Reportage au Potager du Paresseux

599 comments on Reportage au Potager du Paresseux

Lors d’un récent déplacement en Alsace [note : cet article a été écrit en 2016 et Didier n’avait alors publié aucun de ses livres. Aujourd’hui, son potager se porte très bien et prouve l’efficacité de la méthode dans son contexte de sol et de climat.] , j’ai eu la chance d’être accueilli par Didier Helmstetter pour une visite de son potager.  Son “potager du paresseux” comme il l’appelle, car le but est de minimiser le plus possible ses efforts physiques, tout en cultivant des légumes de façon naturelle sans produits chimiques, pour produire une nourriture saine.

Comment est situé ce potager ?

De création relativement récente (quelques années), ce potager se trouve sur un terrain d’environ 500 m2 en légère pente. Toute la surface n’est pas cultivée, laissant de larges passages enherbés avec du trèfle blanc qui a été semé exprès.

Derrière Didier, les parcelles couvertes de foin
Derrière Didier, les parcelles couvertes de foin


Quelle est la particularité du Potager du Paresseux ?

En fait il y en a deux : d’une part le sol de ce potager n’est jamais travaillé et d’autre part il est recouvert toute l’année d’une épaisse couche de foin.

À l’origine c’était une prairie et Didier a procédé de manière très simple pour créer ses planches de culture : il tond à ras un bout de prairie puis il le recouvre de 20 cm de foin. Quelques mois plus tard, l’herbe de la prairie s’est décomposée sous le foin et Didier va pouvoir mettre en place des cultures de légumes.

Et tout cela sans jamais retourner la terre.

Sous le foin, la terre est devenue bien grumeleuse
Sous le foin, la terre est devenue bien grumeleuse


La technique du foin

Chaque année en fin d’automne, pendant la seconde quinzaine de novembre, Didier place une couche de 20 cm de foin bien tassé sur la terre de chacune de ses planches de culture.

Pour cela, il utilise une balle de foin venant d’un agriculteur voisin.

Pourquoi du foin et pas de la paille, des tontes de pelouse ou bien du BRF ? Parce que le foin a une composition équilibrée et qu’il représente le meilleur compromis en tant que paillis nutritif pour améliorer le sol. La paille est trop riche en cellulose et les tontes sont trop riches en azote.

Et en plus la paille a pu être traitée avec différents produits chimiques, en particulier des fongicides, alors que Didier cherche justement à favoriser les champignons microscopiques pour garder son sol vivant.

Au printemps, Didier va installer des plants de légumes en creusant des trous à travers le foin, dans le sol qui commence déjà à s’ameublir. Il pourra aussi faire des semis dans des sillons qu’il formera en découpant le foin grâce à un outil de son invention.

Le foin va être absorbé par le sol petit à petit jusqu’à la fin du mois d’août, et Didier va recharger si besoin en remettant une fine couche de foin avant les cultures d’automne.

Une balle de foin attend d'être étalée
Une balle de foin attend d’être étalée


Les avantages de cette technique

Didier explique que le foin étalé en couche épaisse va produire 4 effets bénéfiques pour le sol :

1er effet : un effet “bâche plastique noire” qui va empêcher les graines de mauvaises herbes annuelles de germer par manque de lumière. Et les herbes déjà présentes vont dépérir, toujours par manque de luminosité.

Avantage pour le jardinier paresseux : plus besoin de passer la binette pour désherber entre les légumes.

2ème effet : un effet nourrissant pour les vers de terre, ces grands travailleurs de l’ombre qui décompactent le sol et améliorent sa structure. Ils vont se multiplier et travailler encore plus. De même pour les bactéries et les champignons microscopiques qui font la qualité d’un sol vivant.

Avantage pour le jardinier qui veut épargner ses forces : plus besoin de bêcher son sol pour le décompacter.

3ème effet : un effet fertilisant pour la terre. En se décomposant, le foin (qui est rappelons-le un aliment complet pour les vaches par exemple) va apporter à la terre et donc aux légumes tous les éléments nutritifs dont ils ont besoin pour se développer.

Avantage pour le jardinier qui veut gagner du temps : plus besoin d’apporter de l’engrais, du fumier, ni même du compost.

4ème effet : un effet protecteur pour le sol. Abrité des rayons du soleil, l’eau ne peut s’en évaporer et les crevasses ne se forment plus dans les terres argileuses. Protégée de la pluie battante, la terre ne se tasse plus et reste préservée du froid, les légumes gagnant un sursis sur les gelées.

