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Le compost de déchetterie expliqué par un maraîcher bio

77 comments on Le compost de déchetterie expliqué par un maraîcher bio
photo Bio-Cycle

Connaissez-vous le compost de déchetterie, aussi appelé compost de plateforme ou compost de déchets verts ?

Il est beaucoup utilisé par les maraîchers bio, car c’est une source de fertilité naturelle qui est abondante et peu coûteuse.

Avec la nouvelle loi sur le compostage obligatoire qui va entrer en vigueur début 2024, tous les habitants de notre pays (même ceux qui vivent en ville ou dans des immeubles) vont devoir déposer leurs déchets alimentaires dans un composteur.

Bon, ça va sûrement cafouiller un peu au début, le temps que la bonne organisation se mette en place, mais je trouve que c’est un pas dans la bonne direction.

Et je suis sûr que des filières vont se créer pour valoriser tout ce compost et le redistribuer là où il y en a besoin.

Justement, pour nos potagers, on n’en a jamais suffisamment, du compost maison, je trouve ! Pas vous ?

Et le compost, c’est de l’humus en formation. Vous connaissez sûrement déjà l’importance d’avoir une terre riche en humus, ce qui permet de cultiver des légumes au naturel.

Je vous récapitule ses principaux bénéfices :

  • Pas besoin de rajouter d’engrais, la terre devient fertile après assimilation du compost.
  • Meilleure rétention d’eau en été, par effet d’éponge.
  • Moins de maladies sur les légumes, car le sol devient peuplé de “bons microbes”, un peu comme notre microbiote intestinal qui fait barrière aux virus et autres pathogènes.
  • Moins de dégâts faits par les insectes ou les limaces car les légumes poussent avec vigueur (je rappelle que ce sont les légumes carencés ou chétifs qui sont attaqués en premier).

Avant de continuer, je vous propose de visionner cette courte vidéo de 8 minutes

Merci à Sylvain Couderc de la Ferme de la Valette (Aveyron) de l’avoir tournée.

Petite remarque : le compost montré dans la vidéo contient encore pas mal de débris grossier je trouve. Celui que j’achète à ma déchetterie est bien plus fin (calibré à 1 cm).

Nous venons de voir pas mal d’avantages à utiliser le compost… Pour autant, il subsiste quelques objections et il est légitime de se poser les questions suivantes :

Quelle est sa composition végétale ?

La composition des composts de déchets verts est variable, voici un exemple que j’ai trouvé pour une agglomération moyenne : en majorité des branches et des feuilles (50 à 70 %), des tontes de pelouse (5 à 30 %), des résineux (5 à 20 %).

Trouve-t-on des débris ?

Il arrive d’avoir des petits morceaux de bois ou de plastique dans le compost de déchetterie, c’est inévitable. Je ne peux parler que de mon expérience locale : j’en ai très rarement trouvé depuis plus de 20 ans que je me procure ce type de compost.

Contient-il des résidus de polluants ou de pesticides : 

Difficile d’avoir des données récentes et françaises. J’ai pu mettre la main sur une étude datant du début des années 2000, qui concluait qu’il persiste de nombreuses incertitudes, car il existe tellement de composés chimiques différents que le travail serait colossal pour tous les évaluer.

Le compost de déchetterie est-il stérile et ne contient-il plus aucune vie ?

Vu les grands volumes mis en jeu, ce compost a chauffé de lui-même jusqu’à environ 70°C. Il s’agit donc de compostage dit “à chaud”, contrairement à celui que nous faisons à la maison qui est la plupart du temps “à froid”. L’avantage est que cette température va inhiber la germination de toutes les graines qui s’y trouvent et détruire tous les agents pathogènes des différentes maladies touchant les légumes.

Le compost obtenu à chaud n’est pas stérile mais bien vivant, car ce sont des bactéries thermophiles et des champignons qui ont fait le travail de décomposition de la matière.

Puis ce compost entre dans une phase de maturation, pendant laquelle d’autres bactéries et champignons entrent en jeu. Quand le compost fini est vendu, c’est dans cette phase qu’il se trouve.

Quelle utilisation dans un potager amateur ?

Je vois deux moments où le compost a une grande utilité. Le premier, c’est à la création d’un potager. La terre qui vient d’être défrichée a (dans la plupart des cas) une structure dure et compacte. C’est normal car elle contient peu d’humus.

Il est donc très utile de faire un apport massif de compost à cette occasion, on parle de 15 à 20 kg par m2 qui seront incorporés dans la terre sur 20 cm de profondeur.

L’autre moment, c’est chaque année (voire plusieurs fois par an en cas de cultures exigeantes ou de sol sableux) pour entretenir la fertilité de sa terre.

Là, les quantités vont varier selon la qualité de la terre (bonne structure ou pas encore). On pourra par exemple apporter 1 kg/m2 en automne, et ceci chaque année. Ou alors 3 kg/m2 tous les 3 ou 4 ans.

Comme toujours en jardinage naturel, il n’y a pas de règle stricte, que du bon sens. Et toujours plusieurs solutions différentes (fumier, engrais bio, paillis qui nourrit le sol en se décomposant)… à chacun de choisir celle qui lui convient.

