Le Cahier de Jardin 2025 vient de sortir ! Cliquer ici pour obtenir votre exemplaire

Faut-il préférer les semis en pleine terre ou en godets ?

80 comments on Faut-il préférer les semis en pleine terre ou en godets ?

Pour la plupart des légumes que je fais pousser dans mon potager, j’aime faire mes propres semis plutôt que d’acheter des plants au marché ou à la jardinerie.

Pourquoi ? Eh bien pour un tas de raisons :

  • Quand on achète ses semences, le choix des variétés est beaucoup plus grand que pour les plants tout prêts.
  • On peut facilement éviter les hybrides F1 si on le souhaite (c’est écrit sur les sachets mais pas toujours sur les godets contenant les plants).
  • C’est plus économique car pour le prix d’un seul sachet de graines, on va pouvoir obtenir beaucoup de légumes pendant plusieurs années (mais parfois j’ai des fonds de sachets qui se périment parce que je n’utilise que de petites quantités).
  • Si on récolte ses graines soi-même, on va les resemer et c’est gratuit.
  • Et ce qui me plaît le plus : c’est le côté gratifiant de donner naissance à quelque chose de vivant et d’être responsable de s’en occuper.

Revenons à nos semis. Je vois 6 techniques différentes pour les faire :

  1. Semis en pleine terre au potager
  2. Semis en pépinière au potager
  3. Semis en godets individuels
  4. Semis en plaques (alvéoles)
  5. Semis en mottes
  6. Semis en terrines

Nous allons voir quels sont les avantages et les inconvénients de chaque technique de semis.

Comme d’habitude, vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en grand.

Le semis en pleine terre (à la volée ou en rang ou en carré)

Le semis en pleine terre au potager va bien pour les grosses graines (betterave, blette, épinard,  haricot, pois, fèves), pour les bulbes évidemment (ail, bulbille d’oignon, échalote, pommes de terre) et pour les légumes dont on consomme la racine (radis, carotte, panais).

Le semis en pleine terre ne convient pas pour les graines qui ont besoin de beaucoup de chaleur pour germer (tomate, poivron, aubergine), pour les plantes très lentes à pousser (céleri, oignon, poireau) ou pour celles qui occupent pas mal de place (courgette, potiron, chou) alors que cette place pourrait être utilisée pour récolter des légumes rapides en attendant, comme des radis ou des laitues.

Corvée d’éclaircissage en vue !
Haricot grimpant semé au pied d’un tipi en bambou

Avantages du semis en pleine terre :

  • L’opération est rapide à faire, surtout quand on sème à la volée.
  • On passe moins de temps à surveiller la levée car les légumes cités plus haut vont se “débrouiller tous seuls”.
  • Ne nécessite aucun matériel hormis une serfouette pour tracer les sillons.

Inconvénients du semis en pleine terre :

  • Il faut préparer la terre pour qu’elle soit bien fine (après l’avoir éventuellement dépaillée), alors que dans le cas du repiquage de plants, on peut se contenter d’un sol plus grossier et planter à travers le paillis.
  • Des ravageurs de toutes sortes sont présents (insectes, mollusques, mammifères) et peuvent se nourrir avec les graines ou les jeunes plantules.
  • Les semis en pleine terre sont souvent moins réguliers, on se retrouve avec des trous.
  • Comme on sème souvent trop dru, on consomme plus de semence.
  • Le travail d’éclaircissage est fatiguant et prend du temps.

Une astuce pour réussir ses semis en pleine terre : ne pas semer trop tôt au printemps.

Maintenant, nous allons voir trois techniques de semis dans des contenants. Ces techniques fonctionnent bien pour tous les légumes sauf les légumes dont on mange la racine et pour lesquels il ne faut pas qu’elle fourche (carotte, panais).

Le semis en pépinière au potager

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’une pépinière ?

C’est une petite parcelle du potager (par exemple un mètre carré) que l’on choisit de manière à ce qu’elle soit bien exposée et abritée du vent. Pour les semis de la fin d’hiver, on peut l’entourer d’un châssis vitré pour gagner quelques degrés.

On y maintient une terre fine et meuble, dans laquelle on sèmera de manière assez serrée des graines de différents légumes en vue de les transplanter ensuite (après quelques semaines) à leur place définitive au potager.

Puis on enchaîne avec d’autres semis dans la pépinière.

Avantages du semis en pépinière

  • Une bonne profondeur de terre, donc les racines auront toute la place pour se développer.
  • Une meilleure luminosité par rapport à des semis faits à l’intérieur de la maison.
  • La possibilité de mettre un châssis autour, pour gagner quelques degrés de chaleur.

Inconvénients semis en pépinière

  • On est obligé de se baisser au ras du sol pour faire les différentes opérations (semis, repiquage).
  • Difficulté à protéger les jeunes plantules des ravageurs (limaces, mulots, oiseaux…).

Le semis en alvéoles

J’appelle “alvéoles” toutes sortes de plaques qui ont des petites cavités individuelles permettant d’obtenir un plant par case.

