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En automne, ne nettoyez surtout pas votre potager

177 comments on En automne, ne nettoyez surtout pas votre potager

Le contenu de cet article est présenté sous deux formes : en vidéo puis en texte. Les deux abordent les mêmes idées mais ils ne sont pas complètement identiques.

La vidéo

Une fois les dernières récoltes terminées, que reste-t-il à faire au potager en automne ?

Eh bien très peu de choses en fait.

Comme le font traditionnellement bon nombre de jardiniers, vous avez peut-être l’habitude de faire un grand nettoyage d’automne dans votre potager. Vous profitez des dernières journées ensoleillées pour ratisser et enlever tous les restes de cultures. Une fois que la terre est bien nette, vous pensez que c’est le meilleur moyen de faire traverser l’hiver à votre potager.

Vous êtes content d’avoir fait le ménage.

Toutes les courges ont été récoltées sur ce pied de 'Jack Little' conduit en cage grillagée.
Toutes les courges ont été récoltées sur ce pied de ‘Jack Little’ conduit en cage grillagée.

Mais les organismes du sol ne sont pas contents, eux. Les vers de terre non plus. Ni les insectes bénéfiques, ni les oiseaux, ni les petits mammifères utiles.

Ils ne sont pas contents car ils vont mourir de faim. En effet, vous venez de leur retirer toute la nourriture et les abris sur lesquels ils comptaient pour passer l’hiver.

Et vous ne rendez pas service à votre terre non plus.

Nous allons voir pourquoi c’est le cas et comment laisser hiverner le potager (un indice : cela vous demandera beaucoup moins de travail que le ménage complet du potager).

Pour cela, nous allons nous aider d’un des principes de la permaculture : prendre soin de son sol en favorisant la biodiversité.

Tout d’abord, voyons ce que risque un potager dont le sol serait laissé à nu.

Quels sont les inconvénients d’un sol nu ?

Évitez de faire ce que je faisais il y a quelques années : je ratissais les moindre débris pour avoir un sol "propre" !
Évitez de faire ce que je faisais il y a quelques années : je ratissais les moindre débris pour avoir un sol “propre” !

En hiver, laisser la terre à nu, c’est comme si vous sortiez dehors sans mettre vos habits : vous auriez vite très froid, votre circulation sanguine se ralentirait et, à l’extrême, cela pourrait conduire jusqu’à la mort.

Pour le sol du potager, c’est la même chose. Comme le dit un adage que j’ai entendu récemment : “Sol nu, sol foutu !”.

Pour les raisons suivantes :

  • À force de battre le sol, les pluies soutenues de l’hiver vont finir par lessiver les nutriments qu’il contient et par le compacter. Au printemps, la terre sera plus pauvre et plus dure.
  • En l’absence de toute brindille sur la surface du sol, de toute matière végétale, les vers de terre et les organismes du sol vont manquer de nourriture. Ils ne pourront donc plus faire leur travail qui consiste à décompacter et à enrichir le sol.
  • Avec une terre nue, les “mauvaises” herbes auront le champ libre pour germer et se développer à la moindre éclaircie. Au printemps, elles auront atteint une masse importante que le jardinier devra arracher pour faire de la place pour semer les légumes.

Que faire alors ?

La permaculture nous enseigne la chose suivante : laisser s’épanouir la biodiversité, c’est tout bénéfice pour le potager car la terre devient plus fertile, les légumes sont moins abîmés par les “nuisibles” car leurs prédateurs veillent à instaurer un équilibre, et le jardinier a moins d’efforts à faire car la terre reste meuble et les “mauvaises” herbes restent rares.

Alors concrètement, comment préparer le potager avant l’hiver ? C’est ce que nous allons voir maintenant :

Sur les planches de culture, on va laisser en place les quelques plantes qui ont encore une floraison tardive (certains haricots, cosmos, œillets d’inde…). Ces dernières fleurs seront très appréciées par les insectes (abeilles, bourdons, syrphes…).

Ce plant de basilic fait ses fleurs en fin de saison
Ce plant de basilic fait ses fleurs en fin de saison

On peut également laisser monter à graine quelques légumes (laitues, basilic).

On va aussi laisser les racines des légumes dans le sol. Quand les récoltes d’un légume sont finies (tomates, courgettes, salades, haricots, etc…), au lieu d’arracher tout le plant avec les racines, on va simplement couper la tige à ras avec un sécateur. Les racines vont se décomposer dans le sol, l’aérer et nourrir les organismes.

Que faire des tiges et des feuillages des légumes qui restent ? Je vois deux cas :

  1. Pour les légumes à tige molle ou les herbes aromatiques (aneth, basilic, concombre…), ne rien faire du tout et les laisser pousser. Ils vont continuer à vivre jusqu’à ce que le froid les fasse mourir, puis ils vont dessécher et se décomposer sur place.
  2. Pour les légumes qui ont des tiges plus grosses, qui peuvent devenir “ligneuses”, c’est-à-dire se transformer petit à petit en bois dur (tomates, courgettes, haricots…), il vaut mieux couper la tige principale au ras du sol puis, avec un sécateur, tronçonner la plante en morceaux d’une quinzaine de cm. Ces morceaux seront étalés sur le sol du potager, si possible au même endroit que là où ils ont poussé, pour “rendre à la terre ce qu’elle a donné”.
Je laisse sur place les fanes de pommes de terre après la récolte
Je laisse sur place les fanes de pommes de terre après la récolte

Une chose importante à savoir et qui est encore trop méconnue

Beaucoup de jardiniers (j’en faisais partie) ont peur que les plantes malades contaminent le sol, ou que les maladies survivent à l’hiver et infectent les nouveaux légumes.

Heureusement, il n’en est rien. Aucune maladie ne survit dans des végétaux morts. Même le mildiou ne survit que dans le cas des bulbes de pomme de terre qui restent vivants sous la terre d’une année sur l’autre. Les organismes du sol ont le “super-pouvoir” de digérer et de faire disparaître tous ces pathogènes.

Vous pouvez donc laisser sur place vos tomates atteintes du mildiou, vos courgettes atteintes de l’oïdium ainsi que tous les autres restes de légumes malades.

Même si ce plant de tomates avait été malade, j'aurais procédé exactement pareil : le découper en tronçons et le laisser se dégrader sur place.
Même si ce plant de tomates avait été malade, j’aurais procédé exactement pareil : le découper en tronçons et le laisser se dégrader sur place.
Plant de courgettes : une partie du feuillage est malade (oïdium) mais la partie plus jeune va encore donner 2 ou 3 courgettes. Ensuite je découperai le tout et je le laisserai se décomposer sur place.
Plant de courgettes : une partie du feuillage est malade (oïdium) mais la partie plus jeune va encore donner 2 ou 3 courgettes. Ensuite je découperai le tout et je le laisserai se décomposer sur place.

Toutes ces tiges creuses vont aussi servir d’abri ou de garde-manger à toute sorte d’insectes utiles (coccinelles, carabes, araignées…). Il faut les choyer car ce sont là les futurs prédateurs des insectes qui font des dégâts à nos légumes (pucerons, limaces…).

Vous pouvez aussi compléter cette couverture en rajoutant du paillis ou du broyat, surtout si le paillis d’été a été en partie digéré et qu’il en reste moins de 5 cm. N’hésitez pas à rajouter 15 bons cm d’épaisseur, car cette couche va se tasser un peu durant l’hiver. Vous serez récompensé au printemps, car en empêchant la lumière d’atteindre la surface du sol très peu de “mauvaises” herbes auront germé et aucun désherbage ne sera à prévoir.

Pour semer ou planter des légumes dès les beaux jours, il suffira d’écarter légèrement le paillis. Pendant les 5 à 6 mois qui vont d’octobre à mars, la terre aura eu le temps de gagner de la souplesse et de la fertilité.

Ces feuilles de haricots sont complètement minées par un insecte. Ce n'est pas grave car la récolte est finie. Je vais les couper et les laisser sur place.
Ces feuilles de haricots sont complètement minées par un insecte. Ce n’est pas grave car la récolte est finie. Je vais les couper et les laisser sur place.

Et si vous voulez semer des “engrais verts” ?

Philippe a posé la question suivante dans les commentaires : “Si je laisse tous les résidus de cultures de l’année, comment semer des engrais verts ?”

C’est une très bonne question, et dans ce cas vous pouvez ramasser les restes de cultures (à l’aide d’un râteau) et les stocker dans un coin du jardin. Ensuite semer l’engrais vert. Puis on pourra remettre les résidus comme paillis quand l’engrais vert aura grandi un peu, ou bien les stocker pour avoir du paillis l’année prochaine, ou encore les mettre au tas de compost.

Si vous avez quand même envie de faire du nettoyage

À ce moment-là, vous pouvez toujours ranger les outils de jardin ou bien trier vos sachets de graines.

Et si vous voulez vraiment mettre les mains dans la terre, il reste quelques plantes indésirables à éliminer si elles menacent d’envahir le potager : je veux parler des ronces, du liseron ou du chiendent.

