Démarrer un petit potager durable en permaculture (partie 1)

65 comments on Démarrer un petit potager durable en permaculture (partie 1)

On entend beaucoup parler de permaculture en ce moment et cela m’a donné envie de suivre ses principes dans ma pratique potagère (même si beaucoup de choses dans ma façon de jardiner sont déjà en accord avec la permaculture).

Mais je souhaite aller plus loin avec vous et de vous proposer de faire ce que j’appelle un “petit potager durable en permaculture”, dans lequel je vais appliquer tout ce que j’ai appris sur le sujet depuis plusieurs mois. Comme d’habitude, je vais essayer de vous transmettre mes connaissances de la manière la plus pratique possible.

Mais tout d’abord, qu’est-ce que la permaculture exactement ?

La permaculture en 3 mots

Le concept de permaculture regroupe beaucoup de choses, mais on peut le résumer en disant que c’est une démarche qui vise à respecter la nature, respecter les besoins humains, et garder un équilibre entre les deux ! Pour une présentation un peu plus détaillée, j’ai déniché pour vous cet article très clair du blog Prise de Terre : La permaculture, ques aquo ?

L’un des principes de la permaculture, c’est de s’adapter au contexte de chacun. Dans cette série d’articles (qui démarre avec celui que vous êtes en train de lire), je vais prendre le cas d’un habitant d’une zone péri-urbaine, qui ne dispose que d’une surface réduite pour cultiver, et qui souhaite faire un petit potager facile à entretenir.

Si vous me suivez depuis quelques temps déjà, vous savez que j’ai plusieurs parcelle potagères autour de ma maison : un potager en pleine terre d’une cinquantaine de m², et un petit carré de potager (un rectangle plutôt) d’1m20 sur 1m80 entouré d’un cadre en planches de 20 cm de haut.

Pour illustrer cette série d’articles, je vais vous montrer comment construire, mettre en culture, entretenir un petit rectangle de potager supplémentaire que je vais faire chez moi, et si vous le souhaitez vous pourrez en faire autant chez vous. Le but est de créer un petit espace qui sera auto-fertile et permettra de récolter des légumes toute l’année, en respectant les principes de la permaculture.

L’automne, c’est vraiment le meilleur moment pour créer de nouvelles parcelles de cultures, parce que la terre aura tout l’hiver pour se bonifier.

La phase de design (conception)

Un plan du terrain permet de repérer les zones d'ombre
Un plan du terrain permet de repérer les zones d’ombre

Il faut commencer par se poser la question de ce que l’on voudra obtenir avec ce futur potager. Pour moi, le but de ce potager est :

  • de servir d’exemple pour les publications que je fais sur ce blog,
  • d’être aussi un terrain d’expérimentation pour certaines techniques de culture innovantes (je vous en dirai plus au printemps),
  • mais également de me procurer certains légumes qui ne poussent pas bien dans mes autres potagers (du fait de leur conception ou de leur sol), comme les carottes.

Puis vient le choix de l’emplacement : le plus ensoleillé possible pour que les légumes se développent au mieux, et pas trop près d’arbres ou d’arbustes pour éviter que leurs racines viennent coloniser le potager par en-dessous.

Pour respecter un autre principe de la permaculture dont j’ai déjà beaucoup parlé sur ce blog : avoir un sol vivant, ce potager sera obligatoirement entouré d’une bordure. Pourquoi ? Par expérience, je sais que si on ne délimite pas bien les contours d’une zone de culture, le jardinier finit toujours par mettre les pieds dedans, et le tassement que cela occasionne n’est vraiment pas bon pour le sol. Une fois la terre mise en place, elle ne sera plus du tout travaillée, afin de ne pas déranger les vers de terre et les micro-organismes qui y habitent.

Côté pratique, j’ai gardé la largeur standard d’une planche de culture de 1m20 afin que le milieu soit facilement accessible avec les bras, et en longueur je vais faire 2m40.

On passe à l’action

Avertissement : réfléchissez avant d’imitez ce que je fais !

Chez moi, la terre naturelle de mon jardin est extrêmement caillouteuse et pauvre. Impossible de faire pousser des légumes là-dedans ! C’est pourquoi je suis obligé de décaisser la terre et de la tamiser, puis de l’enrichir généreusement avec de la matière organique.

Mais cela représente beaucoup de travail, et si votre terre est déjà correcte à la base, il vaut mieux garder votre énergie pour autre chose.

Utilisation de planches pour aligner les angles droits
Utilisation de planches pour aligner les angles droits

Après avoir pris les mesures, je marque avec des piquets et une cordelette l’emplacement du rectangle du potager.