Des laitues dans des alvéoles auto-irrigantes
Des laitues dans des alvéoles auto-irrigantes
La table est pratique pour déplacer les bacs à l’abri

Avantages du semis en alvéoles :

  • Les graines germent et grandissent plus vite qu’en pleine terre car le jardinier veille à les garder dans de bonnes conditions de lumière et de température.
  • Les terreaux du commerce sont indemnes de mauvaises herbes, il n’y a donc pas de désherbage à prévoir.
  • Quand on démoule les alvéoles pour planter les plants au potager, on ne dérange pas les racines, ce qui évite de stresser les plants.
  • Pas ou peu de corvée d’éclaircissage.
  • Lors du repiquage au potager : les lignes sont remplies sans pertes (mais les ravageurs peuvent sévir ensuite).

Inconvénients du semis en alvéoles :

  • Il y a besoin d’investir dans du petit matériel : plaques alvéolées, plateaux, mini-serre (ou vraie serre) et pour les semis de légumes ayant besoin de chaleur (poivron, tomate…) : tapis chauffant et lampe de croissance.
  • Il faut acheter du bon terreau.
  • Il faut choyer ses plants en leur trouvant un endroit protégé et en les surveillant tous les jours.

Les semis en godets individuels ou en bouteilles

Cette technique est adaptée pour les légumes qui font des plants plus volumineux : c’est toute la famille des “légumes-fruits” (tomate, aubergine, poivron, concombre, courgette, potiron, melon), ainsi que les différents types de choux.

Aubergines et poivrons
Des tomates dans des bouteilles pour avoir plus de bonnes racines

Avantages du semis en godets :

  • Pas de repiquage intermédiaire qui dérange les racines, le plant reste dans le même pot du semis à la plantation au potager (sauf pour les choux qui apprécient d’être rempotés profondément).
  • On peut semer plusieurs graines par pot, ce qui multiplie les chances de germination. Ensuite on élimine les tiges en surnombre (ou on les repique mais ça dérange les racines).
  • Le volume de terreau est plus grand que pour les alvéoles alors celui-ci risque moins de dessécher.
  • Contrairement aux idées reçues, les légumes à grosses graines (pois, haricots) germent très bien en alvéoles. Mais il ne faut pas trop attendre pour les replanter.

Inconvénients du semis en godets :

  • Comme il y a un contenant par plant, cela prend plus de place sur le rebord de la fenêtre ou dans la serre.

Le semis en mottes

Il s’agit dans un premier temps de fabriquer des petits cubes de terreau en le compressant à l’aide d’un outil appelé presse-motte.

On sèmera ensuite dans chaque motte une ou deux graines seulement, car la motte ne fait que 3 ou 4 cm de large.

Presse-mottes à 5 compartiments

Avantages du semis en mottes :

  • Comme il n’y a pas de contenant autour des mottes, celles-ci sont à touche-touche et il en résulte un gain de place important.
  • Une fois que l’on maîtrise l’utilisation du presse-motte, il est plus rapide de former des mottes que de remplir des godets.
  • Le plant ne forme pas de chignon si on a besoin d’attendre avant de le planter au potager, car les racines ne butent pas sur une surface fermée. Leur extrémité va simplement sécher au contact de l’air et provoquer une ramification plus importante à l’intérieur de la motte, ce qui permet au plant de développer un beau système racinaire.

Inconvénients du semis en mottes :

  • Comme il n’y a pas de contenant autour des mottes, il faut trouver des plateaux qui ont une taille similaire à celle du presse-motte et qui permettent de transporter les mottes d’un endroit à un autre.
  • Les mottes sèchent très vite car l’air circule tout autour et que le volume de terreau est réduit. Il faut les surveiller tous les jours et les arroser (de préférence par bassinage).
  • Les mottes sont très fragiles fragiles et se brisent facilement lors des manipulations.
  • Pour que l’outil qui sert à presser les mottes fonctionne bien, cela demande un terreau de qualité contenant peu de débris grossiers.
  • Le presse-mottes est un outil qui demande un investissement : une trentaine d’euros pour un 5 mottes.

Le semis en terrines ou en caissettes

J’appelle “terrine” un récipient généralement assez large et plus ou moins haut, dans lequel on va semer un assez grand nombre de graines d’un même légume.

Cette technique va bien pour les légumes qui ont de très petites graines (chou, laitue, céleri, oignon, poireau…) ou les fonds de sachets périmés (germination irrégulière).

Jeunes poireaux
Caissette de laitues

Avantages du semis en terrine :

  • Une terrine prend moins de place et utilise moins de terreau que des godets individuels.
  • Pour certains légumes (comme les choux), on aura des plants plus forts (avec plus de racines) car on va enterrer un peu plus la tige de la plantule au moment du repiquage intermédiaire.

Inconvénients du semis en terrine :

  • Il faut faire un repiquage intermédiaire dans des godets et cela représente un travail minutieux.
  • La surveillance doit être quotidienne car les légumes qui germent rapidement (choux, salades) sont bons à repiquer après une semaine déjà.

Une astuce pour les semis en terrine : au moment du repiquage, s’aider d’une vieille cuiller à soupe pour déterrer les plantules.

Cette mini-serre “de balcon” est très pratique au printemps
Des bacs transparents pour les tomates

Voilà je pense qu’on a fait le tour des différentes techniques de semis qui existent.

