Si vous en avez ras-le-bol de voir vos salades grignotées par des limaces, vos choux ravagés par des chenilles ou vos tomates tomber malade, c’est peut-être que la place accordée à la nature n’est pas suffisante dans votre potager.
Dans cet article, je vais vous montrer comment j’ai réussi à établir un équilibre entre les ravageurs et leurs prédateurs, un équilibre entre les maladies et le sol vivant, tout cela en l’espace de quelques saisons dans mon potager.
Plus j’avance dans ma pratique du potager, plus je me rends compte qu’il vaut mieux travailler AVEC la nature plutôt que contre. C’est devenu une règle de base pour moi, et c’est en cohérence avec les principes de la permaculture que j’essaie d’appliquer.
J’ai invité la biodiversité dans mon jardin
Petite précision : pas besoin d’avoir un jardin immense pour appliquer ces principes, par exemple, ce jardinier ne dispose que d’un petit jardin de ville de 150 m².
Pas de mur en thuyas (le “béton vert” comme on dit) autour de mon jardin, mais une haie variée que j’ai pris plaisir à composer avec des arbustes de formes et de hauteurs diverses, à la floraison échelonnée du printemps à l’été, donnant des baies aux oiseaux en automne.
Un côté du terrain est bordé chez moi par un fossé qui recueille les eaux de pluie, et ce point d’eau (que l’on pourrait remplacer par une simple petite mare d’1 m²) joue un rôle favorable pour augmenter la diversité animale du jardin (libellules, grenouilles…) et étancher la soif des oiseaux en été.
Je garde au fond du jardin des zones refuges comme un tas de feuilles mortes, un empilement de bois mort, quelques amas de brindilles sèches, des herbes folles. Ces zones vont offrir l’hospitalité à toutes sortes d’insectes et de petits rongeurs.
Tous ces animaux (que l’on appelle des auxiliaires) sont très utiles pour gérer les ravageurs à ma place. Mais ce n’est possible qu’à une seule condition : il ne faut plus utiliser aucun produit chimique au jardin.
Même pas ceux qui sont autorisés en bio, car ces substances tuent tout ce qui entre en contact avec elles, sans faire la différence entre les “bons” et les “mauvais” insectes (vous noterez que j’ai mis des gros guillemets autour de ces adjectifs).
J’ai mélangé les légumes et les plantes compagnes
Je n’arrache pas systématiquement ce que certains appellent les “mauvaises herbes” autour des légumes du potager (d’abord, je n’ai presque plus d’herbes sauvages depuis que je paille épais l’ensemble du potager). Avant de déraciner une herbe spontanée, je me pose la question de savoir si elle gêne vraiment le légume qui est à côté. Et dans la majorité des cas, la réponse est non.
Il faut arrêter de croire que les herbes vont concurrencer les légumes en absorbant toute la nourriture présente dans le sol. C’est faux car les végétaux tirent 98 % de leur énergie de l’air et du soleil et la diversité des racines contribue à la vie du sol. J’élimine donc uniquement les herbes qui prendraient trop d’ampleur, et je coupe simplement leur tige à quelques cm du sol sans les déraciner.
Classiquement, les potagers étaient formés d’une succession de rangs de légumes, tout alignés au garde-à-vous. Cette méthode est peut-être valable pour les maraîchers qui ont un objectif économique les contraignant à récolter une parcelle en une seule fois pour vendre la récolte.
Mais cette approche facilite le repérage des légumes par les insectes : pour eux, c’est comme une invitation à venir se servir à volonté dans un libre-service géant ! Car la plupart des insectes volants détectent leur nourriture favorite de loin, par la forme et l’odeur des plantes.
Donc pour avoir beaucoup moins d’insectes ravageurs, il faut commencer par arrêter de planter les légumes en longs rangs. Cela tombe bien, car nous les jardiniers du dimanche, nous préférons faire de petites (mais fréquentes) récoltes et avoir de la variété dans l’assiette. Donc ce n’est absolument pas gênant de disséminer dans le potager un chou par-ci, trois poireaux par-là, une salade entourée de quelques radis.
En cela, on ne fais qu’imiter la nature et en particulier la prairie naturelle ou le sous-bois : de nombreuses espèces de plantes se mélangent et s’entre-aident, car c’est leur seule possibilité de survie.
Au potager, j’essaie de reproduire cela en faisant des cultures intercalaires : je fais pousser au même endroit un légume au développement rapide avec un autre qui met plus longtemps à pousser (par exemple des radis entre les plants de salades, des épinards entre les choux). Ou alors je joue sur les différentes hauteurs en mettant les betteraves à l’ombre des tomates.
J’inclus aussi de nombreuses plantes compagnes, dont certaines sont des plantes-martyres (comme la capucine qui va attirer tous les pucerons sur elle).
Mais celles qui marchent le mieux pour dérouter les insectes indésirables, ce sont les herbes aromatiques comme l’aneth, le basilic ou la coriandre. Je les plante au milieu des autres légumes et leur fort parfum masque celui des légumes.
J’ai compris que je devais prendre soin de mon sol
Il faut savoir que le sol contient encore beaucoup plus d’insectes et de micro-organismes (bactéries, champignons) que l’air libre. Et tout ce petit monde déteste être dérangé par le jardinier quand il piétine la terre ou quand il la retourne avec des outils.
Pour cela, je suis arrivé à ne plus intervenir sur mon sol en appliquant les trois principes suivants :
- J’ai délimité toutes mes planches de cultures avec des bordures, pour m’interdire d’y mettre les pieds et de tasser la terre, car l’air doit circuler dans la terre pour garder un sol vivant.
- Deuxièmement je ne travaille plus ma terre (j’ai même fini par abandonner la grelinette) mais ce sont les racines de certaines plantes appelées “engrais verts” qui décompactent le sol à ma place.
- Troisième principe : je couvre ma terre toute l’année avec un épais paillis de végétaux secs : foin, feuilles mortes, herbes sèches… Ce mulch agit comme une peau qui va protéger la terre des agressions extérieures comme les pluies battantes en hiver ou le soleil brûlant en été. Autres avantages : j’ai moins besoin d’arroser car l’eau ne s’évapore plus (comme c’est le cas avec une terre laissée à nu) et la décomposition progressive de cette couverture enrichit ma terre tout au long de l’année.
Je fabrique un excellent compost maison que j’utiliser au pied des légumes gourmands (comme les tomates). Le compost, c’est bien mais on peut aller encore plus loin et imiter la nature en pratiquant le compostage en surface.
Ainsi, je dépose certains déchets de cuisine (surtout les épluchures de légumes) directement sur le paillis. C’est la même chose qui se passe dans la nature : les brindilles sèches et les feuilles mortes se décomposent sur place toute l’année. C’est moyen le plus direct qui existe si on veut entretenir la vie du sol.
Avoir un sol vivant et naturellement fertile, cela me permet de faire pousser des légumes en meilleure santé. Pourquoi ? D’une part, parce que les micro-organismes (les champignons en particulier) permettent aux légumes de puiser plus de nutriments dans la terre. Et d’autre part, cela renforce les défenses des légumes contre les maladies.
Et ainsi la majorité des “indésirables” se détournent des légumes, car il faut savoir que les parasites s’attaquent en priorité aux plantes faibles ou malades. C’est le cas des limaces par exemple : le rôle que leur a confié la nature, c’est d’être le grand nettoyeur du jardin.
C’est pour toutes ces raisons que la priorité numéro un pour moi, c’est de faire en sorte que dans mon potager, la nature ait les meilleures conditions possibles pour maintenir un sol vivant.
En conclusion, je mène une action globale et continue

Laisser plus de place à la nature sauvage dans le potager, c’est gagnant-gagnant car un équilibre naturel va se créer en quelques saisons : les parasites et leurs prédateurs vont s’auto-réguler, et les légumes vont développer leurs propres défenses contre les maladies.
Mais la nature est parfois imprévisible et j’ai appris à l’accepter. Quand un “problème” survient, je réagis différemment, j’observe et j’accepte de ne pas tout contrôler.
Est-ce que quelques feuilles de salades trouées c’est la fin du monde ? Et plutôt que d’intervenir, ne vaut-il pas mieux laisser la nature se débrouiller toute seule ? Elle en est capable si on lui en laisse la possibilité !
Je suis curieux de savoir quelle place vous laissez à la nature dans votre jardin ? Comment gérez-vous les herbes ? Acceptez-vous de subir quelques pertes dans vos récoltes ?
Françoise
Super article; c’est la première fois que je laisse autant de mauvaises herbes pousser dans mon jardin et en fait je trouve cela très bénéfique pour mes plantes potagères. Merci de le confirmer dans votre article
Frédérique
Enfin un discours sain et sensé : pas de surconsommation, pas de course au profit,du recyclage intelligent et surtout de la tendresse pour la nature qui nous entoure. Merci
nathalie
Bonjour, tout d’abord merci pour cet article, j’aurai tendance à pensé que mettre les épluchures de légumes sous la paille pourrait attirer les fourmis ?
Quel est la quantité de légumes qu’il faut mettre ?
D’ailleurs que faire avec les fourmis qui envahissent mon potager ?
Côté nature, nous avons cultivé des coccinelles et nous en avons du coup, un peu partout sur notre terrain, j’espère qu’elles vont se régaler quand pensez vous ?
dernière question pour le paillage faut il pailler tout autour des pieds de légumes ou laisser un peu de place, j’ai l’impression que j’arrive mieux à voir mon arrosage !?
merci pour vos merveilleux conseils
Bonjour Nathalie,
Comme toujours en jardinage, il n’y a pas de règles strictes. Il faut utiliser son bon sens, qui vous dira de ne pas mettre une épaisseur de 10 cm qui commencerait vite à fermenter.
Chez moi je n’ai jamais vu que cela attirait les fourmis, mais plutôt les petits mulots qui viennent ronger les peaux des pastèques.
Pour la dernière question, tout dépend du climat de votre région : en climat pluvieux, il vaut mieux laisser un petit espace pour ne pas que la tige baigne dans une humidité constante.
En climat sec, il vaut mieux serrer le paillis au plus près pour couvrir le plus possible la terre.
Claudia
Merci de tous ces conseils, j’adore vos articles. Je débute et votre approche intéressante et respectueuse est un soutien !
Claire
Bonjour,
Super article!
Que faites vous en cas d’invasion de chiendent?
J’en ai pas mal dans mon potager et je ne sais jamais si je dois tout enlever ou en laisser un peu… ( je plante des tomates à cette endroit).
Merci!
Bonjour Claire,
C’est une plante invasive qui n’a pas sa place au potager, donc il vaut mieux essayer de l’éliminer, mais c’est une coriace car elle stocke son énergie dans ses racines et peut ressortir plusieurs fois après avoir été coupée.
Il faut être tenace, un paillis épais aide beaucoup pour l’étouffer. Chaque année il faudra enlever les repousses et ça devrait aller mieux en 2 ou 3 ans de ce régime.
Bernard
Article très intéressant .
geraldine
Je laisse tout pousser, j’enlève ce qui me gêne pour planter. J’ai pas mal de perte car beaucoup de limaces de toutes tailles, escargots mais aussi oiseaux
alain 78
bonsoir à tous
petite curiosité concernant le paillage : j’ai étalé 5 à 7 cm de tonte de pelouse ( non sêchée c’est vrai) au pied de mon petit poirier qui n’a jamais été malade : ceci en aout et rapidement les feuilles ont noirci , maladie peut-être et j’ai eu peur pour mes poires ( bien protégées elles par un petit sac plastic, impeccable)
j’ai aussitot oté ce paillage et les feuilles noircies, et tout est revenu correct et mes petites poires tres bonnes
pas d’explication sinon l’humidité provoquée peut-être
Mana 56
Bonjour Alain 78, j’ai eu aussi le même problème sur mon poirier (je n’ai pas mis de gazon frais) et très inquiète sachant qu’il faut 6 à 8 feuilles pour nourrir une poire. Ce n’est pas une maladie mais un coup de chaud ou un manque d’eau et aussi un air sec et venteux, celà s’appelle “le folletage”. Regardez les feuilles, elles sont noires mais leurs nervures restent vertes. C’est le système de défense des arbres, ils se débarrassent d’une partie de leur feuillage pour pallier au manque d’eau et survivre ! En ce qui me concerne la tempête de septembre a eu raison de mon poirier Bergamote Esperen, cassé net au point de greffe. Pensez en cas de sècheresse à bien l’arroser (à l’aplomb des branches) pour avoir plein de petites poires très bonnes !
alain 78
merci Mana 56
suggestion intéressante en effet
par contre, dès que j’ai oté le paillage d’herbe, et les feuilles noires, ça s’est arrêté très vite hasard peut-être
mais je tiendrai compte de ces remarques
bye
Evelyne
Bonjour je fais exactement comme toi. Je laisse tout pousser. Bonne continuation. Joyeux Noël
Mady
Merci Nicolas pour ces conseils et la vidéo de Joseph Chauffrey très intéressante. Cela encourage beaucoup pour entreprendre une façon de jardiner moins… classique que celle à laquelle nous sommes accoutumés.
Le paillage… voilà un sujet intéressant. Ai-je quelque chance, en le recouvrant de 15 cm de paille, d’étouffer un vieux chiendent, tellement épais et résistant que j’ai renoncé à y mettre la fourche ? Merci pour une éventuelle réponse.
Mana 56
Bonjour Mady, j’ai demandé à la lune (chanson de Indochine) regardez cette vidéo et vous allez comprendre: https://www.youtube.com/watch?v=c9zf5QTN0fI ….. A vous de voir !
Mady
Un grand merci Mana 56 pour le partage…
Notre petit monoculteur suffira-t-il à venir à bout de cette peste en ” lune couchée ” ? Va-t-il seulement parvenir à l’entamer ? En tout cas nous allons essayer les conseils de ce monsieur âgé à l’accent si savoureux. Quel soulagement si ça marche !!!
Jérôme 77
Merci pour cet article que je mets en pratique depuis plusieurs années mais avec plus ou moins de réussite. Cette année le paillage a favorisé de nombreuses limaces qui ont coupé mes fleurs de courgettes (première fois que j’assiste à ça !) et bouloté mes plants de tomates plantés sans doute trop jeunes. Autre difficulté : semer les engrais verts alors que des légumes sont encore en terre….
Michel
Bonjour à Tous !
Ce printemps j’ai pris 300 limaces dans notre potager de 30 mètres carrés. Si je les avais laissées faire, que serait-il resté ? Malgré notre situation à l’extérieur du village, après le cimetière, je n’ai vu aucun hérisson en quatre ans. Que faire pour ”l’équilibre naturel ” ?
Mady
Bonjour Michel,
300 limaces en effet c’est beaucoup ! Elles pullulent aussi dans mon jardin, ainsi que les escargots…
S’ il m’était possible de les accueillir – j’aurais tant voulu mais hélas ce n’est pas possible – j’aurais adopté un couple de canards Coureurs Indiens : ils n’abîment pas les planches de légumes et se gavent de gastéropodes ! En plus, ils sont sympathiques et, parait-il, familiers… de bons petits auxiliaires !
alain 78
bonjour
depuis qq années je mets du ferramol, autorisé en agri bio et ça marche bien il faut renouveler apres les fortes pluies
je n’ai pas vu d’inconvénients sur les sites
Stephan
Merci beaucoup
Joël
Bonjour Nicolas,
Quand j’ai acheté à mon voisin mon jardin actuel, il était envahi par les ronces, les mauvaises herbes…
Après un débroussaillage important, j’ai eu la bonne surprise de mettre au jour 2 poiriers en U, un pommier, un noyer et 2 noisetiers. Les poiriers portaient des fruits énormes qui ont été excellents et le pommier des fruits en grande quantité… L’année suivante, les poires bien que jolies étaient marron à l’intérieur et les pommes en déclin. Malgré mes traitements, les poires tombaient rapidement. Au bout de 3 ans j’ai coupé les poiriers et le pommier ne donne que des fruits qui tombent ou qui sont piqués…
Je comprends maintenant pourquoi les fruits étaient magnifiques lors de la première année dans ce jardin abandonné depuis plusieurs années.
Merci Nicolas, bonnes fêtes de fin d’année à toi, à toute ta famille et à tous nos amis jardiniers.
Roger
Bonjour Nicolas,
Super article très intéressant dont je me suis régalé.
Juste un point litigieux :” les betteraves à l’ombre des tomates”, si ce sont des betteraves rouge je craints qu’elles n’apprécient pas trop; elles ne sont pas très amies. Mais je te remercie pour tout le reste. Portes toi bien. Roger.
Bonjour Roger,
Qu’est-ce qui vous fait dire que ce serait une mauvaise association ?
Jay
personnellement, j’ai essayé et le résultat a été désastreux – des betteraves rouges de la grosseur d’un bille ! alors que les années précédentes, à un autre endroit du potager, elles étaient tout à fait “normales”. Mais bon, ceci ne reflète que mon expérience personnelle, on ne saurait en déduire une règle.
Martine
Merci pour cet article, moi aussi mon potager est un peu sauvage. Certains jardiniers néophytes, même d’autres plus chevronnés sourient en voyant mon potager qui n’est pas nickel. Le seule chose qui me tracasse vraiment, mais qui diminue petit à petit, c’est le chiendent. J’ai une question à te poser concernant l’éclairage des semis que je voudrais commencer en intérieur cette année, j’ai vu des lampes suspendues pas très chères (vu que je débute) style plafonniers sur un site bien connu, mais je ne sais quel genre d’éclairage choisir, rouge et bleu ou spectre total, la puissance etc…Est-ce vraiment indispensable si on a pas de serre pour réussir ses semis ? Je sais que ce n’est pas le sujet de l’article, mais où te poser toutes ces questions ?
Bonjour Martine,
Oui pour avoir de beaux plants, une fenêtre même au sud ne suffira jamais.
Pour poser des questions détaillées comme celle-la, il y a le groupe d’entraide du guide pratique “Faire ses plants”, qui comporte d’ailleurs un chapitre entier dédié à l’éclairage artificiel, avec des conseils d’achats pour les lampes.
Alain
Salut Martine ne t embête pas avec tous ces produits qui consomme.perso j ai essayé le cordon chauffant :déçu,la nappe chauffante :déçu. J ai opter pour une technique simple et qui ne coûte rien :la couche chaude en ce qui me concerne c est top et je la pratique tous les en et jamais déçu. Passe une bonne journée
Martine
Merci Alain de ta réponse. oui certainement, mais moi je débute les semis à l’intérieur, dans mon salon (hé oui !) donc pas trop de problème de chaleur, le problème c’est plutôt l’éclairage pour que les semis ne filent pas, malgré l’installation devant une grande baie vitrée… La couche chaude est plutôt soit pour l’extérieur avec du fumier, soit sous serre si je ne me trompe pas ?
Alain 43
Oui en effet une couche chaude sur le balcon sa ferait d ésordre, si un jour tu as un jardin en exterieur pense y. Bonne chance pour la suite
Lilijakez
20 ans de potager en permaculture
Compostage de surface: essai 1 année, prolifération de petits décomposeurs, gendarmes, cloportes et glomeris d’où petits trous dans les pommes de terre…mais aussi carabes, crapauds, grenouilles, escargots et limaces!
Limaces à gérer car si elles prolifèrent trop: pas de récolte! D’où griffage de la terre avril septembre, chasse dans la zone de plantation, semis en godet puis protection du plan à l’aide d’une collerette maison (pot plastique dont le fond est enlevé), surveillance et chasse régulière autour!
Claire
Bonjour, puis je utiliser la litière de mes poules (et les fientes )comme paillage de mon potager ?
Bonjour Claire,
Il vaut mieux ne pas l’épandre directement sur la terre, risque de pollution et évaporation de l’azote sous forme d’ammoniac.
