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La place que j’accorde à la nature pour avoir moins de parasites dans mes légumes

80 comments on La place que j’accorde à la nature pour avoir moins de parasites dans mes légumes
Cette jeune laitue a fait le festin des limaces
Cette jeune laitue a fait le festin des limaces

Si vous en avez ras-le-bol de voir vos salades grignotées par des limaces, vos choux ravagés par des chenilles ou vos tomates tomber malade, c’est peut-être que la place accordée à la nature n’est pas suffisante dans votre potager.

Dans cet article, je vais vous montrer comment j’ai réussi à établir un équilibre entre les ravageurs et leurs prédateurs, un équilibre entre les maladies et le sol vivant, tout cela en l’espace de quelques saisons dans mon potager.

Plus j’avance dans ma pratique du potager, plus je me rends compte qu’il vaut mieux travailler AVEC la nature plutôt que contre. C’est devenu une règle de base pour moi, et c’est en cohérence avec les principes de la permaculture que j’essaie d’appliquer.

J’ai invité la biodiversité dans mon jardin

La haie variée fournit refuge et nourriture à beaucoup de petits animaux utiles
La haie variée fournit refuge et nourriture à beaucoup de petits animaux utiles

Petite précision : pas besoin d’avoir un jardin immense pour appliquer ces principes, c’est possible même pour quelqu’un qui aurait un petit jardin de ville de 150 m².

Pas de mur en thuyas (le “béton vert” comme on dit) autour de mon jardin, mais une haie variée que j’ai pris plaisir à composer avec des arbustes de formes et de hauteurs diverses, à la floraison échelonnée du printemps à l’été, donnant des baies aux oiseaux en automne.

Un côté du terrain est bordé chez moi par un fossé qui recueille les eaux de pluie, et ce point d’eau (que l’on pourrait remplacer par une simple petite mare d’1 m²) joue un rôle favorable pour augmenter la diversité animale du jardin (libellules, grenouilles…) et étancher la soif des oiseaux en été.

Le coin de mon jardin que je laisse un peu sauvage
Le coin de mon jardin que je laisse un peu sauvage

Je garde au fond du jardin des zones refuges comme un tas de feuilles mortes, un empilement de bois mort, quelques amas de brindilles sèches, des herbes folles. Ces zones vont offrir l’hospitalité à toutes sortes d’insectes et de petits rongeurs.

Tous ces animaux (que l’on appelle des auxiliaires) sont très utiles pour gérer les ravageurs à ma place. Mais ce n’est possible qu’à une seule condition : ne plus utiliser aucun produit chimique au jardin.

Même pas ceux qui sont autorisés en bio, car ces substances insecticides tuent tout ce qui entre en contact avec elles, sans faire la différence entre les “bons” et les “mauvais” insectes (vous noterez que j’ai mis des gros guillemets autour de ces adjectifs).

J’ai mélangé les légumes et les plantes compagnes

Je laisse quelques herbes pousser au milieu des salades chicorées d'hiver
Je laisse quelques herbes pousser au milieu des salades chicorées d’hiver

Je n’arrache pas systématiquement ce que certains appellent les “mauvaises herbes” autour des légumes du potager (d’abord, je n’ai presque plus d’herbes sauvages depuis que je paille épais l’ensemble du potager). Avant de déraciner une herbe spontanée, je me pose la question de savoir si elle gêne vraiment le légume qui est à côté. Et dans la majorité des cas, la réponse est non. Exception faite de quelques herbes qui sont vraiment embêtantes car elles peuvent envahir rapidement une parcelle : ce sont l’ortie, le chiendent, le liseron, le rumex et le chardon.

Il faut arrêter de croire que les herbes vont concurrencer les légumes en absorbant toute la nourriture présente dans le sol. C’est faux car les végétaux tirent 98% de leur énergie de l’air et du soleil et la diversité des racines contribue à la vie du sol. J’élimine donc uniquement les herbes qui prendraient trop d’ampleur, et je coupe simplement leur tige à quelques cm du sol sans les déraciner.

Classiquement, les potagers étaient formés d’une succession de rangs de légumes, tout alignés au garde-à-vous. Cette méthode est peut-être valable pour les maraîchers qui ont un objectif économique les contraignant à récolter une parcelle en une seule fois pour vendre la récolte.

Mais cette approche facilite le repérage des légumes par les insectes : pour eux, c’est comme une invitation à venir se servir à volonté dans un libre-service géant ! Car la plupart des insectes volants détectent leur nourriture favorite de loin, par la forme et l’odeur des plantes.

Donc pour avoir beaucoup moins d’insectes ravageurs, il faut commencer par arrêter de planter les légumes en longs rangs. Cela tombe bien, car nous les jardiniers du dimanche, nous préférons faire de petites (mais fréquentes) récoltes et avoir de la variété dans l’assiette. Donc ce n’est absolument pas gênant de disséminer dans le potager un chou par-ci, trois poireaux par-là, une salade entourée de quelques radis.

