas et François…Vous m’avez convaincue ! demain j’achète des graines et commence par deux rangs sur la parcelle qui sera pour les tomates.

    Au plaisir de vous lire chaque dimanche.

  39. didier (charente maritime)

    Bonjour Nicolas, semer ses fèves au milieu de la moutarde, mais comment fait on ensuite pour coucher ou couper celle-ci une fois que les fèves feront 20 cm de haut ? De plus par expérience, le paillis est un nichoir pour limaces et escargots, alors si on installe trop tôt celui-ci lorsque les plants vont sortir de terre ils se feront grignoter par ces inésirables.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Didier,
      dans ce cas le plus simple c’est d’arracher les tiges de moutarde en tirant dessus.
      Parfois la racine viendra avec mais ce n’est pas grave il reste toujours les racines des fèves pour finir de décompacer le sol.

      Avatar de nicolas
  40. Rémy (midi Toulousain)

    Bonjour. Petite astuce gain de place et financier : remmlacer la feverole des couverts par la fève. Au verger semer les fèves dans un disque de 1m de rayon autour des arbres pour préserver un accès aux branches et effectuer d’éventuelles tailles. L’arbre pourra servir pour palisser des pieds en secteur venté . Laisser les chaumes qui feront un pseudo paillage. On peut aussi semer dru puis éclaircir au printemps pour pailler. Les fèves peuvent être semées plusieurs années sous les mêmes arbres, l été effectant la coupure sanitaire.
    .

    1. Alexandra (Gard)

      Très bonne idée que je vais mettre en pratique!

      Une précision svp: je ne comprends pas ce que vous voulez dire par “coupure sanitaire”

      1. Rémy

        Pour ceux qui penseraient que pucerons et maladies se multiplieraient en faisant presque une monoculture de fèves, je pense que les 4 mois d été et l activité sous des arbres ou arbustes supriment ces risques
        Cordialement, Rémy

        1. Jean-Baptiste

          Mis a par que les fruitiers sont en general sensible aux pucerons .

  41. Johan (Sud Est France)

    Bonjour, je retiens le semis DANS l’engrais vert. Merci pour ces idées géniales. Dans le Sud Est, on peut planter dès octobre, sinon novembre, comme vous le dites. L’aguadulce ne déçoit jamais.
    Contre les pucerons: la diatomée marche bien. J’ai vu aussi les feuilles d’alu au sol, dans les rangées. Je n’ai pas essayé. Mais il arrive un moment où on est débordé. Pas assez d’auxiliaires des cultures, les coccinelles arrivant trop tard. Elles auraient pourtant de quoi faire une orgie !

  42. Alain tarn et garonne

    j’ai fait mon premier semis en octobre 2022 et le deuxième en février 2023, cette année grosse production avec 2 rangées à chaque fois et fin de production au mois de juin 2023 avant les grosses chaleurs donc pas besoin d’arroser

  43. Evelyne (Alsace)

    C est la première fois que j’ai semé des fèves
    Faut il tailler la plante et quand faut-il la récolter ?
    Si vous pouvez me conseiller
    Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Evelyne,
      Non la fève ne se taille pas (sauf éventuellement la pointe quand elle est infestée de pucerons).
      La récolte se fait quand les gousses sont bien “gonflées”. La couture (ligne vert foncé qui court le long de la gousse) doit être bien visible.
      Le mieux c’est d’en cueillir une et de l’ouvrir tout de suite. En voyant la grosseur des grains, vous serez fixée.

      Avatar de nicolas
      1. Johan (Sud Est France)

        Si je puis me permettre… quand on les cueille jeunes, on peut les manger crues. Sinon il faut les faire cuire car elles durcissent. Et quand on laisse quelques gousses devenir noires, on peut alors récolter les graines, bien les faire sécher, et les resemer l’an prochain.

        1. Olivier (sud-Ardèche)

          Oui Johan, crues elles sont gouteuses et bonnes (meilleures?) pour la santé.
          Nous laissons aussi quelques plants de fèves aux pucerons : ils n’iront pas ailleurs !
          Olivier, sud-Ardèche, altitude 170m.

  44. caroline

    Merci beaucoup.
    En plus, dans la fève tout se mange!! Les cosses comme dans mange tout; les feuilles du haut comme des épinards.

