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Courges et potimarrons : bien récolter, conserver et comprendre leur pollinisation

56 comments on Courges et potimarrons : bien récolter, conserver et comprendre leur pollinisation

Les courges, avec leurs formes généreuses et leurs saveurs douces, occupent une place de choix dans nos potagers. Mais pour en profiter pleinement, il ne suffit pas seulement de les cultiver : il faut aussi savoir les récolter au bon moment, les conserver le plus longtemps possible et comprendre leur pollinisation pour éviter les idées reçues sur les croisements. Voici un tour d’horizon des bonnes pratiques pour savourer vos courges tout l’hiver et récupérer les graines.

potimarron
Un potimarron prêt à être récolté

Quand et comment récolter vos courges au bon moment

Après de longs mois de soins et d’attente, vos courges (potimarrons ou autres variétés) sont enfin prêtes à être récoltées. Mais attention : tout se joue dans le timing. Trop tôt, elles manqueront de goût et de sucre, trop tard, elles risquent de ne pas bien se conserver, voire d’être abîmées par le gel. Voici les conseils essentiels pour réussir votre récolte au bon moment.

Récolter pour une consommation immédiate

Si vous souhaitez déguster vos courges tout de suite, inutile d’attendre leur maturité complète. Dès qu’elles commencent à prendre une belle coloration (orange, vert foncé ou jaune foncé selon les variétés), vous pouvez les cueillir. Certes, elles seront légèrement moins sucrées et parfumées qu’à pleine maturité, mais elles se révéleront déjà très bonnes en cuisine.

Récolter pour une longue conservation

En revanche, si votre objectif est de stocker vos courges pour tout l’hiver, la patience est de mise. Attendez qu’elles soient parfaitement mûres :

  • Leur couleur doit être bien marquée.
  • Le pédoncule doit être complètement sec.
  • Le feuillage alentour jaunit, voire se dessèche entièrement.

C’est à ce stade que vos courges auront les meilleures qualités gustatives et la meilleure capacité de conservation.

Attention aux premières gelées

Les gelées sont l’ennemi numéro un des courges encore présentes au potager. Récoltez-les impérativement avant l’arrivée du froid. Si une petite gelée passagère de -1 à -2 °C est annoncée, et que vos courges ne sont pas récoltables car pas assez mûres, vous pouvez tenter de protéger vos plants avec un voile d’hivernage… mais uniquement si ce voile est bien sec et tenu à distance des fruits grâce à des arceaux ou des ficelles. Sinon, le contact humide du voile risquerait d’aggraver les dégâts.

La bonne technique de récolte

Pour couper vos courges, privilégiez un sécateur bien aiguisé. Cela permet :

  • de conserver un pédoncule suffisamment long, gage d’une meilleure conservation,
  • d’éviter de blesser la peau du fruit, ce qui pourrait favoriser les pourritures.

Une fois récoltées, laissez vos courges quelques jours dans un endroit sec et aéré avant de les rentrer. Cela favorise la cicatrisation de la tige et prolonge leur durée de conservation.

Trois astuces pour conserver vos courges tout l’hiver (et même plus !)

Qui n’a jamais connu cette déception ? Après avoir récolté de magnifiques courges en automne, on espère en profiter tout l’hiver… mais, au fil des semaines, elles commencent à pourrir et, dès Noël, il n’en reste plus une seule de consommable. Pourtant, il existe des gestes simples qui permettent de prolonger leur conservation jusqu’à la fin de l'hiver, voire jusqu’à la fin du printemps.

Voici trois astuces essentielles pour conserver vos courges longtemps et en bon état.

1. Préparer le terrain dès l’été

La bonne conservation commence bien avant la récolte. Pendant l’été, il est important de :

  • limiter les adventices (mauvaises herbes) pour garder un feuillage bien aéré,
  • éviter l’humidité stagnante qui favorise l’apparition de maladies comme le mildiou ou l’oïdium.

Des plants en bonne santé donneront des fruits robustes, capables de mieux se conserver une fois récoltés.

2. Soigner la récolte

Le moment de la récolte est crucial.

  • Utilisez un sécateur pour couper le pédoncule le plus long possible : un pédoncule court réduit la durée de conservation.
  • Manipulez vos courges avec soin : leur peau est fragile, et une simple égratignure peut déclencher une pourriture plus tard.
  • Laissez-les ensuite sécher 10 à 15 jours dans un endroit chaud et bien ensoleillé : une serre, une véranda, ou simplement derrière une fenêtre plein sud. Cette étape permet au pédoncule et à la peau de cicatriser et d’augmenter la durée de conservation.

