7 erreurs à ne pas faire en été au potager

80 comments on 7 erreurs à ne pas faire en été au potager

Cette liste de conseils spécialement choisis pour la saison estivale, vous fera gagner du temps et de l’énergie.

Je suis passé par là moi-aussi : toutes ces erreurs, je les ai commises dans le passé !

Mais l’expérience aidant, je sais maintenant comment les éviter et je vais vous donner tous les détails pour que vous puissiez en faire autant.

Erreur n° 1 : Se tromper sur la quantité d’eau à apporter aux légumes

Comment ça arrive ?

Vous avez installé tous vos légumes au potager à la fin du printemps et maintenant ils ont bien grandi.

J’ai remarqué que les jardiniers qui débutent ont deux défauts : soit ils arrosent trop leurs légumes (je l’ai fait moi aussi), soit ils pensent qu’il suffit de laisser la nature se débrouiller toute seule !

Dans les deux cas, ce n’est pas bon pour les cultures, et cela peut même aller jusqu’à leur anéantissement.

Mais alors, comment arroser de manière raisonnable pour avoir de beaux légumes tout l’été ?

Et alors, que faire ?

Le meilleur truc que je connais pour savoir si les légumes ont besoin d’eau, c’est d’enfoncer les doigts dans la terre. Peut-être que la surface vous semble sèche, mais si vous sentez que la terre est humide à 5 cm de profondeur, pas besoin d’arroser.

Quelle quantité d’eau et tous les combien ?

Il vaut mieux arroser moins souvent mais bien à fond plutôt que donner un petit coup d’eau tous les jours. Ainsi l’eau pourra atteindre les racines des légumes en profondeur.

La bonne mesure, c’est de partir sur un long arrosage une fois par semaine, et d’adapter selon la météo (pluie… canicule…).

Sauf pour les terres très sablonneuses car elles ne gardent pas bien l’eau. Dans ce cas, faire des arrosages plus légers, mais plus fréquents.

Un programmateur ça change la vie
Un programmateur ça change la vie

Erreur n° 2 : Se laisser envahir par les mauvaises herbes

Comment ça arrive ?

Au printemps, après avoir enrichi la terre, vous vous êtes appliqué à mettre en place tous vos légumes. Maintenant, vous les regardez grandir. Jusque-là, c’est tout à fait normal.

Mais quantité d’autres petites plantes profitent aussi de ce sol fertile pour germer et se développer spontanément : ce sont les “mauvaises” herbes (je préfère parler d’herbes indésirables).

En plus, elles sont parfaitement adaptées à votre terrain et à votre climat, donc elles se développent extrêmement vite, souvent plus vite que les légumes !

Si vous les laissez faire, elles vont s’étendre et votre potager risque d’être envahi.

Et alors, que faire ?

Les herbes spontanées ne sont pas mauvaises en soi au potager, tant qu’elles n’empêchent pas les légumes de se développer.

Trois cas de figure se présentent :

  1. Pour faire un semis en pleine terre, on va préparer le rang en arrachant toutes les herbes, jusqu’à avoir une terre bien “propre”.
  2. Certaines herbes sont envahissantes : si on trouve du liseron, du chiendent, du rumex ou des chardons bien piquants, on les arrache sans vergogne (après avoir arrosé, car la racine vient mieux).
  3. Pour les autres herbes, je les laisse pousser et je les rabats de temps en temps de moitié. Elles participent à la biodiversité de mon jardin et leurs racines contribuent à maintenir un sol vivant et aéré.

Et pour diminuer presque complètement l’apparition des herbes, il suffit d’avoir toute l’année un paillage autour des légumes ainsi que sur les parcelles encore en attente de culture. Et même sur les allées, où le broyat fait merveille.

Un chiendent en pleine forme
Un chiendent en pleine forme, avant arrachage

Erreur n° 3 : Repiquer des jeunes plants en plein soleil

Comment ça arrive ?

Vous revenez de la jardinerie (ou du marché) avec des plants de basilic ou d’autres jolies pousses. Ou peut-être avez-vous de beaux plants de laitues que vous avez semés il y a quelques semaines dans des godets.

Ils sont mignons tous ces plants, avec leurs feuilles bien dressées et vous n’avez qu’une idée en tête : les repiquer tout de suite au potager.

S’il est vrai que les plants n’aiment pas attendre pendant des jours qu’on veuille bien les replanter, il ne faut pas se précipiter au risque de tout gâcher.

En effet les rayons brûlants du soleil peuvent dessécher un jeune plant en moins d’une heure et le faire mourir par manque d’eau autour de ses racines.

Et alors, que faire ?

