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Je déterre le bois sous mon potager

95 comments on Je déterre le bois sous mon potager

Il y a 3 ans, je vous montrais comment j’avais créé un petit carré potager en enterrant du bois mort et à moitié pourri sous la terre.

Si vous souhaitez relire toute la démarche qui m’avait conduit à le faire, je vous remets le lien vers la série d’articles.

En deux mots, mon objectif était de créer une sorte de butte autofertile, le bois étant sensé se décomposer et assurer une partie de la fertilité, tout en retenant l’eau en été grâce à un “effet d’éponge”.

Trop beau pour être vrai ?

Si c’était à refaire ?

Je remettrais du bois car c’est bien pratique pour occuper du volume et permettre de surélever le potager.

Mais je prendrais du bois qui est vraiment en état de décomposition avancée : du bois tout mou, qui s’effrite et sur lequel des filaments blancs sont déjà visibles.

Encore faut-il arriver à en trouver en quantité !

Et vous, quelle a été votre expérience avec du bois enterré ?

On se retrouve dans les commentaires pour en discuter.

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Emmanuelle (Touraine)

    Bonjour, il y a quelques années c,était la grande mode du potager en “lasagnes “.je l’ai donc expérimenté et effectivement j’ai utilisé du bois déjà en décomposition pour une partie et du bois un peu plus vert.Sur la partie moins décomposé j’ai une culture de champignons qui poussaient.???
    J ai trouvé que cela n’avait apporté aucune amélioration voir pire certaines années. Je ‘n’ai peut-être pas fais ce qu’il fallait !!
    J’ai fini par asser ma bute mais je n’ai pas sorti le bois,peut devrais-je le faire?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Emmanuelle,
      La présence de champignons est un signe de bonne santé du sol.
      Pourquoi défaire votre butte ? Si elle vous donne satisfaction, autant la laisser comme elle est !

      Avatar de nicolas
  2. Blandine O’CONNOR (VAR dans les terres pas sur la côte)

    dans le var je fais des buttes mais avec du bois déjà pourri cela fonctionne parfaitement – j’ai bien évidemment essayé avec des branches “normales” grosses moyennes petites et… que dalle ça ne pourrit pas CQFD !!!

  3. Elisabeth Traxler (Est de l'Autriche, très peu de précipitations)

    Vous avez mis du bois trop jeune, trop dur. De telles souches sèches ne se mettent pas dans une butte aussi basse, mais plutôt dans une caisse de 1m30 de hauteur.

    La prochaine fois, déposez du bois mort. J’ai de nombreuses buttes qui mesurent entre 30 et 60 cm de hauteur dans notre potager situé à plus de 80 km de chez nous , Vienne Autriche. Je n’y vais qu’1 à 2 fois /semaine et vous assure que ce système de permaculture (j’apporte orties, cornes de vache broyées, composte, coquilles d’œufs, …) est impeccable. Gros rendements et plantes jamais asséchées. L’an passé, j’ai passé 20 jours en août à construire 1 butte de 13 m de long après avoir creusé une tranchée de 76 cm de profondeur et l’avoir remplie de bois MORT. Gros succès cet été 2024. Bonne continuation!

  4. Vincent (Gironde)

    Bonjour,

    Je me dis que peut-être le bois n’était pas enterré assez profondément et s’est asséché de temps en temps (frein à l’action des microorganismes).

    De toute façon il a manqué (ou/et) d’eau, de microorganismes d’ensemensement, de chaleur (…?).

    J’avais vu sur une video américaine des “permaculteurs” qui pour constituer la “lasagne”, apportaient d’abord du bois pourri en grande quantité.
    Votre cas ne peut donc être si représentatif de tout ce qui se fait.

    Je note quand même pour vous rejoindre, que dans la nature, le bois pourrit à la surface…

    Maintenant seulement, je vais voir les autres commentaires.

    Bonne continuation, et merci pour vos précieuses expériences !

  5. Marie (66-Conflent)

    J’ai vu le jardin de Philip Forrer…bluffant. Il doit y avoir quelque chose à revoir dans les expériences ratées. Mais Forrer habitait à 700 m d’altitude, sur un terrain environné de résineux (comme quoi le résineux n’est pas si détestable dans un jardin). Aux confins de l’air océanique et des influences méditerranéennes, il avait plus de précipitations que chez moi dans la plaine.

  6. Didier

    Merci Nicolas, cela fait du bien de temps en temps de voir aussi ce qui ne réussit pas

  7. Frédo de St-Clem (Monts du Lyonnais)

    En anaérobie il n’y a aucun matériau qui se décompose. Bien au contraire. Il aurait fallu aérer comme on aère un compost.
    Un carré potager c’est bien pour le dos ou pour délimiter une culture, mais pour le reste . . . ça n’a aucun intérêt.
    J’ai des rectangles potager en bois dans mes serres mais ce n’est que pour mieux circuler et organiser mes cultures tout en étant le moins penché possible.
    En tout cas, merci pour votre retour d’expérience.

    1. Vincent (Gironde)

      Je ne sais pas si ça peut s’appliquer, mais en anérobie on a bien la lacto-fermentation…

      1. Mana 56 (Vannes)

        …Ceci peut vous intéresser:La fabrication de la LiFoFer
        Cueillette de la litière de forêt
        LiFoFer (4).JPG
        Cette étape est la plus délicate puisqu’il s’agit de ramasser à la main une petite quantité de litière de forêt en cours de décomposition, riche d’une grande diversité microbienne. Afin de maximiser cette diversité, la litière est prélevée sous plusieurs essences (feuillus principalement), avec une bonne humidité et une température supérieure à 10°C. La litière est ramassée par petites poignées afin de bien sélectionner la couche de litière en décomposition que l’on reconnaît selon plusieurs critères :

        Présence de mycélium.
        Couleur claire des feuilles (dégradation des tanins).
        Odeur agréable de sous-bois ou de céréale broyée.
        La cueillette de la litière s’effectue généralement au printemps et à l’automne quand les conditions d’humidité et de température sont favorables au développement des micro-organismes.