3. Choisir le bon lieu de stockage

Contrairement aux idées reçues, la cave n’est pas forcément idéale. Trop humide, elle peut accélérer les pourritures. Préférez une pièce tempérée, autour de 18 à 20 °C, bien ventilée et sèche. Une pièce de la maison normalement chauffée convient très bien.

  • Disposez vos courges sans les entasser : laissez de l’air circuler entre elles.
  • Surveillez régulièrement vos réserves et consommez en priorité toute courge qui présente une tache suspecte.

Avec ces précautions, vos courges traverseront l’hiver sans problème… et certaines pourront même patienter jusqu’à la fin du printemps.

courge verte
Les sortes de "verrues" ne sont pas un défaut : elles sont normales pour cette variété et témoignent de sa maturité.

Tout savoir sur la pollinisation des cucurbitacées

Pastèques, melons, concombres, courgettes, butternuts, potimarrons… Les cucurbitacées sont parmi les stars de nos potagers. Mais leur pollinisation reste souvent source de confusion : on entend dire que melons et pastèques peuvent s’hybrider, que les courgettes se croisent avec les butternuts… En réalité, les choses sont beaucoup plus simples qu’il n’y paraît. Voici les bases pour comprendre et bien gérer la pollinisation de vos cucurbitacées.

Le fruit est déjà inscrit dans la graine

Un point essentiel à retenir : le fruit que donne une plante est inscrit dans son patrimoine génétique dès la graine.

  • Si vous semez une graine de courgette verte, elle donnera forcément des courgettes vertes, quelle que soit la pollinisation.
  • En revanche, les graines issues de ce nouveau fruit peuvent donner des plantes différentes si elles ont été fécondées par une autre variété.

C’est donc au moment où vous ressemerez vos propres graines que les surprises apparaîtront.

Attention aux graines issues du commerce (même bio)

Un autre point souvent mal compris : ce n’est pas parce qu’une courge est vendue en agriculture biologique qu’elle est reproductible à l’identique.

  • Beaucoup de maraîchers bio utilisent des hybrides F1.
  • Si vous gardez les graines de ces fruits, vous n’obtiendrez pas forcément la même variété l’année suivante.

Pour conserver fidèlement une variété, il faut s’assurer qu’elle n’est pas issue d’un hybride F1.

Et si vous voulez récupérer les graines pour les semer l'année prochaine :

L’hybridation, qu’est-ce que c’est ?

Lorsque les abeilles ou d’autres insectes passent d’une fleur à une autre, elles transportent du pollen. Si ce pollen vient d’une autre variété de la même famille, les deux variétés peuvent se mélanger. C’est ce que l’on appelle l’hybridation.

  • Le fruit récolté cette année reste normal : il garde les caractéristiques de la graine que vous aviez semée.
  • En revanche, les graines contenues dans ce nouveau fruit ne seront plus fidèles. Si vous les ressemez l’année suivante, vous risquez d’obtenir des courges étranges : difformes, moins savoureuses, ou très différentes de celles que vous espériez.

C’est pourquoi, si vous souhaitez faire vos propres graines, il est essentiel de savoir quelles variétés se mélangent entre elles… et quelles autres restent “pures”.

Les familles les plus courantes

Les cucurbitacées cultivées au potager se répartissent en plusieurs familles botaniques :

  • Cucurbita pepo : courgettes, pâtissons, courges spaghetti…
  • Cucurbita maxima : potirons, potimarrons…
  • Cucurbita moschata : butternuts, musquées de Provence, longues de Nice…
  • Cucumis melo : melons (et le concombre d’Arménie).
  • Cucumis sativus : concombres et cornichons.
  • Citrullus lanatus : pastèques.

Ce qui s’hybride (évitez de récupérer les graines)

À l’intérieur d’une même famille, toutes les variétés peuvent se croiser entre elles. Donc dans le cas où vous comptez récupérer les graines, vous ne cultiverez pas deux (ou plus) variétés de la même famille.

  • Exemple : une courgette peut s’hybrider avec un pâtisson (tous deux en C. pepo).
  • Même chose pour un potimarron avec un potiron (C. maxima), ou une butternut avec une musquée de Provence (C. moschata).

Dans ces cas-là, les fruits récoltés cette année seront très bons, mais leurs graines ne donneront pas des plantes identiques l’année suivante.

Ce qui ne s’hybride pas (donc sans risque pour récupérer les graines)

Entre familles différentes, aucun croisement n’est possible, donc vous pouvez les cultiver ensemble au potager.

  • Une courgette (C. pepo) ne peut pas s’hybrider avec un potimarron (C. maxima) ni avec une butternut (C. moschata).
  • Aucune courge (Cucurbita) ne peut s’hybrider avec un melon (Cucumis melo), un concombre (Cucumis sativus) ou une pastèque (Citrullus lanatus).

