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Engrais verts et couverts végétaux : tout ce qu’ils peuvent apporter à votre potager

73 comments on Engrais verts et couverts végétaux : tout ce qu’ils peuvent apporter à votre potager

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un sujet qui me tient à cœur : les engrais verts. Ou plus largement, les couverts végétaux. Ce sont des pratiques encore méconnues ou mal comprises, mais qui ont pourtant un potentiel incroyable pour améliorer la fertilité de nos sols, leur structure, leur vie… et la santé de nos cultures.

Dans cet article, je vais tout vous expliquer : les intérêts (multiples !) des engrais verts, la différence avec les couverts végétaux, et surtout comment les intégrer facilement dans votre potager, quasiment toute l’année. Je partagerai aussi avec vous mes petites astuces de terrain.

Engrais verts ou couverts végétaux : quelle différence ?

Commençons par clarifier les termes.
Quand on parle d’"engrais verts", on pense à une culture semée avec un objectif clair : nourrir le sol. On les fauche jeunes, bien verts et tendres, et on les laisse sur place pour enrichir la terre.

Le "couvert végétal", lui, reste plus longtemps en place. Il a un rôle de protection du sol, de structuration, de maintien de la biodiversité, etc. Parfois, il est fauché aussi, parfois simplement roulé, ou laissé sur place jusqu’à sa mort naturelle.

Ces deux approches se complètent : l’un nourrit, l’autre protège et structure. Et tous deux participent à long terme à la construction d’un sol fertile et vivant.

Une autre façon de penser le sol

Ce qui change fondamentalement avec les engrais verts et les couverts végétaux, c’est notre rapport au temps.
Dans l’agriculture conventionnelle, on agit à court terme : un coup d’engrais chimique, un traitement phytosanitaire, et la culture réagit en très peu de temps.

Avec les couverts végétaux, on entre dans une logique de moyen et long terme. On joue sur la vie du sol, sa structure, sa capacité à nourrir les cultures. Et même si les effets sont moins visibles à court terme, ils sont bien plus durables.

1. Fertilité : nourrir le sol… et les plantes

L’un des premiers intérêts des engrais verts, c’est de récupérer les éléments nutritifs restants dans le sol après une culture. À l’origine, ils ont été pensés pour capter les reliquats d’azote et éviter qu’ils ne soient lessivés.

Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg !
Chaque famille botanique d'engrais vert a des affinités particulières avec certains éléments du sol :

  • Les crucifères (moutarde, radis, chou...) sont très efficaces pour capter le soufre.
  • Les polygonacées (comme le sarrasin) vont chercher le phosphore.
  • Et bien sûr, les légumineuses (pois, vesce, trèfle, luzerne…) ont cette capacité unique à fixer l’azote de l’air grâce à une symbiose avec des bactéries.

Autrement dit : chaque type d'engrais vert a sa spécialité. Et ensemble, ils extraient et concentrent des éléments nutritifs qu’ils restitueront au sol une fois décomposés.

Autre point important : les exsudats racinaires. Ce sont de petites substances rejetées par les racines, qui participent à dissoudre la roche mère et à libérer des minéraux que les plantes seules ne pourraient pas absorber autrement.

2. Structuration du sol : aérer, décompacter, stabiliser

Peu importe la nature de votre sol : argileux, sableux, limoneux, les couverts végétaux vont améliorer sa structure.
Les systèmes racinaires fasciculés (beaucoup de petites racines, comme les graminées) cassent les mottes et créent de la porosité.

Cela a plusieurs effets :

  • meilleure infiltration de l’eau,
  • meilleure rétention d’humidité,
  • meilleure aération,
  • davantage d’habitats pour la faune du sol.

Et puis il y a les racines pivotantes (radis fourrager, luzerne…), qui descendent profondément dans le sol. Elles sont redoutables pour décompacter les zones tassées, par exemple après le passage régulier de machines (motoculteur).

Autre avantage majeur : la couverture du sol limite l’érosion. Elle protège des pluies battantes et empêche la formation de croûtes de battance en surface.

3. Vie du sol : entre faune et champignons

Un sol couvert est un sol vivant. En gardant toujours quelque chose qui pousse (une culture, un engrais vert, ou les deux), on nourrit en continu toute une microfaune.

Vers de terre, insectes, micro-organismes, champignons… tous ces êtres vivants transforment la matière organique, transportent les nutriments, aèrent le sol, et contribuent à un véritable recyclage naturel.