        En termes de quantité, il faut savoir qu’un sac de courses (environ 20 L) rempli de litière non tassée permettra de produire in fine à peu près 1000 L de LiFoFer.

        Préparation de la mère de fermentation
        Quelques heures après le ramassage de la litière, la mère de fermentation ou « F1 » est préparée en mélangeant la litière de forêt avec des prébiotiques qui favoriseront le développement de certains micro-organismes.

        Ces prébiotiques sont généralement des co-produits agricoles : son de blé pour un apport en fibres, lactosérum pour un apport complémentaire de bactéries lactiques et de lactose et enfin mélasse de canne à sucre ou de betterave pour un apport de sucres complexes et rapidement fermentescibles.

        Le mélange est tassé dans des bacs en inox fermés par des couvercle étanches munis de système de dégazage. Ces bacs sont alors placés dans une chambre chaude à environ 26°C. A cette température, la fermentation dure généralement 1 mois. C’est au cours de cette phase que les micro-organismes sont sélectionnés puisque la production d’acide lactique et l’anoxie élimine les micro-organismes non désirés, tandis que les levures et les bactéries lactiques prolifèrent.

        Une fois réalisée, la F1 peut être stockée pendant plusieurs mois, du moment qu’elle reste à l’abri de l’oxygène et à température ambiante. Bonne lecture !

        1. Vincent

          Intéressant.
          Je vous remercie.

  8. Laurent (Pyrénées orientales.sous region des fenouilledes)

    Bonjour
    J ai fait les mêmes observations sur des buttes créés dans les Pyrénées Orientales. Les troncs au delà de 5-6 cm ne se sont pas décomposés.
    Il faut noter que la pluviométrie annuelle est tombée de 500 MM à 300 MM depuis 2 années.
    Ça aide pas les champignons 🍄 et bactéries !
    Le Jardin des Herbes Folles à Montner

    1. Marie (66-Conflent)

      Des buttes ou des planches surélevées ? En 2014 j’avais fait des buttes, mais quand un gars de permaculture en Roussillon est passé il m’a dit que ça ne présentait aucun intérêt, vu que la butte est un système permettant d’évacuer l’eau dans les régions humides. Du coup j’ai tout mis à plat mais j’ai dû sorti les plus gros morceaux de bois ! Et je n’ai pas constaté de meilleure fertilité par la suite, sauf après avoir mis du fumier. Mais c’est vrai que j’avais de problèmes pour bien irriguer à cert endroit, depuis cette année ça va mieux, on va voir si le bois restant va aider à caper l’eau…

  9. Michel (Liège, Belgique)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour ton retour sur la décomposition du bois enterré. J’ai créé trois carrés (il y a 7 ans) de 3 m sur 1,5 m et 80 cm de haut avec une bonne épaisseur de plusieurs variétés de bois. Chaque année, j’ai dû ajouter du terreau pour compenser la descente des terres, maintenant, c’est stable.
    Mon bois c’est bien décomposé, il faut dire que j’habite en Belgique et la pluie ne manque pas.
    Bonne semaine.

  10. Agnès 70 (Normandie)

    Bonjour Nicolas,
    J’ai essayé les buttes comme beaucoup de personnes, et comme vous, j’ai trouvé que le résultat n’était pas celui escompté. J’ai enlevé le bois au bout de 3 ans parce qu’il ne s’était pas du tout décomposé. Je garde l’idée des buttes uniquement parce que le terrain est très humide. Maintenant je les couvre de foin toute l’année et les résultats sont très satisfaisants.

  11. blanc Danielle (charente Maritime)

    Bonjour Nicolas
    même expérience dans un terrain très humide en Charente maritime j’ai enterré sur 10 mètres x 1 m du bois mort avec un début de pourrissement au bout de 6 ans j’ai déterré tout le bois car mes arbrisseaux (petits fruits )végétaient .
    seul avantage cela a surélevé le terrain .
    bon Dimanche à tous

  12. Corinne (Bouches du Rhône)

    Boujour Nicolas,
    C’est vraiment très intéressant ce retour sur expérience!
    Je pensais que cette façon de faire était la panacée…. De toute évidence cela n’est pas le cas.
    Du coup, plutôt que du bois il vaut mieux mettre des feuilles ? de la paille ?Des cartons (neutres) ou seulement de la bonne terre ?
    Merci !
    Corinne

  13. CLAIRE (Tarbes sud ouest)

    Bonjour, moi également je choisirai une autre essence de bois . J’avais utilisé les chutes de chêne du bois de chauffage. Bien sec 🥴
    Mais bon, ça fait du volume.
    Bon dimanche à tous

  14. Mariem (école élémentaire – Toulouse)

    Je suis très déçue par la chute de la vidéo : avec tout ce suspense, je m’attendais à la découverte d’un trésor :). Bon dimanche à vous.

    1. Doriane (Tarn)

      Coucou Mariem,
      Ce n’est pas un beau roman avec des intrigues et des rebondissements, c’est du jardinage avec ses constats , parfois décevants, parfois encourageants mais toujours très intéressants.
      Bonne journée à toi et merci à Nicolas pour tous ces partages

    2. Mana 56 (Vannes)

      Trois ans de suspense… Nicolas serait-il doué pour les thrillers 😰?

    3. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mariem,
      Je crois que vous lisez trop d’albums de chasse au trésor avec les enfants de votre classe ! 😉😉

      Avatar de nicolas
  15. Paul Anciaux (beugnies danslenord)

    Le bois ne se décompose pas car le sol est trop sec j’invite Nicolas a le faire chez nous dans le nord pas de Calais avec lès pluies que nous avons pas de problème
    Merci pour vos conseils et vidéos
    Paul

    1. Corinne (Bouches du Rhône)

      Ah alors il faudrait vous rejoindre dans ce beau pays mais très mouillé ?
      Bon sans vouloir vous blesser, je préfère rester dans ma région… bien trop sèche…..mais plus facile à vivre….