Les distances de sécurité

Si vous souhaitez récupérer des graines fiables, il ne suffit pas de choisir des familles différentes : il faut aussi tenir compte des distances, car les abeilles et autres pollinisateurs volent loin.

  • Pour éviter l’hybridation entre variétés de la même famille, on recommande une distance de 500 mètres à 1 kilomètre entre deux variétés.
  • En pratique, dans un petit potager, c’est très difficile. Une solution consiste à ne cultiver qu’une seule variété par famille et par an si vous voulez récupérer vos semences. Et de ne pas avoir un voisin qui cultive des courges de la même famille !

Pour retenir facilement

  • Même famille : hybridation possible (inadapté pour faire ses graines).
  • Familles différentes : pas d’hybridation (vous pouvez récupérer les graines sans souci).
  • Distance de sécurité : 500 m à 1 km entre deux variétés de la même famille si vous voulez être sûr de conserver une lignée fidèle.

Le rôle des pollinisateurs

Les cucurbitacées dépendent fortement des insectes pollinisateurs, en particulier les abeilles.

  • Elles préfèrent la pollinisation croisée (c'est-à-dire que la fleur mâle et la fleur femelle se trouvent sur deux plants distincts) : plus il y a de plants, plus la production est abondante.
  • Les abeilles pouvant parcourir plusieurs kilomètres, vos courges peuvent être fécondées par celles cultivées chez un voisin. Cela peut avoir un impact si vous cherchez à conserver des semences “pures”.

Un cas particulier : le concombre d’Arménie

Un exemple qui entretient la confusion : le “concombre d’Arménie”. En réalité, ce n’est pas un concombre mais un melon (Cucumis melo). Il peut donc s’hybrider avec les melons… mais pas avec les concombres.

Conclusion

Avec ces informations, vous savez maintenant lesquelles de vos différentes variétés cucurbitacées vous pouvez cultiver côte à côte sans crainte de croisements impossibles, et envisager la production de vos semences avec plus de sérénité.

Récolter, conserver et comprendre la pollinisation : voilà les trois clés pour profiter pleinement de vos courges.

Mais chaque potager est unique et chaque jardinier a ses coups de cœur. Et vous, qu’avez-vous cultivé cette année ? Quelles variétés de courges ou de potimarrons vous ont donné le plus de plaisir, à la fois au jardin et dans l’assiette ?

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Brigitte

    Bonsoir Nicolas,
    En relisant votre article, j'aimerais bien savoir à côté de quel légume, je peux planter des coloquintes, puisque vous déconseillez les courges ?
    Merci beaucoup.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Brigitte,
      Je ne comprends pas bien votre question. Vous demandez à côté de quel légume en général ? Pourquoi dites-vous que je déconseille les courges ?

      Avatar de nicolas
      1. Brigitte

        Merci pour votre réponse Nicolas.
        Je me suis sans doute mal exprimée 😱
        "...c'est très beau mais surtout à ne pas cultiver près des courges parce que justement c'est toxique et avec l'hybridation ça pourrait donner des légumes non consommables".
        Je suis confuse, après vérification, c'était un commentaire de
        "Hélène" ! Excusez-moi.
        Mais le problème reste entier, à côté de quel légume le planter alors, si vous confirmez  ?

  2. Geneviève

    Bonjour,
    Je relis avec intérêt l'article sur les courges. Je mets à profit tous vos conseil ; il me semble que mes courges cette année sont médiocres. Trop de chaleur e Gers et peu d'eau ni du ciel ni de chez moi.
    Merci beaucoup, Geneviève

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Geneviève,
      Chez moi à Toulouse elles ont bien poussé malgré les 2 vagues de canicule et pas une pluie digne de ce nom en juillet-août. Je les ai donc arrosées très régulièrement (et j'ai mis beaucoup de compost à la plantation). Avec ça ce sont des plantes qui résistent très bien aux fortes chaleurs je trouve.

      Avatar de nicolas
  3. Nicole de Castanet

    Bonjour Nicolas,
    Cette année, comme l'année passée, j'ai plante des courges butternuts. A la différence de l'année passée, j'ai une très bonne récolte. L'an dernier, j'ai une attaque d'odium. Peu à peu envahissement complet du feuillage que j'ai jeté sans les utiliser pr le jardin.
    Cette année, l'ai bien surveillé mes plants et dès l'apparition d'odium sur deux ou trois feuilles, j'ai coupé les feuilles atteintes et j'ai traité sur deux à trois jours avec une solution de savon noir et huile végétale. J'ai surveillé la moindre apparition d'odium en enlevant tjours les quelques feuilles atteintes. Aujourd'hui, mon feuillage est toujours sain et mes butternuts magnifiques et j'ai encore une ou deux fleurs bien jaunes. Là j'en extrait lors de mes besoins et je vais appliquer tes conseils de conservations. Je vais aussi garder mes graines pr l'année prochaine.
    Merci pour tous tes conseils.
    Au plaisir de lire tes prochains mails enrichissants et plein de bon entrain.
    Nicole de Castanet