Et vous, vous êtes plutôt “semis en pleine terre” ou “semis en godets” ?

Tous les dimanches matin, recevez mes conseils de saison dans votre boîte mail

Ma photo

Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

Vous aimerez peut-être lire ces articles :

Un avis sur cet article ? Donnez-le ici :

Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Catherine (alpes/de/haute/provence)

    Bonjour Nicolas,
    Très bel article, j’ai tout recopié sur mon cahier « semis ».
    Petite question : la lampe sur les semis de tomates doit elle être allumée toute la journée ou juste la nuit?
    Merci de votre réponse
    Bonne journée
    Cordialement
    Catherine

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Catherine,
      La nuit, les plantent apprécient le noir pour se reposer, comme nous ! 😉
      Et la journée, pour les tomates, c’est 16h de lumière qu’il leur faut.
      C’est facile à faire sans calcul, il suffit d’allumer quand on se lève le matin, et d’éteindre quand on se couche.

      Avatar de nicolas
      1. Anonyme

        Merci bcp
        Bonne journée
        Catherine

  2. Patrick pigal

    Très bonne explication sur les semies et les remportées

  3. Jean-François

    Très bien
    Merci beaucoup

  4. Pol (Belgique)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour vos articles qui sont toujours très inspirant.
    A propos des semis que je mets dans ma véranda, j’ai tendance à les mettre dans ma serre qui est vitrée une fois que les pousses sortent. Est-ce une bonne solution sachant que les nuits sont encore assez froide (entre 5 et 10 °C en Belgique). Certes en journée la température est souvent au-dessus des 20 °C mais est-ce néfaste pour l’évolution des plants ?
    Merci pour votre avis
    Excellente journée,
    Pol

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pol,
      Cela dépend des légumes. Vous ne dites pas desquels il s’agit mais c’est important de le savoir car on n’agira pas de la même manière pour une tomate que pour un chou.

      Avatar de nicolas
      1. Pol (Belgique)

        Bonjour Nicolas,

        Effectivement, pour l’instant il s’agit de Brocolis, tomate cœur de bœuf et St Pierre, Aubergines

        1. nicolas (Toulouse)

          Bonjour Pol,
          Pour les brocolis, aucun problème puisque ce sont des plantes qui supportent bien le froid. Par contre pour les tomates, il vaut mieux éviter une exposition de plusieurs jours à des températures inférieures à 12°C, sinon elles pourraient se “bloquer” et leur développement serait retardé.

          Avatar de nicolas
  5. Carine (Belgique, Anvers)

    J’ai lu et essayé aussi la méthode Denon:Cela consiste à placer les graines sur du papier humide et à les mettre dans des sacs en plastique munis de fermetures éclair. Ces sacs sont placés dans un environnement chaud (près d’un radiateur ou autre).On vérifie régulièrement si l’humidité est toujours optimale (pas trop humide, sinon des moisissures apparaîtraient). Une fois les graines germées, elles sont soigneusement placées dans des alvéoles. Cette méthode permet de gagner de la place pour démarrer et est particulièrement utile pour les tomates, poivrons, courgettes, etc…. (Mes excuses pour les erreurs de langue, je ne parle pas français )

    1. nicolas (Toulouse)

      Merci Carine pour ce retour d’expérience. Un autre avantage de votre méthode, c’est d’économiser du terreau dans le cas où certaines graines ne germeraient pas.

      Avatar de nicolas
      1. Carine (Belgique/Anvers)

        Mes excuses, c’est la méthode Deno…

  6. Gilles (Seine Maritime)

    Encore des informations très intéressantes à “cultiver” , super , il n’y a plus qu’à suivre tout cela correctement …
    gilles

  7. JACOTOT Eric (BELFORT 90)

    Bonjour Nicolas
    Super ce comparatif sur la réalisation de ces semis.
    Je pense que chacun fait comme il peut, avec les avantages et les inconvénients de chaque technique.
    Pour ma part, je réalise tous mes semis en mottes. J’utilise un presse mottes unitaire(environ 8€) de 5cm au cube. Les mottes réalisées sont serrées les unes contre les autres dans la cuvette pour garder l’humidité. J’utilise les mêmes mottes pour les grosses graines (courgettes, concombres,..) et je les repique à 2 feuilles formées. Mêmes mottes pour les tomates, qui peuvent être repiquées en godets avant le repiquage en pleine terre. L’avantage des mottes est que les plants ne subissent aucun stress au repiquage.
    J’utilise un terreau “spécial motte” du commerce ou un terreau de ma fabrication avec des proportions des différents ingrédients indiquées chez les vendeurs de presse mottes. Le choix du terreau est très important, il faut que les mottes ne soient pas trop tassées mais qu’elles se tiennent bien.
    Pour moi, c’est cette technique qui me demande le moins de travail.
    Merci Nicolas, pour tous tes articles.