      1. Paul Anciaux (beugnies danslenord)

        Bonjour corinne
        Je ne suis pas blessé au contraire vous avez raison vous avez une belle région ou il fait très beau je connais j’ai deux sœurs sur la côte d azur il fait trop chaud pour moi comme la chanson le soleil n est pas dehors il est dans notre cœur nous il pleut depuis octobre dernier j’ai fait la chasse aux limaces tous les jours (pièges à bière ) pour ce qui est des lasagnes il faut mettre du bois tendre noisetier surtout pas de bois dur
        (Chéne) comme Claire amitiés à tous Paul

    2. Frédo de St-Clem (Monts du Lyonnais)

      En fait, à mon avis, ce n’est pas une question de qualité de bois mais d’aération du sol. Car en anaérobie aucun champignon ne se développe et le pourrissement escompté ne peut s’obtenir que si l’air circule au moins à minima d’une façon ou d’une autre. Même principe que pour le compost qu’il faut aérer de temps en temps. Bon courage pour la suite.

      1. Mana 56 (Vannes)

        Bonjour Frédo, vous avez tout à fait raison! Dommage que certains n’ont pas bien compris que sans apport d’oxygène pas de dégradation possible…On le constate bien avec les aliments sous vide qui prolonge leur fraîcheur. J’ai depuis 12 ans une racine immergée dans mon bassin, elle est toujours intacte, seule une partie émergée s’abîme selon le niveau de l’eau, CQFD !

  16. Jean-Claude (Le Nord (Villeneuve d'Ascq))

    Bonjour Nicolas,
    Eh bien ! Même résultat dans le Nord, il y a une dizaine d’années avec une terre argileuse et bien mouillée !
    J’ai abandonné ce procédé aussi bien pour un carré de potager que pour le composteur. Ils s’en passent allègrement.
    Merci pour ce retour d’expérience. On apprend toujours quelque chose.
    Bon dimanche.

  17. Christophe

    Bonjour
    Et bien pour moi c’est exactement le même résultat. Aucune utilité le bois enterré est intacte, et la terre même pas humide.Avec du bois pourri peut-être que cela marcherait ?

  18. Danièle (Vosges)

    Mon expérience aura été satisfaisante en choisissant du bois en décomposition suffisante pour faire éponge. Il se trouve aussi des essences de bois plus difficiles à se déliter. Mais quelle que soit l’essence si la partie centrale (duramen) est dur quand on l’enterre, comme c’est le cas aussi avec les petites branches, elles le resteront par le manque d’oxygène qui ne permettra leur décomposition.
    Bon dimanche !

  19. Marnix (belgique brabant wallon)

    Bonjour, j’avais il y a maintenant une vingtaine d’années que je compostait les petites branches avec les tontes de pelouse et du fumier de mouton par couches, et un an après tout était dans état identique et sec , même la tonte de pelouse était presque en état foin.

  20. Alain (Var)

    Le Principe de cette culture vient de Philip Forrer.
    Et si vous regardé ses vidéos, il n’utilise que du bois en décomposition, car le bois frais sans oxygène sous terre ne se décompose pas, vous le voyer avec votre experience de trois ans
    Bien à vous
    Un admirateur de ce que vous nous apporté

  21. Annick (Indre puis Bretagn)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour tout ce que vous nous apporter.
    J’en suis à ma 3e butte:les 2 premières ont été faites dans l’Indre où j’avais ma résidence secondaire sur un sol argileux et caillouteux impropre à la culture.Je n’y venais que toutes les 2 à 3 semaines.
    J’ai utilisé du bois en décomposition facile à trouver:les buttes retenaient bien l’eau et les légumes récoltés etaient abondants(tomates cerise,concombres,courgettes,pois ,fèves…)
    Je recommence une 3e en Bretagne(ma nouvelle résidence principale):les premières récoltes sont prometteuses et plus belles que celles en pleine terre(qui n’a pas été travaillée depuis longtemps).Pour moi les buttes sont utiles quand je n’ai pas une terre de bonne qualité.

  22. yvette palla (blainville sur mer 50560)

    bonjour Nicolas
    cette experience ne me surprend pas je pense que l humidité en est pour quelque chose,
    je pensais moi meme qu en installant un composteur de dechets de maison et autres au milieu d un jardin la terre qui l entoure devrait bénéficier de ses bienfets c est mon idée ….en apportant de temps à autre de l arrosage biensur ns avons l exemple du notre situe a coté de fruitiers ceux ci sont tres fortifies mais cette année notre region est tres humide sauf que le vent seche vite le terrrain
    désolée de mon p tit baratin merci Nicolas fde toutes vos bonnes idées c est interressant ça me plait à bientot vous lire
    Yvette

  23. Georges (Marseille)

    Bonjour,
    Merci pour cette démonstration sur trois ans.
    Mais pour que du bois ou toute autre matière se décompose ne faut-il pas de l’oxygène? Ce qui manque dans la terre.
    Le compostage de surface est-il plus rapide et plus efficace?
    Jardineusement.
    Georges

  24. Corinne (Suisse)

    Bonjour,
    Merci pour cet article très instructif. J’ai effectué un jardin en butte il y a deux ans et suis contente des résultats. Il y a plus de fertilité et un meilleur rendement que dans le reste du jardin qui lui est plus compact et dur et moins facile à travailler vu que la terre est très argileuse. Je suis dans une zone plus tempérée et n’ai pas eu besoin d’arroser cette année étant donné les pluies abondantes de cette saison. Je suis plutôt contente en général de cette technique de butte, si ce n’est pour la présence de mulots des prés qui ont profité d’y élire domicile. En effet, c’est l’habitat idéal parmi les morceaux de bois pour créer des galeries et accéder à mes légumes racines avec facilité… Ils se sont régalé de mes céleris !
    M

  25. Joel (ardeche)

    Bonjour
    Claude Bourguignon le dit depuis longtemps, il n existe pas de champignon anaerobie, donc normal que le bois enterre ne se decompose pas comme le bois sous l eau, mais c est bien de l avoir experimenté. Merci pour cette video
    Cordialement

  26. Dominique (environs de Metz (Moselle))

    Bonjour, j’ai fait la même chose en 2018, mais avec des bacs surélevés de 50 cm de hauteur. le niveau de terre a baissé chaque année, rechargée en terreau et compost tous les ans. Pour le moment je ne sait pas si le bois s’est décomposé mais au vue de votre reportage, je pense que c’est la même chose. Bonne journée.