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      Merci beaucoup pour ce retour d’expérience détaillé ! Bravo pour votre vigilance et vos beaux résultats cette année, c’est vraiment encourageant à lire. Vous avez trouvé une bonne méthode pour limiter l’oïdium, et c’est précieux de le partager : cela montre qu’avec un suivi attentif, on peut vraiment changer la donne d’une saison à l’autre.

      Je vous souhaite de belles dégustations avec vos butternuts, et de belles réussites pour vos prochains semis avec vos propres graines !

      Avatar de nicolas
  4. Muriel

    Bonjour Nicolas
    J'ai une question sur les betteraves rouges. Légumes d'automne qui vont être cueillis en même temps que les courges
    J'ai mis des plants de betteraves rouges ce printemps comme chaque année. Mais grande déception mes betteraves rouges en extérieur ont la chair blanche
    La jardinerie ou je les ai achetés ne peut me donner aucune explication sur ce légume. Pour eux erreur de leur fournisseur...
    Connaissez vous ce Légume? Je n'ose pas le consommer
    Et je suis terriblement déçue car ce dont 14 betteraves énormes
    Merci de votre retour
    Muriel

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Muriel, c'est peut-être celle-là: https://kokopelli-semences.fr/fr/p/P0506-Albino#:~:text=La%20betterave%20Blanche%20Albino%2C%20Beta,en%20salade%20comme%20en%20soupe. Les betteraves blanches sont très bonnes, plus sucrées et plus douces aussi.

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Muriel,
      il n'existe à ma connaissance pas de variété de betteraves qui ait une peau rouge mais une chair blanche à l’intérieur.
      La seule qui s'en rapproche, c'est la variété Chioggia : elle a bien la peau rouge, mais parfois, selon les semences, elle peut apparaître blanche ou très pâle à l’intérieur au lieu de montrer ses anneaux rouges et blancs.
      La bonne nouvelle, c’est que vos betteraves sont tout à fait comestibles. Leur goût est simplement un peu différent, souvent plus doux et moins sucré que celui des betteraves rouges classiques. Vous pouvez les consommer crues ou cuites comme d’habitude.

      Avatar de nicolas
  5. Ingrid

    Bonjour Nicolas,
    Un grand merci pour un article encore très intéressant. Vous tombez pile poil, et répondez aux questions que je me posais sur mes plants de courges. Je n’utilise que des graines de commerces et plants achetés au marché, et quelle surprise de voir pousser mes courges, pas toujours telles que je les imaginez, une grosse verte que je pensais orange 😳des butter nut vert claire rayé 🥺 et un plant que je n’ai pas planté, qui S’est mis a pousser au milieu de mes tomates. N’ayant pas encore eu lu votre article et hatiser par la curiosité j’ai laissé faire. Je me retrouve aujourd’hui avec une ribambelle de petites « courges » d’une dizaine de cm , vertes rayées et verruqueuses. Comestible ou non comestible là est la question🧐. Et si non comestible je craignais qu’elle ai plu potentiellement être la raison des apparitions « surprenantes » des autres courges de mon potager, mais après lecture de votre article je devrais être rassurer non???😏 à condition de ne pas utiliser ces graines, je crois que je vais veiller à ne même pas les mettre au composte juste au cas où, Mais revenons à mon plant mystère il y aurait t’il la moindre chance que ces petites courges puissent être une variété comestible, ou est ce perdu d’avance et impossible? Je m’accroche à des vrilles 🤣?. Et quand au gout amer des non comestibles est ce vraiment flagrant ou dangereusement subtil? Le reste du potager se porte bien heureusement, deuxième année d’essai seulement, mais quel plaisir et beaucoup d’aide avec vos articles, encore merci Nicolas pour vos conseils et bel automne à tous.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Ingrid,
      Concernant votre plant « mystère », il est malheureusement impossible de donner une réponse certaine sans analyse précise, car l’apparence seule ne permet pas de garantir si une courge est comestible ou non. Ce que l’on peut retenir, c’est que si une courge a un goût amer, il ne faut surtout pas la consommer : cette amertume est le signe de la présence de substances potentiellement toxiques.
      Dans le doute, mieux vaut donc rester prudent et ne pas chercher à consommer ces fruits.