Le foin doit être bien tassé pour ne laisser passer aucune lumière
Le foin doit être bien tassé pour ne laisser passer aucune lumière


Quelques inconvénients ont été rencontrés

Au printemps la présence de limaces est un problème que Didier a pu réguler après quelques “ramassages”.

Dans sa prairie vivent des rats taupiers (campagnols) qui creusent des galeries et se nourrissent des légumes. Le moyen le plus efficace qu’a trouvé Didier est d’utiliser ce type de pièges.

Toute l'énergie du liseron est concentrée dans ses racines
Toute l’énergie du liseron est concentrée dans ses racines


Observations sur les récoltes

D’une manière générale, les récoltes sont tout à fait satisfaisantes, et certainement pas moindres que dans un potager conventionnel.

Didier a même observé une meilleure résistance au mildiou sur les tomates (du moment qu’elles bénéficient du soleil matinal), une meilleure tenue au gel des salades.

Les mauvaises herbes annuelles sont presque inexistantes. Didier ne les arrache que si elles deviennent gênantes, et pour ne pas créer de manque dans le sol, il les jette à l’endroit où elles ont poussé.

Pour les vivaces, il reste le cas du liseron, dont Didier parvient à affaiblir le réseau racinaire en deux ou trois saisons grâce à des arrachages réguliers.

Les parasites (pucerons, etc…) sont limités par l’installation de “plantes martyres” comme la capucine car Didier part du principe que si l’on ne veut pas subir un parasite, il faut l’élever et favoriser ainsi l’apparition de ses ennemis naturels.

Un potager luxuriant !
Un potager luxuriant !


Mon avis sur ces techniques

J’ai pu constater de mes yeux que le triple objectif de ce potager était atteint : une bonne productivité, des légumes sains sans produits chimiques, et tout cela en épargnant au maximum le travail du jardinier qui se fait grandement aider par toute la micro-faune qui vit dans le sol.

D’ailleurs Didier ne se considère pas seulement comme un jardinier qui fait pousser des légumes, mais aussi, selon ses propres mots, “comme un cultivateur de champignons et un éleveur de vers de terre”.

Je pense que ces techniques peuvent être appliquées dans la majorité des potagers, il faudra peut-être adapter un peu selon la région et le type de sol.

Dans mon potager, j’utilise déjà beaucoup le foin comme paillis car c’est ce que je trouve le plus facilement autour de chez moi. Grâce aux expériences de Didier, j’ai compris beaucoup de choses sur les effets bénéfiques de ce foin.

Étant un adepte des engrais verts, je vais tenter à la fin de cet été de combiner les deux techniques : je vais semer l’engrais vert (principalement des légumineuses cette année pour bénéficier de l’apport d’azote dans mon sol, et dont les graines sont assez grosses) sous une fine couche de foin, et une fois que les plantules seront sorties, j’épaissirai la couche de foin au fur et à mesure.

Pour soulager encore plus le travail du jardinier, il reste une étape à franchir (après celle du non-travail du sol et celle du couvert permanent par le foin) : c’est le couvert vivant. Didier à pour idée de mettre en place des plantes couvrantes peu vigoureuses, telles que la véronique ou le mouron blanc. Ces plantes vont recouvrir les parcelles de légumes à la place du foin. Je suis curieux de savoir ce que cela va donner.

Avant de faire les semis, des sillons sont découpés au couteau
Avant de faire les semis, des sillons sont découpés au couteau


Pour avoir d’autres détails sur les techniques de Didier Helmstetter

Un (très) long fil de discussions sur le forum Econologie.

La chaîne Youtube de Didier.

Les livres écrits par Didier.

Pour finir je voudrais tous vous encourager à intervenir dans les commentaires ci-dessous : êtes-vous tenté d’appliquer ces techniques dans votre potager ? Si non pourquoi ?

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Geneviève (haute Savoie près de l'Arve)

    Je vais essayer j’ai du foin et je ne peux plus bêcher merci

  2. Denise (valais .ch)

    Je travaille avec des balles de foin rectangulaires. Ce faisant je peux déplacer les mottes pour permettre de planter en pleine terre.Lorsque les plantons sont assez développés , je resserre le mottes autour. Cela me permet d’échapper à la nuisance des limaces que je nourris sur un coin de la planche avec mon compost. Une remarque: avec ce procédé attention à l’excès d’humidité dont mes fenouils ont fait les frais. 1 ère année pour moi mais passionnante….