  27. Norman (Bolton-Est, Québec, Canada 340m d'altitude.)

    À mon avis, le bois ne se décopose pas parce que la terre est trop sèche. J’ai fait la même chose il y a quelques années et le bois s’est décomposé. Je n’avais pas assez de terre, à peine 10 cm, maintenant au moins 20 cm. Mon fond de sol est argileux, lourd et humide.

  28. Ludovic (Berne)

    Pensez-vous que le bois mort enterré ne s’est pas décomposé dû à un manque d’humidité? Les microorganismes ont probablement besoin d’un minimum d’eau pour survivre et travailler. Ainsi, il peuvent rendre le bois plus spongieux comme le bois en état de décomposition plus avancé que vous pensez utiliser à l’avenir.

  29. florence faucon (Bagnols sur céze)

    est-ce que l’on peut mettre n’importe quel bouis pourri en terre mer Nicolas trés bon article

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Florence,
      À priori oui, que ce soit du résineux ou pas, tous les bois devraient convenir. À condition, et c’est l’erreur que j’ai faite, de prendre du bois vraiment en état de décomposition avancée. Du bois que l’on arrive à réduire en bouillie ou en poudre avec la main.

      Avatar de nicolas
  30. Christine gilet (corse)

    Bonjour,
    J’ai beaucoup aimé votre article sur la permaculture et les différents liens qui sont très instructifs .
    Je venais de me lancer à vouloir faire une bande en permaculture ( j’en suis à avoir creusé une bande de terre) et je vais changer deux ou trois petites choses comme bien choisir le bois et en trouver du bien vieux et presque décomposé .
    Par contre je ne comprends pas pourquoi il y en a qui mette un film plastique sur la terre et après remplir .
    Effectivement cela garde sans doute l’humidité mais le fait d’utiliser du plastique ce n’est pas très écologique….
    Merci encore
    Christine

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christine,
      Pour ma part, j’utilise une bâche plastique étanche sous un seul petit rectangle de potager et c’est pour une raison très particulière : à Toulouse il fait tellement sec l’été et ma terre a une texture tellement drainante (malgré des amendements) que j’ai voulu imiter le principe du pot de fleur à réserve d’eau.
      Vous savez, ce sont les pots de fleurs qui ont un réservoir et où on verse l’eau qui va se diffuser dans la terre.
      Avec ce système, j’ai de belles laitues tout l’été, ce qui me serait beaucoup plus diffiile sinon.
      Voici l’article complet : https://potagerdurable.com/potager-en-carre-reserve-d-eau-wicking-bed/

      Avatar de nicolas
      1. Christine gilet

        Merci beaucoup pour votre réponse, il est évident que le plus gros problème est l’arrosage et de maintenir la terre légèrement humide.
        Pour moi en Corse j’ai abandonné le goutte à goutte car je ne savais sans doute pas bien l’utiliser.
        Je paille énormément et j’arrose une fois voir deux maxi par semaine en soulevant le paillage pour voir l’état de l’humidité.

  31. Dan

    Bonjour Nicolas,
    je me suis longtemps chauffé au bois et je faisais la coupe moi même c’est pourquoi je pense qu’il y a eu deux erreurs liées entr’elles dans votre travail.

    A savoir que la durée de désagrègement d’une espèce peut être totalement différente :

    mettez dans les mêmes conditions une bûche de même grosseur d’un acacia, d’un chêne et d’un bouleau, cette troisième sera poussière dans les 3/4 ans alors que le chêne tiendra encore plus de 10 ans et que celle l’acacia sera peut être encore entière pour votre descendance😄

    Pour le chauffage on dit que le bois doit rester 1 an au bois (donc sans protection) puis ramener et protéger sous toit et seulement découper pour les bouleaux, ormes, frènes et garder encore 1 voire 2 ans pour les essences nobles ceci pour que le tanin disparaisse.

    J’ai des piquets de bois qui ont passé 5/6 ans enfoncés dans le sol, le dessus est plus abimé que la partie enfoncée donc 3 ans d’attente c’est beaucoup trop peu.

    En résumé il faut du bois tendre (bouleau, noisetier, fruitier) si vous voulez un résultat de pourriture dans les 4/5 ans ou alors aller dans une scierie et récolter les restes du gros sciage style BRF donc patience et longueur de temps.

  32. Jean-F (Charente-Maritime)

    Bonjour Nicolas.
    Même constat pour le bois enterré en composteur. Je me suis fabriqué un énorme composteur (il y a environ 5 ans) dont une partie est à 80cm sous le niveau du sol, dans lequel j’ai placé des morceaux de grosses branches et du bois en partie décomposé. Au dessus, feuilles mortes, déchets de cuisine…etc. Au printemps j’ai curé ce composteur. Le bois en partie décomposé était sans doute un peu plus pourri avec beaucoup de cétoines, mais les branches sont restées intactes. Même constat sur une bande de potager surélevé. En 2 ans le terrain s’étant un peu affaissé, j’ai pensé que les petits branchages mis au fond s’étaient décomposés. Non ! Ils sont sortis intacts !

  33. Daniel (Suisse 400m.LacLeman)

    Après une année dans mon compost les branches les plus grosses ont plus de peine. Mais sinon cela me permet d’utiliser les brindilles. J’évite de mettre les branches de rosiers ou les ronces… car cela pique !…
    J’ajoute un accélérateur de compost car je mets toute les mauvaises herbes. Et aussi la tonte de mon gazon en fin de saison car je l’utilise préalablement sec comme paillis.