À votre tour maintenant : dites-nous dans les commentaires comment vous préparez votre potager pour l’hiver.

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Guy (Nord-Isère)

    Ahhhh mon cher Nicolas, c’est toujours un bonheur de vous lire.
    Ca tombais bien j’étais en pleine réflexion métaphysique sur la survie de mon jardin.
    Brèfle comme dirait un lapin dans un carré de luserne, j’observais autour de moi les treize autres jardins complètement bèchés en profondeur, mis à nus et je m’interrogeais sur la connerie humaine.
    Mais brèfle comme disait le lapin (et mon chien malinois, adepte du jardinage, en pense de même) j’ai sans vous avoir consullté appliqué une partie de vos principes. Bon pour les haricots ce que vous proposez me va tout-à-fait. Sur certaines planches de culture je suis en train d’enlever le paillis de miscanthus qui est très long à se décomposer, pour pouvoir y mettre des engrais verts.
    Alors il me reste une planche de culture de tomates et je vais effectivement garder leurs racines.
    Ceci étant j’ai toute une planche de petits pois que j’avais semé en intérieur et que j’ai repiqué sous abri et des planches d’épinards au départ Matador, aussi semés sous abri, qui se portent très bien.

    Là j’ai refais des semis de Monstrueux de Viroflay, à suivre.
    Merci de vos bons conseils.
    Guy

  2. Turlin Gérard (Pays de la Loire – Maine et Loire)

    Bonjour Nicolas,
    Je ne savais pas trop comment faire avec mon potager (2ᵉ année de culture pour moi, dans un sol plutôt sablonneux). Je compte suivre vos conseils très utiles, mais est-ce qu’il est trop tard début novembre pour semer un engrais vert ?
    Merci.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gérard,
      Non il reste deux sortes d’engrais verts qui peuvent encore se semer en novembre : la féverole (ou à défaut la fève) ainsi que le seigle.
      On peut aussi semer un mélange des deux.
      Personnellement je ne mets que de la féverole car je trouve le seigle plus difficile à arracher au printemps.
      J’ai déjà semé 2 parcelles sur 6 et je vais continuer ces jours-ci.

      Avatar de nicolas
  3. Jean Marie Henrici

    Très intéressant, j’y souscrit avec joie et heureux d’y mettre en œuvre….je commence aujourd’hui même, bravo et merci

  4. claudette (loiret)

    super ! depuis le temps que j’attendais ça ! moi qui passe des heures à arracher les mauvaises herbes de mon potager au printemps et à l’automne ! merçi

  5. Dany (85 Les Sables d'Olonne)

    Bonsoir Nicolas
    je n’ai pas encore eu le temps de tout lire, mais j’adore toutes vos explications.
    Par contre j’ai donc planté mes salades d’hiver comme vous me l’avez indiqué et Horreur je vois des Limaces qui se pointent tous les jours. En plus ce qui me fait peur ce que je vais m’absenter du 6 au 18 novembre…….elles vont me manger mes salades.
    Que me conseillez vous ?
    Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Dany,
      Pour moi, le piège à bière ou les granulés anti-limaces bio sont les 2 choses qui marchent quasiment à coup sûr.

      Avatar de nicolas
  6. Alexandra (Gard)

    Bonjour Nicolas. À la place de mes plants de tomates, ( qui sont toujours en terre), je voulais semer des petits pois, des fèves et des mange-tout et d’après ce que j’ai compris, je peux le faire entre les allées de passages tout en laissant en place les racines des tomates. De surcroît, j’avais recouvert les allées de cartons qui se sont bien désagrégés; Est-ce possible ?

  7. Marie (66)

    C’est le moment que je choisis, avant de tailler, pour épandre du basalte. Cela fait 2 ou 3 ans que je le fais, et vraiment, la terre est vraiment plus belle et plus souple.

  8. Emery

    Bonjour, concernant les plants de haricots récoltés, pour les ccouper j’utilise un taille-haies en commençant par la cîme. Cela va très vite, c’est moins astraignant qu’avec le sécateur. Puis, je laisse sur place ou je composte. Laisser la racine est à conseiller absolument, cela améliore aussi la struture du sol.

    bonne journée

    1. Philippe (54)

      Bonjour Emery
      Très bien de laisser les déchets de haricots sur place, mais il faudrait semé après les haricots une culture d’hiver (féverole-colza-seigle-avoine) et pour quelle autres culture au printemps ? et dans quelle région ?

      Bonne journée

  9. Christa

    Bonjour Nicolas,

    Tout d’abord un grand merci pour tous vos précieux conseils !
    Une question cependant : dans la vidéo vous dîtes que l’on peut semer l’engrais vert sur le paillage (si j’ai bien compris..). En revanche, dans votre réponse à Philippe (voir encadré plus haut), vous conseillez d’écarter le paillis…
    Pourriez-vous me dire ce qui est pertinent de faire svp ?

    Merci d’avance,
    Christa

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christa,
      Comme toujours, ça dépend ! 😉 Si c’est de la moutarde, les graines (très petites) germent tellement facilement qu’il est possible de les semer à la volée sur le paillis.
      Si c’est de la féverole, les graines (très grosses) peuvent être enfoncées une par une avec l’index en les appuyant à travers le paillis jusqu’à arriver sous la terre.
      Pour toutes les autres graines d’engrais vert, il vaut mieux écarter le paillis pour que les graines soient en contact avec la terre.

      Avatar de nicolas
    2. Philippe (54)

      Bonjour à tous,

      Je déconseille le paillis avec de la paille de blé ou orge ça ramène des souris… le mieux c’est de semer un couvert pour l’hiver comme moi je fait depuis plusieurs années… et je bêche plus beaucoup c’est une fois tout les 3 ou 4 ans quand j’arrache mes pommes de terre…

  10. Philippe (54)

    Bonjour à tous,

    Voici un conseil pour la culture des tomates, mi septembre je sème des féverolles en lignes largeur 12/15 cm et une graine tout les 5 cm environ quand les tomates sont toujours en place et début octobre je coupe les pieds de tomates et mes féverolles font déjà 5 cm sachant qu’il faut enterrer la graine 4/5 cm de profondeur et c’est ce qu’il va redonner de l’azote dans le sol pendant l’automne et l’hiver, puis vers mis mars, j’enlève mes féverolles pour les donner a mes poules et de suite je mes mes oignons et ails en direct sans toucher le sol et après je sème des carottes vers le 14 juillet et que je viens de récolter fin septembre et aussitôt je sème du blé d’hiver comme ça j’ai de la verdure au printemps pour mes poules et après mon blé je vais planter au printemps prochain des pommes de terre, pour pouvoir semer de la mâche et salade après les pdt et pour l’autre hiver je sème du colza début septembre…
    Pour info j’arrive toujours a faire 2 récoltes dans la même année et plus un couvert pour l’hiver… (féverolles-colza-blé) et en tournant les couvert d’hiver et bien sur je récupère les fiante de poules et les coquilles d’oeufs pour les culture de poireaux et salades, sachant que les coquilles d’oeufs sont pleins de calcium… donc j’ai toujours des racines dans le sol de mon jardin…

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Philippe,
      Merci pour votre retour d’expérience très intéressant.
      Mi-septembre c’est pas un peu tôt pour semer la féverole ? Je l’avais fait une année et elles étaient déjà en fleurs en décembre, et du coup elles avaient beaucoup souffert du gel en janvier.

      Avatar de nicolas
      1. Philippe (54)

        Bonjour Nicolas,

        J’habite en Meurthe et Moselle (54) et mon papa était petit agriculteur, donc beaucoup de connaissance en milieu agricole, pour la féverolle d’hiver chez nous il faut semer en septembre et c’est pas grave quelle soit en fleur puisque c’est pour faire un couvert végétal et ça apporte de l’azote dans le sol surtout après une culture de tomate, comme le colza il faut semer mi aout pour avoir un beau couvert pour l’hiver…

        Bonne journée…

      2. Anonyme

        J’oubliais entre les fèveroles d’hiver et les plantations de tomates vers mi mai je fais une culture de salade style laitue ou batavia et quand je mets mes tomates en place ils restent encore un peu salade…

      3. Philippe (54)

        J’oubliais entre les fèveroles d’hiver et les plantations de tomates vers mi mai je fais une culture de salade style laitue ou batavia et quand je mets mes tomates en place ils restent encore un peu salade…

    2. Marie (66)

      Belle ex. de planification. Mes premiers engrais verts n’ont pas levé, mais c’est normal je suis dans le sud et j’avais commencé fin aout.

    3. Marie (66)

      Je fais la même chose, pour le semis de féveroles dans les tomates de fin de saison, mais avec des petits pois… C’est un peu aléatoire, parfois ils gèlent, mais souvent ils s’accrochent aux restes de tomates quand la végétation démarre. Et je plante des pieds de tomates dans les pois pour qu’ils profitent un peu de l’ombrage.. mais cette année ça n’a pas marché car mai et juin ont été bien trop frais.