  3. MISTOU catherine (montpellier)

    Bonjour Nicolas
    intéressant en effet
    3 questions:
    Ici une terre argilo-calcaire et qui devient vite dure avec la sécheresse.
    je vais tondre mais ne faudrait il pas retourner un peu la terre, au départ, pour faciliter l absorption du Foin?
    quand mettre le Foin, début novembre ou dès que la parcelle se libère comme maintenant fin août? ( pas trop cultivé cette année, le mildiou et la chaleur ont détruit des plants et je n ai pas replanté)
    je voudrais mettre de l engrais vert pour décompacter mais mettre le foin de suite l empêcherai de pousser ou il passe à travers ?
    on laisse ensuite le foin jusqu au printemps ?
    (il me servira de paillis après)
    merci pour vos réponses
    Cordialement
    catherine

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Catherine,
      Décompacter la terre ne lui fera pas de mal si elle a durci, mais auparavant il est une chose essentielle à faire qui va ramollir la terre : c’est l’arroser abondamment. DU temps où ma terre ne s’était pas encore améliorée, j’utilisais un arroseur oscillant pour cela.
      Contrairement à Didier Helmstetter, je préfère pailler assez léger en automne (3 cm d’épaisseur) afin de laisser pénétrer les pluies et pour qu’en mars la terre commence à être de nouveau visible à travers le paillis, afin de se réchauffer.
      Je pense que cet article vous intéressera beaucoup : https://potagerdurable.com/en-hiver-paillis-ou-engrais-vert-je-mets-les-deux-ensemble/

      Avatar de nicolas
  4. annette (hautes alpes 900metres)

    Très bonne idée je vais commander du foin à la place de la paille merci

  5. annette (hautes alpes 900metres)

    Très bon conseil je vais commander du foin à la place de la paille merci pour vos conseils

  6. Pascal (Grand Est)

    Bonjour.
    Pour ma part je couvre mes cultures depuis trois ans avec du foin que je peux récupérer pas loin de chez moi avec un décalage d’une année pour une partie que j’ai donc à disposition au printemps après réchauffement de la terre.Je paille à l’automne sur un sol chaud et humide et l’idée d’associer avec les engrais verts est judicieuse car l’année précédente j’avais planté de la moutarde mais le gel a laissé ma terre à nue. J’associe aussi des feuilles mortes dont je garde aussi une partie pour mélange avec mon compost toute l’année, et aussi la dernière consoude broyée et du BRF du printemps que je répartie à l’automne et cette année moins sèche le potager est luxuriant. Jamais vu des feuilles de courges et les fruits si beaux et abondants. Enorme précision: zéro entrant chimique. Par contre je dois tout de même décompacter encore la terre mais de moins en moins durement. Bon jardinage à vous.

  7. Sophie (Ardennes)

    Mon interrogation est pour le réchauffement de la terre dès le début de printemps sous ces 20cm de foin bien tassés me paraît impossible ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Sophie,
      C’est pas faux ! D’ailleurs j’ai entendu dire Didier dans une de ses vidéos que s’il en avait la force, il dépaillerait tout courant février.
      Pour ma part, je préfère maintenant pailler très léger en automne, juste ce qu’il faut pour protéger la terre des intempéries.

      Avatar de nicolas
  8. Angélique (Yonne)

    Bonjour,
    Je viens de lire dans – Effondrement de Jared Diamond- que ” Tout exploitant agricole qui fait pousser du foin ajoute au moins cent kilos de fertilisant pour cinquante ares de terre”;
    alors, oui, c’est aux E. U, mais ne serais-ce pas le secret du rendement de ce foin même bio, dans une moindre mesure ?

  9. Ann (orne)

    Je suis ravie de cette article, et constate que je pratique cette méthode avec le foin sans retouner la terre
    En ce moment je récolte des légumes magnifiques sans maladie
    Courgettes jaunes et vertes
    Céleri rave
    Salade
    Aubergines
    Piment
    Pousse mes potimarron
    En plaine croissance mes haricots nains et à rame
    J ai des œillets d Inde
    Et capucine
    Une merveille de faire son marché aux légumes dans son jardin
    Aucun apport sur le terrain
    Soleil eau ma terre est très saine
    Merci à vous
    Ann

  10. Jean-Jacques VERSAUX (12700 Capdenac-Gare)

    Bonjour Nicolas , je pratique déjà de mettre du foin depuis 3 ans , la seul chose peut être que je devrais modifier est de doubler l’épaisseur car ma terre a pour l’instant très peu changer et elle aurai besoin de s’amélioré car l’été c’est du ciment .

