Je sais que beaucoup d’entre vous se posent les questions suivantes à la fin de l’été :
– “Quand la culture d’un légume est finie, que puis-je faire sur la parcelle ?”
– “J’aimerais semer un engrais vert, mais quelles sont les étapes à suivre, du semis à l’enfouissement ?”
Vous allez trouver toutes les réponses dans cet article, illustrées avec des photos.
Que faire sur une parcelle quand tous les légumes ont été récoltés ?
Après les récoltes de l’été, les parcelles se vident les unes après les autres au potager.
Tout au long de leur croissance, les cultures ont puisé dans le sol de quoi se nourrir et grandir.
Maintenant, la terre est fatiguée. Elle a besoin d’être régénérée, sinon elle risque d’être trop pauvre pour les cultures de l’année prochaine.
Une des meilleures façons de le faire dans un potager qui respecte l’environnement, c’est de semer un engrais vert.
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3ème geste : grifferBriser les grosses mottes de terre avec un croc. Humidifier les mottes si elles sont trop compactes. |
Toutes les étapes pour mettre à profit un engrais vert
Je ne reviendrai pas sur les avantages des engrais verts que j’avais listés dans cet article : occupez le terrain pour travailler moins
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4ème geste : égaliserRatisser la parcelle pour que la terre soit bien de niveau. | 5ème geste : semer l’engrais vertAyez la main légère ! On met toujours trop de graines ! |
Pour finir, je dirais juste : n’oubliez pas que dans un potager biologique avec un sol vivant, ce sont les plantes qui nourrissent le sol, et non l’inverse.
Et vous, comment nourrissez-vous votre sol ?
Chloé
Bonjour Nicolas, merci pour vos articles très pratiques que je suis pour la 2eme saison.
J’aurais souhaité connaitre votre avis (ou celles d’autres internautes) je laisse un de mes carré potager en jachère cette année (c’est sa 4eme année de culture) j’aurais aimé régénérer et decompacter le sol qui s’est un peu tassé. Il est couvert dune épaisse couche de mulch (brf+feuilles mortes) depuis la fin de l’été dernier, il y a en conséquence plein de ver de terre la dessous. Jhesite entre plusieurs options: laisser ainsi en rajoutant du mulch si besoin jusqu’à la saison 2023, semer des engrais verts de printemps, ou semer des engrais verts d’automne… est ce que le travail des vers de terre et microorganismes suffira a decompacter et régénérer mon sol en nutriments selon vous? Je pratique le non travail du sol (juste un peu en surface) et il s’agissait dun carré crée avec la méthode de butte en lasagne.
Belle journée a vous.
Amicalement
Bonjour Chloé,
Pour un sol, c’est toujours mieux d’avoir des plantes vivantes (et donc des racines vivantes) qui y poussent.
Car il n’y a pas que les vers de terre mais une multitude de micro-organismes très bénéfiques qui vivent en symbiose avec les racines.
Pour cela, la moutarde est l’engrais vert qui est le plus adapté. Elle germe facilement, grandit vite, est adaptée à toutes les saisons, et est des plus faciles à faucher. Rien ne vous empêche d’en semer plusieurs cycles à la suite : un premier semis maintenant, un secont en juin et un dernier en septembre.
Ou alors vous pouvez aussi varier les engrais verts en mettant de la moutarde au printemps, du sarrasin en été et de la féverole en automne.
Marie NO
Merci beaucoup pour tous ces articles très complets.
Bernard
Merci Nicolas pour tes réponses précises .
Bernard
Bonjour Nicolas bonjour à tous,afin de ne pas laisser de surface à nue puis je semer un engrais vert (genre phacélie ) entre mes pieds de tomates,poivrons et aubergines sans que celle ci n entre en concurrence avec mes plantations.Je ne peux pas pailler à cause de la présence de campagnoles.
Merci d avance pour votre réponse.
Bonjour Bernard.
Oui c’est tout à fait possible. La moutarde convient bien aussi car elle est fine et pousse vite.
Si vous vous rendez compte à un moment que l’EV est en train de prendre le dessus sur les plants de tomate, n’hésitez pas à les éclaircir ou à les rabattre un peu.
Isabelle
Bonjour Nicolas
J’ai semé en septembre de la moutarde blanche dans un de mes carrés potager.
Elle est appréciée par des chenilles vertes mais pas de montée en fleurs. Les premières gelées (-5C) n ont rien fait sur l’état de cet ÉV. Comme je trouvais que la terre était un peu à nu j’ai étalé aussi des feuilles mortes entre les plants. Je ne sais pas si j’ai bien fait? À quel moment je dois détruire la moutarde et comment ? Faut-il déraciner ou juste couper les tiges? Un enfouissement doit-il avoir lieu et quand environ, en mars ou avant? Je débute et je ne trouve pas de réponse claire à mes questionnements.
Merci pour tous les bons conseils
Stéphanie
Bonjour,
Je vis sur un bateau et j’ai aménagé un potager de 4mX1 en lasagne avec un lombricomposteur intégré. Je souhaite planter de l’engrais vert pour enrichir la terre et préparer l’année prochaine.
J’ai lu que l’engrais vert était déconseillé sur les petites surfaces. Qu’en pensez-vous ? Si l’engrais vert n’est pas souhaitable comment puis-je enrichir mon sol.
Merci beaucoup pour votre réponse
Bonjour Stéphanie,
Je ne comprends pas pour quelle raison les EV seraient déconseillés sur une petite surface ? Peut-être le sachet de graines qui ne serait pas entièrement utilisé ? Mais les semences se gardent d’une année sur l’autre.
Donc oui bien sûr que vous pouvez en semer. Après, il ne faut pas s’attendre à un effet miracle. Pour entretenir de manière naturelle la fertilité d’une parcelle, les EV ne suffisent pas seuls. Il y a besoin de compléter avec d’autres techniques, comme un paillis permanent toute l’année (paille, foin, feuilles mortes…). Et aussi quelques apports de compost à la plantation des légumes gourmands.
Stephanie
Merci beaucoup Nicolas pour cette réponse très claire.
Je vais donc semer de l’EV. J’ai bien noté qu’il s’agit d’un complément au paillage (paillage de chanvre en place depuis le printemps) et apport de compost.
Très belle journée !
sylvie
super instructif et facile à comprendre, merci beaucoup
Catherine
peut on faire cela maintenant ? (gironde)
je compte mettre de la phacélie, c’est OK?
Bonjour Catherine,
Une fois que la sécheresse sera terminée et que les premières pluies reviendront (assez vite j’espère), ce sera le bon moment.
catherine
bonjour Nicolas,
Je viens de faire abattre un sapin dans mon jardin, type sapin de Noel, qui faisait ….20 mètres de haut, dans le but de récupérer du terrain à cultiver.
rognage de souche.
je me retrouve avec une zone toute sèche, avec un terre probablement complètement acidifiée.
je me demandais si je pouvais justement semer quelquechose, type engrais vert, pour essayer de régénérer cette terre, avant le printemps prochain?
d’avance merci de votre éclairage.
Bon week end
Catherine
Bonjour Catherine,
Si acidification il y a (ce qui reste encore à prouver), elle disparaîtra au bout d’un certain temps (quelques mois ?) car le pH d’une terre est déterminé par la roche-mère et tend toujours à revenir vers celle-ci.
Rien n’empêche donc de tenter un semis d’engrais vert le plus facile à germer : la moutarde !
Emeline
Bonjour,
J’ai semé de la phacélie dans mon potager au mois d’août. Elle est magnifique. Quand exactement est-il le plus intéressant pour mon sol que je la détruise? Sachant que je compte planter des tomates et des courgettes au printemps. Merci d’avance !
