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Démarrer un petit potager durable en permaculture (partie 1)

65 comments on Démarrer un petit potager durable en permaculture (partie 1)

On entend beaucoup parler de permaculture en ce moment et cela m’a donné envie de suivre ses principes dans ma pratique potagère (même si beaucoup de choses dans ma façon de jardiner sont déjà en accord avec la permaculture).

Mais je souhaite aller plus loin avec vous et de vous proposer de faire ce que j’appelle un “petit potager durable en permaculture”, dans lequel je vais appliquer tout ce que j’ai appris sur le sujet depuis plusieurs mois. Comme d’habitude, je vais essayer de vous transmettre mes connaissances de la manière la plus pratique possible.

Mais tout d’abord, qu’est-ce que la permaculture exactement ?

La permaculture en 3 mots

Le concept de permaculture regroupe beaucoup de choses, mais on peut le résumer en disant que c’est une démarche qui vise à respecter la nature, respecter les besoins humains, et garder un équilibre entre les deux ! Pour une présentation un peu plus détaillée, j’ai déniché pour vous cet article très clair du blog Prise de Terre : La permaculture, ques aquo ?

L’un des principes de la permaculture, c’est de s’adapter au contexte de chacun. Dans cette série d’articles (qui démarre avec celui que vous êtes en train de lire), je vais prendre le cas d’un habitant d’une zone péri-urbaine, qui ne dispose que d’une surface réduite pour cultiver, et qui souhaite faire un petit potager facile à entretenir.

Si vous me suivez depuis quelques temps déjà, vous savez que j’ai plusieurs parcelle potagères autour de ma maison : un potager en pleine terre d’une cinquantaine de m², et un petit carré de potager (un rectangle plutôt) d’1m20 sur 1m80 entouré d’un cadre en planches de 20 cm de haut.

Pour illustrer cette série d’articles, je vais vous montrer comment construire, mettre en culture, entretenir un petit rectangle de potager supplémentaire que je vais faire chez moi, et si vous le souhaitez vous pourrez en faire autant chez vous. Le but est de créer un petit espace qui sera auto-fertile et permettra de récolter des légumes toute l’année, en respectant les principes de la permaculture.

L’automne, c’est vraiment le meilleur moment pour créer de nouvelles parcelles de cultures, parce que la terre aura tout l’hiver pour se bonifier.

La phase de design (conception)

Un plan du terrain permet de repérer les zones d'ombre
Un plan du terrain permet de repérer les zones d’ombre

Il faut commencer par se poser la question de ce que l’on voudra obtenir avec ce futur potager. Pour moi, le but de ce potager est :

  • de servir d’exemple pour les publications que je fais sur ce blog,
  • d’être aussi un terrain d’expérimentation pour certaines techniques de culture innovantes (je vous en dirai plus au printemps),
  • mais également de me procurer certains légumes qui ne poussent pas bien dans mes autres potagers (du fait de leur conception ou de leur sol), comme les carottes.

Puis vient le choix de l’emplacement : le plus ensoleillé possible pour que les légumes se développent au mieux, et pas trop près d’arbres ou d’arbustes pour éviter que leurs racines viennent coloniser le potager par en-dessous.

Pour respecter un autre principe de la permaculture dont j’ai déjà beaucoup parlé sur ce blog : avoir un sol vivant, ce potager sera obligatoirement entouré d’une bordure. Pourquoi ? Par expérience, je sais que si on ne délimite pas bien les contours d’une zone de culture, le jardinier finit toujours par mettre les pieds dedans, et le tassement que cela occasionne n’est vraiment pas bon pour le sol. Une fois la terre mise en place, elle ne sera plus du tout travaillée, afin de ne pas déranger les vers de terre et les micro-organismes qui y habitent.

Côté pratique, j’ai gardé la largeur standard d’une planche de culture de 1m20 afin que le milieu soit facilement accessible avec les bras, et en longueur je vais faire 2m40.

On passe à l’action

Avertissement : réfléchissez avant d’imitez ce que je fais !

