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Les oyas au potager

80 comments on Les oyas au potager

C’est probablement le système le plus économe en eau pour irriguer des plantes. Utilisées par les Chinois depuis des millénaires, les jarres enterrées sont constituées d’un récipient en terre cuite pouvant prendre diverses formes.

Les racines s’orientent vers les parois de l’oya pour capter l’eau à sa source. (Pauline Samain CC-BY-SA)

Enfouies juste sous la surface de la terre avec leur ouverture qui dépasse pour les remplir d’eau, cette eau va traverser très lentement la paroi poreuse puis se déplacer par capillarité dans la terre avoisinante, jusqu’aux racines des légumes.

Les meilleurs résultats sont obtenus avec la terre cuite la plus poreuse, que l’on trouve dans les oyas fabriquées à la main (ce qui explique leur prix élevé) et cuites dans un four ne dépassant pas 1000°C.

Les oyas fabriquées artisanalement sont celles qui diffusent le mieux l’eau.

FICHE Retrouvez les bonnes adresses d’oyas traditionnelles faites main.

Voici quelqus adresses de marchands d’oyas artisanales, j’ai pris les miennes chez les deux premiers.

On peut aussi utiliser de simples pots de fleurs en terre cuite. Ils sont peu chers à l’achat car ils sont fabriqués industriellement dans des fours à très haute température. Mais du coup, ils ne sont souvent pas assez poreux et l’eau a du mal à traverser leur paroi. En fin de compte, ceux qui marchent le mieux, ce sont les plus basiques et les moins chers. On évitera donc tous les pots vernis, peints ou ayant des formes plus travaillées.

De simples pots de fleurs peuvent convenir après avoir testé qu’ils ont une bonne porosité.

Fiche pratique : Construction d’oyas faits maison, ma version toute simple

J’ai pris un pot de diamètre 27 cm (contenance 7 litres), marque italienne Deroma que l’on trouve dans tous les magasins de bricolage (ou en jardinerie mais c’est plus cher). Tester la porosité en aspergeant un peu d’eau sur le pot (apporter sa petite bouteille dans le magasin). Si l’eau coule au lieu d’être absorbée immédiatement par la paroi, prendre un autre pot. Ne pas oublier d’acheter une soucoupe pour le couvercle (existe aussi en plastique).
Boucher le fond du pot de manière complètement étanche avec une chute de carrelage (ou toute autre matière rigide), que l’on collera avec par exemple du joint silicone (prendre celui prévu pour contact alimentaire). J’avais essayé avec de la colle à carrelage mais l’étanchéité n’était pas parfaite et le pot s’était vidé en quelques heures seulement (au lieu de plusieurs jours).
Rajouter une bonne couche de silicone au fond pour solidifier l’ensemble.

Comment fonctionne une oya ?

Les oyas procurent une irrigation profonde (sur toute la hauteur de l’oya, et même plus profond, soit au moins 50 cm). C’est donc excellent pour les racines des légumes qui sont encouragées à se développer, leur permettant ainsi de capter plus de nutriments et d’eau.

En fin de saison, si on déterre une oya, on découvrira un dense réseau de fines racines qui convergent vers la paroi de l’oya. En comparaison avec un endroit du potager où il n’y a pas d’oya, la différence est frappante.

Avec les oyas, le sol (et donc les racines) restent constamment humides, sans passer par des cycles “trop sec” / “trop mouillé” comme c’est le cas quand c’est le jardinier qui arrose. Il n’y a pas d’à-coups, ce qui évite l’amertume chez les légumes-feuilles ou la peau qui se craquèle chez les tomates ou les melons.

En plus, la surface du sol reste relativement sèche, ce qui évite la germination des “mauvaises” herbes ou la prolifération des limaces.

Jusqu’à quelle distance de l’oya peut-on planter ses légumes ?

Cela dépend de la texture de la terre, mais on peut dire que pour une terre de jardin ni trop sableuse, ni trop argileuse, et bien ameublie, une oya de 5 à 10 litres peut irriguer une surface d’un mètre carré dont elle est le centre.

Voici un exemple-type de cultures disposées autour de quelques oyas :

Exemples de légumes plantés autour d’oyas (Pauline Samain CC-BY-SA)

Tous les combien doit-on remplir une oya ?

Suivant sa taille, l’oya va se vider de l’eau qu’elle contient pendant une durée allant de quelques jours à une semaine. Les jarres de plus gros volume, 5 à 10 litres, ont le plus d’autonomie.

Pour les as du bricolage, les oyas peuvent être reliées à des tuyaux du type de ceux utilisés pour la micro-irrigation et on pourrait imaginer déclencher leur remplissage à intervalles réguliers avec un programmateur.

Des capsules poreuses alimentées par un réseau de tuyaux.

La vitesse avec laquelle le niveau d’eau va baisser dépend de nombreux facteurs comme la texture de la terre, la quantité de plantes qui poussent autour, la qualité de la matière (terre cuite) avec laquelle elle a été fabriquée, mais surtout la météo qu’il fait.

En effet, c’est le manque d’humidité de la terre autour de l’oya qui va attirer l’eau hors de celle-ci. Si la terre devient plus sèche, parce que les plantes ont consommé l’eau avec leurs racines ou bien parce que le sol était nu et l’eau s’est évaporée, l’eau va être extraite de l’oya en moins de temps que si la terre reste humide, grâce à une pluie récente ou un sol paillé.

Ainsi, les oyas sont un système d’irrigation ultra-efficient car ce n’est pas le jardinier qui décide de la quantité d’eau mais c’est le sol qui va prendre uniquement ce dont il a besoin.