Un mélange de salades, radis et aneth
Un mélange de salades, radis et aneth. Ce dernier commence à monter en fleur, ce qui va attirer les insectes pollinisateurs. La coccinelle au milieu a l’air de se plaire dans ce milieu !

En cela, on ne fais qu’imiter la nature et en particulier la prairie naturelle ou le sous-bois : de nombreuses espèces de plantes se mélangent et s’entre-aident, car c’est leur seule possibilité de survie.

Au potager, j’essaie de reproduire cela en faisant des cultures intercalaires : je fais pousser au même endroit un légume au développement rapide avec un autre qui met plus longtemps à pousser (par exemple des radis entre les plants de salades, des épinards entre les choux). Ou alors je joue sur les différentes hauteurs en mettant les navets à l’ombre des tomates.

J’inclus aussi de nombreuses plantes compagnes, dont certaines sont des plantes-martyres (comme la capucine qui va attirer tous les pucerons sur elle).

Mais celles qui marchent le mieux pour dérouter les insectes indésirables, ce sont les herbes aromatiques comme l’aneth, le basilic ou la coriandre. Je les plante au milieu des autres légumes et leur fort parfum masque celui des légumes.

J’ai compris que je devais prendre soin de mon sol

La terre ne reste jamais à nu dans mon potager
La terre ne reste jamais à nu dans mon potager

Il faut savoir que le sol contient encore beaucoup plus d’insectes et de micro-organismes (bactéries, champignons) que l’air libre. Et tout ce petit monde déteste être dérangé par le jardinier quand il piétine la terre ou quand il la retourne avec des outils.

Pour cela, je suis arrivé à ne plus intervenir sur mon sol en appliquant les trois principes suivants :

  • J’ai délimité toutes mes planches de cultures avec des bordures, pour m’interdire d’y mettre les pieds et de tasser la terre, car l’air doit circuler dans la terre pour garder un sol vivant.
  • Deuxièmement je ne travaille plus ma terre (j’ai même fini par abandonner la grelinette) mais ce sont les racines de certaines plantes appelées “engrais verts” qui décompactent le sol à ma place.
  • Troisième principe : je couvre ma terre toute l’année avec un épais paillis de végétaux secs : foin, feuilles mortes, herbes sèches… Ce mulch agit comme une peau qui va protéger la terre des agressions extérieures comme les pluies battantes en hiver ou le soleil brûlant en été. Autres avantages : j’ai moins besoin d’arroser car l’eau ne s’évapore plus (comme c’est le cas avec une terre laissée à nu) et la décomposition progressive de cette couverture enrichit ma terre tout au long de l’année.

Je fabrique un excellent compost maison que j’utiliser au pied des légumes gourmands (comme les tomates). Le compost, c’est bien mais on peut aller encore plus loin et imiter la nature en pratiquant le compostage en surface

Ainsi, je dépose certains déchets de cuisine (surtout les épluchures de légumes) directement sur le paillis. C’est la même chose qui se passe dans la nature : les brindilles sèches et les feuilles mortes se décomposent sur place toute l’année. C’est moyen le plus direct qui existe si on veut entretenir la vie du sol.

Avoir un sol vivant et naturellement fertile, cela me permet de faire pousser des légumes en meilleure santé. Pourquoi ? D’une part, parce que les micro-organismes (les champignons en particulier) permettent aux légumes de puiser plus de nutriments dans la terre. Et d’autre part, cela renforce les défenses des légumes contre les maladies.

Et ainsi la majorité des “indésirables” se détournent des légumes, car il faut savoir que les parasites s’attaquent en priorité aux plantes faibles ou malades. C’est le cas des limaces par exemple : le rôle que leur a confié la nature, c’est d’être le grand nettoyeur du jardin.

C’est pour toutes ces raisons que la priorité numéro un pour moi, c’est de faire en sorte que dans mon potager, la nature ait les meilleures conditions possibles pour maintenir un sol vivant.

En conclusion, je mène une action globale et continue

Je laisse pousser les herbes spontanées au milieu des tomates, haricots et groseilliers que l'on voit sur cette photo
Je laisse pousser quelques herbes spontanées au milieu des tomates, haricots et groseilliers que l’on voit sur cette photo

Laisser plus de place à la nature sauvage dans le potager, c’est gagnant-gagnant car un équilibre naturel va se créer en quelques saisons : les parasites et leurs prédateurs vont s’auto-réguler, et les légumes vont développer leurs propres défenses contre les maladies.

Mais la nature est parfois imprévisible et j’ai appris à l’accepter. Quand un “problème” survient, je réagis différemment, j’observe et j’accepte de ne pas tout contrôler.