Déjà il vaut mieux éviter les jours de grosses chaleurs pour repiquer des plants au potager.

Ensuite je vous recommande de les planter en fin d’après-midi car le soleil est déjà plus bas et chauffe moins.

Enfin, si la terre est sèche, n’oubliez pas d’arroser abondamment pour faire adhérer la terre aux racines.

Pour garder la terre humide, je vous conseille de pailler autour des plants. Pour ne pas que les feuilles encore petites soient recouvertes, il vaut mieux choisir un paillis assez fin comme des tontes de gazon séchées.

Et une dernière astuce : je couvre mes jeunes plants avec des cagettes en bois retournées. Pendant quelques jours, cela va les protéger du soleil trop chaud et assurera une bonne reprise.

Des cagettes pour ombrer les jeunes plants de salades (au second plan)
Des cagettes pour ombrer les jeunes plants de salades (au second plan)

Erreur n° 4 : Partir en vacances en croyant que le potager se débrouillera tout seul

Comment ça arrive ?

Peut-être que le début de l’été était un peu maussade, alors vous vous êtes dit que ça devrait aller pour le potager si vous vous absentez une ou deux semaines.

Et paf, une période caniculaire se produit juste pendant votre absence, et à votre retour, vous retrouvez vos légumes grillés ou bien montés à graine !

Ou alors au contraire, il n’a pas arrêté de pleuvoir pendant votre absence et à votre retour, le potager s’est transformé en une jungle inextricable de mauvaises herbes.

Pour ne pas perdre votre récolte, voici voici quelques astuces à suivre avant de partir en vacances.

Et alors, que faire ?

Trois semaines avant de partir, arrêtez tout nouveau semis ou repiquage de légumes. Car c’est au début de leur vie que les jeunes plants ont le plus besoin d’être surveillés.

Quelques jours avant de partir, arrachez ou coupez le maximum de mauvaises herbes.

Si ce n’est pas déjà fait, profitez-en pour étaler une bonne couche de paillis au pied de vos légumes (après un arrosage copieux).

Si vous habitez dans une région aux étés chauds, installez un système de goutte-à-goutte et un programmateur. Ou alors demandez à un voisin bienveillant de venir arroser.

Cueillez aussi un maximum de courgettes (pour éviter d’avoir des monstres à votre retour) et de tomates (même si elles ne sont pas complètement rouges, elles continueront de mûrir à la cuisine).

La veille du départ, arrosez en profondeur tout le potager.

Un paillage épais protégera ces choux de la sécheresse
Un paillage épais protégera ces choux de la sécheresse

Erreur n° 5 : Ne pas avoir mis toutes les chances de votre côté pour que ça pousse bien

Autant chez les débutants que chez les jardiniers les plus expérimentés, il arrive que certains légumes ne donnent pas du tout le résultat auquel on s’attendait. Les causes sont multiples comme nous allons le voir.

Ne pas avoir suivi les bonnes dates de semis

C’est un fait, certains légumes poussent mieux au printemps qu’en été.

En voici la liste : radis, laitues, navets, épinards, fèves, petits pois, cerfeuil.

Et si comme moi vous habitez dans la moitié sud de la France, il ne sert à rien de semer ce genre de légumes quand approche la fin du printemps.

Ne pas avoir respecté le bon ensoleillement

Dans les petits jardins, il arrive souvent que le potager soit à l’ombre une partie de la journée, à cause des constructions ou des arbres environnants.

Mais certains légumes (en particulier les légumes “à ratatouille” comme la tomate, la courgette ou l’aubergine) ont besoin de 8 bonnes heures de plein soleil par jour au moins.

Alors que les légumes-racines (carottes, betteraves…) se contentent d’un peu moins de soleil, et les légumes-feuilles (salades, choux) arrivent à pousser à mi-ombre, même si leur développement est un peu moins grand.

Avoir oublié d’entretenir la fertilité de sa terre

Les plus gourmands, ce sont les courges, les tomates, les aubergines, les poivrons, les différents choux, les concombres, les épinards, les poireaux, les pommes de terre.

Au Potager Durable, je préfère privilégier des sources naturelles de fertilité, comme le compost et le paillis nutritif.

Faire pousser des légumes difficiles sans s’y connaître

Le céleri-rave, le melon ou la carotte sont parmi les légumes les plus difficiles à réussir. Ils sont très sensibles aux variations de température et aux apports d’eau.

Il ne faut pas avoir peur d’expérimenter, bien au contraire ! Mais dans certains cas, c’est peine perdue quand on n’a pas le bon climat ou le bon sol.

