La 1ère chose à faire pour arrêter de piétiner le sol de son potager

La permaculture accorde une grande importance au sol et je ne vais pas revenir sur les qualités d’une bonne terre.

D’ailleurs l’un des commandements du potager en permaculture comme j’aime les appeler, c’est “tu ne piétineras plus ta terre”.

S’il y a bien une chose que j’ai eu du mal à respecter dans les différents potagers que j’ai eu, c’est bien celle-la ! Je veux parler des potagers à plat au sol. Pas des potagers en carrés (ou en rectangles) qui sont déjà entourés d’une bordure pour tenir la terre.

Alors comment faire pour éviter de marcher sur ses planches de culture ? Et au fait, POURQUOI ce n’est pas bon pour la terre ?

Toutes les réponses sont dans cette vidéo, où vous allez voir le début de la transformation de mon potager biologique en potager dans l’esprit de la permaculture.

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).

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Réponses

Les commentaires :
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Jean Pierre (au.frnord-de.frMontpellier.fr(34))
12 décembre 2022
Bonjour,
J ai bien reçu mon livre du potager 2023. Il est super.
Cependant j aurai bien apprécié avoir une page des légumes associa les en très eux et ceux à ne pas cultivés ensemble.
Une autre feuille m aurait été utile aussi ( car je démarre en jardinage ) ce serait une feuille m indiquant quels légumes je peux faire suivre et ceux à éviter.
Merci,d une réponse.
En espérant ne pas être le seul qui profitera de tes conseils.
Jean Pierre
Répondre
Jocelyne (alsace)
5 octobre 2022
Génial j ai bien compris maintenant
Je vais m y atteler
Très contente d avoir découvert le potager durable
Je vais avoir pleins de questions à poser dans Les prochains temps
Répondre
Christine
18 septembre 2022
Bonjour Nicolas,
Je suis une adepte de l’association des cultures et de l’assolement. Mes rangs sont espacés de 50cm et séparés par un sillon fertilisant. L’année suivante ce sont ces sillons que je mets en culture.
Donc mes allées de circulation se décalent tous les ans.
Pour éviter de piétiner j’utilise des planches de palettes clouées sur les tasseaux de 8 cm d’épaisseur (traitées à l’huile de lin et essence de térébenthine récupérée du bol d’air Jacquier) qui reposent sur une brique en terre cuite (résidu d’une démolition).
Ces briques sont posées sur un paillis de branchage, ce qui limite encore la zone de contact et donc de tassement.
par ailleurs, ces planches permettent de lutter contre l’évaporation, dans une zone qui n’est pas protégée par le feuillage des plantes potagères.
Enfin elles fournissent un abri à bien des auxiliaires, en particulier les limaces et escargots.
Quand vient la saison des pluies et qu’une invasion se produit, il suffit de les récupérer sous la planche et de les offrir en festin aux oiseaux dans un espace éloignée du potager.
Répondre
Christophe
24 avril 2022
Bonjour Nicolas.
J’utilise des planches de circulation. Planche de coffrage à six sous. Posées sur du paillage elles constituent en outre un bon abris pour la vie du sol. Je les deplace gré des saisons et à leur endroit cela pousse !
Répondre
yvon
5 décembre 2021
Sympa Nicolas pour vos conseils et de m’avoir fait découvrir le concept de permaculture . en tous cas, je vous trouve très sympathique .
Répondre
Gen.
31 janvier 2021
Bon travail..délimiter les plates bandes.exit les planches .
Manque il faut enherber les allées pas seulement pour l esthétique mais pour la nécessité.
Suis en pays vignoble ,les vignes sont pratiquement ttes enherbées
Maintenant.
Cordialement
Répondre
Jacques
19 janvier 2021
Désolé mais votre vidéo est très enfantine. Je me souviens des potagers de nos parents ne parlant pas de “permaculture” mais qui la pratiquait sans la dire. On ne piétinait jamais le sol travaillé et les planches de culture étaient séparées par un couloir sur lequel on posait une série de planches. Elles étaient enlevées à la fin du travail sans que la sol de passage soit compacté contrairement à votre principe. On n’a rien inventé et il suffit de se souvenir des bases.