Comment installe-t-on une oya ?

Comme le principe de l’oya est de diffuser l’eau par capillarité, il est important d’avoir une terre bien affinée dans le volume de 50 cm qui entoure l’oya et qui sera humidifié par elle. Pour cela, on n’hésitera pas à décompacter la terre à l’aide d’une fourche-bêche.

Ce qui facilitera aussi le creusage du trou pour enterrer l’oya. Il faut compter à peu près une oya de 5 à 10 litres par mètre carré.

Après avoir mis en place les oyas en laissant dépasser le haut de quelques centimètres, on pourra planter les légumes autour. Certains légumes conviennent mieux que d’autres, notamment tous les légumes-fruits (tomates, courges…) car ils ont de longues racines capables de pousser horizontalement pour aller chercher l’eau. En plus, ces légumes “sentent” à une certaine distance d’où vient l’eau, et sont capables d’orienter leurs racines dans cette direction. C’est pourquoi on peut les planter un peu plus éloignés des oyas, mais sans dépasser une distance de 80 cm du centre de l’oya.

Diffusion de l’eau selon la texture de la terre (Pauline Samain CC BY-SA)

Par contre, les légumes-racines (carottes, radis, navets…) ne font que des racines verticales et sont donc bien moins adaptés aux oyas. Cependant leur culture est possible si on les fait pousser tout près de l’oya, et surtout à la condition de veiller à maintenir le niveau d’eau dans les oyas toujours très haut, afin que la terre reste humide sur toute la hauteur de l’oya.

Les légumes-feuilles (salades, épinards…) sont entre les deux : ayant un système racinaire peu développé, il faudra les placer assez près de l’oya, mais sans oublier que lorsqu’ils deviendront adultes, leur taille risque de masquer complètement le couvercle de l’oya, ce qui peut être gênant pour le remplissage.

Après avoir terminé les plantations, on arrosera copieusement la terre autour de l’oya pour vider les poches d’air et que la terre adhère bien aux parois de la jarre. Puis on remplira l’oya.

Comme je le faisais remarquer au sujet des légumes-racines, une oya fonctionne toujours mieux lorsqu’elle est pleine. Dans ce cas, il y a une portion plus grande de la paroi qui est en contact avec l’eau et sa diffusion se fait donc sur toute sa hauteur.

Une erreur à ne pas faire : ne compter que sur l’oya pour apporter l’eau à des semis ou à de tous jeunes plants encore très petits ! En effet, s’ils sont placés un peu loin de l’oya, l’humidité distribuée par cette dernière n’ira pas assez loin pour les atteindre. En attendant qu’ils aient développé des racines assez longues, on devra se servir d’un arrosoir pendant un bon mois.

J’enlève d’abord les tuyaux de goutte-à-goutte de ce rectangle qui mesure 1,20m par 2,50m. Pour ceux qui me suivent depuis longtemps, c’est le rectangle où j’avais expérimenté le bois enterré.
Un passage rapide à la grelinette (une fourche-bêche aurait tout aussi bien fait le travail). La terre n’était pas très compacte mais ce sera quand même plus facile pour creuser les trous.
Mon sol étant très drainant, je décide de placer une soucoupe sous chaque oya, afin que l’eau parte moins vers le bas.
Mise à niveau et centrage de l’oya. Ça vaut le coup de s’appliquer un petit peu si l’on veut avoir un résultat qui soit esthétique.
La première oya est en terre (la grosse de 10 litres). Au tour maintenant des deux autres. On voit bien la différence entre le pot de 27 à gauche (contenance 7 litres) et l’oya de 5 litres à droite.
Les 3 oyas sont en place dans ce rectangle qui fait je vous le rappelle 1,20 m par 2,50 m. Quand on remue de la terre, elle prend toujours plus de volume qu’au départ, mais le niveau du sol va redescendre après quelques pluies et coups de vent.
Je verse 3 arrosoirs (de 12 litres) pour bien faire adhérer la terre aux oyas et humidifier tout le rectangle.
Le lendemain, premières plantations : un plant de tomates au milieu, un concombre à droite, et des laitues que j’ai placées à 10 cm du bord de l’oya. J’aurais aussi pu éloigner plus la tomate en la plantant vers une des briques. D’autres légumes sont à venir quand j’aurai les plants de prêts : blette, chou-rave, haricot nain…
Et un bon paillis va venir recouvrir la surface de la terre très rapidement !

Faut-il enlever ses oyas en hiver ?

Tout d’abord, il faut savoir que les “vraies” oyas sont beaucoup plus sensibles au gel que les oyas faites avec des pots de fleurs, car elles sont plus poreuses. Du coup, même vidées, l’humidité qui reste dans les parois pendant l’hiver suffit à les faire éclater en cas de forte gelée (-5°C environ). Je n’ai pas de chiffre pour les pots de fleurs mais ils sont bien plus résistants et on peut les laisser en terre sans inquiétude, du moment qu’ils sont vides.

Par contre, il y a une autre chose qui se passe, c’est que pendant la belle saison, les racines des cultures finissent par s’agglomérer tout autour de l’oya, formant une sorte de chignon qui va prendre petit à petit la place de la terre, empêchant la diffusion de l’eau depuis l’oya vers les endroits plus éloignés.

Cela vaut donc le coup de déterrer une fois par an les oyas pour les débarrasser de cet amas de racines (que l’on peut jeter au tas de compost) et de remettre la terre bien contre les parois. Les futures plantations s’en porteront beaucoup mieux.