Bonnes récoltes en vue ! (variété Cornue des Andes)
Bonnes récoltes en vue ! (variété Cornue des Andes)

Erreur n° 6 : Perdre toutes ses tomates à cause du mildiou

Comment ça arrive ?

Vos tomates se développent bien, les premiers fruits commencent à rougir et vous attendez avec impatience de pouvoir les déguster…quand survient la terrible maladie du mildiou, capable de décimer en quelques jours tous les plants de tomates du potager en se répandant comme le feu !

Cette maladie arrive en général quand il pleut plusieurs jours de suite avec des températures comprises entre 15 et 25 degrés. Le mildiou se transmet d’un plant à l’autre en projetant ses spores.

Les feuilles de tomates présentent des taches rondes et brunes avec un contour plus clair sur le dessus et un duvet blanc sur le dessous. Très vite, les tiges et les fruits commencent à s’abîmer jusqu’à pourrir complètement.

Début de mildiou sur une feuille de tomate (cliquer sur la photo pour agrandir)
Début de mildiou sur une feuille de tomate (cliquer sur la photo pour agrandir)

Et alors, que faire ?

Elevez vos jeunes plants de tomates dans des contenants de bonne hauteur (des bouteilles par exemple) pour qu’ils développent des racines puissantes.

Respectez un écartement assez aéré (au moins 80 cm) entre les plants pour que leur feuillage sèche plus vite. Apportez une bonne quantité de compost (fait maison c’est mieux) en rebouchant le trou de plantation pour rendre vos plants de tomates plus forts face aux maladies.

Paillez épais à leur pied pour éviter (à l’arrosage et pendant les orages) les projections de terre qui peuvent contenir des spores du mildiou.

N’arrosez surtout jamais leur feuillage pour éviter une ambiance humide, propice à la maladie.

Et si tout cela ne suffit pas, vous pouvez aussi pulvériser des traitements naturels tonifiants comme le purin d’ortie ou la décoction de prêle.

Sachez comment réagir dès que le mildiou apparaît : coupez les parties atteintes et traitez au bicarbonate ou à la prêle.

Erreur n° 7 : Etre obligé de jeter des légumes pour cause de surproduction

Comment ça arrive ?

Cela m’est déjà arrivé plus d’une fois : après avoir récolté de magnifiques légumes de mon potager, je les ai laissé attendre plusieurs jours au frigo. Et au moment de les consommer, ils étaient tout flétris, sans parler de la baisse des vitamines qu’ils contiennent !

Je trouve vraiment dommage d’être obligé de jeter à la poubelle des légumes qui m’ont demandé tant de travail et de temps passé pour les cultiver.

Alors au lieu de récolter tous vos légumes-racines en une seule fois, pourquoi ne pas les laisser en terre et les ramasser au fur et à mesure des besoins ? Je pense aux carottes, betteraves, navets d’automne, céleris-raves, topinambours, pommes de terre et autres panais.

Tous ces légumes supportent parfaitement d’attendre qu’on vienne les cueillir. Vous pouvez aussi construire un silo à légumes, dans un endroit proche de la maison et à l’ombre.

Et alors, que faire ?

Pour les autres légumes, voici quelques astuces :

Récoltez tôt le matin : le mieux, c’est au début de la matinée, les légumes sont encore gorgés d’eau de la nuit et ils se conserveront plus longtemps sans flétrir.

Les salades : pour garder des feuilles bien croquantes, il est bon de les asperger d’eau avant de les mettre au réfrigérateur.

Jamais de frigo pour la tomate car cela va tuer son goût, ni pour la pomme de terre car cela va transformer l’amidon qu’elle contient en sucre.

A l’abri de la lumière : les bulbes (oignon, ail, échalote) et les pommes de terre, pour éviter qu’ils germent.

La congélation : seuls les légumes à faible teneur en eau se congèlent bien : donc pas pour les tomates ni les courgettes, sauf si elles sont cuisinées.

Une courgette monstrueuse en revenant des vacances
Une courgette monstrueuse en revenant des vacances

Et vous ?

Avez-vous le souvenir d’une étourderie particulière que vous avez faite au potager ? Comment ça s’est terminé ? Racontez-nous dans les commentaires !

