Au printemps, rien ne sert de semer trop tôt

80 comments on Au printemps, rien ne sert de semer trop tôt

La vie reprend petit à petit au jardin et quelques belles journées ensoleillées nous invitent à démarrer les semis au potager, mais est-ce vraiment une bonne idée ?

Si l’on regarde le calendrier, le printemps commence officiellement le 20 mars, mais il ne faut jamais se fier au calendrier pour jardiner !

Nous allons plutôt essayer de décoder les signes que la nature nous donne pour savoir si la terre est prête à recevoir nos semis.

La terre est-elle collante ?
La terre est-elle collante ?

Quel est l’état de votre terre ?

En général, à la fin de l’hiver, la terre du potager est humide et collante. Il n’est pas possible de travailler une telle terre pour préparer les semis.

Les jours sont encore courts et des gelées tardives se produisent. Tout cela n’aide pas la terre à se réchauffer.

Pour vous faire une idée sur l’état de votre terre, prenez un petit outil de jardin et creusez la terre sur quelques centimètres. Si c’est difficile et que la terre colle à l’outil, c’est qu’il faut encore attendre un peu avant de préparer les planches de culture.

La terre est-elle réchauffée ?
La terre est-elle réchauffée ?

Une autre indication, c’est d’enfoncer les doigts dans la terre. Vous allez tout de suite sentir si la terre est réchauffée ou pas.

Observer la nature

Une chose facile à observer pour savoir si le printemps est arrivé : les feuilles des arbustes sont-elles sorties de leurs bourgeons ou pas encore ?

Voici quelques plantes qui sont de bonnes indicatrices (en langage botanique, on appelle cela des repères phénologiques) :

  • La floraison des saules ou des forsythias (en février-mars) :C’est signe que la température du sol est autour de 6°C.On peut commencer à semer épinards, fèves, pois, ail, échalote, oignon.
  • La floraison des narcisses (en mars-avril) :C’est signe que la température du sol avoisine les 12°C.Au chaud à la maison, on va semer aubergines, tomates, piments / poivrons.

    Au jardin, semis des salades, pois, fèves, carottes, navets, radis, choux-raves, persil.

  • Quand les lilas ou les cerisiers sont en fleurs (en avril-mai) :C’est signe que la température du sol est d’environ 15°C.Semis des concombres, courges, melons, choux, basilic, plantation des pommes de terres.
  • À la floraison des roses (en mai-juin) :C’est signe que la température du sol atteint les 20°C.On plantera des aubergines, tomates, piments / poivrons, on sèmera des haricots.

Cliquer sur les imagettes pour les agrandir

Bourgeon de cassis venant de s'ouvrir
Bourgeon de cassis venant de s’ouvrir

Les chatons du saule
Les chatons du saule

Narcisses aussi appelées jonquilles
Narcisses aussi appelées jonquilles

Un autre test que vous pouvez faire : grattez délicatement la terre du potager et regardez s’il y a des graines de “mauvaises” herbes en cours de germination dans le sol. La levée de ces herbes indésirables va indiquer si la terre est suffisamment réchauffée ou non.

Mi-février, il ne fait que 5°C sous la terre, alors que l'air va de 4° le matin à 12° l'après-midi.
Mi-février, il ne fait que 5°C sous la terre, alors que l’air va de 4° le matin à 12° l’après-midi.

Dernièrement, je me suis acheté un thermomètre qui se plante dans le sol. Il existe des appareils à sonde électronique mais j’ai préféré un modèle tout simple sans pile qui sera beaucoup plus fiable dans le temps.







Les inconvénients d’un semis trop précoce

Jeunes plantules de chou-rave
Jeunes plantules de chou-rave

Pour qu’un semis soit réussi, il faut que la levée soit rapide.

A l’inverse, si les graines mettent trop de temps pour germer, elles peuvent pourrir dans le sol, être contaminées par une maladie, être mangées par des insectes ou des oiseaux.

Que faire en attendant que la terre se réchauffe ?

Vous pouvez commencer à préparer la terre pour les futurs semis à condition qu’elle soit ressuyée, c’est-à-dire assez sèche pour quelle ne colle plus aux outils.