      1. Philippe (54)

        Je sème les féveroles vers mi septembre je suis à coté de Nancy 54000 donc il fait chaud en été et froid en hiver, mais pour les petit pois si il gèle c’est que c’est de pois de printemps et pas des pois d’hiver, pour la féverole c’est pareil, il y a de la féverole de printemps et d’hiver, mais dans ma région il faut semer de bonne heure pour que la plante soit assez grande pour l’hiver, c’est pas facile d’expliquer par écrit tout ça, mais bon c’est un plaisir de faire du jardinage avec des rotation de culture tout les ans
        Bonne journée

        1. Marie (66)

          Merci pour ton commentaire. Pourquoi les féveroles doivent-elles être assez grandes ? Elles gèlent moins ? Il me semble que tant que les légumes sont petits ils gèlent moins, et ils sont plus faciles à pailler.

          1. Philippe (54)

            Bonjour,
            C’est comme le colza, nous le semont en Lorraine mi aout pour qu’il sois assez grand pour passer l’hiver, la feverole c’est pareil il faut quelle sois assez grande environ 10 à 15 cm d’hauteur sachant que la graine doit être a 5 cm de profondeur au semis et c’est ce qui ramene de l’azote dans le sol pour la prochaine culture de printemps…

  11. myriam (sud ouest)

    Bonjour Nicolas, tout d’abord merci, j’attends chaque semaine votre journal.
    question: Peut on mettre des fèves et/ou petits pois à la place des engrais verts?
    Merci d’avance

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Myriam,
      Oui tout à fait. Sauf que si vous voulez attendre qu’ils soient mûrs pour les récolter, ce ne sera pas avant le courant du mois de mai (chez moi à Toulouse les fèves semées début novembre produisent de début mai à la fin du mois).
      Et donc vous ne pourrez pas installer de cultures à cet endroit avant cette date (donc pas de cultures de printemps).
      Avec des “vrais” engrais verts, l’avantage c’est qu’on les fauche au début de la floraison, donc bien plus tôt dans la saison.

      Avatar de nicolas
  12. Marie (Normandie – Sud Manche)

    SOL NU SOL FOUTU!!! Ca je garde Merci Nicolas! Je procède depuis longtemps de cette manière. (J’ai la chance de ne pas avoir de maladie contraignante qui m’obligerait à exporter les débris de culture). Mes couverts sont de types BIOMAX (inspirés des grandes cultures) quand on mélange aux -5 plantes différentes dans un couvert d’interculture on est quasiment sûr de “trouver chaussure à son sol”. Bon article.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie,
      C’est sûr, un biomax c’est ce qui se fait de mieux. Chez moi je n’en sème pas car j’attends assez tard que les plates-bandes se libèrent et l’un des seuls EV qui se sème encore début novembre c’est la féverole (c’est une super plante d’ailleurs).

      Avatar de nicolas
  13. marie (finistere)

    bjr
    Jai des blattes de jardin qui entrent dans la maison.je ne sais plus que faire.autour des arbustes, on a mis de la pelouse sèche.il existe des produits mais très toxiques pour les animaux…que préconisez vous.merci

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Marie, elles vont bientôt disparaître car elles meurent en automne…Patience, patience !

  14. Jean-Pierre (Périférie bruxelloise)

    Bonjour.
    Compte tenu des conditions météos de cette année j’avais laissé 2 plates bandes en jachère. Les anémones étant réapparues au travers du reste du paillage de l’an dernier, j’ai passé la tondeuse, sans ramasser les restes de la coupe puis j’ai recouvert le tout avec les résidus de tonte de la pelouse.
    A présent, les rhizomes étant restés dans le sol, les anémones pointent à nouveau leurs têtes au travers de cette bonne épaisseur d’herbe coupée.
    Que faire pour avoir plus facile au printemps prochain.
    Merci.

  15. Nadia (Sud-ouest (Aveyron))

    Bonjour Nicolas,
    Pour ma part je laissais jusqu’à présent tous mes résidus de culture sur place avant de pailler. Mais cette année, je vais dégager tomates, courgettes et courges sans même laisser les racines en terre car je sais maintenant que le verticilium est dedans, ainsi que dans mon sol. Je préfère éliminer les plantes contaminées pour limiter sa présence, avant de traiter sol et paillis, puis de semer des engrais verts sur certaines planches.

  16. Christine (Seine et Marne)

    Bonjour Nicolas super pour moi c’est ma méthode ou mes méthodes selon Soit je laisse en petits morceaux soit j’en mets dans le composteur soit je mets à côté et tondeuse dessus mais c’est le mons pratique pour moi Je trouve que tout cela est très facile à faire et protège bien le sol .Merci

  17. Patrick (Franche-Comte)

    Bonjour Nicolas ! Mon jardin a été envahi comme jamais par du liseron et de la menthe à certains endroits notamment sous serre. Je pensais me débarrasser du liseron en plaçant un plastique noir durant l’hiver pour l’étouffer. Qu’en pensez-vous ?
    Est’il encore temps de semer des pois ?

  18. Charlotte (Limousin)

    Bonjour Nicolas et bonjour à tous,
    Merci pour vos partages, que je prends plaisir à lire tous les dimanche !
    Je fais de même au potager et cette année, pour le nouveau potager mis en place avec la syntropie, toute la vie du jardin a énormément de matière pour s’enrichir et prospérer, c’est devenu vraiment agréable de tailler et redonner à la Terre tout ce qu’elle a pu offrir à tout ce petit monde, nous compris. La Terre en une année a énormément évolué, elle est plus grumeleuse et riche. Au début de l’été, c’était fou de voir toute la vie déjà présente et la terre déjà améliorée.
    Merci encore de tous ces bons conseils et cette approche pleine de bon sens que vous partagez. C’est très plaisant.
    Beau dimanche 🌻

  19. Pascal (Grenoble) (GRENOBLE)

    Bonjour Nicolas,

    Pour ma part, je laisse les plantes qui n’ont plus de fruits, et qui sont encore vertes en place, pour que la photosynthèse continu d’alimenter le sol vivant(d’après Monsieur Helmstetter,potager du paresseux) et je les coupe une fois séchées.
    Qu’en penses-tu?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pascal,
      C’est une excellente chose. On peut aussi semer des plantes engrais-vert qui jouent le même rôle. Ce que je fais mais plus tard (fin octobre) avec de la féverole.

      Avatar de nicolas
  20. Dom

    Bonjour,

    Je laisse en terre poireaux épinards carottes navets choux et j’essaie d’avoir un couvre sol de mâche. Sur les parcelles non utilisées je mets du fumier compost de la paille et des tôles là où il me faudrait trop de paille. Cette année je vais acheter des bâches pour remplacer les tôles. Mon souci est de savoir comment fertiliser les parcelles qui restent plantées jusque avril.

    1. Alexandra (Gard)

      Bonjour Dom; je viens de passer la grelinette sur des parcelles de mon potager pour le printemps prochain. J’ai étendu de la tonte de gazon et j’utilise comme couvre-sol du carton ( sans colle ni encre) à la place de bâches. C’est un bon nutriment pour les microorganismes ; j’ajoute ensuite du fumier

  21. Schlumpf (plateau suisse, 450 m d'altitude)

    Excellente idée de tout laisser sur place dans le potager, mais comment se débarrasser du liseron qui a maintenant envahi toute la surface cultivable durant l’été ? Le liseron réapparaît toutes les années au printemps à travers les morceaux de plantes de l’année précédente laissées sur place.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Schlumpf,
      Je sais que ce n’est pas facile, mais comme le liseron est une plante qui stocke son énergie dans ses racines, il faut l’affaiblir en arrachant sans arrêt la moindre petite repousse. Et cela tout au long de l’année. En quelques saisons on arrive peut-être pas à en venir à bout complètement, mais au moins à le diminuer fortement.

      Avatar de nicolas
  22. Johan (Sud-Est France)

    Lorsque j’ai pris mon terrain, il y a quelques années, il n’y poussait que des chardons. A force de les arracher et d’amender, il pousse maintenant le chiendent et une plante couvre sol que je ne connais pas. Le chiendent oblige à “labourer” le terrain à cause de ses racines qui peuvent atteindre 60 cm de long. La grelinette ne sert à rien ici. Après, il faut en effet mettre un paillis mais il repousse quand même dessous.
    Cependant, couvrir la terre, c’est bien, mais cela veut dire qu’on ne cultive pas en hiver ? Je crois qu’il y a pourtant de quoi faire. Au besoin, comme vous le montrez, quelques arceaux, une bonne toile plastique de serre et on peut aller loin dans l’hiver avec les choux, les betteraves, les blettes/poirées, les salades … Tout ceci est passionnant. Merci.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Johan,
      Pour exterminer le chiendent, il faut extirper les racines une par une, en laissant le moins de morceaux possible. C’est plus facile à écrire qu’à faire, c’est sûr, mais ceux qui ont eu la patience de le faire ont été récompensés par la suite.
      Le sujet de la vidéo concernait bien sûr les parcelles où l’on ne cultive rien en hiver, quoique vous verrez fin octobre que je sème chaque année un engrais vert, de la féverole, à travers ce paillis.
      Et bien sûr j’ai d’autres parcelles à côté où poussent des cultures d’automne et d’hiver mais ce sera l’objet d’une autre vidéo.