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Maryse (Luberon)

    Bonjour,
    Cet après midi, nous avons eu un gros orage. Il est tombé 28 mm de pluie.
    Je pensais qu’il n’y aurait pas besoin d’arrosage pendant quelques jours.
    Mais quand je suis allée vérifier sous le paillage, j’ai vu qu’à la terre était sèche !!
    Le paillage empêche l’évaporation de l’eau, mais aussi sont entrée dans la terre.
    Mon paillage est-il trop épais ?
    Que faire ?
    Quelqu’un a t il une idée ?
    Cordialement.
    Maryse

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Maryse,
      28mm c’est une bonne pluie mais du point de vue des légumes, cela fait à peu près 3 litres d’eau par mètre carré, ce qui n’est finalement pas tant que cela.
      Il est donc normal que le paillis en ait absorbé la plus grande partie.
      C’est pourquoi depuis l’année dernière j’ai tendance à diminuer l’épaisseur de mon paillis. C’est à adapter en fonction de chaque terre et de chaque climat bien sûr, mais l’idée générale c’est de trouver l’épaisseur minimum qui protège la terre des rayons brulants du soleil (néfastes pour la vie du sol).
      Chez moi c’est environ 3 cm de foin ou 5 cm de tontes de pelouse. Pour la paille qui est plus épaisse, on pourrait descendre à 2 cm je pense.

      Avatar de nicolas
      1. Florian (Ain)

        Cela fait plutôt 28L au m2.

        1. nicolas (Toulouse)

          Bonjour Florian,
          Pardonnez-moi mon erreur (je ne devrais pas travailler pendant que je suis sur mon lieu de vacances, la concentration n’est pas la même !). Du coup je vais compléter ma réponse à Maryse.

          Avatar de nicolas
      2. Maryse (Luberon)

        Merci beaucoup.
        Je vais diminuer le paillage.
        Bonne journée

        1. nicolas (Toulouse)

          Florian a raison ce sont bien 28 litres par mètre carré. Est-ce une valeur qui vous a été donné par un site internet de météo ou bien l’avez-vous réellement mesuré avec un pluviomètre ? Car il peut y avoir des micro-climats où il pleut plus ou moins que ce qui est annoncé.
          Si ce sont réellement 28mm et que la terre était sèche, j’aimerais savoir de quelle matière est faite votre paillis et sur quelle épaisseur ?

          Avatar de nicolas
          1. Maryse (Luberon)

            Bonjour Nicolas,
            Merci pour la réponse.
            les 28mn ont été mesurés avec un pluviomètre.
            Le paillis est fait de foin très mur et de tonte sur 10 à 15 cm.
            Bonne journée

            1. nicolas (Toulouse)

              effectivement cela fait beaucoup d’épaisseur, un vrai matelas ! Je pense qu’en mettant le tiers de ce que vous mettez, l’effet protecteur sera le même mais l’eau passera plus facilement à travers. Et cela vous fera du travail en moins !

              Avatar de nicolas
              1. Maryse (Luberon)

                Merci

  2. François (Lleida. catalogne)

    Article tres instructif pogut noi. Merci

  3. Martin (Région parisienne)

    Je jardine mes leg6 presque uniquement en bac hors sol et j’utilise des bacs en polystyrène jetés des restaurants japonais. Ces bacs sont épais et protègent bien des racines des plantes de la chaleur et du froid en hiver. Il est facile de couper le fond d’un bac pour faire un double profondeur pour les tomates. Ces bacs ont 2 trous de drainage de chaque côté que je bouche pour faire un seul au milieu avec un rehaut. Comme ça, l’eau est retenu un temps permettant le terreau de s’hydrater.

  4. renee (mes mes tomates bien jolies viennent d'attraper une maladie qque je ne connais pas raper)

    un matin ai lever du jour je trouve des feuilles de tomates desséchéestoutes noires , c’est une maladie que je ne connais pas et ce n’est pas non plus une invasion de pucerons Malgré un traitement au bicarbonate, toutes mes tomates sont atteintes .Que faire, Merci de me répondre avant qu’il ne soit trop tar

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Renée,
      J’ai répondu à votre email samedi soir pour la même question.

      Avatar de nicolas
  5. Mathias

    Cher Nicolas,
    Dans ta newsletter du 18 juillet, tu dis qu’en été, en journée de plein soleil, il faut donner 5 litres d’eau chaque jour aux légumes ‘très feuillus’ (tomates, courgettes, aubergines, etc.) et environ 2.5 litres chaque jour pour les autres, alors que dans cet article tu recommandes de faire plutôt un long arrosage 1x par semaine et d’éviter les arrosages quotidiens. N’est-ce pas un peu contradictoire? Comment réconcilier ces deux conseils?
    Un grand merci d’avance pour ta réponse !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mathias,
      C’est bien observé ! 😋
      L’article date d’il y a quelques années et se veut assez général.
      Le mail de mercredi dernier tient compte des dernières recherches que j’ai faites pour écrire mon guide sur l’eau.
      Je me suis basé sur les pratiques utilisées par les maraîchers. Au début des grosses chaleurs de l’été, ils font en sorte de démarrer avec un sol saturé d’eau (par les pluies du printemps ou par un arrosage conséquent), ce qui correspond à la “capacité au champ” en langage agricole.
      Puis ils ne font que compenser l’évapotranspiration en apportant uniquement la différence d’eau.
      Cette valeur de l’ETP dépend de plusieurs facteurs : la météo, l’indice UV, le stade de développement de la plante…
      Le cas de 5l/m2 que j’ai cité est un cas extrême avec une plante adulte couvrant toute la surface d’1m2 et une journée de canicule dans la moitié sud de la France.
      Je n’ai pas la place ici d’aller plus loin mais si ça t’intéresse, tout est expliqué dans mon guide pratique.