Chez moi, la terre naturelle de mon jardin est extrêmement caillouteuse et pauvre. Impossible de faire pousser des légumes là-dedans ! C’est pourquoi je suis obligé de décaisser la terre et de la tamiser, puis de l’enrichir généreusement avec de la matière organique.

Mais cela représente beaucoup de travail, et si votre terre est déjà correcte à la base, il vaut mieux garder votre énergie pour autre chose.

Utilisation de planches pour aligner les angles droits
Utilisation de planches pour aligner les angles droits

Après avoir pris les mesures, je marque avec des piquets et une cordelette l’emplacement du rectangle du potager.

Si chez vous il y a de l’herbe, vous commencerez par la décaper pour faire apparaître la terre. Ces plaques d’herbe sont à mettre de côté, car nous verrons comment les réutiliser dans un prochain article de la série.

Chez moi la sécheresse de l’été a complètement grillé l’herbe, et à part quelques adventices maigrelettes, je n’ai pas eu grand-chose à enlever.

Décapage de la couche de terre végétale
Décapage de la couche de terre végétale

Etape suivante : j’ai décaissé la terre végétale et je l’ai mise de côté sur une bâche. Je vous vois venir, vous allez me dire que cela va déranger la vie du sol et vous aurez raison. Mais c’est très temporaire, et vous allez voir dans les articles suivants comment nous allons mettre en place toutes les conditions pour avoir un sol extrêmement vivant dans ce petit potager. Pour moi, le seul moment où l’on peut se permettre de chambouler le sol, c’est à la création du potager.

Dans quels cas ne faut-il surtout PAS décaisser la terre ?

Cela dépend de votre sol. S’il est très compact ou très argileux et que l’eau stagne longtemps après la pluie, vous ne gagnerez rien à décaisser, car l’eau va occuper l’espace qui serait normalement aéré et les micro-organismes décomposeurs ne pourront pas faire leur travail. Vous risquez ainsi de bloquer votre sol.

Dans ce cas, au lieu de décaisser la partie cultivée du potager, il serait plus avantageux de décaisser les allées : vous allez ainsi récupérer de la terre végétale pour remplir le potager et ce dernier se trouvera légèrement surélevé par rapport aux allées, ce qui donnera un meilleur drainage.


Après tamisage, je jette à peu près un volume de cailloux pour 3 volumes de bonne terre !
Après tamisage, je jette à peu près un volume de cailloux pour 3 volumes de bonne terre !

La terre de mon terrain est tellement compacte que j’ai eu un mal fou (à la pioche !) pour enlever une couche d’une vingtaine de cm de profondeur. Chez vous, si vous pouvez faire mieux (et à condition que votre terre soit drainante), n’hésitez pas, l’idéal étant de décaisser sur 25 à 30 cm. Cette terre sera bien sûr réutilisée pour remplir le potager, mais je vous en dirai plus dans le prochain article.

Petit enquiquinement supplémentaire chez moi : la terre contient tellement de cailloux que j’an ai profité pour la tamiser avec un tamis de ma fabrication.

La mise en place des bordures

La bordure de briques est en place, il faudra que je la cale un peu mieux
La bordure de briques est en place, il faudra que je la cale un peu mieux

Pour changer de mon premier carré qui est entouré de planches de bois, j’ai choisi de rendre la bordure vraiment durable, en prenant cette fois des briques pour encadrer ce potager.

Mais le choix est vaste : planches de bois, bordures en béton, pierres sèches, etc… à chacun de choisir selon ses convictions et ce qu’il a sous la main.

Pour suivre le principe de la permaculture qui est de recycler le plus possible, saviez-vous que l’on peut récupérer pas mal de matériaux pour une bouchée de pain sur Leboncoin par exemple ?

La suite à venir

Dans le prochain article de cette série “Démarrer un petit potager durable en permaculture”, vous découvrirez les réponses à ces deux questions :

  • Pourquoi j’ai décaissé la terre si c’est pour la remettre ensuite ?
  • Pour quelle raison manque-t-il une brique côté nord, remplacée par une planche amovible ?

[Mise à jour] la partie 2 a été publiée ici.

