Reportage : réalisation d’un système d’irrigation

88 comments on Reportage : réalisation d’un système d’irrigation

Cet article a été écrit par Yves (qui habite dans le Morbihan) et je le remercie d’avoir eu envie de partager tous les détails de son installation.

Vous allez découvrir comment il a réglé le problème de l’arrosage de son potager, avec un système d’irrigation automatique constitué de lignes de tuyaux goutte-à-goutte.

La fin de l’esclavage

Situation de départ
Situation de départ

Ne pas être esclave du potager, c’est à dire pouvoir partir quelques semaines en vacances sans mettre en péril toutes les plantations et :

  • Arroser régulièrement, sans excès.
  • Arroser délicatement chaque plan sans mouiller le feuillage et sans y passer toute la soirée plusieurs fois par semaine.
  • Que chaque rang du potager soit indépendant, afin de pouvoir faire varier au cours de la saison les rangs à arroser, en fonction des impératifs de chaque culture.

Telles étaient les motivations pour concevoir un “arrosage automatique”.

Le potager est constitué de trois carrés de 5m X 4m chacun (60 m2). Le terrain à l’avantage d’avoir un puits profond et presque toujours alimenté.

Situation finale
Situation finale

Quelques impératifs pour la réalisation de l’arrosage :

  • Utilisation de l’eau du puits (ou d’une citerne).
  • Système fiable et robuste.
  • Minimiser l’encombrement des tuyaux à même le sol.
  • Gérer les zones d’arrosage et les débits.

Remarque de Nicolas : Il est tout à fait possible de raccorder un tel système à l’eau de ville. C’est ce que j’ai fait chez moi.

Principe de distribution

Une pompe tire l’eau du puits.

La distance entre le puits et l’espace potager est de

30 m. Le raccordement entre la pompe et le point de départ du réseau enterré  est réalisé par un tuyau d’arrosage (1) standard gros diamètre, tiré sous la haie (pas le courage de faire une tranchée de 30 m).

Sur la surface du potager tous les tuyaux de distribution d’eau sont enterrés. Deux canalisations par parcelle sortent de terre pour constituer des points de départ d’irrigation (2) à (9).

Pour chaque parcelle deux tuyaux sortent de terre sur lesquels est raccordée une lyre de distribution via un robinet d’arrêt.  Chaque parcelle est donc divisée en 8 parties irriguées par des tuyaux fixés au sol. Espace entre chaque tuyau d’irrigation : 60 cm environ.

Vue détaillée
Vue détaillée

Chaque point d’arrosage est constitué;

•    d’un té de dérivation (souterrain),

•    d’un tuyau vertical sur lequel est raccordé un robinet.

Sur ce robinet est vissée une lyre de répartition comprenant 4 départs d’arrosage. Sur chaque départ est vissé un tuyau de cuivre duquel part la canalisation pour l’irrigation des plans.

Jonction
Jonction

La jonction entre le gros tuyau d’arrosage et le réseau enterré

se fait par la pose d’un coude  et d’un robinet d’arrêt général.

Remarque de Nicolas : Mon installation est un peu plus simple : pas de “lyre” ni de robinets, toutes les lignes sont actives en même temps.

Réalisation concrète de la distribution

Tranchées
Tranchées

Une tranchée de profondeur de 40 à 50 cm part du point (1) et distribue les 3 parcelles du potager.  Dans cette tranchée est posé un tuyau utilisé pour les

Tuyau noir
Tuyau noir

canalisations d’eau potable en polyéthylène haute densité 16 bars Diamètre 20 mm (30 m).

Tuyau bleu
Tuyau bleu

Ce tuyau enterré est protégé par une gaine TPC bleu Diamètre 40 mm.

Té
Tranchées
Tranchées

Les dérivations horizontales et verticales des tuyaux enterrés sont réalisées avec des tés en bronze.

Ces dérivations verticales constitueront des points d’eau permettant les départs pour les canalisations d’irrigation.

Dérivations verticales
Dérivations verticales
Dérivations verticales
Dérivations verticales

Protection du tuyau souterrain

Protection
Protection
... du tuyau
… du tuyau

Sous terre le té est protégé par un morceau de tube PVC fendu, percé dans lequel est injectée de la mousse polyuréthane. Le té, le tuyau d’eau et les tuyaux PVC sont pris dans cette mousse.

Pour assurer une certaine rigidité au fond du trou, un mortier est coulé par dessus le tout.

Le tuyau PVC  sort de terre d’environ 35 cm. Le tuyau d’eau est coupé à 3,5 cm du tube PVC.