Les engrais verts sont le plus riche en nutriments au moment de leur floraison. C’est le meilleur moment pour les faucher. Il m’arrive souvent de faucher l’EV et de planter des légumes (tomates par exemple) le même jour. Les tiges d’EV sont simplement étalées autour des plants et servent de paillis. Ils enrichiront le sol en se décomposant petit à petit.
Lavandine
Ayant une terre dure et inculte, j’ai essayé cette année la culture sur butte en lasagnes pour y planter des courges butternut, échec sur toute la ligne. j’avais dû aller chercher du bois en forêt avec mes petits enfants ayant très peu d’arbres autour de moi, j’ai récupéré des cartons pour la première couche et des tontes de gazon, et j’ai acheté en jardinerie, plusieurs sacs de terreau, et broyat genre BRF, deux bottes de paille, plus acheter des planches de coffrage posées à plat pour délimiter les contours de la butte. Donc beaucoup d’investissement financiers et en temps. Pendant les grosses canicules, j’ai dû planter des parasols au-dessus de mes plantes elles grillaient littéralement. j’arrosais tous les soirs abondamment. La butte diminuait de volume semaine après semaine, et pour finir de très grosses fleurs surtout mâles, peu de femelles, et deux petites courges toutes rabougries et toute la plantation a été touchée par l’oïdium, feutrage blanc, traité au lait dilué, sans efficacité….Les lasagnes pour moi c’est fini !!! trop coûteux, compliqué, et on ne voit pas ce qu’il se passe en-dessous, si on arrose trop ou pas assez, ça s’écroule il faudrait tout le temps remettre de la matière…Et les indésirables ont l’air d’aimer car elles avaient tendance à émerger entre les brins de paille.
Sarah
bonjour
ici nous avons testé la culture en lasagne pour les framboises ( et dans des carrés surélevé) et c’est un réel plaisir peut être qu’un arrosage via un tuyau perforé serait mieux … le terreau sèche vraiment très très vite :-( (c’est ce que nous avons fait et ca fonctionne plutot bien :-) mais il faut laisser arroser doucement et longtemps pour bien imbiber le tout) et nous avons simplement utilisé des restes de bois (déjà bien avancé) du “fumiers” (paille et crottin) de cheval d’un ou deux ans, et des tontes fraiches puis de la terre par dessus. peut être est ce votre assemblage qui pose souci. de plus cette lasagne ne nous a rien couté (dans les bacs surelés nous avons également utilisé du bon terreau de jardin potager )
Dommage de s’arrêter sur un “échec”. :-(. ps c’est normal que cela descende c’est les matières organique qui se tassent pour pouvoir se décomposer. `
pour ce qui est des courges, il y a aussi le soleil et la chaleur qui jouent ;).
ici suivant l’endroit de plantation ca va très bien voir une cata donc je verrais comment faire l’année prochaine et pourquoi a certais endroit la plante ne pousse quasi pas du tout :-(
peut être que l’année prochaine si vous en plantez à nouveau dans cette lasagne vous obtiendrez une chouette récolte ;-). courage et ne baissez pas les bras ;-)
Nathalie
Bonjour,
Je souhaite semer un engrais vert dans ma fraiseraie afin de nourrir mes plans, est-ce une bonne idée ?
Un grand merci pour votre réponse
Ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus facile, de faire pousser de nouvelles plantes là où il y en a déjà une qui occupe la place. Mais pourquoi pas essayer ? Je conseille la moutarde qui est la plus facile et la plus rapide.
Daniel
je ne suis pas convaincu de l’intérêt d’une occupation du sol nu entre les plants de fraisiers par d’autres végétaux de plus haute taille et plus denses .Les fraisiers ont besoin de profiter au + vite des rayons du soleil de printemps pour former et développer leurs bourgeons floraux; il est bien préférable de répandre un paillis , même minéral .
Aline
J’ai acheté des graines de phacelie et de consoude. Je vais les semer au printemps sur vos conseils.
Pour les abeilles j’ai aussi de l’inule dans le jardin et les abeilles en raffolent.
Merci pour vos conseils.
Jean pierre
Comment détruire le vers blancs larves de hanneton
Sur ce blog on a envie de ne détruire aucune forme de vie dans le jardin. On essaie plutôt d’établir un équilibre naturel où les insectes nuisibles pour nos légumes sont régulés par leurs prédateurs. Cela se fait en favorisant au maximum la biodiversité, avec des mélanges de plantes attractives et des abris pour les animaux.
Loïc de Belgique
Bonjour,
Y aurait-il un avantage et/ou inconvénient d’utiliser du blé en association avec la vesce plutôt que le traditionnel seigle?moins de pouvoir “désherbant” (invasion de liseron)?
Je ne saurais dire les avantages du blé par rapport au seigle, mais je sais qu’il existe du blé d’hiver qui se sème en octobre.
Sylviane
Article intéressant sur la phacélie. Ce matin, j’en ai semé sur la parcelle après l’arrachage des pommes de terre. Je ne sais pas si la période est propice. La moutarde est-elle un engrais vert intéressant ?
Je vous remercie.
Dans le sud ce serait un peu tôt mais si vous êtes au nord de la Loire c’est bon. La moutarde a l’avantage d’être l’EV qui pousse le plus vite, c’est utile entre autres dans les régions aux étés courts.
Eric
La moutarde fournie beaucoup de matière rapidement et a une action anti nématodes, cependant comme c’est une légumineuse elle n’est pas l’idéale avec certains légumes. Elle fonctionne bien pour les Pdt. La phacélie est mieux adapté au potager, puisque neutre.
Il est conseillé de changer d’EV chaque année ou de faire des mélanges avec 2-3 EV (Moutarde, phacélie, colza, radis fourager, seigle, avoine, blé, orge, etc…)
Bonjour Sylviane et Éric,
La moutarde n’est pas une légumineuse mais une crucifère (famille des choux). Son principal avantage, c’est que c’est l’engrais vert le plus rapide à pousser. En 2 mois de mi-mars à mi-mai, on obtient déjà une végétation importante.
Eric
Autant pour moi, crucifère, comme le colza. En fait j’ai tout inversé. C’est la phacélie qui est bien pour les pdt et moins bien pour les légumes. Comme je fais des mélanges, je me pose moins la question. La moutarde pousse en effet très vite et en principe facile à trouver (sauf cette année, elle est arrivée tard dans les rayons). Dans les régions froides elle peut geler (résiste quand même jusque -7 sans pb), le colza résiste au grand froid et prend le dessus après l’hiver et lui je le trouve dans les champs après la récolte, il en reste tellement et il est facile à égrainer.
Iveta
J’aime beaucoup vos conseils que j’applique.
Je vous remercie pour toutes ces bonnes idées 😁
Andréa
Est-il nécessaire de mettre du fumier ou les engrais verts suffisent-ils?
Tout dépend de la fertilité de votre terre au départ. En général les EV seuls ne suffiront pas et on pourra rajouter du fumier ou mieux, du compost.
Vincent
Peut-on enfouir la mauvaise herbe dans le sol? ne risque-t-elle pas de ressurgir avec plus de vigueur?
Il vaut mieux la laisser sécher à la surface, comme cela elle va mourir.
Vincent
Je voudrais savoir si ce sont les racines ou la
végétation en surface qui fertilise le sol. Faut-il enfouir les deux pour fertiliser mon jardin
L’azote est surtout présent dans les tiges et dans le feuillage. Un peu dans les racines mais pas autant. Quand on dit “enfouir”, c’est un abus de langage. La décomposition se fait mieux en surface.