On en profitera pour vérifier que l’oya ne s’est pas fissurée ou que ses parois ne sont pas colmatées sous l’action du calcaire éventuellement contenu dans l’eau (bon à savoir : l’eau de pluie n’est jamais calcaire).

Avantages et inconvénients des oyas

Voici un petit récapitulatif pour comparer d’un coup d’œil les bons et les moins bons côtés des oyas.

Avantages :

  • Les plus économes en eau car l’eau est utilisée “à la demande” par les plantes.
  • Le plus grand avantage du système des jarres par rapport aux autres systèmes d’irrigation, c’est qu’il est capable de s’adapter au climat et au besoin de la plante
  • Très facile à installer, système rudimentaire qui ne demande aucune technologie.
  • Joue le rôle de réserve d’eau et permet au jardinier de s’absenter pendant une semaine.
  • Piège à limaces qui vont s’agglutiner sous les rebords de l’oya.
  • Très adapté aux légumes qui ont des systèmes racinaires puissants comme les tomates ou les courgettes.
  • Évite le “cul noir” des tomates car les racines sont irriguées sans à-coups.
  • Souple d’emploi : existe en diverses tailles pour mettre dans un bac, un potager en carré ou une lasagne.
  • Très adapté aux serres car l’intérieur ne reçoit jamais la pluie.
  • Peut être utilisé en y versant des eaux grises (ne contenant pas de matières grasses).

Inconvénients :

  • Demande un certain travail si auto-fabrication et pour les enterrer.
  • Moins adapté aux plantes qui ont des racines qui ne s’étendent pas beaucoup en largeur (légumes-feuilles) et pas du tout adapté aux légumes-racines.
  • Fonctionne moins bien si le sol est très sableux ou très argileux car l’eau se diffusera mal en largeur.
  • La terre cuite peut se colmater au fil des années. Nettoyage possible au vinaigre blanc.
  • Rien n’indique quand l’oya est vide, il faut soulever le couvercle pour le savoir (mais certains bricoleurs ont installé un flotteur muni d’une tige qui monte et qui descend à travers le couvercle).
  • Difficile à automatiser mais possible en alimentant les jarres par des tuyaux prévus pour la micro-irrigation.
  • Gêne le passage des outils de travail du sol.
  • Peu adapté aux surfaces importantes car il faudrait un grand nombre d’oyas et du temps pour les recharger en eau.
  • Certains modèles sont sensibles au gel et doivent être déterrés en hiver.
  • faible mobilité : une fois installée pour la saison, la jarre sera difficilement déplacée, et il faudra adapter son plan de culture à cette donnée supplémentaire

Pour conclure

Vous venez de lire l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur les oyas. Si vous souhaitez apporter un détail important que j’aurais oublié ou nous faire part d’un retour d’expérience, c’est avec plaisir qu’on se retrouve dans les commentaires.

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. PAUL

    Bonjour Nicolas ,
    Félicitations pour votre article sur les ” Oyas ” .
    Je ne suis plus en âge de jardiner mais la lecture ca me va ; et je vais pouvoir en faire profiter mes enfants et petits enfants .
    Entre autre , j’ai une fille qui fait tous ses légumes et qui en fait même profiter ses parents ; alors . . . échange légumes contre conseils . . . ( je plaisante ) .
    Dans l’attente de vos articles .
    Merci et bon week end .
    Paul

  2. Maritere Franch (Mexique)

    Très intéressant, je le va practique sur ma potager merci. Je vivre a Mexique.
    Salutations

  3. Cristina

    J’ai commandé les oyas chez oyas.eco , 5 litres à 21,49€ . Livraison impeccable, toutes en parfait état.
    Prix en pépinière pour même oya 5 litres: 37€ L’unité

  4. Cristina (bruxelles)

    Merci Nicolas, un article assez complet _
    J’ai installé mes oyas de la façon suivant:
    Faire un trou de la taille de l’oya
    Arroser abondement le fond
    Remuer bien la terre du fond jusqu’à obtenir une pâte consistante , en ajoutant un peu plus de terre, si nécessaire
    Enfoncer l’oya d’un tierce de sa hauteur
    Remettre de l’eau et de la terre autour au fur et à mesure que l’on recouvre le corps de l’oya
    Attendre une demi heure puis remplir l’oya avec de l’eau et remettre le couvercle

    J’ai besoin de remplir les oyas une fois semine.

  5. jean luc (bretagne)

    article très utile car l’implantation des oyats n’est mentionné nul par

  6. Laurence (TOURNEFEUILLE à côté de TOULOUSE)

    Bonjour Nicolas,
    J’attends mes Oyas en cours de fabrication par Joana : https://oyoya.wordpress.com/home/modeles-2/
    Je l’ai rencontrée au vide-grenier de l’Association des Jardiniers de TOURNEFEUILLE
    Bien à toi
    Très belle journée potagère

    1. Ana

      Merci pour le lien mais je ne trouve pas les prix 😕

      1. Laurence

        Les prix sont très compétitifs. Il suffit de demander sur la page contact du site.

    2. nicolas (Toulouse)

      Salut Laurence 😉
      Sympas ces oyas de fabrication locale !
      Bien à toi aussi

      Avatar de nicolas
    3. Ana

      Tu peux me dire combien tu as payé pour quoi STP ?