  8. Anne (Belgique)

    Bonjour Nicolas,

    A part les carottes, je sème tout en caissettes et c’est surtout à cause des aléas de la météo.
    Concernant les mulots, il y a quelques années, je suspendais des boules de graisse pour les oiseaux et je pense que les morceaux tombés à terre attiraient les mulots qui m’avaient dévoré tous les bulbes de tulipes. Je ne les ai plus nourris depuis. Sauf que pour mon départ à la retraite, mes collègues m’ont offert une jolie mangeoire et ce fut trop tentant de recommencer à nourrir les oiseaux, avec des graines cette fois. Il n’a pas fallu longtemps pour que les bulbes de fleurs soient à nouveau grignotés.
    Et vous, nourrissez-vous les oiseaux pour avoir tant de mulots ?
    sinon, suite à l’hiver pluvieux, ça grouilles de limaces et escargots, grrrr!

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Anne,
      Non je ne nourris pas les oiseaux, mais mon potager est bordé par un fossé où coule parfois de l’eau, un endroit un peu sauvage où ils ne sont pas dérangés et peuvent proliférer.

      Avatar de nicolas
  9. Yves (Bretagne)

    Excellent article qui tombe à point pour démarrer mes plantations…
    Merci !

  10. Béatrice (belgique)

    Bonjour Nicolas,
    Merci beaucoup pour cet article passionnant. Chez moi, la terre est couverte de myosotis, ça fait des touffes vertes un peu partout dans les plates bandes et dans les pots.
    C’est si joli quand ça fleurit, mais c’est assez envahissant. Dois-je les enlever pour préparer la terre ou pas? Merci pour ta réponse!

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Béatrice,
      Le myosotis est une fleur qui ne pousse pas dans ma région, je la connais donc assez peu.
      D’après les photos que j’ai trouvées les touffes ont l’air assez grosses, donc oui il faudra les enlever avant de mettre en place les cultures. Ça peut se faire au dernier moment car il faut garder à l’esprit que toute plante, même indésirable, est bonne pour maintenir un sol vivant au potager.

      Avatar de nicolas
    2. Béatrice (belgique)

      Merci beaucoup pour ta réponse rapide Nicolas!
      Et du coup je ne peux pas amender la terre là où il y en a?

      1. nicolas (Toulouse)

        Ah je n’avais pas compris que tu voulais amender ! 😉 Dans ce cas tu arraches les myosotis juste avant.

        Avatar de nicolas
  11. Virginia

    Merci Nicolas pour votre article que je vais envoyer à ma fille qui débute au potager et qui est un peu perdue avec toutes ces possibilités de semis. Pour ma part 95 % de mes cultures se font en godets, terrines ou mini mottes et non en pleine terre car je ne suis pas tranquille avec ma terre plutôt argileuse et loin d’être grumeleuse malgré les apports de compost depuis des années. Cela me permet aussi de les planter où je veux car j’aime bien mélanger mes légumes. Pour les tomates, ma culture phare, j’ai adopté depuis des années votre technique de la bouteille en récupérant si possible tous les plants qui ont germé . Les carottes, j’en sème dans un grand pot car en pleine terre cela ne donne rien.
    Virginia (Essonne)

  12. Robert

    Bonjour Nicolas,

    Y have a dream…d’avoir une pièce bien exposée au Soleil en sous-sol ou d’avoir l’accord de qui vous savez…pour exposer dans le séjour tous ces petits contenants derrière la seule baie bien exposée…Hélas…
    A défaut, une serre d’un certain volume permet-elle d’atteindre le même objectif sans avoir à la chauffer évidemment?
    Sinon il faut être indulgent avec ceux qui achètent des plants…

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Robert,
      Une petite serre “de balcon” permet tout à fait de faire des plants de légumes rustiques (salades, choux, betteraves, etc…), mais pas de légumes d’origine tropicale comme les tomates elles ne supporteraient pas les températures trop basses pour elles la nuit.
      Il reste une solution que vous n’avez pas évoquée et qui est utilisée par de plus en plus de jardiniers (dont votre serviteur) : c’est d’utiliser une lampe horticole. Pour un coût modique, on peut élever ses plants dans presque n’importe quelle pièce de la maison, même à la cave.

      Avatar de nicolas
  13. Jacques (Normandie)

    Bonjour et merci.
    Je fais presque tout en godets ou en terrines (celles transparentes où on vend du raisin etc). Même les radis d’hiver, les panais, les carottes… Parce que je suis en centre ville et c’est blindé de merles. Sans ça j’ai des rangs clairsemés !

  14. Anne

    Bonjour Nicolas, Merci pour cet article, comme toujours, très instructif pour des non pro du potager dont je suis. Pour le semis de tomates, j’ai utilisé l’an dernier votre méthode de semis en “bouteilles serres”. J’ai eu une levée fabuleuse de toutes les graines (d’où trop de plants et joyeuse distribution dans le voisinage) et lorsque j’ai planté mes tomates, les plants étaient particulièrement vigoureux. La récolte a été à la hauteur, du moins pour les plants que j’ai réussi à protéger du temps exécrable de cet été …
    bonne continuation, et toute ma reconnaissance pour ces partages d’expérieence

    1. nicolas (Toulouse)

      Merci Anne, en espérant que cette belle expérience avec les plants se renouvellera cette année… mais avec un été moins humide chez vous ! 😉

      Avatar de nicolas
  15. Farida

    Merci beaucoup Nicolas pour tous ces conseils vraiment précieux!