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean-Jacques,
      L’eau joue un rôle fondamental pour que la méthode puisse marcher.
      Sans eau, les organismes qui digèrent le foin et qui enrichissent la terre en humus ne peuvent pas faire leur travail.
      Résultat : une terre qui reste dure en été.

      Avatar de nicolas
  11. Béatrice FRITSCH KAUFMANN (alsace)

    Très clair, génial !
    Merci pour ce partage

  12. Stéphanie (94)

    Bonjour Nicolas,
    Merci de tous vos bons conseils qui m’aident à devenir une vraie potagère !
    Je paille avec de la paille (que l’on trouve difficilement dans le Val de Marne), malgré cela certaines adventices poussent largement comme le liseron ! Je désherbe manuellement et je laisse tout sur place. Ai-je raison ou faut-il que je les enlève de la zone désherbée ? Merci d’avance 🌱

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Stéphanie,
      Le liseron est une des rares plantes qui arrivent à traverser le paillis. Il faut l’arracher sans arrêt pour éviter qu’il ne reconstitue son stock d’énergie dans ses racines.
      Oui c’est une bonne chose de laisser les tiges arrachées sécher sur le paillis. Il n’y a aucun risque qu’elles repartent.

      Avatar de nicolas
    2. michelle (Pyrennées Orientales)

      bonjour Stéphanie,
      je suis de Perpignan, et moi j’ai une technique radicale sur l’élimination naturelle de ces indésirables tel que le lierre les ronces même les chênes déjà bien installés… je récupère des contenants plastique avec un bouchon qui se visse tel que flacon d’épices ou sirop d’agave etc… je les rempli de vinaigre blanc pure, je dénude la plante de ses feuilles ( important pour ne pas que cela pourrisse, et que le vinaigre soit ré utilisable) , je trempe la tige dans le flacon, je revisse (faire une petite encoche sur le goulot si la tige est trop grosse) et j’attends 5 jours à une semaine, voila, la plante est complètement grillée jusqu’aux racines sans tuer mes cultures.
      Ici le liseron est comme le lierre, ils font des rhizomes qui s’étalent à l’infini et se ré enracinent à chaque nœuds, l’horreur. avec cette méthode tout le réseau va claquer mais ils ne faut plus arracher.
      c’est tellement géniale que je suis à l’affut tout le temps de la moindre plante coriace je les déglingue illico.
      bonne continuation à vous.
      et merci Nicolas pour tout ce que vous faite 8 ans que je vous suis.

      1. nicolas (Toulouse)

        Bonjour Michelle,
        Intéressant comme technique.
        Et vous arrivez à revisser le bouchon avec la tige sans que le vinaigre coule ?
        Le flacon de vinaigre est tête en bas ou c’est la plante que vous courbez ?

        Avatar de nicolas
      2. Stéphanie (94)

        Merci Michelle pour vos bons conseils que je vais mettre en œuvre 🌿

  13. Michel (Haute-Savoie)

    Bonjour,
    Article intéressant car la technique du foin je l’utilises mais avec un jardin assez grand il faut beaucoup de foin comme indiqué dans votre reportage.
    Avec un ami agriculteur je me suis fait livrer une balle de foin comme sur la photo (dans ma région Annecy la récolte de foin est très importante) et je vais comme vous l’indiquez pailler au maximum mon jardin pour au printemps ne pas retourner la terre…ce serait le rêve.
    J’en profite pour vous remercier de tous vos conseils et articles que vous nous envoyer et de lire les avis des autres lecteurs (beaucoup de femmes) ce qui m’amusent un peu. A croire que les messieurs sont timides ou laissent cette activité à leur conjointe.