Si chez vous il y a de l’herbe, vous commencerez par la décaper pour faire apparaître la terre. Ces plaques d’herbe sont à mettre de côté, car nous verrons comment les réutiliser dans un prochain article de la série.

Chez moi la sécheresse de l’été a complètement grillé l’herbe, et à part quelques adventices maigrelettes, je n’ai pas eu grand-chose à enlever.

Décapage de la couche de terre végétale
Décapage de la couche de terre végétale

Etape suivante : j’ai décaissé la terre végétale et je l’ai mise de côté sur une bâche. Je vous vois venir, vous allez me dire que cela va déranger la vie du sol et vous aurez raison. Mais c’est très temporaire, et vous allez voir dans les articles suivants comment nous allons mettre en place toutes les conditions pour avoir un sol extrêmement vivant dans ce petit potager. Pour moi, le seul moment où l’on peut se permettre de chambouler le sol, c’est à la création du potager.

Dans quels cas ne faut-il surtout PAS décaisser la terre ?

Cela dépend de votre sol. S’il est très compact ou très argileux et que l’eau stagne longtemps après la pluie, vous ne gagnerez rien à décaisser, car l’eau va occuper l’espace qui serait normalement aéré et les micro-organismes décomposeurs ne pourront pas faire leur travail. Vous risquez ainsi de bloquer votre sol.

Dans ce cas, au lieu de décaisser la partie cultivée du potager, il serait plus avantageux de décaisser les allées : vous allez ainsi récupérer de la terre végétale pour remplir le potager et ce dernier se trouvera légèrement surélevé par rapport aux allées, ce qui donnera un meilleur drainage.


Après tamisage, je jette à peu près un volume de cailloux pour 3 volumes de bonne terre !
Après tamisage, je jette à peu près un volume de cailloux pour 3 volumes de bonne terre !

La terre de mon terrain est tellement compacte que j’ai eu un mal fou (à la pioche !) pour enlever une couche d’une vingtaine de cm de profondeur. Chez vous, si vous pouvez faire mieux (et à condition que votre terre soit drainante), n’hésitez pas, l’idéal étant de décaisser sur 25 à 30 cm. Cette terre sera bien sûr réutilisée pour remplir le potager, mais je vous en dirai plus dans le prochain article.

Petit enquiquinement supplémentaire chez moi : la terre contient tellement de cailloux que j’an ai profité pour la tamiser avec un tamis de ma fabrication.

La mise en place des bordures

La bordure de briques est en place, il faudra que je la cale un peu mieux
La bordure de briques est en place, il faudra que je la cale un peu mieux

Pour changer de mon premier carré qui est entouré de planches de bois, j’ai choisi de rendre la bordure vraiment durable, en prenant cette fois des briques pour encadrer ce potager.

Mais le choix est vaste : planches de bois, bordures en béton, pierres sèches, etc… à chacun de choisir selon ses convictions et ce qu’il a sous la main.

Pour suivre le principe de la permaculture qui est de recycler le plus possible, saviez-vous que l’on peut récupérer pas mal de matériaux pour une bouchée de pain sur Leboncoin par exemple ?

La suite à venir

Dans le prochain article de cette série “Démarrer un petit potager durable en permaculture”, vous découvrirez les réponses à ces deux questions :

  • Pourquoi j’ai décaissé la terre si c’est pour la remettre ensuite ?
  • Pour quelle raison manque-t-il une brique côté nord, remplacée par une planche amovible ?

[Mise à jour] la partie 2 a été publiée ici.

J’espère que cet article vous inspirera pour démarrer votre propre petit potager. Et si vous avez déjà un potager principal, pourquoi ne pas faire une petite parcelle supplémentaire près de la maison, pour avoir toujours quelques salades à portée de main ?

Si vous avez des questions, j’y répondrai dans les commentaires. Je vous dis à tout de suite !

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. tolunq (savoie)

    Bonjour
    Je commence à m’interesser à la permaculture mais je ne m’y connais encore pas grand chose. j’ai un petit potager de 15 à 20 m² environ et ce depuis un peu plus de 20 ans. Tomates, PDT, haricots nains et rames, salades, blettes… terre plutôt argileuse.
    Pourquoi faire une bordure pour une parcelle de permaculture ? ne puis je pas faire cela sur ma parcelle rectangulaire de 20m2 sans faire une bordure ?

  2. Ghislaine

    Nous avons fait un rectangle pour faire de la permaculture mais que mettons dans la terre pour les semis du printemps ? pour avoir de bonnes récoltes , ensuite j’ai un saule pleureur de 40 ans il est manger de l’intérieur,et un nid de frelons ,meurt-ils l’hiver ,car nous voulons l’abattre.quand puis-je le faire merci.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Ghislaine,
      Pour l’arbre je ne sais pas vous répondre, ce n’est pas mon domaine ! 😉
      Pour entretenir la fertilité de votre potager, au choix vous pouvez mettre du fumier en automne, ou bien du compost au printemps. Ou encore des granulés de fumier (qui se vendent en sac) au printemps.