Répondre
Arnaud
12 octobre 2020
Il est possible d’augmenter la largeur d’un mètre vingt en semant des engrais verts sur une bande centrale. Ce que j’ai fait cette année à la fin de l’été pour les cultures d’automne et d’hiver.
Répondre
Nadine
21 septembre 2020
Merci Nicolas pour vos précieux conseils.
Avant de suivre votre méthode de non nettoyage d’automne, je vous demande un conseil: j’ai eu cet été de très belles poirées qui sont revenues d’elles-mêmes bien plus fortes et plus grandes que l’année précédente.
Comment les multiplier? laisser se décomposer la racine en forme de grosse carotte orange ou la repiquer ailleurs, ou reprendre quelques graines?
Merci pour votre aide
Nadine
Répondre
1. nicolas (Toulouse)
  21 septembre 2020
  Bonjour Nadine,
  Si vous avez de la patience, vous pouvez la laisser monter à graine au printemps prochain, et les graines seront bonnes à récolter en été. Cela fait donc perdre une année de récolte.
  Ou bien alors refaire un semis chaque année avec des graines du commerce.
  Répondre
  1. Nadine
    24 septembre 2020
    merci beaucoup Nicolas
    Répondre
marcel
27 juillet 2020
bonjour Nicolas
vidéo et conseil impec je vais faire pareil.
dans le passage peut ont mettre des planches
pour eviter de tasser la terre
Répondre
dany
9 février 2020
Bonjour Nicolas, je repassais cette vidéo et je me suis souvenu qu’après avoir fait mes deux premières planches, au moment des semis et plantations je me suis senti très à l’étroit dans le passage de 40 cm, avec l’âge on devient moins souple(parfois aussi un peu plus “envahissant”:) et avec les plants, les outils on se retrouve vite encombré, donc pour les autres passages j’ai pris l’espace nécessaire pour être à l’aise et comme j’ai la place je suis monté à 60/65 cm, je me permets donc si elles ont la place de conseiller aux personnes moins jeunes et moins agiles de calculer sur le terrain l’espace nécessaire pour elles entre les planches en se rappelant que ce sera pour plusieurs années que ce travail est fait
Répondre
Christelle
9 février 2020
Merci, personnellement je fait 60 mes allées au lieu de 40 je me trouve plus à l’aise pour circuler
Répondre
Colette
24 novembre 2019
Bonjour d’une Toulousaine de 77 ans
J’ai démarré une permaculture il y a eu 1 an en septembre.
Sur du gazon, j’ai tracé 2 buttes, ai posé des cartons, des branchages, des déchets végétaux du voisin et la tonte que j’ai pu trouver.
En fait J ai suivi les conseils d’Internet.
En avril, un peu plus loin j’ai fait les pdt. Toujours sur gazon. Deux planches 8m x 1. J’ai récolté 40 kgs de pdt.
Pour les allées, là aussi j’ai posé des cartons et de la paille par dessus.
Sur les 2 perma, au printemps j’ai mis du terreau et de la tonte. Puis des plans de courgettes, des tomates, des salades, des blettes, des fraisiers et quelques fleurs au travers.
J’ai récolté 40 kgs de pdt, une quantité de courgettes. Pour les tomates plus moyen. Et de belles salades.
Nous mangeons encore des blettes . J’ai replanté des salades, des poireaux et depuis le 22 novembre de l’ail violet. Là…. on verra. Je compte en replanter à côté des pdt prochaines. Il paraît que cela fait bon ménage.
J’ espère avoir de vos conseils puisque je suis novice dans ce domaine. Et vous en remercie.
Répondre
Clo
31 octobre 2019
Merci pour cet article.
J’utilise pour mes allées des petits rectangles de grès, ou des pas, qui ont servi pour un carrelage.