La biodiversité souterraine agit sur :

  • la fertilité (via la décomposition),
  • la structure (via le travail mécanique des organismes),
  • l’équilibre sanitaire (grâce à la prédation entre espèces).

Les champignons mycorhiziens, en particulier, s’associent aux racines des plantes et facilitent l’absorption des minéraux, en échange de sucres produits par la photosynthèse.

4. Limiter l’enherbement naturellement

Un sol nu, c’est une invitation pour les "mauvaises herbes", celles qui prennent vite le dessus et qu’on a du mal à contrôler ensuite.

Un couvert végétal bien choisi (avec des espèces gélives ou faciles à coucher) permet de garder le sol occupé, sans freiner la mise en culture suivante.
Et on limite ainsi l’apparition des adventices indésirables, surtout les vivaces coriaces.

5. Gérer l’eau avec finesse

Une plante, c’est un petit réservoir d’eau. Elle pompe l’humidité dans le sol, la stocke temporairement, puis l'évapore dans l'air par le phénomène de transpiration. Tout ce circuit a pour rôle de faire circuler la sève à l'intérieur de la plante.

En période humide, un couvert végétal peut aider à évacuer l’excès d’eau. En période sèche, au contraire, il faut savoir gérer :
→ garder le couvert quand l’humidité est suffisante,
→ ne pas hésiter à le faucher avant une sécheresse pour limiter l’évaporation, au risque de se retrouver avec une terre sèche et dure, tout le contraire de ce que l'on recherche !

C’est une question de timing, mais bien menée, cette gestion permet de préserver l’eau dans le sol bien mieux qu’un sol nu.

6. Des économies sur toute la ligne

Même dans une logique de potager familial, les bénéfices sont nombreux :

  • Moins besoin d’engrais ou de compost (auto-fertilisation partielle du sol),
  • Pour ceux qui en utilisent, moins besoin de produits phytosanitaires (autorégulation de l’écosystème),
  • Moins de travail mécanique (moins de labours),
  • Moins d’arrosage (si la couverture est bien gérée),
  • Meilleurs rendements, mais surtout : des légumes de bien meilleure qualité.

Comment mettre tout ça en place ?

Il est possible de semer des engrais verts toute l’année, et voici comment on peut s’organiser :

Quand semer ?

Dès que le sol est nu ! Après une récolte, autour d’un jeune arbre planté, au pied d’une culture haute (tomate, maïs, tournesol…).
On peut même semer sous une culture en place, ou en même temps qu’on la plante. L’idée, c’est d’éviter que le sol reste à nu.

Que semer ?

Toujours en mélange. Plus les espèces sont variées, plus vous cumulerez les bénéfices. Chez certains marchands en ligne, vous trouverez des mélanges prêts à l’emploi, ou sinon vous pouvez les composer vous-même.

Mon conseil : visez 20 à 30 % de légumineuses dans le mélange, c’est suffisant pour capter l’azote sans déséquilibrer l’ensemble.

Comment semer ?

  • Préparez un sol propre et légèrement ameubli,
  • Semez à la volée, si possible avant une pluie ou arrosez ensuite,
  • La fin de l'été est le meilleur moment car ensuite, le froid ralentit tout.

Voilà, j’espère vous avoir donné envie d’en semer à différents endroits de votre potager.

Pour moi, c’est vraiment l’un des gestes les plus puissants pour construire un sol fertile, vivant, et autonome.

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  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
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Réponses

Les commentaires :
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  1. Thierry

    Bonjour Nicolas,

    J'ai récemment lu un de vos articles où vous expliquez comment semer feverolle + pois fourrager, mais je ne le retrouve plus. Pouvez-vous redonner le lien svp ? Merci

    1. nicolas

      Bonjour Thierry,
      Voici l'article et sa vidéo : https://potagerdurable.com/en-hiver-paillis-ou-engrais-vert-je-mets-les-deux-ensemble/
      À noter qu'ayant été assez déçu du pois fourrager, je sème maintenant la féverole seule.

      Avatar de nicolas
      1. Anonyme

        Merci pour votre réponse. J'ai déjà acheté le pois (sur le site Sol Vivant, que vous mentionniez) donc je le sèmerai quand même... Pourquoi avez-vous été déçu?