Carine
A part nourrir la terre que fait on avec la pousse verte pour réensemencer autres choses après les quatre glacesen avril
charlette
Bonjour
Qui peux m’aider a trouver un moyen de ne plus avoir de limaces dans le jardin ? malgres tout nous avons essaye de nombreuses possibilites
Merci d’avance
Chrispy
Bonjour Charlotte.
Oh j arrive sûrement en retard.
Cette année j ai mis du broyat de branches dans les allées de mon jardin.
Est-ce cela qui les a empêché de venir. En tout cas rien à voir avec les années précédentes.
Cordialement
Sarah
bonjour
nous laissons les poules aller ds le potager et protégeons les cultures qui les intéressent trop ;-). (elles adorent gratter et grace a elle cette année quasi aucune limace)
elles ont du détruire les nids en hiver p etre
marie
Elevez un blaireau !
Je plaisante mais j’ai pu constater l’efficacité car j’ai la visite régulière d’un blaireau et pas une seule limace, par contre j’avoue, j’ai d’autres dégats un peu râlants.
Raymond
Bonjour, Après une bonne récolte, notamment haricots et tomates, je n’ai pas pu m’occuper de mon jardin de 200 mètres carré pendant deux mois. Il est évidemment sale. Je viens de passer la débroussailleuse. Elle ne coupe pas de très près. Ce qui reste coupé et non coupé peut-il servir d’engrais vert ? Je ne connais pas les plantes qui ont poussé. L’hiver fera-t-il pourrir tout ça et aurai-je ainsi un terrain plus riche au printemps prochain ? Dois-je utiliser la grelinette dès maintenant ? J’aimerais beaucoup recevoir vos conseils.
Merci et bonne journée.
grenouille
Tout les végétaux en trop peuvent servir à enrichir le sol, soit en passant par le compost, soit directement en paillis. Simplement, quand il y a des trop gros morceaux (branchages, grosses ronces etc), ça peut être long à se décomposer. Pour ma part, pour accélerer le processus, j’étale tout à plat au sol (lierre, ronces, rien de trop gros) et je passe la tondeuse dessus pour hacher l’ensemble grossièrement. Et après, direction compost !
Sarah
bonjour
pour les morceaux de tige de ronce ATTENTION il y a des risques pour que ça reparte en nouvelle plante :-(
ici fini de couper les ronces et laissez sur place on eu trop de mauvaises surprises :-(
jean marie
bonjour Nicolas et bien si je doit faire tout ca a mon age plus jamais je fait de jardin je voit pas trop l intérêt de l engrais vert car pour pousser il prend de la nourriture dans le sol après on le fauche après on l enfoui en bêchant ce qui est en contradiction avec toutes ces nouvelles méthodes de jardinage pour jardinier fainéant j ai opté pour celle la et rangé pelle fourche et bêche et même la grelinette au placard
saleh
vous n’avez pas évoqué type de graine que tu as mis
Isabelle
Bonjour Nicolas,
J’apprécie beaucoup tous les articles que vous envoyez et qui sont très utiles.
J’habite en Normandie. J’ai, comme engrais vert, du sarrasin à utiliser jusqu’à la fin du mois. Est-ce bien pour la région ou faut-il autre chose?
fabrice
pour ma part je procede par couches: paille, carton, feuilles mortes et je laisse le tout se desagreger lentement tout l’hiver sur mes parcelles; ce qui d’une part empeche la pousse de mauvaise herbes et laisse mes parcelles propres, mais surtout nourris ma terre. on peut considerer cela comme un composte de surface.
Marco
Je pratique depuis longtemps les “carrés” encadrement de bois ,independant pour isoler mes plantations.
je traite uniquement avec les purins ou décoctions de consoude , orties, fougeres, souci, tanaisie ..
cette année une ataque de Botritis ma ruinée une grande qté de pieds , RIEN N’Y FAIT c’est désolant ! pas plus la bouillie que j’ai utilisée en désespoir de cause ..RIEN ! si quelqu’un a une expérience ??
Marie-Christine
Bonjour,
Merci Nicolas !
C’est pour moi un bonheur de vous lire chaque dimanche à l’heure du p’tit dejeuner !
Hyper intéressants ces échanges sur les différentes techniques pour enrichir le sol du potager.
Je vais tenter une petite synthèse de tout ça pour adapter la meilleure technique à mon terrain situé en Bourgogne mais une chose est sûre je sèmerai de la phacélie en fin de cet été , d’ailleurs le paquet attend dans mon abri de jardin !
J’avais par ailleurs mis en application votre article “gagnez de la place au potager” en faisant courir mes courges sur une grille de récupération maintenue à la verticale et elles ont apprécié !
A bientôt
dora
Bonjour ,
Je viens de lire tous les commentaires avec bcp de plaisir. A 82 ans ,( on dit que ne semble en avoir dans le 60 ans, grâce au jardinage Bio peut être ?) j’ai une expérience de 46 ans de jardinage Bio . Et on apprend fur à mesure !
Je pense que l’homme propose et la nature décide souvent. Mais garder le sol couvert , c’est évident ! Voyant les bords des chemins, au printemps . On n’a rien fait pour les enrichir , on ne les a pas touché et miracle, la verdure pousse avec une richesse , bien plus fort que dans notre jardin ou on pense avoir tout fait, pour que cela fonctionne bien ( on a simplement trop fait !) Il y a tjs des surprises , même après 46 ans ! L’année 2016 a été l’invasion par des hordes des rats de champs , campagnols etc. Ils ont tout dévoré dans nos jardins , dans toute la région , les Ardennes en Belgique! On a solutionné , en mettant des bâches en tissue et on a planté dans des grands pots nos légumes et sur une grande table en découpant des rond dans le tissue , en dessous les pots. Succès total et une très bonne récolte. Les rats n’ont pas pu dévorer les racines. Maintenant il faudra semer des engrais verts en dégagent les tissues. Je recommande aussi le jardinage avec des aimants, selon la technique de Yannick Van Dooren. Fr. Nous l’avons installé et le résultat est extra ordinaire. Je ne croyais pas mes yeux. Tout a une rentabilité invraisemblable, des plantes doublé de volume . Les consoudes , persil, cerfeuil ,rhubarbe géants, les choux, tout ! Sans engrais, qu’avec de l’énergie capté. Je suis étonnée Nicolas , de ne pas avoir vu aucun témoignage dans tes articles. Qui sont pourtant tellement riche en conseils . Un grand merci !
dora
Henri
En ce qui concerne le 1er geste : nettoyer, j’ajoute le sarclage, par exemple des racines de pissenlits qui risquent de repartir, ail sauvage, etc.
Bruno
Bonjour,
Je compte créer un potager, mon sol est très argileux, je suis en Seine et Marne . A cette période, est il trop tard pour préparer ma terre avec des engrais verts?
Ce blog est génial.
Merci.
Bruno
alex
selon la temperature exterieure vous pouvez encore semer des engrais verts qui pousseront en printemps. evidemen aussi les epinards d’hiver, feves, ail mavhe et autres
christian
Une question: “semer léger, on a toujours la main trop lourde pour semer…” quelle est approximativement votre préconisation de quantité, en grammes de mélange, pour 100m2?
J’ai déjà utilisé phacélie et moutarde mais les semis étaient sans doute trop tardifs, donc les résultats ont été mitigés.
alex
normalement la quantite par m2 est precisee sur le paquet
patrick
bonjour Nicolas, toujours merci pour vos articles, c’est avec plaisir que je vous lie. Pour ma part c’est en date du 4 septembre que j’ai semé mon engrais verts de la moutarde blanche. elle a levé avec l’arrosage et maintenant avec la pluie, elle grandi a vitesse grand V.