      Avatar de nicolas
  3. Marc-André

    Article très pertinent
    J’aimerais vous suivre

  4. Gabriel

    Vous allez à l’essentiel et nous n’avons pas besoin de beaucoup plus. Plus c’est facile et simple, souvent, plus ça fonctionne mieux et sans grand travail, et plus on a envie de s’y mettre. Plus il y a de praticiens en permaculture, plus il y aura de personnes qui mangeront plus sainement et plus il y aura de biodiversité. BRAVO !!!
    Je pratique la simplicité du “Jardin du paresseux” et de Philip Forer, sans quasiment plus d’arrosage (à part au moment de la mise en terre des plantons) et sans aucun travail du sol depuis quelques années. Un vrai plaisir!
    P.S. Un petit oubli dans votre texte: “… Si vous me suivez depuis quelques temps déjà, vous savez que j’ai plusieurs parcelle potagères autour de ma maison…” ==> il manque un “s” à “parcelle”. Vous pouvez laisser mon commentaire, sans ce dernier paragraphe.

  5. Solise

    Bonjour Nicolas et merci pour cet article toujours aussi intéressant
    Il y a deux ans à la formation de mon potager j’ai creusé sur 40 cm car je l’installais sur des vignes que l’on venait d’arracher… que de pierres !
    Depuis j’ai réalisé 16 planches de 120/450 cm.
    Je suis vos conseils, ceux d’Oliver( le potager d’Olivier).
    Mais depuis la santé à mis un frein à ma vigueur.
    Aussi le terreau du commerce m’aide à monter mes planches en hauteur, 40cm au fil des années.
    Cela revient plus cher…c’est mon seul loisir !
    Deuxième année d’engrais vert et je suis vos formations dont la dernière sur comment mettre en place les semis et légumes.
    Merci pour votre travail et vos conseils.
    Bon jardinage à tous.

  6. PIERRON GERARD

    peut-t-on faire de la permaculture sous serre?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gérard,
      La permaculture n’est pas une technique de culture, c’est un état d’esprit : prendre soin de la terre et des humains, et partager les surplus. C’est donc tout à fait applicable à la culture en serre.

      Avatar de nicolas
  7. Maïté

    Bonjour, je souhaiterais commencer un potager en permaculture mais j’habite en pleine avec un sol argileux. Pas d’ombre( je vais planter quelques arbres mais cela va prendre du temps pour qu’ils poussent) et surtout un vent permanente. D’avance merci pour vos conseils.

  8. CHRISTELLE

    Bonjour moi j’ai fait le carré avec des pierres mais j’ai beaucoup de mauvaise herbe dedans et j’ai enlever toutes les racines ????

  9. Marie

    Bonjour,
    Je viens à peine de decouvrir ce concept de permaculture et je suis totalement séduite. En revanche, j’ai 2 questions : à quelle période peut on créer notre carré (et quand planter) ? Combien de temps ce carré reste fertile (faut il le changer ou lui remettre des couches) ?

  10. Romain

    Bonjour, super article, pour moi j’ai commencé mon potager naturel en m’inspirant de ce site :https://1tpe.net/go.php?dat=Y29vbGJyeXozLm9zbW9zZWJpby4x&tk=

  11. Jacqueline

    Bonjour Nicolas
    J’ai déjà un potager surélevé de 2m50 X 1.50 encadré par 2 hauteurs de moellons, dans lequel je faisais pousser quelques légumes.
    Cette année, je n’ai rien fait et c’est en cherchant à expérimenter d’autres façons de faire que j’ai découvert vos précieux conseils pour démarrer un petit potager durable en permaculture
    C’est exactement ce que je cherchais.
    Sauf que j’ai un gros problème = mon potager est envahi par la menthe.
    Il y a 3 ans j’avais déjà décaissé sur toute la hauteur pour enlever les racines.
    J’avais sectionné celles que je n’avais pas pu enlever, car trop grosses et trop profondément enterrées.
    Tout est revenu. Je ne sais pas comment faire pour me débarrasser de cet envahisseur.
    Merci pour votre aide Nicolas et à très bientôt j’espère.

    1. nicolas (Toulouse)

      Il n’y a pas de solution magique ! Il faut enlever toutes les racines. Et s’il en reste un peu et que les feuilles ressortent l’année suivante, il faut les arracher tout de suite, pour épuiser au maximum ces racines. Car c’est une plante qui stocke son énergie dans les racines (comme le liseron).