Est-ce que quelques feuilles de salades trouées c’est la fin du monde ? Et plutôt que d’intervenir, ne vaut-il pas mieux laisser la nature se débrouiller toute seule ? Elle en est capable si on lui en laisse la possibilité !

Je suis curieux de savoir quelle place vous laissez à la nature dans votre jardin ?

Comment gérez-vous les herbes ?

Acceptez-vous de subir quelques pertes dans vos récoltes ?

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Jean-Baptiste Rigaud (Aude (Limoux))

    je suis d’accord avec vos méthodes , j’ai fais pour la deuxième fois mon semis de carotte et j’ai les limaces (je suppose) me les mange au fur et à mesure .quelles méthodes faut t’il appliquer ? Cdlt

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean-Baptiste,
      Pour ma part je mets de l’anti-limace bio au phosphate ferrique. Il n’est pas toxique pour les autres animaux qui viendraient à l’ingérer.

      Avatar de nicolas
      1. Jean-Baptiste Rigaud (Aude (Limoux))

        Merci

  2. DOM (Vaucluse / Drôme)

    J’aime beaucoup cet article qui m’invite à en faire autant car j’aime la diversité au jardin.
    A présent je vais essayer le greffage d’une branche d’olivier qui pousse en bas de arbre.
    J’aimerai savoir si je peux la greffer sur un prunier sauvage qui donne des fruits acides et qui sont presque immangeables ? et si oui, est ce le bon moment (fin décembre) pour le faire ?

  3. Christine (Sud Deux-Sèvres)

    Merci Nicolas pour ces précieux conseils que je retrouve également dans certains livres. Cela me conforte dans l’idée de laisser la nature tranquille. J’ai un petit potager (50m2), en ville (Sud Deux-Sèvres) et mon but est d’avoir des légumes toute l’année. C’est difficile car j’ai souvent des planches de légumes encore productives au moment où je pourrai semer ou planter des légumes pour l’hiver. Jusqu’à présent, je n’osais pas trop serrer les légumes mais en fait, je pense que ce n’est pas un réel problème. Je vais faire des tentatives l’an prochain. Merci et bonnes fêtes à vous.

  4. Geneviève (Charente au sud d'Angoulême)

    Merci article très efficace et qui enseigne beaucoup de choses finalement très evidentes que les anciens pratiquaient aussi : laisser vivre la Nature sans la contraindre.
    Joyeuses Fêtes

  5. Nicole (Val-de-Bagnes-Valais-Suisse)

    Bonjour Nicolas, merci pour cet article, qui résume bien les différents cours que j’ai acheté chez vous et qui m’ont rendu vraiment service. J’ai un jardin de 100m2, dans les alpes suisses, à 1300m d’altitude, depuis 36 ans, je l’ai toujours cultivé en bio et je pense que je devais avoir la première greniette de la région. Avant vos précieux cours, je piétinais la terre, et même si nous avons toujours eu de très beaux légumes, maintenant, j’ai appris à davantage respecter la terre en faisant des allées entre les plates-bandes. Nous sommes dirigés vers le sud et le climat est très sec. Mon seul problème est liée à l’arrosage. Sous la couche de paillis, la terre est parfois desséchée et j’aurais vraiment de la difficulté à installer un arrosage automatique. J’ai pensé à ces pots que l’on met dans la terre, mais c’est très onéreux. Combien devrais-je en mettre dans un bande de 1m sur 3m ? Encore merci pour vos conseils et bonnes fêtes de fin d’année 🌺

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      Je n’ai jamais essayé les oyas mais je compte le faire cette année. D’après les données fabricants, un oya de 5 l est capable d’humidifier la terre jusqu’à une distance de 30 cm tout autour de lui. Et pour un modèle de 10 l, c’est 50 cm. Donc en prenant des 10 l, il en faudrait un par mètre carré.

      Avatar de nicolas
  6. Nina K (Auvergne)

    C’est avec grand plaisir que je suis votre site et reçois toute les semaine la lettre de Potager durable.
    Depuis les 3 ans que je cultive un petit jardin de ville (80m2), n’ayant pas la possiblité de mettre du fumier, j’ai mis en pratique la méthode du sol couvert toute l’année avec compostage de surface. Que des bons résultats, génial !

  7. Yves (nord Occitanie)

    Je pratique le principe des forêts je ne touche pas la terre et vu mon âge la terre est trop basse je me penche que pour récolter .
    Pour les salades je les mélange avec des radis et du persil dans des bacs surélevés pour les avoir à portés de main .
    Merci pour toutes tes astuces et bonnes fêtes .

  8. Martine (Au Québec)

    YES ! Moi aussi je fais tout ce que vous faites :) et petit à petit mon jardin s’améliore. Merci.