Par contre si vous les mettez à composter en tas pendant 1 an, vous obtiendrez un excellent compost pour le potager.
Alain 43
Salut claire,mes fiantes de poule j en fait du purin : 1kg pour 100litres c est un excellent engrais coup de fouet
Mana 56
Bonjour Nicolas et à tous et toutes, merci pour les trucs et astuces de chacun que je note sur mon petit cahier=petit potager. Je tenais à vous parler de ces pièges à frelons asiatiques qui ne tuent pas seulement cet insecte mais aussi des guèpes qui sont des pollinisatrices et beaucoup d’autres insectes volants utiles. Je déplore son usage destructeur et qui ne vise qu’une toute petite partie du problème avec les frelons asiatiques, on sait bien qu’il faut s’attaquer à la reine ou au nid. Voilà la place que je laisse à la nature en autres !
Pierre
A propos de “mauvaises herbes”, mon jardin est envahi de oxalis qui se reproduit par les graines mais surtout par les bulbes au pied. J’ai essayé de planter divers légumes couvrants comme des pommes de terre ou arracher les feuilles . Depuis quelques années, je me mets au paillage avec du foin, des algues, de la paille, du compost de déchetterie mais rien n’y fait. Auriez vous une solution .
Merci d’avance et merci pour vos excellents conseils que je lis chaque semaine
Treyo
Deux méthodes contre l’oxalis (dont par ailleurs la fleur est un petit miracle de délicatesse) :
– Passer la pelle sous la motte et extraire les bulbilles une à une (puis les jeter très loin, pas sur le compost !).
– Plus simple, mais plus long : arracher tout ce qui se trouve au-dessus du sol (tiges et fleurs) dès que ça apparaît. Aucune plante ne peut tenir longtemps sans sa verdure.
brigitte
Bonjour Nicolas,
Je laisse la place au ‘sauvage’ dans mon jardin, c’est vrai que je n’ai pas eu à faire à de gros prédateurs ! même les pucerons sur les artichauts n’ont pas fait de dégâts. Il faut dire que dans le potager j’ai une énorme fourmillière de 50 cm de haut ! Au niveau des adventices, en effet dans un petit potager ce n’est pas forcément un problème, le mouron, l’oxalis ne prennent pas beaucoup de place et couvre le sol, mais je n’en dirais pas autant du liseron qui envahit complètement, il faut dire que dans le paillage il n’a pas beaucoup de concurrent ! j’ai beau l’arracher il revient encore plus fort alors que je pensais l’épuiser. Je dirais que mon ennemi au jardin c’est bien lui !
Treyo
J’ai une planche de culture qui commençait à être envahie de liseron. J’ai d’abord paillé bien épais, mais le liseron arrive quand même à sortir la tête sur les bords. Cet hiver, j’ai ôté le paillage et semé du seigle (en engrais vert) pour décompacter le sol en profondeur, ce qui devrait faire fuir le liseron. Expérience en cours, j’en saurai plus au fil des prochains mois…
Michèle
je paille mon potager mais les mulots se sont régalés avec mes carottes et elles étaient toutes rongées
Guy 11
Bonjour à tous,
Cahier bien reçu et onglets découpés donc prêt à recevoir les annotations.
Cet article sera probablement le plus plébiscité entre tous.Excellent!!!
Nicolas, je vous suggère de suggérer à tous vos lecteurs de mettre le numero minéralogique de leur département à côté de leur prénom car les astuces du “nord” peuvent être différentes de celles du “sud” ou d’ailleurs, d’ailleurs.
Je teste cet hiver un paillage de feuilles de tilleuls recouvert de baches plastiques perforées pour éviter que les vents dominants en pays Carcassonnais ne les dispersent.
Resultat au printemps car je bacherai la serre tunnel au dessus de cette parcelle de 40 m2
Dominique44
Ah non pas de plastique s’il vous plait !!! Essayez avec des branchages plutôt… Si quelqu’un a d’autres idées ?
Guy 11
Bache de piscine fixée sur 3 barres de 5 mètres donc tres faciles à mettre et à enlever pour asphixier du chiendent sur cette parcelle jamais mise en culture.
Donatienne
merci Nicolas pour ce partage . Mon “potager” est toujours en voie de développement : buttes, adventices, plantes sauvages comestibles, … et qques légumes semés le composent…
Au plaisir de vous lire, confirmant mes observations ;) et rassurant ma pratique de débutante…
Annie.
Merci Nicolas,c’est encourageant.
J’ai fait cela dans mon jardinet et je n’ai aucune “mauvaises” herbes ni de dégâts ou maladies sur mes légumes.
Maintenant je participe à un jardin collectif et j’essaie de faire passer tes conseils…
Là le challenge est nettement plus grand…
Alexis
ayant vraiment peu de temps à consâcrer au jardin,votre article m’y encourage à nouveau,merci Nicolas.
yannick
au jardin le problème , c est l eau , le soleil si les deux ne sont réuni c est l échec ….moi je suis contre l arrosage automatique , alors pour moi c est paysage au maxi …
Alain 43
Salut Yannick, d’accord avec toi pour le soleil et l eau mais on oubli toujours le vent qui asseche les sol ,par un effet de cheminée et qui vous balaye la surface de votre sol et font apparaître les cailloux . Pour éviter tous ces désagréments une couverture suffisante du sol on ne le répétera jamais assez bonne journée
jean-paul
effectivement laissez libre les espaces plantés cela est bon pour le développement des plantes.
alain 78
Bonsoir Nicolas et à tous
depuis qq années je paille avec des feuilles , du gazon, du brf tout cela plus ou moins mélangé et la terre est bien moins tassée mais cette année 2020, ma récolte est faible, deux petites courgettes sur 4 pieds! tres peu de potiron, pas du tout de butternut ni potimarron ( 4 pieds)
tomates correctes sans plus
on m’a dit que je n’ai pas assez arrosé sous le paillis j’ai pourtant controlé l’humidité de temps en temps
je mets du compost avant de planter
je ne comprends pas cette faible récolte cette année
si tu a un avis merci
Alain 43
Salut Alain bizarre ton histoire quand on sait que les courgette poussé partout .Peut être un problème de graine ou as tu repiquer tes plans trop tôt. En espérant que sa marcheras mieux cette année, bonne journée
alain 78
merci de ta réponse
en fait les plants ont bien poussé, des fleurs aussi sur les plants, mais pas de fruits
manque de pollinisateurs ?
Ch 78
Bonjour Alain
Tu es dans les Yvelines, et cette année parmi les personnes que je connais nombreux ont été ceux qui n’ont pas eu de bonne récolte, aussi bien en curcubitacées qu’ avec les tomates et autres légumes. On ne sait pas pourquoi.
Par contre nous avons eu beaucoup de fruits sur les arbres.
Catherine
Même problème pour moi cette année dans le Val d’Oise. Pratiquement pas de potimarron (c’est la première fois que je vois ça), peu de courgettes, pommes de terre microscopiques et les butternut sont arrivées en fin de saison, donc pas bien grosses quand je les ai récoltées. Par contre j’ai cueilli mes dernières tomates, bien saines, il y a une semaine. Je pense que la sécheresse de cet été ajoutée à la canicule est responsable
alain 78
merci pour vos infos
je confirme, et les cerises et poires nickel !
Pierrick Olivard
bonjour,
mon potager n’est pas bien grand j’ai une parcelle de
de 50 m2 divisé en 14 petites plate bande, et n’utilise aucun produit nocif pour la nature, uniquement du purin de consoude , des feuilles hachées de consoude au pieds de certains légumes et comme vous avec des aromates entre les légume ,dépose à même le sol les épluchures fruits et légume, et suis ravi du résultat, depuis 2 ans je vois l’amélioration de la terre. je laisse aussi les herbes non envahissantes , je met du paillis , cette années c’est mes choux qui ne grossisses pas , j’ai du mettre les plans lors des trop fortes chaleurs . Gard 30.
Farida
Merci Nicolas, pour tous ces conseils, j’adhère complètement et j’essaie de faire la même chose dans mon jardin.
yvonne
Merci à vous pour vos conseils judicieux.
Je suis tout à fait d’accord, un exemple avec “le chiendent”, en terre argileuse il permet un meilleur décompactage de la terre et permet de faire un couvre sol qui améliore le captage de l’eau de pluie.
Pour ce qui est de la pelouse , laisser des rangs non tondus durant un an, et déplacer la zone non tondue d’une année sur l’autre permet le retour de plantes comme le pain d’alouette et les orchidées sabot ou même les morilles.
Par contre je préfère le paillage à la paille plutôt qu’au foin car la paille pourrit moins vite au cours de l’année, et amène moins de graines
dans le jardin,(même si la paille est moins riche) .
Remarque quant à la bourrache pour attirer les abeilles ,il faut prendre garde à ce qu’il n’y en ait pas trop car dans ce cas cela détourne les abeilles des autres plantes.
Vive le jardin sans produits chimiques.
Guy 11
Bonjour Yvonne, je trouve votre intervention très pertinente et instructive.
Anne
Anne 34
Pardon, Yvonne, je ne suis pas du tout d’accord pour le chiendent.
A l’époque où je l’ai laissé pousser, il a fait des réseaux sous terre tellement serrés qu’il a empêché les arbustes d’étendre leurs racines, ils en sont morts.
Par ailleurs, j’ai récolté des pommes de terre transpercées par des tiges de chiendent.
Maintenant j’ai une terre meuble grâce au paillage;
cela a pris 3 ans. si je vois une tige de chiendent, pas de pitié.
Maryanik
Merci pour tous vos très bons conseils .
Depuis quelques années mon potager est envahi par du papyrus de moyenne taille et maintenant également de petite taille. Je me sens souvent désespérée. Je crois qu’il va falloir que je vive avec, tout en limitant sa présence dans mes carrés potager!
Mana 56
Bonjour Maryanik, du papyrus ? êtes-vous sûre ? Il aime les terres humides….Je pense qu’il s’agit du souchet, il se ressème facilement. Mais à bien y réfléchir je pense plutôt à une graminée traçante qui ressemble au papyrus. La solution que je vous propose est de tirer dessus dès que vous le voyez pointer son nez. Bon courage à vous !
Maryanik
Merci beaucoup pour votre commentaire. Après vérification il s’agit en effet plutôt d’un cyperus alternifolius ou cyperus involucratus ou souchet à feuilles alternes. Comme j’habite dans le midi de la France et que mon jardin est humide il s’y plaît à merveille!!! Dans tous les cas je ne pourrais jamais m’en débarrasser, je vais donc essayer de m’en accommoder en limitant les dégâts…
Mana 56
Maryanik ne les laissez surtout pas grainer et coupez leur la tête ! Na !
Martine
Merci beaucoup pour ces bons conseils que je vais utiliser dans la parcelle d’un jardin partagé que je viens de recevoir et que je vais aménager à ma guise.
Petite question : comment se débarrasser de la pyrale du buis sans utiliser de produit type bacille de Turhinge qui serait sélectif mais dont je doute tout de même?
brigitte
Bonjour Martine, je n’ai pas la science infuse, mais j’ai 4 petits buis la pyrale du buis est arrivée il y a quelques années maintenant, les buis avaient été attaqués, j’avais mis de l’huile essentiel d’ail avec un peu d’huile et j’ai vaporisé et couvert d’un voilage. J’ai remarqué qu’un des buis n’avait pas été touché il était à proximité d’un énorme genêt…. Un autre était un peu caché avec des branches de chêne que mon mari avait coupé, il a été épargné aussi… L’année suivante je les avais voilés. L’année dernière j’ai eu une très faible attaque et cette année rien du tout. Cela ne va pas beaucoup vous aider. Je suis dans le sud de la Loire à 500 m d’altitude. Bon courage
Martine
Merci infiniment de votre réponse Brigitte. J’habite aux Sables d’Olonne, j’ai 4 ou 5 buis qui ont été touchés par la pyrale mais que j’ai sauvés en enlevant les chenilles lorsque je les ai vues ou en utilisant le bacille de Thuringe que je croyais sélectif, mais je souhaite ne plus utiliser ce produit. J’ai eu aussi beaucoup moins d’attaque cette année. Je retiens vos conseils et j’essaierai au printemps prochain.
Merci et bonne journée
Soizick
Bonjour Nicolas,
j’ai bien reçu le livre “mon potager 2021”, encore cette année il va me permettre un énorme gain de temps.
Très bon article, dès l’automne je couvre mon sol de feuilles mortes et de fumier de cheval. Au printemps je paille abondement et j’arrose au goutte à goutte, pas le choix dans le sud, il faut bien arroser. Mes aromates sont plantés entre le tomates pour un gains de place, ainsi que les poireaux et betteraves. Pas trop de maladies ou grignoteurs sur mes cultures. Juste un très vilain champignon sur mes agrumes que j’essaie de sauver. Merci encore pour vos astuces.
Marie
OH VOILA UNE BELLE LECON… MERCI.
Il est parfois difficile de changer ses propres habitudes, mais je vais faire en sorte d’y veiller.
Merci encore pour cette alerte de bon sens.
Marie
Bonjour et merci pour tous ces excellents conseils.
Svp, peut-on envisager la permaculture pour des carrés potagers. J’en ai 3 de 120×120 et je serais intéressée par votre cours mais je veux savoir si cela est vraiment applicable au carrés potager.
Merci à vous pour l’honnêteté de votre réponse.
Bien cordialement et une bonne fin de dimanche
Marie
Bonjour Marie,
La permaculture, c’est d’abord un état d’esprit, on peut même la pratiquer dans des pots sur un balcon !
Par exemple, au lieu réserver toute la surface aux légumes, on va intercaler quelques herbes aromatiques et quelques fleurs.
Et dans un coin du jardin, en-dehors des carrés potagers, on va laisser pousser des herbes folles pour attirer les insectes pollinisateurs.
Ce ne sont que quelques exemples, c’est pour vous montrer le principe.
Arnaud
Dès lors que je favorise l’abondance, les pertes deviennent négligeables. Les associations de plantes permettant de cultiver plus densément, il est possible d’anticiper les pertes en programmant des récoltes plus que suffisantes. En climat pas trop rigoureux, la contre saison est idéale pour augmenter nettement la production sous couvert arboré.
dominique
MERCI !
christiane
Article clair ,précis .Petite question J’ai un potager de 80 m2 (mon premier !) mes plantations forment un mandala eh oui !J’ai mis des engrais verts .phacelie et moutarde blanche .Serait il bien de couvrir tous les espaces sans engrais avec feuilles et épluchures?
Les allées faut il les bêcher ?Merci Nicolas pour vos précieux conseils .Ils se sont avérés très utiles .
Bonjour Christiane,
Oui c’est beaucoup mieux que la terre ne reste pas nue tout l’hiver.
Un paillis avec tout ce que vous trouverez sera le bienvenu.
Les allées aussi devraient être paillées, car la vie du sol déborde largement des plates-bandes pour atteindre les allées.
Par contre les bêcher ne me semble pas utile (ni les planches de culture d’ailleurs, il vaut mieux les aérer simplement à la fourche-bêche, voir ne plus les travailler du tout si la terre a une bonne structure).
Alain
Bonjour.
Pour respecter vos conseils naturels pour le potager , comment éviter de traiter les buis contre la pyrale ?
Merci et bravo pour votre site.
Cordialement
Mana 56
Bonjour Alain, j’ai trouvé par hasard une recette pour se débarrasser des chenilles (en générale) mais je ne l’ai pas testé, à vous de voir. Mélangez à part égale de la farine avec du bicarbonate de soude, saupoudrez sur le feuillage atteint, c’est simple et pas toxique !
Anna
Oui Nicolas, j’adhère et pratique vos principes ; j’ai même observé qu’un semis spontané pousse très bien avec d’autres petits végétaux ‘sauvages’ à son pied.
Suite à votre article je vais encore moins désherber mais juste contrôler la pousse des adventives pour que mes plus belles plantes, mes chouchoutes ne soient pas étouffer.
je pense que nous occupons la terre, qu’il nous faut avoir la notion de partage avec la faune et la flore indigène : Mes côtes de bettes spontanées et les framboisiers font le délice des chevreuils et des lapins => je suis très fière qu’ils apprécient et j’aime autant ces animaux que mes enfants.
Martine
Bonjour Nicolas!
J’en profite pour te dire que j’ai bien reçu ton livre, mon potager 2021. Je le trouve très bien organisé, avec beaucoup d’infos utiles. Très complet. Il va m’encourager à noter un peu ce que je fais avec les divers résultats! Merci!
Mon potager comporte beaucoup d’herbes diverses qui ne semblent pas faire concurrence à qui ou quoi que ce soit. Je partage le lieu avec tous.
Je nourris les limaces au printemps avec de la salade en général que je dépose près des cultures. Quand les limaces sont bien rassasiées, elles ne viennent plus. Je pense à elles quand il pleut car elles semblent toujours intéressées par une petite sortie sous la pluie; Idem pour les escargots.
De cette façon, il n’y a pas de drame et les limaces qui sont des êtres très intelligents apprécient d’être nourries comme cela. On vit ainsi en bonne entente. Il y a parfois des petits accidents mais ce n’est pas important. Elles sont là pour nettoyer en effet.
Je peux aussi vous dire que je leur parle et que cette communication doit aussi y être pour quelque chose. Idem pour les plantes du jardin. Tout le monde semble se connaître dans le jardin. j’ai eu envie de participer moi aussi à cette convivialité.
Très bonne journée à tous!
christiane
Bonjour Martine
Ravie de ne plus être seule à parler à mes légumes !!!!à mes fleurs .Etant en jardins partagés ,je le fais discrètement !Mes voisins ont tous eu des pucerons sur leurs haricots Pas moi J’ai dessiné un mandala avec mes légumes !!!!!des poireaux des salades des tomates en cercles.Moins de légumes certes mais cela m’est bien égal !!
Martine
Bonsoir Christiane
Une très bonne idée les légumes en cercles ! J’ai planté des framboisiers et cassissiers en demi-cercle avec la possibilité de mettre au milieu fraises, salades ou autres.
Et c’est vrai que le jardin et ses habitants et plantes adorent parler avec la jardinière ou le jardinier! Alors pourquoi s’en priver ?
Très bonne soirée
Martine
Bernard
Bonjour à tous et à Nicolas,
Comme beaucoup et sans avoir attendu Nicolas (désolé…), je pratique sans aucun traitement depuis plusieurs années.
Un terrain de 12 ares avec haie sauvage sur 40 m en bordure, 2 bassins avec des crapauds qui viennent se reproduire tous les ans, un potager de 20 m2,bref … les limaces , réfugiées sous les planches sont attrapées à la main tous les matins, le reste c’est comme le dit Nicolas , la variétés et la compréhension des systèmes, la communication avec la nature, mais çà … en restant modeste c’est le moins facile
Bernard
brigitte
Bonjour, je partage pleinement votre vision des choses et pratique ainsi dans mon potager..potions à base de plantes cultivées dans ma parcelle ou collectées dans la nature. j’ai des herbes folles dans les plantations lesquelles protègent tomates, salades, persil, fruits…tout ceci bien râfraichi par la rosée qui peut rester plus longtemps. cette année j’en ai été récompensée car je ne peux m’occuper du potager qu’un mois sur 3 (je suis loin). et bien ça pousse (y compris sous les arbres) et j’ai épaté les voisins avec tous ces trésors. ah au fait, je déguste certaines herbes folles justement par la même occasion. je peux vous aiguiller avec plaisir au besoin. à bientôt pour vos articles !
MARYVONNE
C’est ce que je fais depuis l’an dernier, les épluchures sur le terrain.
Gain de temps plus de compost à étaler, plus de déchets de jardin à mettre dans un autre endroit.