J’ai utilisé la moitié de ce sac de compost pour cette plate-bande, ce qui correspond à 4 kg/m². On ne dirait pas mais cela ne fait au final qu’une couche très fine d’1 cm.

Cette année j’ai remarqué que ma terre avait tendance à redevenir compacte, malgré une bonne aération à la fourche-bêche et une bonne humidité. N’ayant pas assez de compost “maison”, j’ai donc décidé de l’amender avec du compost de déchetterie, chose que je n’avais pas faite depuis de trop nombreuses années.

Je montre étape par étape ce que j’ai fait dans cet article “Comment j’entretiens la fertilité de mon potager en automne“.

Et chez vous ?

Est-ce que vous utilisez du compost de déchetterie dans votre potager ?

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Annie (Loire Atlantique)

    Un centre de compostage s’est installé à proximité de mon lotissement en 2021, (200m pour moi, 50 m pour les 1ères maisons), j’ai beau être jardinier(re) bio, pour le recyclage, mais il faut bien avouer que ce centre (début de l’exploitation mai 2022) est une puanteur et une source de bactéries et champignons dangereux pour la santé! Pourquoi n’ont ils pas fait d’étude de voisinnage avant de s’implanter si près des habitations!!!
    Du coup je ne suis pas enclin à utiliser ce compost.

  2. Guénin laurent (centre)

    Bonjour Nicolas
    Je cultive les légumes uniquement de Mai à octobre.
    Ayant suivi tes conseils le potager est actuellement paillé (depuis Novembre et une grande partie remplie d’un mélange d’engrais vert toujours pas en fleurs.Faut il que je commence à dépailler et egalement raser l’engrais vert en attendant de planter les premières tomates en mai et pourquoi pas ajouter un peu de compost ou alors laisser tel quel et enlever tout au dernier moment?Merci pour ta reponse.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Laurent,
      Apparemment tu as raté l’article de la semaine dernière, qui répond exactement aux questions que tu te poses.
      je ne sais pas si tu es inscrit à l’infolettre ? Elle te permet de rester au courant des nouveaux articles avec des conseils de saison.
      Voici l’article : https://potagerdurable.com/comment-preparer-sa-terre-en-fin-d-hiver/

      Avatar de nicolas
  3. Brigitte (Hte Normandie)

    Bonjour Nicolas,
    Est-il possible de mettre nos épluchures et autres, directement aux pieds de nos plantations ou semis à venir ?
    Merci beaucoup.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Brigitte,
      Oui tout à fait, j’avais écrit un article sur le sujet : https://potagerdurable.com/compostage-en-surface/

      Avatar de nicolas
  4. Pierrette (Drôme)

    Merci pr votre video.! Cette matière organique indispensable à votre activité contient certainement des produits de traitement . Comment vous qui travaillez en Bio arrivez vous à composer avec tous ces déchets ?
    Merci de m’ aider à comprendre
    Bon travail avec 2024

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pierrette,
      Les déchets proviennent des particuliers et des communes, pour tous deux les produits chimiques sont interdits d’utilisation depuis 2018 donc il est raisonnable de penser que personne ou presque n’utilise encore de vieux stocks.
      Les composts obtenus passent pour chaque lot à travers une batterie de tests pour vérifier qu’ils ne contiennent rien de nocif.
      Je fais confiance à tout ça, peut-être à tort je ne sais pas ?

      Avatar de nicolas
  5. sylvie

    Bonjour,
    Je fabrique mon compost moi-même en évitant mauvaises herbes, fruits pourris, branchages ou déchets de cuisine longs à décomposer etc… (que je porte à la déchèterie). Comment va t-on faire quand on sera obligé de mettre tous les déchets verts dans notre compost et surtout les bio déchets de la cuisine qui vont attirer les rats ?? Et si je compte les 7 poubelles qu’il faudra prévoir dans nos petites cuisines ou appartements collectifs ??? BONNE ANNEE 2024 productive

  6. Catherine Blondé (77)

    Bonjour
    L été dernier ma récolte de tomates à été abondante mais elles n avaient pas beaucoup de parfum
    Est-ce que c’est une question de variété (graines) ou bien un défaut de nutriments…compost ?
    Merci de votre aide
    Catherine 77

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Catherine,
      Quand les tomates ont un goût trop fade, c’est souvent parce qu’elles ont eu trop d’eau pendant les dernières semaines avant la cueillette.
      On peut généralement supprimer complètement les arrosages à ce moment-là. Cela va concentrer les parfums dans les fruits.