A noter qu’une terre sablonneuse ou limoneuse se ressuie plus vite qu’une terre argileuse.

Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

  1. La grelinette : elle permet de travailler rapidement et sans mal de dos
    La grelinette : elle permet de travailler rapidement et sans mal de dos

    Si la terre est restée nue pendant tout l’hiver (ce qui est à éviter) : elle a été probablement compactée par les pluies et elle a besoin d’être aérée avec une grelinette ou une fourche-bêche.

    L’année prochaine, pensez à la fin de l’été à semer un couvert végétal (engrais vert) ou à recouvrir vos planches de culture d’un épais paillis protecteur.

  2. Si le sol a été paillé durant l’hiver : il y a deux écoles : les jardiniers pressés vont écarter ce paillis isolant pour permettre aux rayons du soleil de réchauffer la terre (mais le sol va être exposé aux vents frais, et la nuit, la terre toute nue sera au froid).Les autres jardiniers (dont je fais partie) vont laisser le paillis en place, toujours dans le souci d’abriter la vie du sol. Nous allons juste diminuer son épaisseur pour ne laisser que 1 à 3 cm. Ce qui rendra ensuite plus faciles les semis et les plantations.
  3. Si des herbes ont poussé sur les planches de culture : les arracher et les laisser sécher sur place (racines en l’air pour ne pas qu’elles repartent). Elles vont constituer une première couche de paillis pour le sol.

Lorsque votre potager est récent et que vous pensez que votre votre terre en a besoin, la fin de l’hiver est aussi un bon moment pour épandre du compost (de préférence fait maison) sur les parcelles.

Par contre, je ne suis pas pour l’utilisation de bâche en plastique noir pour accélérer le réchauffement de la terre. D’une part le plastique ne va pas nourrir les organismes du sol, et d’autre part on retrouve déjà malheureusement beaucoup de particules de micro-plastique dans la nature.

Température de germination de quelques légumes

Voici pour les principaux légumes les températures minimales du sol (et pas de l’air !) pour que les semis lèvent rapidement.

Avec des températures plus fraîches, cela peut marcher mais les résultats ne sont pas garantis car les graines vont mettre plus longtemps à germer, et donc elles auront plus de risque de pourrir sur place à cause de l’humidité ou bien de se faire manger par une petite bête.

  • 8 à 10°C dans le sol : betterave, épinard, navet, oignon, radis
  • 10 à 12°C : carotte, chou, poirée, pois, salade
  • 15 à 18°C : céleri, concombre, haricot, melon, tomate
  • 18 à 20°C : aubergine, courges, courgette, poivron

Dans tous les cas, j’ai remarqué que le jardinier en retard finit toujours par être récompensé, car ses semis poussent plus vite (les jours auront rallongé et les températures augmenté) !

Et de votre côté, quels sont les premiers semis que vous allez faire ?

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Ma photo

Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Maryline (normandie)

    Je le garde précieusement et je surveille la température de ma terre

  2. Coline (Creuse)

    Exactement les infos que je cherchais !
    Merci Nicolas

  3. martine-jane (normandie drouaise)

    merci Nicolas pour ces conseils pragmatiques et cette idée très pédagogique de mettre en parallèle les floraison la température du sol et les plantations possibles

  4. Christine (Nice)

    Bonjour
    Merci pour cet article intéressant !
    À propos des semis en pleine terre, il est dit par exemple, que le semis de carottes, ce sème entre 10 et 12 degrés. Mais à quel moment doit-on prendre la température, la nuit ou le jour ?
    Si il fait 12° à l’ombre le jour il peut faire 3° la nuit… Alors est-ce que ça va germer ?🤔🙂

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christine,
      On parle de la température de la terre, pas de celle de l’air. 😉 Et la température du sol, elle ne varie presque pas entre le jour et la nuit (à une profondeur de quelques cm).
      Pour les graines qui se sèment profondément (comme les pois), c’est facile à mesurer.
      Mais pour les graines qui se sèment presque en surface (comme les carottes) c’est plus dur d’avoir une mesure fiable car si le soleil tape, il va réchauffer beaucoup la surface pendant quelques heures (et elle va refroidir après).
      Dans ce cas il vaut mieux à mon avis prendre la température de la terre le matin.