Merci
henryem.berardi.henr
cher jardinier merci pourtes conseils tres important surtout ence moùent car suite a unavc je qitte mamaison avec 2000metres pour une maisonacec un micro jardin de moins de 30mcarresrecouvert depuis .ans par un gazon synthetique pauvre petites vie dns ce contextebesoindetes conseils etpourparticipera tes frais ilmemanque ton adresse postale pour envoyer un cb car pasde carte de cedit ence. omemomnt
Mana 56
Bonjour Henry, voilà ce que je ferai à votre place: j’enlève le gazon synthétique, je couvre la parcelle avec du compost en déchetterie (gratuit ), bio de préférence, surtout à l’endroit du futur potager, je paille avec une bonne épaisseur, j’attends une bonne pluie avant de recouvrir le tout d’écorces de bois en début de décomposition= il y a plein de petites bêtes là-dedans, celles que l’on voit et celles que l’on ne voit pas + des moisissures. Je pense qu’il faut réensemencer pour redonner vie à ce terrain. Je vous souhaite bonne réussite !
Marie
Article très utile en effet lorsqu’on est propriétaire de sa parcelle de terrain et qu’on a les coudées franches pour créer des haies. Toutefois, bien qu’étant locataire d’une parcelle associative entourée d’autres parcelles, si l’on part du principe que la nature est intelligente, il ne faut pas trop la bousculer. J’essaie d’appliquer ces principes en faisant des mélanges, en n’alignant pas trop plantes et légumes. Le jardin est joli et vivant ! Il faut “apprivoiser” la terre, tout comme la terre se charge de le faire avec le jardinier.
MERCI de vos précieux et judicieux conseils !
tony
Un grand merci pour cet article où tu nous fais partager l’évolution de ton approche. J’ajouterais un truc c’est de ne pas planter par exemple les salades avant de les avoir fait un peu durcir. Au printemps par exemple, mais tout comme maintenant, les limaces se jetterons sur des plans tendres et je les ai vu délaisser les salades que je venais de planter. De même, j’ai tendance à les isoler dans l’herbe. Après, une limace qui a gouté la salade reviendra jusqu’il n’y en ai plus, je la chasse donc.
Corinne
Bonjour Tony, qu’entendez-vous par “faire durcir les plants de tomates” !
tony
pas les plants de tomates, mais les salades particulièrement appréciées par les limaces. c’est le cas cependant aussi pour les cucurbitacées. Qu’est ce que j’entends ? les faire un peu pousser dans les pots avant de le planter, les plantes sauvages sont toujours plus précoces et donc tendre plus tôt. Et pourquoi tendre ? car tout plant semble plus appétissants aux limaces
Marie Sylvaine
Oui c’est bien net pour les courges et légumes de la même famille. Plus ils sont développés, moins ils sont attaqués.
yves
excellent cet article
j’arrête de planter mes légumes …en rang d’oignons …ah ah ah …
bravo Nicolas
Josette
merci pour cet article, comme vous je mélange les légumes et garde mon sol couvert et suis peu gênée par les ravageurs, j’ai plus de soucis avec la sècheresse malgré le paillage, mais je m’améliore
brigitte
bonjour, moi aussi pb de sécheresse intense et sol sableux/galets…l’eau se perd ! alors j’ai tenté un truc cette année (je suis à Toulouse en ville où ça surchauffe) : planter des options et courges peu gourmandes en eau et y insérer des tomates, salades, etc…les larges feuilles protègent. j’ai essayé aussi la plantation sous l’ombre projetée d’arbres fruitiers, c’est efficace aussi. bon jardinage !
Danièle
Je fais comme vous depuis plusieurs années maintenant et j’observe moins d’attaques de ravageurs…. encore que cette année, avec la sécheresse, j’ai eu beaucoup de mal à empêcher les altises d’arriver à détruire mes choux (que j’avais trop groupés…).
Le problème majeur que j’observe avec cette nouvelle manière de cultiver c’est la prolifération de rats-taupiers qui se régalent des plus belles carottes, des racines de bettes, des poireaux, pommes de terre, etc…..
Avez-vous ce problème?
Merci pour votre blog
Jean-Louis
Bonjour je vous recommande de déposer des tiges de tomates entre vos choux. Je pratique cela depuis trois années plus de problème avec les altises
Bonne journée
Alain 43
Salut daniele ,j ai également des rats taulier cette année nous étions plutot en bonne harmonie,mais prolifere je vais essayer au printemps une décoction de feuilles de sureau apparemment très bon répulsif. Bonne journée
Mana 56
Bonjour Alain 43, la décoction de feuilles de sureau est plus conseillée pour les altises, pour les rats taupiers il faut faire de l’extrait fermenté. Bien souvent on emploie mal ces plantes “au secours” des plantes et du coup les résultats sont plutôt décevant. J’ai mon petit guide “purin d’ortie et compagnie” qui m’apprend à faire la différence entre les décoctions, les infusions et les macérations, et réussir un bon extrait n’est pas si simple. Bonne lutte à vous !
Alain 43
Ok merci je prend note
didier
bonjour nicolas et merci pour tous vos articles que je dévore chaque dimanche, c est une mine d idées pour nous amoureux du jardin. j avais une question a vous poser, voila j ai semé en octobre de l engrais vert dans mon potager ,du seigle plus exactement ,j aurais voulu savoir si je pouvais au printemps compléter en incorporant de l engrais organique , est ce complémentaire? merci nicolas . bon dimanche a tous
Bonjour Didier,
La décomposition de l’engrais vert ne suffira pas à assurer la fertilité.
Personnellement je préfère mettre un paillis nutritif ou du compost pour entretenir la vie du sol.
Un engrais va marcher mais il ne profitera qu’aux plantes et pas au sol.
Michel
Bonjour
Merci de tous vos conseils
Je pratique à peu près comme vous mais j’ai néanmoins un très gros problème de limaces au printemps: tout y passe!
En ce moment les taupes envahissent ma pelouse et je soupçonne des rats ou campagnols de profiter de temps en temps du gite.
Merci de votre éclairage
Michel
Stephane
Bonjour et merci pour cet article hebdomadaire qui est attendu tous les dimanches matins 😁.
Pour ma part c’est est que la deuxième année que je paille et laisse un peu faire la nature comme elle veut.
Ce n’est que le début mais effectivement cette année j’ai déjà trouvé un peu de changement positif sur les arbres fruitiers ainsi que sur la terre de mes carrés.
Je ne traite plus rien depuis 2 ans également, ça se passe pas trop mal mise à part les patates qui ne sont vraiment pas belle.
Pour conclure, je vais continuer dans ce sens car il est temps que l’on revienne aux bases car la chimie finira par nous tuer tous.
Bon week-end
Marina
Merci Nicolas,
Très interessantes synthèse de tout ce qu’on peut faire pour inviter toutes les espèces à vivre ensemble.
J’ai remarqué que le céleri et la salade chicorée s’entendaient très bien, pour limiter les attaques de limaces.
J’ai une question sur les fraisiers que nous ne replantons pas tous les ans : comment nourrir la terre avec de l’ancrais vert ou quelles associations dans les coins de fraisiers ?
Merci de ta réponse.
Marcel
Pour lutter contre l’INVASION de limaces, un apport de fougères (fraîches ou sèches) est-il efficace ?
Depuis trois saisons, mon jardin situé en bord de Loire est infesté de taupes (avant les crues de la Loire régulaient cette population ((cruel mais efficace!)) naturellement. Je répugne à tuer un animal quel qu’il soit et j’aimerais connaître un moyen de les empêcher de détruire systématiquement mes semis!
Jack11480
Je suis cette approche sur mon jardin de 2 ans mais il y a encore du boulot.
En attendant, j’ai trouvé une solution acceptable pour protéger mes plants de légumes des gastéropodes. Sur mon terrain, la présence d’énormément de pierres leur offrent un gite de choix et le potager le couvert.
Si cela peut aider certains voici sans interet la solution
https://www.andermatt.fr/54-stop-limaces
alain 78
bonsoir
les limaces s’enterre je crois non? elles peuvent alors passer sous le cercle non?
brigitte
Bonjour, je mets des cercles de bouteilles plastiques coupées. ça marche aussi, mais je n’ai pas beaucoup de limaces…
Nicole
Merci pour tous ces conseils que je vais essayer de suivre. J’ai la fâcheuse habitude de retirer les herbes (mauvaises) mais je vais cesser. Je retire les quelques limaces et les donne aux poules. J’applique pour mon premier jardin la permaculture, et je vais bien appliquer toutes les règles naturelles.
Merci pour tout. Nicole
sylvie
bonjour Nicolas,
je fais exactement tout cela aussi, mon problème reste encore, l’arrosage, jusqu’à maintenant un goutte a goutte, mais je ne suis pas satisfaite, d’ailleurs mes kiwis ne font jamais de fruit à cause de “pas assez d’eau” (c’est en allant dans le sud ouest chez des pros que j’ai eu le fin mot de l’histoire,) le kiwi a besoin de bcp d’eau.
mon potager a besoin à mon avis de se remplir plus serré en plantes amies, et c’est pour cela que le goutte à goutte commence à se compliquer…ma question est donc: comment arroser au mieux mes parcelles ou mulch????,(en région parisienne on compte sans pluie a partir d’avril..) mon paillage aussi est conséquent, je mets chaque jour mes déchets végétaux dessus, par contre ces vagues de chaleur caniculaire je vais prévoir cet été des ombrages je pense des parasols de plage tout simplement.
les ravageurs sont différents chaque été, mais j’arrive maintenant de plus en plus à les contrôler, comme ça j’ai de moins en moins de déception.. par contre je vais commander des graines de tomates qui ont besoin de peu d’eau, et je ferais mes semis avec en plus des miennes et je vais comparer
merci de toute votre expérience, mon potager commence à ressembler au votre….
Bonjour Sylvie,
Dans l’idéal, il faudrait essayer de tendre vers une terre qui a la meilleure structure possible pour retenir l’eau des pluies printanières.
Cela passe par la vie du sol, son taux d’humus, le réseau de filaments des champignons microscopiques qui peut aller chercher l’eau très loin.
Mais chaque terre est différente, plus ou moins drainante, plus ou moins lourde.
Une chose est sûre : apporter de la matière organique en continu ne peut faire que du bien.
brigitte
Bonjour Sylvie, pour ombrer j’utilise des cagettes à l’envers, et sur les arceaux des tunnels j’ai récupéré un vieux filet de trampoline ça a été efficace cette année…
Catherine
Merci Nicolas pour ces bonnes paroles et cette philosophie qui fait du bien à entendre, qui fait du bien à tous et à la planète.
J’ai un petit jardin (100m2) en ville, je broie les branches des arbres qui montent trop haut (au delà de 6 mètres quand même…) vis à vis des voisins surtout, et je laisse tout sur place : compostage en surface. J’ai un jardin d’ombre, sauvage. Ça sent la terre, j’aime bien, et il y a plein de vers dedans. J’ai mis du tulle cette année pour protéger les jeunes plants des limaces et ce fut efficace. J’ai aussi un carré d’eau pour la biodiversité. J’y ai mis des gambusies pour manger les larves de moustiques. Mais je crains que les voisins me demandent d’enlever ce point d’eau. Une solution contre les moustiques ? Je vois des chauve-souris de temps en temps. Les arbres nombreux chez moi attirent les oiseaux mais je vois bien qu’en vingt ans il y en a moins.
Kiki
Pour les moustiques, mettre un ou 2 poissons rouge c’est radical……
Mana 56
Cette réponse s’adresse à Kiki et à Brigitte: Catherine n’a pas besoin de poissons rouges ni de libellules car elle a mis des gambusies = petits poissons qui mangent que des larves de moustiques. Il lui faudrait plutôt un remède contre ses voisins ! LOL !
Catherine
:D
Bon sang, mais c’est bien sûr !
brigitte
Bonjour Catherine, vous n’avez pas de libellulles ? dans mon point d’eau je n’ai pas de moustiques ! j’en ai seulement dans des soucoupes, ils n’ont pas besoin de beaucoup d’eau et leur cycle est très rapide….
Alain 43
Salut Catherine en fait le problème c est tes voisins.désolé pour toi
Isabella
Bonjour Nicolas
Je suis bien d’accord avec ces indications. J’ai fait mon premier potager dans un jardin très désordonné en me disant que je laisserais quelques plants de légumes aux animanux du jardin et je suis ravie . Je nais pas encore bcp de récoltes car tant d’erreurs sont à corriger.mais si on aime la nature elle est généreuse
Françoise
Merci Nicolas de tous ces bons conseils.j ai commencé un potager il y a 3 ans en essayant d appliquer tous vos bons conseils. Le résultat pour le moment a bien étonné ma famille et les gens autour de moi. J ai autant si ce n est + de légumes que eux avec leurs anciennes méthodes. Cet automne ( fin octobre jusqu en décembre) j ai fait l essai de couper en petits morceaux le reste du potager et les fleurs en les laissant sur place. + une bonne épaisseur de feuilles mortes. ( je suis à côté d un bois).rendez vous au printemps.
Chris
Bonjour et merci pour tous vos conseils que j’essaie de suivre au mieux dans mon jardin à la campagne.
Mais j’ai deux “ennemis” qui me désespèrent :
– les altises, qui surgissent de nulle part à la moindre apparition d’une feuille de roquette, et ruinent tout espoir de radis
– et surtout, surtout, les mulots, qui font les récoltes à ma place !
Auriez-vous une formule magique ?
dan
bonjour, il existe dans le commerce un outil fonctionnant sur piles ( maintenant peut-être avec panneau solaire) consistant en un tube que l’on enfonce dans une galerie et qui va envoyer un son strident et/ou un son très grave ces bruits passant dans les galeries chassent tous les animaux souterrains. Le prix est abordable, les miens sont toujours opérationnels après 20 ans je viens encore de les prêter à un ami.
Alain 43
Super ton appareil, probleme c est qu’ il n y a pas que des taupes et des campagnol dans le sol , tout le restes reagi comment ?
dan
Je n’ai eu aucune plainte des vers de terre ni des autres insectes :) ce n’est que du bruit or les insectes/gastéropodes etc traversent les routes circulation ou pas donc j’en déduit que cela ne les affecte pas…sauf contact évidement
Mana 56
Bonjour Chris, j’ai une petite recette pour vous et à toutes “les victimes” des altises, il faut faire une décoction de feuilles tendres de sureau noir, au printemps maintenant, cueillez 1 kg et faites tremper 24 heures dans 10 litres d’eau, puis faites bouillir pendant 30 mn. Employez pur, le soir de préférence….Je n’est pas testé ce remède, je sais juste que c’est un puissant répulsif, à pulvériser !
BERNARD
Bonjour Nicolas,
Merci pour cet article très intéressant, que je vais m’appliquer à mettre en œuvre aussi bien que possible.
Denis
Super article comme d’habitude. Cette année, pour la première fois, j’ai eu des rats taupiers qui m’ont bien mangé les pommes de terre. Avez vous des idées ? Pourtant, il y a des chats, des buses, des milans dans l’environnement.
Nicolas
Merci pour cette transmission d’expérience, une fois de plus. Je vais, moi aussi, encore améliorer mes pratiques même si je suis déjà assez proche des tiennes. Il me manque la mare. Puis je simplement creuser un trou, et si oui à quelle profondeur, ou dois-je “l’habiller” d’un revêtement avant que l’eau n’y rentre ? Ah, et comment délimitez les plates-bandes à peu de frais ? Merci encore, A bientôt !
Bonjour Nicolas,
Pour la mare, il faut 40 cm de profondeur minimum, la surface pouvant rester petite (à partir d’1 m2).
Ah j’ai aussi cet éternel problème de délimiter les platebandes avec le bon système !
Je considère qu’il faut laisser circuler librement les prédateurs des limaces (les carabes, et autres staphyllins), ce qui élimine toutes les bordures qui font barrière, comme les planches de bois.
J’avais fait une tentative avec des roseaux, comme on peut le voir dans cette vidéo : https://potagerdurable.com/arreter-de-pietiner-le-sol-de-son-potager
Mais le système de fixation par agrafes métalliques ne tenait pas bien.
Cet hiver, j’ai l’intention de bricoler des sortes de cadres avec des liteaux en bois, munis de 4 pieds.
Si tu trouves d’autres idées, ça m’intéresse !
dan
pour délimiter mes plates bandes et laisser passage, j’ai enfoncé des ardoises ou des tuiles de récupération, comme elles ne sont collées entre elles, cela fait plutôt chicane
Nicolas
Merci Dan. Je n’arrive pas vraiment à imaginer le résultat…Un dessin ? mon mail senn.nicolas68@gmail.com
Nicolas
Merci Nicolas. Idées à creuser, en effet. Bon dimanche !
Martine
Bonjour , j’ai une petite mare dans mon jardin qui attire grenouilles , libellules et autres sympathiques petites bêtes .
Il est nécessaire de mettre un plastique spécial ( vendu en jardinerie ) au fond du trou avant de mettre l’eau et aussi d’agrémenter avec quelques plantes aquatiques et vous verrez rapidement la vie se développer dans votre mare et les oiseaux s’y baigner .
Installez votre mare dans un endroit mi soleil / mi ombre .
Cordialement .
Nicolas
Merci beaucoup Martine ;vous me donnez très envie de m’y atteler !
Mana 56
Bonjour Nicolas, j’ai un petit bassin fait maison avec des koïs et je vous conseille après avoir creusé la terre de placer avant la bâche étanche de mettre un feutre pour éviter que la bâche ne se perce à cause d’un élément pointu dans le sol. Vous trouverez ces articles en jardinerie ou sur internet. Cette année j’ai eu dans mon bassin des larves de tritons…..Les oiseaux sans doute !
Nicolas
Merci Mana, je suivrai vos conseils ;-)
Marie-Sylvaine
Bonjour Martine, je ne comprends pas très bien pourquoi il faut bâcher le fond de la mare… Pour éviter que toute l’eau s’infiltre ? Est-ce qu’il ne faudrait pas mieux “colmater” avec un rajout de terre argileuse ?
Guy 11
Bonjour si vous disposez d’une bonne argile, bien lissée c’est l’ideal
Sinon bache à bassin appelée
EPDM. Prevoyez une reserve d’eau de pluie si vous pouvez pour compenser l’évaporation qui est tres importante par grosses chaleurs
Nicolas
Merci Guy, je suivrai tes conseils
brigitte
Bonjour Nicolas, si tu ne veux pas de fuite je te conseille une bâche de bonne qualité. Ensuite les petites bêtes arrivent toutes seules, c’est magique !
Nicolas
Merci Brigitte ! Vivement l’arrivée des petites bêtes !
Treyo
J’ai creusé une première mare (4 m3) sur bâche il y a 10 ans et j’ai (enfin !) eu des tritons palmés l’an dernier. Les populations d’amphibiens sont mal en point partout… Mais ma bâche a une fuite et pas moyen de trouver le trou. Du coup, je viens de faire creuser une mare naturelle (sans bâche) au fond du jardin, qui va drainer le terrain pendant les grosses pluies d’automne-hiver. Ensuite, je laisse la nature se débrouiller pour la faune comme pour la flore, je n’ajoute rien. Le sol est assez argileux et la minipelle a tassé sur les bords l’argile du fond. Malgré tout, je pense qu’elle sera à sec chaque été, ce qui me convient.
Nicolas
Merci à vous. Expériences intéressantes
Mana 56
Treyo, celà me fait de la peine d’apprendre que votre mare sera à sec chaque été et surtout que cet état vous convienne. Alors je ne comprends pas bien l’intérêt d’avoir un point d’eau sinon que d’entraîner la faune à une mort certaine, j’espère qu’aucune vie ne viendra dans la mare si c’est “la place que vous accordez à la nature” thème de cet article .
Treyo
On se calme…
La mare sur bâche n’est pas à sec, mais remplie seulement à mi-hauteur, ce qui est suffisant pour la plupart des espèces sauvages (mais pas joli, la bâche étant visible).