J’espère que cet article vous inspirera pour démarrer votre propre petit potager. Et si vous avez déjà un potager principal, pourquoi ne pas faire une petite parcelle supplémentaire près de la maison, pour avoir toujours quelques salades à portée de main ?

Si vous avez des questions, j’y répondrai dans les commentaires. Je vous dis à tout de suite !

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Ma photo

Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. tolunq (savoie)

    Bonjour
    Je commence à m’interesser à la permaculture mais je ne m’y connais encore pas grand chose. j’ai un petit potager de 15 à 20 m² environ et ce depuis un peu plus de 20 ans. Tomates, PDT, haricots nains et rames, salades, blettes… terre plutôt argileuse.
    Pourquoi faire une bordure pour une parcelle de permaculture ? ne puis je pas faire cela sur ma parcelle rectangulaire de 20m2 sans faire une bordure ?

  2. Ghislaine

    Nous avons fait un rectangle pour faire de la permaculture mais que mettons dans la terre pour les semis du printemps ? pour avoir de bonnes récoltes , ensuite j’ai un saule pleureur de 40 ans il est manger de l’intérieur,et un nid de frelons ,meurt-ils l’hiver ,car nous voulons l’abattre.quand puis-je le faire merci.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Ghislaine,
      Pour l’arbre je ne sais pas vous répondre, ce n’est pas mon domaine ! 😉
      Pour entretenir la fertilité de votre potager, au choix vous pouvez mettre du fumier en automne, ou bien du compost au printemps. Ou encore des granulés de fumier (qui se vendent en sac) au printemps.

      Avatar de nicolas
  3. Marc-André

    Article très pertinent
    J’aimerais vous suivre

  4. Gabriel

    Vous allez à l’essentiel et nous n’avons pas besoin de beaucoup plus. Plus c’est facile et simple, souvent, plus ça fonctionne mieux et sans grand travail, et plus on a envie de s’y mettre. Plus il y a de praticiens en permaculture, plus il y aura de personnes qui mangeront plus sainement et plus il y aura de biodiversité. BRAVO !!!
    Je pratique la simplicité du “Jardin du paresseux” et de Philip Forer, sans quasiment plus d’arrosage (à part au moment de la mise en terre des plantons) et sans aucun travail du sol depuis quelques années. Un vrai plaisir!
    P.S. Un petit oubli dans votre texte: “… Si vous me suivez depuis quelques temps déjà, vous savez que j’ai plusieurs parcelle potagères autour de ma maison…” ==> il manque un “s” à “parcelle”. Vous pouvez laisser mon commentaire, sans ce dernier paragraphe.

  5. Solise

    Bonjour Nicolas et merci pour cet article toujours aussi intéressant
    Il y a deux ans à la formation de mon potager j’ai creusé sur 40 cm car je l’installais sur des vignes que l’on venait d’arracher… que de pierres !
    Depuis j’ai réalisé 16 planches de 120/450 cm.
    Je suis vos conseils, ceux d’Oliver( le potager d’Olivier).
    Mais depuis la santé à mis un frein à ma vigueur.
    Aussi le terreau du commerce m’aide à monter mes planches en hauteur, 40cm au fil des années.
    Cela revient plus cher…c’est mon seul loisir !
    Deuxième année d’engrais vert et je suis vos formations dont la dernière sur comment mettre en place les semis et légumes.
    Merci pour votre travail et vos conseils.
    Bon jardinage à tous.

  6. PIERRON GERARD

    peut-t-on faire de la permaculture sous serre?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gérard,
      La permaculture n’est pas une technique de culture, c’est un état d’esprit : prendre soin de la terre et des humains, et partager les surplus. C’est donc tout à fait applicable à la culture en serre.

      Avatar de nicolas
  7. Maïté

    Bonjour, je souhaiterais commencer un potager en permaculture mais j’habite en pleine avec un sol argileux. Pas d’ombre( je vais planter quelques arbres mais cela va prendre du temps pour qu’ils poussent) et surtout un vent permanente. D’avance merci pour vos conseils.