      Avatar de nicolas
  5. Joelle

    Que de conseils précieux tu nous donnes Nicolas ! Je pensais que la température du sol était la même que celle de l’air. Je vais acheter ce thermomètre de sol que tu nous a montré et je suivrais les indications pour les semis. J’adore tes vidéos . J’habite en lot et Garonne à la limite du lot. J’agrandis mon potager un peu chaque année mais certains légumes ne veulent pas pousser comme la carotte ou la betterave rouge. Mille merci pour tout ce que tu nous offres.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Joelle,
      Le thermomètre que tu as vu sur la photo est assez fragile, il s’est cassé entre temps en l’enfonçant dans la terre, et la mesure est longue à faire car c’est un thermomètre “à l’ancienne”.
      Aujourd’hui j’utilise un modèle de type thermomètre numérique de cuisson qui est bien plus pratique : exemple pour illustrer : https://amzn.to/3xlfncm

      Avatar de nicolas
  6. Pauline (centre)

    Merci beaucoup pour cet article et toutes les précisions et les indices pour attendre encore un peu : )

  7. Marcelle (sud est laloire altantique)

    Bonjour,
    Merci pour les articles et les commentaires.
    J’ai voulu voir l’article suivant https://potagerdurable.com/le-tour-du-potager-fevrier-2016/ sur le broyeur.
    La réponse est que l’article n’existe plus. Il y a t’il un autre moyen pour avoir l’information.
    Marcei beaucoup

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marcelle,
      Effectivement j’ai fait un peu de ménage récemment sur mon site et j’ai supprimé certains articles qui étaient soit trop anciens ou plus à jour.
      Pour le broyeur :
      J’utilise le plus petit modèle (le AXT Rapid 2200), à lame, qui a l’avantage d’être très léger et maniable.

      Il faut par contre affûter souvent la lame, ce que je fais en 2 minutes avec une pierre à affûter, simplement en ouvrant le capot, pas besoin de sortir la lame.

      Sinon ils font aussi des modèles à rotor, sans doute encore plus robustes, mais je les trouve trop lourds et trop encombrants.

      Avatar de nicolas
  8. Marie Labesse (Pyrénées Orientale, 370m alt)

    Je suis une furieuse du semis de carottes, car il fait très sec dans ma région, et j’ai vraiment du mal à obtenir la levée, mais au printemps car on a des printemps secs. Alors j’essaie tout le temps ! mais je ne pense pas que ça donne grand-chose en hiver, car, est-ce Nicolas qui l’a dit , une plante qui ne pousse pas rapidement ne donne rien de bon…

    1. Luc (sud saint Gilles du gard département 30)

      Bonjour j avais comme vous des problèmes pour la levée des carottes. Je suis passé à la culture des carottes sur compost de décheterie. Ce qui est intéressant c est que ce compost à chauffé et est donc stérile de toute mauvaises graines. Je le tamise avec un grillage fin. J étale une couche de 4 à 5 cm d épaisseur. Je fais les sillons avec le manche du râteau, très peu profond, au fond du sillon j étale du sable de maçonnerie 1 cm d épaisseur, je sème les carottes avec un semoir que j ai fabriqué (des bouchons de bouteille d’eau minérale ) et je plombe pour que les graines soient bien en contact avec le substrat. Et j arrose. Le secret c est qu il faut que le compost soit toujours humide jusqu’à la levée. Moi j ai adopté le micro arrosage pendulaire (par dessus) et j arrose tous les jours une à deux fois par jour en fonction de la météo, car le compost de decheterie sèche très rapidement.
      Depuis que j ai adopté cette technique je ne rate plus mes semis de carottes. Je sème début janvier sous tunnel nantais, je re sème mi avril et enfin mi août pour avoir des carottes l hiver.
      J espère vous avoir été utile, ne vous découragez pas la persévérance porte toujours ses fruits ou plutôt ses légumes.
      Cordialement Luc