      Avatar de nicolas
  12. Carole

    Bonjour Nicolas, merci de vos explications très claires et encourageantes. Puis je utiliser 2 murs en angle droit pour border mon potager, à la place des briques sur votre exemple? De ce fait je ne pourra pas tourner autour mais je pourrai le faire moins large.

  13. Emilie

    Bonjour cher Nicolas,
    J’envisage la construction d’un potager durable, j’aimerais avoir votre avis sur l’emplacement prévu : un bande d’1,20 m de large le long d’un mur ensoleillé le matin jusqu’en début d’après-midi.
    Est-ce que cela représente un souci s’il est à l’ombre le reste de la journée ? Sachant qu’il aura la chaleur du mur ?
    Avec mes remerciements,
    Bien cordialement,
    Emilie

    1. nicolas (Toulouse)

      Sans le soleil de l’après-midi, les légumes-feuilles (ceux dont on consomme les feuilles : salades, épinards, choux, etc…) pousseront le mieux.
      Les légumes-racines (betterave, carotte, etc..) pousseront assez bien.
      Mais les légumes-fruits (tomates, courgettes…) auront plus de mal.

      Avatar de nicolas
      1. Emilie

        Merci pour votre réponse rapide et précise ! Et merci pour votre blog et vos vidéos, bonne continuation 😊

  14. Stephanie

    Bonjour,
    Merci pour votre blog qui est très intéressant. En ce moment même j’ai commencé à mettre en place des parcelles en permaculture suivant vos conseils qui me sont très utiles car c’est la première fois que je fais cette méthode. J’ai installé les parcelles en pleine air dehors mais j’aurai aimé savoir si il était possible de faire de la permaculture dans ma serre ? Sachant que dans la serre la terre est plus sèche.
    Merci d’avance pour votre réponse.

    1. Nicolas (Toulouse)

      La permaculture est plutôt un état d’esprit (respecter la terre, respecter les humains et partager les surplus), alors on peut la pratiquer partout, même sur son balcon !

      Avatar de Nicolas
  15. Alain

    Bonjour,
    Merci pour tous ces conseils bien utiles.
    Je souhaite faire un carré avec contact à la terre du sol.
    Comment adapter votre manière de faire dans ce cas?
    Merci de votre réponse.
    Alain

    1. Albert

      je pense qu’Alain veut dire potager surélevé et pas carré.

    2. Eliza

      Bonjour,
      Merci pour ces précieux conseils, malheureusement je n’ai pas accès à la partie 2, je suis envoyée sur une page blanche..!
      Cordialement 😄

      1. Nicolas (Toulouse)

        Je viens d’essayer et la page s’affiche bien. Ah les mystères de l’informatique !

        Avatar de Nicolas
  16. J-CHRISTIAN

    Merci pour les conseil, je me lance

  17. François-Luc

    Bonjour,
    Quand je crée des planches de culture, je n’en fais pas une seule car en réalité il faut préparer la terre y compris les sentiers de séparation.
    Je nettoye donc d’abord l’espace qui comprendra trois planches, ceci en prévision de futures rotations. L’espace doit être nettoyé et labouré sur un peu plus de la surface à cultiver.
    Les planches ont donc de 4,50 à 9 m de long × 1,20 m de large. La longueur est facultative mais ne doit pas être trop longue de façon à en faire le tour facilement pour travailler depuis l’autre côté. Une fois labourée, la surface à planter ne doit plus être piétinée. C’est pour ça que je crée des sentiers de 40-45 cm – soit la largeur d’un râteau – entre chaque planche.
    Salut,
    Le Pote Âgé

    1. Sebastien

      Labourer n’est pas trop dans les principes de la permaculture.

  18. François-Luc

    Bonjour,
    Quand j’ai commencé à étudier l’horticulture en début des années 60, on ne parlait pas de méthode biologique et encore moins de permaculture.
    Les choses se sont améliorées par la suite et j’ai suivit les changements et m’y suis adapté.
    Il y avait des termes que l’on n’utilisait pas à l’époque comme « décaisser », laquelle je suppose correspond à « défoncer ». On ne disait pas non plus « composte » mais « compôt », par contre ça s’écrivait pareil. Le mot d’ailleurs est d’origine anglaise, lui-même du vieux françois « compost » , lequel devait se prononcer [kɔ̃po].
    Salut,
    Le Pote Âgé

  19. Anne

    Frustrant
    Il faut encore acheter un énième livre

  20. ut

    PLUS QUE BIO çA N EXISTE pas
    comme disait coluche plus blanc que blanc faut
    trouver

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