    1. Anonyme

      Les cosses si elles sont jeunes. Les anciens grattaient la mousse à l’intérieur de la cosse. Il faut alors la cuire vite car elle noircit.

  45. Christine (gers)

    Je viens de trouver mes jeunes pousses couchées à terre, sans plus de racine. Voici 20 ans que je cultive des fèves toujours avec succès, je suis moi aussi fan de cette culture, mais là, je ne sais que faire. Sont-elles sensibles au taupin ou autres prédateurs ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christine,
      Ce sont sans doute des merles qui les ont sectionnées d’un coup de bec !
      Je n’ai jamais eu ça sur les fèves, mais ces chenapans m’ont déjà fait le coup sur de jeunes pousses de haricots.
      S’il reste quelques pousses de vos fèves qui n’ont pas été touchées, cela vaudrait peut-être le coup de les protéger avec un voile ou avec des cagettes retournées. On peut aussi étaler quelques branchages qui vont gêner les oiseaux.

      Avatar de nicolas
      1. Christine

        J’ai pris les coupables sur le fait ! Messieurs les oiseaux !
        Merci beaucoup pour les bons conseils

  46. Christiane (normandie)

    Toujours en Normandie..cette année j’ ai semé mes rêves en novembre , le 8. Il a beaucoup plu.
    Nous sommes le 1er décembre je vois déjà de belles pousses..je les ai paillées. Pour la dernière saison je les ai semées en février.j ai bien récolte elles étaient délicieuses.j ai traité npour les pucerons mélange de savon noir etbicarbonate de soude.il faut surveiller.c est un légumes magnifique et délicieux a vos semis!

  47. Christiane

    Attention a la bruche c est une horreur.je viens de m apercevoir qu il y a un insecte presque dans chaque grain de fève après les avoir récoltées fin juillet..

    1. Christiane

      Je suis en normandie.j ai sème mes rêves en février.j ai trop attendu pour les récolter sèches certainement

  48. CORINE

    hou lala……je suis en savoie, et j’ai peur de me lancer a planter des feves, je devrais faire ca en fevrier, j’ai pas tt compris ce que je dois faire avant , vous faites quoi avec la moutarde et qu’est ce qu’on peut planter d’autres a la place, c’est surtout la 1er fois que je me mets a planter autres choses que tomates , courgettes, aubergines, basilic…ah oui j’ai planter un artichaud …..qui n’a pas du tout donner, peut etre cette année.??.il est toujours ds le potager, j’ai protéger son pied…merci..

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Corine,
      En Savoie, il vaut mieux attendre début mars pour semer les fèves car le sol ne serait pas assez réchauffé pour que les graines germent avant.
      Si vous avez de la moutarde déjà en place, elle a sûrement été réduite en miettes par le gel, il n’y a donc rien de spécial à faire, vous pourrez semer les graines de fèves une par une à travers le tapis des restes de moutarde. Les jeunes plantules de fèves seront assez fortes pour le traverser.
      L’artichaut doit s’établir avant de fructifier, ce sera sûrement bon cette année.

      Avatar de nicolas
      1. CORINE

        bonjour, merci et tres belle année a vous …une autre question, la moutarde…..je peux la planter quand, et après vous récolter les graines..??

        1. nicolas (Toulouse)

          Bonjour Corine,
          La moutarde peut se semer à peu près toute l’année, de mars à octobre. Si vous la laissez suffisamment longtemps en place, vous pourrez récolter les graines, mais j’y vois 3 inconvénients :
          La moutarde va occuper la surface pendant plus longtemps, ce qui vous empêchera de cultiver des légumes à cet endroit.
          Le temps que les graines se forment, les tiges de moutarde vont devenir dures comme du bois et seront plus difficile à couper et à se décomposer ensuite.
          Une partie des graines va être disséminée par le vent et vous aurez des semis spontanés de moutarde dans tout le potager, ce qui n’est pas forcément voulu !