  8. CHRISTELLE

    Bonjour moi j’ai fait le carré avec des pierres mais j’ai beaucoup de mauvaise herbe dedans et j’ai enlever toutes les racines ????

  9. Marie

    Bonjour,
    Je viens à peine de decouvrir ce concept de permaculture et je suis totalement séduite. En revanche, j’ai 2 questions : à quelle période peut on créer notre carré (et quand planter) ? Combien de temps ce carré reste fertile (faut il le changer ou lui remettre des couches) ?

  10. Romain

    Bonjour, super article, pour moi j’ai commencé mon potager naturel en m’inspirant de ce site :https://1tpe.net/go.php?dat=Y29vbGJyeXozLm9zbW9zZWJpby4x&tk=

  11. Jacqueline

    Bonjour Nicolas
    J’ai déjà un potager surélevé de 2m50 X 1.50 encadré par 2 hauteurs de moellons, dans lequel je faisais pousser quelques légumes.
    Cette année, je n’ai rien fait et c’est en cherchant à expérimenter d’autres façons de faire que j’ai découvert vos précieux conseils pour démarrer un petit potager durable en permaculture
    C’est exactement ce que je cherchais.
    Sauf que j’ai un gros problème = mon potager est envahi par la menthe.
    Il y a 3 ans j’avais déjà décaissé sur toute la hauteur pour enlever les racines.
    J’avais sectionné celles que je n’avais pas pu enlever, car trop grosses et trop profondément enterrées.
    Tout est revenu. Je ne sais pas comment faire pour me débarrasser de cet envahisseur.
    Merci pour votre aide Nicolas et à très bientôt j’espère.

    1. nicolas (Toulouse)

      Il n’y a pas de solution magique ! Il faut enlever toutes les racines. Et s’il en reste un peu et que les feuilles ressortent l’année suivante, il faut les arracher tout de suite, pour épuiser au maximum ces racines. Car c’est une plante qui stocke son énergie dans les racines (comme le liseron).

      Avatar de nicolas
  12. Carole

    Bonjour Nicolas, merci de vos explications très claires et encourageantes. Puis je utiliser 2 murs en angle droit pour border mon potager, à la place des briques sur votre exemple? De ce fait je ne pourra pas tourner autour mais je pourrai le faire moins large.

  13. Emilie

    Bonjour cher Nicolas,
    J’envisage la construction d’un potager durable, j’aimerais avoir votre avis sur l’emplacement prévu : un bande d’1,20 m de large le long d’un mur ensoleillé le matin jusqu’en début d’après-midi.
    Est-ce que cela représente un souci s’il est à l’ombre le reste de la journée ? Sachant qu’il aura la chaleur du mur ?
    Avec mes remerciements,
    Bien cordialement,
    Emilie

    1. nicolas (Toulouse)

      Sans le soleil de l’après-midi, les légumes-feuilles (ceux dont on consomme les feuilles : salades, épinards, choux, etc…) pousseront le mieux.
      Les légumes-racines (betterave, carotte, etc..) pousseront assez bien.
      Mais les légumes-fruits (tomates, courgettes…) auront plus de mal.

      Avatar de nicolas
      1. Emilie

        Merci pour votre réponse rapide et précise ! Et merci pour votre blog et vos vidéos, bonne continuation 😊

  14. Stephanie

    Bonjour,
    Merci pour votre blog qui est très intéressant. En ce moment même j’ai commencé à mettre en place des parcelles en permaculture suivant vos conseils qui me sont très utiles car c’est la première fois que je fais cette méthode. J’ai installé les parcelles en pleine air dehors mais j’aurai aimé savoir si il était possible de faire de la permaculture dans ma serre ? Sachant que dans la serre la terre est plus sèche.
    Merci d’avance pour votre réponse.

    1. Nicolas (Toulouse)

      La permaculture est plutôt un état d’esprit (respecter la terre, respecter les humains et partager les surplus), alors on peut la pratiquer partout, même sur son balcon !