Cela donne une jolie touche à l’ensemble
Répondre
Laurette
27 octobre 2019
Comme Agnes et Micheline(avril 2019) je marche sur des planches placées en fonction de mes plantations. A l’automne je les enlève. Je laisse les dechets de culture qe je recouvre d’une couche de feuilles mortes broyées à la tondeuse Sur certains espaces, j’ai semé un mélange phacélie/moutarde.
Je précise que mon jardin est petit:
1 serre de 24m2 et une planche exterieure de 24 m2 également.
Répondre
hervé
15 octobre 2019
Bonjour Nicolas, entièrement d’accord sur le principe. Cependant 120 CM c’est trop. Entre 90 et 100 CM , c’est mieux et pourtant je suis assez grand.
Je met une planche de bois de 100 cm pour 20 CM de large à chaque extrémité + un morceau de 30 CM pour faire un angle + un tasseau de 30 cm de haut à chaque angle pour maintenir le tout dans le sol.
Sur ces planches sont fixés des crochets où je n’ai plus qu’à tendre une ficelle pour un espace prédéfini de mes rangs de légumes.
Répondre
Catherine
25 avril 2019
Bonjour Nicolas,
Merci pour cette vidéo.
Voici de notre côté comment nous procédons pour délimiter les planches de culture.
Nous avons choisi de matérialiser plutôt les endroits de passage en y posant de la paille ou des vieilles dalles sur lesquelles nous marchons. De plus, cela évite à l’herbe de pousser entre les planches.
Bonne journée.
Répondre
philippe
17 avril 2019
Merci pour cette vidéo nicolas
Répondre
Danielle
16 avril 2019
merci Nicolas pour ta vidéo concernant la mise en place de carrés potager avec les bambous, etc… Et ce qui m’a le plus plu c’est le repiquage de salades, le semi de radis. Je comprends mieux ce qu’il faut faire car jusqu’à présent je repiquais, semais au hasard sans échelonner et mes récoltes étaient ridicules au regard du travail effectué, les raidis filiformes et tout cela mettait une éternité pour sortir de terre. Comment arroses-tu dans ces carrés : avec un goutte à goutte ou à la pomme tous les jours? Mille mercis
Répondre
1. Nicolas (Toulouse)
  16 avril 2019
  Ici à Toulouse au printemps, j’ai peu besoin d’arroser et j’utilise l’arrosoir.
  Par contre en été, le goutte-à-goutte me fait gagner un temps énorme. Je n’ai qu’à le programmer pour une heure.
  Répondre
François
15 avril 2019
Bonjour Nicolas moi j’ai penser a un système pour aérer
La terre faire une planche avec des clous qui passe en travers dimension chaussure pour marcher au potager et cela devrait bien aérer notre sol???
Répondre
1. Nicolas (Toulouse)
  16 avril 2019
  Pourquoi se donner tant de mal ? Les vers de terre et autres petites bêtes du sol sont tout à fait capable de le faire à notre place.
  Répondre
Marie Andree
15 avril 2019
Expliqué clairement bravo et merci
Répondre
Michel
14 avril 2019
Bonjour Nicolas !
Pourquoi piétiner de la bonne terre ? J’ai ôté la terre de mes passages et je l’ai mise sur les planches de culture. La différence de niveau sert de limite.
Répondre
Marie-Christine
14 avril 2019
Bonjour, Nicolas,
Encore une fois, un grand merci !
Je fonce organiser mes planches de culture… juste un peu vexée d’avoir découvert que mon potager n’était pas en permaculture, malgré le gros paillis en paille, déchets et tontes de pelouse, mais seulement un potager biologique !
À très vite pour d’autres vidéos qui, j’espère, me permettront de parvenir un jour à lacpermaculture !
Bon dimanche
Répondre
Corinne
14 avril 2019
Un plaisir de vous retrouver Nicolas, avec tous vos conseils ! je les suis le mieux possible, ai encore du mal à laisser les herbes et plantes adventices à mème le sol : je coupe les racines que je jette (de peur qu’elles ne repoussent) et garde les tiges ou feuilles sur la terre .