      Avatar de nicolas
  6. marion (nantes)

    astuces pour repiquer plants de salade fenouil choux etc en été . apres repiquage vous les couvrez avec une feuille de salade posée dessus avec un peu de terre pour la maintenir si il y a du vent au bout de trois jours elle collera au petit plant qui à coup sûr aura bien profité de l’humidité de la salade pour reprendre très facilement

  7. Anonyme

    Pour les surplus de récoltes, il y a deux autres solutions: faire des échanges avec les voisins (on ne cultive pas forcément les mêmes légumes, ou les récoltes sont décalées…), ou donner (aux amis non jardiniers, au Secours Populaire…)

    1. Henri (val d oise)

      Oups, j ai oublié de me présenter, désolé

  8. Gloria

    Merci beaucoup Alain, pour ton explication sur le mildou, et la formula au bicarbonate, et je vais certaiment la mettre en practique.

  9. Pierre (St Nazaire 44)

    Bonjour Nicolas,
    Depuis plusieurs années, mon jardin est envahi d’oxalis qui se multiplie par les bulbes mais aussi par les graines! Comment s’en débarrasser ou au moins ne plus être submergé ?
    Merci

    1. Maryse (P.Atlantique)

      Bonjour, j’ai le même problème et j’attends avec impatience des solutions….😂 Merci d’avance…

      1. Marie

        Bonjour Pierre et Maryse,
        J’ai de l’oxalis au jardin mais seulement un peu car je le traite.
        L’important est de supprimer les bulbes, donc de ne pas se contenter d’arracher le plan … qui repoussera obligatoirement!
        Dès que je vois pointer un pied avec ses feuilles typiques de pseudo-trèfle, je le supprime par le pied, soit en le sortant à la bèche, soit avec un arracheur de racines profondes (une gouge à asperges va bien).
        Si vous en avez beaucoup, dans un premier temps il faut en sortir le plus possible dès qu’ils sortent de terre au printemps. De plus quand on les laisse en place, ils fabriquent de nouveaux bulbes qui se répandent chaque fois qu’on remue la terre.
        Bon courage à vous deux!
        Marie

        1. Marie

          J’oubliais : très important jeter les bulbes à la poubelle ou les bruler!!!

    2. Benedicte SUZUKI (Nord)

      Bonjour Pierre et Maryse
      Pourquoi ne récoltez-vous pas l’oxalis pour en faire des tisanes? C’est une plante magnifique!
      Ces herbes qu’on appelle mauvaise herbe sont souvent très bénéfiques! Aussi si l’oxalis pousse sur vos sols c’est que vos sols sont riches.
      Bon dimanche à tous
      Bénédicte
      https://www.lesproduitsnaturels.com/plante-oxalis-51.htm
      Petit extrait:
      Propriétés et bienfaits de l’oxalis
      Depuis fort longtemps, l’oxalis réputé pour ses propriétés médicinales antiscorbutiques et diurétiques.

      Par ailleurs, ses feuilles possèdent des propriétés rafraîchissantes idéales pour apaiser la soif pendant les grandes chaleurs. Ainsi, il y a différentes façons de préparer une boisson rafraichissante d’oxalis : par la macération des feuilles, par l’infusion de celles-ci ou tout simplement en les consommant telles qu’elles, avec leur pétiole.

      En outre, l’oxalis est connu en tant que dépurative (en quantité modérée) et en tant que fébrifuge.

  10. Catherine (Bretagne)

    bonjour et bravo pour vos conseils.
    En ce qui nous concerne, nous aimons faire grossir une courgette et ensuite la farcir avec des graines de sarrazin, de la viande hachée, des tomates et des oignons puis gratinée au four, c’est délicieux… quelques graines de fenouil à l’intérieur, miam…

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Catherine,
      Les graines de sarrasin et de fenouil, je n’y aurais jamais pensé. Merci pour l’idée !