      Avatar de Nicolas
  15. Alain

    Bonjour,
    Merci pour tous ces conseils bien utiles.
    Je souhaite faire un carré avec contact à la terre du sol.
    Comment adapter votre manière de faire dans ce cas?
    Merci de votre réponse.
    Alain

    1. Albert

      je pense qu’Alain veut dire potager surélevé et pas carré.

    2. Eliza

      Bonjour,
      Merci pour ces précieux conseils, malheureusement je n’ai pas accès à la partie 2, je suis envoyée sur une page blanche..!
      Cordialement 😄

      1. Nicolas (Toulouse)

        Je viens d’essayer et la page s’affiche bien. Ah les mystères de l’informatique !

        Avatar de Nicolas
  16. J-CHRISTIAN

    Merci pour les conseil, je me lance

  17. François-Luc

    Bonjour,
    Quand je crée des planches de culture, je n’en fais pas une seule car en réalité il faut préparer la terre y compris les sentiers de séparation.
    Je nettoye donc d’abord l’espace qui comprendra trois planches, ceci en prévision de futures rotations. L’espace doit être nettoyé et labouré sur un peu plus de la surface à cultiver.
    Les planches ont donc de 4,50 à 9 m de long × 1,20 m de large. La longueur est facultative mais ne doit pas être trop longue de façon à en faire le tour facilement pour travailler depuis l’autre côté. Une fois labourée, la surface à planter ne doit plus être piétinée. C’est pour ça que je crée des sentiers de 40-45 cm – soit la largeur d’un râteau – entre chaque planche.
    Salut,
    Le Pote Âgé

    1. Sebastien

      Labourer n’est pas trop dans les principes de la permaculture.

  18. François-Luc

    Bonjour,
    Quand j’ai commencé à étudier l’horticulture en début des années 60, on ne parlait pas de méthode biologique et encore moins de permaculture.
    Les choses se sont améliorées par la suite et j’ai suivit les changements et m’y suis adapté.
    Il y avait des termes que l’on n’utilisait pas à l’époque comme « décaisser », laquelle je suppose correspond à « défoncer ». On ne disait pas non plus « composte » mais « compôt », par contre ça s’écrivait pareil. Le mot d’ailleurs est d’origine anglaise, lui-même du vieux françois « compost » , lequel devait se prononcer [kɔ̃po].
    Salut,
    Le Pote Âgé

  19. Anne

    Frustrant
    Il faut encore acheter un énième livre

  20. ut

    PLUS QUE BIO çA N EXISTE pas
    comme disait coluche plus blanc que blanc faut
    trouver

  21. Guillaume

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour ce blog… qui me permets de partager mon expérience : attention aux belles briques rouges… j’ai réalisé exactement la même chose l’année dernière (2 niveaux de briques) et me suis aperçu a la pratique que la terre était souvent sèche et très difficile a humidifier (sans réseau goutte-à-goutte). En effet, la porosité des briques et les espaces entre elles retiennent mal l’eau. De plus, elles absorbent la chaleur en été, ce qui n’est pas forcement un avantage…
    En comparaison, j’ai réalisé un rectangle permaculturel en pleine terre (décaissement sur 50cm): beaucoup plus efficace.
    Cette année, n’agrandis en pleine terre, quitte a faire une butte pour le confort du dos… et j’enlève mon carre de briques.

  22. Elisabeth

    Je prends deux de vos phrases !
    La terre de mon terrain est tellement compacte que j’ai eu un mal fou (à la pioche !)
    Dans quels cas ne faut-il surtout pas décaisser la terre ?Cela dépend de votre sol. S’il est très compact ou très argileux.
    Votre sol est compact et vous l’avez quand même décaissé, malgré le conseil que vous donné !  ????