La mare naturelle va fonctionner comme beaucoup de mares temporaires dans la nature : elle pourra accueillir des pontes d’amphibiens au printemps, puis s’asséchera lentement. La réalisation des deux mares a été validée par des gens compétents pour la faune et la flore. Evidemment, aucun poisson puisque ce sont des mares et non des bassins. En cas de besoin, une espèce pourra quitter la mare asséchée pour gagner la mare sur bâche.
Mana 56
Re bonjour Treyo, votre mare dite “naturelle” n’en a que le nom puisque c’est vous qui l’avez crée. J’espère toutefois que vos 2 “mares” artificielles ne sont pas trop éloignées l’une de l’autre. Quant à votre mare avec bâche, cela s’appelle un bassin ! Aussi je tenais à vous préciser que ce sont les oiseaux qui amènent bien souvent les œufs des poissons (en autres) dans leurs plumes lors de leurs baignades…..
Treyo
J’appelle bassin toute réserve d’eau destinée à accueillir des poissons, lesquels supposent des soins tout particuliers (oxygénation, nourrissage, traitements…). J’appelle mare toute réserve d’eau laissée au seul bénéfice des espèces sauvages (oiseaux, insectes, mammifères, amphibiens et reptiles) et peu importe qu’elle soit ou non sur bâche.
Bien évidemment des œufs de poissons peuvent être apportés par des oiseaux, mais il n’ont aucune chance de se développer, étant immédiatement mangés par les habitants de la mare.
Creuser des mares ne doit pas donner lieu à polémique stérile, c’est aujourd’hui un des rares moyens de venir en aide aux amphibiens partout menacés (et fort utiles au potager).
Mana 56
Vous vous enfermez dans vos erreurs, dommage…..
Emmanuelle
Bonjour Nicolas, merci pour votre article très intéressant.
Pour ma part, j’ai débuté un potager l’année dernière avec une amie. Nous avons du défricher le terrain (400m2) rempli de ronces de 2m de haut!!! Elles repoussent cette année !!
Que faire pour s’en débarrasser ?? Nous voudrions après cela faire de la permaculture mais cela semble impossible avec les ronces qui recouvrent tout . Merci de votre aide.
Françoise
il faut arracher les souches des ronces sinon les couper dès qu’elles poussent au niveau du sol mais il y en a pour des années dans ce cas pour s’en débarrasser! Mon voisin agriculteur me disait “plus on les coupe plus elles repoussent vigoureuses” car je coupais ses ronces qui envahissaient mon terrain et je n’ai jamais réussi à en venir à bout, depuis deux ans je vais dans sa prairie enlever les souches qui donnaient des repousses vers chez moi et enfin je suis à peu près tranquille. C’est un peu long mais efficace.
Guy 11
Essayez de les etouffer en mettant pendat 1 ou 2 années une bache plastique sombre et epaisse.
Bonjour Emmanuelle,
Je rajouterai simplement à la réponse de Françoise qu’un paillis bien épais (15 à 20 cm de paille ou de foin) toute l’année peut aider à les étouffer.
Il y aura bien sûr des repousses pendant quelques années, mais elles s’affaibliront petit à petit.
Ce paillis n’empêche nullement de planter des légumes.
Sophie
Ca fait 5 ans que je jardine sur un ancien foncier le paillage ne les affaiblit pas seul l’arrachage des neufs qui sont parfois profonds semble efficace
Treyo
Quand des ronces m’embêtent, j’attends l’automne pour que la terre soit bien souple après les pluies. A la base d’une tige de ronce, on trouve en général trois racines qui partent en étoile. Je saisis l’étoile et je tire lentement (mais fermement) pour sortir de terre la plus grande longueur de racine possible. Ca prend un peu de temps, mais c’est durable. Bon courage.
Annik
Je me culpabilisais d’avoir un jardin fouillis où je plante en fonction de ma fantaisie. Pas le courage de passer des heures à enlever les mauvaises herbes sauf dans mes fraisiers à cause du liseron qui étouffe tout. J’ai peut-être laisser la roquette prendre pas mal de place mais c’est tellement bon.
Alain
Bonjour Nicolas.je suis permaculteur, très bien ton article sur les sois disant parasites.un jardin est un lieu magique et plein de vie où il ne faut pas arriver en terrain conquis. A nous les jardiniers de maintenir ces petits écosystèmes plein de petits êtres vivants qu’ il faut apprendre à connaître pour pouvoir partager et évoluer en symbiose tous ensemble
Robert
Bonjour Nicolas.
En vous lisant je me disais que ces “jardiniers du dimanche” que nous sommes évoluent depuis peu vers plus de naturel en “essayant” de copier la nature avec la permaculture.
Mais nous conservons encore bien des pratiques du maraîchage dont nous voudrions pourtant nous défaire ICI.
A savoir, cherchant à obtenir tout de même une production en quantité qui implique hélas de lutter contre tout ce qui agresse nos légumes et finit par nous faire lutter contre ces “auxiliaires” dont on vente pourtant les mérites.
Le stade futur de nos pratiques ne serait-il pas d’admettre une moindre production, des légumes moins beaux…en laissant vivre les “prédateurs”…dans cet esprit que chacun a le droit comme espèce de venir se ” servir à volonté dans ce libre service géant” comme vous le dites si bien et comme l’a fait depuis la nuit des temps l’homme qui ne pratique pas autrement qu’en exploitant toutes les ressources que la planète lui offre gratuitement?
Bonjour Robert,
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Le souci c’est que nous avons été habitués depuis des décennies à la grosseur des légumes vendus dans le commerce, légumes qui ont été forcés à l’engrais pour être aussi gros.
Cela nous demande un effort pour se réhabituer aux légumes moins gros et moins beaux, effort que tout le monde n’est pas prêt à faire.
Ces légumes “naturels” ont aussi un énorme avantage : c’est d’être moins gorgés d’eau et plus concentrés en nutriments et en vitamines.
Mona
Bonjour
Merci Nicolas
Ce blog est une mine d’informations utiles .
apprivoiser le jardin et les insectes est primordial.
en Automne, je ne nettoie pas complètement le potager. La mélisse citronnelle est là et Je laisse les restes de cosmos, oeillets d’inde, bourrache etc qui deviennent des refuges pour ces petites bêtes.
Tout le potager et la serre est couvert de feuilles mortes et je composte les épluchures sur place.
Au printemps, j’aurai une terre fertile et meuble sans fatigue.
yves
depuis quelques années je suis vos conseils.
mais si je ne travaille pas mon sol avec ma grelinette ou ma triandine il devient trop dur et trop compact.impossible de repiquer des légumes
Michel
Continuez
Merci
Christian
Bonjour Nicolas et encore merci pour tous ces bons conseils. Encore une petite interrogation, au Printemps, je mets de mon compost en surface, il est très riche en vers de terre et je me retrouve avec plein de taupinières dans mes carrés potagers. Il y aurait une plante répulsive pour les éloigner. Si tu sais, quelle est elle ? Merci et à plus…
Christel
Bonjour, je n’ai pas personnellement testé une astuce contre taupes et autres rats taupiers, mais voilà ce que je peux en dire : une de mes amies dans le Massif Central avait son jardin envahi de ces rongeurs (c’est un fléau, dans cette région, ils pullulent). Elle était agacée de voir des trous partout, et ramena un jour des bulbes de jonquilles pour les combler. Résultat : tout ce petit monde a déguerpi. Je me suis fait ensuite la réflexion qu’en effet, dans les champs auvergnats de jonquilles sauvages, il n’y a aucune trace de présence de taupes. Voilà, j’espère que l’info vous sera utile.
Lolita
waouh merci pr l’astuce 😘 !!!
Joyce
Je fais des semis de ricin au printemps que je repique un peu partout, c’est un repulsif naturel et de plus la plante est très jolie par son feuillage et se développe en plus en hauteur qui laisse la place au sol pour cultiver autour.
Lolita
Ok, je prends l’idée !😀
eliane
bonjour, le ricin se ressème tout seul chez moi, je le déplace si il est gênant. répulsif pas certain mais oui bien belle plante! j’en replante autour des tomates les feuilles font office de parasol, le pb étant les niveaux de T° très en hausse depuis 3 étés d’où brûlures des feuilles et fruits.
le nouveau défi est celui-ci : comment protéger nos plantes potagères des conditions climatiques nouvelles ? je fais mes plants et essayé de repérer les variétés résistantes…
cdlt, El.
Mana 56
Bonjour Joyce, c’est plutôt le tourteau de ricin qui est répulsif, les graines sont broyées dont on a extrait l’huile, c’est aussi un engrais riche en matières organiques très azoté. J’en mets un peu dans les trous des mulots, l’odeur les dérange, même effet sur les taupes et les autres petits rongeurs .
christian
Merci beaucoup Christel, Joyce, Eliane, Mana 56…
Christine Lausanne
Les taupes sont des alliées du jardinier, elles mangent des larves , mais les campagnols ont un appétit sans égal et se reproduisent très rapidement s’ils ont assez à manger. C’est incompatible avec un jardin , j’ai failli abandonner.
Une chose a faire est de détruire les galeries à mesure de leur découverte, à la main en les suivant ou à la grelinette. L’énergie mise à refaire des galeries n’est plus mise à se reproduire…
et le piégeage est nécessaire en cas de pullulation, pour revenir à l’équilibre. Même avec chats et rapaces aux alentours… les campagnols terrestres, les énormes, ( jusqu’à 200gr) ne sortent qu’une fois de leur vie pour changer de territoire. Difficile de les attraper en surface….
Sophie 09
J’ai perdu plus de 2/3 de mes récoltes, mangées par les rats-taupiers. Or on vit de celles-ci toute l’année. Il me semble que plus je sème et plante, plus ils pullulent. Les chats et les rapaces chassent sans répit. Je mets du tourteau de ricin en quantité 2x/an à la grelinette… Et finis par me demander si je ne ferais pas mieux de cesser de couvrir la terre! Même les têtes d’ail, ils les mangent, et font leurs galeries sous les ultrasons. La surface cultivée est trop grande pour les pièges… Comment diable font les permaculteurs professionnels ?
Christine
Hello Sophie,
J’ai trouvé une solution à petite échelle qui Demande du travail d’installation, mais marche parfaitement pour un petit jardin.
J’ai pris les cadres utilisés pour le transport des marchandises sur palettes.
J’ai agrafé du treillis galvanisé très fin sur le fond et les ai à demi enterrées dans mon jardin. Je les ai remplis de terre compost etc et j’y ai planté mes légumes les plus menacés (courgettes, fenouils, etc) J’y ai aussi mes des pommes de terre sur gazon (pas besoin de remplir de terre)
Aucune attaque dans les bacs (mais autour oui).
Et avec la permaculture, pas besoin de retourner la terre en risquant d’abîmer le treillis.
J’en ai mis 3 l’année dernière pour essayer, et je vais augmenter chaque année, parce que je ne vois pas d’autre solution…
Et je continue à piéger pour limiter! Piéger n’est jamais inutile, même sur une grande surface! Une femelle en moins, c’est des dizaines de petits en moins pour l’année!
Christian
C’est une très bonne idée. Je vais commencer à le faire cette année. Je mets déja du grillage sur la terre lors de mes semis pour empêcher la chatte de jardiner dans la terre meuble. Si vous avez un truc avec des barbelés, mon potager va ressembler à un goulag (lol).
Néanmoins, merci Christine.
Sophie 09
Merci pour l’idée, ingénieuse pour un petit jardin. Ma surface cultivée est clairement trop grande… On vient de me suggérer d’utiliser un tuyau de gaz (relié à une bombonne) , et de *traiter* ainsi un maximum de galeries dans tout le champ cultivé. J’aime l’idée d’un piégeage sans douleur, contrairement aux petits pieges sanglants que j’utilise avec répulsion !
Ludivine
Super article j’ai appris beaucoup de choses. Merci beaucoup.
Sébastien
Bonjour,
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour tous vos conseils qui me sont d’une grande utilité pour ma première expérience de jardinage « tardif » puisque j’ai planté un petit carré début juin où les tomates, concombres, salades, courgettes et autres inconnues issues de pousses germées à l’intérieur de mon composteur poussent à merveille (en Charente-Maritime).
J’aurai une petite question concernant la lavande à vous poser : est-ce que je peux utiliser mes brins séchés, coupés l’année dernière, comme paillis ou comme répulsif à nuisibles ou est-ce à éviter ?
Encore bravo et merci par avance pour vos conseils.
Bien cordialement.
Sébastien de La Rochelle
La lavande ne pose aucun souci, on peut tout à fait l’utiliser pour pailler. Comme de nombreuses plantes odorantes, elle a une action répulsive sur certains insectes.
Michel
Très intéressant de sensibiliser les jardiniers amateurs à ces notions et de créer ainsi une nouvelle approche de la culture potagère. Il faut oublier les méthodes ancestrales liées à la productivité et aussi à une méconnaissance profonde de la nature. Merci pour vos conseils et bonne continuation.
Bernadette
J’ai un bois de feuillus et j’ai recouvert mon jardin d’un épais tapis de fougères sèches pour l’hiver; est ce une bonne idée ?
je lis avec grand intérêt vos précieux articles.
Merci.
Bonne année.
Bien sûr, et en plus un autre avantage des fougères, c’est que les limaces n’aiment pas ramper sur leurs tiges qui sont rugueuses.
jean-claude
MERCI pour toutes les infos, ainsi que les idées de chacun…farfelue ou pas je nettoie mon bois en l’ecorcant avant de le bruler..les dechets je les enterrent dans mes carrés potager, je n’achete plus de terreau.bon ou pas? merci pour les commentaires
Daniel
J’ai lu avec plaisir votre article. Retraite depuis une année et demie Mon jardin a moins de 100m2 Je pratique la permaculture. Mon père utilisait le motoculteur tout le temps et retournais la terre.. Il m’a dit ton jardin est mal tenu.. c’était leur façon de faire. Dans les jardins familiaux ils font de même…aligner vous les poireaux ! Maintenant mes petits enfants s’y intéressent et demandent le nom des légumes et puis deux hérissons hibernent derrière la cabane les limaces devront se tenir à distanc. Meilleurs vœux pour 2020 et au plaisir de lire vos prochains articles
Daniel banlieue de Lausanne bord du Lac Léman Suisse
Evelyne
Très bon article. J ’ agis comme toi. Mais je crois qu’on est grosso modo de la même génération.
Joyeuses fêtes de fin d’année.
christian
Merci Nicolas, j’essaye d’appliquer tes principes. cet Automne, je n’ai pas recouvert de cartons mes 9 carrés potager car j’ai semé de la phacélie, et j’ai laissé tout le végétal de mes légumes (à voir le résultat au Printemps). Je fais mon compost mais cette année je vais essayer le compostage de surface. Outre les purins maison, que penses tu de faire pipi (de temps en temps) sur mes carrés ? Il parait que ça enrichit en minéraux ??? A plus.
Oui des minéraux mais surtout et principalement de l’azote. L’urine est donc un bon engrais “coup de fouet”, mais il ne faut pas en abuser. Pour ma part je l’utilise surtout au printemps, au redémarrage de la saison la terre est pauvre en azote. Je dilue à 20% avec de l’eau pour éviter de brûler les plants.
Denis
Bonjour Nicolas, ce qui a été assez catastrophique dans notre jardin, c’est la ponte des mouches : sur les choux, les poireaux, les navets. Je n’ai probablement pas assez paillé entre les plans. Peut-être l’année prochaine, mettre des ronds de cartons au pieds des légumes pour empêcher la mouche de pondre autour des plans ? Merci pour ton aide.
La meilleure protection c’est encore de poser des voiles anti-insectes dès le début de la culture.
Odette
Je suis d.accord avec vous je protège mon sol avec du paillage l’hiver et l’été avec de la tonde de pelouse entre mes légumes mais hélas mon poireau depuis 3 années démarre très bien et au bout de 2 mois des petites bêtes se mettent dedans et ronge le blanc et donc il dépérit que faire??
Il s’agit sûrement de la mouche mineuse du poireau. Voici ce qu’en disent les experts du centre Terre Vivante : “La mise en place de voiles anti-insectes à maille de 0,8 ou 0,5 mm en fin d’hiver et à l’automne (période des vols) semble la seule méthode efficace, à condition que la pose soit très soigneuse (la mouche est capable de trouver le moindre passage) et que les feuilles ne soient pas en contact avec le voile (sinon la mouche pondra à travers).”
Roselyne
Cela fait deux ans que mes poireaux ont ce problème. Alors je les coupe à ras du sol dès que je m’en aperçois (avant que le blanc sous terre ne soit contaminé). Ils repoussent et n’ont pas eu de nouveau ce problème … ils poussent en retard – si retard il y a – mais on les mange !
Le filet est une bonne solution, je vais en mettre un.
Merci encore pour tous ces conseils
Etienne
Merci encore un super article !!
3 ans que mon potager a été lancé et avec une terre argileuse ++ , malgré un mulch et des engrais verts ainsi qu une bonne couverture du sol sa texture change tres peu vite 😃
Patience comme tous les jardiniers disent eheh
A bientot
Alexis
Merci Nicolas,votre pratique est la mienne. Une question cependant,le Liseron est envahissant,comment dois je réagir?
Bonjour Alexis,
Voyez ma réponse un peu plus bas dans un autre commentaire.
Alexis
Merci,je fais un essai de phénoculture ,2ème année ,même parcelle.
L’an passé, résultat mitigé direct sur la pelouse,les patates pas mal.
Marièle
je n’ai ni pucerons, ni limaces, je n’ ai aucune maladie sur mes plantes, je laisse les escargots vivre leur vie mais je les déplace s’ils sont dans les légumes. Par contre je reconnais ne pas avoir soigné mon sol depuis l’achat de ma maison, 11ans
je crois que mon bout de potager est magique
Je ne cultivé que concombres, tomates, salades, piments, poivrons, ça me suffit. Les framboises poussent toutes seules comme les fraises
Je suis une feignante et apparemment ça lui va bien
Jacques
Tout à fait d’accord avec les pratiques de la permaculture. Mon jardin n’est pas très grand mais la biodiversité y est très présente. Mon principal problème ce sont les limaces et escargots. J’ai pratiquement tout essayé pour potéger mes jeunes semis, notamment de salades. Rien n’y fait . Tout est dévoré dans un temps record. Et je suis contraint de m’approvisionner à l’extérieur en plants déjà endurcis alors que j’adore semer des variétés plus rares. Pour le reste j’ai construit une butte il y a plus d’un an, sur laquelle j’ai pu avoir de beaux legumes (notamment des carottes) en pratiquant des cultures associées et diverses, mélangées à des pleurs et des aromatiques. Résultats très intéressants à la fois pour les légumes mais aussi pour les sens (couleurs, parfums…).Pour ce qui est des herbes ce n’est pas vraiment un souci. Je suis passionné de botanique et les plantes “sauvages” sont chez elles dans mon jardin, de même que les oiseaux. Merci pour votre travail et vos articles que je lis toujours avec intérêt et plaisir. Bien cordialement.
Jacques
Isabelle
Bonjour Nicolas,
J’ai suivi récemment votre formation “Terre riche, terre pauvre” et y ai appris plein de choses.
Habitant en ville, une maison sans jardin, j’ai trouvé à 7 km de chez moi, un jardin potager partagé et j’y cultive une parcelle pour la cinquième année.
Nous sommes actuellement trois jardiniers et les deux autres cultivent leur parcelle d’une façon que je qualifierais de traditionnelle, avec une disposition de légumes en rangs, des apports de fumier, de compost, d’engrais organiques, de purins d’orties et de consoude.
Pas de couverture de sol, par contre. Ni d’adventices (mes deux collègues sont retraités et passent de nombreuses heures à désherber pour que leur parcelle soit nickel.