  34. Martine (Auvergne-Rhône-Alpes)

    Bonjour Nicolas
    Lorsque j’ai débuté mon potager il y a 3 ans, j’ai aussi voulu mettre du bois et j’ai fait le même constat, il était aussi dur qu’au début et pas de décomposition. J’ai tout enlevé et je fais uniquement du paillage avec de la tonte de gazon, de la paille et du broyat et cela fonctionne bien.
    Merci pour tous les conseils reçus chaque semaine. Une question, à quand l’édition du cahier de jardinier?
    Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Martine,
      Oui je prépare une nouvelle édition du Cahier de jardin tous les ans.
      Elle sortira début novembre.
      Si vous êtes abonnée à ma lettre d’information, vous serez prévenue à ce moment-là.

      Avatar de nicolas
  35. Sarah (perigord vert)

    Bonjour, j’ai testé chez moi aussi, la deuxieme année où nous avons acheté le terrain. C’était un champ, non cultivé, et la terre de la jaille , pléthore de cailloux calcaire et de fossiles et très peu de terre (idéale pour intéresser les enfants à l’évolution de notre planète, beaucoup moins pour cultiver quelque-chose de comestible). J’avais donc creusé, comme j’ai pu sur une trentaine de centimètres, une bande de 1m sur 5m, enterré des vieux bois presque décomposés, puis feuilles, quelques sacs de terre récupérés en lisière de forêt, et paillage avec les reste de foins récupérés à droite à gauche. Les légumes n’ont pas mieux poussés et je n’ai pas moins arrosé sur cette mini butte que à côté. Je l’ai démontée cette année, le bois était intact après 4 ans sous terre. Bref tout ça pour ça, je crois que de toute façon avec ce terrain c’était perdu d’avance, mais une bonne expérience quand même.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Sarah, pourquoi ne pas tenter la culture du crocus à safran dans votre terre ingrate ? J’ai vu à la suite d’un reportage une femme qui le cultivait dans la même région que vous, elle en a fait son métier…L’épice la plus chère du monde !

      1. Sarah (perigord vert)

        Ça c’est une belle idée ! J’essayerai cette année et on verra ce que ça donne. Sinon je râle contre ma terre, mais il y a quand même de jolies choses qui y poussent : fruitiers (même si ils prennent leur temps), cardons, arbustes et fleurs et datura qui apparaissent régulièrement et que j’enlève aussi vite

  36. Anonyme (var (limite bouches du rhône))

    bonjour, le bois enterré çà fonctionne si le bois est pourri de chez pourri – je l’ai fait et plein de cétoines !!
    le bois même un peu décomposé çà ne marche pas terrible

  37. Hélène (haute garonne)

    J’ai fait la même expérience que vous Nicolas…et je suis d’accord avec votre conclusion…à part surélever un peu le sol, et une bonne production de salades d’hiver ..( il m’a semblé avoir là moins d’attaques de limaces et escargots ) …en été ( je ne pratique pas le goutte à gouttes ) la terre même paillee y retient moins bien l’eau que dans le sol lui même .
    Cette année j’avais mis de l’ail au milieu des salades …les tetes et gousses sont restées toutes pitchounes les pauvrettes 😄 mais goûteuses ( cest toujours ça de bon ) et se conservent bien.

  38. Marie-Anne (Gard)

    Même technique et même expérience que vous, dans le sud-est, avec une terre de garrigue argilo-calcaire très caillouteuse. Mes premières buttes, qui ne comportaient que très peu de terre, ont séché en profondeur dès la deuxième année, malgré le paillage : beaucoup de compost s’est formé…impossible à réhydrater sauf à utiliser des quantités d’eau phénoménales et tassement très rapide. Quant au bois, il porte du mycelium mais n’est décomposé qu’en partie.
    J’ai un peu amélioré les suivantes, par l’adjonction de tourbe et de fibre de coco, qui retiennent l’eau, et de fumier. Pour la dernière, je me suis résolue à décaisser sur 30 cm (les cailloux me servent à construire de petits murets/talus de 20 cm autour), travail considérable pour une senior. J’ai alterné les couches de terre avec du BRF frais riche en feuilles et terminé pas du terreau, recouvert de BRF sec. Pas de bois. Arrosage tous les 8-10 jours cet été, faute de pouvoir poser un goutte-à-goutte à cet endroit : récolte correcte de tomates mais très peu de courgettes. À voir l’année prochaine.
    Ce qui retient le mieux l’eau, c’est encore la terre…

  39. Antoine (yvelines)

    Enterrer du bois, c’est préparer sa fossilisation. Et c’est donc demander à la nature de le conserver, de le maintenir à l’abri des processus de décomposition aérobique. J’ai déjà eu le tour avec du cerisier. En revanche les déchets verts sont très utiles ils nourrissent la terre et maintiennent l’humidité en été. Autre piège: certaines feuilles mortes (glycines, saule, platane…) mettent plusieurs années à se décomposer.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Alors vous devez connaitre LE MORTA qui n’est rien d’autre que du bois fossilisé…

  40. Bernard 67

    Faux aussi de l’air pour que les champignons pusse faire leur œuvre et de l’humidité ; et du temp beaucoup de temp ….

  41. Alain (Charente)

    Bonjour Nicolas. J’ai fait une ” Lasagne ” avec un tapis de branches fines comportant des feuilles encore vertes. Pardessus, j’ai mis une couche de cartons et de journaux juxtaposés. Ensuite une fine couche de fumier et ensuite une alternance de couches ” brunes ” et vertes. J’avais bien humidifié la surface où j’allais installer la ” Lasagne ” et par la suite il a plus pendant 3 jours. J’attends de voir les résultats. Par contre, je ne sais pas s’il faut que je rajoute de la terre végétale et sur quelle hauteur. Ma ” Lasagne ” à une hauteur de 0,30 mètres sur 3,00 mètres. Je vais en essayer une autre à proximité mais avec du bois déjà en décomposition depuis un bon bout de temps que j’avais placé sur une bâche. Ils font une dizaine de centimètres et de faible diamètre. Je vais compléter ce bois avec des cannes de tournesol qui s’effritent très facilement et donc qui devraient se décomposer plus rapidement. Je vais observer de très près ce qui va se passer dans les semaines et mois à venir. Merci encore pour votre aide. De “” petit jardinier ” je vais peut être devenir ” petit biologiste ” !!! Bon week end ainsi qu’à toutes celles et ceux qui vous suivent . Bien cordialement.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Alain,
      Si vous ne prévoyez pas de semis ou plantations cet automne, il n’est pas besoin de rajouter de la terre au sommet.