    1. Nicolas (Toulouse)

      Tout le monde n’aura peut-être pas le courage de prendre la pioche comme je l’ai fait…

      Avatar de Nicolas
  23. Abida

    bonjour j’ai un petit jardin il ne m’ai jamais venu l’envie de jardiner car je suis nulle en jardinage jusqu’au jour où je suis tombée par hasard sur l’un de vos articles sur le potager surélevé et qui a éveillé en moi cette envie de vouloir jardiner donc j’ai fait un petit rectangle de 1,60/80 que j’ai rempli d’abord fonds avec de gros cailloux et ensuite la terre maintenant que dois-je faire merci

  24. Jacques

    Bonjour,
    Super initiative !
    Attention toutefois à placer une membrane étanche entre le mélange qui va être remis en place dans le carré et les briques … En effet, celles-ci sont très poreuses et elles auront vite faite d’assécher le pour-tour du potager d’autant plus vite qu’elles sont hors sol et exposées au Sud …
    J’en ai fait l’expérience avec des plaques de bétons récupérées chez un pépiniériste (coffres de multiplication).

  25. Jean-Luc.

    Bonjour Nicolas, depuis que je sème des engrais verts (moutarde,vesce,sarrasin et surtout de la phacélie) ,l’amélioration de la terre est flagrante et ce depuis trois ans.
    Cette année, j’ai sacrifié la moitié de la superficie de mon jardin,environ120 m2 en engrais vert et ma question: peut-on laisser cette culture tout l’hiver en place?
    d’habitude, je broie et enterre tout ça, mais cette année ce ne fût pas possible , alors, au printemps, l’hiver aura-t-il fait mon boulot ?
    J’ai fais la même chose dans ma serre,mais-là il n’y’a que 30m2 et j’arrose abondamment en vidant l’eau de pluie des tonneaux.
    Merci Nicolas de me répondre.
    J’oubliais, comment bien requinquer la terre de la serre autrement que par du fumier en bouchons ? Je ne fais beaucoup de compost car je laisse presque tout sur place après arrachage ou cueillette.

  26. françoise

    Ca y est j’ai matérialisé mon rectangle permaculture (2M40 /1M30) et surtout décaissé sur 25/30 cm(ouf! au moins on n’a pas froid!) ..j’attends la suite avec impatience ..

    1. Nicolas (Toulouse)

      Bravo Françoise ! Le plus dur est fait. Comme le prochain article de la série ne paraîtra que dans 10 jours, je te donne déjà la suite pour que tu puisses t’avancer : il va s’agir de remplir le trou avec du bois mort. Des bûches pourries, des vieilles souches, des branches plus petites, etc… Plus le bois est décomposé, mieux c’est.

      Avatar de Nicolas
      1. Néophyte

        Bonjour Nicolas, mon sol est très argileux et compact; aussi je ne vais pas décaisser mon sol mais simplement y mettre du carton pour étouffer les adventices.
        Du coup, à quelle hauteur dois-je élever mes bordures tout autour? N’ayant pas de gros morceaux de bois pourris à disposition; est-ce que les restes de taille de ma haie de troène peuvent suffirent?
        Par avance merci

  27. yann

    Merci Nicolas pour le lien.
    Je viens d’acquérir un terrain en friche depuis plus de 10 ans, de juin à septembre j’ai consacré ce temps au nettoyage du terrain. Comme je ne savais pas si je pouvais composter les ronces j’ai tout brulé avec les fleurs de chardons. Merci pour ton poste qui permet d’entamer le travail sans appréhension du risque de mal faire, même pour les petits gars comme moi qui suis débutant.

    1. Dominique

      Moi aussi j’ai récupéré un terrain plein de ronces, que j’ai coupées au taille-haie et dont j’ai conservé sur le sol les déchets. Un an après, le sol était garni d’une bonne couche d’humus, les tiges de ronces ayant littéralement fondu. Donc, je pense qu’il ne faut pas s’en priver.

  28. joel

    Bonjour Nicolas,
    j’envisage également de tester “la culture en butte”puis je realiser cette butte dans mon potager ?et à quelle epoque faut-il demarrer?j’attends le prochain article avec impatience,bravo.

    1. Nicolas (Toulouse)

      Le mieux c’est de le faire en automne comme cela la terre aura tout l’hiver pour se stabiliser.