          Avatar de nicolas
    2. Anonyme

      Coucou 🍾

  49. patrice

    Article vraiment complet aussi bien pour le débutant que pour le confirmé. Merci encore

  50. Régine

    très interressant, mais je croyais trouver dans vos articles des renseignements sur le fait de butter les fèves ou pas et comment faire un “buttage” ? J’habite Montpellier, je plante des fèves à l’automne, elle sont magnifiques mais peut être trop hautes et/ou graciles et donc je crains qu’elles ne s’abiment.
    J’ai abandonné le semis de printemps, les pucerons sont trop voraces !
    …je ne me vois pas tuterer les fèves….

    merci pour vos réponses

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Régine,
      Le buttage des fèves se fait traditionnellement, mais il n’est pas obligatoire non plus. Dans mon cas, avec mon potager sans travail du sol et avec paillage permanent, je ne les butte pas.
      Ici à Toulouse, je les sème tard (début novembre) afin qu’elles ne grandissent pas trop avant l’hiver, car elles ont alors tendance à faire des tiges faibles qui rampent sur le sol.
      Beaucoup de jardiniers tuteurent leurs fèves, je le fais parfois. Le plus simple c’est d’avoir soit un piquet solidement enfoncé à chaque extrémité du rang, et de tendre 2 longueurs de ficelle qui vont enserrer les fèves.
      Ou bien on peut dérouler un petit rouleau de grillage que l’on placera le long du rang. Les fèves s’appuiront dessus et une ficelle tendue sur toute la longueur les maintiendra.

      Avatar de nicolas
  51. christophe

    Et pourquoi pas planter en godet fin janvier et replanter
    fin fevrier en place ça pourrait le faire en evitant les gelées. je suis en Ile de France ?
    Merci pour vos avis.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christophe,
      Je fais chaque année des plants de pois et de haricots en godets, donc pourquoi pas avec des fèves qui sont de la même famille.
      Il faudrait juste prendre des godets un peu plus grands.
      Je recommande de faire des poquets (3 graines par pot) et de planter toute la motte d’un pot sans séparer les plants. Cela fait gagner du temps (et des pots).

      Avatar de nicolas
      1. Christophe

        Merci pour ses infos. Dans ce cas fait il toujours la même distance entre les rangs pour qu ils se tiennent bien ?

  52. François

    Super Didier. Cela me fait plaisir que cet article vous ait convaincu de vous lancer. Tenez nous au courant de vos résultats !

  53. Jean-Jacques

    Bonjour François , je ne fais pas des fèves chaque année , mais en général lorsque j’en fait c’est à l’automne en les faisant à l’automne j’évite énormément les pucerons , au printemps et à la récolte des gousses elles sont envahies de pucerons et la récolte tombe de moitié .

    1. François

      Bonjour Jean Jacques
      La problématique des pucerons paraît très importante pour certains d’entre vous . C’est bien pour cela que je souhaite tester le semis en automne , tout en réservant une partie en février . Je verrai si je suis dans le même cas que vous ! Merci pour ce message .

      1. Chris (Nîmes)

        J’ ai vu sur un autre blog jardin qu’il suffit de passer un coup de jet sur les pucerons pour s’en débarrasser

        1. Mana 56 (Vannes)

          …Et aussi les étêter !

  54. Christine

    Bonjour Nicolas
    Je suis dans le Sud Est et chez nous les fèves sont un légume qui annonce les beaux jours et une cuisine complètement différente de l’hiver.
    Je vous conseille de cueillir les gousses pas trop grosses car on peut tout manger sans écosser, ni éplucher !! Comme un mange tout.
    C’est délicieux avec de l’agneau comme un ragoût cuit fondant , par exemple. Essayez vous ne serez pas déçus,et puis quel dommage de perdre toute cette matière, bon appétit !

    1. François

      Bonjour Christine
      Ces précisions de récolte sont très pertinentes. Sans parler des détails culinaires qui mettent l’eau à la bouche ! Merci pour ce message .

  55. François F.

    Bonjour Nicolas,
    Suite à la lecture de cet article fort bien documenté, je vais me lancer dans la culture des fèves. Je viens d’acheter des graines d’Aguadulce à mon GammVert.
    Je vais mettre un peu de compost bien décomposé à l’emplacement des graines et recouvrir de paille, éventuellment d’un voile d’hivernage après la levée s’il gèle. J’habite près de Blois, les hivers ne sont plus très froids. Je connais les fèves de nom, mais je n’en ai jamais mangé? Expérience à faire…
    Bon dimanche Nicolas, et à tous les jardiniers.