        1. nicolas

          J'ai été déçu parce qu'il était resté chétif, produisant assez peu de feuillage finalement. Avec la féverole qui produit davantage de biomasse, et qui est également une légumineuse, je trouve finalement que ça fait double emploi.
          Si on veut faire un mélange d'engrais verts, autant choisir des espèces d'autres familles comme une crucifère (la moutarde) ou une graminée comme le seigle.
          Et aussi peut-être naïvement, j'avais espéré que ce pois fourragé semé à l'automne produirait des petits pois bons à récolter tôt en saison. Pas du tout, j'avais laissé quelques tiges pour voir et les gousses n'étaient mûres qu'au 15 juin, et les pois étaient très farineux ! Sans doute normal pour du pois fourrager.
          Ceci dit, ce n'est que mon retour d'expérience sur une année, donc ce n'est pas généralisable. Vous me direz ce que ça donne chez vous.

          Avatar de nicolas
  2. Lila

    Est-ce que la bourrache, la consoude et les soucis peuvent être considérés comme des engrais verts ?
    Une fois fauchés, quand faut-il enfouir les engrais verts dans le sol ?

    1. nicolas

      Bonjour Lila,
      La bourrache, la consoude et les soucis ne sont pas des engrais verts "classiques" comme la phacélie, la moutarde ou la vesce, mais ils jouent tout de même un rôle intéressant au jardin :
      La bourrache et la consoude sont de bonnes plantes accumulatrices : leurs racines puisent des minéraux en profondeur, qu’elles restituent en se décomposant.
      Les soucis sont surtout utiles pour attirer les auxiliaires et limiter certains ravageurs, mais apportent aussi un petit peu de matière organique quand on les fauche.
      Donc, oui, ils peuvent enrichir et protéger le sol, mais pas avec la même efficacité qu’un véritable engrais vert semé en masse.
      Pour l’enfouissement, que ce soit avec ces plantes ou avec des engrais verts classiques :
      Il vaut mieux les faucher avant la montée en graines, au moment où la masse végétale est maximale.
      Ensuite, on peut les laisser se décomposer en surface comme paillage, ou les enfouir légèrement dans les 5 premiers cm du sol, ce qui est mieux si le but est d'augmenter la fertilité de la terre.

      Avatar de nicolas
      1. Lila

        Merci pour votre réponse. Dans mon jardin, la bourrache, la consoude et les soucis poussent en quantité ... au point qu'au printemps, et en début d'été, je plante en faisant des vides entre eux de façon à ce qu'ils ne concurrencent pas les plants. je suis contente car ils attirent les pollinisateurs et je me sers de la bourrache en paillis parce que j'ai la ferme impression qu'elle fait un barrage aux limaces ... et aux chats -empressés de se coucher et de manger les jeunes petits pois ... Mais dès qu'une culture est finie, bourrache, soucis, consoude repoussent de plus belle et couvrent le sol ... Voilà pourquoi je me demandais si je pouvais les utiliser en "engrais verts". Je sème aussi de la phacélie et elle se resème aussi mais elle perd du terrain ... En tous cas, merci encore.

  3. Barbara

    Bonjour Nicolas.
    Ton mail commence bien avec "On parle souvent des engrais verts sans vraiment savoir tout ce qu’ils peuvent apporter." oui mais pas que... j'ai essayé pendant 5 ans, je pensais que c'était mieux que le paillage et comme dit Marc plus bas, comment et quand le faire quand le paillage est aussi en compétition? entre ceux qui se sèment au printemps, ceux tout l'été, et ceux de l'automne, ceux qui s'échelonnent sur plusieurs mois et faire le tri de ceux qui se sème pour apporter ou réparer ceci ou cela, et ceux qui se sèment en surface contre ceux qu'il faut semer à tant ou tant de cm de profondeur comme les radis, graminées ou féverole etc ... je dois t'avouer que je m'y suis perdue...

    On voit que tu es passé par là, cependant il n'y a pas assez de détail pour que ça convienne à tous les besoins et projets. Et puis où les trouves- tu en petites quantités? Avoir des gros paquets que l'on aura pas le temps de semer avant la limite de validité sur nos petits potagers, c'est rageant !

    Durant ces 5 ans j'ai essayé phacélie (j'adore, mais super fragile, et on aimerait bien la voir s'épanouir tout l'été sous les abeilles) j'ai aussi semé avoine, vesce, grasse, blé, épeautre, moutarde, trèfle incarnat, luzerne (sans succès)...et j'en passe, bref il me fallait sans cesse me « turlubuler » le cerveau. j'ai eu l'impression que ça faisait du bien, mais c'est resté au stade d'impression.