      1. Laurence (TOURNEFEUILLE à côté de TOULOUSE)

        Bonjour Ana,
        Je présume que si Joana ne précise pas ses tarifs sur internet c’est qu’elle préfère ne pas le préciser sur internet.
        Cordialement

  7. Martine

    Bonjour
    Merci beaucoup pour le renvoi du lien
    Cordialement

  8. Alberto (Nîmes)

    Bonjour à tous,
    Cette année j’ai opté pour l’arrosage tout oyas maison de 9litres. J’ai 4 planches de 1,2x3m et 3 oyas par planche. sur chaque planche j’ai planté 16 plans (tomates, poivrons, piments, aubergines, courgettes, haricots) + plantes de types basilic, origan, coriandre œillet d’inde…
    Il n’y a que pour les haricots ou les limaces on fait bombance. Je viens de refaire un semi en godet pour les mettre en terre plus grands.
    Bien entendu je paille copieusement, avec du foin. Ce qui nourrit la terre par la même.
    Comme disait “l’autre” jusque ici çà va.
    Je vous tiendrai informés de l’évolution
    Bonne soirée
    Alberto

  9. Marc (Le Muy / Var) (Côte d'Azur / Var)

    Bonjour Nicolas,
    Merci beaucoup pour ces informations, très utiles.
    Si je ne peux mettre en œuvre dès cette année (j’ai déjà planté mes pieds de tomates, quoique je pourrai installer des oyas entre les pieds), je le ferai certainement l’an prochain.
    Résidant dans le Var, et compte tenu d’une part de l’évolution climatique comme des restrictions d’arrosage, cela me parait indispensable d’y recourir.
    Et curieux de découvrir vos précieux conseils relatifs à l’utilisation des eaux usées.

  10. Chrystel (Bretagne/sud,saintphilibert/)

    J’ai appris plein de choses que je vais mettre en pratique.
    Merci Nicolas :)

  11. Kathleen (Lauragais/toulousain)

    Bonjour,
    J’utilise des oyas «maison » faites avec des pots de fleurs en terre cuite basiques que j’ai bouchées avec une bonne dose de joint de carrelage. Après 3 ans, elles sont toujours opérationnelles, même si je les laisse en terre l’hiver. Le climat de ma région (Lauragais, près de Toulouse) est compatible: pas de fortes gelées l’hiver. Par contre, comme je les couvre avec leur soucoupe, j’ai remarqué qu’elles permettent aux moustiques de passer et d’y pondre: je dois surveiller et dès que je vois des larves, je sort la oya et la vide. Donc, attention aux moustiques avec les oyas maison!
    Je précise qu’autour d’une oya de 10L, je plante 4 pieds de tomates. Comme je paille abondamment en période très chaude, et que mes tomates sont protégées par voile d’ombrage, je peux laisser le tout sans arroser jusque 2 à 3 semaines, l’été.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Kathleen,
      Très intéressant tout ça !
      Les moustiques tigres sont une calamité en été ici à Toulouse, donc le problème des larves va se poser. À quoi ressemblent-elles ?
      4 pieds de tomates par oya, c’est pas mal ! À quelle distance de l’oya les plantez-vous ?

      Avatar de nicolas
      1. Kathleen (Lauragais/toulousain)

        Les larves de moustiques font 5 à 8 mm de longueur et se déplacent dans l’eau en se tortillant. Quand on soulève le couvercle de la oya, s’il y en a et que l’eau est claire, on les voit facilement grouiller dans l’eau. A cette adresse, le 1er et le 3ème lien sont très instructifs: https://www.google.com/search?q=larves+de+moustiques+tigres&source=lmns&tbm=vid&bih=454&biw=320&client=safari&prmd=ivsn&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwje-auR55r_AhU8picCHSMIDOAQ_AUoAnoECAAQBQ
        Mes pieds de tomates sont à environ 15-20 cm du bord de la oya, ils forment donc un carré.
        Il me reste à trouver un moyen de fermer hermétiquement mes oyas en bricolant sur le couvercle en terre. Y coller une sorte de joint peut-être?

        1. nicolas (Toulouse)

          Merci pour le lien, effectivement les larves ont l’ai bien visibles !
          Peut-être un joint très souple genre joint en mousse pour colmater les fenêtres.
          Ou alors une bande de tissu mouillé ?

          Avatar de nicolas
          1. Kathleen (Lauragais/toulousain)

            Oui, le joint pour fenêtre m’a m’air d’être une très bonne idée. Merci!

        2. Laetitia (alsace)

          Bonjour
          Nous avions il y a quelques semaines une sorte d’exposition nature dans la commune. Il y avait un stand qui présentait le moustique tigre et les moyens de lutte. On y voyait notamment un fût de récupération d’eau coiffé d’une moustiquaire. Je me demande donc s’il ne serait pas efficace, si on ne peut/veut pas coller le couvercle, de fixer sur le pot un filet « anti moustique » au moyen d’un élastique ou d’un lien quelconque (qu’il faudrait probablement changer de temps en temps). Cela devrait soit les empêcher de pondre, soit empêcher les moustiques issus des larves de sortir?

    2. Cathie (Montpellier)

      Bonjour ! Vous dites que «  vous sortez l’oya » pour la vider mais je pensais qu’on ne pouvait pas la sortir de terre de toute la saison ?

      1. Kathleen

        La oya est simplement placée en terre sans y être “coincée”. Elle a une forme évasée puisque fabriquée à partir d’un pot de fleur basique, donc très facile à sortir puis replacer, contrairement à certaines oyas du commerce qui ont une forme bombée. C’est aussi un avantage (outre le prix) des oyas maisons ;)

  12. Christine (Alpes-Maritimes)

    Bonjour Nicolas
    Ça fait un moment que j’ai envie de faire des oyas !
    Je me demandais si des oyas de forme droite ne seraient pas plus pratiques à poser et enlever ( forme de long vase)?
    Pas trop étroites pour avoir du volume.
    Ayant été potiere autrefois cela me donne envie de m’y remettre…😊

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christine,
      D’après toutes les infos que j’ai lues, plus une oya aura une grande surface de contact avec la terre, plus l’eau sera diffusée loin.
      C’est pour cela que les oyas de 10 litres vont plus loin que celles de 5 l.
      Avec des oyas plus fines comme vous le suggérez, il me semble que la surface serait plus réduite.
      Mais bon, ce serait intéressant de faire le test quand même.