Répondre
Mana 56
14 avril 2019
….et le passage de la brouette Nicolas ! Je compte 80 cm pour la brouette et 30 cm pour les passe pieds ou plus si on chausse du 48 ! Toujours autant de plaisir à voir vos vidéos et lire vos commentaires.Bon dimanche à vous à Toulouse .
Répondre
yves
14 avril 2019
ben si faut faire tout ca pour ca c est sur le temps passer a ecouter tout ca pendant ce temps kl herbe ele pousse lol
un peu naif tous ces gogo conseils lol
la permaculture ne da e pas d aujourdhui mai s du moyen age
Répondre
1. Jean Louis
  14 avril 2019
  Je ne pense pas que vous croyais réellement tout ce que vous dîtes.
  Allez faire un tour sur les chaines:
  Maraichage sur sol vivant et bien d’autres ou allez écouter Mr Konrad Schreiber qui parle du sol vivant. Pour ma part j’ai paillé mon potager l’automne dernier et depuis je ne sais plus ce que c’est d’avoir une mauvaise herbe dans mes planches de culture. Au moyen Age tout le monde pensé que la terre était plate “Il parait que non”!!!
  Répondre
françoise
14 avril 2019
A la place des bambous, j’ai semé une rangée de soucis. Cela délimite l’espace où marcher et en plus c’est joli et efficace en matière d’association de plantes. Merci pour tous ces conseils.
Belle journée !
Répondre
Agnès
14 avril 2019
C’est très bien de ne plus piétiner sa terre. Moi je le fais différemment de toi, je marche sur des planches que je change de place chaque année. À l’automne, j’enlève les planches et je paille tout. Je pose aussi quelques gros galets plats au milieu des fraisiers car la planche est Large. Je peux ainsi me déplacer plus facilement.
Tu peux le voir sur ma chaîne YouTube sous le nom de Mandarine Aujardin.
Répondre
1. Micheline
  14 avril 2019
  Moi je fais pareil : planches larges (poutres) au milieu des larges surfaces et que je module chaque année en fonction de la rotation des cultures; et sentiers entre les planches de 120 cm de large, max, :-)
  Répondre
2. yves
  14 avril 2019
  la planche par contre c ets pas mal je l utilise ca reparti le poids
  medaille d or pour vous
  Répondre
Anne
13 septembre 2018
Bonjour,
La délimitation des parcelles en 1,20 m est trop importante pour les dames.
Je préconise plutôt des parcelles de 1m maxi pour atteindre le centre de la parcelle sans problème.
Répondre
1. Jay
  14 avril 2019
  Bien vu, Anne ! Pour ma part ça fait belle lurette que je limite mes surfaces de culture à 1 mètre, et pourtant je ne suis pas petite. 1m20 c’est ok (pour les dames) pour les potagers sur pieds, mais au sol ce n’est juste pas possible.
  Merci en tous cas pour tous les précieux conseils du dimanche ! Je les attends toujours avec impatience.
  Répondre
Anne Chartraine
22 avril 2018
Je tenais vraiment a vous remercier nicolas pour vos conseils et vos videos; je suis une grande debutante dans la matiere, je me prends bcq la tete parceque ma terre est tres argileuse. J’ai commence a faire des carres pour perdre moins de temps et moins peine. encore merci
Répondre
Wilfried
15 avril 2018
Bonjour, j’ai débuté hier mon potager ; 90M2 en bretagne, argileux mais en place et bien travaillé depuis de nombreuses année. j’ai fais des parcelles de 1m de large sur 4m de long, aprés aération des parcelles à la fourche béche, avec une dépose de déchets verts et tontes bien décomposées, j’ai creusé les allées (30cm de large et 25/30 de profondeur, ça me donne un espace plus proche du sol pour épargner mon dos, j’y place également les dechets verts des desherbages, l’exédant de terre est étalée sur la parcelle.
Répondre
1. jacques
  14 avril 2019
  Attention à l’eau qui va venir dans ces fossés !