  16. Sylvie (Sud Manche)

    Bonjour Nicolas
    Vos articles sont toujours aussi intéressants !
    Je fais mes semis de petits pois depuis 3 ans et ça fonctionne très bien : au début je me servais d’une gouttière mais ce n’était pas très facile à déposer en pleine terre. Cette fois je les ai fait dans des pots individuels et ils sont dans ma maison.
    Je fais pareil pour mes semis de fèves et les tomates bien sûr, et pour la première fois des semis de choux raves !
    J’ai transplanté mes fèves dans le potager mais il y a des trous dans les feuilles !!! Qu’est-ce que c’est ? Je ne vois rien.
    Désespérée un peu néanmoins.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Sylvie,
      Il faut regarder s’il y a des traces de bave, ce sont peut-être des limaces ou des escargots.

      Avatar de nicolas
      1. Sylvie (Sud Manche)

        Merci Nicolas.
        Les trous sont en plein milieu, c’est pourquoi je n’ai pas pensé à ces petites bêtes!
        Je vais aller voir, et j’espère que ce n’est que ça !!

  17. jean luc (tarn)

    bonjour Nicolas
    toujours super vos conseils
    vous aviez produit un calendrier des semis et autres pour notre region je ne l ai plus perdu dans les mails
    c possible de l avoir
    merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean-Luc,
      Vous voulez sans doute parler des semis de tomates, voici l’article : https://potagerdurable.com/date-semis-tomate/

      Avatar de nicolas
  18. Yannick (centre)

    Pour, des potagers de moins de 20m2, c est inutile de faire ces plans en graine..cela coûte trop cher, en investissement de matériel, et puis avoir chez soi des minie centrale nucléaire, pour faire pousser ces graines, ce n est pas naturel.. tout ça 🤨, maintenant,sur les godet, des solutions existent, sous nos yeux , bouteille ,pot yaourt, brique de lait, les cimetières avec leurs déchets nous donne gratuitement, leurs déchets plastiques..

  19. gerard (toulouse)

    Quel terreau employer avec un presse-mottes?Quelle consistance pour obtenir de bonnes mottes?Merci de me renseigner .

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gérard,
      Le mieux est un terreau assez fin, sans gros grumeaux, et contenant une certaine quantité de tourbe qui a un effet “éponge”.
      J’utilise pour cela un terreau “pro” qui m’est vendu par un pépiniériste local.
      Sinon j’utiliserais un terreau universel de jardinerie que je passerais à travers un tamis assez gros (mailles de 6 ou 7 mm).
      Pour que les mottes se tiennent, il faut mettre pas mal d’eau. Le test, c’est d’écraser une poignée et l’eau doit bien goutter entre les doigts (pas juste perler).
      Cela demande quelques essais avant d’être au point, mais quand on a trouvé la recette qui marche, quel gain de place et de temps par rapport aux godets.
      Mais en été, les mottes ont l’inconvénient de sécher trop vite avec le soleil et je reviens aux godets.

      Avatar de nicolas
  20. Michelle (Indre)

    Bonsoir Nicolas, j’ai acheté 4 plaques alvéolées à bas prix et je vois qu’elles ne sont pas perçées; il y a juste une empreinte dans le fond de chaque alvéole de 1,3cm. Faut-il que je les perce ? Et peut-être pas à cette dimension importante il me semble. C’est prévu pour un semis de salade, betterave… Merci pour ta réponse. N’oublie pas de changer l’heure à 2h du matin.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Michelle,
      Ah qu’est-ce que je préfèrerais que l’on reste tout le temps à l’heure d’hiver !!! Je trouve qu’avoir le soleil le matin c’est bien mieux pour travailler et se sentir bien.
      Oui il faut absolument percer des trous de drainage pour éviter que l’eau stagne et asphyxie les racines. Peu importe le diamètre. Un gros diamètre permettra d’appuyer avec le doigt au moment de démouler les alvéoles, mais peut laisser échapper le terreau au moment du remplissage. Il faut que tu voies ce qui te semble le mieux.

      Avatar de nicolas
  21. Didier

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour cet article très riche et très intéressant pour le grand débutant que je suis. Je souhaitais vous demander, pour les bouteilles en plastique, est-il préférable d’en percer le fond de plusieurs trous ou pas ? Je vous remercie encore. Bien à vous, Didier

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Didier,
      Ce n’est pas préférable, c’est indispensable ! Comme tout pot contenant une plante, que ce soit une plante d’intérieur ou un citronnier dans un gros pot. Les racines détestent baigner dans l’eau pendant une longue période, cela asphyxie la plante qui va ensuite dépérir.

      Avatar de nicolas
    2. Dom (Bresse Jurassienne)

      Bonjour, pour percer le fond, je donne 2 coups de cutter sur le bord de la bouteille.Pour libérer le plant lors de la mise en place, cutter du haut en bas de la bouteille , sur 2 cotés opposés, puis écarter…..