    Il y a deux ans j'ai commencé le paillage petit à petit car si on commence trop vite (ce que j'avais fait avant mon essai d'engrais verts) la faim d'azote ruine tout tes semis.

    Cette année après un moyen paillage d'automne, je vois enfin des légumes donner quelques rejetons et ça me fait plaisir, même si la canicule fait tout son possible pour freiner tout ça. Alors en gros

    - Que ferais tu pour un sol lourd soumis à des forts vents froids, des sols aux T° si basses et si longues que toute culture primeur est impossible, avec un instant de culture court puisque la fraîcheur se réinstalle méchamment dès octobre, parfois à la fin d'octobre quand on a de la chance. en sachant que je ne veux pas me disperser dans des périodes de semis à n'en plus finir...

    d'après ce que je vois tu les sèmes plutôt à l'automne, ce qui m'irait bien pour laisser les culture d'été et me concentrer sur mes légumes plutôt que sur les semis d'engrais vert au printemps... MAIS du coup comment je paille ?
    car ici apparemment c'est le paillage qui donnerait un peu plus de peps à mon potager... Pourtant j’ai bien conscience que les bons engrais verts aux bons moments amélioreraient grandement mon sol
    Que ferais-tu, toi dans le grandes lignes ? peux tu me (nous) donner quelques conseils pour la saison future Lesquels privilégierais tu ? (sans tracas en les semant ensemble)
    Quand ?
    Et où les acheter en quantité pour une ou deux saisons ?
    à part les pois et les fèves que j’aime faire (entre autre les pois fourragers sont supers, résistants et super bons, c’est la seule année où j’ai enfin réussi à manger des petit pois du potager. )
    Merci Nicolas pour tes observations mûrement menées, tes partages si précieux et... ta patience !!! bonne semaine

    1. Julien

      Bonjour. La question s adresse à Nicolas mais j ai déjà eu vos réflexions donc je me permets de vous répondre. Pour moi, il est possible de combiner paillage + engrais verts : Option 1 : Créer des lignes au milieu du paillage et y Semer les engrais verts (entre 3 et 5 lignes par planche) Option 2 : Poquets dans le Paillage (Environ 9 poquets au M2). Option 3 : Poquets type Méthode Fukuoka (1 SEUL grain de Céréale tous les 60 cm + Légumineuses entre deux) Option 4 : Semer les Engrais Verts à la Volée à l Automne sur Sol Nu puis Ajouter le Paillage lors de leur Fauche. Cordialement. Julien

      1. Barbara

        Bonjour Julien, Vous avez bien fait de vous permettre☺
        J’aime bien la solution 4 mais sur celle-ci il y deux problèmes encore flous dans ma tête et comme ne n’ai plus de paquets de graines sous la main je ne me rappelle plus trop ceux qui se sèment à l‘automne.
        Je n’ai plus envie de m’embêter comme les années passées si certains d’entre eux nécessitent de les semer à des profondeurs différentes.
        Je pense que je voulais tellement que mon sol soit couvert que j’en mettais trop… il faut dire que j’ai une 30 aine de buttes ou d’espace de culture de 60 cm X 2-3 mètres
        Je ne veux plus faire des poquets dans le sol, pour les féveroles par exemple (j’ai vieilli, hein !) à part pour les légumineuses à déguster…

        Mais je lis « Option 2 : Poquets dans le Paillage » et ça m’interroge. J’ai vu récemment que l’on pouvait poser des patates germées direct sur les sol et recouvrir de paille sans se fatiguer ni à la plantation ni à la récolte
        C’est ce que vous suggérez ?
        -Si on sème dans ou sous la paille (juste avant de refaire le paillage en automne, sans s’embêter à faire des sillons ou des poquets), est-ce que les semis vont lever ? Que ce soit des graminées, des brassicacées ou des légumineuses, ensemble sans se préoccuper de la hauteur ?
        - Si c’est oui, alors évidemment ça change la donne et ça m’irait bien ! Car dans ce cas je ne me prendrais plus la tête et je n’achèterais que ceux qui se sèment à l’automne.