De mon côté, j’ai paillé ma parcelle, cet automne pour la première fois, sur une belle épaisseur, avec des feuilles mortes. Il était déjà trop tard pour semer de l’engrais vert. J’utiliserai cette technique en 2020.
Les années précédentes, j’avais mis ça et là des cartons … mais au moment des semis, ça n’allait pas, ça m’embêtait plus qu’autre chose. Je les enlevais donc pour les mettre sur le compost.
Depuis votre cours, j’ai aménagé des sentiers et ai délimité des planches de culture d’un mètre vingt, pour éviter de tasser le sol.
Ce qui me pose question, c’est par rapport à la présence de limaces. Les deux autres jardiniers utilisent systématiquement des granulés bleus anti-limaces (bio) et moi, pas du tout. Du coup, dès que je plante mes jeunes salades, elles se font dévorer aussi vite. En 1 semaine, il n’en reste plus. :-(
Je me rends au potager à vélo (je n’ai pas de véhicule), de 2 à 3 fois par semaine à partir d’avril et encore un peu plus souvent, en été, mais je ne peux pas aller chaque soir et chaque matin ramasser les limaces et m’en débarrasser quelques km plus loin (j’ai appris récemment que les limaces avaient une mémoire telle, que même déplacées à 500 m, elles étaient capables de revenir dans votre potager).
Sachant que mes collègues ne sont pas d’accord d’abandonner les granulés bleus et que les limaces se délectent de mes plants, je me décourage en constatant les dégâts. J’ai mis des coquilles d’oeufs broyées, mais ça n’a pas suffi.
Je lis qu’il faut renforcer les plants …
Par ailleurs, je vais suivre votre conseil : mélanger les légumes et plantes, plutôt que de faire des lignes de mono-culture.
Merci à vous pour tout ce que vous nous apportez à travers vos articles.
alain 78
effectivement, les granulés bleus, probablement du ferramol, est bio et depuis que je l’utilise mes salades poussent bien, même très jeunes. Il faut en remettre régulièrement, surtout après un arrosage le soir. Pailler chaque plant avec un petit voile perméable permet de conserver les granulés plus longtemps, et mes salades sont excellentes qd même
Mana 56
Evitez le plus possible le ferramol, même bio, car il est toxique pour les vers de terre, auxiliaires du jardinier.Aussi, le fait d’arroser le soir attire encore plus les limaces et escargots, si possible préférez le matin….les plantes ne boivent pas la nuit !
Référez-vous au petit guide sur les limaces qui vous a été envoyé lors de l’inscription à la newsletter, il est assez complet. Ce que je fais de plus en plus : je mets des protections physiques autour de chaque plant de salade : soit une bouteille d’eau minérale dont j’ai découpé le fond, soit une petite “cage” bricolée en grillage recouvert d’un morceau de voile de forçage. Ça fonctionne bien contre les grosses limaces et les escargots, mais je pense que les petites noires (je n’en ai pas chez moi) arriveraient à se glisser dessous.
Isabelle
Merci, Nicolas ! Je suis retournée voir mes mails et ai enregistré votre document avec les astuces pour lutter contre les limaces.
Je n’utilise pas de bouteilles en plastique, mais je vais faire appel à mon entourage.
Je continue à vous suivre via votre blog, avec grand plaisir. Merci de vos partages.
Chris
Bonjour,
Les coquilles d’œufs ne marchent pas mais j’ai essayé les feuilles de fougères sur conseil de Gilles Dubus (blog un jardin bio) et ça marche mieux que le reste. La protection en bouteille aussi mais il faut bien les enfoncer dans la terre.
Sinon il paraît que les limaces préfèrent l’herbe tout juste tonte donc quand je tonds la pelouse, je laisse quelques tontes pas loin du potager ainsi qu’aux endroits où je les déplace, pour détourner les limaces de mes plants.
Merci beaucoup, Nicolas, pour votre blog que je suis depuis deux ans, ainsi qu’un guide que j’ai acquis et l’agenda du jardinier que je me suis fait offrir.
Vos conseils sont très avisés et adaptés aux petits jardins, ce qui n’est pas fréquent. J’attends avec impatience chaque dimanche la newsletter et lis tous les commentaires.
Je vous suis reconnaissante de vos partages d’expérience !
Cat
Bonjour
Quand je repique de jeunes plants de salades, de fleurs ou autre, je découpe une bouteille en plastique type eau minérale sur 4, 5 cm (ou plus selon le plant) de largeur afin de former des genres d’emporte-pièce. Je les coupe une fois sur leur largeur pour pouvoir les enlever sans abimer le plant ensuite. Je les enfonce suffisamment autour du plant (aussi pour le vent!). Le bord tranchant du plastique dissuade les limaces. Selon la grosseur du plant, on peut varier le diamètre de”l’emporte-pièce” en “recyclant” des bouteilles d’eau de différente taille : 1,5 litre, 5 litres etc… Cela fonctionne bien en général.
Bon jardinage à tous!
Clo
Merci Nicolas pour cet article.
Je vais ainsi pouvoir améliorer mes pratiques dans mon potager.
Scarlet
Cher Nicolas,
c’est à peu près comme cela que je fais aussi. D’une part parce que je n’ai jamais assez de temps pour “desherber”, et d’autre part, parce que j’ai toujours pensé que ces herbes folles protégeaient plutôt le sol. Il y en a certaines que j’enlève car elles sont trop envahissantes. Grâce à vous mon sol est aussi plus ou moins toujours couvert. En revanche j’ai toujours ce gros problème de souris, ou de mulots, qui se plaisent beaucoup dans cet environnement et qui font de très gros dégâts.
Ghyslaine
Oui, je trouve votre article très intéressant, et s’il s’agissait de “quelques pertes” je les accepterais facilement. Mais depuis 2 trois ans, je n’arrive pas à avoir un seul petit pois, j’ai même ressemé cette année, sans succès, tout est grignoté à raz par les limaces. De même, dans la serre, j’avais une magnifique récolte de physalis, j’en ai cueilli une partie et voulu attendre un peu pour le reste, et tout a été mangé, par une musaraigne je suppose, j’ai trouvé les entrés de terrier.
Enfin, j’ai un jeune noyer qui a commencé à donner, de belles grosses noix, et là encore nous n’en avons pas vu la couleur, nous soupçonnons les corbeaux, nous en avons vu un avec une noix dans le bec. Pareil pour les cerises, les oiseaux nous laissent les noyaux au bout des tiges. Nous avons une haie variée autour du potager, je laisse un tas de bois, la pelouse est riche en trèfle et autres pâquerettes…
Alors partager, c’est une chose, mais travailler pour la concurrence… ça m’enrage un peu !
amicalement…
Jean
Cette année, pour la première fois, j’ai réussi mes poireaux : ils ont vraiment grossi, et j’en étais assez fier. Malheureusement, à un moment donné, j’ai subi une attaque d’un insecte : le poireau s’effondrait en s’entortillant sur lui-même. J’y trouvais de minuscules petits vers (1 à 2 mm), coincés profond entre les feuilles. On m’a dit qu’il s’agissait de la mouche du poireau. Comment prévenir ce genre de ravage ?
Depuis 2 à 3 ans, je pratique la permaculture, et je réussis assez bien mes légumes …
Mais peut-être pas suffisamment les compagnonnages …
Baudouin
Avec toujours le ton juste, cher Nicolas!
En lisant chaque point de votre article que vous commentez par un exemple, on croirait entendre votre voix qui scande les arguments méthodiquement. ☺
Bonne journée et merci beaucoup.
Elanie
J’ajoute donc que je pratique le compostage de surface (c’est une pratique très pratique), et que j’ai couvert en partie mon potager de feuilles mortes et semé la vesce et le seigle sur l’autre partie : il est donc à l’abri des intempéries et très joli. Le point noir pour moi, ce sont les insectes ravageurs (grrrr…) et les maladies. J’ai donc encore quelques mois pour mettre au point un plan d’attaque selon votre méthode.
Je vous souhaite de bonnes fêtes. Elanie
Elanie
Avec vos articles Nicolas, je comprends tout du jardinage, je n’ai aucune difficultés à retenir vos conseils et je me sens progresser au fil de vos articles. J’aime jardiner et avec vous, plus encore : j’adore ! Et je dirais presque : je… vous…adore ! GRAND MERCI.
Thomas
Bonsoir,
Les plantes aromatiques comme le basilic ne sont-elles pas aussi victimes d’insectes ravageurs ?
Sinon ,merci pour l’article !
Chrispy
Bonjour Nicolas et toutes les “Jardinieres” “iers”
Je vois qu il y a beaucoup de personnes embettés par les limaces. Toute cette annee j’ai etalé dans mes allees ( 30cm de large environ ) du paillis assez fin . Est cela qui a freiné la venue des limaces et comparé à 2 ans en arriere une dizaines sont venues me saluer cette annee( lol) .
Pour ce qui est du paillage Nicolas vous relevez l’ esthetique en coupant les differentes plantes . Je fais un petit tas et de temps en temps je passe la tondeuse en y ajoutant des feuilles de consoude . j’etale le tout ainsi mon jardin est “”propre””
Merci pour vos conseils Nicolas et le partage avec la communauté. Jardinement votre
Regine
Cette année ma fille et moi avons pris un jardin partagé, c’est une pratique que nous utilisons déjà dans notre jardin d’agrément et que nous allons mettre en place dans notre potager. Nous avons hâte de commencer les semis. En tout cas je lis vos articles avec beaucoup d’interêt, et bravo et merci pour vos astuces. Pour moi c’est le petit plus….
Roger
je laisse une grande place à la nature je suis vos conseils avec intéret et que j’apprécie dans l’ ensemble
cela se passe bien pour les aux, oignons, échalottes
que faite vous sur le terrain
merci pour tout ses conseils
Patricia
Plein de bon sens. Mais que faire pour délivrer mon pommier des vers ( carpocapses?) qui reviennent tous les ans?? Les phéromones+ pièges à glu n’ont pas été probants. Attirer des oiseaux? Mon club nature m’a donné de bons conseils sur la façon de les aider à se nourrir/boire en hiver. Mais j’ai des chats…
Si vous avez une proposition, je suis preneuse!
alain 78
Bonsoir*
j’ai réussi à protéger mes poires en les enveloppant dans un morceau pris dans du voile de protection assez léger et une ficelle pour emprisonner le fruit délicatement : mes poires n’ont eu aucun insecte ni maladie ( chance?). une seule à pourri , peut-être mal serrée et fuite de pluie.
Mana 56
Bonjour Alain 78, je pratique depuis 2 ans l’ensachage des fruits, pommes, poires et raisins ( mais pas de scoubidous ! ) et effectivement il n’y a pas de maladies, ni d’attaques d’insectes. Je conseille de ne pas retirer trop vite les sachets car les oiseaux piquent les fruits qui ne sont pas encore mûrs.Il faut de la patience pour cette méthode mais cela vaut vraiment le coup! Allez sur internet à Aliexpress, vente en gros fruit protection bag à des prix dérisoires ,et c’est le moment de les commander pour 2020 . Du bio, du bio, rien que du bio!
Mana 56
Bonjour Patricia, je te propose l’ensachage des fruits, comme je l’explique à Alain 78, il y a aussi des filets de protection pour carpocapses, à installer sur l’arbre ( là, cela peut être difficile ) avant fin mai, correspondant au premier vol des carpocapses. “La fabrique à filets ” les font sur mesures et sont d’une durée de vie de 10 ans environ dans de bonnes conditions d’utilisation.Je vous souhaite une bonne récolte pour 2020 !
Alain
Les chats font de gros dégâts sur la faune sauvage (oiseaux, orvets, musaraignes….) j’ai le même problème même si je n’ai pas de chats mais je dois subir ceux de mes voisins.Les petits appareils à ultrasons avec des flashs lumineux fonctionnent très bien,on peut régler la fréquence pour que les oiseaux ne soient pas perturbés et ils font fuir les matous sans leur faire de mal.
Claude
Merci pour cet article synthétique qui résume parfaitement bien ce que je m’efforce de faire dans mon jardin depuis que j’ai suivi un stage d’agro-écologie !
Belliard Yves
J ai bien aimé cette présentation claire et de bon sens.
Je m y retrouve complètement…
Alain
Je reconnais volontiers la valeur de ces conseils, que j’applique du mieux que je peux dans mon jardin. Il n’empêche que cette année mes choux sont de la dentelle, que mes poireaux ont disparus et que mes blettes commencent à être attaquées ???
Bien fidèlement
Gisèle
J’ai lu votre article avec beaucoup d’intérêt et me voilà décidée à l’expérimenter dès l’arrivée du printemps !
Merci pour tout ces conseils qui me sont toujours très précieux !
Bonne soirée.
Hélène
Nicolas j oublié de vous demander si les coques de sarrasins étaient bonnes pour le paillage?
après lecture de votre article doit on semer les carottes en ligne ou bien les mettre en petit groupe près des poireaux ou autre légume ? Nous avons eu une discussion avec Mr pour ou contre les lignes ou les mélanges ?
Merci des vos bons conseils
Pour le paillage, j’ai répondu à une question similaire un peu plus bas.
On peut faire des carrés de semis de carotte (par exemple 60cm x 60cm) mais pour l’éclaircissage c’est quand même plus facile en rang. C’est quasiment le seul légume dans ce cas.
Si vous êtes intéressés par les cultures mélangées, vous pouvez jeter un coup d’oeil à mon cours sur la permaculture, j’y aborde ce sujet en détails : https://potagerdurable.com/adoptez-permaculture
Jean-Pierre
Encore une chose; Cette année j’ai construit un potager surélevé sur le modèle de Lucette et Guy que tu nous as fait passer il y a quelques mois (3mX1,50X 0,60 de hauteur). C’était tellement facile que je prévois d’en construire un autre identique. entre les deux et tout autour je prévois des allées faites avec de la toile anti “mauvaises herbes” et par dessus des gros gravier blanc assez décoratif. Es-ce cela ne va pas étouffer le sol à proximité des potagers surélevés? Est-il préférable de mettre du gazon? Merci de ta réponse.
Si la toile laisse passer l’eau de pluie, c’est qu’elle laisse aussi passer un peu d’air, donc je ne pense pas qu’il y ait de souci pour la vie du sol. Et ce ne sont que des allées. Même si les filaments des champignons peuvent atteindre plusieurs mètres de longs, cela ne devrait pas les empêcher de se développer, je pense.
Jean-Pierre
Bonjour Nicolas,
Il y a quelques années j’ai décidé de tuer toutes les limaces de mon jardin. Chaque matin ou presque je les trouvais sur ma serre en toile et je les tuais à l’ai de ciseaux. Au bout de quelques semaines je n’en avais plus. L’année suivante alors que je n’avais presque pas de limaces j’ai eu de grosses difficultés à faire pousser des salades, poivrons et aubergines. C’était une année fichue sauf pour les tomates cerises. Je suspecte que ma méthode d’élimination systématique des limaces y soit pour quelque chose. Confirmez-vous?
Merci.
Je suis étonné. Quel genre de “grosses difficultés” ont eu vos légumes précisément ?
Jade Mac
Bonjour Nicolas
Jeune jardinier de 70 ans, sociétaire d’une Association de jardins familiaux, avec réglement intérieur a respecter.
J’ai appliquer certains de tes conseils :
Délimiter planche de culture, et ne plus marcher dessus
J’utilise la grelinette, et couverture sol
Par contre peut de rendements ?
culture sur 300 m², avec des classiques comme asperges, artichaut, petit fruits
et environ une trentaine de variétés de légumes
Mais je n’arrive pas a obtenir mâche, épinard, oignons blanc, ails, concombre, cornichons
Un vrai casse tête
Je ne désespère pas, je recommence
Tous tes conseils sont les biens venus
C’est sans doute une question d’avoir le bon timing. Certains légumes comme l’ail ou l’oignon demandent à être plantés à un certain moment de l’année, après c’est trop tard et ils ne se développent pas bien.
En préparant soigneusement votre calendrier de semis et plantations, vous allez vite progresser.
Michel
Bonjour Nicolas
J’ai pratiqué le tout mélangé suivant vos conseils permaculture sur des carrés surélevés (40 cm). Et je n’ai eu aucune maladie cette saison. Seul problème: les limaces assez abondantes en début de saison et mes semis en ont souffert. Et en fin de saison des limaçons ont fait des trous dans les feuilles périphériques des choux et salades sans gravité. J’espère que l’année prochaine il y en aura moins.
Merci pour vos conseils.
A bientôt
Isabella
Je suis bien d’accord dans l’idee. Mais comme je démarre Je n’ai aucune idée des associations fructueuses ni de la marche à suivre. Pour l’instant J’ai seulem préparé mon terrain puis semé radis épinard et mâche il y a presque deux mois et cela a donné naissance à un tapis de mouron des jardins je crois…que j’ai pour l’instant laissé tel quel. J’ai remis des déchets de jardin et de la paille partout et voilà ..je ne sais quoi faire d’autre je cherche un mode demploi😊 je suis à Marseille
Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, je propose un “mode d’emploi” ici :
https://potagerdurable.com/adoptez-permaculture
Mona
Bonjour Nicolas
Merci pour tous ces conseils pleins de bon sens.
Ca me conforte dans mes idées de protection du sol avec tous les matériaux naturels.
Ces couverts nourrissent les travailleurs du sol et empêchent les mauvaises herbes de pousser.
Et même si elles poussent au printemps, désherbage sélectif. je laisse l’arroche, le pourpier, le chénopode, la mauve etc. Toutes ces herbes sont comestibles.
Maintenant, je laisse quelques coins du jardin sauvage pour attirer tous les insectes utiles.
Merci encore et à bientôt
Julien
Hello Nicolas
y aurait-il une erreur, car tu dis que ton potager fait 500 m², mais je me souviens que tu disais qu’il est plutôt petit, “une 50 taine de m² environ” ?
Si ma question te semble indiscrète, n’y réponds pas.
Ouh la belle coquille !!! En effet c’est plutôt 50 m2.
Corinne
Bonjour à tous,
Dans mon semis mixte de poireaux et carottes entre lesquels j’intercale des tonte de gazon, et où poussent aussi coquelicots, soucis, autres fleurs dont j’ignore le nom, j’ai toujours des parasites dans mes carottes et des “oeufs” de mouche dans mes poireaux. Merci d’avance de m’indiquer où est mon erreur.
Madeleine
Je pense qu’il ne faut pas laisser d’espace entre les poireaux et les carottes pour que les odeurs trompent les aspects. C’est ce que je fais et je n’ai pas de problèmes.
Marianne
Bonjour à tous, et à Nicolas en particulier,
L’année passée j’ai planté sans le savoir des mange-tout à côté de l’ail. Les plants à côté de l’ail sont restés tout petits, progressivement plus grands quand ils s’éloignaient.
Mes poireaux ont été piqués mais pas trop, mes carottes sont restées intactes sans rien faire.
Bon, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre !
Astrid
Oui, merci, j’adhère. Quand il y a des légumes qui ne poussent pas bien, peut-être elles se décideront l’année prochaine. D’ailleurs, quand on n’est pas obligé(e) d’en faire commerce ni d’en vivre entièrement, on n’a pas besoin d’avoir tout et tout au jardin. Avec mes salutations
Monique
Merci de me conforter dans la façon de m’occuper de mon jardin. Il n’y a que 3 ans que je peux faire un jardin et j’ai encore surement beaucoup à apprendre mais déjà je fais ce que vous préconisez.
Merci encore de vos conseils
Joëlle
Bonjour,
Mon jardinet (proche de Besançon) est fait de cailloux et terre de remblais, du coup, depuis quelques années je créé mes carrés de potager (environ 10 m2 ; hors-sol) remplis d’une épaisse couche de branchages coupés ou pas, puis un mélange d’une couche d’environ 25 cm de terre végétale et terreau.