    1. jeanlou (42640 (pres deRoanne ))

      C’est ainsi que je pratique depuis deux ans (grâce à tes conseils). Par contre j’ai abandonné le paillage car mon potager était devenu le restaurant et la chambre à coucher des campagnols ( j’habite en plaine campagne). Je couvre le sol avec des feuilles et le compostage de surface et les campagnols semblent en partie aller voir ailleurs . Merci pour la qualité de tes conseils.

  9. Scarlet (à 830 m d'altitude)

    Bonjour Nicolas, En gros je pratique comme vous, sans trop de desherbage et avec des mélanges de plants et plantations. Je ne mulche pas autant que vous parce que cela avait attiré beaucoup de ravageurs, et je n’ai pas commencé le compostage direct mais j’ songe sérieusement. La couverture de mon sol est en général simplement la récolte précédente terminée, comme les fanes de haricots nains, ou la prochaine récolte. En ce moment le jardin est couvert de chicorées qui sont montées en graines et se sont resemées. Grâce à vous j’ai un jardin plus productif et plus sain.

  10. Andrée (sud de Toulouse)

    Bonjour Nicolas.je suis vos conseils depuis quelques années mais j’ai l’habitude de mettre du fumier sur mes parcelles , cette année je n’ai pas pu m’en procurer, est-ce nécessaire ? Merci beaucoup.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Andrée,
      Difficile à dire en étant à distance et sans prendre votre terre entre les doigts ! 😉
      Mais si vous en apportiez régulièrement les années précédentes, il y a de fortes chances que votre terre soit bien “engraissée” comme disent les agriculteurs.
      Elle pourra donc probablement se passer de fumier pendant une année.
      Peut-être pourriez-vous juste mettre un peu de compost au pied des légumes les plus gourmands, comme les tomates et les courges.

      Avatar de nicolas
  11. Jacques (Ardenne Belge)

    Bonjour, je reproduis certains de vos gestes, par intuition (et aussi par paresse). En sachant ce qui convient personnellement à mon jardin et à celui qui en profite. Lire, écouter, surtout ne pas s’emballer à propos de chaque avis , concordant ou contradictoire.
    Depuis bien des années, je ne bêche plus, l’unique amendement est le composte domestique enrichie de consoude. J’y sème et j’y repique, bien sûr , mais dans une certaine anarchie, sans me prendre la tête et en ignorant les conseils militaires de mes voisins.
    Il est comme moi ce petit jardin : frondeur et généreux, envers qui lui plait !

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Jacques, j’ai apprécié votre commentaire…un brin philosophique !

  12. Marie-Laure (Normandie (Manche ))

    Bonsoir Nicolas
    Je laisse facilement les herbes dîtes indésirables au potager,parfois cela me déconcerte parcrapport au regard des autres…
    Je relativise par la suite en voyant mes récoltes, certe pas toujours abondantes mais l’essentiel est ailleurs…
    Merci de tout vos conseils.

  13. Liliane (06 -moyenne altitude)

    Bonsoir Nicolas,
    J’essaie d’appliquer la méthode que tu préconises, en laissant pas mal d’herbes spontanées, mais j’ai un gros problème avec l’oxalis qui envahit de façon énorme mes plates-bandes.
    Mon sol est riche, jamais retourné, avec feuilles mortes, broyage, déchets végétaux, mais je n’arrive pas à me débarrasser des oxalis !
    le problème c’est qu’elle étouffe les semis directs!
    Merci de tes lumières à ce sujet!

    1. Christine (37)

      Bonjour,
      Voici un article sur un autre blog
      https://www.un-jardin-bio.com/oxalis/

  14. Annick (Champagne Reims)

    Bonjour
    J’aimerais bien acheter la formation Permaculture mais je me demande quand commencer pour la mise en application dans mon jardin. Cela fait peu de temps que je jardine et je voudrais être efficace le plus rapidement possible.
    Amitiés Annick

  15. eveline (87100 limoges)

    Bonjour, voilà lus de 4 ans que je pratique, comme vous la permaculture, bourrache, soucis, phacélie,… poussent un peu partout dans mon petit jardin et, j’ai toujours espoir que les limaces et escargots me laissent en paix. Cette année, elles ont encore dévorées toutes mes salades, mes 8 pieds de poivrons, 30 pieds de tomates en plants et, que sais-je d’autre. Oui, je persiste et, viens de remettre fumier, paille, feuilles dans le jardin et, je me demande si ça ne favorise pas le developpement de ces bon sang de gastéropodes. Je suis passionnée par les tomates. Voilà mon histoire. Je cultive dans des bacs sur pieds pour avoir un peu de salade. Eveline

  16. Wivine

    C’est tout à fait ma manière de faire et j’ai d’excellents résultats! Je mets également des bouquets de tagètes, 2 par bac de culture, et j’ai nettement moins de ravageurs que d’autres qui ne croient pas à l’action des fleurs pour protéger les cultures ;)

  17. Ida (Leiria – Portugal)

    UN GRAND MERCI POUR TOUS VOS CONSEILS!