      Avatar de nicolas
  23. Bernard

    tres intéressant! je prends note

  24. Mathias

    Bonjour Nicolas,
    Je me permets de nuancer tes propos: « Aucune maladie ne survit dans des végétaux morts ».
    En effet, je crois savoir l’élimination des pathogènes dépend de la température atteinte. Il faut par exemple jusqu’à 75 degrés pour éliminer la sclérote sur de l’ognion ou du haricot; température que le tas de compost n’atteindra pas même si l’activité microbienne se fait correctement.
    Toutefois, il est vrai que la plupart des pathogènes sont éliminés si le tas de compost chauffe correctement (la température monte jusqu’à 50-60 degrés).

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mathias,
      Tu as probablement raison et j’aurais dû insister davantage sur un point : les plantes sont entourées de pathogènes en permanence, de même que nous les humains sommes entourés de virus et de bactéries divers.
      D’où l’importance d’être en bonne santé pour ne pas les attraper. Comme un médecin qui heureusement n’attrape pas tous les rhumes et autres virus de ses patients.
      Pour les plantes c’est pareil, il faut essayer autant que possible de leur donner les conditions de culture pour qu’elles restent en bonne santé. Et ce n’est pas toujours facile je sais.

      Avatar de nicolas
    2. GARAVAGNO Roland (seins et Marne dans le 77550)

      Bonjour à vous super la vidéo sur le Pautager .merci pour ces informations .moi je suis Moissy-Cramayel dans le 77 seins et Marne à très bientôt de Roland

    3. Olivier (Rhône)

      J’envisage de labourer,puis d’étaler du fumier sur le labour et enfin de poser une bâche par dessus. Est ce une bonne idée ?

      1. nicolas (Toulouse)

        Bonjour Olivier,
        Le fumier et la bâche c’est une méthode qui marche, beaucoup de maraîchers bio procèdent ainsi.
        Le labour, tout dépend ce que vous appelez labour. Si c’est retourner la terre à 30 cm de profondeur en inversant les couches de terre, ce n’est pas bon pour la vie du sol (vers de terre et autres petits invertébrés, bactéries, champignons).
        Par contre si c’est juste émietter la terre sur 10 cm de profondeur, c’est ok pour la vie du sol.

        Avatar de nicolas
        1. Olivier (Rhône)

          Ok merci pour votre réactivité et prends bonne note

  25. alain17 (Charente-maritime)

    Bonjour à tous. Je viens de faire le nettoyage d’une parcelle que j’ai ensuite recouvert avec 1cm de composte semi-décomposé et épandu un fond de cornes broyés. Le tout couvert d’une bâche (1mx10m).
    L’année dernière, les vers de terre sont remontés en surface et m’ont laissé une terre grumeleuse prête pour la plantation .

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Alain,
      Effectivement les bâches sont très efficaces dans ce cadre-là et beaucoup de maraîchers bio procèdent ainsi. Il faut cependant accepter le côté pas forcément très esthétique des bâches pour certains.

      Avatar de nicolas
  26. Philippe (Parthenay 79/ la Gatine / ouest)

    Bonjour Nicolas
    Tout mes pieds de tomates sont devenus noirs en très peu de temps et les fruits verts où presque mûrs sont devenus tâché et éclaté avec un début de pourriture du au forte pluie dans notre région (ouest, la Gâtine).
    Que faire de tout ces fruits (une trentaine de kg ~)non consommables ?
    Les laisser sur terre, les écartés hors terrain à cause des nombreuses graines qu’ils contiennent où les composter ?
    Merci pour tout vos articles très intéressants et au plaisir de lire une réponse.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Philippe,
      Seul le compostage à chaud permet de détruire les graines. Mais chez nous les jardiniers amateurs, c’est rare que le tas de compost chauffe assez fort et assez longtemps. Car pour que ça chauffe, il faut entasser un gros volume de matière en une seule fois, au moins un mètre cube.
      Donc même en mettant ces tomates dans votre composteur, le compost obtenu (à froid donc) contiendra tout de même ces graines qui germeront ensuite là où vous étalerez le compost.
      Ceci dit, je trouve que les semis spontanés de tomates ne sont pas un souci car il est facile de voir les jeunes plantules et de les arracher (ou d’en laissez quelques-unes si vous aimez les surprises au niveau de la variété).

      Avatar de nicolas
      1. Etienne (Amerique Centrale Guatemala)

        Bonjour, nous sous les tropiques nous utilisons de la melasse de canne à sucre pour atteindre 75 degrés dans le compost. Avez vous en Europe quelque chose de sucre pour y arriver aussi?

  27. Rezkia (paris)

    Bonjour,
    Je vous lis avec plaisir pour apprendre et améliorer mon jardinage complètement néophyte.
    Je fait de tout laisser au sol nourri les insectes et le sol, je me pose la question sur les limaces qui ont pris procession de mon micro jardin.
    Merci de votre aide

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Rezkia, regardez cette vidéo enrichissante: https://www.youtube.com/watch?v=gEOjS9nk5Kg Bon courage !

  28. Noël (rhône- alpes (dombes))

    Bonjours Nicolas ,
    Si il reste quelques tomates tombées au sol , risquent-elles de germer d’ici le printemps prochain ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Noël,
      Je vous invite à voir ma réponse faite à Philippe 3 commentaires plus haut.

      Avatar de nicolas
  29. Marie

    Bonjour Nicolas
    Vraiment merci, je prends des notes à chacun de vos articles et mon potager s’améliore au fil des saisons!
    A propos du BFR, on fait beaucoup de taille de chênes verts en cette saison, les feuilles qui sont un peu dures se décomposeront elles suffisamment pour nourrir la terre?
    Bonne semaine

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie,
      La réponse est oui… si on leur laisse le temps de se décomposer. Mon potager est bordé de chênes et j’en sais quelque chose. Elles mettent 2 ou 3 ans à se décomposer (quand la feuille est entière), ce qui est bien trop long à mon goût alors je ne les utilise pas. Ceci dit, une fois broyées, cela se décompose plus vite.

      Avatar de nicolas
      1. alain17

        Bonjour Marie , J’ai fait l’expérience de broyer à la tondeuse tous les déchets destinés au compost. En remuant le tas de débris tous les 2/3 jours, j’ai eu au bout d’une semaine, un résultat spectaculaire sur la décomposition et même une montée en température .

    2. Marie

      Merci Nicolas, on va tenter de broyer les feuilles finement car je pense que le bois du chêne vert doit être bon une fois décomposé

  30. yves allaire (perpignan)

    tres bon article , mais pour ma part tout le long de la saison j’ai eu la moitie de mon jardin coupé en deux dans la longueur cote droit pratiquement rien donner et coté gauche bonne recolte avec a peu près les mêmes légumes padronne, courgette aubergine tomate sur 55 pieds 25 on donner en qualité mais pas en quantité, alors j’ai décidé de tout arracher retourné le jardin et mettre du fumier de cheval tout l’hiver sur tout le jardin ou alors m planter des plates endgrais vert je ne sais pas lequel si vous avez un conseil il serait le bienvenus merci encore pour tout vos article

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Yves,
      Mon engrais vert préféré est la féverole pour sa simplicité de semis (grosses graines) et parce qu’on peut la semer tard (jusqu’à début novembre) et enfin parce que c’est une plante de la famille des légumineuses et donc qu’elle enrichit le sol en azote.

      Avatar de nicolas
      1. Anonyme

        Bonjour Nicolas,
        Pas d’engrais vert pour moi, en effet, je préfère en saison, semer des petits-pois et des haricots verts. Mais, je couvre le sol pour éviter le lessivage et favoriser la remontée des vers de terre. J’utilise le compost maison pour les autres légumes.

      2. yves allaire (perpignan)

        merci ,pour la feverole une question une fois arriver a terme comment fait on on la coupe on laisse sécher et apres on fait quoi avec ??
        peut on la mélangé avec une autre plante qui améliorerai mon terrain voila bonne journée a vous et merci encore de vos bon conseil

        1. nicolas (Toulouse)

          Soit on l’incorpore tout de suite (sans la laisser sécher) dans les premiers cm du sol et elle va apporter de l’azote en se décomposant rapidement.
          Soit on la laisse sécher et on pourra s’en servir comme paillis pour les cultures à venir, ou bien la mettre dans le composteur.

          Avatar de nicolas
  31. Elisa (HAUTS)

    POTAGER DURABLE

    Bonjour à tous,
    Je souhaiterais un petit conseil : je change le tunnel de 9m2 en février pour un plus grand 12 m2. J’ai l’habitude, après les cultures, de déposer du fumier, compost et broyât de branches avant l’hiver.
    Je m’abstiens cet automne puisque le terrain va être piétiné.
    Quand le tunnel sera installé, comment puis-je nourrir le terrain au mieux pour les cultures, surtout de tomates ?
    Merci pour vos conseils, toujours très précieux.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Elisa,
      Ce que vous pouvez faire, c’est mélanger les 3 matières dont vous parlez et faire un tas dans un coin du jardin ou dans des composteurs. La décomposition va commencer et au moment où vous aurez fini d’installer la nouvelle serre, vous pourrez étaler le tout sur le sol.