      Avatar de nicolas
      1. Catherine (Bretagne)

        en fait le sarrazin c’est la base, j’en mets pas mal avec la viande hachée et les oignons et les graines de fenouil jusque quelques unes pour le petit goût anisé.

  11. marc (oise)

    Salut,
    ha oui la petite section concernant le congelation !! en lisant ça … ça parait logique maintenant, parce que je ne les cuisine pas les legumes.

    A bientot.

  12. ELISA (ETAPLES (HAUTS DE FRANCE))

    Bonjour,
    Pour les périodes d’absence
    (1 semaine/mois en déplacement toute l’année),
    Au printemps, j’installe, au fur et à mesure des cultures, des OYATS (5l) dans les bacs de plantations (H 80cms) et le tunnel (tomates).
    Ce système est pour moi parfait. Seulement quelques arrosoirs (eau tempérée) les mois d’été très chauds au pied des tomates dans le tunnel à confier à un voisin !
    Merci pour tous vos conseils…
    Très belle journée à tous,

  13. Catherine (Normandie)

    Merci de vos conseils.
    Très utiles !

  14. Marie Pierre (Sud Manche)

    Bonjour, pour les tomates, je les coupe en 2, les congèle à plat pour en faire des tomates provençales en hiver 😋.
    J’espère pouvoir le faire cette année…enfin si l’été arrive… A defaut de production, ma saison jardinage est une succession de tests… J’ai démonté les cages a tomates car impossible de desherber a l’interieur, du coup l’an prochain j’opterai pour des ficelles. Ma terre est sablonneuse et ne retient pas l’eau, pour les courgettes, je teste un arrosage par capillarité (bouteilles de lait a l’envers dont j’ai découpé le fond, percé le bouchon avec une ficelle pour la capillarité), rien de révolutionnaire pour les jardiniers chevronnés que vous êtes. Enfin, je constate que semer des courgettes, tomates, et concombres en serre pour s’avancer n’a servi a rien : ça pousse aussi bien (voir mieux) en pleine terre au bon moment.
    Bon dimanche a tous !

  15. Isabelle (Oise)

    Merci pour tous ces conseils !
    Étrangement cette année tout le monde se plaint mais mes tomates n’ont jamais été aussi belles que cette année ! Certains pieds sont déjà monstrueux et portent plusieurs grappes de tomates (pas mûres encore, certes).
    Après il y a un gros biais : c’est la première année où je réussis vraiment mes semis de tomates (grâce à Nicolas :-) ) et j’ai choisi surtout des variétés précoces. Est-ce-que c’est vraiment ça qui fait la différence ? Il faudra plusieurs années pour savoir.
    Je mets de la tonte de gazon autour des tomates ça aide bien, je taille au sécateur. Le paillage est beaucoup trop cher en jardinerie et chez moi, business des chevaux oblige, c’est pareil pour le foin !!! Comme j’ai peu de pieds (10), j’ai pu les espacer de 100 cm et je me suis laissée tenter de les conduire à 2 branches. Pour l’instant pas de mildiou (je n’en ai jamais eu, je ne sais pas pourquoi les autres en ont et jamais moi).
    Dans ma région j’ai de la chance il pleut régulièrement donc j’arrose peu moi-même. Jusqu’à maintenant je comptais les jours sans pluie et au bout de 4 jours sans pluie j’arrosais à peu près 2-3 L par plant à l’arrosoir. Mais je vais essayer la technique de Nicolas maintenant. Mes seuls problèmes les autres années avec les tomates (hormis des récoltes très tardives pas avant septembre avec les variétés « classiques ») c’était le cul noir… justement dû à une mauvaise gestion de l’arrosage…

    1. siminou42

      bonjour
      Vous n’avez pas de foin à cause des chevaux à nourrir mais profitez-en pour recueillir du fumier à mettre en tas et laisser composter jusqu’au printemps pour mettre dans le trou de plantation de vos tomates et vous verrez la différence, je n’ai rien trouvé de mieux mais c’est difficile d’en trouver, dommage

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Isabelle,
      Je rajoute mon grain de sel : si vous avez des bottes de foin qui ont pris l’eau et qui sont impropres à la consommation pour les chevaux, elles peuvent tout à fait servir de paillis au potager.

      Avatar de nicolas
  16. Anonyme

    Pourquoi les concombres se désagrègent lorsque qu’ils fonts 4 /5 cm ?
    Merci

    1. Eric (Lorraine)

      Bonjour,
      Parce que les fleurs femelles n’ont probablement pas été pollinisées.
      J’installe toujours un pied de bourrache près des plants de courgettes pour favoriser la venue d’insectes pollinisateurs.