      Avatar de nicolas
    2. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Catherine, pour vous aider voici un lien sur de nombreuses variétés de tomates, des “pas très bonnes” et des “super bonnes” et en cliquant sur la variété vous aurez une note sur 10. Certaines variétés sont difficiles à trouver, le goût varie avec la qualité de la terre, l’ensoleillement, l’apport en eau et surtout la variété ! http://tomodori.com/1varietes/cataloguecadres.php?VARcouleur=toutes&VARtaille=toutes&VARforme=toutes&Submit=Envoyer

  7. Pascal (grand est)

    Bonjour.
    Pour ma part vade retro le compost de déchetterie et encore moins avec des boues d’épuration, (petite aparté pour Mana de Vannes si cette vidéo de Suez te convainc tu es à mon avis bien naïve il faut un avis indépendant sur le sujet , on ne peut être juge et parti ), je pense que toute la chimie contenue dans ce compost ne disparait pas par enchantement et regardez en ville ne serait-ce que le ramassage des feuilles où tous les déchets de la route , des trottoirs et du caniveau se ramassent avec, sans compter les métaux lourds de la circulation, non vraiment je vous le déconseille.Perso je ramasse des feuilles dans les parcs ou en forêt et du foin , mes déchets organiques de cuisine , du brf et pratique le compostage sur sol et en bac et je n’ai pas de doute en dégustant mes légumes. Bonnes fêtes à vous.

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Pascal, non je ne suis pas naïve mais je crois à la force de la nature qui se restaure toute seule….Elle n’a pas besoin de l’Homme ! Pourquoi dire que les composts de déchetterie contiennent des boues de stations d’épuration ? Cette rumeur est infondée. Si vous voulez lire un peu “d’enchantement” grâce aux microorganismes, très prometteurs, voici un lien: https://symborg.com/fr/actualite/des-microorganismes-qui-degradent-les-metaux-lourds-dans-les-sols-agricoles/ Bonne lecture !

  8. Anne (Loiret)

    Il y a quelque temps je suis allée chercher du compost, gratuit, en déchèterie, pour une amie. Il sentait très mauvais. C’est pourquoi je n’en ai jamais pris pour mon potager. Mon voisin l’utilise ; il a des récoltes magnifiques ; mais, le bio, il s’en moque ! il utilise la chimie suivant ses besoins et en bon citoyen recycle ses déchets verts … à la déchèterie.
    Je n’ai aucune confiance dans ce compost.

  9. Louis (Limousin)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour cet article très intéressant ; j’avais beaucoup de doutes sur l’utilisation de ce type de compost pourtant souvent facile à trouver. Je suis plutôt rassuré sur son usage en complément ou substitution du compost “maison”. Intéressant aussi la comparaison avec le fumier.
    J’habite en basse Corrèze où l’on trouve facilement du fumier. Auriez-vous un retour d’expérience sur l’utilisation du fumier au potager ? Merci d’avance.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Louis,
      Je n’ai utilisé que du fumier acheté en sacs dans une jardinerie, et donc déjà très décomposé. Il s’apparente alors à du compost et s’utilise de la même manière.
      Le fumier frais, je pense que ça marche à court terme, mais que c’est néfaste à la vie du sol à long terme, car l’ammoniaque dégagé est mauvais pour les vers de terre et autre micro-faune.

      Avatar de nicolas
  10. Philippe / Côtes d’Armor

    Bonjour Nicolas, bonjour les potageurs !
    De mon coté, je n’utilise pas ce compost de déchetterie, car beaucoup de plates-forme de compostage de ces déchets y incorporent des boues de stations d’épuration. Cela accélère le compostage m’ont ils expliqué.
    Vous imaginez comme moi ce qui descend dans ces stations (détergents antibiotiques…)

  11. Annick (Pyrénées 09; 600m d'altitude)

    Bonjours à tous. L’info vient d’être distribuée: il semble que nous devrons déposer tous les restes de cuisine, de cantine, de restaurant dans une nouvelle poubelle pour faire le compost de la ville; cela signifie qu’il sera composé en majorité de nourriture cuite, plutôt que de déchets verts. Seront admis feuilles de chou, peaux d’agrumes , mouchoirs papier usagés, couches bébé, os cuits ou crus,…j’en passe. Pensez-vous que ce nouveau compost sera meilleur que l’actuel ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Annick,
      Les couches de bébé ça me surprend car elles contiennent des plastiques et des produits chimiques pour absorber les liquides.
      Mais pour le reste, tout sera mélangé aux déchets végétaux, digéré par les bactéries et le compost aura la même qualité, après avoir passé les contrôles habituels.

      Avatar de nicolas
      1. Annick (Pyrénées 09; 600m d'altitude)

        Merci nicolas; je m’inquiète: les “sachants” nous conseillant , par ailleurs, de ne jamais déposer dans nos composts de viandes, d’agrumes, d’alliacées,… et tout aliment cuit. Y aurait-il plusieurs sortes de composts?

        1. nicolas (Toulouse)

          Bonjour Annick,
          Oui il y a 2 sortes de compost : le compost à chaud et le compost à froid. Les deux sont de très bonne qualité mais le procédé n’est pas le même.

          Nous les jardiniers amateurs faisons en grande majorité du compost à froid : on ajoute chaque jour une petite quantité de déchets de cuisine dans le composteur, on équilibre avec un peu de matière brune (souvent une poignée de feuilles mortes). Ces matières se décomposent lentement (6 mois à un an) et on évite d’y mettre viande, agrumes, aliments cuits parce que ça attire les rats et parce que les bactéries qui travaillent à froid ont du mal à les décomposer.