Merci encore et toujours
Foise
Bonjour,
le chiendent déteste 2 choses :
(1) être privé de lumière, et recouvert pendant x mois (par exemple 6 mois en hiver, sous un tapis ou un bâche tressée). Le sol reste humide et favorable aux vers de terre.
Ceci sur une surface pas trop grande.
(2) être bousculé par temps sec et chaud et au soleil en plein été. On retourne la terre, même au motoculteur, 2 ou 3 fois à quelques jours d’intervalle. Le chiendent se retrouve au dessus du sol, sèche rapidement et meurt.
S’il reste quelques racines, elles sont faciles à enlever à la main.
Ceci sur une plus grande surface.
(3) être concurrencé par un engrais vert très dense (exemple un mélange seigle/avoine) en automne.
J’ai utilisé les 2 premières méthodes avec succès !
je vais bientôt essayer la 3ème, il me reste beaucoup de liserons !
Lavandine
Merci Foise de ces renseignements moi aussi j’ai du chiendent, j’ai essayé la première méthode avec une bâche plastique que j’ai laissé deux ans, mais je ne l’avais pas fixé assez solidement, et dès qu’il y a un peu de jour ou de déchirure ça repart…Il faut la clouer serrée avec des pics, genre pics à toile de tente pour le 10 ou 20 cm… Je vais essayer cette année la méthode 2 et 3, bien que pour que le mélange seigle/avoine c’est trop tard, je pense en octobre.
Ce n’est pas trop tard pour le seigle : c’est une des rares plantes qui germe même avec des températures au sol de 1 à 3 °C.
Véronique
Pour Edith. Mes belles phacélies sont aussi dans le05. À 1700m d’altitude. Les semer en septembre c’est largement suffisant . Bon jardinage
Véronique
Une année j’avais semé de la phacélie et les fleurs sont tellement jolies que je la garde comme ornement.
Sylvie
Encore un grand merci Nicolas pour tous tes conseils pratiques je ne savais pas très bien comment procéder pour semer mon engrais vert sur ma terre en friche depuis quelques années mais malmenée cette année par les travaux de rénovation de la maison qui l’avait bien tassé… n’étant pas encore sur place je vais fin aout défricher passer la grelinette et préparer mon sol pour l’année prochaine avec une semence de prairie fleurie .
Très bonne vacances en attendant avec impatience la rentrée et la prochaine sortie de ta méthode vidéo !
Sylvie une fan de tous tes articles et livres que je recommande vivement.
jean-claude
Très bien.
Question. Que pouvez vous me conseiller sur le couvert de feuilles mortes sur le potager pendant l’hiver et entre les cultures?
Je ne sais plus quoi faire?
Je vois des vidéos qui disent que c’est très bon.
Des jardiniers par contre,me disent de tout enlever. Empêche la terre de respirer et prolifere le mildiou.
Merci pour vos conseils.
Le mildiou ne survit que dans les tissus vivants, pas dans les feuilles mortes.
Aujourd’hui, les nouvelles techniques de jardinage biologiques ont prouvé que c’était bien meilleur pour la terre de rester couverte en permanence. Cela favorise les vers de terre et autres insectes utiles et permet de garder un sol vivant.
Henri
C’est ce que j’ai fait en grand l’hiver dernier. Ça m’a évité des sarclages pénibles et longs sur une terre qui durcit rapidement et en plus il y a plein de petits vers de terre en plein boulot. Une fois enlevées, les feuilles ne sont pas jetées au compost : je m’en sers pour protéger d’autres cultures, par exemple les pommes de terre après le buttage, ainsi il y a beaucoup moins d’herbes qui s’invitent donc moins de travail à faire. Je pense qu’une partie des feuilles de l’hiver dernier sera encore utilisable pour le prochain hiver, et j’en ramasserai d’autres. Je couvrirai donc au maximum les surfaces non utilisées. Il m’arrive parfois d’utiliser périodiquement des bâches noires pour brûler les herbes gênantes (il fait très chaud sous une bâche noire exposée en plein soleil, donc elles ne résistent pas longtemps. Evidement, il ne faut pas bâcher trop longtemps.)
Henri
P.S. — Hier, j’ai fauché à la débroussailleuse un espace perdu d’environ 50×5 m où il ne pousse que de l’herbe, en partie bonne, du genre ray-grass, et aussi, très densément par endroits, de belles orties bien vertes avant leur montée à graine. Aujourd’hui je vais sarcler mes choux et mettre tout ça pour garnir le sol tout autour.
Anne
Bonjour,
très intéressant cet article, je compte essayer mais… une fois que l’engrais vert est semé, une fois qu’il a poussé, on fait quoi???? on le coupe et on le met sur la terre? on arrache tout pour réutiliser la parcelle? on le laisse pousser combien de temps? doit on faire un roulement parcelle par parcelle? Merci de votre réponse
Ce serait un peu long à détailler ici, et je vais essayer de bien résumer. En général on fauche les engrais verts au plus tard au moment de la floraison. Pour le bon moment, tout dépend de ce qu’on veut faire sur la parcelle ensuite. Par exemple si l’engrais vers a poussé pendant l’hiver et que l’on veut mettre des tomates en mai, il faudra le faucher 6 à 8 semaines avant et laisser sécher les tiges sur place puis les incorporer légèrement en griffant la terre.
antoine
En culture chacun fait ses propres expériences, mais il y en a une qui se devrait être pour éliminer les produits chimiques , colza et maïs qui sont traités et qui ont besoins de chimie! Une alternative que personne veut entendre c’est de plus les planter, ni polluer les terres , car cette alternative existe il y a bien plus de 30 ans dans une émission radio une autorité de l’alimentaire et agronome révéla que le LUPIN est la plante d’engrais verts la plus performante car elle peut par ses graines remplacer maïs et soja ! en fertilisant la terre pour 3 années avec la rotation des cultures. Cultivée dans l’est de l’Europe, au Portugal et en Espagne ce sont ces graines de lupins qui sont donnés en tapas amuse gueule en buvant une bière !
Ces Lupins étaient cultivés avant la guerre et chose incroyable les USA les ont interdit pour faire leur richesse de Monsanto et produits OGM ! Plus pesticides et herbicides qui sont des poisons et un crime contre l’Humanité.
Il en existe qui sont pas toxiques comme graine, mais pour les graines toxiques des méthodes étaient trouvées en Allemagne et en France pour extraire leur toxicité et être consommées!
Pour ma part je les consommes soit achetées car elles sont bonnes contre le cholestérol !
Je m’étonne a ce des agriculteurs qui se donnent autant de mal pour le maïs ne savent pas sachant que c’est une plante qui enrichi le sol pour trois ans naturellement!
Zulpi
Merci Antoine de remettre le lupin à l’honneur.
A l’époque, dans les années 70, je lisais ce fascicule “le lupin, cette plante des terres sableuses”. qui pousse donc en terre très pauvre.
J’avais été séduit par toutes ses qualités.
Par contre, je ne me souviens pas qu’il était employé en engrais vert; mais pourquoi ne pourrait-il pas l’être ?
De mémoire, trois espèces de lupin.
Plante certainement à redécouvrir.
isabel
J’aime bien vos conseils très pratiques
Annie
Dans mon potager, après avoir enlevé les mauvaises herbes, je met de la chaux et la dernière tonte d’herbes et de feuilles.
Peux-tu me donner ton avis. MERCI
Merci. La chaux est à manier avec prudence car elle peut abîmer durablement la terre. Comme le dit le proverbe : “Un épandage de chaux enrichit le père et ruine le fils”.
C’est mieux d’apporter de la matière organique naturelle comme du compost ou du BRF qui vont avoir un effet tampon sur les variations d’acidité du sol. Avec eux, les légumes vont tolérer plus facilement des sols calcaires ou acides.