  18. Jacky (Hautes Pyrénnées)

    Merci beaucoup pour ces précieux conseils. J’en ai appris beaucoup. J’ai repéré quelques erreurs de ma part. Je vais changé de cape.

  19. mariette

    j’ai découvert la limace noire tigrée qui mangent ses congénères et les parties pourries des légumes ; alors je les protège

  20. CLAUDE (EURE ET LOIR)

    Le seul problème que je rencontre avec le paillage en permanence, c’est que les mulots et les campagnols s’y installent confortablement et c’est ainsi que je ne récolte plus aucun légume racine, ils me mangent tout!!!!Sur 50 plants de pomme de terre, je n’ai pas récolté 1 kg…..

  21. jj (prés de lunel 34)

    Lorsque j’achète des plants de salade, je les laisse pendant trois semaines sur un vieux banc au bois rugueux et mes salades poussent intactes puis je les plante dans mon potager et les limaces les épargnent car sur le banc, elles ont poussé en devenant plus fortes et la rugosité du banc a découragé limaces et escargots.
    Mon potager est conduit selon tous les conseils de potager durable. Je progresse lentement et mes récoltes s’améliorent peu à peu.

    1. mariette

      j’ai semé la laitue des quatre saisons et je laisse de ci, delà des pieds monter en graines et ainsi j’ai des semis qui se réalisent tout seul toute l’année, et ainsi des salades un peu partout au jardin, des tas de plants à donner, des petites pousses à manger à l’éclaircissage
      Je fais de même pour la mâche à grosses graines

  22. Anonyme (Alsace)

    Mon jardin familial est un véritable patchwork de légumes, fleurs, petits arbustes, aromatique. C’est mon espace de découverte, d’observation, de joie ou se côtoient tout ces être vivants.
    Aucun produit chimique n’à sa place, bio ou pas!
    Merci

  23. Maud (Yonne)

    Je ne touche pas aux “mauvaises herbes”, avec le paillage de foin, j’ai du liseron depuis deux ans. Je le pousse quand il tente de grimper sur les pieds. Avec les fortes chaleurs de cette année, il était moins présent (peut être juste en repos..??).
    J’ai aussi du lierre terrestre dans un partie pour mes aromatiques, que je laisse aussi.
    J’ai un petit jardin de ville 50m2 où une partie est en potager, une partie plus “libre” y compris l’herbe, une autre partie près de mon compost sous un gros pin, qui me sert pour mettre les branchages et autres mauvaises herbes que j’ai tout de même retiré (qui se décompose et avec les branchages dessous ça sert d’abris à qui veut).
    J’utilise aussi beaucoup de Capucine et bourrache.
    Et je fais avec les pertes (aucune radis cette année, très peu d’haricots verts voire pas..).
    Deuxième année dans ce terrain et déjà beaucoup de mieux. Maintenant en observant les changements climatiques et mon terrain, je vais pouvoir adapter l’année prochaine afin d’avoir de meilleures récoltes (plus d’ombrage par exemple).

  24. Chris (Nîmes)

    Mon potager est rempli de “mauvaises” herbes et comme vous je ne touche que celles qui gênent vraiment la culture choisie.

  25. Gilles Gille (Berry ligérien)

    Merci Nicolas pour votre démarche. Je partage globalement votre façon de faire, planches délimitées, couvert permanent, encouragement des auxiliaires…
    Ma terre lourde de départ s’améliore bien par ces pratiques (menées depuis 8 ans) et j’accepte évidemment de “partager” mes salades. Je n’ai pas le choix car le couvert permanent est une bonne couveuse à limaces et je m’autorise parfois les granulés de phosphate ferrique pour sauver une plantation de plans très jeunes, mais seulement quand les voraces ne me laissent rien !!!
    Je me félicite d’avoir installé dans mon jardin (bien que celui-ci soit petit, moins de 100 m2 de planches) beaucoup d’abris créés ou entretenus, fossé, mare, murs de bois secs, haie libre et diversifiée.
    Bref, je pense qu’il faut faire confiance au bon sens en toutes circonstances et ne pas céder aux “chapelles” qui pourraient nous enfermer dans des pratiques trop doctrinaires. La seule règle est sans doute d’observer toujours, essayer de comprendre et se sentir appartenir au vivant plutôt que vouloir le dominer.
    Bonnes pratiques jardinières à tous.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Gilles, n’ayez aucun scrupule à employer du “ferramol” (avec modération) c’est du phosphate de fer présent dans le sol et il nourrit les plantes. S’il pleut beaucoup je place une tuile sur les granulés, elle sert aussi de refuge pour les limaces/escargots. J’ai bien aimé votre commentaire…Bonne journée !