Vue sous terre
Vue sous terre

Remarque de Nicolas : J’ai personnellement utilisé du tuyau pour arrosage enterré de pelouse (diamètre 32 mm), avec les raccords en plastique qui vont avec. Vu l’épaisseur du plastique, c’est très résistant et il n’y a pas besoin de protection supplémentaire.

Le tuyau d’eau se coupe relativement bien avec un cutter.

Cutter
Cutter
Découpe
Découpe

D’abord piquer l’extrémité pointue du cutter dans le tuyau pour le traverser sur quelques mm.

Puis donner une force sur l’extrémité du tuyau pour le courber légèrement. Avec la lame couper perpendiculairement à la courbure. La coupure est ainsi propre, sans bavure.

Être très prudent car le cutter risque de déraper. Tenez vous bien à l’écart de la lame, dégager bien les jambes du tuyau.

Poser à l’extrémité du tuyau d’eau ainsi coupé un raccord laiton femelle 15×21 – D: 20 mm

Attention: Avant de positionner l’écrou sur le tuyau, prendre soin d’enrouler un fil de fer

autour du tuyau pour empêcher l’écrou de tomber dans le tube PVC. Il serait alors difficile de le récupérer ! (histoire vécue)

Visser ensuite le robinet sur le raccord femelle.

Deux points d’eau par carré sont ainsi sortis de terre soit un total de 6 robinets.

Détails des robinets
Détails des robinets

Le système d’irrigation

Sur chacun de ces robinets sont vissées des lyres de répartition.

Depuis cette lyre de répartition part chaque tuyau d’arrosage qui sert à l’irrigation des plantes.

2 solutions sont possibles :

PVC
PVC

1) Utiliser un tuyau semi rigide Ø extérieur 15 mm Diamètre intérieur 11,5 mm connecté directement sur chaque sortie de la lyre. Dans ce cas il faut utiliser un adaptateur.

Cuivre
Cuivre

2) Créer de grands coudes en cuivre vissé sur chaque sortie de la lyre. Dans ce cas le même tuyau semi rigide s’emmanche directement dans le tuyau de cuivre. Cette solution impose un savoir faire en plomberie, elle facilite la mise en œuvre des tuyaux d’irrigation.

Remarque :

La première année j’ai percé les tuyaux d’irrigation au sol avec un forêt de Ø 4mm. Un trou tous les 50 cm environ. Pour raccorder le tuyau d’arrosage à la pompe et au robinet d’arrêt général, j’utilisais des raccords rapides clipsables. Le résultat n’était pas satisfaisant, la parcelle la plus éloignée était mal irriguée (perte de charge, débit des trous variable) . Il a fallu améliorer ce dispositif

L’irrigation (nouvelle version)

Tuyau diam. 16 mm
Tuyau diam. 16 mm

Réalisée en Tuyau Ø 13 mm Micro-Drip, 30 m.

Le tuyau est emmanché à force dans le tube en cuivre. Puis déroulé sur la largeur de la parcelle. Il est maintenu au sol par des crochets ou des ou piquets en bois réalisés avec des petites branches.

Perçage
Perçage

Tous les 50 cm environ, le tuyau est percé.

Les trous pratiqués avec un forêt  étaient mal calibrés et ces percements généraient des bavures. Résultat les débits n’étaient pas les mêmes d’un trou à l’autre ce qui avait pour effet de déséquilibrer l’irrigation. Certains trous ont un débit important au détriment d’autres qui ne laissent plus passer l’eau.

Emmanchement
Emmanchement

Il faut un calibrage de chaque trou régulier.

Goutteur
Goutteur

J’ai trouvé la solution dans le commerce. Il s’agit d’un goutteur qui se clipse sur le tuyau.

•    Réalisation du trou avec l’outil de perforation adapté

•    Clipsage à force du goutteur sur le tuyau.

Cette solution équilibre parfaitement les débits de chaque trou. J’ai utilisé un goutteur calibré à 4 l/h.

Remarque de Nicolas : Il existe des tuyaux avec goutteurs incorporés (tous les 50 cm ou 33 cm). L’avantage, c’est que rien ne dépasse et que les goutteurs ne risquent pas de s’arracher lors de manipulations. Autre possibilité : les tuyaux poreux qui laissent “suinter” l’eau sur toute leur longueur.

.  J’ai également supprimé tous les raccords pour faire une liaison directe entre la pompe et le robinet d’arrêt général. De cette façon toute l’irrigation sur les trois parcelles fonctionne parfaitement.