Davidr60
Bjr et merci pour l astuce, me concernant je vais créer une parcelle sur un terrain d une construction neuve recouvert de mauvaise herbes, que me conseillez vous comme engrais vert pour préparer ma terre pour le printemps prochain, je suis de l Oise. Merci d avance et encore félicitations pour tous ces bons articles
Jean-Michel
article interessant; que je vais mettre en pratique
Julien
Bonjour Nicolas
ma terre est un limon argileux, j’habite la Moselle (57) donc moitié nord, je compte semer un engrais vert bientôt.
Mais j’hésite, que semer? seigle vesce, ou plutôt phacélie moutarde ?
si tu me conseilles phacélie moutarde, ça se fauche également après l’hiver ?
D’avance merci, mais si je trouve réponse à ces questions dans le nouveau guide pratique que tu envisages d’écrire (sur l’amélioration de la terre argileuse) – et que bien entendu j’achèterai aussitôt – inutile de répondre ici ;)
L’idéal serait un mélange de seigle, vesce d’hiver (tous deux non gélifs) et de moutarde (rapide à pousser avant les gelées). Ces 3 plantes se complètent bien au niveau des racines et de leur feuillage –> résultat maximal.
Jean-Michel
Bonjour,
Très Bon article et riches commentaires de tous. Cependant une question : j’habite dans la Somme, j’ai un jardin de 500m2 et ma terre est argileuse. Je voulais en partie recouvrir quelques carrés cet automne avec du BRF mais apparemment cette technique n’est pas adaptée à une terre argileuse ? Pouvez-vous m’en donner la raison. Merci
Je ne sais pas où vous avez vu cela mais c’est faux, le BRF donne d’excellents résultats avec les terres argileuses.
Marie-Jo
Bonjour,
J’ai une petite question en ce qui concerne le compost: que pensez-vous de celui que l’on trouve en déchetterie?
On entend beaucoup d’avis contraires à ce sujet.
Très bonne question… dont je n’ai pas la réponse définitive. En plus d’une déchetterie à l’autre, les composts ne se ressemblent pas.
Ce qu’on peut dire, c’est qu’ils ne sont pas vivants car ils ont été stérilisés.
J’en utilise le moins possible, préférant faire du compost maison.
fleur
bonjour Nicolas et tous les autres^^
je suis ravie d’avoir trouve ce site! j’ai appris enormement de chose! merci beaucoup. c’est clair, bien explique et tres agreable a lire!
personnellement tu as repondu a pas mal de mes questions. j’envisage cette année de creer un potager de 200 metres carrés sur une terre en friche ou seul le chiendent et le platain daignent pousser. j’ai pu faire sans probleme un petit bonhomme de terre tellement ma terre est argileuse! une terre a potier! j’avais pense au sable mais j’ai vu dans les commentaires que ca ne servirait pas a grand chose…. j’ai aussi penser au BRF mais idem… je desespere XD
je m’y prend un peu tard pour le paillage carton. je pense motoculter pour cette fois. histoire de travailler cette terre elastique et dure comme du bois meme apres la pluie…. ou elle est pleine d’eau evidemment….
ensuite j’essaierais une culture (patate et trefle incarnat et phacelie sur une grande partie et le reste quelques legumes quand meme, je ne peux m’en passer ^^) et en fin de saison je mettrais des engrais verts d’automne mais je ne sais pas encore quoi….. j’ai une question completement idiote concernant les engrais vert cruciferes. la racine ne repart pas une fois qu’on a coupe la partie aerienne? comme les carotte?
quand je vois la surface que je veux “travailler” et ce qu’il me faudrait en amendement… environ 34 sac de compost vert… j’en ai des frissons lol^^
comment faites vous, ceux qui ont de grandes surfaces??? je n’ai pas de compost (je viens d’emmenager).
je voulais mettre:
du fumier de cheval ou de lapin (centre equestre pas de fumier bio par chez moi et celui ci est gratuit parce que a 12 euros le sac j’avoues….) et lapin bio et cadeau.
du compost
du foin “pourri” (broyé) en paillage jusqu’a la belle saison sur les planches definies en association avec du BRF mais pas une bonne idée pour terrain argileux il semblerait , a moins que j’ai mal compris….
pas de tonte de gazon encore en compost il n’y aura juste que ce qui restera en place apres la tonte (l'”herbe” fait plus de trente centimetre + le restant du terrain environ 300 metre carré)
et voila. bonne idée?
je vais suivre votre site avec attention et plaisir!
bonne continuation!
C’est ce que je ferais si j’avais une grande surface comme vous.
stephane
Bonjour, j’ai quelques questions sur l’application des principes abordés dans cet article si je cherche à l’appliquer à ma situation :
– a défaut de compost disponible pour couvrir mon sol dans lequel j’ai préalablement passé le motoculteur quand ma terre (majoritairement argileuse) avait l’humidité nécessaire pour bien affiner celle-ci, j’ai étendu des feuilles mortes entières récupérées auprès d’un paysagiste (couche 2cm environ) : dois-je les laisser sur le dessus ou essayer de les incorporer avec le motoculteur ou au croc ?
– dans l’article, on parle d’engrais vert a planter qui est ensuite recouvert : comment la plante pousse si elle est recouverte ?
– Enfin peut-on semer de l’engrais vert en hivers dans une région ou il y a de la neige entre novembre et mars (800m d’altitude)
Laissez les feuilles sans les incorporer (comme dans une forêt) car elles ont besoin d’oxygène pour se décomposer. Il se peut par contre que le vent les pousse en tas, pas grand chose à faire.
Relisez l’article, je dis que c’est seulement en été et juste le temps de la germination qu’il faut recouvrir.
On peut tout à fait semer de l’engrais vert en basse montagne, il suffit de le faire assez tôt (fin août) pour qu’il ait le temps de se développer avant la neige.
armand
bonjour à tous,ont m’a parlé de culture de pomme de terre sous la paille? qui connait? nous avons une terre Argileuse et Beaucoups de cailloux.nous sommes de moselle et un climat!!
D’après ce que j’ai entendu par çi par là, les résultats sont très variables.
Pour réussir il faut bien s’appliquer.
Surtout mettre une couche de paille TRES EPAISSE (30 cm) et la renouveler car la paille se tasse après quelques semaines.
Si tu tentes l’expérience, ça m’intéresse beaucoup que tu m’envoies un mail pour me dire les résultats !
Marie-Christine
Bonjour,
Je suis tres réservée pour l’utilisation des cartons ,mais ai-je tort.
J’imagine la composition plus que toxique de ce matériau, “colles, teinture, encres etc… la plupart des cartons sont en papier recyclé ” lui même très chargé ….”. ma société utilise des cartons d’emballage, et je peux voir que toutes les faces sont utilisés par les feutres, colles, tampons encre etc…)
Pour ma part, je ne les utiliserai pas.
Je trouve facilement des cartons de couleur marron qui n’ont aucune inscription.
Normalement, le carton, c’est juste de la cellulose (pâte à papier venant du bois) et la colle est à base d’amidon (naturel aussi).
Par contre tu poses bien le problème du recyclage, qui a tendance à rendre invisible toutes les autres substances chimiques.
Personnellement, je n’utilise le carton que très occasionnellement quand je n’ai rien d’autre sous la main.
maxou
Bonjour Nicolas
J’ai acheté de la moutarde blanche pour l’automne,sur le paquet de graines il est mentionné que la moutarde est sensible au gel(-6) or dans le département55 meuse la température descend beaucoup plus(-10,15)
quelle consequence?
Peut on mettre la prele dans le composte, est ce bénéfique?