    2. Guy CROS (Occitanie)

      Pour être sûre que mes fleurs de courges soient fécondées, j’interviens le matin.
      Je coupe une fleur mâle bien fraîche sur le même pied, j’enlève la partie colorée avec des ciseaux, je présente le “zizi” de cette fleur contre le pistil de la fleur femelle. Le pollen se dépose directement sur le pistil. Ça permet d’éviter l’hybridation.
      Comme il fait très chaud (Hérault), je couvre la fleur fécondée avec la corolle de la fleur mâle. Ça lui fait un parasol et ça empêche le pollen de de sécher.
      Ça marche presque chaque fois, alors pourquoi ne pas l’essayer sur les courgettes? Anne

      1. Mana 56 (Vannes)

        …Alors comme ça vous faites l’abeille 🐝 bzz, bzz ! Faut-il mettre une tenue particulière😆 ? Vous pouvez aussi conserver les fleurs mâles 48 heures max. dans une boîte au frigo… au cas où !

  17. remi (normandie)

    trés interessant a suivre a la lettre .

  18. Jacky Villeseche (pujaut 30131 gard)

    Bonjour je voudrais savoir si la bouillie bordelaise et efficace pour le mildiou

    1. LOLITA

      oui ! et si comme moi vous êtes très souvent confronté à cette horreur, pensez à effectuer le traitement préventivement, dès que vous pressentez que l’humidité chaude ambiante est propice au mildiou. A l’entrée de mon potager c’est un rosier Meilland très fragile qui joue le rôle de lanceur d’alerte

      1. Mana 56 (Vannes)

        Bien vu Lolita le rosier indicateur de maladies cryptogamiques ! Comme les vignerons dans la région bordelaise, ma terre natale, où ils marquent chaque débuts de rangs avec des rosiers aux fleurs colorées qui égayent en plus ces vignes assez monotones.

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jacky et Lolita,
      Comme le dit Lolita, oui elle est efficace, mais je rajouterai qu’elle s’utilise uniquement en préventif.
      Une fois que le mildiou est installé, elle ne sert plus à rien.
      Un gros bémol avec ce produit : il contient du cuivre, un métal lourd qui a tendance à s’accumuler dans la terre du potager.
      (voyez ce qui s’est passé dans certains vignobles)

      Avatar de nicolas
  19. Gigi (Nouvelle Aquitaine)

    Bonjour du Sud Ouest
    En ce qui concerne le paillage cette année j’innove avec du carton ondulé en plus de la paille.
    J’ai aussi mis des “oyats ” fait maison (j’avais testé l’annee dernière sur un rang de tomates) test concluant donc cette année j’en ai mis beaucoup plus
    en complément du goutte a goutte.
    Une question est ce que le purin d’ortie se conserve d’une année sur l’autre ?
    Bon dimanche

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gigi,
      Non le purin d’ortie ne se conserve pas plus de quelques semaines, car même bien filtré, il reste toujours des particules d’ortie et elles vont continuer à fermenter. Ce qui va rendre le produit inutilisable.

      Avatar de nicolas
    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Gigi, préférez les “purs jus” faciles à faire et surtout se conservent 2/3 ans dans des bidons en plastique à l’abri de la lumière.

  20. Jean-Jacques (Capdenac-Gare 12700)

    Bonjour Nicolas , même si on n’ai pas novice c’est toujours intéressant de refaire le point pour voir si on fait tout comme il faut . Malgré toutes les précautions que j’ai pris mais tomates ont quand même chopées le mildiou cette année dans l’Aveyron et elles ont beaucoup de mal à murir , elles commencent à peine à rougir . Gros orage cette nuit à Capdenac mais heureusement pas de grêle .

  21. Gloria

    Apprécié Nicolas, j’aimerais saboir comment traiter le mildou avec du bicarbonate, quelle est la formule? merci.

    1. Alain17 (Charente maritime)

      Bonjour, J’ai acheté il y a plus de 5 ans ( ici sur le site de Nicolas) son petit livre ” anti-mildiou ” et le résultat est tout à fait positif .
      Non seulement il y parle du traitement, mais , la façon de semer et comment entretenir les plans de tomates de la plantation à la récolte.
      Pour vous aider car , sur internet cette recette existe depuis très longtemps : 1 cuillère à café rase de bicarbonate de soude avec 1 cuillère à café de savon noir dans 1 litre d’eau de pluie en pulvérisation sur et sous les feuilles.

      1. Brigitte (Rouen)

        Je suis perdue, et j’espère ne pas aller au devant de soucis 😑
        Internet aussi :
        1L d’eau + 500ml de lait + (2) CS de bicarbonate + 1cc de savon noir …..
        J’ai appliqué en prévention. Pour le moment, ça ne semble pas leur avoir déplu …..