          Le compost à chaud se fait en entasssant une grande quantité de matière en une seule fois. Cela peut arriver chez les amateurs quand on vient de tondre sa pelouse et que le tas entre en fermentation. Et là il vaut mieux le mélanger avec de la matière sèche sinon ça va faire un amas gluant qui va ensuite sécher en plaques difficiles à utiliser.

          Dans les déchetteries, ils ne font que du compost à chaud vu les quantités. Le compost monte à 60°C et ce sont d’autres sortes de bactéries qui décomposent la matière, et elles sont capables de digérer rapidement tous les types de déchets qui ne vont pas pour le compostage à froid.
          Ce compost est mûr très rapidement, en 2 à 3 mois.

          Voilà vous comprenez maintenant pourquoi on peut mettre plus de choses dans le composteur d’un immeuble par exemple, qui sera très régulièrement collecté pour aller en déchetterie.

          Avatar de nicolas
          1. Annick (Pyrénées 09; 600m d'altitude)

            “De la discussion jaillit la lumière” c’est bien vrai . Merci . Maintenant je pourrai avoir plus confiance dans le compost de plateforme tout en continuant de faire mon compost “à froid”.

  12. Mana 56 (Vannes)

    Bonjour Nicolas, à toutes et tous, je comprends la réticence de certains à utiliser le compost de déchetterie, mais qui n’a pas trouvé un jour dans un sac de terreau pour semis ou fumier de cheval et autres, des particules de plastique ? Après avoir lu une étude sur les micro-organismes (EM Cuba: merci à la personne de ce blog qui se reconnaîtra) utilisés pour dépolluer les sols, on comprend bien la force de la nature. Ce pseudo nettoyage TRÈS complexe, expliqué dans un autre document scientifique lu en diagonale pour éviter le “doliprane”, comprend plusieurs intervenants comme la chaleur, l’oxygène, l’eau, les rayons UV. Alors il est bien dommage de se priver de cette manne…Un trésor pour la terre du potager !

  13. Liliane (Bretagne)

    Pour moi, feuilles mortes un peu de foin de prairie -je ne tonds plus que les allées, déchets de cuisine directement sous le couvert du potager! Et surtout sol toujours couvert jamais travaillé comme dit Conrad Schreiber! Juste un peu d’aération à la grelinette, 30 cm d’humus!!!

  14. Danielle (Tarn)

    Je viens de lire certains commentaires et j’apprends que le compost peut contenir des boues de station d’épuration, il faudra se renseigner si c’est sain pour nos potagers des fois qu’il y ait des produits chimiques.
    J’ai oublié de préciser dans mon dernier commentaire : le compost de ma déchetterie contient beaucoup de bois brûlé sous forme de tiges ce qui m’oblige à le tamiser ce que je ne faisais pas auparavant mais je le recommande car ce n’est pas idéal dans un potager à mon avis.
    Danielle

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Danielle, voyez cette courte vidéo, elles vont tout vous expliquer sur les boues: https://www.youtube.com/watch?v=M51zMfDGvSc

      1. Liliane (Bretagne)

        Suez….tout est dit ….sauf l’essentiel: quels sont les critères qui déterminent des boues utilisables pour l’agriculture?
        Compte-tenu de tous les résidus chimiques médicaments par exemple, perturbateurs endocriniens que sont tous les conservateurs de nos produits lessives, gels douches et autres….j’ai lu qu’il est impossible d’analyser totalement!
        Alors s’il faut se fier aux normes….

        1. Mana 56 (Vannes)

          ….Peu importe que ce soit Suez ou un autre, ils disent TOUS la même chose: contrôles stricts ! J’ai choisi cette vidéo pour sa synthèse.

  15. danielle (Tarn)

    Bonjour Nicolas,
    J’ai utilisé beaucoup de compost de déchetterie pour aléger mon potager. Le résultat était flagrant mais pas durable dans le temps. Je n’aime pas l’odeur de charbon brûlé que dégage ce “compost” que je ne considère pas comme un compost nourricier, humide. Je ne pense pas que les asticots adorent cette matière bien qu’elle facilite leurs déplacements. Ma conclusion est “ce n’est pas la panacée” mais cela facilite l’allègement de la terre. Je ne pense pas que cela la nourrit .
    Bonne journée

  16. Patrick (Limite/Doubs.Jura)

    J’utilise du compost de déchèterie que je vais chercher assez loin 60 km. Il est proposé en vrac. Le coût n’est que de 25-30€ le m3, donc très avantageux. Ici nous avons une déchèterie tout près mais ce sont des agriculteurs qui récupèrent les déchets verts pour fabriquer leur compost. À Besançon il existe un système original ou on apporte des déchets pour recevoir en contrepartie le compost. J’utilise mon compost en couches de 3cl environ réparti sur toute la surface. Cette année je ne n’avais pas mis, les résultats n’étaient pas à la hauteur.
    Par ailleurs, j’ai remarqué que le compost acheté en sac en jardinerie n’est plus de même qualité qu’auparavant ou est-ce le manque d’eau ?