      Avatar de Nicolas
  29. bezoui

    merci bq

  30. andrieu jean luc

    bjr et merci
    deux petites choses, ne faut il pas caler un peu mieux les briques je trouve cette idée pas mal, esthétique et pratique.
    il me tarde de savoir ce que vous allez mettre comme matière feuilles paille surtout en cette époque merci

    1. Nicolas (Toulouse)

      Pour stabiliser les briques, je ne veux pas faire de maçonnerie. Comme elles sont creuses avec 12 petites cavités, j’ai l’idée d’enfiler un long tasseau de bois dans l’une de ces cavités, en traversant plusieurs briques. Come cela elles resteront solidaires les unes des autres.

      Avatar de Nicolas
  31. Christophe

    Bonjour,
    Une suggestion: l’utilisation de la planche pour tracer l’angle droit peut être remplacée par une technique simple dite des “3-4-5”, en fait l’application simplement du théorème de Pythagor. Si un coté de l’angle droit fait 3m, tracer le deuxième coté sur une longueur de 4m et vérifier que la diagonale fait exactement 5m, sinon il faut “bouger ” le deuxième coté pour obtenir 5m. C’est plus simple en regardant par exemple la petite vidéo à l’adresse suivante: https://www.youtube.com/watch?v=fKOglQSClpk .
    Bonne journée

  32. jacqueline

    j’ai commencé il y a 3 ans, mes carrés sont plus grands mais comme j’ajoute souvent de la tonte de gazon, déchets de légumes et en ce moment, papier brun et feuilles, si je marche un peu dessus, cela n’a pas beaucoup d’importance. Quand arrivera le printemps, je dégagerai au fur et à mesure des besoins, laissant le plus longtemps possible de quoi alimenter la terre et les microorganismes

    1. joel

      Bonjour Jacqueline,une photo de tes carrés pourrait nous conforter dans cette démarche !cordialement.

  33. boufaida aBDELOIHED

    Apliquer la permacuture au jardin est une meilleure solution pereinne et pour vous c’est une valeure ajoutee et merci de nous faire savoir de ces resultats

  34. mona

    Bonsoir!!
    Chez moi : principes de permaculture depuis 3 ans.
    Et je vois de plus en plus la différence avec les récoltes extraordinaires.
    –un rectangle bordé de bois 1.5 x 3 m.
    –Les autres emplacements ne sont pas encore bordés, mais préparés pour le printemps. Et c’est vrai, on a tendance à rentrer dans le carré et piétiner….
    — un rectangle haut sur pied. Très confortable. Pour le moment, j’ai planté les fraisiers.
    Et la suite des bordures vont être prêtes pour le printemps j’espère.
    En tout cas, vos conseils sont très appréciables. J’attends le dimanche pour suivre toutes les actualités.
    bonne soirée

  35. Martine

    Très bonne initiative! J’aime tes articles.
    Personnellement je suis déjà passé à la permaculture. J’ai fait une butte de permaculture dans mon terrain depuis trois ans.
    La première année ma terre était trop compacte et j’ai eu du mal avec mes légumes racines, mais les autres étaient superbes. Petit à petit ma terre devient meilleur ainsi que mes résultats.

  36. Marcel

    Merci Nicolas,c’est vrai,j’entends parler de cette technique de jardinage,je vais suivre tes conseils chaque semaine,j’ai un rectangle de :1.20×3.00m,assez ensoleillé, idéal pour cette expérience,à+

  37. Olivier

    J’habite une maison de lotissement mitoyenne des deux côtes ce qui fait que mon jardin a la forme d’un rectangle de 6 m de largeur et d’environ 35m de longueur.
    Ma façon de pratiquer la permaculture est la suivante: tout doit y être comestible, SANS AUCUN INTRANT CHIMIQUE, le sol n’est pas travaillé, mon potager est paillé ainsi que mes carrés potager. Je plante de tout assez densément.
    D’abord des arbres fruitiers autour desquels j’installe systématiquement un petit carré en bois (pas trop grand pour éviter quel les arbres remontent leurs racines dedans) et dans lesquels je met mes salades et herbes aromatiques.
    Des arbustes à baies et fruits de toutes sortes (vignes, cassis, framboisiers etc…), des fraiseraies (elles aussi paillées).
    J’utilise des carrés potager assez haut (50-60cm) pour mes légumes racines. Le reste pousse dans mon potager pleine terre (qui n’est jamais travaillée grâce aux engrais verts qui servent de paillage ensuite).
    J’ai fait des trous en bas du grillage des haies pour laisser passer les hérissons (je leur ai construit une mangeoire inaccessible aux chats qu’ils utilisent toutes les nuits).
    J’ai également installé deux grandes maisons à insectes.
    Je suis convaincu qu’il est possible créer un petit écosystème autonome entre 3 où 4 jardins pour peu que les voisins jouent le jeu.