        Le deuxième problème c’est que je ne savais JAMAIS QUAND les faucher ! Et du coup j’attendais trop. Mais c’est une autre histoire

        En tout cas MERCI, je vais réfléchir, Et si Nicolas ou vous pouviez répondre à mes nouvelles interrogations sur le fait de semer sous la paille sans prise de tête, ce serait super…
        Bonne journée et encore merci Julien☺

        1. Mana 56

          Bonjour Barbara, ce petit guide peut vous aider pour les semis d'engrais verts: https://tous-au-potager.fr/engrais-verts/

          1. Barbara

            Mana 56 MERCI je vais m'en inspirer très certainement

        2. Julien

          Bonjour. Nicolas a fait un autre article/vidéo sur le paillage+engrais verts et surtout des livres dont un qui s'intitule "améliorer une terre lourde" qui devrait vous aider (mais je ne l'ai pas lu).
          * Il y a des mélanges prêt à l emploi sur des semenciers (Germinance, Kokopelli, etc) avec toutes les explications. Pas besoin de Semer à différentes hauteurs.
          * C est possible pour les pommes de terre oui mais je les mets quand même à 10 cm ds le sol puis paillage sans buttage
          * Certaines familles de semis ne vont pas lever sous le Paillage d où l'idée des Poquets et des lignes
          * Semer à l Automne a plein d avantages ! : Notamment structurer le sol, Gerer l Excès d Eau, Éviter l Erosion, Créer des Racines qui se Décomposeront lors de la Fauche au Printemps, favoriser la vie du sol etc
          * La Fauche c est Généralement avant la montée à Graine mais il est possible de le faire avant cela ou même après...
          Voilà Nicolas pourra vous en dire plus.
          Cordialement
          Julien

          1. Barbara

            Merci Julien. super je vais aller jeter un oeil à germinance et voir ces vidéos que j'ai dû rater. !!!

  4. Pierre B

    étant utilisateur d'engrais verts depuis plusieurs années (féverole, phacélie, moutarde vesce . . .) J'adhère totalement à votre méthode et je cherche à la partager et la diffuser autour de moi

  5. Nicole

    Bonjour Nicolas, merci pour cet article qui rappelle certains points un peu oubliés ☺️
    Grâce à votre livre, Améliorer une terre lourde, j’ai bien appris comment préparer un mélange d’engrais verts que vous appelez biomax.
    En arrivant en Valais il y a 38 ans, un paysan du village m’avait transformé le champ de terre argileuse en jardin, en semant de l’avoine, puis au printemps, en l'introduisant dans la terre. Après, j’ai toujours utiliser ma grelinette, quelques jours après une bonne pluie, car la terre était lourde.
    Maintenant, pour la quatrième année, grâce à vos cours, la terre s’est beaucoup améliorée et comme je ne suis plus toute jeune, 85 ans, c’est devenu un plaisir de travailler mon jardin sans beaucoup d’efforts. J’espère pouvoir encore longtemps y faire pousser mes légumes 😊 Alpes valaisannes 1300m.

  6. Isabelle

    Comme d’habitude, une publication qui est une référence en matière de jardinage, sauf que… pas d’énumération des différents engrais verts et leur utilité en fonction du sol ou des corrections à apporter. Exemple : pour ameublir un sol argileux, quels engrais verts utiliser ? Idem pour un sol sableux ou calcaire etc. Le mien est lourdement argileux … Merci !

    1. Mana 56
      1. Anonyme

        Merci c’est très gentil, ce guide est très instructif, exactement ce que je voulais savoir !

  7. Marc

    Merci Nicolas.
    Vous dites semer de l'engrais vert sous des tomates par exemple, mais dans ce cas on ne peut donc plus les pailler ! Or il fait chaud en été...et il faudra arroser davantage.
    Plus généralement, sous quels critères faites vous le choix entre le paillage et l'engrais vert ?

    1. Sylvie

      Je me pose la même question que Marc

  8. Monique

    L'été je sème du sarrazin ,croissance rapide et mellifère. Fin août, je séme un mélange d'automne bio tout prêt que j'achète chez magellan et j'en suis très satisfaite
    Merci à Nicolas et aussi tous les jardiniers amateurs pour leurs partages