  22. joel

    merci  !!!! bien qu ancien jardinier il est toujours interressant de comparer ses techniques a de nouvelles possibilites que vous nous offrez

  23. François

    Bonne présentation, à conserver pour ses propres dossiers.
    Cependant, cette année je vais tout faire en godets indépendants, de façon à pouvoir trouver facilement de la place pour un ou deux et d’autre part pour augmenter éventuellement le nombre. Certes, ça demande plus de plateaux porteurs mais avec des cartons ou des fonds de cagettes, c’est assez facile à trouver à la Biocoop du coin ou au centre commercial! On va bien voir !
    Bonne semaine,

  24. Lucie

    L’année dernière j’ai fait mes semis dans de petits sacs de différentes dimensions
    Un des avantages est que je peux au départ semer les graines en repliant les sacs et les déplier progressivement par la suite au fur et à mesure de la croissance du plant en ajoutant du terreau selon les besoins. Pour le repiquage au jardin je n’ai eu qu’à déchirer les sacs sans que cela ne dérange les racines d’aucune façon. Les sacs ne sont pas dispendieux et se présente en 4 dimensions différentes. Cela a super bien fonctionné pour tous mes semis.

    1. Mana 56

      Bonjour Lucie, vous ne précisez pas quels genres de sacs, en papier je suppose, où vous les procurez-vous ? Merci pour cette idée et votre réponse.

      1. Lucie

        Bonjour Mana56
        Ce sont des sacs à semis biodégradables. Je les achète sur Amazon. Il y a plusieurs détaillants qui les offrent en différentes quantités et dimensions. Les prix se situent aux environs de 20$canadiens donc à peu près 15Euros

    2. François

      Ok Mais c’est quoi ces sacs ?

      1. Lucie

        Bonjour François
        Ce sont des sacs à semis biodégradables. Ils sont très faciles à trouver sur Amazon

  25. Annie

    Bonsoir Nicolas, pleine terre godet ou alvéoles, pour une bonne “levée” le conseil est un t° de sol =18-20°C, mais aussi de la luminosité en suffisance,16/17h/j mini m’avez-vous expliqué : celle dont je dispose est artificielle… une rampe de 60 LED ! dois-je en acheter une plus puissante ?
    D’autre part, nous chauffons notre maison avec un poêle à granulés (chaleur constante 18/19°) mais la fenêtre en est loin. Je compte placer mes godets/bouteilles à proximité, éclairés par la rampe : qu’en pensez-vous ?
    Merci pour votre réponse Nicolas !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Annie,
      Il n’y a pas que le nombre de LEDs qui compte, mais la puissance, la luminosité…
      Difficile de vous en dire plus sans avoir testé le produit.
      En parlant de tests, c’est à vous de jouer : il n’y a que comme cela que l’on peut se rendre compte si un éclairage est adapté ou non.
      Pendant la phase de germination, c’est une bonne chose d’avoir une température autour de 20°, mais ensuite, les plants seront plus trapus si vous leur offrez un peu moins de chaleur, disons autour de 15° (mais toujours avec l’éclairage à LEDs).

      Avatar de nicolas
      1. Annie

        Merci Nicolas ! les 20° y sont, mais pas constants, et j’éteins la LED le jour (car elle ne chauffe pas !)… Advienne que pourra !!!
        Dans l’attente de vos précieux conseils hebdos !
        Cordialement
        Annie

  26. Myriam

    Bonjour Nicolas, l’an dernier, vous aviez essayé le semis de carottes dans des rouleaux de papier toilette. Quel a été votre résultat svp? Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Myriam,
      J’en avais parlé dans les vidéos suivantes du printemps. Les carottes récoltées étaient très parfumées et se sont bien développées mais uniquement sur la hauteur du rouleau. Je pense que c’est parce que la racine (qui dépassait déjà du rouleau lors de la plantation) a été abîmée.
      Cette année, j’en refais mais je vais les planter beaucoup plus vite, en tout cas avant que la racine n’atteigne le bas du rouleau. Attention c’est très rapide et cela se produit à peut près en 1 semaine après la levée !

      Avatar de nicolas
      1. Myriam

        Merci Nicolas, je vais les transplanter beaucoup plus vite alors et mettre un grillage au dessus pour les protéger de mes vilaines poules gourmandes! 😉

  27. Géraldine

    Bonjour
    Je lis vos articles avec plaisir depuis 1an et cela me remotive toujours quand je flanche au potager, après une récolte décevante… je voudrais faire profiter mes élèves de ce2 de mon amour pour les plantes. Nous avons un potager, et je pense que l’on devrait commencer à faire germer en classe quelques légumes, mais lesquels pour en profiter avant la fin des cours ? Nous sommes dans le Var, il fait assez doux…
    Merci de votre aide !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Géraldine,
      Je vous ai répondu par mail car j’ai un document à vous envoyer.

      Avatar de nicolas
  28. Mana 56

    Bonjour Nicolas et à tous, j’ai essayé de nombreux contenants, du bac à poissons en polystyrène aux plus petits (pour les pièces de viande), des pastilles en fibres de coco (bof !) et godets en carton dégradables plutôt satisfaisants. Petite trouvaille: j’ai retrouvé au fond d’un tiroir de ma cuisine 2 carrés de présentation en inox avec poussoir que j’ai détourné en presse-mottes: 7,5 X 7,5 X 5 que je partage en 4 avec un couteau à enduire, ce qui me fait 8 mottes pour moins de 10€ de matériel ! Bon dimanche à tous

  29. Benjamin

    Merci pour les infos sur le presse-mottes. Mes premiers essais ont été un échec, car les mottes éclataient en séchant. je me rends maintenant compte de la qualité du terreau (évitez les premiers prix!). Cependant, peut-on tamiser le terreau pour le rendre plus fin pour faire les mottes?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Benjamin,
      Ça peut aider, c’est sûr, car les morceaux grossiers sont assez gênants quand on fait les mottes.