  17. Alain (PACA)

    Bonjour Nicolas,
    J’habite en appartement avec un balcon et une terrasse et je composte tout mes déchets organiques verts, Question?est-ce qu’il faut mélanger le compost à la terre ou faut-il juste la recouvrir?
    Je cultive tout en jardinière et en pot mais j’ai peur qu’à la longue ma terre s’appauvrisse malgré les apports réguliers de compost,
    merci de vos interventions qui sont très enrichissantes.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Alain,
      Quand on est en pleine terre, on peut se contenter d’étaler le compost en surface. Les pluies et les organismes du sol (vers de terre, etc…) se chargeront de l’incorporer à la terre.
      Avec les jardinières, ce n’est pas la même chose. Il n’y a pas de vers de terre et souvent elles sont abritées de la pluie. Même si les arrosages faits par le jardinier peuvent arriver à dissoudre un peu le compost au reste, il vaut mieux mélanger le compost à la main. Pas besoin d’aller très profond, les 10 premiers centimètres suffisent.

      Avatar de nicolas
      1. Alain

        Merci Nicolas,la plus part de mes jardinières sont exposées à la pluie et j’ai incorporé des lombrics dans la plus part d’entre elles et quelques scarabées

  18. GéGé

    Certaines personnes utilisent encore des phytos interdites en France pour leur jardin, pelouse et arbres fruitiers, ne risquons nous pas de retrouver ces substances non détruites dans ce compost de déchetterie ???

  19. Lara

    Merci Nicolas pour cet article intéressant !

    En parlant d’apporter de la matière organique à la terre, j’ai vu récemment sur une vidéo de Lydia et Claude Bourguignon, que la capacité d’une terre a absorber de la matière organique est égale à sa teneur en argile. J’ai trouvé ça très intéressant !
    Ce qui implique qu’on peut “polluer” une terre en lui apportant plus de matière organique que ce qu’elle ne peut digérer…
    Ce qui veut aussi dire qu’une terre argileuse est capable de devenir très riche… ;)

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Lara,
      Une terre sableuse est elle aussi capable de devenir très riche, mais elle fonctionne sur un autre rythme : elle n’arrivera pas à digérer de gros apports de M.O. en une seule fois, mais on lui donnera plutôt cette M.O. en plusieurs petiits apports fractionnés, qu’elle absorbera plus vite comme elle est très drainante.

      Avatar de nicolas
  20. Franck (AQUITAINE)

    Bonsoir à tous.
    Cela fait des années que j’utilise du compost de déchets verts, mais certifié pour l’agriculture BIO. J’utilise environ 10 tonnes de compost vert par an pour une surface de 1800 m². Comme le dit Nicolas le compost de la vidéo contient de plus gros éléments. C’est normal, c’est une histoire de criblage et aussi de prix à la tonne. Plus le criblage est fin plus il est cher. Perso j’utilise du 20, j’ai acheté une grande bache d’ensilage noire et je laisse le compost une année sous bâche pour qu’il continue à travailler, quand il est livré, il doit être encore à près de 50°. Après, il suffit d’utiliser un ou des tamis pour avoir les finesses souhaitées. Mais pour enrichir une planche le tout venant suffit surtout avec les déchets de bois qui font un effet BRF.

  21. Philippe (Pyrénées Orientales)

    La déchetterie près de chez moi fourni gratuitement 2 fois par an du compost aux habitants de Céret(66). J’en rempli un sac de 200 litres chaque fois que je mets dans mon jardin ou que je stocke pour une utilisation en cours d’année pour jardinières etc.

  22. Anonyme

    Anne Hérault
    il y a une déchèterie dans mon village, mais il paraît qu’on introduit dans les déchets verts les boues ultimes de la station d’épuration de Narbonne.
    Je préfère me passer de ce compost car rien n’est précisé à ce sujet.

  23. bernard (Haute Loire)

    Vidéo quelque peu verbeuse, mais le fond est intéressant et instructif. J’ ai passé moins de temps à lire le texte qu’ à écouter la vidéo….

  24. Odile (Landes)

    Le compost proposé dans notre déchetterie contient de la boue de station d’épuration. Il est efficace mais franchement l’odeur est nauséabonde. Certe il doit être chauffé pour être débarrassé des agents pathogènes mais j’en utilise le moins possible. Je ne suis pas sûre que certains déchets chimiques comme les antibiotiques ou des métaux lourds ne s’y trouve en quantité…

  25. Marie

    Bonjour Nicolas,
    Les produits vendus en jardinerie restent déguelasses malgré l’interdiction des pesticides. Par exemple Monsanto-Bayer vend maintenant un Round Up au vinaigre sans glyphosate, mais toujours dans la même base de solvants toxiques issus de la pétrochimie et fort coûteux: alors que le litre de vinaigre blanc vaut environ 1 €, un flacon de quelques centaines de ml est vendu près de 20 €.
    Amicalement
    Marie

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Marie, Monsanto n’existe plus depuis 5 ans, c’est Bayer qui prend le relais pour nous empoisonner…Et nous soigner avec les médocs de la marque Bayer ! 👍👏

  26. Yannick Vendée (vendee)

    Je l’ai utilisé il y a quelques années.
    J’avais effectivement trouvé une amélioration dans le rendement de mes légumes mais je m’étais méfié de ne pas en mettre trop au m2 car une odeur d’ammoniaque du produit me paraissait nocif utilisé en quantité trop importante.