      1. Marie Labesse (Pyrénées Orientale, 370m alt)

        Merci Luc, je crois que je vais essayer le compost de la déchèterie; j’ai utilisé du terreau, mais comme il en faudrait pas mal, c’est encore plus de sacs à trimballer.
        De plus je me demandais, comme le terreau (et le compost aussi) est noir, si ça ne séchait pas plus vite…
        Je ne connais pas votre technique d’arrosage ; cette année je vais utiliser du poritex (tuyau microporeux).
        Un autre truc qui marche bien, c’est de prégermer les graines en les faisant tremper min 48 h, voire 36. Après il faut les sécher, mais c’est pas bien difficile avec du sopalin puis de la cendre, en les roulant un peu dedans.
        J’ai démarré des semais le mis dernier dans des alvéoles assez profonds, à la maison, avec des graines détrempées 2 jours. C’est moyen, mais si je recommence ce mois-ci ce sera plutôt en pleine terre, et je garderai les semis en alvéoles pour les mois plus chauds.
        Et vos carottes de mi-août, vous les mangez quand ? Elles ont assez grandi quand les froids arrivent ?
        Merci encore, bonne continuation.

  9. Mana 56 (Morbihan)

    Bonjour Nicolas, à toutes et à tous. Encore une fois Nicolas nous prend par la main pour nous guider comme des petits enfants et j’avoue que cela est bien agréable et je profite à fond de ce pilote moi qui suis sans organisation (et pourtant je me soigne !). J’ai semé il y a une semaine les graines de tomates “petit moineau” longues à pousser en vue de futures greffes, le timing entre les porte-greffes et les greffons est un défi de taille, j’ai quelques craintes…Autrement mes laitues pointent leurs nez et ne vont pas tarder à prendre l’air ! J’ai un gros souci avec une taupe qui joue dans mes carrés potager, un Verdun en miniature ! Il n’y a aucun accès pour arriver dans mon jardin, peut-elle se déplacer hors de terre et surtout comment m’en débarrasser sans la tuer ? Aucune plantation n’est alors envisageable. Mayday, mayday !

    1. Marie (poitou)

      Bonjour Mana
      une année pour repousser une taupe, j’ai mis dans les trous de l’ail coupé en morceaux. j’ai commencé par le plus proche et j’ai avancé plusieurs jours pour qu’elle parte. ça a marché.
      Faut faire vite.
      J’avais quelques herbes à taupe(nom ?) je ne sais que penser
      car ya 2ans une ou plusieurs taupes ont été très vite dans les jardin
      (peut être car il avait beaucoup plu,et le champs voisin d’un agriculteur était gorgé), j’ai mis de l’ail un peu tard quand les monticules se rapprochaient trop de la surface terrassée près de ma maison
      bon je ne me suis pas trop occupé de mon jardin l’année dernière il est plutôt sauvage
      et j’ai l’impression qu’il n’y a plus d’envahissement de taupes
      et il y a aussi un foisennemnt d’herbes à taupes
      alors ?
      ceci explique t il cela ?

      1. Mana 56 (Morbihan)

        Un grand merci à vous Marie, je vais tester l’ail, il va falloir que j’en fasse provision car ce n’est pas les taupinières qui manquent. J’ai beaucoup de turricules, témoignage de présence de vers de terre et la taupe s’en régale ! Pour la plante il s’agit de la grande épurge, il faut faire un purin avec, mais en cette saison elle est toute petite chez moi. Bonne soirée à vous !

    2. LoÏc (sud ardennes)

      Bonsoir,
      Si c’est vraiment une taupe, ce peut être embêtant mais n’empêche tout de même pas les plantations. Plus gênant pour les semis qui peuvent être un peu dispersés ou enfouis sous la taupinière, mais on arrive à vivre avec, enfin c’est mon avis et ça veut dire que vous avez des vers de terre …
      Mais ce peut être aussi un rat taupier ou campagnol terrestre qui fait des galeries que l’on voit apparaitre sur le sol comme une légère excroissance et pas vraiment de monticules de terre, léger mais franc comme une taupe! Et ça c’est vraiment une plaie qui mange volontiers les jeunes, les vieux, les beaux , les moches plants, d’un peu tout. Et là, pas de solutions autre que le piégeage.
      Pour la vie des taupes, vous pouvez lire” la hulotte “sur ce sujet, le journal le plus lu dans les terriers!
      Bonne saison. Loïc