L’an dernier j’ai commencé à utiliser du Ferramol, cette année je ne l’ai utilisé que deux fois au tout début du printemps, et puis j’ai accepté de partager avec la nature ; depuis les attaques des limaces et d’escargots ont nettement diminué ; je verrai bien en 2020 comment cela évolue.
Je pratique, également, depuis deux ans le compostage de surface, le paillage toute l’année, et l’usage des engrais verts à partir de la fin de l’été, je laisse également pousser les “adventices” entre les légumes pour éviter le dessèchement de la terre, et je m’en sers comme mulch en les coupant au ras du sol quand elles dépassent les légumes. Contrairement aux années précédentes, je n’ai pas planté d’œillets d’inde, mais plutôt des plants de cosmos – plante martyre (mais très résistante) des pucerons , aucun légume n’a subit leur attaque – et des mufliers qui ont fleuris à ma grande surprise jusqu’à fin novembre, plus un semis, dans tout petit coin, d’un mélange mellifère. J’ai également planté entre les légumes, du basilic, thym, persil, céleri feuille, blette…
Pour la première fois cette année, j’ai planté des salades d’hiver qui poussent gentiment à côté des choux ; les choux (rouge, pommé, brocoli) en plein soleil, ont résisté aux deux vagues de canicule (grâce au paillage) et également aux attaques des altises (grâce au rond de carton de protection au pied de chaque plan); ils étaient mélangés aux salades, tomates, basilic, etc.
Par contre je n’ai obtenu aucun radis ni carottes – je vais opter pour un semis en godet de ces légumes racines pour l’année prochaine – ils étaient semés entre les salades et/ou les poireaux (quasiment 100 % de poireaux récoltés).
Bonnes Fêtes de fin d’année à tous et toutes.
Tenez-nous au courant pour les semis en godets de radis et de carottes. Je sais que certains jardiniers y sont arrivés, mais la racine est très, très fragile au moment de la transplantation.
Joëlle
Merci Nicolas,
je serai vigilante lors de la transplantation, et vous tiendrai informé de l’évolution des plants.
Bonne journée à vous. :-)
Marie-Anne
J’ai tenté de traiter sans succès avec un produit bio mes jeunes plants d’artichauts attaqués par des pucerons “élevés” par des fourmis. Je les ai finalement soigneusement nettoyés avec du savon noir avant de les transplanter ailleurs (avec une bonne pelletée de compost) : plus de pucerons !
Par ailleurs, les altises, c’est gênant pour les salades mais cela ne semble pas empêcher significativement la croissance des navets, même si les fanes sont pleines de trous. Ai-je raison ?
Tout dépend du nombre d’altises !
J’ai déjà eu le cas où il y en avait tellement sur un rang de radis qu’on entendait comme un crépitement quand on tendait l’oreille.
Les jours suivants, le feuillage était tellement troué qu’il ne restait que des lambeaux.
Alain
C’est exactement ce qui se passe chez moi en ce moment (voir mon message)
Alors ! Que faire contre ces altesses ??
Merci de votre réponse
Line
Moi, aussi je mélange les légumes, je laisse les herbes folles tant qu’elles ne deviennent pas trop envahissantes, je mets mes déchets ménagers directement sur le potager, je profite de ce que la nature m’offre et utilise aussi certaines herbes folles dans mes salades, mes tisanes. Le jardin est sauvage mais rempli d’insectes et de vie! Je n’ai pas envie d’être esclave pour avoir un jardin artificiel d’exposition!
christiane
Merci pour ces bons conseils, j’ai commencé à l’automne
le principe du paillage et j’espère avoir de bons résultats
pour mes prochaines récoltes, ma terre à l’air en meilleur état
je paille mes fraisiers avec des coupes d’un juniperus est-ce une bonne idée ? Bon dimanche à vous
Il n’y a pas de bonne ou mauvais matière pour pailler, tout est question d’équilibre. C’est toujours mieux de mélanger plusieurs matières. Par exemple avec des feuilles mortes, des herbes sèches, etc…
Christiane
Merci pour votre réponse, je vais ajouter des feuilles, j’ai de la matière première car je vis dans un village entouré de forêt,
Hélène
Bonjour Nicolas
Cela ne m a pas été facile de faire changer ses habitudes à mr par rapport à votre façon de cultiver son jardin !
Moi qui avait horreur de manger des navets du commerce (ça m ecoeurait)
Maintenant tout juste si ne me jette pas sur un plat de navets.
Merci Nicolas
Votre article d aujourd hui l a laissé tout pantois et nous allons suivre tous vos conseils.
Bonnes fêtes à tous
M-Chantal
Bonjour,
Merci pour votre article.
Il vaut mieux ramasser les haricots dans un récipient en osier ou en verre ou en porcelaine…. et éviter le plastique.
Bonne journée
Liliane
Bonjour Nicolas,
J ai cultivé pendant 3 ans une parcelle de jardin en suivant tes conseils. Le résultat fut excellent : j’ai pu amender la terre argileuse très lourde grâce au compostage de surface, aux engrais verts et aux différents conseils que tu nous prodigues chaque semaine.
Cet automne, j’ai pu acheter une parcelle (ancienne prairie) . J’ai l’intention d’y installer, entre autres, un potager. Ma surprise vient de la nature du sol : il est très foncé, presque noir et impossible d’en faire une “boulette”. Comme il s’agit d’une région où on exploitait le charbon, même si le terrain n’a jamais été affecté à une activité autre que l’agriculture, je me demandais si les légumes qui pousseront sur ce sol seront propres à la consommation ? Je ne sais où m’adresser pour avoir une réponse.
Encore merci pour ton courrier hebdomadaire.
S’il est noir c’est peut-être un sol très humifère, de type sol de forêt ? C’est plutôt un avantage s’il n’est pas acide.
Pour la question du charbon, le mieux serait de demander aux habitants locaux, ils pourront sûrement vous renseigner.
André
Super intéressant, à expérimenter sans tarder (vivement le printemps). Bravo et merci.
Michel
Les “mauvaises” herbes sont souvent des herbes comestibles : ortie, stellaire, coquelicot, pourpier, laiteron, … apportent une diversification alimentaire intéressante et, pour certaines (ortie, stellaire) elles constituent une ressource printanière à un moment où les légumes cultivés ne sont pas encore venus ou tirent à leur fin.
Les champignons sont des divas capricieuses,au goût inimitable; les herbes sauvages comestibles sont des amies fidèles, moins goûteuses mais toujours présentes quand on a besoin d’elles.
Guy
Bonjour,
Mon terrain étant en pente, j’ai monté l’hiver dernier un mur de pierres sèches sur 90 cms de haut et comblé le vide en lasagnes en alternant terre, tontes d’herbes, cendres de bois, vieux terreau…. pour finir par une couche épaisse de 10 cms de copeaux BRF. J’ai obtenu des PdT de plus de 20 cms de long : 1,5 kg de semences pour 17 kgs produits sur 2 rangs de 5 mètres.
J’ai bien évidemment peu d’herbes spontanées sur cette parcelle de 25 m. carrés… et la seule qui vient et que j’élimine sans pitié c’est le chiendent aux racines vagabondes et prolifiques.
Question : que faites vous face à l’invasion du petit liseron ? ici, en pays Cathare il est très invasif.
Il faut pailler épais pour l’étouffer au maximum et, comme le chiendent, arracher toutes les repousses qui arrivent à traverser. En quelques années les racines se seront épuisées.
Dominique
Merci Nicolas pour ces suggestions mais avez vous été confronté au problème des campagnols qui apprécient les sols paillés ? Et si oui qu’avez vous fait ?
Amicalement
Des campagnols non, mais des mulots oui. Je vais essayer l’euphorbe (voir ma réponse à un commentaire un peu plus bas).
marianne
les mulots détestent l’odeur des tourteaux de ricin, engrais organique végétal en granulés secs, faciles à répandre sur le sol ou mieux à l’entrée de leur gîte et aux issues de secours….malins ces petites bêtes ! J’ai réduit ainsi leur population, ils ont sans doute déménagé chez le voisin!Quant à l’euphorbe, son odeur caractéristique fait fuir les taupes….J’espère que mon voisin aime les petites bêtes à poils !
Dominique
Merci
Lorette
Oui, mais attention, très dangereux pour les chiens et les chats!!!!! Donc, impossible chez nous…..
marianne
c’est bien de le rappeler car j’ai oublié de le mentionner, je précise juste que je verse directement dans l’orifice de la galerie souterraine et normalement aucun contact avec nos animaux domestiques, sauf pour les jack russell terrier qui adorent la chasse aux poils !
Vincent
L’euphorie est effectivement bien,mais aussi les fritillaires impériales qui sont en plus très belles. Des fers à béton avec des bouteilles plastiques(décorées par les enfants) sont aussi très efficace. J’évite le ricin et la datura car j’ai des chiens et aussi des petits enfants.l
Chantal
Bravo pour vos articles et vos bons conseils, mais il faudrait supprimer le mot “nuisible” quand vous parlez des insectes. Même s’ils nous causent des désagréments, toutes les bestioles ont leur place dans la nature.
Cette coquille malheureuse est due à de vieux réflexes qui doivent dater d’avant l’époque où je me suis mis à la permaculture !!! C’est corrigé et j’espère qu’on ne m’y reprendra plus !
Chantal
=)
marianne
” indésirable ” c’est bien, non ?
Bernadette
Fidèle lectrice, Merci Nicolas de tes bons conseils. Pour les limaces j’ai résolu le problème pour les salades. À la plantation je les protége avec une bouteille en plastique dont j’ai découpé le fond et en supprimant le bouchon pour arroser. Par contre j’aurais besoin de solutions contre l’araignée rouge qui envahie mes tomates
en été … merci
Les araignées rouges prolifèrent lors de périodes de sécheresse et quand la terre est trop gorgée d’azote. Voyez s’il y en a mois l’année prochaine en fertilisant moins vos tomates et en maintenant plus d’humidité au sol, et même en les aspergeant d’eau de temps en temps (si vous le faites par temps sec, l’eau va sécher et il n’y aura pas de risque de maladie).
Pierre
Bonjour Nicolas, d’abord merci pour “Mon potager 2020” que j’ai reçu il y a déja une semaine,(superbe outil de travail).je fais du jardin depuis de nombreuses années mais je ne me suis mis à votre méthode que depuis l’an dernier, premier bilan très positif, j’ai en ce moment de belles scaroles qui servent de nursery aux familles de limaces et d’escargots sans les attaquer vraiment, à mon grand étonnement, donc je laisse faire
Bernadette
Bonjour Nicolas,
La saison terminée dans mon jardin, j’ai broyé toutes les ” mauvaises herbes ” avec un coupe bordure et j’ai laissé au sol tous les déchets qui font une couverture au sol , j’ai constaté dernièrement après toutes les pluies que le sol de mon jardin est rempli de tous petits monticules provoqués par des vers de terre( il y en a des centaines et peut-être même plus) j’en déduis que ma terre vie!!!! Qu’en pensez-vous Nicolas ?
Merci pour tout.
Marleen
Bonjour, j’ai déjà beaucoup appris de vous sur la permaculture. Je vous remercie pour toutes vos conseils précieux. Travailler dans le potager n’est pas toujours facile quand on a des chambres d’hôtes. Les deux saisons tombent ensemble et par la permaculture je gagne beaucoup de temps. La nature fait le travaille et on utilise jamais des produits chimique! Et les légumes ne souffrent presque pas de maladies ou de parasites. Je mélange les légumes avec des herbes médicinaux, aromatiques, que j’utilise dans la cuisine mais aussi pour fabriquer des cosmétiques, des sirops,… Et je peux servir des légumes et herbes frais pour la table d’hôte. Encore une problème: j’ai encore beaucoup de Convolvulus sepium, le Liseron des haies, ça va diminuer après pailler quelques années? Pour le reste je laisse pousser les herbes quand ils ne jênent pas la plante. J’ai surtout aimer votre commentaire suivante: ” Est-ce que quelques feuilles de salades trouées c’est la fin du monde ? Et plutôt que d’intervenir, ne vaut-il pas mieux laisser la nature se débrouiller toute seule ? Elle en est capable si on lui en laisse la possibilité !”
Bernadette
Bonjour,
comme vous j’ai des salades grignotées par des limaces, alors je les laisse finir les pieds attaqués car pendant ce temps elles ne touchent pas aux autres , c’est le partage !!!!!!
Au printemps j’ai beaucoup d’escargots , qui sont très gourmands ! Alors je les ramasse et je vais les mettre loin des jardins en lisière de bois.
Vivre avec la nature et non contre la nature est mon objectif comme beaucoup d’entre nous. Bonne journée
Lorette
Deux canards indiens dans notre potager, ça aide aussi…. Mais quelquefois, nos canards apprécient également les salades… Donc nous nous accomodons de tout ça….
Armelle
Bonjour,
Merci pour cet article très intéressant. J’aI planté dans mon potager un “attrape limaces” mais j’ai eu un effet qui m’a découragé.
Effectivement j’ai bien eu beaucoup de limaces dans mon « attrape limaces « mais tout autant ailleurs. D’où mon interrogation : les limaces ne se reproduisent -elles pas tant qu’il y a de la nourriture ? Et les limaces étant à peu près le même nombre au m2. Elles prolifèrent sur place si la nourriture leur convient. Et du coup je ne sais plus quoi faire.
Vous oubliez que dans l’équation il y a aussi les prédateurs des limaces, et ils sont nombreux : hérissons, carabes, etc… Je vous renvoie au petit guide pour gérer les limaces qui est envoyé lors de l’inscription…
ALAIN
“ce point d’eau (que l’on pourrait remplacer par une simple petite mare d’1 m²) joue un rôle favorable pour augmenter la diversité animale du jardin (libellules, grenouilles…) ”
et favorise sûrement l’éclosion de moustiques tigres !
manuel
Des moustiques tigres dans une mare peuplée de libellules et des grenouilles ?? Heu… comment dire…. C’est un peu comme si des lapins élisaient domicile dans le terrier du renard,non ?
Marie-Anne
Dans le Midi, les moustiques font partie de l’écosystème et cohabitent très bien avec leurs prédateurs. On accepte volontiers de perdre quelques salades, beaucoup moins d’attraper la dengue ou le chikungunya. La mare, c’est très bien, mais pas n’importe où.
Jean luc.
Bonjour Nicolas.
J’ai une serre dans laquelle je ne cultive que des tomates,piments poivrons.
L’été catastrophique pour ces plants ne me découragera pas d’en refaire.
J’ai paillé tous ces pieds afin de sauver la mise mais…
Je vais laisser ce paillage et les restes des tiges coupés en morceaux jusqu’au moment d’en replanter directement dans le même carré sans retourner la terre en ajoutant seulement des orties et du fumier au fond des trous de repiquage.
Voilà mon intention pour la saison qui vient.
Un conseil? une remarque? Merci Nicolas.
Bonne fin d’année à Toutes et à Tous.
La matière organique se décompose mal quand on l’enterre par manque d’air. Il vaut mieux étaler le fumier et les orties à la surface du sol, cela profitera mieux aux organismes du sol. Ce sont eux qui apportent les nutriments aux plantes.
Pour protéger les plantes de la canicule, penser aux toiles d’ombrage…
Jean luc.
Merci,c’est vrai, pourquoi se compliquer la vie.
Lorette
Merci pour tous vos conseils.
Mais avez-vous une solution contre les mulots qui, cette année particulièrement, s’attaquent à toutes les racines des légumes encore en place (blettes, poireaux, betteraves, céleris et j’en passe….)?
Je suis aussi embêté par les mulots et j’ai prévu de tester au printemps prochain un semis d’une plante qui serait répulsive : l’euphorbe-épurge. La sève de cette plante est très irritante (même pour le jardinier) et repousserait les rongeurs qui grignoteraient ses racines.
daniel
bonjour, j’ai mon jardin entouré de prairies et j’ai constaté que les campagnols et les taupes se précipitaient chez moi lorsque dans la pâture se trouvaient des chevaux, dès que l’on les retirait j’avais moins de visiteurs, maintenant il n’y vient plus de chevaux et je n’ai plus qu’un ou deux visiteurs que je chasse en reproduisant le bruit des sabots des chevaux sur le sol. C’est un système piles solaires qui fonctionne en diffusant un son strident et un son sourd (réglages divers) il ne faut pas plus de deux jours après l’avoir enfoncé dans une galerie pour être tranquille…quelques temps
Jean-Pierre
J’ai essayé l’euphorbe-épurge pendant 2 ans résultat : jardin envahi par l’euphorbe qui se reproduit très vite, et toujours des visites de rats taupiers !
Par contre j’ai observé aussi l’action des bruits sur les rats : après une coupe de gros arbres près de mon jardin, je n’ai plus revu de rats pendant au moins 2 ans, je suis donc très intéressé par l’appareil que tu décris (ou peut-on le trouver ?)
daniel
j’ai acheté le premier dans un magasin troc et le second (photovoltaique) chez Lidl la marque est Florabest adresse de la firme : owin gmbh Sifesberstrasse 1 Neckarsulm 74167. en recherchant sur internet ??? mais je pense que l’on doit trouver ça sous la mention chasse taupe dans les jardineries, j’ai prêté les deux appareils à deux autres personnes qui ont été très contentes aussi
Dominique
Bonjour quel est ce système un bricolage maison ou un montage du commerce ? Bonne journée
daniel
du commerce voir réponse à JP ci dessus c’est un tube dans lequel on insère des piles et un système électrique fait le reste, le second photovoltaique a les piles dans la tête mais c’est le même principe un bruit strident (perceptible en tenant le tube) pour les animaux et un battement sourd lui perceptible qui les éloignent
Serge
Bonjour Nicolas,
Concernant les Mulots et le taupes, je suis dans le Loiret et j’en avais pas mal que et qui s’en donnaient à cœur Joie dans mon potager.
Sur les conseils de mon voisin, l’an dernier j’ai acheté 2 répulsifs à nuisibles solaire à ultrason et vibrations sur Cdiscount, et cette année j’ai eu la bonne surprise de ne pas avoir eu de ravages et cela pour une quarantaine d’ €uros.
Je viens de vérifier sur le site et ils en ont toujours et moins cher que je n’est acheté les miens, je te met le lien :
https://www.cdiscount.com/jardin/entretenir-les-plantes/chasse-taupe-panneau-solaire-combine-sons-et-vib/f-1630203-auc3662289003706.html?idOffre=367688807#cm_sp=PA:9572678:NH:CAR
Je souhaite que cette info puisse être utile.
Et merci pour tes bons conseils que je puise sans modération.
Lorette
Voilà des années que nous avons cet appareil qui marche relativement bien pour les taupes….
Malheureusement, pas de résultat sur les mulots…..
Peut-être faudrait-il en mettre tous les mètres 😱????……..
Serge
Bonjour Lorette
Quand on regarde sur Internet, il en existe une multitude, soit disant toujours les meilleurs, en revanche la référence que j’ai cité et mis le lien m’à donné entière satisfaction, n’ayant plus de monticule de taupes, je les ai déplacé près de mon Box ou j’ai mes herbes aromatiques sur sa longueur et ou j’avais des mulots qui me faisait des dégât tant sur cet espace qu’à l’intérieur du Box et je n’en ai plus.
Bon courage.
marianne
voir plus haut pour ma réponse sur les mulots, la grande épurge est réservée à la taupe…..enfin on peut toujours essayer avec cette plante et avoir des résultats positifs vu son odeur répulsive. Amicalement .
Lorette
J’ai un peu peur d’en retrouver plein le jardin……
marianne
c’est exact …..l’essayer c’est l’adopter, mais toute jeune elle s’arrache facilement, elle est plutôt jolie et se vend en jardinerie. On peut aussi la couper avant la maturité des graines, ça limite bien son expansion.