      Avatar de nicolas
  13. Robert (Maine et Loire (près de Angers))

    Merci Nicolas pour cet article sur les oyas

    personnellement je préfère le paillage, même si l’un n’empêche pas l’autre :-)

    Toutefois, un jardinier des jardins familiaux de ma région,
    qui est aussi (malheureusement) un très rare jardinier bio, utilise des bouteilles en plastique, dont il perce avec une aiguille, la moitié de la hauteur de la bouteille qu’il enfonce en terre, puis il remplit la bouteille d’eau et il referme la bouteille avec son bouchon.

    Plusieurs avantages à cette technique :

    1- son coût ultra compétitif
    2- son efficacité vérifiée
    3- sa participation au recyclage des bouteilles en plastique.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Robert,
      Merci pour cette astuce mais comment fait-il pour que l’eau ne se vide pas trop vite ?
      J’ai déjà essayé et même avec un très petit trou, l’eau se vide en quelques heures seulement.

      Avatar de nicolas
      1. Robert (Maine et Loire (près de Angers))

        C’est aussi la question que j’ai posé à ce jardinier, et il m’a répondu qu’il avait fait beaucoup d’essais avant d’obtenir un résultat satisfaisant.
        La prochaine fois que je verrai ce jardinier je lui reposerai la question, et je ferai des photos

        1. Moises Bermejo

          Merci de nous le communiquer

          1. Robert (Maine et Loire (près de Angers))

            Oui Moïse, je ne manquerai pas de communiquer la réponse de ce jardinier à ce sujet.

        2. nicolas (Toulouse)

          Merci, je suis curieux de connaître la solution

          Avatar de nicolas
          1. Cathie (Montpellier)

            Peut être que c’est la solution dans notre terre très argileuse ? J’ai peur que les oyas en terre cuite se bouchent rapidement…

            1. nicolas (Toulouse)

              Il parait qu’elles peuvent se boucher si l’eau est très calcaire, mais à cause d’une terre argileuse, je ne pense pas. La terre cuite, c’est bien de l’argile à la base, non ?

              Avatar de nicolas
  14. Patrick

    Bonjour. J’ai acquis des oyas fabriquées en Catalogne chez jardins animés et j’ai testé une petite série pendant l’hiver en Franche-Comté sans problème et donc sans les déterrer. Je viens d’en recommander pour compléter et équiper tous mes carrés. J’ai utilisé des oyas de 10 litres dans des bacs de 120 x 120. C’est tout de même arrosée onéreux sachant qu’un m3 vaut ici environ 6 €. J’utilise l’eau de pluie en arrosage à main. J’ai aussi un système d’irrigation rattaché à l’eau courante programmable. J’utilise environ 20 m3 par an en faisant attention. Il faut donc 10 m3 pour ´ rentabiliser un seul oya. Sauf que l’arrosage des jardins en cas de forte chaleur est interdit. Donc sans les oyas et l’eau de pluie plus de jardin. Tout devient compliqué et de plus en plus dans l’avenir. Pour terminer sur une note d’humour il faudra peut-être créer une bassine de rétention dissimulée pour pouvoir continuer un jardin potager en Franche-Comté alors pour le sud du pays n’en parlons pas. Amitiés à tous !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Patrick,
      Tout à fait d’accord avec vous sur le constat !
      Dans mon livre, je parlerai aussi de la récupération des “eaux grises” de la maison (eau de cuisson, de rinçage des légumes, voire plus…).
      Moyennant un peu de manutention, cela fait une bonne source d’eau qui ne peut pas être interdite.

      Avatar de nicolas
  15. Claude Shekina (suisse)

    Bonjour Nicolas, merci pour cet article! Toujours aussi passionnant!! Je ne savais pas qu’il fallait les sortir de terre pour l’hiver donc j’ai installé les miens à la mi été l’an passé et nous avons eu des moins 15 degrés en janvier. J’avais simplement mis du foin sur ce qui dépassait et ils ont tenus le coup!!heureusement pour le prix car je les ai acheté avant d’avoir lu que je pouvais les fabriquer moi même! Bon dimanche à tous!

  16. Françoise (Sud Ardèche)

    Nicolas, votre exposé est très instructif et éclairant.
    J’utilise des pots en terre depuis l’année dernière. Je bouche le trou du pot avec des bouchons en liège. J’ai dû, par contre, poncer quelques pots qui ne diffusaient pas l’eau pour les rendre poreux. Ce fut fastidieux !
    Sous les couvercles il y a pas mal de petites limaces qui s’y réfugient et que je récupère et donne à mes poules ! Il faut surveiller. Mais ces limaces n’ont pas attaqué les cultures.
    Le système d’arrosage par oyas ou pots est très pratique, moins fatiguant qu’avec un arrosoir, surtout quand on a mal au dos …
    Je ne pensais pas qu’on pouvait utiliser ce système pour les tomates, croyant qu’elles ne devaient pas avoir les pieds dans l’eau de manière continue.
    Je paille systématiquement avec ce que j’ai sous la main tout le jardin pour éviter l’évaporation. Entre la canicule, le vent, la sécheresse, c’est indispensable et l’année dernière ce fut malgré tout insuffisant … Mais j’ai fait des économies d’eau avec mes oyas maison.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour François,
      Je ne savais pas que l’on pouvait les poncer pour les rendre plus poreuses. Comment avez-vous fait ? À la main avec du papier de verre ou à la ponceuse électrique ?