      Avatar de nicolas
  32. Mariem (école élémentaire – Toulouse)

    Bonjour à tous,
    Après un test confiture de tomates vertes+ jus et zest de citron qui a remporté un franc succès, c’est ainsi que va finir la quasi-totalité de la récolte de tomates cette année. La dernière tournée est en cours de cuisson.
    Le feuillage de ces tomates est encore bien vert, sans maladie. On les laisse en place pour le moment. J’ai suivi les conseils de l’un de vos abonnés, en plaçant en pot deux pieds de poivrons pour l’hiver. Je vais aussi essayer de laisser en terre un beau pied d’aubergines. On verra s’il passe l’hiver.
    Nous avons planté des choux Romanesco ainsi que des choux de Bruxelles. Et nous avons placé à leur pied les bourraches en fin de vie, en espérant qu’elles se re-sèmeront sur ces parcelles au printemps prochain. Sur une autre parcelle, après une opération “haro sur le chiendent”, nous avons semé un mélange de 4 engrais verts : moutarde, phacélie, vesce d’hiver et trèfle incarnat. Et début novembre, sur les parcelles des tomates, nous sèmerons des fèves. Dès que les arbres de la cour perdent leurs feuilles, en novembre, c’est l’attraction de la récré : les élèves en remplissent de grandes poubelles que l’on déverse sur les parcelles. Ils n’en reviennent pas au printemps, quand nous constatons qu’elles ont été totalement absorbees. Il reste encore beaucoup de fleurs par-ci par-là : œillets d’Inde, cosmos et surtout mufliers jaunes qui se re-sèment tout seuls. Les tomates aussi sont encore en fleurs d’ailleurs.

    1. nicolas (Toulouse)

      Merci Mariem de nous partager ces avancées, on sent la passion qui vous anime !

      Avatar de nicolas
    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Mariem, si vous avez de la consoude bocking 14 elle ne se ressemera pas car elle est stérile, d’où son intérêt pour ne pas être envahi. Voici un lien sur comment “hiverner” les poivrons et les aubergines: https://www.youtube.com/watch?v=2EKW_fx0uEc Bon succès à vous !

      1. Mana 56 (Vannes)

        Merci Mana, vidéo vue et likée :).Je vais pouvoir retailler les poivrons en suivant cet exemple. Et rempoter aussi l’aubergine du coup. Pour la consoude, nous avons effectivement planté de la Bocking 14, suivant les conseils de Nicolas, et tout a bien levé (7 pieds).

  33. Nicole (aveyron)

    Mon premier jardin les récoltes s’achèvent je vais tout couper et laisser sur place pour enrichir mon sol un peu pauvre

  34. Denis (Ardeche)

    Très bon article et excellents principes . Je pratique ainsi depuis des années : je coupe menu au sécateur des que les plants ne produisent plus , et recouvre de BRF si j’en ai . J’ajoute même des herbes vertes en dessous pour augmenter l’azote et compenser le côté trop carboné de BRF tirant sur le broyât .Et bien sûr , si j’ai le temps , j’aère le sol à la binette et mets un peu de compost avant tout le reste .
    Le résultat au printemps est spectaculaire: terre souple , vivante , sans adventices , accueillante pour de nouveaux plants , voire semis en écartant les résidus .

  35. Pierrette de Waterloo

    Mes céleris restent tout l’hiver.
    Vaut-il mieux mettre un couvercle au-dessus???
    Et la salade de blé, couvercle ou pas pour l’hiver?????

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pierrette,
      J’ai dû demander à Google ce qu’est la salade de blé parce qu’ici on ne la connaît pas sous ce nom là. En fait il s’agit de la mâche ! 😉
      Étant à Toulouse, je n’ai pas d’expérience personnelle de cultiver en région pluvieuse, mais je dirais que la mâche supporte bien l’humidité et le gel. Par contre le céleri risque de s’abîmer s’il subit des gelées trop fortes.

      Avatar de nicolas
  36. Nicole (Val d'Oise)

    Bonjour Nicolas
    J’ai été trop rapide et ai tout arraché hier 😞 je vais étendre du compost et tout remettre par dessus puisque ça n’a pas été jeté et je rajouterai les feuilles mortes au fur et à mesure.
    Qu’en penses tu ?
    Bon dimanche

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      Très bonne idée c’est comme si tu avais tout laissé directement au sol.

      Avatar de nicolas
  37. Pierrette de Waterloo

    Merci pour ces précieux conseils.

  38. Jacqueline (massif.central.terre.acide)

    Bonjour,
    Pourquoi ne laissez vous pas vivre les plants de haricots, même après la récolte, car il me semble qu’ils apportent des nutriments au sol ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jacqueline,
      Oui c’est une possibilité aussi, de les laisser terminer leur vie tranquillement. Sachant qu’une fois que leur feuillage aura séché, il ne se produit plus de photosynthèse et donc la sève ne circule plus.
      Dans mon cas je préfère ne pas laisser de plantes en place car plus tard dans la saison je sèmerai un engrais vert (de la féverole) à travers le paillis.

      Avatar de nicolas
  39. Brigitte (Rouen)

    Merci encore pour ce rendez-vous du dimanche.
    Je cours après le temps, je suis en retard, et je suis contente de l’être ! Vos conseils arrivent juste à temps ! Que d’allers-retours aux déchets verts, évités !! ☺️
    Moi aussi, j’ai eu un chou vert, ruiné par les chenilles + couche-s d’oeufs 🫣 et je ne comprends pas : elles ne peuvent plus devenir papillons à cette époque de l’année !?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Brigitte,
      En fait il y a une étape entre la chenille et le papillon, c’est la chrysalide.
      Il y a plusieurs générations (deux ou trois) qui se succèdent pendant l’année.
      Et pour la dernière génération de l’automne, elles hiverneront sous forme de chrysalides et les papillons apparaîtront au printemps d’après.

      Avatar de nicolas
      1. Brigitte

        Ce qui a le mérite d’etre clair. Comme toujours👌
        Merci Nicolas, d’avoir pris le temps de me répondre aussi rapidement.

  40. Michèle (Vaucluse)

    J’ai gardé du marc de café, puis-je l’étaler sur le sol de mon potager avec de l’herbe de tonte ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Michèle,
      Le marc de café est toxique pour les vers de terre (je vous laisse chercher sur le net), c’est pourquoi il vaut mieux éviter au potager.

      Avatar de nicolas
      1. Mana 56 (Vannes)

        …Il y a maldonne, voici la bonne vidéo, enfin je l’espère ! https://www.youtube.com/watch?v=8nZue8kAuJk

    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Michèle, ah oui toxique le marc de café, mais pas que ! Regardez cette petite vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=2EKW_fx0uEc

  41. Kate

    Bonjour Nicolas
    J’utilise une cisaille pour découper grossièrement les restes de végétaux.
    C’est beaucoup plus rapide qu’avec un sécateur.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Kate,
      Vous devez avoir une bon outil et un coup de ciseau énergique ! 😉
      Pour ma part, dès que les tiges sont un peu dures, j’ai du mal à l’utiliser.

      Avatar de nicolas
  42. Isabelle (Region Centre Val de Loire- 45 Loiret)

    Merci Nicolas et merci à tous pour les commentaires toujours très intéressants. Personnellement j applique la méthode de Nicolas, je laisse toutes les restes de cultures se décomposer par terre. Et avec l humidité de cette année, les végétaux ont beaucoup poussé et j’ai une belle quantité de feuillages verts qui couvrent le sol, notamment le feuillage de topinambour, de framboisiers, de tomates, de consoude … Mais sur la parcelle de jardin partagé que je cultive depuis un an, je me bats contre les adventices malgré le paillage, beaucoup de boutons d or, de plantains, de pissenlits, de chiendent … alors je passe beaucoup de temps à tout arracher, y compris les racines, mais ça repousse … du coup de vais couvrir de cartons les zones que je veux nettoyer, puis recouvrir de feuilles mortes, ect … Il y a un peu de boulot sur 150 mètres carré mais j espère que ça ira mieux l année prochaine.
    Bon jardinage à vous tous.

    1. nicolas (Toulouse)

      Oui j’ai aussi remarqué qu’avec toutes les précipitations de cette année, le jardin est beaucoup plus verdoyant et du coup il y a davantage de travail pour contenir le développement de la végétation !

      Avatar de nicolas
  43. Danie (Puy de Dôme mais usda8 seulement)

    Bonjour j’ai laissé un chou kale dans un carré potager il a survécu à l’hiver avec ses parasites, idem pour les choux de bruxelle et leurs parasites chenilles pucerons etc. Je n’avais pas traité car je voulais laisser leur part aux oiseaux qui n’y ont pas touché et maintenant il m’est impossible de cultiver des choux. J’ai l’impression qu’une nurserie de chenilles attend dans la proximité. Idem avec les limaces minuscules noires, elles mangent TOUTE ma production de fraises. Je ne sais plus que faire. J’ai même arrêté le paillis sous lequel elles semblent tranquillement proliférer. En tous cas merci pour votre passionnant et instructif partage jardinier.