    1. Fabienne

      J’aime bien l’idée de carré autour d’arbres fruitiers, mais je ne comprends pas le risque des racines des arbres qui peuvent y monter de dans ? Alors, comment faut-il faire?
      Merci bcp .
      Fabienne.

      1. Olivier

        Je fabrique des carrés en bois (non traité) avec des planches de coffrage (exactement comme Nicolas en parle dans ses articles) avec le tronc au centre et un espace de 50-60cm pour y planter tout autour des salades et herbes aromatiques. J’évite de faire des carrés trop grand car un arbre jeune risque de développer son réseau de racines dedans (ce qui gène les plantations qu’on y met) et qui l’empêche de s’enraciner profondément.
        Très cordialement

  38. serge

    Bonjour,
    Personnellement moi j’attendrais la fin car je déteste faire quelque chose sans savoir ou je vais est ce que cela vas m’intéresser.. le suspens je le préfère au cinéma quoi….!

    1. annette

      Eh oui ! Un peu frustrant…
      Mais cela permet de ruminer toute la semaine pour préciser l’endroit à décaisser !!!
      bravo tout de même pour tous les conseils.

    2. Nicolas (Toulouse)

      Je comprends mais je vais publier ces articles quasiment en temps réel. L’état actuel du potager est celui de la dernière photo.

      Avatar de Nicolas
  39. Christiniam

    MERCI Nicolas de vous lancer et nous avec dans cet aventure de permaculture… À dire vrai j’ai toujours cru que votre jardinage et les conseils que vous partagiez étaient basés sur la permaculture alors surprise pour moi en lisant votre premier article. Il y a quelques années maintenant que j’applique ce que je connais de la permaculture et je suis si ravie des résultats que c’est vraiment avec joie que je trouve le lancement de cette idée chez vous car j’espère bien en apprendre plus et appliquer au fur et à mesure les conseils !!! Merci encore et encore, Nicolas !

    1. Nicolas (Toulouse)

      Je suis persuadé que nous sommes nombreux sur ce blog à faire de la permaculture sans le savoir !!!

      Avatar de Nicolas
  40. Néophyte

    Bonjour Nicolas, je vous remercie pour votre blog si pédagogique et généreux.
    Je suis dans la même démarche que vous actuellement. J’ai posé du carton sur une surface de 2mx2m sur une partie de mon jardin enherbé (sans décaissement du sol). Au début du printemps, j’ai l’intention de border cette surface par des planches (brutes) d’environ 30-40cm de hauteur et de les remplir avec du compost maison qui est actuellement en préparation composé principalement de déchets végétaux de cuisine, de mes tontes de pelouse de l’année, de fines branches de ma haie de troen et de feuilles mortes que j’ai ramassées dans le parc public de mon village.
    J’attends avec impatience la suite de vos articles pour m’inspirer de vos idées.
    Très cordialement.

    1. Patrick

      Pourquoi enlever l’herbe et pourquoi faire du terrassement?
      Par contre, je suis tout à fait d’accord avec une planche de largeur 1.20 m, car une largeur plus grande nous oblige à mettre les pieds sur la planche de culture.
      Cordialement

      1. Alain

        Je me pose la même question. J’essaierais volontiers ce type de potager, mais j’aime bien comprendre pourquoi je fais les choses au moment où je les fais. Ici, pas d’explications…

        1. xav

          C’est vrai, pourquoi décaisser ?j’attends avec impatience la suite
          Merci tout de même NICO pour ton article

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