      Avatar de nicolas
      1. Françoise (Sud Ardèche)

        A la main avec du papier verre à gros grain. Ponçage à l’extérieur et à l’intérieur. Je n’ai pas utilisé de ponceuse, de toute façon cela n’aurait pas été possible pour moi car à l’intérieur c’est trop étroit pour une ponceuse. Mais, même si ce ponçage a été efficace, j’en ai bavé pour le mener à bout.
        il vaut mieux quand même vérifier à l’achat la porosité des pots. En tout cas cela m’a permis de recycler les pots que j’avais en stock.

  17. Virgy (région parisienne sud)

    Merci pour vos conseils. J’ajouterai un inconvénient c’est que cela prend de la place surtout dans un petit potager. J’en ai quand même mis quelques-uns faits maison. Bon dimanche

  18. Claude (79160)

    Bonjour,
    Vous ne parlez-pas d’associer les oyas avec du paillage. Je pense que cela pourrait encore limiter la fréquence de remplissage et aider les plantes à mieux supporter l’évaporation rapide durant les fortes chaleurs ainsi que le choc thermique de la canicule.

    1. Mana 56 (Vannes)

      Si si Nicolas en parle, voir le texte sous la dernière photo de l’article ! 😉

  19. Broussal Angel (Gers Occitanie)

    Bonjour, pour les pots utilisés en Oyas j’utilise des bouchons de champagne pour combler le fond et ça fonctionne super bien !
    Si vous ne buvez pas régulièrement du champagne hésitez pas d’en demander à votre restaurant ou brasserie préféré 😉

    1. Marie Labesse

      Tu retailles tes bouchons  ?

      1. Broussal Angel (Gers Occitanie)

        Non je les laisse dépasser des deux côtés !
        Comme ça ils gonfle a l intérieur et a l’extérieur et par conséquent rend le tout bien étanche 👍

        1. Marie Labesse

          Merci bien, ça a l’air facile comme ça !

      2. Laetitia (alsace)

        Bonjour.
        J’ai aussi utilisé des bouchons. J’ai trouvé par hasard des bouchons de bière (en liège) qui avaient une dimension parfaitement adaptée aux trous de mes pots (les mêmes que ceux de Nicolas, qui font 7litres). Mon mari a enfoncé les bouchons en vissant la « tête » sans les tailler dans le diamètre, mais surtout par l’extérieur et non par l’intérieur de manière à ce qu’ils ne risquent pas de ressortir une fois en terre. Nous avons ensuite coupé le « pied » du bouchon. Un test avec 5cm d’eau dans le pot m’a permis de vérifier à la fois l’étanchéité du dispositif et la parfaite porosité du pot (l’eau est montée au moins sur 15cm dans la paroi du pot). Les 4 oyas sont en place et à peine visibles grâce au paillage généreux. Mon mari a bricolé un dispositif dans une coupelle en terre pour alimenter l’oya sans soulever le couvercle. C’est top. Merci à Nicolas pour ce tuto simple qui m’a mise en confiance et nous a permis de passer à l’action. Coût : environ 11 € par oya (les coupelles en terre de 27m sont plus chères que le pot :-))

        1. Marie Labesse (66)

          Merci Laeticia. Je serais curieuse de voir ce dispositif qui permet de remplir l’oya sans avoir à bouger le couvercle… Comment peut-on forer un trou dans le couvercle sans casser celui-ci…

          1. Laetitia (alsace)

            Bonsoir
            J’avoue que j’étais sceptique moi aussi, mais mon mari y est parvenu sans casser une seule soucoupe. Je viens de lui demander ; il a utilisé des forêts béton de diamètre croissant (il en a des gros) pour finir par aléser avec une lame de scie. Il dit qu’il faut utiliser un mode « rotation » et surtout pas «percussion» et il a travaillé « à plat » (donc de l’intérieur de la coupelle). Ensuite, il a adapté un système qui me semble être du pvc, avec un bouchon qui se visse. Les raccords cachent les quelques éclats inévitables. Ça lui a valu 20mn de travail par soucoupe et 1 ampoule à la main. Je peux remplir à l’arrosoir ou au tuyau. Il m’a dit aussi que la soucoupe n’était pas faite QU’en terre cuite. Il y a un matériau gris (genre ciment) au milieu. C’est sans doute parce la soucoupe, contrairement au pot, doit être imperméable pour assurer sa fonction.
            Maintenant j’attends que les racines trouvent leur chemin…

            1. Marie Labesse (66)

              Merci, c’est très gentil à vous d’avoir pris le temps de vous procurer ces précisions et de me les fournir ! Je ne suis pas certaine que mon bonhomme soit prêt à en faire autant pour moi que le vôtre, mais si c’est un peu technique, ça risque de l’intéresser ! Sinon, je me débrouillerai avec les moyens du bord ! En tout cas bel été à vous et si ce que je vois à la météo est juste, vos oyas devraient vous épargner quelques soucis !

    2. Jacotte (85)

      Bouchon de cidre ou mousseux ça fonctionne aussi ☺️.