    1. Marie

      Bouh là là, c’est bien compliqué tout ça! Moi je sème mes fèves directement en Décembre et j’attends de ramasser au printemps. Ça pousse toujours sans problème aucun à part gelées un peu fortes qui tuent les petits plants, mais ils redémarrent ensuite; et quelques pucerons effectivement. Toujours eu de bonnes récoltes sans jamais de problème. (Sud Ouest)
      Marie

    2. Marie

      Bonjour François,
      Il n’y a absolument PAS besoin de compost, ni du moindre engrais vert ou chimique. Au contraire la fève est un engrais vert! Tu peux la couper et hacher à n’importe quel stade de sa croissance pour enrichir ton sol.
      Cordialement
      Marie

      1. François

        Bonjour Marie
        Merci pour ce commentaire . A vrai dire , je m’attendais un peu à ce commentaire! Je précise bien dans l’article que la fève ne nécessite pas d’engrais, pourtant je sème des engrais verts. Contradictoire ? Un peu . Mais je conçois ce semis avant tout comme une couverture végétale pour le sol en fin d’été. Je permets également de decompacter la terre de cette parcelle jamais utilisée . Je ne précise par contre pas d’utiliser de compost. Au contraire, la fève est une légumineuse. Je prévois par ailleurs de la hacher en mai pour les cultures suivantes .

    3. François

      Bonjour Francois
      Je vous qu’en plus du nom, nous avons des points communs : découverte de la fève et expérimentation !
      Il peut être en effet utile de gérer certaines gelées dans votre région . Merci pour le message .

      1. François F

        Bonsoir aux jardiniers qui donnent des conseils sur la culture des fèves et merci. Finalement, j’en ai semé une cinquantaine dans des godets, placés à la maison. Je les repiquerai quand ils auront une dizaine de cm (vu sur le site de Gamm Vert). C’est ma 1ère expérience.
        J’ai une terre argileuse, et comme il pleut beaucoup ces jours-ci, les graines risqueraient peut-être de pourrir dans le sol.
        Merci à tous. Cordialement. du Val de Loire.

  56. François

    Heureux de vous avoir convaincu! Merci Lily pour ce commentaire très encourageant .

  57. François

    Merci Camile pour ce commentaire très attentionné . J’essaye en effet d’imager mes propos pour rendre les articles vivants . Cela semble avoir fait mouche , j’en suis très content!

  58. Jean

    Bonjour. Merci Francois pour cet article.J’habite pres de Montpellier avec des hivers plutot doux, mais malgre cela, localement les feves plantees a l’automne peuvent geler et un voile d’hivernage (on gagne 3 degres)est preferable. A moins de 5km de la, plus pres de la mer par exemple, elles peuvent se passer de cette protection.
    Beaucoup de jardiniers se contentent des cultures d’ete, c’est dommage car les plantations d’hiver reclament finalement tres peu de soin et peuvent etre tres productives: a titre d’exemple en fevrier et mars derniers, j’ai recolte 64kg de choux fleurs pour 24 choux plantes. Bon il faut aimer le chou fleur! ou les offrir!
    Bonne plantation

    1. François

      Vous faites bien de donner ces précisions . Comme quoi il fait toujours prendre en compte son climat de région mais aussi son microclimat ! Parfois l’info d’un jardinier habitué du coin peut aider. Bien d’accord sur le potager d’hiver, c’est une révélation cette année pour moi ! Merci pour ce commentaire et bonnes potées !

  59. François

    Bonjour Marthyne et merci

  60. François

    Bonjour Mogifra
    Ravi que ca plaise ! Merci

  61. François

    Bonjour Geneviève . Je suis comme Mana56. J’avoue ne pas comprendre le fait d’être content de voir les pucerons envahir les fèves . Pourriez vous nous éclairer?

  62. François

    Merci Claudia . Au plaisir !

  63. Olivier

    Quel intérêt de planter des fèves en octobre, alors que la récolte ne pourra pas se faire 3 mois plus tard?
    Mieux vaut attendre février (j’habite en centre Var)et et en avril on aura de belles fèves qui n’auront pas gelé, ni subi les assauts du mistral.

    1. Mana56

      Olivier, l’intérêt est d’éviter la venue des pucerons qui peuvent, si trop nombreux, vous détruisent une récolte entière ! C’est bien non ?