Eveline
Bonjour Nicolas, je fais comme toi depuis quelques années, mon jardin est un havre de biodiversité, j’ai plus de 100 espèces végétales, la plupart indigènes, une mare de 4 m², deux mini-forêts (le tout sur 6 ares) mais hélas cette année, malgré la sécheresse, j’ai subi une véritable invasion de limaces dans mes carrés (séparés par des mini-allées de BRF… d’abord des grosses limaces oranges, terriblement voraces … et cet automne, les redoutables petites limaces horticoles noires, tout aussi voraces … elles ont liquidé toutes mes petites laitues de printemps. Je ne sais plus à quel saint me vouer, j’ai tout essayé !!!
Peut-être que le BRF des allées est trop dense pour laisser circuler les prédateurs des limaces (comme les carabes). Un paillis plus aéré comme du foin leur permettrait de passer en-dessous. C’est juste une idée comme ça.
Eveline
C’est juste une petite couche, en marchant dessus il rentre progressivement dans le sol. Mais ici dans le nord (Belgique, Wallonie) on a eu une météo très bizarre avec des nuits très fraîches même en été et des journées chaudes et sèches. Mes voisins ont des jardins assez pauvres … sans doute les limaces se plaisent-elles mieux chez moi … je vais essayer de les traquer dès le printemps (pour le moment je n’en vois plus, même sous mes rares planches) …
ALAIN
Bonjour à toutes et tous.
…….Pour mes salades et autres je tapisse mon sol avec des coquilles d’oeufs que je conserve tout au long de l’année. Dès que ces coquilles se désintègrent dans le sol, j’en remets une bonne couche en les broyant le plus finement possible.Les rampants ( limaces et escargots ) n’apprécient guère ce type de tapis de sol.!! Bon courage et bien amicalement.
marianne
Pour les coquilles d’oeufs je ne suis pas convaincu du succès, l’ayant testé plusieurs fois et très déçue. Alain, vous n’avez pas vu la petite vidéo sur les limaces que Nicolas nous a fait partager…..très instructif ! Il n’y a que le courant électrique qui les arrêtent, même pas le feutre tissé au fil de cuivre.Je teste en ce moment les feuilles de rue…..Aussi, n’oublions pas que les grosses limaces sont nos amies, elles mangent des végétaux en décomposition et font du compost. Amicalement .
ALAIN
A MARIANNE Mes coquilles me donnent entière satisfaction mais il n y en a pas des milliers. De toute façon; ça ne les tue pas, elles se détournent du chemin encombré de coquilles. Je ne tue aucun animal, ni oiseaux, ni insectes. J’ai même appris à ma conjointe à attraper les punaises et les araignées pour les remettre dehors avec douceur. On ne se refait pas !!! Vive les jardins set les jardiniers.
marianne
A ALAIN.Je n’ai pas dit que le courant électrique tuait les limaces mais les arrêtait dans leur parcours. Je fais parti de la SPA et respecte toute sorte de vie! Prenez connaissance de la vidéo…..les coquilles ne les arrêtent pas et je ne suis pas la seule jardinière a constater son inefficacité.Ce n’est pas bien de conseiller des méthodes impuissantes.Je vous laisse à votre satisfaction avec vos coquilles…..
Arlette
En principe un mulche de fougères (fraiches si possible)fait un bon barrage. A tester
Bon courage
Edith
Avez-vous essayé d’asperger vos légumes avec une dilution de feuilles de rhubarbe ? J’ai vu cette idée dans l’émission silence ça pousse mais pas encore testée car je n’avais pas de plants de rhubarbe. J’en ai planté un cet automne. Selon Stéphane Marie la feuille de cette plante est un poison pour les limaces. Attention à bien respecter la quantité
Eveline
Merci Edith ! Je n’y avais plus pensé, j’ai un gros plant de rhubarbe dans le fond de mon jardin. J’ai aussi des fougères mâles, mais l’an dernier elles ont quand même réussi à franchir cette barrière … diaboliques ces bestioles !!!
Marie-noelle
Bonjour,
Encore une fois merci pour vos précieux conseils.
Pour ma part j’ai presque réglé “le problème puceron”je laisse grandir des repousses de sureau , première plante a avoir des pucerons,les coccinelles s’installent dans mon potager,plus de soucis pour les haricots et autres plantes!!bonnes fêtes “potagères” à tous !
Christel
Bonjour Nicolas,
En plus d’être d’une intelligence, au sens propre du terme, parfaite, votre attitude au jardin doit donner des légumes plus intéressants que ceux de la grande distribution sur le plan nutritionnel. J’ai lu la conclusion d’une étude sérieuse (dont j’ai oublié la source, rhaaa) sur la différence des qualités nutritionnelles entre des tomates Monsanto et des tomates de variétés anciennes. Quelle ne fut pas la surprise des chercheurs devant les résultats : pratiquement de 1 à 100, en faveur des anciennes, bien entendu.
Oui, déjà il y a une différence nutritionnelle entre les légumes bio et non-bio, mais rien ne vaut les légumes cultivés dans son potager : ils sont beaucoup plus riches en vitamines et en minéraux !
Mana 56
Nicolas, je voudrais savoir si la qualité de la terre a une incidence sur la saveur des fruits et des légumes ….merci d’avance pour ta réponse !
Sur le goût je ne sais pas, mais sur la qualité nutritionnelle (teneur en vitamines et en minéraux) assurément !
yves
article très intéressant j’ai 84 ans je fait mon jardin de 200m2 depuis 40 ans et j’apprends encore.toutefois malgré des améliorations et ces conseils j’ai toujours une terre lourde
j’habite le nord Dauphiné
merci pour vos articles
Nadine
Bonjour, merci pour tous vos conseils. J’avoue que j’ai un peu du mal et surtout mon mari, à ne pas laisser la terre nue. Ha, ces vieilles habitudes d’avoir une terre bien propre!!! Mais vos explications toutes simples et pleines de bon sens vont certainement nous aider à évoluer dans le bon sens. Merci encore
Domitille
Un grand bravo pour votre travail! J ai appliqué votre méthode pour les tomates cette année, les plants étaient superbes!
Par contre au printemps je n arrive pas encore à me passer les fameux granules bleus… les limaces dévorent les jeunes plants dès qu ils sortent… je cultive beaucoup sur lasagnes ( mon jardin étant en pente, je créée des minis terrasses avec les lasagnes), elles sont un refuge idéal pour ces petites bêtes… avez-vous une recette miracle pour les limiter?😁
Cyrille
Quelques feuilles de fougères peuvent être un bon répulsif……
Françoise
Bonjour,
j’ai un début de solution mais qui demande plus de temps: je fais mes plants en godets (même les carottes mais il faut des pots très profonds pour garder une racine assez longue lors du repiquage) à l’abri des limaces et je les mets en terre quand ils sont bien costauds et en plus ainsi je gagne une 15aine de jours car je les fais dans la maison donc plus au chaud. Après quand les “mauvaises” herbes sont en pleine expansion je fais directement dans le jardin sauf les salades et choux.
J’espère que les limaces finiront par se réguler mais je n’y crois pas trop car mon jardin est en pleine nature et ça fait déjà longtemps que je travaille très peu le sol et qu’il y a beaucoup d’espaces sauvages.
Guy
Bonjour,
je pose des planches à terre pour “recueillir” au petit matin les limaces que j’élimine en les donnant à manger à mes poissons….
JEAN
je vais essayer d’appliquer au mieux.En démarrant en permaculture.
Jardiner Futé
Merci pour ta participation au carnaval d’articles !
Quel article ! Complet, posé et pragmatique. C’est un véritable plaisir de te lire, beaucoup de bon sens ! Je rejoins tout ce que tu dis, ta manière d’aborder le jardinage est vraiment belle.
Merci encore pour ta participation !
Heikel de Jardiner Futé
https://www.jardinerfute.com
mike
les ravageurs “souterrains” sont un vrai problème !
racines des artichauts dévorées, plants de céleri disparus !
expérience : 50 poireaux plantés et entourés de paillis et 50 sans paillage ; la moitié des paillés a disparu !..
merci pour vos articles !
Françoise
Bonjour,
sur un autre blog j’ai vu une méthode pour attraper les rats taupiers (mais c’est récent donc je n’ai pas essayé): les pièges Topcat sont laissés en surface et “amorcés” avec des noix et la nuit les rats taupiers sont attrapés. Le hic c’est qu’il y a eu aussi quelques autres animaux de pris. Donc il faut protéger le piège. Je pense que je vais essayer mais avec de bêtes tapettes car beaucoup moins cher.
Ripolette
Bonjour Nicolas
Depuis cet été j’ai arrêté de faire mon compost en bac ; j’étale tout simplement tous mes détritus sur la terre de mon potager.Ils pourrissent naturellement et j’ai constaté moult insectes venir s’y nourrir. Je vais voir ce que ça va donner au printemps prochain lors de mes futures plantations et semis en “pleine terre”.
Mira
Je suis fidèle lectrice de Nicolas et j’essaie de suivre ses conseils, paillage depuis 2 saisons mais sans doute pas suffisant pour évincer l’herbe et en tout cas bien suffisant pour que ce soit développée toute une faune sous terre qui me siphonne tous mes légumes, céleri, salade, et encore ces jours derniers tous les plants de persil. Le chat ne parvient pas à les chasser. Au secours ! jardinière désespérée… Mira
Pierre du 06
Bonsoir
D’accord sur le respect de la nature, mais nous devons nous nourrir. Je suis pour une monoculture raisonnée, genre champ de blé avec coquelicot et bleuet. Pour le potager, des lignes de culture avec dedans quelques fleurs et aromatiques pour la diversité. Ici, nous avons de la bourrache et la menthe qu’il faut limiter. J’y ajoute capucine. Quant aux mauvaises herbes, je nettoie parciellement. Résultat, pas vraiment de soucis.
Exemple: cette année, quelques orties avec racines prises en moyenne montagne, repiquees au milieu des pommes de terre et tomates.Pas de dégâts. Pour les tomates, j’ai ajouté 6 oeillets d’Inde et 2 pieds de basilic pour 35 plants. Seul le soleil excessif m’a blanchi une dizaine de tomates.
Je fais une douzaine de mètres d’une culture sur quatre lignes en intercalant quelques fleurs et aromatiques.
Une petite demande. J’ai semé les fèves, que peut on mettre avec? J’ai pensé ail ou oignon, quelques uns, mais est-ce une bonne idée? Si vous avez une astuce, je suis preneur.
Bonne soirée à vous tous.
Surtout pas d’ail ou d’oignons avec les fèves ! Ces 2 familles de légumes sont incompatibles entre elles. Ce sont d’une part les fabacées (fèves, haricots, pois) et les liliacées (ail, poireau, oignon, échalote). En général, on dit qu’il faut éloigner ces cultures d’au moins 50 cm.
georges
Oui, c’est ce que l’on dit… Mais chez moi j’ai des poireaux et de l’ail sauvage… Un peu de mal à identifier leur vrai noms car sur beaucoup de photos sur le net ne correspondent pas à ce que j’ai. Toujours est-il que c’est spontané et ces 2 plantes poussent un peu de partout chez moi… Alors mes fève se portent plutôt bien ! Certaines sont même collées à des poireaux… Bizarre tout ce que l’on dit qu’il faut ou pas faire…
Bonne continuation
Et merci Nicolas
Anne-Marie
Bonjour Nicolas, cet article reflète exactement ce qui se passe dans mon jardin, où c’est la nature qui décide, même dans ma table de culture, paillée. Ce qui me pose question, ce sont les pots utilisés pour le fenouil, le chou, le céleri perpétuel, etc. J’ai peur que, comme souvent, ils ne se cassent sous l’effet du gel. Comment les protéger efficacement ? Merci de ces partages.
Olivia
Bonjour, Nicolas.Je suis tout à fait d’accord avec ton article. Cet été j’ai planté pommes de terre et haricots nains ensemble. le résultat est que je n’ai eu aucun doryphore et une superbe récolte sans rien traîter. Mais si tu as une solution contre les lapins cela m’aiderait bien. Ils pullulent et se servent de mon potager comme d’un “fast food”. Merci pour les tuyaux
Martine
Bonjour, merci pour tous ces conseils judicieux. Je n’ai pas à proprement parler de jardin, mais je commence un jardin sur mon balcon. J’ai deux questions auxquelles je vous serais très reconnaissante de bien vouloir répondre : que faire pour éviter que les chenilles dévorent mes choux avant qu’ils n’aient vraiment le temps de pousser ? J’ai récupéré du compost de shïtaké et de pleurotes, est qu’il peut convenir pour le paillage ?Merci de vos réponses
La réponse se trouve dans l’article, mais je vais développer un peu : pour désorienter le papillon blanc qui pond les oeufs (qui vont donner des chenilles) sur les feuilles de choux vous pouvez intercaler une plante aromatique entre chaque chou, comme du basilic ou de l’aneth. Et sur un balcon, le nombre de choux à inspecter n’est pas très grand, alors c’est rapide de faire régulièrement une inspection visuelle et d’enlever à la main les jeunes chenilles avant qu’elles ne fassent trop de dégâts.
France
Quelques feuilles trouées!S’il ne s’agissait que de cela, mais 24 scaroles tellement habitées qu’elles n’ont eu d’autres ressources que de pourrir et encore 30 salades d’hiver dont seulement 3 ont réussi à survivre !! Dans mon jardin ces petites loches sont vraiment une calamité!!
Où je te rejoins tout à fait,c’est sur le paillage du potager:j’alterne, suivant les parcelles, engrais vert et épais paillage de feuilles et de foin.voilà 2ans que je pratique cela et au printemps,le terre est noire et grumeleuse à souhait(moi qui ai une terre argileuse très lourde)
Elisabeth
J’ai comme vous délimité mes planches de culture, j’ai planté des capucines, des cosmos et des oeillets-d’inde dans le potager, je ne paille peut-être pas assez épais, je ne suis pas encore parvenue à mélanger tous les légumes mais si vous faites cela, difficile de faire une rotation si plusieurs légumes se retrouvent dans la même planche.
Christine
D’accord, ton système est “paresseux”, ce qui est tout bénéfice. Et le mélange des légumes est même agréable visuellement. Mais quid de la rotation des cultures si on pratique ce mélange ?
C’est vrai que le désherbage est bouffeur de temps et d’énergie. Mais j’ai un petit faible pour un aspect “impeccable”. Alors, comment concilier ????
La rotation des cultures a été inventée par l’homme pour gérer des problèmes de monoculture. Quand on imite la nature, les familles de légumes sont mélangées entre elles et il n’y a plus besoin s’occuper de la rotation des cultures. Un casse-tête de moins à gérer pour le jardinier !
florence
Bonjour
bravo pour cet article j’y adhere completement et je pratique aussi cette facon de faire depuis quelques annees avec peut etre une petite difference c’est que je laisse sur place ce que je ne vais probablement pas utiliser en cuisine.
Bien sur il faut effectivement accepter de partager avec les habitants du lieu je crois que c’est normal et que chacun a un role a jouer meme s’il n’est pas evident pour nous de percevoir toutes les subtilites loin s’en faut.
Il y a un type de plante qui me surprend c’est la chicoree.Elle pousse en abondance,se reseme toute seule,est quasiment envahissante,je la trouve delicieuse et quand j’en coupe une (qui s’empresse de repousser) pratiquement chaque “couche” de feuilles est habitee de nombreuses limaces ,escargots,perce oreilles et bien d’autres sans que les feuilles de la chicoree ne soient abimees.Cela reste pour moi un mystere et ca fait partie de la magie de la nature qui nous surprend toujours.
merci pour vos articles,votre travail et le partage.
José
Bonjour Nicolas,
J’ai commencé la permaculture il y a 2 ans, 14 planches de 1mx6m en laissant 0.5m de passage entre elles.
J’ai crée une forêt de 4000m² il y a déjà 25 ans qui jouxte le potager ce qui me donne les feuilles de chêne, charme, érables, vergnes le long du ruisseaux qui longe le potager aussi, peupliers et frênes. Les feuilles je les passe au broyeurs ainsi que toutes les branches de taille de mes arbres fruitiers et des haies du ruisseaux jusqu’à 4 cm, j’en mets une partie directement sur les planches au potager et le reste j’en fait du compost en les mélangeant à de l’herbe verte que je coupe à la débroussailleuse chez un voisin qui me la donne. J’ai fait 2 abris à hérisson, 2 tas de branchages, je laisse pousser les herbes le long du ruisseau. Sur mes planches je mets par dessus les feuilles du foin et à l’automne je jette par dessus du blé et de l’orge qui est bien né cet année, une fois les grains sur le foin j’ai rémué le foin avec la fourche pour faire descendre les grains. Cette année Je me lance dans l’électreoculture, j’ai commendé 2 aiments chez Vandorme et je vais enterrer des fil de fer galvanisés tous les metres à 30 cm bien parallèles et dirigés bien Nord Sud et les aimants coté Sud.
Au plaisir d’avoir votre avis Nicolas
Sincères salutation
PS : On n’est pas très loin moi je suis à 20 kms d’AGEN.
Nadine
Très instructif, merci.
Quel est cet arbuste magnifique, aux petits fruits rouges, sur la photo du haut svp. Merci
Un cotoneaster. Il n’a pas de piquants et garde ses feuilles en hiver.
Gérard
Bonjour,
les vers c’est super mais j’ai une terre sablonneuse et quoi que je fasse je n’arrive pas avoir des insectes et vers. je mets du compost maison+du fumier de cheval+de la paille. sinon les pluies me délave mon potager. cette année entre la terre et la paille je vais mettre une fine couche de carton.
Que faire dans une terre comme cela ?
Joyeuses fêtes de fin d’année.
Michel
Bonjour,
Vaste sujet car comment éviter de parler de tout ce qui entoure un célèbre herbicide qui défraie l’actualité sans entrer dans les jeux de diktat des uns et des autres? Perso depuis depuis longtemps je n’accepte plus d’adventices dans mes parcelles potagères surtout celles de même famille botanique que les légumes cotoyés. En même temps je pratique l’élimination écologiques de celles-ci au moyen d’un film noir. On ne repetera jamais assez que les adventices de même famille botanique que les légumes vont pomper toutes les ressources du sol au détriment des légumes.
jacques
A la place de la paille je met du foin(phénoculture) je me suis fait apporter par un agriculteur de ma commune,bales de foin inutilisable trop vielles ou effondrés.je pense que le foin est préférable à la paille car plus complète en éléments nutritifs et il y a moins de risque qu’il soit contaminé par des pesticides.
Gérard
!je pense que le foin est une réserve a graines. C’est l’avis de l’agriculteur qui à les 2 et qui me fournit.
Christine
Je paille aussi avec du foin depuis quelques années, et si on en met suffisamment épais (15-20 cm), les graines n’ont pas assez de lumière pour germer. Depuis que je procède ainsi, le désherbage est anecdotique, et les quelques irréductibles qui arrivent à passer au travers sont faciles à arracher car faiblement ancrées dans le sol.
Marie-Christine
Conseils très judicieux, comme d’habitude ! Voilà plusieurs années que ton blog (je me permets le tutoiement, à la fin !) et tes livres me permettent une culture du potager respectueusede la nature et efficace.
Deux questions cependant : la première concerne l’envahissement terrifiant de mon potager par de l’oxalys. Le chiendent est une bricole, en comparaison! Aurais-tu une idée pour l’éliminer autrement qu’en tamisant la terre sur une profondeur d’une quarantaine de cm (épuisant, entre autres) ?
Deuxième problème : la fabrication du purin d’ortie. Au printemps dernier, tu as proposé une nouvelle méthode , en ajoutant que la méthode précédente était plus nocive qu’utile… J’ai donc renoncé à mon purin habituel…mais je n’ai pas fabriqué le nouveau, faute de récipient adapté. Et bien…c’est la première année que mes tomates ont été attaquées par le mildiou depuis que j’applique les conseils puisés dans ton livre. Bon, c’était plutôt vers la fin de la saison, mais quand même…
Allez, je vais déplacer les limaces qui s’approchent de mes salades.