        1. Gloria

          Brigitte, Alain, ce sont deus formules différentes, laquelle est la meilleur?

          1. Brigitte

            Je ne sais pas ! J’ai expérimenté ce mélange pour la première fois ! ☺️
            mais j’ai remarqué que le mien était + chargé en bicarbonate, que celui de Alain …
            Il vous conseille aussi de vous référer aux fiches anti mildiou de Nicolas … ! 👌

        2. Mana 56 (Vannes)

          Bonjour Brigitte, la bonne recette c’est celle-là, enfin je l’espère car elle vient de Nicolas Toutain (ils sont forts ces Nicos !😉) chef jardinier au château de la Bourdaisière, conservatoire national de la tomate…Excusez du peu ! https://www.youtube.com/watch?v=4KjLtOteFQ0 Bonne écoute et n’oubliez pas de protéger les fleurs des tomates, elles n’aiment pas le sel ! P.S: le lait est pour l’oïdium.

          1. Brigitte

            Un grand merci Mana. Je ne vais pas être la seule à vous en être reconnaissante !!!! 😁
            3cc me semble peu pour 1L d’eau, mais je vais respecter cette dose.
            Très farceur ce mildiou. Mon voisin de potager a eu tous ses pieds greffés emportés, et aucun des autres ….
            Même sans Mildiou, je ne sais pas ce que vont donner les récoltes, cette année. Ici, elles commencent péniblement à jaunir ….
            Encore MERCI !

  22. Anne

    Bonjour Nicolas, merci pour cette révision utile en guise de cahier de vacances ! Ma question concerne le bicarbonate : quelle dilution préconisez -vous? Merci. Anne

    1. Alain17 (charente maritime)

      A mon avis, pour de belles tomates sans maladie , je me procurerai son petit livre car, le résultat démarre du semis à la plantation suivi de l’entretien de la culture . J’ai donné la réponse plus haut .Bon jardinage, Bonne journée.

    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Anne, voir ma réponse à Brigitte juste au-dessus de votre message !

  23. Catherine Laviolette (Alpes/de/haute/provence/à/900m)

    Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant.
    Moi, je congèle les courgettes entières ainsi que quelques tomates. Les tomates en rondelles pour faire tartes, poissons et les courgettes pour faire des soupes, des gratins, des soufflés.
    Ça fonctionne très bien.
    Bon dimanche.
    Catherine

    1. siminou42

      et je rajouterai : courgettes entières ébouillantées et coupées en 2 et creusées et congeler pour les farcir (excellentes) et les tomates en cubes et en coulis et au congèlateur.

  24. Françoise (Île-de-France)

    TRÈS bons conseils. À la fois “évidents ” et très “pro”.
    Bravo !

  25. Béatrice (Normandie)

    Très bien expliqué et riche en détails

  26. Michelle (Indre)

    Bonjour Nicolas, est-ce le bon endroit pour poster ? je ne sais pas. J’ai obtenu une bonne quantité de tonte de gazon sur mon terrain. Puis-je le stocker en tas dans un coin en attendant de l’utiliser comme paillage ou en mélange en compost ? Il va pourrir je suppose et sera-t-il opérationnel après ? Merci à toi

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Michelle,
      En tas, la tonte de pelouse va chauffer et entrer en fermentation. Le résultat sera une masse visqueuse qui va ensuite sécher en plaques difficiles à défaire.
      Ce n’est donc pas à faire, mais plutôt l’étaler immédiatement comme paillage sur les parcelles potagères en couche fine (3 cm maxi). Ou bien la mélanger au compost si celui-ci contient déjà beaucoup de matières sèches, sinon rajouter aussi des feuilles mortes ou de la paille pour équilibrer.

      Avatar de nicolas
  27. Eric

    Bonjour Nicolas, je donne une astuce que certains doivent connaitre et qui a fait son effet cette année pour les tomates (grace a votre technique des semis bouteilles), j’ai acheté progressivement des diffuseurs d’eau en céramique et que l’on plante au pied des tomates avec une bouteille vissée dessus, diffuseur réutilisable et en revenant j’ai de magnifiques pieds de tomates qui m’attendaient, plus qu’a attendre le rougissement, mais les tomates cerises étaient sur certains pieds déja bien consomables. le diffuseur est un peu onéreux a l’achat mais il dure des années, donc a voir

    1. Benedicte SUZUKI (Nord)

      Bonjour Eric
      Pouvez-vous mettre une photo de ce diffuseur?
      Merci
      Bénédicte

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