      1. Mana 56 (Morbihan)

        Bonjour Loïc, un jeune plant ne résisterait pas à une taupinière de taille XXL (Ø=37cm et de H=20cm), quant aux semis on oublie ! J’ai un surmulot qui grignote les graines de tournesol éparpillées par les mésanges, bien que je le trouve craquant sa capture est prévue au printemps. En tout cas merci pour votre message et l’info sur le journal humoristique. Bonne saison à vous aussi….sans TAUPE !

    3. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mana,
      Je n’ai pas de solution pour les taupes, à part appeler les alliers (mais lesquels ?). 😉
      Bon, mauvaise blague à part, j’ai établi cet après-midi mon planning pour le semis de tomates greffées. Je rappelle que mes 2 années d’essais me classent encore dans la catégorie “débutant” dans ce domaine.
      Connaissant la mauvaise réputation de “petit moineau” en terme de taux de germination et de disparités entre les individus issus d’un même semis, je préfère me faciliter les choses en prenant des portes-greffes hybrides (Arnold F1 et Bowman F1). Et j’ai prévu de les semer le même jour que les greffons. Affaire à suivre…

      Avatar de nicolas
      1. Mana 56 (Morbihan)

        Merdoum ! J’espère reconnaitre les différences entre les bons et les mauvais “petit moineau”. Pour l’instant le taux de germination est de 12/12 …Pourvu que ça dure, la novice compte bien sur le débutant. Souhaitons-nous bonne réussite, à bientôt Nicolas !

  10. Denise (Franche Comté)

    Bonjour Nicolas, merci pour ce bel article qui permet de connaitre la température du sol pour effectuer les semis. Habitant en Franche Comté, les températures sont encore loin d’être au top pour un quelconque semis . Nous attendons tranquillement le 15 mars pour les semis de tomates à l’intérieur et les semis de fèves en pleine terre .

  11. Bruno Minot

    Bonjour Nicolas merci de tous ces conseil bien précieux et très efficaces.
    Je voudrais savoir si il est trop tôt pour faire mes plants de tomates en Godet merci en attente d’une réponse

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Bruno,
      Je vous invite à lire cet article qui devrait vous aider : https://potagerdurable.com/date-semis-tomate/

      Avatar de nicolas
  12. I.C. (région rennaise)

    Bonjour,
    Merci pour vos articles, c’est toujours un plaisir de les recevoir le dimanche matin.
    Juste une petite précision concernant la floraison des narcisses: suivant les variétés, il y a un important écart entre le début et la fin des floraisons.
    Cette année, j’ai cueilli mon 1er narcisse le jour de Noël et la 1ère quinzaine de décembre avait été très froide.

  13. nicole (sud est sisteron)

    bonjour
    peux t on faire des semis au chaud si on s’absente 2 jours par semaine ?
    nicole

    1. LoÏc (sud ardennes)

      Bonsoir Nicole,
      Il faut toujours tenter, ce n’est que quelques graines et un peu de lumière, peut être…. Pas de chaleur trop élevée, une bonne humidification( sans noyage) avant de partir, un peu d’air si les plantules commencent à grandir et comme souvent au jardin les bonnes, très bonnes surprises et des fois l’échec.Pas grave la prochaine fois on ratera mieux, disons moins.
      Loïc.

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      Le principal problème va être de gérer la lumière mais la solution est facile.
      D’abord voyons le problème : si le semis germe tout au début de votre absence, il va rester 2 jours sans lumière et va filer, ce qui sera difficile voire impossible à rattraper ensuite. Même 1 jour sans lumière pour des laitues ça fait des plants beaucoup moins jolis.
      Donc la solution c’est d’installer avant de partir un éclairage horticole déclenché par un programmateur. Il sera réglé sur 14h d’allumage par jour. On trouve maintenant ce petit matériel à des prix très abordables et la consommation d’électricité est minime.