  27. Daniel (Vaud(Suisse))

    Bravo pour cette décision.
    Pour ma part, je fais mon compost moi-même.
    J’ai mis une année un sac offert par ma ville, provenant d’une société qui produit du Biogaz qui récolte les déchets organiques d’une grande partie de la région du lac Leman, Vaud
    En Suisse le tri sélectif des matières organiques existe depuis 2000.
    Cela fonctionne relativement bien, mais malgré tout, des personnes mettent encore dans les composteurs au bas de chaque immeuble ou par quartier.

  28. Jocelyne (Lot)

    Bonjour,
    Je suis d’accord avec la plupart des commentaires publiés : jamais de compost de déchetterie dans mon potager ! Je ne comprend pas qu’on puisse avoir un label bio avec ce type de produit !
    Il ne faut pas être naïf, les déchets verts sont sûrement pollués par les jardiniers amateurs qui jouent souvent les apprentis sorciers….

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jocelyne,
      C’est vrai qu’il ne faut pas être naïf, mais il ne faut pas être parano non plus. La grande majorité des jardiniers sont aujourd’hui sensibilisés à l’environnement, d’autant plus quand c’est dans leur propre jardin.

      Avatar de nicolas
    2. I.C. (région rennaise)

      Ce serait également ma crainte.

  29. paul (46)

    bonjour, j’utilise le compost de déchetterie rarement et uniquement pour niveler un peu ici et là terrain ou pelouse. J’ai déjà remarqué que l’herbe a du mal à repousser dans ce compost. Chez moi, il est interdit dans le potager bio! Il y a de tout dedans: plantes malades, residus d’herbi- ou pesticides, bof, pas top.

  30. Régis (NORD)

    Bonjour Nicolas
    Le problème du compost de déchèterie c’est que l’on a aucune traçabilité sur l’origine des déchets verts.
    J’ai un petit potager de 150m² et je préfère faire mon compost avec mes déchets de cuisine, mes tontes de pelouse et les déchets de mes poules. J’obtiens environ 50 à 70Kg de compost par an et je suis sûr qu’il n’y a pas de résidus de pesticides ou de métaux lourds avec cette méthode.

  31. Didier (Comminges, Pyrénées)

    Je viens de commencer à m’en procurer (j’ai mis du temps à trouver où l’on pouvait en trouver dans ma région, aucune promo faite). J’en ai ramené 4 poubelles de 80 L (soit environ 120 kg) car je n’ai pas pas de remorque.
    Première chose contrariante, pas de fiche “caractéristiques” fournie. De préférence, prendre l’option “bio”, ce qui peut tout de même réduire les risques.
    Seconde, à l’aspect, ça ressemble quand même beaucoup à un compost carboné et ligneux donc risque de faim d’azote +++ si mis peu avant les cultures. De préférence, le mettre avec une source très azotée (comme j’ai beaucoup d’orties qui m’envahissent je les ai mises à contribution).
    Enfin, comme montré dans votre photo, on est déçu quand on étale le compost de voir que même une dizaine de kg au m² donne une couche assez fine, loin d’être suffisante pour beaucoup modifier l’aspect du sol. Bref, à compléter avec tout ce que l’on peut trouver autour de soi comme biomasse.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Didier,
      J’ai essayé de trouver quelques valeurs de rapport C/N pour vous répondre (rapport carbone sur azote).
      Le compost maison tourne autour de 15. Pour le compost de déchetterie c’est variable, les données sont faciles à trouver sur internet et selon les plateformes ça va de 14 à 30.
      Pour avoir un élément de comparaison, les feuilles d’arbre ont un C/N de 25 à 60, la paille de blé 120 à 150.
      Le risque de faim d’azote n’est donc pas si grand que ça, tout dépend bien sûr des quantités apportées.
      On peut aussi citer l’urine qui est une bonne source d’azote.
      Un petit test facile à réaliser chez soi : quand vous ferez vos semis en godets au printemps prochain, de laitues par exemple, c’est d’en faire quelques-uns dans des godets remplis uniquement de compost. Et de comparer les plants avec ceux que vous faites habituellement. Ça permet de se faire une bonne idées des différences, s’il y en a ou pas.

      Avatar de nicolas
      1. Didier (Comminges, Pyrénées)

        Oui, très bonne idée de tester le compost lors des semis (enfin pas tous en effet). Je viens aussi tout juste de voir des valeurs entre 15 et 20 sur un document analysant la composition des composts végétaux en Languedoc Roussillon que j’ai trouvé sur internet, avec toutefois précisé ce risque de faim d’azote. Donc en effet risque assez faible, nettement moins qu’avec du BRF ou même des feuilles par exemple.