      Avatar de nicolas
  6. Barbara

    Bonjour Nicolas,
    Je vais relire plus attentivement cet article, mais j'ai une question. j'ai eu par le passé des graines bien bombées récoltées avant cuisson de mes cucurbitacées, mais impossible de les faire germer. j'avais lu quelque part, sans m'y intéresser à l'époque, que les graines de courgettes ou de courges (je ne me rappelle plus) ne pouvaient pas être récoltées telles quelles, mais que le fruit devait non seulement arriver à maturité, mais aussi pourrir autour de la graine... Aurais-tu des infos plus précises sur la façon de procéder et si ce que je me rappelle est vrai, quelles espèces sont concernées ? C'est le moment de bien faire les choses.☺
    Merci pour ton attention et tes conseils toujours bien pensés et ordonnés

  7. Cécile

    Très intéressant cet article, merci
    C'est tout ce dont on a besoin de savoir sur les cucurbitacées, rendu accessible et compréhensible

  8. Eveline (Condroz namurois - Wallonie)

    Article passionnant une fois de plus, Nicolas ! Merci merci ... Les surprises ce peut être amusant, j'ai depuis 2 ans des petits potirons couleur saumon striés de vert cérusé ... la chair est orange. Ils sont issus de semis "spontanés". Par contre qqs problèmes de santé m'ont empêché d'arroser butternut et patidou qui ont dépéri ... à réessayer l'an prochain, en suivant tes précieux conseils !

  9. Mana 56 (Vannes)

    Bonjour Nicolas et à tous ! Cette année j'ai semé des pâtissons, la variété orange à la saveur d'artichaut, la récolte a été maigre, pas pu apprécier le goût d'artichaut, partie remise pour 2026. Ma sœur qui "potage" aussi a donné des courges jack be little, modèles individuels pratique à farcir et très bons...normalement ! Après cuisson, ils étaient encore très durs et surtout très amers, immangeables. On n'a pas très bien compris pourquoi...Sûr, les abeilles ont déconné !!! Bonnes courges à tous !

  10. Laurence

    Merci beaucoup pour tous vos précieux conseils !
    Je me permets d'ajouter qu'une courge amère ne doit absolument pas être consommée, j'en ai fait l'expérience et j'ai bien cru y rester tellement c'était violent, les Medicis s'en servaient d'ailleurs comme empoisonnement visiblement 😱 (je précise que c'était un pied issu de graines du commerce, sans doute un souci au moment de la pollinisation malgré les précautions qu'ils doivent prendre)

    ⚠️ COURGE AMERE = POUBELLE ⚠️

  11. Katja

    Bonjour Nicolas,
    Il y a une petite erreur qui s’est glissée dans votre explication. La famille ce sont les curcubitacae. Quand vous parlez de « Cucurbita pepo » on est déjà au niveau de l’espèce et dans une même espèce il y a des variétés et se sont ces variétés d’une même espèce qui peuvent hybridiser.

  12. Muriel

    Désolée. Petite erreur d'écriture en fin de mon mail. Ce n'est pas l'oral de Nicolas mais l'œil averti de Nicolas..
    Comme vous Alex je conserve ces précieux conseils dans mon fichier jardinage..utiles pour une révision printemps 2026.
    Et en cet après-midi sombre et tres orageux...des légumes à préparer pour leur congélation
    Merci encore.
    Muriel

  13. ALEX

    Bonjour, Un grand merci pour vos informations toujours très instructives. Je les conserve dans un espace dédié dans mon ordinateur pour pouvoir y jeter un oeil de temps en temps en particulier le soir avant de me coucher. C'est ainsi que l'on retient le mieux, paraît-il.

  14. Muriel

    Bonjour à tous.
    Avec ce mois de septembre chaud et petite pluie dans mon département haut alpin.
    le jardin s'est requinqué et courgettes, concombres. Haricots...les récoltes continuent .
    J'adore et de fait je cultive beaucoup de courges et courgettes et cette année la récolte est magique. Des courges vertes énormes, idem cotrges de Nice dont une de 8kg...leur récolte d'ici fin septembre. Puis dans ma csve ou température stable 18 * elle est aérée
    Hé récupère de nombreuses graines tant des courges qye des salades et bien sur les haricots . Je récupère les fleurs de basilic consommables je les fais sécher puis réduites en graines séchées que je met dans un moulin à poivre pour assaisonner mes salades
    Et courant d'été je remplace chaque légume récolté par des poquets de haricots verts ou beurre et ainsi je récolte jusqu'en octobre. Le jardin est méli-mélo mais aucune surface n'est perdue
    Jei tenté semences courgettes début août.. vu l'automne agréable elles produisent.
    Merci pour ces échanges d'expérience et l'oral averti de Nicolas
    On prépare 2026 mi octobre semences d'engrais vert

  15. Lise

    Allô
    Si je comprends bien
    Si j’achète mes graines de courges
    Si j’ai des courges bizarres ce n’est pas à cause que j’ai mis des sortes qui se sont hybridées entre elles
    Ce sont mes graines qui ne sont pas conformes

  16. Catherine

    Merci bcp, article très intéressant pour moi qui ai fait mon 1er potager cette année. J'ai une belle récolte je vais faire attention à la conservation de mes courges. Bon dimanche

  17. Louis

    Merci Nicolas!