      Avatar de nicolas
      1. Benjamin

        Merci pour la rapidité de votre réponse. Merci pour aussi pour votre astuce pour les tomates dans les bouteilles d’eau c’est super pour les racines et en mini serres

  30. Olivier

    Merci Nicolas pour cet article complet.
    Je vois de plus en plus d’éloges du presse mottes sur les blogs et chaînes, toutefois je ne m’explique pas une donnée qui me semble contre intuitive : en effet j’ai toujours entendu dire qu’il fallait aux plants et donc aux racines de l’oxygène pour se développer alors que le presse motte justement évacue l’air en pressant la terre…
    Qu’en pensez vous?
    Merci d’avance

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Olivier,
      Effectivement, une fois j’avais pressé tellement fort sur l’outil que mes mottes étaient trop compactes et les racines avaient eu du mal à se développer.
      Au contraire si on n’appuie pas assez, les mottes ne se tiennent pas et s’effrittent.
      Il faut trouver le juste milieu entre l’humidification du terreau et la force de pressage, ce qui n’est pas toujours évident. C’est pour cela que je ne recommanderais pas forcément les mottes aux jardiniers qui débutent.

      Avatar de nicolas
  31. dom

    Bonjour, merci pour cet article. Faut-il semer ses tomates dans du compost ou faut-il acheter du terreau semis du commerce ? merci !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Dom,
      Les deux marchent, mais je trouve que c’est dommage de “gâcher” du compost pur pour faire des semis. En plus, il va contenir des graines de “mauvaises herbes” qui vont germer en même temps que les tomates et qu’il faudra arracher.
      Personnellement j’utilise depuis des années du terreau universel de marque d’hypermarché ayant les mentions “bio” et “pour potager”.

      Avatar de nicolas
  32. Daniel

    Bonjour Nicolas, je pratique toutes ces techniques sauf les terrines (je ne réussi jamais!) et j’ai de bons résultats avec vos fameuses bouteilles! j’essaie les alvéoles nette année, mais il est difficile de transplanter… Et bien-sûr j’ai été très optimiste avec les pois et autres fèves qui germent seulement maintenant en pleine terre (20 jours!) alors que les 2èmes semis en pot de 13cm (poquet de 7 graines) effectués 10 jours plus tard font déjà 10cm de haut… En pleine terre dès demain!
    J’ai une déception avec un semi de Roquette cultivée en alvéoles qui a germé en 3 jours mais qui a filé malgré la lampe de croissance! je n’ai pas d’abri suffisant à l’extérieur où il fait encore -2° ou -3° comme ce matin (haut du Var-400m d’altitude) dois-je tout de même les mettre dehors? qu’en pensez-vous?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Daniel,
      Ce n’est pas seulement le manque de lumière qui fait filer les plants, mais une température de la pièce excessive par rapport à la lumière disponible. Vous auriez pu les sortir dehors bien avant car la roquette résiste aux gelées.

      Avatar de nicolas
  33. charles

    Je fais mes plants de tomates à partir des graines récoltées.
    Je les sème en terrine fin mars.
    Quand les plants, filiphormes on 7 à 8 cm je les repique dans des godets individuels.
    Je les arrache de la terrine avec une fourchette (délicat) et les plante dans les godets en enterrant toute la tige, jusqu’aux deux feuilles.
    Les plants repartent fortifiés. je les repique quand la température le permet et qu’ils sont assez forts, soit sous serre (ce que je préfère) soit en plaine terre éventuellement.
    Sous serre j’ai des tomates de début juillet à novembre pour les tomates cerises.

  34. sylvie

    pour moi, j’ai tout essayé et finalement ce qui resiste le mieux et me donne moins de travail, ce sont les semis bouteille, mon potager est petit donc je n’ai pas besoin de beaucoup de plan. en plus je vais faire que des tomates, poivrons, piments et haricot. oui les haricots démarrés au coton puis terre étaient mangés par les limaces, donc en bouteille jusqu’a 20 cm de haut avaient plus de chance de resister.
    avec en plus le fait de ne plus perdre bcp de graines , et à la maison je reserve une place vers une fenetre avec en plus des lampes, un radiateur pas loin, et je commence tout ça vers mi mars (conseil de nicolas pour region parisienne)

    1. Irène

      bonjour Sylvie, je vois que vous faites aussi le semis en bouteilles, donc je présume que vous avez un peu d’expérience en la matière. J’avais essayé ce “système bouteille” l’année dernière pour les tomates, mais : quand les plants avaient env. 10 cm de hauteur des milliers de mini mini mouches ont commencé à voltiger autour des plants. J’essayais avec du vinaigre pour les éloigner, mais j’avais l’impression que mes plants s’affaiblissaient. Ils survivaient, mais les récoltes en été n’étaient pas aussi bien que celles avec des plants achetés en jardinerie. Aviez-vous déjà eu une expérience avec des mouches? Merci pour votre conseil.