  32. Pascale (Poitou Charente)

    Bonjour,

    Juste une remarque sur les traces que l’on pourrait y trouver en faisant le parallèle avec l fabrication des huiles essentielles : si vous prenez des produits pas bio, vous retrouverez des traces de produits indésirables dans votre huile essentielle dont des pesticides. La méthode n’est pas la même mais il y a peu de raisons que les pesticides et autres cochonneries soient détruites durant le compostage. De plus vous préciser bien que le compost en question n’est pas normé UAB….
    Donc si on veut jardiner bio autant que possible, il vaut mieux se fier au label UAB quand bien même il ne serait pas exempt d’éventuelles critiques.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Pascale,
      Je n’ai pas abordé la question UAB “Utilisable en Agriculture Biologique” dans l’article, mais il faut se renseigner auprès de sa station de compostage.
      Beaucoup ont fait certifier leur compost UAB, mais pas toutes malheureusement.

      Avatar de nicolas
  33. Chantal

    Dans la vidéo, le jardinier parle de “bio-intensif”, si c’est du bio, ce n’est pas intensif, non ?
    Vous dites qu’on ne peut presque plus mettre de produits dans le jardin, je pense que vous vous trompez, j’ai des voisins qui en mettent encore, notamment les granulés bleus contre les limaces .

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Chantal,
      Ce maraîcher emploie le mot “intensif” dans le sens où les cultures sont concentrées sur une petite surface, avec des espaces limités entre les rangs et avec plusieurs successions de cultures au même endroit durant l’année.
      Ce qui rejoint un peu ce que l’on fait quand on essaie d’optimiser le potager.
      Les granulés anti-limaces vendus aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux d’autrefois. Ce n’est pas du tout la même substance et elle n’est pas noscive pour les autres animaux.

      Avatar de nicolas
      1. Patrick (Limite/Doubs.Jura)

        Je confirme. Les oiseaux se jettent sur les granulés bleus et je suis obligé de couvrir la parcelle pour qu’ils ne les mangent pas et en laissent pour les limaces.

  34. Gino

    Personnellement, je préfère amender mon potager avec mon compost maison et du crottin de cheval.

    1. Didier (Comminges, Pyrénées)

      Je crois qu’il y a pas mal de malentendus entre ces différentes options. Le fumier de cheval, le compost maison, le compost végétal de déchetterie ne sont pas équivalents et chacun a son rôle selon l’objectif souhaité. Pour humifier un sol, le compost végétal carboné est nettement le plus efficace par exemple. Pour le nourrir ce sera le compost maison. Pour faire un peu des deux, ce sera le fumier bien mur.

  35. Jean-Pierre (Alsace)

    Bonjour, je partage le même point de vue: je boycotte le compost des déchèteries verte, car je ne suis pas convaincu de l’origine des matières premières. Je ne suis confiant qu’en ma préparation…

  36. Sabine (PACA)

    Bonjour,
    Mon compost maison est parfait maintenant après des années d’expériences. J’y mets tous les déchêts verts du jardin et de la cuisine, de temps en temps une pelletée de fumier de cheval que je récupère gratuitement chez un voisin qui a deux chevaux. Mon composteur est adosser à un mur, constitué de 3 palettes latérales, donc 2 compartiments, et une palette devant celui qui reçoit. L’autre est fini et en mode prélèvement. Important pour le sud du pays : il faut le garder humide, je le couvre de cartons ou de cageots. Quand le compartiment prélèvement est vide, je remets la partie haute de l’autre dedans, jusqu’à atteindre le compost bien fait et rebelotte. L’humidité est importante, j’y mets aussi mon eau de vaisselle riche en nutriments.

  37. Didier (charentesmaritime)

    Bonjour, je pensais justement que les graines indésirables pouvaient se trouver dans le compost de déchèterie et non dans le fumier de vache. J’hésitais à aller en déchèterie mais au printemps j’irai y faire mes courses.

  38. Yannick (centre)

    J ai pas du tout confiance, sur le compostage en déchetterie…les gens dépose n importe quoi type branche rosier malade, deserban mousse gazon,etc il faut mieux faire son compostage a la maison ,c est pas là peine de promouvoir les déchetteries, en plus en paye des taxes sur les déchetteries…cette vidéo est nul

  39. Monique (hautes Alpes)

    Je ne risque pas d’utiliser ce genre de compost car trop de gens encore traitent leurs jardins avec des produits chimiques divers et variés dont on retrouve forcément des résidus. De plus ,lorsque je vais à la déchetterie, je vois que les gens apportent en majorité des branches de thuya et autres conifères. Quel est le ph de ce compost ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Monique,
      À moins d’avoir gardé de vieux stocks de produits, cela fait depuis 2019 que les jardineries ne peuvent plus vendre de pesticides chimiques aux particuliers, seulement des produits biodégradables. Il reste encore du chemin à parcourir mais les choses évoluent dans le bon sens heureusement.
      Pour vous répondre sur le pH, j’ai cherché les valeurs indiquées par plusieurs plateformes de compostage, le pH est le plus souvent neutre à 7, voire même légèrement basique, jusqu’à 8,4.
      De toutes façons ces composts sont soumis à des normes très précises et leur pH (et d’autres paramètres) doivent rester dans des plages bien définies pour qu’ils puissent être commercialisés.