      1. Gilles

        Merci pour votre petit mot sympathique.
        Je me pose la question de savoir si les prédateurs de limaces et escargots (carabes, larves de vers luisants, hérissons…) sont incommodés si leurs proies ont ingurgité du ferramol…
        Connaissez-vous la réponse ?
        Merci.

        1. Mana 56 (Morbihan)

          Je pense pouvoir dire que le ferramol n’est toxique que pour les gastéropodes et il est raisonnable de l’utiliser avec parcimonie car il les attire, ceux des voisins aussi ! Il peut être nocif pour les vers de terre à forte dose et aussi pour les habitants des points d’eau. C’est un produit relativement récent et nous n’avons pas assez de recul. Quant au casse croute du hérisson “limaces sauce ferramol”, aucun problème pour lui ! Voici un article pour en savoir plus: https://www.svpa.ch/protection_animaux/animaux_faune/?id=28 . Bonne soirée.

        2. Mana 56 (Morbihan)

          …Petite précision: Aucun risque pour le hérisson SI les limaces sont bien cachées pour mourir !

  26. Corinne Chatelan (Suisse)

    Merci pour cet article très intéressant. Pour ma part, en gardant un paillage trop épais, j’ai constaté que cela favorisait la prolifération des limaces. Ce ne sont pas une ou deux limaces que nous ramassons par jour, mais cent à deux cents parfois…Dans ce cas là, mes jeunes plantes n’ont aucune chance de pousser !
    Les années pluvieuses, il m’arrive de ne pas pouvoir laisser le much au pied des plantes car ces dernières ont tendance à pourrir à la racine ou attraper des maladies fongiques. Pour ces raisons, il n’est pas toujours possible de pailler son jardin, bien que cela contribue à devoir arroser moins souvent, à empêcher les herbes indésirables et à garder une meilleure macrobiologie du sol.

    1. Chris (Nîmes)

      Oiseaux sauvages, poules ou canard devraient se délecter des limaces

  27. Jacques (Dordogne)

    Bonjour
    j’ai commencé un potager l’année dernière.Pas si mal pour un début.Mais j’aimerai bien appliquer vos conseils, seulement mon potager ( a peu prés 120m2) est couvert de liseron et de chiendent .Pour essayer d’éliminer j’ai commencé a retourner pour en enlever le plus possible .Sur une bande de 15m2 j’ai sorti une brouette archi pleine rien que de chiendent. Je pense pailler des que j’aurai fini, mais est ce que ça va suffire?
    Merci de votre réponse.

    1. Liliane

      Bonjour Jacques, nous dans le Morbihan, avons commencé notre potager il y a 15 ans, un cousin venait passer le motoculteur. Avant sa venue nous arrachions le liseron, une année il est venu avant que nous intervenions….il a donc parsemé tout le terrain de petits morceaux de racine ne demandant qu’à repousser! Autre mauvaise idée nous avons voulu faire des bandes, et au préalable nous avons voulu extirper le liseron: sous la pluie nous avons retourné le terrain! En fait nous l’avons bien piétiné, tassé: une catastrophe!
      Mais bonne nouvelle; le liseron est là pour décompacter le sol et permettre à l’eau et l’air de pénétrer- cf Gérard Ducerf les plantes bioindicatrices- Depuis nous avons réparé le sol en le paillant abondamment chaque hiver, BRF etc…et en ne le travaillant plus jamais! Les limaces avec leurs sécrétions agglomèrent l’argile, les milots et autres aèrent, il faut juste apprendre à gérer leur abondance!!!Ex: chasse aux oeufs quand on découvre la terre au printemps, puis en septembre octobre avant de pailler!
      Et faire ses plants en godets avec la bonne combine de Nicolas!
      Bref gérer le liseron mais le laisser faire son travail d’aération!

      1. Jacques (Dordogne)

        Bonjour
        Ok je comprends très bien.Disons que pour le liseron je vais faire comme ça.Mais le pire ,je pense, c’est le chiendent! Il est impossible de le supprimer entièrement.Je vais essayer la même méthode ,mais sans grande convictions.
        En tous cas merci des conseils.

    2. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Jacques, je lis que vous avez les deux pires indésirables et que la méthode de Liliane que je ne conteste pas, ne vous convainc pas. Voici 2 liens de jardiniers confirmés et de bons conseils: https://www.youtube.com/watch?v=cvq1f0y5hp0 ET https://www.youtube.com/watch?v=uPAgFIGuR3s&t=5s. C’est le bon moment pour intervenir si le temps le permet. Les soucis et œillets d’Inde limiteraient la pousse du chiendent…A voir ? Prenez des photos chaque printemps pour constater les progrès de votre travail. Bon courage à vous !