Bon week-end et merci encore
qui m’a semblé un peu compliqué
Huguette
Inutile de vous fatiguer à enlever les Oxalys j’en ai dans mon jardin et ça ne gène en rien les cultures, le chiendent, lui est à enlever.
Gérard
J’élimine le chien dent en plaçant un carton dessus pendant plusieurs semaines et il finit par crever
France
Comme ça parait facile ! nous ne devons pas avoir la même variété de chiendent !Pour ma part,j’ai entrepris de créer un jardin d’agrément et potager dans 1000m2 sur 2000 dans une prairie de chiendent ,si j’ai commencé avec la grelinette pour enlever à la main(!) toutes les racines de chiendent ,mes épaules n’y ont pas résisté (il faut dire que j’ai une terre argileuse très lourde sans UN caillou)Alors ,j’ai laissé faire la nature (nettement plus long,mais beaucoup moins fatigant!)J’ai fait labouré le terrain ,j’ai étendu ensuite 10cm de compost fourni gratuitement par la déchèterie du canton puis 10cm de fumier de cheval et j’ai recouvert tout cela d’une bâche noire de bassin que j’ai laissée 1 an.
Au printemps,la bâche enlevée,le chiendent avait disparu.Pour pouvoir travailler un petit morceau à la fois,j’ai tout recouvert de 20 à 30cm de foin. Lorsque je veux créer un parterre
je dégage ce qui reste et la terre est parfaite à travailler.
Non ,ma bâche ne fait pas 1000m2! C’est pourquoi je la déplace d’une année sur l’autre,à l’endroit où j’ai envie de planter.
Marijo
En effet les cartons empêchent le chiendent de pousser là où les cartons sont mis, mais les racines traçantes du chiendent continuent leur parcours et on les retrouve plus loin les coquins!!!
Olivier
C’est très exactement ce que je pense. Votre blog est pour moi source d’inspiration et d’enthousiasme.
Outre tous les avantages que vous avez cités; je trouve également que le désordre crée par la diversité des plantes est très esthétique.
Mon jardin est petit mais en plantant densément j’obtient une production assez importante qui nous permet d’être autosuffisants en fruits et légumes environ 2 mois dans l’année.
Josette
bonjour Nicolas, voilà toutes des pistes à suivre et certaines sont déjà en pratique chez moi. je suis paresseuse de nature et donc les “mauvaises herbes” côtoient mes légumes, les fleurs compagnes sont bien présentes (et même parfois envahissantes en fin de saison)et un trou dans une feuille de salade ne me fait pas peur ;-)
mais les limaces restent un vrai problème, j’ai bien un hérisson qui passe de temps en temps mais ce n’est pas suffisant… Bonne journée à tous
mona
Bonjour!!
C’est vrai qu’en laissant un coin de fouillis végétal ça préserve la faune environnante. Ce qui n’est pas de l’avis des personnes qui veulent un jardin propre et tiré au cordeau…
J’ai adopté la même méthode que Nicolas, et je laisse les végétaux se mêler et les semis spontanés pousser à leur aise. la salade du printemps finit de grossir tant que les plants de tomates n’ont pas trop poussé. La ciboulette, la bourrache, la menthe etc poussent entre les autres plantes.
La seule plante que j’arrache est le bouton d’or !!et ça c’est coriace.
Je ne suis pas trop embêtée par le chiendent et le liseron. Ils ont dû élire domicile ailleurs….
Les allées sont couvertes d’herbe qui est coupée au rotofil dès qu’elle pousse.
Pour les prédateurs, quelqu’un a dit qu’il faut accepter de partager avec, mais c’est rageant de voir que les limaces et escargots ont tout grignoté.
Je fais une ceinture de cendre autour des salades, ou bien des godets de bière enterrés, et ça préserve un peu.
Bonne journée
Pascal
Bonjour,
Pour les limaces je vous recommande les canardd coureurs indiens… Véritables auxiliaires du jardinier. Ils passent le plus claire de leur temps à fouiller sans déranger les cultures et vous débarrassent des gastéropodes.
J’ai tout essayé : c’est vraiment le plus efficace.
Mumubretagne
Bonjour Nicolas, j’ai reçu avec bonheur le cahier de jardin 2018, je suis époustouflé par le contenu et j’imagine le travail qu’il t’a fallut pour imaginer et lettre sur papier tout ceci, il est magnifique mais je suis beaucoup perdu, j’aimerai savoir comment on fait pour avoir les vidéos qui l’explique comme javais vu si on commandait le:cahier électronique? Merci de ta réponse et encore bravo pour ce très bel ouvrage, Muriel.
Emile
Bonjour Nicolas
je procède de la même façon que toi…
– ne pas retourner la terre, juste la soulever à l’automne pour aérer le sol
– puis quelques paillettes de cornaille broyée
– je mets environ 30 centimètres de feuilles broyées que je ramasse à la tondeuse (ça facilite la décomposition)
Au printemps tout à disparu et la terre devient plus légère.
Par contre cette année je n’ai pas réussi les poireaux,je vais appliquer ton conseil
marcel
merci de ce travail pédagogique,je me permet de le transmettre a mes contacts jardiniers amateurs,je paille avec des feuilles et du fumier décomposés et le reste des cultures en automne depuis 7 ans.au cours de l’année également.bons résultats a améliorer !toutes sorte d’herbes s’installent dans l’année et cohabitent avec les légumes ,fleurs et arbustes;
DANS L’ATTENTE DE LA SUITE `
Marcel
Alain-Jacques
Bonjour Nicolas, j’ai un petit carré de plantes aromatiques près de ma cuisine, bordé de cailloux et muret, avec ciboulette, laurier sauce, sauge, romarin, menthe, thym, lavande et au printemps tomate + basilic. J’y ai jeté des épluchures en hiver. Les ciboulettes ont disparu totalement l’an dernier, et la sauge, le romarin, lavande pourtant très prolifères avant ont séché cet été, la menthe est toujours là contenue dans ses pots enterrés. Je me demande ce qui a pu faire du tort au vigoureux plants de romarin, sauge et décimer les colonies de ciboulette..? Les pluches de patates?
Catherine
Merci Nicolas et comme tu as raison.. toutes ces observations et réflexions sur la biodiversité sont indispensables et il faut mettre en pratique… ce que j’essaie de faire aussi. Mon problème, en dehors des limaces qui bien qu’ayant toutes sortes de plantes et un espace immense viennent systématiquement se nourrir de mes plants! et aussi le chiendent, terriblement présent..
Elena
Merci, pour tous vos partages qui me sont bien utiles. Cette année en effet j’ai laissé beaucoup plus libre de toute intervention mon potager, ne me souciant plus impérativement des “mauvaises herbes” et bien le résultat était probant, je n’ai pas eu ni invasion, ni récolte moins belle. Dame nature gère avec bien plus de sagesse que nous! imitons-la, là, est sûrement le secret de réussite d’un beau potager. Belle continuation à tous!
Anick
Je suis consciencieusement vos conseils, Nicolas! Mais mon gros problème, c’est un chiendent envahissant tout mon jardin, et bien sûr le potager! Impossible de le laisser sur place, il étouffe les jeunesplants. Cette année, j’ai essayé de laisser faire la nature, résultat mon petit bouquet de thym s’est étiolé et a disparu! Alors, je passe beaucoup de temps à désherber…..
Le chiendent fait partie chez moi des 3 exceptions que je n’hésite pas à arracher, avec le liseron et l’ipomée sauvage.
Robert
Je passe depuis 10 ans la grelinette sur mes parcelles et je pratique le paillage. J’ai beaucoup amélioré mon sol .
La grelinette est un excellent outil pour déterrer les racines de chiendent.
En revanche n’avez vous pas l’impression que cela favorise le liseron qui -chez moi- se multiplie densément sur un sol greliné , alors qu’ il n’y en avait pas autrefois ??
Chantal
Bonjour Nicolas. Votre article est comme d’habitude très intéressant mais surtout formateur. J’ai la chance d’avoir un jardin avec une très bonne terre et j’essaie de conserver au mieux son équilibre. Je me rends compte, en vous lisant, avoir pris quelques bonnes habitudes (paillage, nettoyage des légumes récoltés directement sur la terre comme salades, feuilles de navets ou de poirée déjà flétries…., plans de culture assez étroits afin d’y accéder sans avoir besoin de piétiner en dehors des chemins qui les entourent…). Par contre, je suis une adepte du jardin impeccable, sans herbe et aux légumes tirés au cordeau. Des amis jardiniers m’ont déjà conseillée de laisser quelques herbes, j’ai essayé mais c’est plus fort que moi. Je trouve que cela fait désordre. Mais vous m’avez convaincue : je vais faire un effort en 2018 et suivre vos conseils. Cette année, j’avais semé de la bourrache pour son côté décor nature (jolies fleurs bleues attirant de belles abeilles), des oeillets d’inde et n’ai utilisé que du purin d’ortie et/ou un mélange bicarbonate de soude et savon noir. Les limaces ne m’ont pratiquement rien ravagé (peut-être grâce au travail des poules du jardinier d’à côté ???). Par contre, j’ai eu beaucoup d’altises (surtout durant la sécheresse courant juin). Dans l’ensemble, 2017 ne s’est pas trop mal passé (malgré des erreurs de débutante) et je vais appliquer au mieux vos conseils en 2018 pour améliorer mon expérience. A bientôt sur le blog. Bon dimanche à vous tous.
chevet
très interessant
mon problème est le parasite du poireau , quel moyen de lutte me proposez-vous
merci
C’est l’une des associations qui marche le mieux : la protection croisée poireaux – carottes éloigne les mouches spécifiques à ces deux légumes.
En pratique, vous pouvez semer un carré de 50 cm de côté avec des carottes et l’entourer d’une douzaine de poireaux.
Elisabeth
J’ai repiqué mes poireaux de la sorte a avoir un rang de carottes un rang de poireaux et mes poireaux ont été attaqués par la mouche, sur une autre planche je n’avais que des poireaux mais je coupais fin les fanes des carottes consommées que je semais sur mes poireaux résultat poireaux attaqués par la mouche, c’est désolant c’est comme la menthe entre les choux pour éviter le papillon blanc ça ne marche non plus ! En seine-maritime les insectes sont peut-être plus coriaces que chez vous !!
Serge
Bonjour Nicolas, merci pour ces renseignements
A la saison prochaine,je vais suivre vos conseils,
principalement pour le mélange des légumes et la diversité sur la même planche, chose que je ne faisais
auparavant.Comme vous dites, il faut laisser faire la nature
daniel
Bonsoir Nicolas, en vous lisant j’ai l’impression que vous avez été influencé -et c’est un grand compliment- par Masanobu Fukuoka…
L’avez-vous lu ?
Il y en probablement d’autres qui ont la même façon de protéger notre Terre :)
Christiniam
Hello Nicolas, MERCI encore et encore de tous ces partages enrichissants et souvent drôles… OK j’ai une histoire à raconter et un conseil à demander… Notre potager 150m2 avec serre est entouré de murs assez hauts de 3 côtés, le quatrième c’est la maison… Mes parents ont utilisé des produits phytosanitaires… J’ai tout éliminé sans exception et ces dernières années, le potager n’a vu que compost maison, terreau d’appoint, feuilles mortes etc… Mais cette dernière année m’a donné des soucis dus pour certains à l’alignement de certains légumes… OK c’est enregistré, cela va disparaitre aussi et être remplacé par un mélange harmonieux des légumes et des plantes… Cela va-t-il résoudre la dernière question ? Le mur du fond du jardin contre lequel est montée la serre (L. 13m) longe un champs laissé à l’état sauvage. J’ai pris l’habitude d’offrir des ‘voyages aériens long courriers gratuits solo ou groupés aux escargots que je trouvaient dans le jardin… Eh bien savez-vous que non seulement ils ont retrouvé la direction du jardin mais tous les ‘enfants’ naissent sachant où se trouve l’autoroute vers le ‘restaurant’ et si je me promène vers 2 ou 3 h du matin eh bien je trouve ces collections d’escargots qui dévalent la pente de la serre côté jardin et , ils sont si bien éduqués que sur le matin tôt, je trouve les derniers retardataires qui remontent la serre ou qui sont sur son toit et qui ‘trotte’ vers le champs… Cette intelligence de la Nature dans tous les domaines me laisse respectueuse de son savoir distribué à la naissance et je me demande comment il se fait que les escargots, les glands, toutes les minis graines naissent avec tout ce dont ils/elles ont besoin pour devenir des fleurs, des légumes, des escargots qui savent quoi faire, des chênes géants et que les Terriens, jusqu’à ce jour sont convaincus que leur progéniture naît ignorante !!! Alors les escargots… que dois-je faire ? Ouvrir une université pour les convaincre qui ne savent rien??? Il doit y avoir mieux !!!??? Merci de vos idées…
Il suffirait de déplacer le “restaurant”. Tu pourrais installer un tas de compost entre le champ et le potager.
Ce tas, tu l’alimenterais régulièrement avec des déchets de cuisine et les escargots n’iraient pas chercher plus loin.
Gyzmo
Très sympa, cette histoire même si pour votre jardin, ça l’est moins !
Benoit
C’est rassurant de savoir que dans ton jardin, les enfants escargots ne sont pas encore dys… tu as raison, les parents escargots doivent laisser s’exprimer leur patrimoine génétique ( vous savez cette sélection naturelle depuis des milliers d’années qu’on est en train de perdre à grande vitesse avec les soit-disant progrès de la science en manque d’éthique …. et aussi l’éducation velléitaire …) bref, revenons à nos jardins !
Benoît
Tiens, j’ai retrouvé cette citation qui illustre notre propos avec christiniam : ” ne sous-estimez pas tout ce que vous pouvez apprendre par vous-même, l’autonomie ça commence peut-être avant tout par là … ”
Pascal
Bonjour,
Pour les limaces je vous recommande les canardd coureurs indiens… Véritables auxiliaires du jardinier. Ils passent le plus claire de leur temps à fouiller sans déranger les cultures et vous débarrassent des gastéropodes.
J’ai tout essayé : c’est vraiment le plus efficace.
Daniel
Oui pour les canards , ils chassent les limaces et autres gastéropodes mais comment gérer leurs déjections gluantes et nauséabondes dans les allées et autres cheminements ?
Pascal
Bonjour Daniel,
L’été je suis souvent pieds nus dans mon jardin et je ne me souvient pas avoir eu à constater ce désagrement. Toutefois ils peuvent aller et venir dans le potager de 150m2 et mon verger de 3000m2 ils ont aussi un bassin de 3 m2…
Les Cannes pondent de bons œufs pour la pâtisserie et en tous les cas vous ne trouverez rien de plus efficace contre les gastéropodes.
Cordialement
Pascal
Daniel
Merci Pascal pour ce témoignage savoureux
Coin-coin !
gerard
merci pour ses conseils qui nous font revenir au naturel, laisser la nature faire sont travail,elle est plus forte que nous .
Christel347
Je n’ai pas le souvenir d’avoir été en désaccord avec vous en vous lisant. Comme dans ce cas, je m’y prends de la même façon que vous. Merci pour votre blog passionnant.
Catherine
C’est vrai que ce n’est pas évident de laisser les ´parasites’ envahir vos légumes. Pour la première fois cette année j’ai laissé des pucerons sur un plant d’artichaut… En pleurant😢 Mais quelques jours après j’ai vu quelques coccinelles dans le coin et mon pied d’artichaut s’est remis de l’attaque des pucerons qui ont finalement disparu. Comme quoi vous avez raison, mère nature se charge très bien d’elle même .merci pour vos conseils
jolabrouette
bonjour a tous
par expérience (3 saisons)je ne couvre plus mon sol
sujet a des invasion de mulots et des rats de terre..etc
je ne suis pas contre, mais pas “pour” non plus
tout dépend de l’endroit et de la terre
j’ai repris mes vielles habitudes ,je bêche avec une bêche à dents ce qui nuis en rien à la faune du sol ….
et je n’ai pas a me plaindre de ma récolte
ci qui n’est pas toujours très probant en le couvrant…car beaucoup trop de dégâts dus aux prédateurs
a chacun de voire les avantages et inconvénients….
jolabrouette
jardinier amateur depuis 50ans
Georges
Bonjour, je suis de l’avis de Jolabrouette, il est impossible de prendre un principe de culture pour tous, chaque terre et lieu géographique est déterminent pour la réussite de son jardin.
Il y a deux ans invasion de taupes, dégâts important 40 pieds de tomates perdus sur 300.Paillage gardant le frais, ce qui plaisait aux taupes.
Cette année invasion de Papillons,mise en place de pièges contre la mineuse de la Tomate, investissement très lourd entre les pièges et capsules, le résultat n’est pas en rapport avec le coût.
Déjà signalé ce problème, jamais de réponse de votre part cher Nicolas.
mona
Bonjour!!
Il est vrai qu’il y a le risque des rongeurs en paillant le potager !!
Je paille tout le potager et la serre dès les beaux jours, et cette paille reste sur place, sur laquelle j’entasse tous les autres matériaux à composter en hiver.
Au début je voyais qq trous dans la terre, sans dégâts sur les plantations.
La présence de chats, le mien ainsi que ceux du voisinage, surtout dans la serre a mis fin à ces prédateurs (je pense). Même il y en avait un qui dormait dans la serre sur un coussin(mon gardien).
Du coup, dès qu’il fait beau, je laisse la serre volontairement ouverte.
Bonne journée
Olivier
Prenez un chat et le problème des mulots, souris, musaraignes sera très vite réglé!
Patrice
mais non, avec 5 chats et des pièges en permanence, le potager est truffé de galeries et les salades, poireaux etc disparaissaient jour après jour … les rats taupiers se reproduisent 5 fois par an et font des portées à 1 mois … on ne peut pas lutter … j’ai changé de potager mais c’est clair qu’en paillant on offre non seulement un super abri à limaces mais aussi le couvert pour les rats taupiers …. à fortiori avec des buttes … restent les rapaces … à voir avec mon nouveau potager que j’ai paillé aussi … on verra bien ….
Alain
Dans le principe, je pense qu’effectivement il faut laisser faire la nature. Mais à quelques exceptions près… En juin, par exemple, j’ai constaté que mes artichauts étaient couverts de pucerons. Je n’ai pas réagi tout de suite, en espérant que des coccinelles feraient leur apparition. Ca n’a malheureusement pas été le cas, et la tige s’est mise à pendre lamentablement. Je n’ai eu aucun artichaut à manger cette année. Pareil pour mes radis, tous grignotés par des limaces et escargots, bien que j’applique le procédé du paillage + compost direct. Mais pour moi, le plus nuisible des animaux reste sans conteste l’être humain: on m’a volé il y a peu tous mes choux, mes salades et même des potirons. J’aurais préféré partager avec les escargots et autres “nuisibles”…
YOLANDE
JE EMTS DES COQUILLAGES AUTOUR DE MES JEUNES PLANTS DE LEGUMES; LES FETES APPROCHENT PENSEZ A GARDER LES COQUILLES D’HUITRES C’EST RUGUEUX ET DU COUT DIFFICILE A ESCALADER; POUR CE QUI EST DES VOLES MALHEUREUSEMENT NOUS EN SOMMES SOUVENT VICTIMES DANS LES JARDINS FAMILLIAUX,A LA LIMITE NOUS SOMMES CONTENTS QUAND IL N’Y A PAS D’AUTRES DEGATS;MAIS BON NOUS SOMMES TELLEMENT CONTENT DE POUVOIR JARDINER QUE NOUS RELATIVISONS;BONNE CONTINUATION A TOUS