Merci de vos conseils
Nicolas
Bonjour Nicolas, j’ai acquis récemment un bout de terrain à coté de quelques arbres ( mirabelles et prunes ) et je vais semer de l’engrais vert, je voulais savoir si il faut arracher l’engrais vert ou bien laisser les racines quand on veut planter ces semis ( tomates , poivrons ,etc…) merci d’avance.
Bonjour,
Surtout pas arracher les racines, elles vont enrichir le sol en se décomposant.
Nicolas
maxou
Une fois l’engrais vert bien développé que fait-on? enfouissement en automne ou au printemps?
J’ai une terre lourde et jusquà présent je bêche avant l’hiver et la terre reste sans protection
Chez moi je laisse le sol couvert par l’engrais vert durant tout l’hiver, je le fauche 1 mois à 1 mois 1/2 avant les premiers semis. Je l’enfouis à peine, c’est plutôt un mélange aux 2 ou 3 premiers centimètres de terre.
Nicolas
merci pour vos conseils, mais j’ai lu qu’il fallait environ 60 jours pour la décomposition, qui à raison ? et après l’avoir enfuit, faut-il arroser ?
Stephan
Bonjour Nicolas,
J’ai semé de la Phacélie un peu tard (début septembre). Du coup elle n’est pour le moment pas encore en fleur (feuille verte de 20cm de haut pour le moment). Que me conseils tu de faire ? Laissez quand même la facélie qui se fera “griller” par les premières gelées ou la couper pour aider sa décomposition dans le sol ?
Penses-tu qu’il est nécessaire de semer de nouveau de la phacélie au printemps avant que les cultures soient mise en terre ? Combien de temps met la phacélie pour arriver en fleur ?
Merci de tes réponses.
Stephan.
Bonjour Stephan,
En automne et en hiver, la vie microbienne se ralentit dans le sol.
Si tu coupes ta phacélie maintenant, elle ne se décomposerait pas.
Je conseille donc de la laisser pousser.
Peut-être que tout ne gèlera pas (je ne sais pas dans quelle région est ton potager).
Au printemps, tu pourras si besoin semer un autre engrais vert encore plus rapide à pousser : la moutarde.
Nicolas
yann
En cours de saison, de temps à autre, je fabrique un purin de “mauvaises” herbes.
Pour ceux qui connaissent pas: Les mauvaises herbes arrachées régulièrement dans le potager sont jetées dans un quelconque récipient (seau, fût…). Lorsqu’il y en a suffisamment, je recouvre les “indésirable” d’eau et laisse macérer 15 jours sous couvercle non étanche mais pas de lumière.Passé ce laps de temps, je filtre et jette les déchets au compost et avec la “tisane”, que je dilue a 50%, j’arrose les plantes potagères en cours.Attention ça sent mauvais,comme le purin d’ortie d’ailleurs…
N’ayez crainte, aucun risque avec les graines: sous l’eau elles pourrissent! et au compost il ne reste que des végétaux en voie de putréfaction…
Je n’ai rencontré aucun souci en faisant ça et comme je dis toujours avec cette pratique: “je rends à César ce qui est à César”, ce que les herbes non souhaitée prennent au sol, je le lui rends!
Ève
Bonjour Nicolas,
merci infiniment pour tous vos articles qui sont tous aussi passionnants les uns que les autres, j’apprends grâce à vous quantités de choses que je suis impatiente d’expérimenter prochainement, puisque je vais bientôt pouvoir cultiver un tout petit potager pour la première fois de ma vie ! Merci aussi à tous les internautes très instruits, de nous faire partager leur riche expérience, c’est un vrai bonheur de vous lire tous. Je voulais poser une petite question de débutante à Nicolas au sujet du geste n°2 évoqué plus haut. Pourquoi écrivez-vous :”Surtout ne pas bêcher ni retourner la terre”? C’est la première chose que j’ai faite en voulant bien faire, pour préparer le terrain… Par avance, merci pour votre réponse.:)
Bonjour Eve,
Je vais répondre brièvement mais cela pourrait faire l’objet d’un article entire.
Le bêchage va retourner la terre en profondeur et déranger toute une vie microscopique qui s’était installée, ainsi que les vers de terre qui sont très utiles.
Ce qui fait que le sol sera moins riche car cette biodiversité est un plus pour nos plantations.
Les nouvelles techniques de jardinages conseillent de nos jours de toucher le moins possible au sol (comme c’est le cas dans une forêt où les végétaux se débrouillent tous seuls).
Si le sol est trop compact pour faire les semis, on peut soit l’aérer avec une grelinette ou une fourche-bêche, soit simplement griffer la surface avec un croc.
Nicolas
Franck
Avec mon terrain de fond de vallée,ou le soleil arrive le premiers jours de Mars, trés humide et trés compact malgré le gel de l’hiver, je suis obligé de passer un motocultéur des que cela est possible, ensuite je paille partiellement et profite des engrais verts, je voudrais alleger mon sol,mon voisin m’à deconseillée de mettre du sable car d’apres lui cela ne ferait que empirer les choses.Que faire alors ?
Merci pour tes conseils
Gilles D.
Les quelques informations que tu donnes ici me permettent d’entrevoir les contraintes suivantes:
– un terrain qui manque d’ensoleillement en hiver, accentuant son refroidissement et son humidité
– en conséquence l’azote est complètement bloqué en fin d’hiver et manque cruellement aux cultures que tu cherches à implanter, surtout en début de saison.
Dis moi si jamais je fais fausse route.
Je continue quand même avec ces hypothèses:
Le travail que tu effectues aère le sol, le sèche, l’aide à se réchauffer et donc à minéraliser la matière organique et en dernier lieu, à libérer de l’azote. A première vue, tu résous donc ainsi tout les problèmes posés, génial !
MAIS:
Le travail du sol en conditions humides, surtout s’il est effectué avec des outils animés, comme le motoculteur, crée des semelles de travail, qui sont une compaction au niveau de la profondeur de travail et qui, surtout si elle est répétée d’année en année, devient impénétrable pour racines et imperméable à l’eau, créant, ainsi d’autres problèmes : mauvaise valorisation de l’eau de pluie ou d’irrigation, hydromorphie au niveau de la profondeur de travail, plantes affaiblies par leur enracinement médiocre…
Et je n’ai même pas parlé de la perturbation de la vie du sol évoquée ci-dessus par Nicolas et qui une réalité essentielle !
Le sable ne changera pas grand chose à l’affaire et il te faudrait en amener sans doute plusieurs m3 par m3 de terre actuelle pour observer un effet significatif, bref, un travail pharaonique pour des résultats aléatoires, ça ne vaut pas le coup…
Donc, au final (sous réserve que j’ai bien compris ton problème), tu peux adopter les solutions suivantes:
– remplacer le travail au motoculteur par celui avec un outil à dents (voir liste proposée par Nicolas) utilisé sans retournement ;
– mettre en place des couverts végétaux à l’automne pour structurer ton sol avec des racines et le sécher dès le début de la saison de végétation en sortie d’hiver (c’est la solution qui me paraît la plus intéressante sur le long terme). Pour le choix des plantes, ce serait idéalement un mélange de racines fasciculées (graminées, comme le seigle, l’avoine…) et de racines pivotantes (crucifères et légumineuses notamment). Voici deux articles de mon blog qui discutent de cette thématique :
http://jardinonssolvivant.fr/essais-couverts-vegetaux
http://jardinonssolvivant.fr/couverts-vegetaux-cultures-hiver
Voilà pour ma contribution, bonne chance à toi ;-) !
Gilles
Hervé
Bonjour Gilles,
L’idée de laisser un couvert végétal pour que les racines fassent le travail me plait énormément.