Une autre solution de distribution :

A partir d’un robinet de parcelle, faire circuler le tuyau d’irrigation en boucle fermée sur la parcelle. Cette solution à pour avantage d’éviter l’utilisation de lyre et permet un équilibrage parfait des pressions sur chaque trou d’irrigation. Il faut pour cela utiliser un tuyau relativement souple. L’inconvénient est l’encombrement du tuyau sur la parcelle et l’impossibilité de gérer l’irrigation ligne par ligne.

A la sortie du robinet réaliser un té qui recevra les deux extrémités du tuyau.

Autre solution
Autre solution

Choisir la pompe

La pompe est raccordée à l’électricité au travers d’un programmateur hebdomadaire ordinaire. Bien sur, ce dispositif est protégé de la pluie. Il faut une pompe auto-amorçante, automatique, avec interrupteur manométrique.

Remarque de Nicolas : Si on se raccorde à l’eau de ville, ce n’est pas un programmateur électrique qu’il faut mais une vanne programmable, installée juste après le départ d’eau. On en trouve à partir de 19 €. Après avoir eu des déboires avec les grandes marques, je ne prends plus que du 1er prix, qui me donne entière satisfaction.

Caractéristiques de la pompe (données constructeur)
Caractéristiques de la pompe (données constructeur)

Capacité d’une pompe (Hauteur manométrique)

Disons qu’il s’agit de la hauteur (totale) d’élévation possible pour la pompe. Cette hauteur théorique communiquée par le constructeur ne tient pas compte des pertes de charge induites par l’installation. il s’agit des pertes de charge moyennes dans les canalisations qui sont fonction de la section et de la nature de la canalisation  mais également fonction du nombre et du type de raccords (coudes, tés, jonctions) présents le long de la canalisation. Pour des installations de petite taille et relativement simples, on évalue les pertes de charge  à 0.1 x longueur (m) de canalisation.

Aux caractéristiques données par le constructeur il faudra déduire cette perte de charge. Afin de minimiser ces pertes de charge, le tuyau en sortie de pompe jusqu’au point de distribution doit être le plus gros possible (Ø 25 intérieur, Ø 32 extérieur) sans raccord intermédiaire.

Dans mon cas, à titre d’exemple:

La longueur du tuyau est de 30m. La perte de charge est de : 30×0.1=3 m

H = 5 m en moyenne (la hauteur d’eau du puits varie de 1 à 10 m)

Donc, la hauteur totale à considérer pour la pompe est de 8 m.

La lecture de ce graphique indique que pour 10 m de hauteur le débit fourni serait de 2,8 m3/h environ. Soit : 2800 l/h

Les goutteurs étant calibrés pour 4 l/h il serait en théorie possible d’alimenter 700 goutteurs.

J’ai environ 10 goutteurs par ligne, 24 lignes donc 240 goutteurs.

Si les trous sont bien tous qualibrés la pompe actuelle suffit.

Pour 10 m de hauteur d’eau la pression  à fournir par la pompe est de 1 bar. La pompe est donnée pour un pression maxi de 4,2 b. La pression disponible à la sortie est donc en théorie de 4,2 – 1 = 3,2 b.

Abaque donné par le constructeur
Abaque donné par le constructeur

Les goutteurs sont prévus pour une pression maxi de 1,5 b. Il faudrait installer un réducteur de pression.

Pour réduire cette pression je diminue le débit à l’aide du robinet d’arrêt général. Je l’ouvre jusqu’à ce que tous les goutteurs des parcelles coulent. Ainsi, circuit ouvert, l’effet de la pression diminue.

Quelques photos pour finir

Pose du tuyau dans sa gaine. Raccordement de tés pour sortie des points d'eau. La gaine verticale sera remplacée par du tube PVC plus rigide et esthétique
Pose du tuyau dans sa gaine. Raccordement de tés pour sortie des points d’eau. La gaine verticale sera remplacée par du tube PVC plus rigide et esthétique
Prendre soin d'enrouler un fil de fer autour du tuyau pour empêcher l'écrou de tomber dans le tube PVC. Il serait alors difficile de le récupérer ! Pour masquer les bavures de découpe, un manchon sera posé par dessus avant la pose du robinet.
Prendre soin d’enrouler un fil de fer autour du tuyau pour empêcher l’écrou de tomber dans le tube PVC. Il serait alors difficile de le récupérer ! Pour masquer les bavures de découpe, un manchon sera posé par dessus avant la pose du robinet.
Chaque année, au mois d'avril, je prépare chaque parcelle avant mes plantations.
Chaque année, au mois d’avril, je prépare chaque parcelle avant mes plantations.
Un large sillon est fait, sur le coté du sillon le tuyau est déroulé et raccordé à la lyre.
Un large sillon est fait, sur le coté du sillon le tuyau est déroulé et raccordé à la lyre.
Le débit de l'eau est vérifié et réglé. Après la mise en place des plans, une épaisse couche de gazon séché est déposée dans le sillon.
Le débit de l’eau est vérifié et réglé. Après la mise en place des plans, une épaisse couche de gazon séché est déposée dans le sillon.
Les lignes d'arrosage sont composées de tube type GARDENA d'un diamètre de 13 mm (1/2"). L'extrémité est repliée et maintenue fermée par un collier rilsan. Un goutteur est placé tous les 50 cm environ.
Les lignes d’arrosage sont composées de tube type GARDENA d’un diamètre de 13 mm (1/2″). L’extrémité est repliée et maintenue fermée par un collier rilsan. Un goutteur est placé tous les 50 cm environ.