  Répondre
JJ
7 avril 2018
Mes planches de cultures sont larges et pour ne pas piétiner la terre, j’ai fait des travées : j’ai creusé, j’ai mis cette terre dans mon potager. Dans les travées, j’ai déposé des feuilles de néflier, des branches de rosier… j’y mets en fait tout ce que je ne peux pas composter en surface. En marchant dessus, cela aide à la décomposition. Lorsqu’il daigne pleuvoir, la boue ne salit pas mes chaussures.
Répondre
Christine
5 avril 2018
Merci Nicolas pour vos précieux conseils ! je piétinais trop ! je mets en oeuvre votre technique et attends la suite avec impatience.
Répondre
SERGE
2 avril 2018
BONJOUR
Effectivement c’est très instructif
Malheureusement pour moi je voulais faire un essai de permaculture sur mon jardin a terre argileuse, j’y ai mis plus de 10 cm de feuilles mortes à l’automne mais il n’a fait que pleuvoir, mon potager c’est transformé en lac, je ne peux rien faire ni travailler la terre , ni la retourner à la grelinette et encore mois au motoculteur comme autrefois, je ne vois pas comment je vais pouvoir travailler cette terre car avec l’eau elle c’est compactée sous les feuilles, car il en reste encore une partie
Qu’en pensez-vous?
Répondre
1. Nicolas (Toulouse)
  2 avril 2018
  Dans votre cas, faire un potager en buttes permettrait de résoudre le problème de drainage.
  Répondre
schoeters christian
2 avril 2018
Bonjour Nicolas
je place des dalles de 30/30 de récupération espacées de 5 /10cm et alors quel bonheur quand on en soulève une …les verres de terre sont présents et en plus, pas de terres aux chaussures quand le sol est humide
Répondre
Denis
2 avril 2018
Merci pour cet article,
J’ai des bambous et vais les utiliser, je divisais mes planches avec des ficelles mais souvent on s’accroche les pieds dedans.
Je vais aussi couvrir mon sol cette année pour la première fois, jusqu’à présent j’enlevais toutes les mauvaises herbes et cela me prend du temps et fatigue le dos.Merci encore.
Répondre
Laurent
1 avril 2018
Bonjour,
depuis plusieurs années sur mes allées, j’étale du broyat de végétaux. C’est relativement porteur et cela s’incorpore tout doucement à la terre.
J’utilise même du broyat de conifère ou de Laurus laurocerasus sans observer d’effet négatifs. Pourtant cet arbuste est réputé contenir des huiles essentielles et mal se décomposer. Il s’agit de la taille de mes haies. Dans l’esprit permaculture j’observe et j’utilise les matières premières locales comme Nicolas utilise ses bambous.
Merci à lui pour cet article “Ne plus piétiner” sa terre et donc préserver son humus bien vivant.
Répondre
Jo
1 avril 2018
très bien Nicolas ; moi je fais à l’ancienne je pose des vielles planches et je marche dessus
Répondre
Joel
1 avril 2018
Bonjour Nicolas,belle vidéo bien expliquée,le fait de délimiter le potager de façon durable ne remet t’il pas en cause la rotation des cultures,est quand est ‘il des pommes de terres(chez moi une soixantaine de pieds) ?
merci pour ces conseils bien appréciés.cordialement.
En Normandie la terre est encore très humide,il nous tarde de commencer…
Répondre
1. Nicolas (Toulouse)
  1 avril 2018
  Je connais des potagers où les pommes de terre sont replantées au même endroit tous les ans depuis une trentaine d’année.
  Elles poussent toujours aussi bien grâce à du compost maison et une culture de moutarde (engrais vert) après la récolte.
  Répondre
  1. Corinne
    14 avril 2019
    J’avais envie de laisser mes P.D.T au meme endroit : merçi pour ce conseil Nicolas !
    Répondre
André
1 avril 2018
Bonjour Nicolas,
Je suis de la région de Cherbourg en bord de mer, nous avons des terres argileuse à tendance acide. J’ai mis sur terre du composte de déchetterie avant l’hiver, actuellement je passe la grelinette pour incorporer le composte et aérer la terre et je casse les mottes avec un croc. Je me pose la question de la régulation du PH, faut-il mettre de la chaux avant de planter ou semer, quel est le meilleur moment d’incorporation si cette apport est nécessaire.