  28. Nadyia (Gard)

    Bonjour, je suis vos conseils idéalement à la lettre !! mais je ne sais plus comment faire pour me débarrasser du liseron et de la mélisse qui envahissent le jardin. Comment faire ? Merci beaucoup pour tous vos articles tellement inspirants et qui abordent de façon tout à fait sereine et positive le travail de la terre.

  29. Danièle (Picardie)

    Je suis bien d’accord. Personnellement j’ai aussi progressivement éliminé les produits même bio du jardin…
    Mais tout n’est pas rose! Cette saison j’ai eu qq attaques de mineuse du poireau et de mouche de la carotte, ces deux cultures étant proches. J’ai du aussi “recolter” à la main des chenilles de pierre sur mes brocolis.
    Et pour finir je suis bien obligé de partager qq racines avec les rats tabliers qui adorent mes carottes poireaux patates etc…. j’ai essayé de mettre des pièges… sans succès

  30. Christian (Suisse,saint-triphon,Vaud)

    Super article comme d’habitude. J’applique exactement le même principe avec beaucoup de satisfaction. J’ai des herbes aromatiques un peu partout et je laisse même les orties que j’adore!
    Et parfois, quand c’est l’année des limaces, je les enlève moi-même à la main pour les placer dans mon compost qu’elles raffolent.
    J’ai commencé le jardinage à 49 ans. J’en ai 51 maintenant. Un bonheur que je connaissais pas.
    J’apprends beaucoup avec vous alors félicitations et bonnes fêtes. Cordialement.

  31. Anne-Marie (Essonne)

    Fan de Didier Helmstetter qui m’a donné l’envie de faire un “potager du paresseux” fin 2020 et de Nicolas dont je suis les enseignements aussi scrupuleusement que possible, je suis émerveillée par les résultats, sans jamais travailler la terre mais en la nourrissant constamment avec foin, feuilles mortes, gazon, compostage de surface et associations de fleurs, plantes médicinales, plantes répulsives et même volumineuses comme tanaisie, absinthe que je coupe tout simplement à la base pour en faire des infusions qui sentent divinement bon mais que les insectes “ravageurs” n’aiment pas en pulvérisations. Quant aux “mauvaises” herbes il n’y en a pas avec tout le paillis que j’y mets.
    Question : cette année mes choux verts sont énormes et font plusieurs petits choux de la taille d’un gros pamplemousse tout autour de la base, sur la même tige. Personne n’a jamais vu ça dans mon entourage. Et vous ?
    Amitiés à Nicolas et aux jardiniers.

  32. Maryse (Pyrénées Atlantiques)

    Bonjour, auriez-vous une solution pour éradiquer l’oxalis corniculé? Mon jardin est envahi et plus je retire de bulbes et plus il y en a…. J’avoue que je suis un peu découragée.

  33. Jean Marc (Bretagne)

    Merci pour cet envie communicante de vivre le jardin simplement, et de façon naturelle en respectant. Ça me donne envie. Je commence juste mon potager, j’ai couvert pour l’hiver et je patiente

  34. olivier

    Approche du sol vivant intéressante prenant en compte tous les aspects, rien à redire c’est ce que je pratique depuis quelques décennies.

  35. Gisele (Bourgogne)

    Mon jardin est envahi par les liserons, les chardons et bien d’autres choses.
    Je dois avouer que vos conseils ne me servent pas beaucoup.

  36. Eve (Cantal à 1000m d'altitude)

    Bonjour Nicolas
    Jardinière débutante, je fais presque tout pareil, mon jardin est un joyeux fouillis et j’aime qu’il soit plein de cœurs. Pour le ment, ce n’est pas un jardin nourricier à l’année mais j’ai constaté que les plants de légumes qui poussent au milieu d’herbes sauvages sont plus costauds que ceux pour lesquels la compagnie végétale est faible. En tous cas merci pour ces articles toujours super intéressants!

  37. Dany (ile.d'Oleron)

    Bonjour
    J’ai démarré il y a 3 ans un potager ds un jardin que j’ai créé au bord de la mer
    Protégé par 2 murets existants des vents dominants
    Pas facile mais pas si mal
    Mon problème actuel est un parasite ou un mulot qui mange la racine de mes salades et
    A devoré la moitié de mes patates douces
    Une solution SVP

  38. Markus (Cevennes bas)

    Plus au moins exactement ce que je fais.
    Mais les punaises me donnent plus que mal de tete. Ils ont bouffes 98% de mes tomates et plus que la moitie des autres. Null idee comment faire contre sans tuer les bons animaux…

    1. Philippe (pied du Salève vers Annemasse)

      Les potagers sont pleins de surprises, les tomates du potager de mon frère à 60 m. du mien ont été ravagées par les punaises et dans le mien j’en ai eu quelques unes mais quasi aucun dégât! Peut-être que mon compost et les préparations d’orties, de consoude et d’urine sont pour quelque chose dans la résistance de mes plants.
      Il faut essayer.
      Bonne chance l’an prochain

      1. Markus (Cevennes)

        oui aussi mon voisin a eu pas bc de punaises à 5m de mon jardin. c’est mon premiere an et ma terre est encore terrible.
        allons voir comment c’est l’année prochaine avec composte et terra preta ;-) merci pour la reponse.