Un grand merci à Yves pour ce retour d’expérience très détaillé.

Si vous avez des questions, posez-les dans les commentaires et Yves et moi tâcherons d’y répondre.

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  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Claire (Bègles, en Gironde (Bordeaux sud))

    Bonjour, je n’ai vu nulle part d’indication du coût approximatif de telles installations … est-il possible d’en avoir une idée ? Mon potager mesure environ 6mx4m et se trouve à 10m du puits.
    Merci par avance, Claire.

  2. Chantal (Gard)

    Bonjour à tous,
    J’ai depuis longtemps un système d’arrosage automatique avec des goutteurs.
    J’ai recours à une astuce pour que mes plants de tomates, courgettes et autres profitent de toute l’eau possible : sur chaque goutteur je branche un petit tuyau qui va être enterré jusqu’aux racines donc, plus d’évaporation du tout..
    Il est même possible de le rajouter après coup en l’enfilant sur un petit morceau de fil de fer rigide pour l’enfoncer dans le sol et le raccoeder au goutteur.
    Maintenant, pour ceux qui sont intéressés, à vos tuyaux …

  3. Raoul

    merci

  4. Emmanuelle (Touraine. Bac surélevé. En lasagnes)

    Bonjour, j’ai d’abord commencé dans mon potager surélevé par un tuyau d’arrosage ultra solide percé à la perceuse. Au bout de deux ans, il semble que l’eau ne se diffuse plus sur toute la longueur, sans doute un écrasement quelque part. Je vais donc tout déposer une fois les derniers potirons et dernières aubergines cueillis . Je vais le remplacer par du plus solide, peut-être avec des goutteurs (où les trouver?) . Le but était l’irrigation par en dessous à partir de l’eau du puits. Il y a une quinzaine de mètres à couvrir. Je n’ai pas compris où acheter le matériel: tuyaux solides percés ou goutteurs.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Emmanuelle,
      Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris : vous souhaitez un tuyau qui est posé en surface ou bien enterré dans la terre ? Si oui à quelle profondeur ?

      Avatar de nicolas
      1. Emmanuelle (Touraine. Bac surélevé. En lasagnes)

        Bonjour. C’est pour irriguer par en dessous, donc enterré un potager surélevé (En trou de serrure, culture en lasagnes). Je ne peux pas ajouter une photo. Au départ, on a mis un tuyaux d’arrosage percé tous les 30 cms. Mais il s’est affaissé avec le poids de la terre. Du coup je vais le retirer et je souhaite le remplacer par un tuyaux moins écrasable, si possible avec les goutteurs intégrés ou non. Pourriez-vous me dire votre fournisseur pour ces produits? Merci

        1. nicolas (Toulouse)

          On en trouve dans toutes les jardineries et magasins de bricolages. Par exemple ici : https://www.leroymerlin.fr/produits/chauffage-plomberie/circuit-alimentation-en-eau/tube-et-raccord-alimentation/tube-alimentation/tuyau-arrosage-avec-goutteur-integre-geolia-6420380q-l-25-m-diam-13-6-mm-67837035.html

          Ils vendent aussi les raccords, bouchons, coudes et tés qui vont avec.
          Si la pression d’arrivée d’eau est supérieure à 2 ou 3 bars, il faudra intercaler un réducteur de pression.