      1. sylvie

        Bonjour Irene
        pour les bouteilles, pour que les plants ne “filent” pas il faut mettre les lampes de terrarium en plus de la lumière de la fenêtre car en mars il fait chaud dans la maison mais la lumière n’est pas assez présente (15 h) de plus il faut remettre du terreau de semis jusqu’au premières feuilles ,comme ça les plants sont renforcés. je coupe ensuite le fond de la bouteille et je mets la bouteille avec son plant directement dans le trou a côté du tuteur. pour les mouches je n’en ai pas eu, mais quand ça m’arrive dans ma cuisine, je mets des pots de yaourt (en verre) rempli de vinaigre de pomme avec une giclée de savon vaisselle , ça crée une réaction qui les fait fuir, radicale autour de toute plante dans la maison

        1. Irène

          merci Sylvie pour l’astuce du vinaigre de pomme + savon vaisselle contre les mouches! D’ailleurs je vais aussi suivre votre idée d’ajouter du terreau en haut de la bouteille, et je vais essayer le truc de couper le fond de la bouteille lors de la plantation dehors. Moi j’avais coupé la bouteille du haut jusqu’au bas et puis sorti le plant avec tout son terreau pour le mettre dans son trou. Cela prend du temps et on risque de perdre une partie du terreau.

        2. Monique (Belgique Wallonie)

          Vous parlez bien de bouteilles en plastique ? Vous les mettez en terre ? Et vous les récupérez en fin de saison ?

          1. chrysalide (IDF)

            Bonjour,
            oui je mets mes semis dans une bouteille en plastique puis quand la plante arrive en haut de la bouteille elle est bonne pour aller en terre, je coupe le fond et j’enlève la partie haute (celle que j’ai faite pour mettre la terre et la graine et que j’ai refermé avec du scotch et le nom de la plante) je fais un trou et j’y mets un tuteur puis je mets la demi bouteille avec la plante le fond doit aller jusqu’au fond du trou (même avec les billes d’argile) le but c’est que la plante aille chercher l’humidité en faisant ses racines le plus profond possible, car elle n’aura plus d’eau en surface sauf la pluie, et si il pleut pas de l’été, elle devra trouver son eau en sous sol

            1. Monique (Belgique Wallonie)

              Mais donc, la demi bouteille enterrée reste dans la terre? Vous la retirez en fin de saison ? Merci pour ces précisions. Personnellement, j découpe la bouteille à la plantation pour sortir la motte

              1. chrysalide (IDF)

                oui elle reste en terre pour obliger les racines a plonger, si vous sortez la motte les racines vont s’étaler et remonter

  35. Gino

    Bonjour,
    Article intéressant, il donne envie d’essayer le semis en mottes. Sur quelles graines l’avez-vous expérimenté? Leur système racinaire est il correctement développé? Il m’arrive d’acheter des plants de salade en motte et je trouve les racines faiblardes comparé à ceux que je fais en godet. Est-ce lié à la motte?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gino,
      Sur un semis de betteraves l’année dernière, j’avais observé le contraire : les plants en mottes étaient plus développés que ceux semés en godets le même jour.
      Ce qui me paraît logique car les mottes sont un système naturellement anti-chignonnage, donc le système racinaire va se développer de façon plus dense.
      Sinon je sème en mottes à peu près tous les légumes qui se plantent au potager quand les plants sont âgés d’un mois.
      Pour les choux (qui mettent plus longtemps), je les transplante ensuite dans un godet.
      Les pois et haricots sont trop gros pour les mottes.
      Les tomates je les fais en bouteilles.
      J’apprécie beaucoup le gain de temps pour faire les mottes (par rapport au remplissage des godets) et le gain de place.
      Par contre, il faut surveiller l’humidité tous les jours car les mottes dessèchent très vite ! 😉

      Avatar de nicolas
      1. Gino

        Avec un tel retour, je n’ai plus le choix, il faut que j’essaie.

        Merci et bon dimanche

  36. Bernadette

    Bonjour.
    Merci pour cet article intéressant.
    Il y a encore une technique de semis non évoquée dans cette article : le semis en pépinière.
    Pourriez me donner quelques infos dessus ? Ses avantages et inconvénients ? Je vous remercie. Bon dimanche à vous.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Bernadette,
      C’est bien vu !
      En quelques mots, les avantages que je vois sont : une bonne profondeur de terre, donc les racines auront toute la place pour se développer. La possibilité de mettre un châssis autour, pour gagner quelques degrés de chaleur.
      Et au niveau des inconvénients : obligé de se baisser au ras du sol pour faire les différentes opérations (semis, repiquage). Difficulté à se protéger des ravageurs (limaces, mulots, oiseaux…).

      Avatar de nicolas

Recevez mes conseils de saison dans votre boîte mail

Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine un article ou une vidéo que vous recevrez le dimanche matin.

lm Général


Bonjour, je m’appelle Nicolas

Ma photo timbre carrée

Si vous voulez en savoir plus sur mon potager, cliquez ici pour lire mon histoire…