    Toujours des conseils bien précieux, et une générosité sans faille.

    Nous abandonnons le potager petit à petit en raison de notre âge, mais j'ai toujours autant de plaisir à vous lire.

    Merci encore.

  18. Sandrine

    Pardonnez-moi j'ai posté mes questions avant même de lire plus bas les autres commentaires avec les reponses que j'attendais...
    Merci encore pour tous ces précieux conseils

  19. Pascal

    Bonjour a tous
    J’achette mes graines chez le commerçants du coin et m’en trouvé satisfait . Mais quand on m’offre des potirons ou des graines de potagers voisins, je les utilise.
    Cette année j’ai cultivé des courgettes jaunes( c’est super beau dans le jardin ET dans les plats, avec le rouge des tomates et le vert des courgette usuelles. J’ai eu la surprise de récolter sur un plan de courgettes jaunes, des fruits jaune sur le milieu et vert aux extrémités ? Tres joli mais surprenant.
    Autre question, pourquoi lis t-on partout qu’il faut retirer les pépins des fruits ? Pour ma part s’ils sont petits je les laisse et en cas de grosses courges a farcir, je la retire mais en la mélangeant, ( avec la chair qui les entoure) avec ma farce en pétrissant le tout à la main avec les condiments. La farce s’en trouve plus légère, et plus économique puisque je peux garder le surplus au congélateur.
    En outre les graines sont des concentrés d’energie, pourquoi, les jeter !

  20. Sandrine

    Merci pour cet article très clair qui a bien dégrossi tout ce que j'ai pu lire à ce sujet. Je me demandais s'il est possible de polliniser une fleur manuellement puis de la protéger avec un voile pour empêcher un croisement ? Ce fruit là pourrait être gardé pour les semences..?
    J'ai également entendu plusieurs cas d'intoxications après consommation de courges ou de graines récupérées et grillées... serait-ce dû à ces hybridations ?

  21. PERREAUX Bernard

    Excellent article. J'ai enfin compris pourquoi je n'obtenais pas tous les ans les mêmes qualités de courges, courgettes, potimarrons, concombres, etc.
    Cette année sur des pieds de Butternet, j'ai obtenu des fruits qui ressemblent plus à des courges ... de couleurs vertes.
    A noter que d'un point de vue gustatif, elles sont assez moyennes... on fera de la soupe avec cet hiver.
    Pour l'an prochain, je compte remplacer toutes mes graines et ainsi casser les cycles hybridation que j'ai créés depuis plusieurs années

  22. Alain

    bonjour , instructif comme toujours , c'est ma première année "potimaron (ushiki kuri ") et butternut >> ?? , butternut du commerce dont jai récupéré les graines et les ressemer pensant que c'était des concombres ... alors le 'concombre ' attendu a pris une forme caractéristique de butternut donc ça n'était pas du concombre , et par ailleurs une surprise "et de taille " une courge "surprise " appelée vraissembleblement "table queen " ou reine de la table avec 3 fruit de la taille d'un ballon de hand ball et plus que j'ai fait grimper à 3 mètres .. est ce que cette dernière peut "subir " un hybridation ?

  23. I.C.

    Bonjour,
    Je ne recherche pas forcément à obtenir une variété fidèle mais surtout ne pas avoir un fruit toxique.
    Pourriez vous détailler ce point ? Quelles associations risquent de donner un fruit toxique ?
    Merci beaucoup pour tous vos articles.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour I.C.,
      Rassurez-vous : en croisant entre elles, les courges du potager ne donneront jamais de fruits toxiques. Les hybridations naturelles entre variétés d’une même espèce peuvent simplement produire des fruits aux formes, couleurs ou goûts imprévisibles, mais toujours comestibles. La toxicité ne concerne que certaines cucurbitacées sauvages ou ornementales, pas celles cultivées pour l’alimentation.

      Le seul vrai risque de toxicité vient d’un croisement accidentel avec une cucurbitacée ornementale et non comestible, comme certaines coloquintes décoratives, ou avec une courge sauvage. Dans ce cas, les fruits peuvent contenir trop de cucurbitacines, responsables d’une amertume marquée et de troubles digestifs. Tant qu’on reste avec des variétés potagères, il n’y a donc aucun danger.