Merci pour tous vos précieux conseils qui m’ont fait évoluer sur la façon de faire le jardin.
André
Répondre
1. Nicolas (Toulouse)
  1 avril 2018
  Pour pallier à l’acidité du sol, je préfère vous conseiller une méthode naturelle qui est plus dans l’esprit de ce blog : épandre du compost fait maison, qui a la propriété d’équilibrer les sols (jusqu’à une certaine mesure).
  Les composts de plateforme sont réputés plutôt acides car ils sont faits majoritairement à partir de branches de résineux.
  Répondre
  1. Alain
    1 avril 2018
    Le compost fait maison, c’est bien, mais quand on débute un jardin, on n’en a pas…
    Quant à la chaux, je ne sais pas ce que ça vaut dans ce cas, mais c’est tout ce qu’il y a de plus naturel.
    Répondre
    1. andré
      3 avril 2018
      Merci Alain,
      Le compost maison sur 300 m², pas évident d’en avoir suffisamment, il faut bien un coup de main de temps en temps pour arranger le PH de la terre.
      Les agriculteurs de ma région disent: “si les poireaux ne grossissent pas et que les pomme de terre viennent bien, met de la chaux”.
      Mais il y a aussi: “qui chaule sa terre s’enrichit, va faire de belles récoltes, mais appauvri ses enfants”.
      Quel est le lien entre ces formules sur le PH de la terre?
      Répondre
      1. Jos
        4 avril 2018
        Alain, la chaux est issue d’un processus de transformation industrielle, donc automatiquement “non naturelle”. Sa matière première, le carbonate de calcium, aussi mais moins poussé (broyage).
        André: votre première “formule” signifie que la pomme de terre supporte une terre plus acide alors que le poireau préfère une terre proche de la neutralité.
        Votre deuxième dicton est un classique: le chaulage
        -diminue l’acidité, ce qui est positif en soi;
        -il favorise la minéralisation de la matière organique du sol, ce qui met une grande quantité d’éléments nutritifs à la disposition des plantes;
        -et enfin, l’apport massif de calcium déplace des éléments nutritifs retenus sur les matériaux adsorbants du sol, les mettant aussi à la disposition des plantes.
        Ceci, c’est pour la partie “s’enrichit”.
        Ensuite, tous ces éléments nutritifs peuvent ne pas être absorbés par les plantes mais se perdre avec l’eau qui s’infiltre en profondeur, et de même que la matière organique minéralisée, ils manquent aux cultures suivantes.
        Et ça, c’est pour “appauvrit”.
        Bon jardinage.
        (attention, nous digressons ;-) )
        Répondre
Andrée
1 avril 2018
Bonjour
je délimite mes planches avec ficelle et petits piquets bois que je laisse jusqu’à l’automne. Et je fais exactement le même procédé.
Merci
Andrée
Répondre
1. Nicolas (Toulouse)
  1 avril 2018
  Et vous ne vous prenez jamais les pieds dans les ficelles, arrachant les piquets par la même occasion ?
  Répondre
Daniel
1 avril 2018
Bonjour Nicolas
Je découvre votre vidéo super intéressante et ayant un jardin de taille moyenne je vais mettre en pratique vos précieux conseils dés ce printemps , je me rendais
pas compte que je tassais beaucoup la terre en réalisant les semis à l’ancienne méthode, grâce à vous
mon jardin va sourire,merci et Joyeuses Fêtes de Paques.Bien cordialement.
Répondre
anne-marie
1 avril 2018
Bonjour. Toujours le plaisir du dumanche matin. Sauf que…je suis convaincue par la grelinette, mais on oublie toujours de parler de la masse de racines des indésirables, tel le liseron. Ce chameau rigole bien en la voyant venir le caresser….