      Avatar de nicolas
  14. hoeke jean (22500)

    Bonjour, Merci pour vos conseils; cela me permettra de mieux équilibré,réguler mes semis et les plans, observer la température du sol. De ce faite, jardinez en toute confiance.

  15. Marc (moselle)

    Bonjour Nicolas.
    Merci encore pour ce point jardinage que je lis en paressant après mon petit déjeuner. Votre rappel concernant les températures de germination m’invite à vous poser une question complémentaire : quelle est la température de sol admissible pour repiquer en motte certaines de ces premières cultures ? Je pense aux laitues comme la Rouge grenobloise ou la St Antoine qui ont levé et sont déjà bien sorties sous un éclairage GARLAND. Je pensais aussi faire germer des pois. On trouve facilement les températures de germination mais jamais celles du sol pour les repiquages.
    Je me pose la même question pour les carottes AMSTERDAM que je viens de semer dans des rouleaux de carton, comme vous m’en aviez donné l’idée. Avez-vous renouvelé l’expérience et comment gérez vous l’humidité? Trop et les rouleaux se délitent, pas assez et ils sèchent.
    Merci Nicolas. Bonne chance pour vos premières cultures.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marc,
      Je n’ai pas de chiffres précis mais il est admis qu’une fois germés, les légumes supportent quelques degrés de moins pour la température du sol (je dirais 3 à 5°C de moins que les températures données dans l’article).
      Sachant que l’on peut aussi regagner quelques degrés dans la couche superficielle du sol en installant un petit tunnel de type nantais.
      Je n’ai pas eu la patience de renouveler les semis de carottes dans les rouleaux. Pour tenir les rouleaux en place, j’avais trouvé des plaques alvéolées qui avaient juste la bonne taille : https://www.graines-baumaux.fr/272509-bac-a-semis-12-alveoles.html
      Les rouleaux étaient placés dedans en permanence et je les arrosais quand ils en avaient besoin par le bas en laissant un fond d’eau dans le bac jusqu’à absorption.

      Avatar de nicolas
      1. Marc (moselle)

        Merci Nicolas. J’avais déjà utilisé l’an passé la technique des rouleaux avec succès , du moins pour ma seconde tentative où j’avais mieux géré l’humidité .
        Et je confirme que ça fonctionne en sol un peu lourd et compact.

  16. Pierre (Les Sbles d'Olonne)

    Bonjour Nicolas, je vous suis depuis plusieurs années déjà et je conserve la totalité de mon potager ( environ 80 m2 ) sous paillis et mulch , mais cette année pour la première fois il est envahi : 1) de mache sauvage ( j’en fais bien mon affaire) 2) de véronique sauvge et une autre plante que je n’ai pu identifier, très couvrante et comme la précédente avec un système racinaire très fin et chevelu; puis-je tout laisser en place ou est-il préférable de les arracher?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pierre,
      J’ai aussi pas mal de véronique chez moi et je la laisse le plus longtemps possible. Je l’arrache juste avant d’avoir besoin de la place pour mettre un légume (et je laisse sécher les fanes sur place).
      Pour la plante inconnue, si elle ne fait que des racines superficielles, je la laisserais.
      Toutes ces plantes vivantes font travailler la vie du sol et ce ne pourra être que bénéfique pour les légumes qui viendront après.

      Avatar de nicolas
      1. Anonyme

        Merci Nicolas, j’ai commencé à en arracher dans mes allées, direction le compost, je laisserai le reste sur mes plates-bandes

  17. Martine

    Article précédent…je voulais dire : tout au sud de la Belgique!…région de Virton. Désolée pour la faute…

  18. Martine (tout au syd de la Belgique region de Virton)

    Toujours très intéressant et pratique. Merci.

  19. Brigitte (Grand.Est/en.hauteur(800m))

    Merci Nicolas, vos conseils sont précieux car ils peuvent s’adapter à toutes les régions de France. Moi qui débute en potager et ai eu bcp de déconvenues, je vais suivre vos conseils en les adaptant à notre région montagneuse dans ke Grand Est (800 m).
    Merci pour tout.