      Avatar de nicolas
      1. Christine

        Je confirme! L’intoxication a été douloureuse, à tel point que, n’en connaissant pas la cause, j’ai cru à un empoisonnement. Autre effet secondaire: je ressens désormais pour les courges un dégoût irrépressible qui me désole.

  24. Brigitte

    Merci Nicolas pour ce billet précieux !

  25. DANIEL

    C'est un excellent rappel à l'approche de la récolte. Merci

  26. Mariem

    Bonjour Nicolas. Eh bien nous avons fait exactement ce qu'il ne faut pas faire cette année : potimarrons et citrouilles rouges vif d'Etampes dans la même parcelle. Votre article arrive juste à temps car nous sommes sollicités pour alimenter la grainothèque inter Clae... Nous n'allons par leur jouer le mauvais tour d'y inclure ces graines. En revanche, c'est un régal pour les yeux, toutes ces touches de couleur orange foncé, et comme nous les avions semés très serrés, leur feuillage abondant formait cet été un magnifique tableau vert tendre. Les tiges se sont aventurées sous les platebandes voisines des poivrons et aubergines, et la récolte s'annonce pleine de surprises. D'autant que parmi tous ces fruits orange, plusieurs sont restés obstinément verts jusqu'à présent, attisant notre curiosité. J'ai cueilli l'un de ces derniers, qui semblait à maturité : la chair et les graines ressemblent au potimarron, même couleur et même texture. Je ne l'ai pas encore goûté.
    Et puis nous avons fait une très belle récolte de cornichons. Maintenant, leur feuillage est totalement desséché. Nous avons laissé grossir et jaunir les derniers fruits pour récolter les graines.
    Cette année, le potager s'est vraiment aligné sur le calendrier scolaire : les poivrons et aubergines ont donné leur meilleure production en septembre. Quant aux tomates, elles ont encore un feuillage abondant vert foncé et leurs fruits sont en pleine production. Nous avons fait cette semaine une dégustation de tomates-mayo à 11h30, pour que les appétits bien aiguisés aient raison de toute réticence ou hésitation, et j'ai dû les resservir jusqu'à épuisement de la dernière goutte de jus 😊.
    Mais ce que je réserve exclusivement pour l'assiette de la maîtresse, ce sont les haricots verts dont je fais en ce moment deux récoltes par semaine. J'ai trouvé vraiment simple leurs derniers semis en pleine terre vers le 20 août : j'ai arraché les pieds du semis 1 ne donnant plus et j'ai remis des poquets de 5 grains à leur place. Ils ont levé en quelques jours et sont déjà en pleine production. J'ai bien envie de reprendre cette culture l'an prochain, je trouve que c'est vraiment le légume dont le goût est supérieur à tout ce que l'on peut trouver sur le marché, même en frais. Bon dimanche
    Je confirme le bug pour l'envoi du message, il faut saisir une URL dans la case région. Pour ceux qui ne m'auraient pas reconnue, je cultive le potager dans notre école élémentaire de Toulouse

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mariem,
      Merci pour ce retour si vivant et détaillé sur vos cultures ! Oui, je vous confirme que le potimarron et la citrouille rouge vif d’Étampes appartiennent tous deux à l’espèce Cucurbita maxima. Ils peuvent donc s’hybrider entre eux si on garde les graines. C’est pour cela qu’il vaut mieux ne pas les proposer à la grainothèque, comme vous l’avez justement noté.
      En revanche, côté consommation, aucun souci : les fruits obtenus sont parfaitement comestibles, et la diversité de formes et de couleurs dans votre potager est une belle richesse !
      Bravo aussi pour vos réussites avec les cornichons, tomates, poivrons, aubergines et haricots : un potager très productif et gourmand cette année !

      Avatar de nicolas
    2. Alain

      comment s'appelle ce haricot vert ?

      1. Mariem

        Il s'agit du haricot nain Cupidon, filet sans fil, commercialisé par la Ferme de Sainte Marthe.+

        1. Alain

          ok merci, on peut le semer jusqu'à quand en dernière limite ?

          1. Mariem

            Ah je pense que c'est fichu pour cette année Alain :) Nicolas pourra confirmer, sur le paquet ils indiquent jusqu'à juillet, donc 20 août c'est en faisant le pari que le mois de septembre sera doux, ce qui est le cas pour nous en région toulousaine.

    3. Gérard

      Bonjour Mariem essayez haricot vert nain fin gourmet vendu chez game vert il porte bien son nom
      Et la courge muscade de Provence. En confiture un vrai régal (pour fin gourmand).