Répondre
1. Jean-Philippe
  2 avril 2018
  Moi je suis ennuyé aussi par les racines de chiendent, et les bulbes d’oxalis, qui envahissent tout mon potager et, en se multipliant, étouffent les plantes. Le paillage et la grelinette n’empêchent pas le chiendent de gagner depuis les parcelles voisines. L’oxalis continue de proliférer, si je ne retourne pas le sol en enlevant chaque bulbe.
  Comment faire?
  Répondre
  1. Nicolas (Toulouse)
    3 avril 2018
    Pour éliminer ces plantes indésirables il faut les vaincre à petit feu. Un paillage épais et permanent toute l’année va les étouffer petit à petit. Une fois les bulbes bien affaiblis, ils arrêteront de se multiplier.
    Répondre
  2. Pascale
    4 avril 2018
    bonjour Jean Philippe, moi aussi j’ai des problèmes avec l’oxalis et le chiendent depuis des années. Il y a 3 ans, j’ai trouvé sur un site internet de jardinage un conseil concernant l’oxalis qui m’a bien fait rire au début, puis je l’ai essayé et j’ai été convaincue : il s’agit de le laisser monter et faire ses feuilles, puis de lui couper la tête en laissant la tige. tu vas te retrouver avec une petite forêt de tige sans tête, un peu surréaliste au début :-)… La tige va s’épuiser à faire la photosynthèse nécessaire et cela épuise le bulbe. J’ai testé sur ma culture de carotte et ça marche ! L’année suivante il y en avait nettement moins et l’année d’après quasiment plus.
    BIen sûr, c’est contraignant car il faut une bonne dose de patience pour tout couper. perso, j’ai essayé au ciseau, à la cisaille et au coupe bordure, selon les espaces.
    Par contre, pour le chiendent, je n’ai encore rien trouvé de super efficace…le paillage ne marche guère, au contraire les rhizomes s’allongent démesurément en cherchant la sortie…
    Répondre
    1. Pascale
      4 avril 2018
      Et merci Nicolas pour ton super blog. J’apprécie ton style et la simplicité de ton approche !
      Répondre
    2. Corinne
      14 avril 2019
      Bonjour Pascale : je vais essayer cette technique pour éradiquer (j’espère) l’oxalis ….jusqu’à présent j’enlevais chaque bulbe rencontré à la main !!! merci encore pour ce précieux conseil .
      Répondre
Martine
1 avril 2018
Mille mercis pour cette vidéo car je n’arrivais pas trop’ à savoir par quoi commencer. Je suis débutante … j’attaque dès que possible 👍👍
Répondre
René
1 avril 2018
Lors de la rotation de culture les planches ne changent pas de place elles restent à demeure.
Répondre
Chantal
1 avril 2018
Bonjour Nicolas,
Comme d’habitude, vos conseils sont toujours précieux et très bien expliqués. Tout en faisant attention, je me suis rendue compte que je finissais aussi par piétiner ma terre. Donc, petite question : les planches de culture sont délimitées définitivement d’une année sur l’autre, même lors de la rotation des cultures ?
Je vous souhaite un excellent WE de Pâques
A bientôt
Chantal
Répondre
1. Nicolas (Toulouse)
  1 avril 2018
  Ce n’est plus besoin de s’embêter avec les rotations des cultures quand on mélange un certain nombre de légumes au même endroit.
  Répondre
Lillycat
1 avril 2018
Bonjour, très bonne idée de partager vos expériences! Perso, je mets des planches de bois pour la boue quand il pleut et d’une largeur de 20 cm environ car mon jardin est petit et j’essaie de ne pas perdre trop de place. Bonne journée à vous et joyeuses Pâques!
Répondre
1. Nicolas (Toulouse)
  1 avril 2018
  J’ai déjà essayé les chemins en planches par le passé mais 20 cm c’est trop étroit et je finissais toujours par mettre les pieds où il ne fallait pas.
  Répondre
  1. yves
    15 mai 2018
    personnellement j’aménage les allées en gazon, sans planches, allées que je tond régulièrement et dont je gazon est mis en paillage des pieds de tomates,par exemple.
    En automne, je paille toutes les planches de culture avec compost, feuilles et herbes sèches, selon la méthode Soltner.
    Répondre