      Vous aviserez au printemps : normalement vous devriez pouvoir planter des plants directement dedans. Pour les semis, il faudra peut-être rajouter une couche de quelques cm de terre (ou de terreau).

      Par contre si vous voulez cultiver tout de suite, il y a besoin de mettre un peu plus de terre ou de terreau, je dirais au moins 10 bons cm car ça risque de s’infiltrer dans la lasagne qui n’est pas encore tassée.

      Avatar de nicolas
  42. Mana 56 (Morbihan)

    Bonjour Alain, vous allez vous faire tirer les oreilles car prélever de la terre dans les bois est défendu….Mais je peux comprendre ! Dans un gramme de sol, il y a plusieurs milliards de micro-organismes sur les 10 premiers centimètres du sol, bien utile pour relancer la vie dans le potager. Les terres polluées par le chlordécone (bananes) sont régulièrement ensemencées par des prélèvements de terre dans la jungle et les résultats sont stupéfiants, mais CHUTT ne le dites à personne !

  43. gaelle (nord)

    Bon jour
    en ce qui me concerne j ai fait mes buttes de permaculture avec un fondement de souches déja en partie décomposées, ce qui m a évité un désouchage dur a faire, ja i juste attendu quelles soietn en etat de décomposition sur place pour etre enlevée au pic et beche par un vieux monsieur sans soucis.
    A ces souches et buches qui dorment un bon moment et amenent aux poules un complement de larves, oeufs, bestioles etc, j ai mélangé des tiges mortes de framboisiers et des t ailles de bois en brf compostées un an. Quand aux jeunes tailles et morceaux de bois divers, soient ils repassent en brf, soient ils se gorgent d eau tranquillement, soient ils vont dans le four a bois ou je cuis tartes, tourtes, pizzas, a l extérieur. Evidemment ca fonctionne car c est adapté à mon jardin, sa production de bois tendres et de bois durs, ses tailles régulieres, notemment de rosiers llianes a emietter avant d enterrer. De cette maniere, tous les déchets du jardin sont utilisés et je ne vais pas a la dechetterie….Mais bon, finalement c est l orientation au soleil, la pluviométrie, les especes plantées et la terre du jardin qui a amené ce choix, le plus simple pour moi. Je creuse a 70 cm de profondeur et le bois ne dépasse pas 30 cm de haut, ensuite je mets plein d autres choses…D autres techniques seront plus adaptées a d autres jardins…

  44. eve

    En fait au départ, il faut mettre du bois déjà décomposé, du bois mou

  45. nicolas (Toulouse)

    Bonjour Danièle,
    Ma réponse sera très courte car vous détenez déjà une partie de la solution : couvrir le sol pour éviter la pousse des herbes.
    Soit avec une bâche, soit encore mieux avec des engrais verts.
    Et au printemps, vous pourrez si cela vous arrange procéder le même jour au fauchage des engrais verts et à la plantation ou au semis de légumes.
    Je vous remets un article qui rappelle les bases :
    https://potagerdurable.com/engrais-verts-occupez-le-terrain-pour-travailler-moins/

    Et du coup, si votre terre n’a pas une structure trop compacte, vous pourrez vous passer de la travailler.

    Avatar de nicolas
  46. Agnès 70 (Normandie Calvados)

    Bonjour Nicolas,
    J’ai installé des buttes dans mon jardin parce qu’il est situé sur un ancien marais. Mon but était de limiter l’humidité présente à longueur d’année en réhaussant le niveau du sol
    J’ai constaté exactement les mêmes conséquences que vous. Au bout de 4 ans, la hauteur des buttes avait sérieusement diminué malgré des apports de terre, et le bois apparaissait à la surface.
    J’ai donc enlevé tous les gros morceaux de bois et j’ai pu voir qu’ils étaient restés presque intacts.
    Cette technique des buttes n’est valable que pour élever le niveau du terrain et sans gros morceaux de bois parce qu’ils ne se décomposent pas.
    Maintenant, je couvre les buttes de foin toute l’année, il réhausse mon terrain d’année en année et tout va bien.

  47. andre (Var)

    Salut comment composter a chaud?

    1. Michèle 56 (Hainaut belge)

      composter à chaud c’est créer une “soupe” végétale qui va chauffer sous l’effet des bactéries, dont la chaleur est entretenue par l’apport judicieux d’air et d’humidité jusqu’à fin de la réaction. Plusieurs mois pour la méthode Jean Pain (méthode anaérobie) et “Jean Pain améliorée”(méthode aérobie). Voici un site qui explique cela assez bien la seconde. Vous trouverez facilement la méthode Jean Pain d’origine (compostage des broussailles d’élagages anti-incendie) qui a été développée dans votre région.
      https://compostage.info/index.php tenu par un guide composteur bien formé.
      C’est belge francophone, désolée. Mais s’il y a de nos régionalismes, ils sont faciles à comprendre.
      Du Brun, du Vert, de l’Eau, de l’Air, à parts égales…
      je traduis : du carbonné (broyat, carton, branchettes, foin, etc humide si possible), de l’azoté (tonte de pelouse, déchets de légumes, verdures de haies, modérément des fientes de poules, etc…), de l’eau (autant que de matière brune et de matière verte), de l’air pour que les bactéries puissent respirer. Ne pas tasser. Vérifier régulièrement, remuer et réhumidifier pour que le centre du tas ne “cuise” pas. Bonne expérience.

      1. andre

        Un grand merci je vais aller voir cela de plus près.