  27. Anonyme

    Merci Nicolas!
    Enfin une explication claire et compréhensible que je vais pouvoir mettre en pratique.
    Très belle journée
    Elisabeth

  28. Dominique

    Merci pour vos conseils et informations sur la pollinisation croisée...... constatée avec un potimarron vert jaune orange cette année 😞

  29. Eric

    Merci Nicolas pour ces explications, ma question : peut-on conserver les courgettes et concombres de la même manière pour les utiliser plus tard en cuisine (courgettes farcies par exemple)

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Éric,
      Cela tombe bien que vous posiez cette question car j'ai pu l'expérimenter moi-même cet été.
      J'ai eu une telle surproduction de courgettes (une par jour avec un seul pied) et de concombres (plusieurs par jour avec 3 pieds) que j'ai été complètement dépassé par les récoltes.
      Il m'est arrivé plus d'une fois de cueillir des fruits énormes (la peau était devenue jaune pour les concombre) et leur peau avant commencé à durcir, un peu comme les courges.
      J'avais laissé pas mal de ces fruits dans un coin du garage, ne sachant pas qu'en faire.
      Il y a quelques jours, la production ayant chuté à cause de la fin de saison, j'ai eu l'idée de regarder ces fruits.
      Eh bien ils étaient restés intacts, avec une peau bien ferme.
      J'ai décidé de les goûter pour voir : le concombre, une fois la peau épluchée et les graines enlevées était délicieux, quasiment le même goût que les concombres plus jeunes.
      Et la courgette, même chose, après avoir enlevé les graines il reste une petite couche de chair d'1cm d'épaisseur à peu près, délicieuse aussi.
      Il reste une inconnue : est-ce que ces fruits vont se garder aussi longtemps que les courges ? Je ne sais pas mais j'en doute un peu.

      Avatar de nicolas
      1. catherine

        bonjour
        il m'est arrivé de laisser grossir des courgettes car je ne les avaient pas vues sous les feuilles !
        Je les ai gardées comme les courges et m,en sert pour la soupe l'hiver
        Pas besoin de congeler elles se gardent au moins deux mois dans le cagibi

  30. Christine 37

    Bonjour,
    Merci beaucoup Nicolas pour cet article très éclairant. Je serai mieux outillée pour conserver mes courges !
    Après lecture de ce topo, je suis confortée dans l’idée de ne pas reproduire les semences de courges, hélas car il est difficile de connaître les légumes cultivés sur 500m-1km. Compte tenu de la taille de nos jardins, ce n’est pas seulement chez le voisin mais dans toute la rue.
    Certains pratiquent la pollinisation manuelle et ferment la fleur pour empêcher tout insecte d’y rentrer. Efficace mais contraignant et un peu triste pour nos abeilles qui ont moins de fleurs à butiner. Je préfère acheter des semences.
    Bon dimanche !

    1. Christine 37

      Il y a un bug pour entrer la région. Le site demande une url.
      37 c’est l’Indre-et-Loire (Touraine) en région Centre.

      1. nicolas (Toulouse)

        Merci je vais voir ce que je peux faire

        Avatar de nicolas
  31. Nathalie

    Merci Nicolas, j'ai bien apprécié le point sur la pollinisation croisée ,très clair, parfait !
    Mon bilan :Moins de courgettes et potimarrons que l'an dernier,mais j' ai de magnifiques longues de Nice (+ d'1 m);je les ai fait monter sur un support avec des patates douces :en plus d'être très beau,tomates et basilic ont apprécié cette ombre quand il faisait 40⁰.
    Les pastèques à confiture,par contre, ont manqué de soleil et n' arriveront pas à maturité,elles sont encore très petites .
    Bon dimanche à tous !

  32. martin yannick

    Depuis quelques années,je cultive des petites coloquintes.. multi color magnifique , installer a l intérieur, où l extérieur, terrasse, entrée de maison

    1. Hélène

      Bojour, oui.c'est très beau mais surtout à ne pas cultiver près des courges parce que justement c'est toxique et avec l'hybridation ça pourrait donner des légumes non consommables.

  33. Laurence

    Bonjour
    Merci pour votre article.
    Pleins de bons conseils surtout pour la conservation.

  34. Claudine

    Bonjour ! L’an passé ma récolte a été extraordinaire dont une courge de 21 kg !!! 😄
    Cette année une toute petite courge de 800g … et pourtant …
    Même soin même entretien…
    On verra l’an prochain avec tous vos conseils !

    1. Christine 37

      Il a davantage plu l’an passé. C’est peut-être la raison. Beaucoup de légumes ont davantage donné.
      En tout cas, c’est une récolte impressionnante !

  35. Josette

    Merci pour ces précieux conseils. Comme toujours.

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