  14. Olivier (Aisne)

    J’ai moi aussi lu le bouquin de Didier et ai tenté d’appliquer ses principes sur mon terrain argileux dans l’Aisne.
    Il y a des choses très bien dans ses pratiques, notamment sa technique pour couper le foin afin de semer dans le trou.
    Par contre, en 2022, voire plus récemment, j’ai pu constater que ce n’était pas la panacée.
    Déjà, certaines adventices se fichent du foin, sauf à mettre une grosse épaisseur très opaque : liseron, bouton d’or notamment. Et désherber sous la couche de foin, ce n’est pas toujours évident.
    Ensuite, mettre une épaisseur de foin maintient l’humidité… jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus ! Lorsqu’il y a une longue période sèche, le sol finit quand même par perdre son eau. Et le foin joue alors le rôle inverse : il absorbe les pluies (même un orage de 30mm) et le sol en dessous reste sec ! Il faut alors arroser en maintenant le tuyau juste au dessus du foin pour que l’eau pénètre et c’est assez fastidieux.
    Bref, je suis revenu à des techniques et des apports plus variés.
    Le plus efficace que j’aie trouvé pour le moment, c’est les lasagnes “à la Chiocca”. https://www.youtube.com/watch?v=KbUsdMdSXT8
    C’est humide, suffisamment épais pour calmer les adventices et ça laisse un très bon sol pour l’année suivante. Je termine toujours par une couche de foin, matériau que j’utilise toujours pour mes paillages.
    Malheureusement, c’est difficile d’avoir assez de matière pour généraliser ces pratiques sur 100m² de planches de culture !

  15. Georges (Marseille)

    Bonjour Nicolas,

    J’ai lu le “jardinier paresseux” en son temps. Faute de foin (à Marseille c’est assez rare!) je ne suis pas passé à l’acte. Juste cette été on m’en a donné. Résultats dans au moins six mois.
    Mais si vous aimez les potagers très originaux (très pratiques et très efficaces) vous serez le bien venu (surtout vos conseils) .
    Vous avez de la chance: il n’est pas prévu de grands froids cet été à Marseille.
    Le choix de votre date sera le mien.
    Jardineusement.
    Georges

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Georges,
      Merci pour l’invitation. Si un jour je passe près de Marseille, je vous le dirai.

      Avatar de nicolas
  16. Anne-Marie (Essonne)

    Je cultivais plutôt des fleurs quand, lors du confinement à l’automne 2020, je suis tombée sur le livre de Didier : “réussir son potager du paresseux”.
    J’ai adoré ses explications (nombreuses !) et aussitôt lu, aussitôt pratiqué.
    J’ai commencé par délimiter un espace de 20m2 sur pelouse, que j’ai couvert de foin acheté en jardinerie, de gazon, de feuilles, de foin, à nouveau du gazon et des feuilles que j’avais en quantité.
    Puis j’ai laissé faire jusqu’au printemps 2021 et à ma grande surprise, la hauteur de cet ensemble avait considérablement diminué en quelques mois, absorbé par les vers de terre et autres travailleurs du sol.
    Depuis je cultive et agrandis peu à peu ce potager avec passion, en mélangeant les expériences de Didier et de Nicolas, mes 2 jardiniers préférés mais aussi quelques autres.
    Outre les vidéos YouTube, c’est vrai fort longues, de Didier, je signale l’émission en replay sur France 2, “les potagers de Julie”, notamment sur le chou d’Alsace, où Didier explique sa méthode. C’est un peu superficiel mais ça permet de voir le genre de bon-homme.
    Amicalement.

  17. Daniele Ilef (picardie)

    Personnellement j’utilise le fauchage de mon terrain pour pailler l’été et l’hiver je couvre de feuilles mortes qui font un couverts très compact….

  18. Michelle (gironde)

    je fais également le jardin de la paresseuse, alors je reconnais que si je veux faire de la rentabilité c’est raté.
    je mets sur mes parcelles à cultiver du paillis de lin que j’achète en jardinerie, mes allées je les couvre de rouleaux de chanvrelin et la plus de désherbage.
    Pour l’arrosage au pied de mes légumes comme tomate, poivron ect..
    je mets dans un petit pot en terre une bouteille plastique qui va me permettre d’arroser plus prés des racines et donc moins d’eau gaspillée puisque les racines sont en profondeur la surface de la terre n’a pas besoin d’eau.
    Merci pour vos conseils, votre site est trés agréable, bravo.

  19. BERTAUD Cathie (Montpellier)

    Bonjour ! Article très intéressant et instinctivement j’ai envie de mettre du foin sur ma parcelle mais chez nous (Montpellier) c’est ce qu’on trouve le moins ! Gamm Vert n’en vend plus, on ne trouve que de la paille. Comme notre terre est TRES argileuse et que je n’ai pas envie de faire des briques pour construire une maison dès qu’il pleut (🥴) j’ai préféré mettre des tontes de gazon au printemps puis des feuilles de chêne vert mortes maintenant. Je sèmerai des engrais verts à l’automne. Je suis quand même obligée de travailler cette terre très dure lorsqu’elle est sèche et collante lorsqu’elle est humide. Grelinette puis un peu de motobineuse pour casser les mottes. Je rêve de pouvoir faire comme lui mais je pense que ça ne fonctionnerait pas aussi bien. Mais si je trouvais facilement du foin j’essayerais ! Merci pour ce partage !