  48. Laurent (charente)

    Bonjour Nicolas
    J’ai également construit des bacs de culture en 240X80 cm sur une hauteur de 80 cm afin de faire du potager. Hauteur idéal pour des problème de dos…plus besoin de se baisser et plier en deux quel bonheur…
    Suite à votre vidéo sur le bois disposé au fond, j’ai le même résultat que vous. Au bout de trois années la terre est bien descendue de 20cm une partie du bois s’est un peu plus désagrégé mais dans l’ensemble il en reste pas mal en bon état.
    Par contre je constate que le fond des bacs est humide et pleins de verre de terre.
    Cette année j’ai essayé les plans de tomates en bouteille, je comprend mieux le besoin d’avoir des bouteilles lisses tres difficile de les avoir à moins de couper l’emballage
    Merci pour ce blog toujours un plaisirs de vous lire et vous regarder bravo .

  49. Olivier (Gaume – sud de la Belgique)

    Même expérience: Mon fils avait enterré des bûches dans le même but. Elles sont restées pratiquement inchangées pendant trois ou quatre ans. Il me semble même qu’elles ont eu tendance à remonter à la surface… Mais comme toi, si j’ai l’occasion d’avoir du bois déjà bien déstructuré d’un arbre mort, dont le tronc est déjà abîmé, je suis prêt à retenter l’expérience en veillant à bien l’enterrer assez profondément.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Olivier, pour vous éviter toute peine et temps perdu avec les troncs de bois sous terre, lisez les deux commentaires en page 2 de Paul Pol enseignant sur le sol vivant…Bon dimanche à vous !

  50. Françoise (Creuse)

    Au bout de 10 ans même constat et ma terre est sablonneuse et je suis dans une région où il pleut pas mal (mais plus guère en été depuis 2 ou 3 ans). Je trouve que c’est en effet beaucoup de travail pour rien si ce n’est que je reprenais ce jardin et que je ne savais pas quoi faire de la taille des haies. Maintenant que les haies sont taillées tous les ans donc petit branchage je broie et étale dans les allées où j’ai un magnifique terreau.Le surplus est mis en andains et me donne du terreau au bout de 2 ans minimum car je ne le retourne pas (je suis très flemmarde). Ayant la possibilité depuis d’avoir un très grand terrain (le champ du voisin) les gros bois que je coupe dans les haies je les entasse dans un coin et cela fait des abris pour beaucoup de petites bêtes et ça fini par se décomposer.

  51. Annick

    Bonjour Nicolas,
    Cet article est très intéressant, comme toujours !
    Moi aussi j’ai enterré des branches assez fines en décomposition avancée dans des bacs de culture mais aussi dans de grandes jardinières assez profondes. Le résultat m’a pleinement satisfaite quant à la fertilité de la terre mais il est vrai que je ne comptais pas sur le pseudo phénomène éponge du bois.
    J’ai ramassé le bois mort et déjà dans un état de décomposition avancé dans la forêt en lisière de ma propriété.

  52. Anne (bruxelles)

    Bonjour. Je n’ai regarde que dernière vidéo, constatant l’inutilité d’enterrer du bois. Pour ma part, j’ai une expérience un peu différente. J’ai enterré des troncs qui étaient déjà en début de décomposition, et bien détrempés. Au dessus, rien de tassé! Compost en cours, mêlé de terre du jardin, et broyat leger. Garder le tout aéré…Au bout de 3 ans, les troncs avaient poursuivi leur décomposition et contribué à une belle vie souterraine du carré de terre, au depart assez pauvre. J’en deduis que cela vaut peut-être la peine d’avoir cette technique pour démarrer une vie souterraine dans un sol qui en manque?

  53. Alain

    l’erreur est la couche de foin l’aiil et l’échalotte n’aiment pas l’éxés d’humidité

  54. Hélène

    Bonjour Nicolas,
    J’ai commencé à lire vos articles sur le début de votre potager en permaculture (partie 1 puis 2).
    Où vous nous envoyez sur un article fort intéressant sur les buttes de cultures de G. Domenequ où il est dit qu’il ne faut pas enfouir la MO…
    Et vous nous montrez que vous avez enterré du bois… N’y a-t-il pas contradiction ? Ha, vous aussi vous avez succombé à la mode de la butte ?? 😅
    J’ai fait la même chose sur une surface minuscule (heureusement),
    J’ai posé des branchages au sol recouverts de débris végétaux et par dessus, du terreau du commerce, et re-débrits végétaux. Résultat, les 2 pieds de poivrons plantés font pitié et le pied de topinambour végète….
    J’attends de récolter le topinambour pour ensuite déterrer tout le bois, remettre la terre au fond et broyer le bois du fond pour l’épandre dans le jardin. Mais c’est de mes erreurs que j’apprends et qui ne tente rien….
    Finalement, si je résume bien, moins on touche au sol mieux c’est,
    tout en surface !
    Merci de nous raconter toutes vos expériences !!!!

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Hélène,
      Eh oui j’ai aussi mon lot de contradictions ! 😉
      Pour la petite histoire, vous avez la suite de l’expérience ici :
      https://potagerdurable.com/je-deterre-le-bois-sous-mon-potager/

      Avatar de nicolas
  55. Gabriel

    Je ne suis pas surpris que du gros (ou moins gros) bois sec ne soit pas décomposé à souhait après 3 ans. Il lui faudra au moins 10 ans pour commencer à se décomposer.
    Au déterrage de ce bois, on peut remarquer que le principe de la lasagne n’a pas été mis en place lorsqu’on a un carré d’à peine 20cm de hauteur, à savoir: d’abord du bois déjà en décomposition (carbone), puis des éléments verts (azote), ceci répété 2, ou 3 fois et terminer par un épais mulch d’au moins 20 cm. Alors, vous verrez que vous aurez une bonne rétention d’eau.
    Si vous utilisez du bois sec, d’autant plus si c’est du gros bois, il vous faudra décaisser 20 à 30 cm et continuer avec le principe de la lasagne susmentionné (cf. Philip Forer).