  20. Yannick

    Merci Nicolas pour tous ces renseignements, par contre j’ai planté un engrais vert la Veise je déconseille fortement .. ça ne pousse pas certainement du à une couche de pailli trop épaisse, par contre j’ai essayé la féverole qui elle pousse mieux les graines sont plus grosse et passe à travers le pailli, je suis dans la région Centre actuellement depuis une semaine nous avons de la gelée les jours par contre les après-midi, nous avons une température entre 10 et 14 degrés j’ai commencé mes premiers semis pleine terre de fèves je fais comme toi j’espère mes plantations.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Yannick,
      Moi aussi je n’ai jamais eu une grosse croissance avec la vesce. J’ai essayé plusieurs années de suite (à diférentes saisons) et les tiges sont toujours restées chétives et rampantes au sol.
      J’ai laissé tomber la vesce et j’utilise principalement la féverole, la moutarde et la phacélie.
      Sans oublier le sarrasin qui est très pratique en été comme bouche-trou. Il ne se développe pas trop en largeur, ne gênant pas les autres cultures. Et ses petites fleurs blanches attirent les insectes pollinisateurs.

      Avatar de nicolas
      1. Yannick excuse-moi pour l’orthographe v

        Excuse-moi pour l’orthographe vesce

  21. fabienne

    Merci pour cet article très intéressant, comme d’habitude !

  22. Annie (Poitiers 86000)

    Bonjour. Un grand merci ,je suis novices à 73 ans je commence un potager alors je suis vos conseils à la lettre ,je suis sur Poitiers en hauteur ,j’ai donc suivie vos conseils prendre la température au doigt,la terre et froide donc je ne plante pas mes glaïeul ,ail oignon échalotes donc un grand merci.

    1. Valerie (Poitiers)

      Bonjour, A Poitiers moi aussi (bord de Clain), je viens de faire le test dans la zone qui a reçu le plus de soleil et mon thermomètre indique 5°.

      1. Annie (Poitiers 86000)

        Merci pour le message .Moi je suis pas loin de l’aéroport de Poitiers en auteur ce matin -3 donc j’attends bonne soirée à toi.
        Annie

  23. Nanou (Perigord)

    Bonjour Nicolas.
    Très bien le calendrier de semis en se référant à l’évolution des plantes dans la nature.
    Je vais le noter car des petits trucs comme ça évitent de faire bien des erreurs.
    Merci beaucoup. Je suis impatiente de vous lire tous les dimanches.
    Bon dimanche et bonne semaine.
    Nous, ce matin, en Périgord, -2,5° … mais une très belle journée à l’horizon…trop, car ça fait un moment qu’il n’a pas plu (neige il y a environ 15 jours et depuis rien🥴)
    Nanou

    1. Annie (Poitiers 86000)

      Oui ce calendrier vraiment super .

  24. Brigitte (Hauteurs de Rouen Normandie)

    Bonjour Nicolas !
    Rouen n’est pas Toulouse !
    Sachant qu’il faut autour de 10 jours pour la germination des carottes, je commencerai à semer début mars. A l’intérieur selon le procédé Nicolas. Mes rouleaux sont prêts …. car pour la 1ère fois, 2 échec successifs l’année dernière.
    Suivront de peu, les pois. A l’intérieur aussi. Surtout depuis que je sais qu’il est possible d’en mettre une dizaine par pot !!!
    Le potager avec Nicolas, c’est quand même plus facile !
    Merci Nicolas !

  25. Guénin Laurent (centre)

    Bonjour
    J’ai planté 10 pieds de consoude en Novembre.Ils se sont bien developpés et les feuilles faisaient environ7/8 cm en Janvier.Puis brusquement elles se sont mises à noircir jusqu’a disparaitre complètement à ce jour.Est ce définitif ou cela va t-il repartir?
    Idem pour la moutarde blanche qui s’est mise a s’éclaircir et jaunir.
    Merci pour votre réponse.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Laurent,
      Elles ont profité de la météo qui était particulièrement douce au moment de Noël pour se développer.
      Et le refroidissement qui est arrivé en janvier les a stoppé net.
      La consoude s’en remettra car elle a stocké des réserves dans ses racines.
      La moutarde c’est moins sûr mais c’est le fonctionnement normal de ce type d’engrais verts : toute la croissance se fait en automne, puis le gel les fait sécher et on les laisse se décomposer sur le sol.