  9. Rémy

    Bonjour, article interessant que je me permets de compléter par des exemples de ce que je pratique : je ne broie pas et n enfouis pas les couverts qui sont simplement couchés à l'aide dun rouleau de grillage qui assure quelques blessures aux tiges. Ensuite selon la saison bachage ou pose de cartons calés par du fumier ou compost. 2 à 3 semaines ensuite, les plantations de tomates choux blettes courges.... ou les semis en poquets sont effectuées directement après avoir fait un petit trou ameubli. Le carton permet occultation, protection et repartition de l eau darrosage vers les trous de plantation ou semis
    Nota: l'agriculture conventionnelle évolue beaucoup ces dernières années, de plus en plus d'agri utilisent les couverts, pratiquent l'agriculture de conservation des sols (ACS) et limitent les labours et interventions répétées . Cependant, surtout dans les régions du sud ces pratiques se heurtent à des difficultés dues aux sécheresses à répétition
    Bon jardinage à tous
    Cordialement
    RR

  10. Monique

    J'ai semé de la moutarde mais je n'avais pas pensé au mélange. C'est intéressant.

  11. Matteo

    Merci Nicolas!

    J'ai un souci avec le liseron. Quel couverture végétale ou engrais vert conseillez-vous?
    Pour l'instant, j'en élimine les racines au printemps quand je travaille le sol à la bêche ou à la grelinette, je arrache les plantes près du sol pendant l'été, et je couvre les parcelles avec du carton pendant l'hiver.

    1. danièle

      Bonjour Matteo,
      je lutte moi aussi avec le liseron, pas dans mes parcelles de potager mais dans les parterres d'ornement. Il grimpe aux tiges de rosiers, d'hortensias, pivoines et tout support lui est bon...
      Une méthode efficace mais difficile au potager: ne pas arracher la racine, couper la tige de liseron à 30 ou 40 cm, l'enrouler sur vos doigts sans ôter les feuilles et introduire ce "rouleau" dans une boîte de conserve vide qu'on retourne et qu'on enfonce dans le sol assez fort pour que la boîte reste en place. Le manque de lumière va empêcher la photosynthèse et finira par faire crever la plante...mais patience! J'utilise des boîtes de conserve de taille moyenne, type tomates-cerises ou champignons et bien sûr j'enlève la bande de papier... Côté esthétique c'est moyen mais il y a pire...
      Bon courage!

      1. Matteo

        Merci Danièle! Au potager c'est en effet bien difficile. Je sais qu'il y a une couverture qui étouffe le liseron mieux que les autres mais j'en ai oublié le nom.

    2. Chrismelle

      Toutes vos réponses m'intéressent car j'essaie de me débarrasser moi aussi du liseron. Je ne bêche jamais car j'ai en permanence une couverture végétale soit du foin, au moins 20cms d'épaisseur, soit du couvert végétal, engrais vert. J'arrache tout ce je vois, en essayant d'avoir la racine la plus longue possible. Avec le foin, le liseron met longtemps à sortir et les racines sont très peu profondes, je constate que peu à peu, il y en a de moins en moins. Ouf, c'est long, c'est la 3ème année que je procède comme ça et je commence à voir le résultat 👍😀

    3. Mana 56

      Bonjour Mattéo, voici une autre méthode bien expliquée: https://www.youtube.com/watch?v=VSSjQePBXUU

      1. Brigitte

        Bonjour Mana, c'est une astuce que je connais mais je ne l'ai pas pratiquée. Je pense que le fait d'introduire du sel et du vinaigre le long de la tige arrose aussi la terre et ses nutriments, et ça me parait pas super d'enrichir le sol de vinaigre ou de sel.
        Mais peut-être que je me trompe ?

        1. Mana 56

          Coucou Brigitte, il faudrait demander à "Gentleman Permaculteur" les conséquences et le résultat, mais à lire les commentaires l'effet serait de courte durée sur la disparition totale de cette plante.Le liseron est une plante bio indicatrice, peut-être trop d'engrais azotés, en tout cas elle témoigne d'un déséquilibre du sol s'il est très présent. Je pense que le meilleur remède est de chercher la cause pour agir ensuite ...certainement qu'il y a mieux que le vinaigre et le sel 😏!

  12. Anne-Marie

    Merci Nicolas pour ce passionnant article.
    J'ai en permanence un couvert de foin dont je suis très satisfaite depuis mes débuts en potager en 2021.
    L'hiver je mettais de la phacelie melangee a la feverolle mais je pense que cette annee je vais mettre un melange plus diversifié, plus complet.
    J'ai beaucoup appris avec vous et ça continue avec cette lettre du dimanche.
    Grand merci pour tous vos efforts pour nous aider à faire de bons et beaux potagers.

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