  20. Isabelle (Orléans Loiret)

    Merci Nicolas pour cet article très bien documenté comme d’habitude. J ai fabriqué des oyas maison, mais j’ ai utilisé deux pots par oyas que j emboite et que je colle, je les utilise en ligne à raison de un tous les mètres à peu près. Je mets un pied de tomates de part et d autre de l oya et je plante du basilic au plus près de chaque oya. Pour l instant je les laisse en terre l hiver mais je suivrai les conseils pour l année prochaine, je les deterrerai pour les nettoyer et enlever les racines autour … Le plus long pour moi c’est de les remplir avec un arrosoir et un entonnoir … Et j’ai un peu de mal à voir la hauteur de l’eau dans l oya pour savoir quand il est vide, le mieux je pense c’est de les remplir très régulièrement afin de ne pas laisser la terre sécher autour. Bon dimanche à tous.

  21. viviane

    Les oyas faits maison avec des pots de marque deroma (italie) sont parfaits et aussi efficaces que les vrais oyas (moins onéreux) Je les utilise depuis plus de 4 ans pour tous les légumes :tomates, concombre, aubergine, piment, courgette.. dans les pots de fleurs , les bacs à fleurs enfin bref ils vont bien partout.

  22. Lara

    Bonjour Nicolas et merci pour le partage de ce chapitre.

    Il existe un fabricant dont les ollas résistent au gel : https://www.poterie-jamet.com/nos-produits/ollas-oyas-irrigation/ et dont le bouchon est un peu plus sécurisé (j’en ai dans des balconnières que j’ai paillées au feutre de chanvre en rouleau parce que j’avais peur que le bouchon s’envole et se casse).
    Elles sont encore plus onéreuses que les autres, mais pour certaines personnes, ça peut valoir l’investissement.

  23. Hélène (Mérignac (Gironde))

    Bonjour à tous,
    J’ai testé l’année dernière les pots en terre pour faire des oyas maison en bouchant le trou du fond avec un bouchon de liège (cidre) retaillé.
    Ça a bien fonctionné puisque en deterrant le pot, des racines étaient entourées autour…. Par contre, il faut faire bien attention de bien fermer le dessus du pot de façon bien hermétique et de mettre un poids sur le dessus car sinon, petits lézards et cloportes viennent s’y noyer et ce n’est pas le but recherché puisqu’avec un potager naturel, le but est aussi de favoriser la vie animale.
    Mettre juste une coupelle en plastique sur le dessus n’est pas suffisant, les petits animaux recherchent l’eau aussi, préférer une petite planche en bois avec un poids dessus.
    Bon potager à tous ❤️

  24. Vincent (yvelines)

    Mes oyas de 1.5 litres m’ont coûté moins de 3 euros pièce. J’en ai mis 4 dans un carré potager de 1.20 x 1.20 et cela semble faire l’affaire. Cela ne prend pas beaucoup de place mais il faut probablement les remplir un peu plus souvent, bien qu’ils soient assez profonds. Il s’agit d’un pot en terre cuite de 15cm de diamètre pour le bas et la taille juste en dessous pour le haut, retourné. Quelques points de colle pour les solidariser et un joint au mortier pour l’étanchéité. Ne pas oublier de boucher le trou du bas avant… Agrandir un peu le trou du haut pour y mettre un bouchon qui est indispensable pour éviter que la terre et les limaces n’y tombent (et peut-être que les moustiques y pondent). Remplissage avec un entonnoir fait avec le haut d’une bouteille en plastique.
    J’attends de voir le résultat mais les courgettes semblent déjà apprécier.
    Je voulais mettre un seul pot avec un couvercle comme Nicolas propose, mais l’assiette coûte une fortune, comparée au pot retourné.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Vincent,
      Oui c’est dingue le prix de la soucoupe !
      Certains jardiniers posent simplement un carreau de carrelage de 30 par 30 cm sur le pot. Bon d’accord c’est carré au lieu d’être rond et pour l’esthétique on reviendra !
      Sinon il reste toujours les soucoupes de pots de fleurs en plastique. À lester d’une pierre si on ne veut pas qu’elle s’envole.

      Avatar de nicolas
  25. Mimix

    Nous utilisons des oyas “faits maison” depuis deux ans dans une serre, également faite maison de 9 m2. Il s’agit de pots de fleurs de jardinerie de 3 litres, au fond desquels nous avons placé un bouchon de cidre en liège légèrement retaillé.
    C’est un bon complément pour apporter de l’eau aux plants de tomates mais nous arrosons tout de même régulièrement (tous les 2 à 3 jours, surtout en cas de sécheresse).
    J’ai également placé du carton humide à la plantation des plants de tomates que j’ai recouverts de foin et herbe coupée.

  26. Nadette (Vald'oise)

    Merci pour cet article complet. Je vais essayer d’en fabriquer avec deux pots de fleurs collés et utiliserai un entonnoir pour verser l’eau dans le petit trou. J avais audio acheté le format numérique sur les tomates, par mégarde mon conjoint l a supprimé.
    Est-ce qu’il est possible d avoir à nouveau le lien ? Bonne journée

  27. Monique (Montpellier)

    Merci beaucoup pour toutes ces informations qui éclairent mieux la mise en place des oyas. Très instructif

  28. Francine

    Bonjour, j’utilise des oyas depuis trois et j’en suis ravie mais il ne faut surtout pas les prendre trop petits pour une meilleure autonomie…
    Utisation: tomates , courgettes , aubergines et pots de fleurs….

  29. Fabienne (Lot)

    Je teste moi même cette année deux oyas de 4 litres ,que j’ai eus en cadeau à Noël
    Mais au vu de vos explications Nicolas, je pense qu’ils vont être un peu juste pour ma plate bande qui fait 4,50 de long sur 1,2 de large.
    J’ai mis tout autour des fraisiers, pensez vous que cela soit efficace pour ses plantes?
    Je ne savais pas que c’était déconseillé pour certaines plantes.
    Par contre, pour moi il est encore temps de les mettre pour les tomates , qui grandissent et embellissent de jour en jour dans leurs bouteilles . Je les plante cette semaine.