    1. Nathalie (charente)

      Bonjour Danie
      Quelque chose qui fonctionne très bien contre les chenilles et autres petites bêtes voraces amatrices de choux ou de fraises, c’est la laine de mouton.
      J’ai 2 brebis que je fais tondre au début du printemps et je garde leur laine pour la mettre aux pieds des plants de chou et de fraisier. Ça fonctionne très bien.
      Bon hiver !

      1. Charlotte (Limousin)

        Bonjour et merci Nathalie de partager cette belle astuce ! Beau dimanche à tous et merci à Nicolas !

    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Danie, écoutez-le bien…il vous aidera ! : https://www.youtube.com/watch?v=gEOjS9nk5Kg

      1. Anonyme

        Vraiment très intéressant, merci à vous qui m’avez répondu

  44. Blandine (Region~lyonnaise)

    Toujours super intéressant !
    Je laisse tout sur place et ajoute la dernière tonte et je tonds les feuilles de magnolias que j’ajoute.
    Et mes épluchures de légumes tout l’hiver avec les coquilles d’œuf écrasées.
    Je garde aussi les coquilles d’œufs, je les broyés et les mets aux pieds des arbres.
    Notre jardin est vieux, argileux et la terre sous-nourrie.

  45. Josiane (Occitanie Gers)

    Bonjour
    A l’automne nous avons semé des féveroles et du fumier de cheval au jardin. Au printemps nous avons semé des haricots vert grimpants qui ont fait beaucoup de végétation mais très peu de gousses . Idem pour les haricots blancs. Est ce que ce que nous avons mis à l’automne peut avoir un effet néfaste pour les haricots.Est ce que je les ai trop arrosés ??? C’est la 1ère année que ça arrive. Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Josiane,
      Trop arrosé je ne pense pas car les haricots grimpants sont des assoiffés.
      Peut-être trop d’azote dans le sol, dû à un apport trop important de fumier. Certaines plantes ont tendance à développer leur feuillage au détriment des fruits dans une terre qui contient trop d’azote.

      Avatar de nicolas
      1. Anonyme

        Bonsoir Nicolas.
        Je vous remercie pour votre réponse. Nous allons en tenir compte l’année prochaine .je craignais vraiment de les avoir trop arrosé.
        Cordialement Josiane

  46. Marie Christine

    Vos conseils sont simples et pratiques. Pour moi c’est l’essentiel
    Merci….

  47. Catherine (Creuse)

    L’hiver dernier, j’avais mis des cartons (marron, sans inscription ni étiquettes) sur la partie du potager que je n’avais pas utilisée. J’ai recouverte le tout de feuilles mortes, et de quelques brindilles pour empêcher que les feuilles s’envolent. Au printemps, tout avait été “absorbé”, la terre était souple, sans adventices. Juste un coup de râteau vite fait avant les plantations !
    Cette année, j’ai utilisé toute la surface de mon potager (55 m2). Je vais laisser tout en terre, comme conseillé dans cet article très intéressant. Mais j’avais prévu de semer des engrais verts. Comment faire alors ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Catherine,
      Il est tout à fait possible de semer certains EV (mais pas tous) sur un paillis.
      J’en vois deux : la moutarde dont les petites graines se sèment à la volée. C’est une plante qui a un pouvoir germinatif tellement fort que les graines germent en quelques jours sur à peu près n’importe quoi.
      L’autre c’est la féverole, ses grosses graines la rendent facile à enfoncer à travers le paillis et encore à 5 cm sous la surface de la terre. J’en sème chaque année fin octobre à travers mon paillis. Je procède grain par grain espacés de 15 cm en tous sens, je les enfonce à l’aide de mon index au travers du paillis puis de la terre (que j’ai ameublie à la grelinette auparavant).

      Avatar de nicolas
      1. Catherine

        Merci pour cette réponse. Je vais appliquer cette méthode

  48. lionel2 (à côté de Marseille (l'été c'est l'enfer).)

    Bonjour
    chez moi, à côté de Marseille, je garde les pieds de poivrons pendant 5 ou 6 ans. C’est leur espérance de vie normale. J’ai l’impression qu’ils produisent plus à partir de la 3eme année. Pareil pour les aubergines. Je n’ai pas essayé les tomates.
    Aucune couverture spéciale l’hiver, si la température devait descendre jusqu’à -15° comme en 1986 tout crèverait et je repartirais de zéro.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Lionel,
      Vous avez raison de profiter de votre climat et garder ces plants plusieurs années. Dommage qu’il n’y ait pas plus de jardiniers au courant de cette technique.
      Ça devrait marcher aussi avec les tomates, sauf que celles-ci ne se développent pas en arbuste mais forment une liane qui peut devenir très longue.

      Avatar de nicolas
      1. Michèle (VAR)

        Bonjour Lionel et Nicolas ,
        Je suis dans le var et je garde mes pieds de poivrons aussi pendant plusieurs année.J’ en plante toujours dans un coin protégé du mistral et j’ai des poivrons jusqu’en décembre selon la météo bien sur.
        Merci Nicolas pour tous ses conseils, et les vidéos que j’apprécie beaucoup.Je n’osais pas laisser les feuilles malades se décomposer sur le sol, maintenant je vais le faire mais d’ici le printemps ce n’est jamais décomposé car pas assez de pluie, alors je m’en sers de paillis.
        Bonne journée.

  49. Sandrine Petit (var Bandol)

    Bonjour
    Je me suis mise au jardinage l année dernière
    Bon je n ai pas beaucoup de mètre carré
    Mais je me suis très bien amusé
    A faire des essais, pour la 1 année

    J ai au départ désherbé, et franchement la terre ne me plaisait pas trop
    Comme j y connais rien
    Je me suis dis
    Bon..on verra bien

    J ai plante des graines de persil
    (1 an après j en ai a revendre)
    Du thym 🍋
    Un délice pendant 6 mois
    Puis il est mort

    4 pieds de 🍅
    Dont 1 tomates cerises
    (Pas beaucoup de récolte, mais je pense qu elle n avait pas assez de soleil
    (Je les avait mise plutôt a l ombre jusqu a 16 h)

    2 pieds de concombre,(je n ai eu qu un seul concombre

    Radis….feuille manger par des insectes….
    Et 6 pieds de 🍓

    Qu a cela ne tienne
    J ai laisser faire la nature
    Mais enlevé mes pieds de tomates et concombre
    Et laisser les fraises que j ai pailler pour l hiver

    Début mars de cet année
    J ai enlevé les mauvaise herbe
    Et me dis …bon je vais faire autrement

    J ai mélanger la terre avec du bon terreau de jardinage
    Et laisser reposer 1 mois

    J ai récupérer des graines de poireaux d hiver
    Et carottes que j ai mis en godets

    Tous cela a très bien poussé
    Ils sont encore en godets avant le repiquage

    Le persil est toujours aussi abondant
    Et….a ma grande surprise
    Ce matin
    Je m aperçois
    Qu un plan de concombre a repris
    J ai deux petites feuilles

    J ai replanter des radis
    Qui m’a fois m ont l air mieux que l année dernière

    Et les fraisiers on bien grandi
    Mais me donne pour l instant
    Que deux trois fraise
    Et toutes petites

    Je rappelle
    Que mon petit potager ne fait que a peine
    5 m2

  50. Mariem (Toulouse)

    Bonsoir Nicolas, je lis avec intérêt tous vos articles et m’inspire de vos précieux conseils pour gérer notre potager d’école.
    Cet été, pour ne pas laisser à nu deux plate-bandes, j’ai semé de la phacelie. Elle a bien fleuri et je vais essayer de récolter les graines.
    Je voudrais savoir s’il vaut mieux ensuite la couper, tout en laissant les racines dans la terre, ou bien s’il est possible de la laisser ainsi tout l’hiver et de ne la faucher qu’au printemps.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mariem,
      On peut faire soit l’un soit l’autre, selon l’esthétique que l’on préfère. Sachant que pour la biodiversité, c’est toujours mieux de laisser sur place les plantes (même sèches) dans lesquelles les petits insectes utiles peuvent se réfugier en hiver.

      Avatar de nicolas
      1. Mariem (Toulouse)

        Merci bien, c’est donc ce que nous allons faire. On ressortira la cisaille au printemps :)

  51. pascal

    Bonjour,
    merci pour ces conseils.
    Je pense couvrit le potager de brf, de feuilles mortes et de foin, qu’en pensez vous ?
    Merci.
    ¨Pascal

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pascal,
      Le mieux c’est de commencer par étaler une fine couche de BRF pour qu’il soit en contact avec la terre. Puis le foin ou les feuilles, peu importe l’ordre pour ces 2 derniers.

      Avatar de nicolas
      1. Linda

        C’est quoi du BRF

        1. ClaireM

          Il s’agit de Bois Raméal Fragmenté. Vous pourrez trouver une définition plus large sur wikipédia si vous le souhaitez:
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Bois_ram%C3%A9al_fragment%C3%A9
          Bonne journée!