      Avatar de nicolas
      1. JJ

        A Auchan Pérols, ils vendent du round up nouvelle formule et les gens en achètent. Je préfère mon compost maison.

      2. Anonyme

        Merci Pour ces précisions !

  40. Bernard (Aisne)

    Bonjour Nicolas bonjour à tous, pour ma part je ne fait pas confiance à ces compost dans je ne connais pas les contenants , je suis tombé un jour sur un de vos article qui parle du compostage de surface, j ai testé et comme vous l écrivé si bien,je ne peux plus m en passé,de plus j ai la chance de pouvoir disposer a volonté de toutes les matières nécessaires (fumier de cheval,foin,herbe de tontes,feuilles de tilleuls ,broyat )dont je connais la provenance ,pour réaliser un excellent suivi de cette façon de composter.
    Bon Dimanche à tous.

    1. nicolas (Toulouse)

      Merci Bernard, voici l’article pour ceux que ça intéresserait : https://potagerdurable.com/compostage-en-surface/

      Avatar de nicolas
  41. Jay (Bruxelles)

    Personnellement je me méfie du compost de déchetterie, car on peut y retrouver du gazon traité à l’antimousse, des feuillages traités contre diverses maladies, bref on n’a aucune certitude que le résultat puisse s’appeler bio. Je préfère en avoir moins, et récolter moi-même quelques feuillages tombés dans les espaces verts ou les tontes de mes voisins dont je sais qu’ils n’utilisent aucun produit.
    Je peux comprendre qu’au démarrage on puisse avoir besoin de quantités plus importantes, mais pour le reste, pensons que dans la nature, il n’y a pas d’apport extra et pourtant si on la laisse faire elle est bien souvent exubérante

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jay,
      Je comprends votre méfiance mais les choses évoluent dans le bon sens, puisque depuis la loi Labbée de 2017, les collectivités n’utilisent plus de pesticides chimiques sur les espaces ouverts au public.
      Un autre point positif est que les produits vendus aux particuliers sont maintenant obligatoirement biodégradables. Il reste beaucoup de progrès à faire pour l’environnement mais les choses bougent…

      Avatar de nicolas
      1. Jay (Bruxelles)

        Merci Nicolas. Je ne connais pas la législation en Belgique à ce sujet, mais il est certain que ceux qui ne jurent que par la chimie trouveront, d’une manière ou d’une autre, le moyen de s’en procurer … hélas.
        Et même s’il ne s’agit que de quantités infimes au final dans le tas de compost, n’oublions pas que l’homéopathie tire ses effets de quantités infinitésimales, parfois réduites à la seule information.
        Alors voilà, personnellement je ne l’utilise pas et le déconseille, mais libre à chacun de faire ses choix.

  42. brigitte (Deux Sèvres, nouvelle aquitaine)

    super matière le compost végétal mais chez nous, n’est disponible que le compost de végétaux avec boues d’épuration. Alors, en mettre ou ne pas en mettre. Pour l’instant, je n’en ai pas mis. Heureusement que ma terre est fertile et se contente de ce que la nature m’offre (tontes, feuilles, broyats, foin..). mes récoltes sont à la hauteur de mes espérances mais le compost me fait de l’oeil….Merci pour cette vidéo et ce partage.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Brigitte,
      Je n’ai pas parlé des boues de stations d’épuration dans mon article car le compost obtenu n’est pas vendu aux particuliers. Il ne peut pas être utilisé en agriculture biologique et est réservé aux agriculteurs (grandes cultures céréalières) qui doivent suivre un plan d’épandage strictement contrôlé.

      Avatar de nicolas
  43. Madeleine (Drôme des collines)

    Merci Nicolas. J’ai découvert le compost de plateforme il y a un peu plus d’un an. Nous avons fait l’achat d’un big bag pour gravas et de temps en temps nous allons remplir notre big bag (il va juste dans notre voiture). Je compte faire un tas de compost pour lui permettre de continuer à mûrir et en avoir toujours sous la main. Je trouve ça génial et ça revient bien moins cher que celui vendu en grande surface. Bien sur il n’est pas même aussi fin que celui de la vidéo mais je me suis aperçut qu’en le laissant en tas il devenait fin et beau donc je vais en avoir un tas ou peut-être même deux. Un qui mûri et un don je me servirais. Merci et bonne journée.

  44. Didier (région Lyonnaise)

    Très bien.c’est effectivement une hérésie de brûler des déchets humides,donc une utilisation d’énergie pour se séparer de “déchets”. C’est tellement plus logique de les remettre dans nos sols qui ont tellement besoin de matière organique, soit par des composts à chaud ou bien encore mieux comme tu le dis si bien Nicolas par du compostage de surface (compostage à froid)
    On ne peut plus se permettre de gaspiller de telles ressources nobles. C’est bien on va dans la bonne direction..

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