    Merci pour tous vos conseils que je lis régulièrement avec beaucoup de plaisir

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Fabienne,
      En effet ce sont bien 4 ou 5 oyas qu’il faudrait pour une plate-bande de 4m50.
      Je pense que c’est tout à fait indiqué pour des fraisiers.

      Avatar de nicolas
  30. Marie jo (var)

    Super les informations! Cette année je plante à l’ombre! Nous avons une petite Oyas qui irrigue un pied d’artichaut.
    Je constate déjà que mes tomates et mes choux ne demandent pas d’etr arrosés. Bon we marie jo

  31. Jean-Christophe (Bretagne)

    Bonjour.
    Je fabrique moi aussi mes oyas.
    Aussi je me suis aperçu que les pots de terre de tres bonne qualité sont cuits a une forte chaleur et la terre est presque dirons nous vitrifié…..donc pas terrible pour un.oya.
    La tuile espagnole dans le temps etait cuite a moins forte temperature qu’en France , j’en cherche depuis quelques temps ….mais sans résultat.
    J’ai trouvé voilà quelques années des pots de terre avec des trous latéraux….. les thuyas anciennement etaient parait il vendu dans ce contenant que l’on cassait lors de la transplantation, pour préserver les racines.
    Je pense essayer avec ces pots , très peut cuit en bouchant les 6 ou 8 trous avec un bouchon d’argile de potier ( on trouve des pains d’argile chez Ciltura par exemple)
    Cordialement
    Jean-Christophe

    1. Nadette (Vald'oise)

      Pour boucher les trous, la terre à potier ne fonctionnera pas si elle n’est pas cuite. Peut-être une boule de papier bien entourée de silicone ?

      1. Jean-Christophe

        Merci pour votre reponse .
        Donc meme seche ,il faudraît la cuire ??
        Je ferais a ce moment là comme vous dites.
        Je le faisais déjà pour boucher le trou du fond du pot.
        Bonne journée 😉

        1. Nadette (Vald'oise)

          Une terre sèche redevient de la boue quand il pleut. Elle ne peut arriver au point quartz qu’après au moins 600 degrés. Les terres cuites pour oyas sont certainement cuites vers 900 degrés pour rester poreuses.

          1. Jean-Christophe

            👍😊merci.

    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Jean-Christophe, je ne sais pas pourquoi vous recherchez des tuiles espagnol mais sachez que les tuiles des ostréiculteurs sont TRÈS poreuses pour accrocher l’enduit à base de chaux. En promenade sur les sentiers côtiers de Bretagne vous en trouverez beaucoup abandonnées sur les plages…Bonnes balades ! PS: Vous pouvez boucher les trous des pots à thuyas avec de l’argile sans cuisson qui durcit à l’air.

      1. Jean-Christophe

        Bonjour 😊
        Je me suis mal expliqué, je l’ai vu apres avoir posté….comme quoi il est utile de se relire 😉

        Je veux dire des pots de terre cuits comme les tuiles espagnoles …. a la meme température.

        Cordialement

        1. Mana 56 (Vannes)

          🙂

  32. William (26000)

    👍🏻
    Merci pour vos bons conseils Nicolas 🙏🏻
    Toujours pertinents et concis

  33. Brigitte (Hte-Normandie Rouen)

    Bonjour Nicolas !
    Frustration ce matin ! Trop tard, les pieds de tomates sont en place !
    Ma faute, car il semble me souvenir que le sujet “Oyas” a déjà été abordé …. Je n’aurais pas dû laisser passer.
    C’est une bénédiction pour pour tous ceux, qui comme moi, ne sais jamais quand ils faut ou pas, arroser mes pieds de tomates.
    Je garde précieusement … pour l’année prochaine. ☺️ et merci pour la précision de cet article.

  34. Marie Laurence (Aube)

    Merci beaucoup Nicolas pour ces informations très complètes. J’utilise de “vraies” oyas de 10 litres depuis plusieurs années et cette année je teste les oyas maison avec les pots deroma, pour le moment, je trouve que la diffusion est assez similaire (j’ai bouché le fond avec des bouchons en liege), je verrai en fin de saison la différence entre les 2. Je n’avais jamais pensé à arroser autour de l’oya à la plantation, merci beaucoup pour cette information très utile. J’ai hâte que le nouveau guide paraisse et c’est toujours un plaisir de trouver votre mail le dimanche matin 😊. Bonne journée.

  35. Michelle V (Toulouse/Albi)

    Bonjour Nicolas,
    Les oyats peuvent être une aide efficace pour un carré potager ou une petite surface de fleurs lorsqu’on s’absente quelques jours jours mais me parait impossible à adapter pour un grand jardin et un grand potager ce qui est mon cas …
    D’autre part, le prix de ces poteries me parait incompatible si on doit en acheter un grand nombre … la solution de l’oyat fait maison reste une solution à envisager ponctuellement pour quelques plantes qui viennent d’être plantées dans un massif et qui demandent donc davantage de soin que les voisines qui elles sont plus endurantes au manque d’eau.
    Je vais faire quand même un essai avec de simples pots de fleurs pour me rendre compte du résultat.
    Merci pour nous avoir fait découvrir une nouvelle pratique.

    1. Jean-Christophe

      Ciltira …Cultura 😉

  36. Christian (finistere)

    Merci c’est vrai très intéressant

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