  52. Evelyne

    Bonjour,
    Merci pour ces conseils.
    Est ce que je peux egalement laisser les plants de fraisiers que je vais arracher?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Evelyne,
      Tout dépend si ce sont des plants de fraisiers qui ont plusieurs années et qui sont épuisés ou pas. Il n’y a pas la place ici pour développer, mais vous trouverez facilement des infos sur le net.

      Avatar de nicolas
  53. Martine (Département du Cher)

    Super comme article ! Par contre, moi je viens de créer un potager, donc je n’ai pas d’anciens légumes ou plantes. J’ai planté des fraisiers. Alors que mettre sur la terre “nue” ?

    1. Linda

      Une toile noire

      1. M.Christine

        du carton

  54. Angelqiue (loire.atlantique.( bord de mer))

    Parfait je vais appliquer ces conseils.
    Quand les beaux jours arrivent je plante mes légumes mais si je laisse les racines des années précédentes n est ce pas grave de labourer avant la plantation. Y a t il un I intérêt du coup à laisser ces racines?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Angélique,
      Les racines vont nourrir le sol en se décomposant pendant l’hiver.
      Au printemps, elles auront disparu et ne gêneront pas pour le travail de la terre.

      Avatar de nicolas
  55. Solange (Couvin Belgique)

    J’allais enlever les feuilles du bas de mes pieds de courgettes. Je m’informe toujours avant et j’ai trouvé votre article qui me conseille le contraire. Je vais suivre votre conseil.Les potimarrons continue à grandir en dehors du jardin. C’est notre 1iere année et nous avons planté 4×2 plants. Puis-je couper ce qui déborde? Merci pour votre réponse

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Solange,
      Oui vous pouvez couper sans souci, mais vérifiez quand même que vous avez plusieurs fruits déjà formés sur la partie de la plante qui va rester chez vous, sinon vous risquez de ne rien récolter !

      Avatar de nicolas
  56. Claire (Loire-Atlantique)

    Bonjour,
    Merci pour votre article! Je viens d’acquérir un terrain qui avait anciennement un potager. Mais depuis le temps, il a été largement envahi par toutes sortes d’herbes. Je voudrais refaire un potager bien propre pour semer et planter dès le printemps prochain. Je suis plutôt novice en jardinage et je suis un peu perdue quant à la méthode du désherbage: initialement je pensais bâcher la surface mais j’ai compris que ce n’était pas optimal. Le mieux est donc de désherber, de tout laisser sur place et ce serait « suffisant » malgré la quantité d’herbes/racines actuelle?
    Merci beaucoup, je suis preneuse de tous vos conseils!

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Claire,
      En effet un bâchage aurait bien pour effet de faire sécher les herbes en surface, mais il n’ameublira pas le sol à votre place !
      On n’y coupe pas, il y a un travail de décompactage/nettoyage du sol à faire (à la main et/ou au motoculteur) pour toute création d’un potager.

      Avatar de nicolas
      1. Claire

        Merci beaucoup! Je vais lire l’intégralité de votre blog et me lancerai à la fin de l’été !
        Bonne journée,
        Claire

  57. Axel (Belgique)

    Bonjour,

    J’ai mis du broyat de bois en paillage fin novembre sur mon potager. Dois-je le retirer au printemps pour que la terre se réchauffe?
    Bonne journée

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Axel,
      Non vous ne “devez” pas, surtout si vous manquez de temps ou si vous cherchez à limiter vos efforts. La terre se réchauffera un tout petit peu plus lentement mais vos cultures pousseront quand même.
      Par contre, vous “pouvez” le faire si vous avez la motivation de gagner quelques jours (une dizaine peut-être, je ne sais pas) pour cultiver plus vite.

      Avatar de nicolas
  58. Manuel (herault/34)

    Si je comprends bien en fin de saison on arrache les mauvaises herbes, on coupe à ras les pieds de tomates ou aubergines et on paille avec le tout pour l’hiver. Par contre quand épandre fumier et compost? Même
    Après l’hiver au printemps il restera une couche de pailli à moitié décomposée. A ce moment-là Est ce qu’on Ratisse cette couche pour épandre le compost et le fumier ou est ce qu’on jette fumier (composté) et compost par dessus cette couche?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Manuel,
      Il y a plein de manières différentes de faire et la plupart vont marcher.
      Le fumier, surtout s’il est frais, il vaut mieux l’épandre en automne par-dessus les déchets de culture. Il aura tout l’hiver pour se décomposer.
      Le compost, on peut l’épandre en automne ou au printemps. Si le compost est très mûr, ce sera plutot à l’automne car il contient plus de carbone, qui demande du temps pour être assimilé par la terre. Si le compost est demi-mûr, il contient plus d’azote et profitera mieux aux cultures au printemps.
      Concernant la couche de paillis, il vaut mieux épandre le fumier par-dessus (car le fumier en contact direct avec la terre ça peut-être violent pour les vers de terre et autres organismes et on y fait attention quand on jardine en “sol vivant”).
      Le compost par contre, il vaut mieux toujours qu’il soit en contact avec la terre pour que les échanges puissent mieux se faire avec elle.

      Avatar de nicolas
      1. Manuel

        Merci pour cette réponse précise

  59. Bénédicte (bretagne cap frehel)

    Merci Nicolas. Mais j’ai surtout beaucoup d’adventices qui recouvrent toute la surface : que faire? Les arracher et les laisser sur place ? Les tondre ? Les enlever et les mettre sur le compost:?
    Au milieu des adventices il y a des semis naturels de cerfeuil,bettes, persil,et encore des carottes.
    Et beaucoup de consoude qui ressort de partout, et aussi de la bourrache .
    Bref c’est une vraie pagaille.j’avoue que je suis un peu découragée. J’ai environ 100m2 et cette année c’est difficile. PS la terre est noire,facile à travailler , il y a eu régulièrement compost, broyats, fumiers, mais je n’ai ni paille ni foin disponible. Je me demandais si je n’allais pas tout recouvrir de cartons cet hiver.
    Merci de vos conseils toujours precieux

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Bénédicte,
      Je sais ce que c’est : quand on se laisse déborder par les herbes, il y en a parfois tellement que c’est décourageant !
      C’est pour cela que maintenant je les enlève au fur et à mesure.
      Et depuis que je mets un paillis épais au début de l’été, il n’y a que très peu d’adventices qui arrivent à traverser.
      Si j’étais à votre place, je subdiviserais le potager en plusieurs parties de petite taille et je désherberais une partie après l’autre (en laissant les herbes sécher sur place).
      C’est bon pour le mental à chaque fois que vous aurez fini une partie. 😉

      Avatar de nicolas
      1. bénédicte

        merci Nicolas pour vos encouragements ! mon potager est divisé en 5, 3grands carrés et 2 petits. Aujourd’hui j’ai commencé à désherber, et j’ai découvert un semis naturel de chou kale qui m’a fait bien plaisir : le jardin est reconnaissant quand on s’en occupe ! Je vais donc continuer à désherber, et laisser les herbes sécher sur place selon vos conseils, et recouvrir ensuite avec des cartons et du broyat pour l’hiver. et aussi le moral revenu, commencer les semis de fèves et ail. Et pour l’été prochain, rechercher absolument de la paille !

  60. Donatienne (Belgique/ Louvain la Neuve / 30km au Sud deBXL)

    J’ai beaucoup de rosiers, emplis de taches.
    Les feuilles s’envolent un peu partout .
    Dois je veiller à la ramasser et à les détruire ? ou puis je les mettre au compost , voire dans un fût de plastic et laisser le soleil chauffer le fût pour y transformer les tiges coupées, malades et les feuilles tachées ?
    Merci de votre réponse :)

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Donatienne,
      La très grane majorité des maladies sont détruites lors du compostage.
      Et de toutes façons si le compost est utilisé pour les légumes du potager, ces derniers ne sont pas sensibles aux maladies des rosiers.

      Avatar de nicolas
      1. Donatienne

        Merci Nicolas de ces infos. Voilà que je peux broyer mes tailles de rosiers et les mettre au compost ! Les épines se ramollissent elles aussi?

        1. nicolas (Toulouse)

          Si les tiges sont encore vertes, alors oui les épines vont ramollir et se décomposer.
          Mais pour des tiges de rosier sèches et dures, c’est peu probable.

          Avatar de nicolas
  61. Donatienne (Louvain la Neuve/ Belgique)

    Bonjour Nicolas, Je tente la permaculture sur mon terrain argileux et ancienne piscine que j’ai rebouchée evec une terre assez caillouteuse.
    Puis je étaler du fumier de cheval encore assez frais sur mes buttes et au pied de mes fruitiers, tous atteints de monillose,en cette période ? Je comptais laisser dans mes buttes les qques pommes de terre qui ont poussé et les topinambours , histoire de les récolter au fur et à mesure des besoins Qu’en pensez vous ? Sud de BXL en Merci de votre réponse .