  39. anna (Champagne non viticole)

    Bonjour Nicolas, je suis bien Ok avec vous Et je le pratique depuis un bon moment. S’il y a des pertes d’autres “indésirables “en profitent.
    Je ne récolte même plus le miel de notre ruche que les abeilles mangent l’hiver, puis j’achète le miel de l’apiculteur voisin dont c’est le métier et qui en vit.
    La permaculture c’est une autre philosophie de vie, c’est vivre en harmonie avec notre terre mère qui survit depuis si longtemps et nous accueille en son sein….je parle comme si j’étais l’adepte d’unr religion !!! Bien à vous amies jardinieres (iers), contribuez à nous faire un monde meilleur.

  40. Dominique (Québec zoné 4)

    Merci pour cet article qui ajoute de l’encouragement à ma pratique. Comme j’ai une terre très argileuse j’utilise encore la grelinette mais je vois que les planches les plus anciennes sont de plus en plus légères après 4 ans de superpositions de couches de mulch divers. Il me reste à apprendre à gérer les envahissantes comme le bouton d’or, l’achillée millefeuille, la prêle et la centaurée qui, ici dans mon potager du Québec, sont tenaces, en plus des plus courantes que tu as nommées.
    Je vais aussi mélanger davantage les espèces comme tu le suggères.

  41. Michel (Bourgogne)

    Nicolas, je suis régulièrement tes messages et je tente de m’approcher de cette idée de jardiner. Je suis aussi convaincu des bienfaits du paillage, mais j’ai du mal à accepter son seul inconvénient : la présence des limaces. C’est mon gros problème, oui je lis tous cette bienveillance envers cette bête, mais j’ai du mal à admettre de me faire manger des plants : j’ai replanté 3 fois mes 12 douze pieds de potirons, et les 8 pieds de courgettes. J’ai donc perdu 3 semaines de plantations, et … des euros .
    Non aux produits chimiques; Oui, pour les adventices; Oui pour le mélange des légumes en fouilli ; MAIS POUR LES LIMACES … j’ai du mal à les supporter !!! Les méthodes dite naturelles ne sont pas toujours faciles à mettre en place , et leur efficacité reste très … modeste et aléatoire.

    1. Eric

      A 22:30, avec une lampe torche et une paire de ciseaux vous éliminerez la majorité de vos petites et grosses limaces. Aïe!

    2. Evelyne

      Mettre des tuiles à côté des plantations attaquées et soulever ces refuges à limaces de temps en temps pour le dénicher et déloger. Testé et approuvé !

      1. Mana 56 (Morbihan)

        ….Je valide !

      2. Anne-Marie (Essonne)

        Faire des “oyas” avec des pots de fleurs en terre cuite, les enterrer à ras bord et les recouvrir d’une coupelle plus large. Par exemple coupelle de 27 cm pour un pot de 25cm de diamètre.
        Remplir d’eau, ça se diffuse lentement à travers la paroi poreuse et limite les arrosages, mais surtout les limaces ont une force incroyable pour soulever la coupelle tout de même lourde, et s’abriter dedans. Ne reste qu’à les ramasser et pour ma part je les donne aux poules…

    3. Anne

      Effectivement, c’est il commence à faire noir que les limaces se mettent en route à l’assaut du jardin. Lampe de poche et couteau bien tranchant !

    4. Danièle

      Depuis que je fais moi même mes plants je constate qu’ils sont plus résistants aux prédateurs. Quand je les repique je fais une petite couronne de cendres de bois autour…. ou de coquilles d’oeufs écrasées…

  42. marc

    C’est intéressant de lire que la pratique du compostage n’est pas complètement indispensable pour cultiver son potager , merci.
    Je pratique le compostage en surface très partiellement depuis l’an passé (15 cms de déchets alimentaires sous 5 cm de terre: les courges ont beaucoup aimé ) et je l’ai étendu cet automne plus largement dans plus de la moitié de mes 16 carrés potagers (une dizaine de cms de déchets alimentaires sous un couvert de 10 cms de feuilles)…..en me demandant toutefois quel sera le résultat au printemps prochain

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