Eloise
bonjour à tous
j’aimerai avoir des conseils et avis sur la méthode soltner de la part de jardiniers qui pratiquent cette façon de faire leur potager. Notamment sur la couche mise en surface 15 cm qui me parait un peu épaisse,dans le midi le temps restant sec je ne vois pas de diminution de mes apports!
je suis convaincue que c’est une bonne pratique mais j’ai peur de ne pas la maitrisée.Merci pour vos conseils et avis .
bonne journée .Eloise
Gilles D
Bonjour Eloise,
Attention toujours à l’application “rigide” d’une méthode. Dans le cas de la “méthode Soltner”, que j’utilise avec succès depuis plusieurs années, ne reste pas focalisée sur les 15 cm.
Tout d’abord, il est préférable que ce paillis soit déposé sur sol humide. Ces conditions sont généralement observée en fin d’automne et durant tout l’hiver, même dans le midi. En ce qui me concerne, en Ardèche du sud (climat méditerranéen) même l’an dernier fin mars après 4 mois de sécheresse, les sols étaient encore suffisamment humides pour ce type d’opération.
Dans le Gers où j’ai testé plusieurs années de suite cette méthode selon diverses variantes (BREF, cartons+foin, résidus de cultures amenés à différntes périodes de l’années…), il m’a semblé que la meilleure saison était février pour mettre en place les paillages : ils sont ainsi encore bien en place en mai lors de la mise en place des cultures d’été et le sol dessous est déjà bien transformé. En cas de mise en place à l’automne, il faut en rajouter en mars sinon les herbes commencent à passer au travers. En Ardèche, je n’ai pas encore assez de recul pour être aussi précis. J’ai pu toutefois constaté que le BRF (une couche d’une dizaine de cm), inadapté aux sols argileux du Gers pour cet usage, se révèle très intéressant dans les sables des fonds de vallées Du Bas Vivarais.
Voilà pour ces quelques remarques un peu en vrac, je te l’accorde ;-) . A toi donc de faire des essais pour déterminer la meilleure période pour mettre en place le mulch, le matériau le plus adapté et l’épaisseur adéquate sur ton sol dans ton climat. Chaque contexte donne sa réponse qui est unique, il n’y a pas de recette miracle !
Bonsoir Gilles,
Merci pour ton intervention
J’ai souvent lu dans des livres qu’il fallait enlever le paillis au printemps, afin de permettre à la terre de se réchauffer.
Mythe ou réalité ?
Nicolas
Gilles D
C’est une réalité incontestable, après c’est à chacun de voir si ce retard de chauffe est gênant ou pas suivant le climat, le sol, les plantes cultivées…
Cela dit, je trouve que les avantages de cette méthode, qui permet notamment la préparation du terrain sans aucun travail du sol (très intéressant lorsqu’on part d’un sol de qualité, comme celui d’une prairie) compense ce désavantage.
En plus on a à faire cela que la première année, ensuite, l’objectif est de se faire succéder sans aucun “temps mort” les cultures et/ou les couverts végétaux. Et là le problème de réchauffement ne se pose plus.
Gilles
Bonjour Nicolas,
Je viens de lire ton article et je suis très réservé sur le fait de fertiliser avec du compost avant de semer l’engrais vert. Je m’explique:
Tout d’abord l’automne est une periode propice à la minéralisation des matières organique et donc à la libération massive d’éléments nutritifs dans le sol. Suivant la composition de ton compost il risque d’être riche en azote qui risque d’être perdu lors du pic de minéralisation à l’automne. Bon, c’est vrai que la moutarde en captera une partie, mais il serait intéressant de surveiller le taux de nitrates dans le sol après un épandage de compost en fin d’été!
Ensuite l’engrais lui même: c’est vrai qu’il produira peut être plus de biomasse aérienne, mais son système racinaire sera moins développé, normal, s’il pousse dans un dol très enrichi, il n’a pas à se fatiguer à développer plein de racines, du coup.son effet structurant du sol est moins marqué.
À mon avis, il vaudrait mieux semer dans un sol non fertilisé et introduire des legumineuses dans l’engrais vert!
Quant au compost, si tu y tiens vraiment, attends plutôt le printemps pour le mettre!
nicolas
Bonjour, Je nourris le sol du potager avec du compost, mais j’en ai jamais assez. Pour passer l’hivers, je recouvre la terre de fumier de cheval et de feuille morte. Je plante aussi des engrais vert (phacélie et moutarde). Au printemps, avant de semer, et principalement sur des parcelles laissées en friche, j’utilise la technique du bruli pour éliminer toutes les adventices. Concrètement, j’étale une couche de au moins 10 cm de paille et j’y met le feu. Ca marche bien, c’est facile et le cendre enrichisse aussi le sol.
Nico.
Bonjour Nicolas,
Je ne connaissais pas la technique du brulis au potager.
C’est pas un peu violent pour tous les insectes utiles qui vivent au ras du sol ?
Nicolas
nicolas
Oui, en effet, le bruli, c’est du hard. Mais, ça marche bien avec un minimum d’effort. Avant de mettre le feu, je tonds la zone avec la tondeuse, beaucoup d’insectes partent à ce moment là. Mais, c’est sur qu’il doit y avoir des pertes. Je traite des petites zones à la fois, le site est très vite recolonisé. Cette technique marche bien pour les parcelles envahies d’ortie car les racines sont en surface, pour les chardons, c’est une autre affaire…
nicolas
Je me demande aussi, si cette technique n’est pas favorable à l’élimination des maladies “dormantes” dans la parcelle?
Yannick
Bonjour Nicolas,
Ton article est très complet et très bien illustré !!
Pour ma part, je nourris mon sol avec du compost + engrais vert mais je mets également en place une rotation des cultures afin d’éviter que d’une année sur l’autre des fruits ou légumes d’une même famille ne se suivent ; ce qui selon moi permets au sol de ne pas trop s’appauvrir et le rend disposé à accueillir une autre famille de fruits ou légumes l’année d’après.
La terre est-elle fatigué ? Oui, mais seulement envers ce qui vient d’être planté.
Bonne journée à toi et merci encore
Yannick
Bonjour Yannick,
La rotation des cultures ne peut se concevoir pour moi que sur des parcelles où l’on cultive le même légume en monoculture.
Dans l’approche du potager qui est la mienne (et aussi dans le cas des potagers en carrés), plusieurs familles de légumes se côtoient sur le même rang ou dans le même carré.
Du coup, l’idée même de faire une rotation devient caduque.
Bonne journée,
Nicolas
Martina
Je suis passée lire Guylaine Goulfier, c’est un nouvel éclairage, ceci par exemple –> “Dernier point tout simple : lors de la récolte, coupons les plantes à leur collet et laissons les racines se décomposer dans le sol” tiré de son article… Emilia Hazelip le préconisait également. Il faut suivre quelques bases solides, mais aussi se laisser guider par son instinct, ses intuitions. On apprend aussi de ses erreurs, personnellement j’aime bien tenter des expériences, parfois ça marche et c’est un plus et parfois la tentative n’est pas une réussite, mais chercher à comprendre pourquoi est aussi un pas en avant. Tout le système racinaire qui est laissé dans le sol c’est aussi de l’engrais vert, ça j’applique !
En particulier les racines des légumineuses (haricots, pois…) sont riches en azote.
Cela va bénéficier à la culture suivante.
Donc au lieu d’arracher les plants de haricots nains avec la racine, simplement couper les tiges au ras du sol !
Nicolas
Mogifra
C’est ce que j’ai fait cette année, comme laisser les adventrices “envahir” les espaces libres dans les plates-bandes.
Marc
Intéressant Nicolas.
Je vais pour la 1ère fois mettre de l’engrais vert sur mon grand jardin.