      1. François

        Bonjour
        Comme je l’indique dans l’article , le but de la manœuvre est de laisser pousser la plante qui sera en mode « veille » l’hiver , mais qui sera déjà à un stade avancée au printemps pour se développer rapidement. On peut gagner en théorie quelques semaines , donc avoir une parcelle disponible en mai pour installer des cultures d’été .

  64. Mana56

    Bonjour Genevieve, je ne comprends pas très bien la relation entre pucerons et fertilisation ? Le puceron est suceur de sève et il apporte des maladies, et trop d’azote dans la terre favorise la venue des pucerons. Pouvez-vous m’expliquer ? Merci d’avance !

  65. Mana56

    Bonjour, j’ai semé il y a une semaine des fèves, j’ai opté cette année pour la variété ” green hangdown ” d’excellente saveur, j’ai testé la ” karmazyn ” fèves roses, très bonnes mais peu de grains. Aussi je les mange en croque-au-sel comme les radis…..J’aime bien leur douce âpreté et leur fraîcheur car il faut les manger encore jeunes, le grain est encore vert. Du coup j’évite les pucerons et si certains apparaissent j’étête chaque pieds. Je vais aussi semer des petits pois, ils seront bons à consommer avant les chaleurs. Bon dimanche à tous et toutes !

    1. François

      Merci pour ce retour sur expérience. Je n’ai pas détaillé en effet toute cette partie concernant la récolte, mais il y a aussi beaucoup à raconter à ce sujet ! Hâte de goûter à tout cela .

  66. GUY

    Bonjour,
    Excellent article. On aime ou pas, on connait ou pas cet aliment qui pourtant est très utile tant pour le jardinage que pour son apport en nutriment; facile à cuisiner , voir les recettes mais la préparation demande un peu d’effort….
    Je procède en trois périodes de semis d’où trois récoltes à quinze jours , trois semaines d’intervalle, début: fin octobre, début novembre.
    Dans la région de Montpellier, l’aguadulce me donne de très bonnes récoltes.
    Petit point personnel, je prépare mes semis
    en mettant mes graines sur un sopalin dans une assiette recouvert d’un autre sopalin et j’humidifie régulièrement jusqu’à la sortie des germes, chaleur de la maison; ce qui m’évite d’avoir des trous lors de la levée…
    , dès que les plants atteignent une dizaine de centimètres je les butte…même en cas de gel ils accusent le coup mais repartent.

    1. François

      Merci Guy pour votre retour sur l’article et ce partage d’expérience. Je vois régulièrement cette astuce de sopalin pour les haricots . Je n’ai pas encore essayé! Votre message me motive pour le mois de février pour la seconde fournée .

  67. Cécile

    Bonjour,
    Je plante aussi les fèves en automne (plutôt novembre en gironde). A savoir, quasiment à chaque fois, mes plants de fèves prennent le gel durant l’hiver, ils noircissent, semblent perdus mais ils repartent… Je garde toujours un sachet de fèves que je fais sécher dans la véranda pour planter l’automne suivant!
    Bon jardinage

    1. François

      Un homme averti en vaut deux ! Je ne serai pas trop anxieux si je constate ce phénomène dans mon carré. Merci Cécile .

  68. Cat

    Bonjour
    Merci François pour tous ces conseils. Je viens juste d’acheter mes semences de fèves et je réfléchissais où quand comment les planter. Ce sera des Séville comme l’année dernière j’avais eu une super production mais tout en même temps et trop serrées (pauvre parisienne !). J’y vois plus clair. Mais une question :” j’ai gardé des graines et je me demandais ce que ça ferait. Vous avez déjà essayé ?
    Merci aussi à Nicolas ! J’attends le nouveau calendrier.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Cat,
      Le graines que vous avez récoltées devraient donner de beaux plants, il n’y a pas de raison.
      Pour faire le tri entre les graines viables et les autres, vous pouvez les mettre dans un bol d’eau juste avant de les semer. Celles qui remontent à la surface et qui flottent sont creuses et ne donneront rien.

      Avatar de nicolas
    2. François

      Merci Cat (la parisienne!)
      Je n’ai pas grand chose à rajouter au commentaire de Nicolas . Les graines se conservent généralement bien. L’astuce du bol d’eau fonctionne plutôt bien. Parfois, pas de chance , on se retrouve avec zéro levée , sans trop savoir pourquoi. Il faut de toute manière essayer ! Merci pour votre retour .

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