Récolter de magnifiques tomates que l’on a fait pousser dans son potager, c’est sans doute la chose dont les jardiniers sont le plus fiers.
Mais la tomate est une plante qui reste un long moment en place au potager : entre 4 et 6 mois. Pour éviter les accidents de parcours, dont certains peuvent lui être fatals, voici 7 choses que vous devriez faire pour mettre toutes les chances de votre côté.
1. Paillez généreusement
Pour garder la terre humide en permanence, un paillis épais (5 à 10 cm) sera étalé au pied des plants de tomates et tout autour.
Toutes sortes de mulchs peuvent convenir : tontes de gazon séchées, foin, paille, etc…
Un autre avantage de pailler est que les feuilles du bas (et parfois les premiers fruits) ne seront plus en contact direct avec le sol et ne risqueront pas d’attraper la pourriture.
2. Soignez l’arrosage
La tomate a horreur des à-coups d’arrosage. Des apports d’eau pas assez réguliers peuvent provoquer la maladie du “cul-noir”, où le dessous de la tomate est noir comme du charbon.
Trop d’eau peut aussi faire éclater les tomates.
Par contre, il faut surtout éviter de mouiller les feuilles pour ne pas favoriser les maladies.
3. Ne serrez pas trop les liens
Pour ne pas entraver le grossissement des tiges, il y a une façon spéciale d’attacher les liens au tuteur : faites un “huit” et laissez du mou autour de la tige.
4. Renforcez-leurs défenses grâce aux purins
Ces préparations à base de plantes ont une action à plusieurs niveaux. Ni engrais (elles ne contiennent pas suffisamment d’éléments minéraux), ni pesticides (elles ne tuent pas les parasites), il s’agit d’éliciteurs qui renforcent l’immunité des plantes, stimulent leur croissance, et les aident à mobiliser leurs défenses naturelles contre les agressions.
Le plus célèbre est le purin d’ortie, ou plutôt l’extrait fermenté d’ortie, qui est préparé en laissant tremper des orties fraîches dans de l’eau. De même, il existe l’extrait fermenté de consoude.
Ces “purins” sont recommandés en préventif, c’est-à-dire avant qu’une maladie n’apparaisse.
Durant toute la durée de culture on pourra donc faire une ou deux pulvérisations par mois d’un mélange d’extrait fermenté d’ortie et de consoude (dilués chacun à 5%).
5. Accompagnez-les
Il y a deux plantes compagnes qui ont des effets bénéfiques pour les tomates :
– les oeillets d’inde (ou tagètes) qui éloignent les nématodes, des vers microscopiques qui attaquent les racines des plants de tomates.
– le basilic qui renforce paraît-il le goût des tomates.
Par contre, il y a deux légumes qui font mauvais voisinage avec les tomates : c’est la betterave et le fenouil.
6. Simplifiez la taille
La culture traditionnelle des tomates préconise de faire pousser le plant avec une tige unique, ce qui peut donner des plants très hauts, jusqu’à 2m50 !
Je préfère laisser les plants se développer sur 2 ou 3 tiges. Ils sont alors plus forts pour résister au vent.
Tous les 2 ou 3 jours, il faut faire le tour de ses pieds de tomates pour éliminer les gourmands qui poussent parfois de façon spectaculaire.
A la fin de l’été, cela ne sert à rien d’enlever les feuilles pour faire mûrir les tomates car c’est la chaleur et non la lumière qui les fait mûrir.
Les tomates cerise ne se taillent moins car elles sont très vigoureuses.
7. Soignez les maladies
Le mildiou est capable en cas de forte attaque, d’anéantir en quelques jours une plantation de tomates. Heureusement, il existe des solutions pour l’éviter :
- Si vous habitez une région avec des étés humides :
– je ne recommande pas de traiter à la bouillie bordelaise. En effet, le cuivre qu’elle contient finit à la longue par empoisonner les sols (et nous avons déjà assez de métaux lourds comme ça dans notre assiette !).
– à la place, on peut se tourner vers le bicarbonate de soude, que beaucoup de jardiniers trouvent efficace.
– une solution qui a été testée et qui donne d’excellents résultats, c’est d’installer des abris qui protègent les tomates de la pluie. Il faut que l’air circule, donc ces abris sont faits d’une paroi verticale (orientée pour abriter des vents dominants) et d’un “toit”.
- Dans les régions où les étés sont plus secs :
– aucun traitement et si le mildiou apparait (ce qui est rare), arracher les quelques feuilles atteintes. Le plus souvent, la maladie s’arrêtera là.
Voilà j’espère que vous avez aimé ces conseils, et qu’ils vous aideront à garder vos plants de tomates en bonne santé pendant tout l’été.
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