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Donatienne,
      Le seul cas où cela a une utilité de laisser les PDT et les topinambours en terre, c’est s’il reste du feuillage en bon état pour faire de la photosynthèse avec la lumière du soleil et faire encore un peu grossir les tubercules.
      Sinon autant les récolter pour éviter que les rongeurs ou les limaces s’en chargent.

      Je sais que certains épandent du fumier frais en automne, mais ce n’est pas ma conception du jardinage car c’est un apport très concentré qui va déséquilibrer subitement le sol. Il va falloir plusieurs mois pour que la microfaune s’adapte.
      Pour moi, il vaut mieux laisser composter le fumier en tas dans un coin du jardin, et l’utiliser au printemps, comme un compost.

      Avatar de nicolas
      1. Donatienne

        Merci beaucoup pour ce point de vue…il m’éclaire utilement :)

        1. Bénédicte

          Pour le fumier je le prend au printemps, j’y mets les courges, je l’arrose un peu, et a l’automne il est bien décomposé et peut servir. Mais il peut encore attendre le printemps

  62. Marie-Charlotte (hauts-de-france)

    Bonjour,
    Je suis ravie d’apprendre qu’il n’y a pas d’entretien spécifique pour l’automne.
    Mais du coup la terre du potager ne sera pas retournée et donc aérée. C’est pas grave?
    Faut-il couvrir d’une bâche pour l’hiver?
    Merci d’avance pour votre retour

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie-Charlotte,
      Ce n’est pas grave si la terre n’est pas retournée, c’est au contraire ce que l’on recherche par le non travail du sol.
      Ainsi on arrête de déranger toute la micro-faune et les vers de terre qui vivent dans la terre, et ce sont eux qui vont se charger d’aérer la terre à notre place.
      Pas besoin de bâcher non plus car le paillis formé par les résidus de culture aura la même fonction : éviter que la terre soit à nu, empêcher la pousse des herbes (en rajoutant si besoin une couche de paillis), protéger la terre des pluies battantes.

      Avatar de nicolas
  63. Andrée

    Merci pour les conseils. Si je laisse tous les, restes, de légumes sur le sol, quand et comment apporter fumier de cheval sur la terre très pauvre. Argileuse au départ j ai fait un apport de terreau mais résultat décevant. Merci d avance

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Andrée,
      Effectivement, le terreau ne convient pas pour améliorer la terre d’un potager car c’est juste un support de culture pour mettre dans des pots et il pert sa fertilité très rapidement.
      Pour épandre du fumier en plus de restes de légumes, aucun problème. Les deux sont tout à fait compatibles et l’ordre n’a pas d’importance.

      Avatar de nicolas
  64. Jean-Michel

    Suivant vos conseils je laisse sur place les tiges et feuilles de mes légumes. Pouvez-vous m’indiquer à quel moment épandre mon compost avant ou après avoir semé mes graines d’engrais vert?
    Merci pour vos conseils.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean-Michel,
      Je sais que certains jardiniers mettent le compost en automne, mais je trouve que ce n’est pas optimal car une partie de la fertilité sera perdue pendant l’hiver.
      Je recommande donc plutôt d’attendre le printemps pour épandre le compost. Le plus pratique, c’est juste après avoir fauché les engrais verts.

      Avatar de nicolas
      1. Jean-Michel

        Merci Nicolas, vos conseils sont toujours pertinents!

  65. Jean

    Je ne sais pas quoi faire mon potager avec la sécheresse a été envahie de mauvaises herbes. J’ai tout fait enlever mais un jardinier m’a dit de retourner la terre dès que les mauvaises herbes atteignaient 10 com pour éviter une réensemencement et cela pendant trois ans mais je n’ai pas envie d’attendre aussi longtemps. J’ai récolté beaucoup de tomates mais aucun radis ni oignons. Mon terrain à été nettoyer. Je cherche à planter des légumes d’hivers mais je ne sais quoi mettre

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean,
      Pour éviter les herbes, la meilleure solution c’est de pailler le potager. Cela peut se faire en tout saison avec les matières végétales que l’on a sous la main : feuilles mortes, foin, paille, tontes de pelouse, broyat de bois, etc…
      Sous une bonne couche de paillis, les herbes ne germeront plus pour la majorité d’entre elles, et le peu qui arriveront à traverser seront faciles à arracher.

      Avatar de nicolas
  66. Liliane

    Bonjour Nicolas: petit problème rencontré malgré un paillage conséquent au foin.
    J’ai une invasion d’oxalys dont je ne peux me débarrasser.
    Que puis-je faire ?
    Les laisser ou essayer de les arracher (une fois de plus) ?
    Merci de ta réponse et bonne soirée!
    Liliane

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Liliane,
      Il n’y a à ma connaissance pas d’autre solution que d’arracher et encore arracher.
      Puis couvrir le sol pour éviter tant que possible les repousses.
      Et au printemps, encore arracher. Comme le sol est humide c’est plus facile d’enlever aussi la racine.
      Surtout pas de motoculteur qui hacherait les racines dans la terre, donnant ainsi des dizaines de petites boutures…

      Avatar de nicolas
    2. Brigitte (Rouen)

      Bonjour,
      Je me permets d’ajouter un conseil, après Nicolas.
      Lu je ne sais plus où, et appliqué cette saison. Ne pas les arracher, les chapelets de bulbes éclatent et font d’autres semences. Couper les tiges, il parAIT que le pied finit par s’affaiblir, et disparaître…. ?
      Je verrai la différence l’année prochaine … ?

  67. Éric

    Bonjour.
    Avec de si bons paillages pour l’hiver, n’y aurait-il pas le risque que ces plates-bandes deviennent des Garde-Manger pour les rats, les souries et les taupes ?

    1. Bénédicte

      Même question, une année j’ai paillé et eu ensuite une invasion de rats taupins qui on ravagé tous les légumes racines et les artichauts . Relation de cause à effet ?

  68. Mana 56

    Cela n’a pas d’importance Alain, c’est un site de jardinage et non de leçons d’orthographe ! Et tant mieux car je suis gauchère contrariée (très contrariée !) et de ce fait dyslexique.

  69. Mana 56

    Bonjour Nicolas et à tous, mon potager est en stand-by et en conséquence la jardinière aussi ! Il n’y a pas un seul nuage dans le ciel (très bleu) breton près de Vannes. Incroyable, il ne pleut plus en Bretagne, c’est plutôt inquiétant. La terre est sèche, archi-sèche comme les…….Heureusement je me console avec les haricots améthystes à rames, conseillés par Nicolas, très bons et productifs, merci à lui ! J’attends la pluie, la vraie qui mouille, pour repiquer mes petites chicorées italiennes, promesse de vitamines pour cet hiver. Bonne semaine à tous !

  70. Mélanie

    MERCI!
    Jardinière totalement débutante, je cherchais partout que faire des plants de tomates, courgettes etc… une fois qu’ils ont donné.
    Non seulement j’ai une réponse claire mais en plus je vais pouvoir rendre un peu à la nature qui m’a tant donnée de mai à maintenant.

  71. Geneviève

    Bonjour mon mari m a construit 2 grandes jardinières 1×2.5 m j’ai eu de supers légumes je voulais tout enlever mais après avoir lu votre article je vais faire ce que vous dite.
    Pour améliorer ma terre je voulais mettre du crottin de cheval et ensuite du paillage
    Quand pensez-vous? Merci de votre réponse
    Cordialement

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Geneviève,
      C’est une très bonne idée, les deux étant complémentaires. Comme cela, votre potager sera paré pour passer l’hiver et la fertilité de la terre aura été entretenue.

      Avatar de nicolas
  72. Dalhia

    Bonjour,
    de mon côté, c’est au sujet des graines que je m’inquiète : je compte utiliser quelques m2 qui étaient en ‘jachère’ cette année et se sont donc remplis de grosses plantes ‘spontanées’ qui donnent a présent des tiges sèches de 60cm de haut…pleines de graines. J’ai commencé à les couper, mais pour l’instant, je les ai plutôt mises par côté, pour que les graines ne tombent pas dans mon carré-> est-ce que c’est un faux problème? Les graines vont-elles pourrir sous le carton + brf ou vont-elles se faire un plaisir de germer au printemps ?
    Merci d’avance à tous ceux qui ont déjà fait des expériences similaires et surtout merci à Nicolas pour son énorme travail de partage d’expérience. C’est mon premier commentaire, mais je suis abonnée depuis plus de 2 ans et ne m’en lasse pas !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Dalhia,
      Les graines ne vont pas pourrir sous le paillis, mais elle ne vont pas germer non plus en l’absence de lumière.
      Par contre, certaines d’entre elles pourraient germer plus tard, quand l’épaisseur du paillis diminuera.
      Cela dépend aussi de la région : en région sèche (comme chez moi à Toulouse), la faible pluviométrie toute l’année fait qu’il y a relativement peu de graines de “mauvaises” herbes qui germent. Par contre dans une région plus humide, je suppose qu’il doit y en avoir nettement plus…

      Avatar de nicolas
  73. Anne

    Re-purée “mon prof m’aurais”!!!!

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