Je mets un mélange mais surtout du trèfle incarnat.
Amitiés.
Marc
Loïc [Mon potager en carré]
Bonjour Nicolas
tu dis “Tout au long de leur croissance, les cultures ont puisé dans le sol de quoi se nourrir et grandir. Maintenant, la terre est fatiguée”
C’est une conclusion qui parait logique ! Hors depuis quelques temps à mesure de mes lectures. J’ai le semtiment que c’est une fausse idée.
Les plantes ne fatiguraient pas le sol mais bien au contraire. Par les relations qu’elles établisent avec le sol, par le biais des racines, les planstes seraient meme plutot capable d’enrichir le sol. On est tous a peut pret d’accord sur le faite que les légumineuses enrichissent le sol en azote. Mais pourquoi cette fonction serait reservé a une famille de plante.
J’ai le sentiment que toutes les plantes sont capable d’apporter les éléments nutritif qui lui manque au sol.
Si tu es d’accord j’aimerais faire décourir l’article que Guylaine Goulfier a écrit sur mon blog
http://mon-potager-en-carre.fr/articles-invites/revolution-au-potager-1786
C’est une nouvelle facon de regarder les plantes et le sol.
Bonjour Loic,
L’article de Guylaine a le mérite de remettre en cause le savoir que l’on pensait acquis.
Ce que je trouve génial dans le potager, c’est qu’on peut se permettre d’expérimenter.
Et si ça ne donne pas les résultats escomptés, ce n’est pas grave, on essaiera de faire mieux l’année d’après.
Cette saison, je suis arrivé à ne plus avoir de terre visible dans mon potager, grâce à une couche épaisse de paillis et à du compostage en surface.
Ca fait du boulot en plus, mais je pense qu’au final, j’aurai du travail en moins car mon sol s’entretiendra presque seul.
Là où Guylaine va plus loin, si j’ai bien compris, c’est qu’elle laisse pousser les adventices parce qu’elles auraient une action positive au niveau des racines.
J’ai bien envie d’essayer !!!
Nicolas
guylaine
Bonjour Nicolas,
je vais beaucoup plus loin que de laisser pousser les adventices : j’affirme que les plantes n’épuisent pas du tout le sol. Que leurs nutriments se trouvent en profondeur (et non pas en surface) et qu’elles les absorbent par le biais de la rhizodéposition. Les racines émettent des substances carbonées qui attirent les microorganismes contenants du phosphore, de la potasse, du fer en provenance du sol distant (et pas de la litière ou de la surface de la terre, j’insiste). Plus la plante croit, plus elles attirent dans sa rhizosphère de bactéries et autres microbes contenant ces éléments minéraux, sortes de petits sacs d’engrais qui persistent dans la terre lorsque le végétal est récolte. Donc une culture n’épuise pas le sol mais l’enrichit.
Pour moi toute la fertilisation (même bio) est inutile (voire néfaste). Il n’en va pas de même pour les amendements organiques : engrais, fumier, BRF… Mais pas pour “nourrir” le sol en futurs nutriments des plantes, pour l’enrichir en humus (ou maintenir le taux de celui-ci).
Bonsoir Guylaine,
Merci pour tes observations que je trouve très intéressantes. Elles nous poussent à remettre en cause ce que nous croyons savoir et nous aident à réfléchir.
Bonne soirée,
Nicolas
Vincent
Bonjour Guylaine,
Votre opinion est partagée en Belgique par Rudolf Koechli, de la Ferme Arc-en-Ciel. Son exploitation (qui refuse le label bio) est basée sur les principes de la permaculture, le labour est effectué naturellement dans les parcelles en jachère par des porcs. Les adventices sont tolérées ou même préservées, les associations sont basées sur l’observation (note pour Nicolas: je viens de m’apercevoir que Rudolf associe patates et légumineuses, comme je l’avais lu dans un ouvrage américain dont je parle dans un autre commentaire).
Je vais bientôt recevoir votre livre, et je me réjouis de le parcourir.
Martina
Je dois créer une nouvelle parcelle de jardin, la terre est restée recouverte pendant des années par un énorme tas de bois. Elle est dure, tassée, sans rien qui y pousse, même pas une mauvaise herbe. Je l’ai griffée, arrosée et saupoudrée de terreau, je vais maintenant la retravailler carrément au motoculteur, cette terre est quasi morte – et procéder à un enrichissement en “lasagne”, au printemps seulement, je sèmerai des engrais verts en appliquant votre méthode. Cette parcelle ne sera opérationnelle qu’en 2014 !
Pour le potager, il est en carrés, c’est plus facile à entretenir, je vais y étendre les restes de mes bourraches, un peu de fumier de l’année passée et enfouir du compost maison. Je sèmerai de la moutarde en janvier, je prends un risque, mais il paraît que c’est possible, que cette plante est suffisamment coriace pour résister aux températures négatives des Ardennes.
Bonjour Martina,
Permets-moi de douter que la moutarde arrive à germer au mois de janvier dans les Ardennes !
Dans la littérature, il est dit que la température optimale de germination est de 21°, qu’en dessous de 3° la croissance est stoppée et qu’elle gèle vers -7°.
Après, rien ne t’empêche de semer les graines en janvier. Si elles ne sont pas mangées par une bestiole, elles germeront dès que les températures se réchaufferont.
Bonne journée à toi,
Nicolas
auguste
j’habite le 59 et je cherche un angrais vert ?
je cherche aussi un produit pour mélanger avec mon composte ?
a l’avance je vous remerci……. Auguste
Bonjour Auguste,
Les 2 engrais verts les plus courants en jardinerie (et les plus faciles à cultiver, ça tombe bien !) sont :
la moutarde et la phacélie.
Bonne après-midi,
Nicolas
Frédo
Comme activateur de compost, je te suggère fougère ortie ou consoude, sous forme de plante ou de purin (même si personnellement, j’utilise plutôt le purin pour aider mes plantes à bien se développer)
smaili
Un engrais vert, dites-vous? le meilleur de tous, c’est le purin d’ortie, additionné si possible, de prêle! Bon vent
stef
J’ai lu tous ces conseils, et je vais essayer de les appliquer au mieux. Sauf que me concernant il s’agira de préparer une toute nouvelle parcelles recouvertes de “mauvaises” herbes avant.
Avec le passage de l’été tout est grillé, mais je vais devoir arracher pas mal tout de même.
Ensuite, sans bêcher profondément, je vais devoir casser la croûte de terre très sèche supérieure.
Que me conseilleriez vous comme engrais verts dans ma région (provence) où l’on ne peut pas vraiment compter sur les pluies d’automne pour arroser ?
Merci pour ces instructions illustrées :)
Bonjour stef et bienvenue sur ce blog !
Je te conseillerais plutôt un mélange de seigle et de vesce, qui résisteront mieux à la sécheresse que la moutarde ou la phacélie.
Bonne journée,
Nicolas
jacqueline
En ce qui me concerne, j’ai une autre méthode à la fin de l’été. Bien sûr il faut retirer, pieds de tomates et autres. Après, j’étale sur le sol des sacs en papier dégradables sur lesquels je mets de la tonte de gazon, puis par-dessus des feuilles, de tilleul si possible.
Cela fait plusieurs couches qui se dégradent pendant l’automne et l’hiver, les vers de terre faisant un excellent travail. Ainsi c’est propre et le terrain ne reste pas nu. Ce qui a été mis sur le terrain enrichit la terre alors que si le terrain était resté nu, la pluie l’aurait appauvri.
Christian
Bonjour
merci pour ces précieux conseils,trés bien illustrés,je ne savais comment faire.
Bonjour Christian et merci pour ce 1er commentaire sympa !
Nicolas