      Avatar de nicolas
    2. Annie (Poitiers 86000)

      Bonsoir à toi c’est quoi la consoude et comment cela ce plante .
      Annie

  26. Agnes (Arras Pas-de-Calais 62)

    Bonjour,
    J’aime votre article sur la correspondance température/apparition des différentes fleurs.
    J’habite dans le Pas-de-Calais près d’Arras 62.
    Ma terre argileuse n’est pas très fertile, mais en prenant des conseils sur le net, en cultivant intuitivement, en observant, surtout des fleurs, arbustes agrumes et légumes en serre, je me fais aussi ma propre expérience. Je nourris mes légumes avec du purin d’ortie et du compost maison.

  27. Lise du Québec

    Vous êtes bien chanceux de commencer bientôt à semer
    Moi ici j’ai 2metres de neige sur mon potager
    Lise

  28. Stef

    Bonjour déjà merci pour tous vos articles. Petite question j’ai mis de la paille depuis cet été dans mon potager pour protéger mes cultures. Donc si j’ai bien compris je dois la laisser tout l’hiver pour protéger le sol. Et je souhaiterais savoir quand faut-il l’enlever complètement pour la renouveler ?Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Stéphane,
      Le but justement c’est de ne jamais l’enlever et de la laisser petit à petit être “digérée” par le sol. Ainsi elle va fournir une source de fertilité importante à votre terre, en nourrissant tout un tas de petits animaux décomposeurs (vers de terre, collemboles, champignons microscopiques…).
      Et chaque année à la fin du printemps ou au début de l’été, quand les pluies auront bien gorgé le sol d’eau, il sera temps de remettre une couche de paille neuve (ou de foin).

      Avatar de nicolas
      1. Morgane (Loire atlantique)

        Bonjour,
        Merci pour vos articles.

        Concernant le paillage, je vous conseille plutôt le foin qui est beaucoup plus riche en nutriments pour le sol.
        De plus, dans la paille, il y a la plus part du temps des fongicides (étant donné que c’est souvent utilisé en tant que litière animal), ce qui n’est pas bon pour les champignons et autres micro organismes du sol.

        Bonne journée à vous

  29. Anita

    Bonjour,moi début mars en seine maritime je viens de risquer sous tunnel des poireaux mélangés avec carotte nantaise améliorée et laitue goutte d’or mélangée aux radis.sans tunnel j’ai mis mon échalote, ail,oignons.j’ai essaye petit pois et épinards ont verra bien ce matin -2

  30. Philippe

    Bonjour Nicolas
    Je voudrais avoir votre avis qui est toujours pertinent
    Je voudrais m’équiper d’un broyeur et je voudrais savoir si je peux mettre les broyats sur tous les légumes et parcelles et si toutes les variétés de végétaux sont possibles, je vous remercie
    Cordialement

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Philippe,
      J’avais écrit cet article sur le sujet : https://potagerdurable.com/le-tour-du-potager-fevrier-2016/
      Vous y trouverez le modèle exact du broyeur que j’ai depuis 10 ans et qui marche toujours très bien (à condition de changer la lame tous les 3 ans).
      Contrairement à ce qu’on lit à différents endroits, on peut mettre du broyat de toutes les sortes d’arbres sur tous les légumes, à condition de respecter ceci :
      Ne jamais mélanger le broyat à la terre mais juste l’étaler à la surface.
      Ne pas dépasser une couche de 1 à 2 cm d’épaisseur.

      Avatar de nicolas
      1. Philippe

        Merci Nicolas

    2. Anita

      Moi mon gazon et mes tondues de haie je les sèchent un peu et je l’etend pour passer la tondeuse et super l’an dernier j’ai pailler mes courgettes avec super sa tient l’humidité et pas de mauvaise herbe.Ensuitequand mes petits pois et haricots sont terminés meme chose je n’arrache pas je passe la tondeuse super et l’hiver sa donne de l’humus à ma terre

      1. Philippe

        Merci pour vos conseils Anita
        Philippe

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