          Avatar de nicolas
  5. Bernard

    Bonjour
    J’ai une réserve d’eau (600 litres) à un mètre au-dessus du sol avec une pente du jardin de 10%, longueur du jardin :15 mètres .est-ce que par gravité la pression serait suffisante pour irriguer jusqu’au bout avec un tuyau souple perforé ?(diamètre des trois et du tuyau ?)
    Merci
    Cordialement

  6. Elisabeth

    Bonjour Nicolas
    Il y a 2ans, j’ai mis en place une irrigation aromatique dans mon potager avec du tuyau poreux mais le tuyau est de devenu imperméable à cause d’une eau très calcaire.
    Pouvez-vous me dire comment je peux éliminer ce calcaire sans causer des dégâts aux cultures.
    Merci pour votre réponse
    Cordialement
    Élisabeth

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Elisabeth,
      J’ai peur que le tuyau soit irrécupérable. C’est l’un des gros inconvénients de ce genre de tuyaux.
      Je préfère les tuyaux à goutteurs intégrés (tous les 30 cm), ils sont quasiment indestructibles.

      Avatar de nicolas
      1. Elisabeth

        Merci pour la réponse. C’est bien ce que je craignais.

      2. Emmanuelle (Touraine. Bac surélevé. En lasagnes)

        Bonjour Nicolas. Où acheter ces tuyaux à goutteurs intégrés. Le mien sera enterré

  7. Catherine

    Je trouve cela franchement délirant : tout ce matériel, tout ce labeur à creuser des tranchées, pour aboutir à des risques de fuites et seulement 60 m2 de potager…

    1. Jolindien

      Bonjour.
      Une autre chose que je trouve “Délirante”, c’est d’envoyer des commentaires sans commencer par un petit “bonjour”. Un peu de savoir-vivre ne nuirait en rien votre critique.

  8. Jocelyne

    Bonjour Nicolas,
    Vous ne parlez pas du système Poritex que j’ai mis en place depuis une quinzaine d’années. Il fonctionne en basse pression et donc une réserve d’eau légèrement surélevée ou placée sur un support suffit à arroser. Le système d’arrivée d’eau est identique à celui décrit mais les tuyaux sont des rubans de tissu microporeux plats quand ils sont inutilisés, se gonflent avec l’eau. Pas de risque de bouchage des trous et hypersolide. Le problème est que le fabriquant (en Andorre) ne vend plus directement et cela a été repris par un revendeur en Belgique. Chez moi cela fonctionne avec la réserve d’eau de pluie et quand la réserve est vide, je branche sur le circuit ville à très petit débit.

  9. Brigitte

    Bonjour Nicolas !
    Misère ! Un dimanche matin qui comptera ! Le temps de compter de 20 à 30 à chaque pied de courgettes, concombres, et tomates !!! je suis très loin du compte, ce qui semblerait expliquer bien des choses ! :-)
    Je rêve d’un système d’arrosage, mais nous ne sommes même pas autorisés à utiliser le tuyau ! Dépense démentielle pour la commune.
    L’ARROSOIR !!! Un, au bout de chaque bras, et retour à la borne d’eau ….
    Mais après cette nouvelle, je vais faire un peu PLUS d’effort.
    Les mauvaises herbes sont sages, il y a plus de temps.
    Il est vrai aussi, que Rouen n’est pas Toulouse, et la vraie canicule ne devrait pas durer longtemps.
    Merci beaucoup pour ce billet.
    P.S. Est-il vrai que passé juillet, il n’y a plus risque de mildiou ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Brigitte,
      Il faudrait expliquer à la commune que le goutte-à-goutte est beaucoup plus économe en eau…
      Pour le mildiou, c’est plutôt le contraire : il apparaît généralement en deuxième partie d’été, quand le temps humide revient.

      Avatar de nicolas
      1. Brigitte

        Merci pour votre réponse Nicolas.
        Je vais transférer votre remarque à Mr le Maire …:-))

        Merci aussi de m’enlever mes illusions de belles récoltes de tomates ! Si je peux profiter des premières, ce sera un moindre mal …
        Certains pieds ont trop de tomates sur une même branche. Ai-je abusé de l’engrais à la plantation ? (fumier + algues) J’en retire pas mal, d’instinct, sans savoir si je fais bien.

        1. nicolas (Toulouse)

          Les “tomatiers” ne sont pas des poiriers ni des pommiers : il n’est pas besoin d’enlever des fruits qui seraient en surnombre.
          Par contre si vous craignez que la branche qui les supporte ne tienne pas le coup, vous pouvez les soutenir en nouant un filet à pommes de terre ou un vieux bas en nylon.

          Avatar de nicolas
          1. Brigitte

            J’ai bêtement pensé que le nombre serait au détriment du goût…
            Merci de m’avoir rassurée, une fois encore.

  10. Philochard45

    Impressionnant ! Je retiens pour ma part la solution de la boucle fermée (pb de basse pression).
    Merci à vous pour la qualité de votre reportage

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