    1. marie

      Bonjour je suis d’accord avec vous. J’ai réalisé une butte en faisant les mêmes erreurs que Nicolas, je crois. 3 ans c’est court pour voir une évolution sur les gros morceaux de gros (en plus une souche c’est une partie très difficile à dégrader). Ma butte me protège du vent et crée bien un micro climat. Par contre elle est un peu trop pentue donc le paillage doit être abondant sinon la terre est nue et l’érosion est importante. Ca reste un gros travail au départ donc autant bien le faire. Au vu des retours d’expérience, je crois que nous n’apportons pas assez de matières vertes au départ pour respecter ce fameux rapport Carbonne/Azote qui assure une décomposition correcte. Pour autant, Il ne faudrait pas en déduire catégoriquement que la méthode ne fonctionne pas!

  56. Christian

    Pas de fumier frais, ni de tontes de gazon, pour oignon ail échalotes, poireaux, qui font s échauffer, la attirent les vers

  57. Flo

    Pour conserver le bois on le mouille où on le plonge carrément dans l’eau comme dans les Landes où on a stocké le bois des tempêtes. C’est justement au contact de l’air que les insectes et bactéries le décompose. Tous ceux qui ont enterré du bois pas encore en décomposition en reviennent.

  58. Danièle

    Bonjour Marie
    Il n’est pas étonnant que vos épices aient pourri !
    Les épices supportent mal la fumure. A l’endroit où vous les mettez, ne pas faire d’apport de fumier. En ce qui concerne la lasagne de votre carré potager, alterner par dessus le bois, couche carbonée (feuilles, broyats) et couche végétale (tonte) en terminant par une couche de terre d’une vingtaine de centimètres minimum, améliorée par du compost maison ou terreau acheté dans le commerce. Et, bien sûr toujours la recouvrir.
    N’hésitez, si vous avez d’autres questions.

  59. Danièle

    Pour compléter ma réponse, je rejoins Oriane (novembre 2020) qui dit qu’il faut bien recouvrir l’ensemble par une couche importante de matières azotées (tontes mélangées à des jeunes tiges de bois fragmentés) qu’il ne faut pas hésité à compléter ou renouveler tout l’été pour maintenir l’humidité. J’ai une terre sableuse très pauvre et dès le mois de juillet il m’était impossible d’avoir des salades. Cet hiver, j’en ai mangé jusqu’en février. La terre continuera de s’améliorer en lui apportant les éléments nécessaires pour ce faire (feuilles, déchets ménagers etc.) l’hiver, et surtout, en ne la laissant pas à nu. Au printemps fumier, compost et cela sera reparti pour une nouvelle saison de jardinage avec tous les aléas qui en font partie.
    Merci Nicolas et bon jardinage à tou(te)s.

  60. Danièle

    J’ai fait des buttes de culture en mettant du bois au fond, mais avec des morceaux en décomposition, c’est à dire qui font éponge. Le bois trop dur ne retient pas l’eau qui au lieu d’imbiber le bois continue de s’infiltrer dans la terre et ne crée pas d’humidité. Pour ce qui me concerne, le bois tel que je l’ai mis, cela fonctionne.

  61. Maïté

    Pareil pour moi, le bois insuffisamment décomposé n’a pas beaucoup bougé. Mais ce procédé m’avait enthousiasmée et j’avais créé 2 nouvelles planches qui me donnent de beaux légumes. Après tout, être jardinier c’est aussi faire des expériences, observer, prendre le temps et tirer des conclusions…
    Merci Nicolas et à tous ceux qui prennent le temps de nous donner de précieux conseils !

  62. Lucas

    Bonjour à tous,

    On peut vraiment se poser la question suivante : quel est l’objectif final de cette méthode ?

    Est-ce qu’on souhaite vraiment recréer un milieu proche de celui des sols forestiers ?

    La décomposition du bois se fait (très bien) dans ce type de sol. Cependant, celui de notre potager ne ressemble pas vraiment à celui d’une forêt. Par exemple, les micro-organismes sont assez éloignés (en abondance et diversité) de celui d’un sol agricole (même en permaculture).

    De plus, les longues années de domestication et d’évolution génétique ont conduit les légumes que nous cultivons à des adaptations qui les rendent (en grande majorité) inaptes à se développer correctement sur un sol forestier (concurrentiel et pauvre par nature).

    Finalement, je trouve cette approche plutôt contre-productive (sans compter les incompatibilités agronomiques que cela engendre).

    Perso, je suis assez d’accord avec Nicolas : beaucoup de travail pour pas grand-chose.

    Cependant, il faut tout de même rester prudent, car jugé de l’efficacité d’une méthode de culture en se basant uniquement sur l’état de décomposition du bois est un peu facile.

    Ça aurait été sympa de mesurer, durant toutes ces années de cultures, si la productivité avait augmenté, les besoins en arrosages avaient diminué ou encore si les plantes cultivées avaient subi plus ou moins d’attaques de ravageurs.

    Je sais que certains travaux (en anglais) ont montré que ce type de butte était une bonne alternative en milieu désertique ou lorsque le sol a été trop érodé.

    De plus, dans ces situations, ce type de butte se montre très utile pour retenir davantage d’eau.

    Le lien vers l’étude en question pour ceux que l’anglais ne dérange pas :

    https://digitalcommons.wku.edu/stu_hon_theses/602/

    Bonne journée à tous =)

  63. Anne-Olivia

    J’ai testé aussi influencée par quelques permaculteurs. Au total, cela n’a rien apporté. J’ai compris que quand on a une bonne terre, la butte est inutile.
    Je ne regrette pas car cela m’a servi de leçon. Un lien utile : https://jardinonssolvivant.fr/le-mythe-de-la-butte-de-permaculture-par-christophe-gatineau/

    1. Mana 56

      Merci Anne-Olivia pour ce lien très riche en renseignements et qui renvoie à d’autres articles très intéressants aussi, et celà fait beaucoup de lecture ! Bref beaucoup de choses à remettre en question…..Je vais devenir super douée ! LOL !

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