    1. Daniele Ilef (picardie)

      j’ai complètement arrêté la motobineuse quand j’ai compris qu’elle émiettait bien la terre sur une vingtaine de centimètres mais qu’elle transformait le couche sous ces 20cm en véritable béton car pour passer la motobineuse je piétinais mon terrain… en plus c’est pas très gentils pour nos bons lombrics! Depuis que je ne fais plus mon terrain est bien plus souple et riche.

      1. Patrick (Lot et garonne)

        Bonjour Daniele et Cathie, je vois que tout ces merveilleux conseils de paillage, tombent un peu a l’eau quand on a cette foutue terre argileuse ! Je suis dans le lot et Garonne, et je vois que de Montpellier a la Picardie, la terre argileuse est universelle ? Tout les ans c’est bien mon idée de pailler avec de la tonte, des feuilles de chênes, de la paille, (pas encore essayé le foin) avec une fois une très mauvaise surprise, la tonte a repoussée, me donnant une très belle et vigoureuse pelouse !!! tout l’inverse de l’effet espéré, car effectivement j’ai bien remarqué que sous une couche épaisse de paillage, le sol s’ameublis, mais avant que les mottes d’argile deviennent une terre qui ne demande plus a être travaillée, et que les mauvaises herbes disparaissent, combien d’années ?
        Donc comme Daniele, j’avais bien commencé a aérer avec une grelinette fais maison, en Fer, avec des fers a béton de 12, croyez moi il faut ça dans la terre argileuse, et encore ! mais on ne peut pas planter au milieu des mottes pas suffisamment brisées. Donc bineuse obligatoire tant que la texture ne sera pas suffisamment fine et souple.
        Mais ce n’est pas une Motobineuse, mais une micro bineuse électrique, qui m’étonne a chaque fois par sa puissance ? du probablement a la démultiplication de la transmission.
        Par contre si elle n’a pas de problème de puissance, elle a forcément un problème de poids, contrairement a un motoculteur qui mouline en AVANCANT, la c’est pas possible, sur une terre facile oui, mais pas sur une argileuse assez compacte, alors je travaille a RECULONS, et la ça arrive a prendre 20cm, du coup je ne tasse pas le travaille que je viens de faire, ça peut paraitre bizarre mais c’est très efficace. En attendant j’espère ? de ne plus avoir besoin de faire ça un jour, je suit avec beaucoup d’intérêts tout les conseils de paillages et engrais verts. Courage a tout les Argileux.

        1. BERTAUD Cathie (Montpellier)

          C’est exactement ce que je vis !! Mais Nicolas a réussi à ameubler sa terre argileuse à Toulouse donc on va y arriver aussi !! 👍

          1. Patrick (Lot et garonne)

            Merci, l’espoir fait vivre,  😉

  20. dominique (bretagne)

    En réaction au problème des campagnols :
    Bonjour, je suis en Bretagne. J’ai planté pas mal d’artichauts. L’année dernière des mulots ont mangé un certain nombre de pieds. J’ai arrosé (plusieurs fois) les pieds restants en ajoutant de l’huile essentielle de menthe poivrée, ce qui apparemment les a fait fuir. Cerise sur le gâteau (est-ce lié ?); cette année les artichauts (restants !) sont magnifiques et aucun puceron.

  21. Roland (centreval.de.loire)

    Bonjour
    Si on constate que le sol manque de vers de terre que faut il faire ?

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonsoir Roland, vous aurez la réponse dans cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=hYI49eYVtcQ 🪱🪱🪱 Je vous en souhaite BEAUCOUP !

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Roland,
      L’été on ne trouve de vers de terre dans aucun potager car ils vont se réfugier en profondeur pour se protéger de la chaleur.
      En hiver c’est la même chose mais à cause du froid.
      Les 2 saisons où l’on peut observer les vers de terre sont donc le printemps et l’automne, de préférence après une bonne pluie qui les fait remonter.
      Pour favoriser leur multiplication, le mieux est d’avoir un sol paillé toute l’année. La décomposition du paillis va les nourrir et protéger la surface du sol des différences de température.

      Avatar de nicolas
  22. Catheri (Dordogne)

    Bonjour Nicolas,
    Très intéressant. J’ai déjà regardé plusieurs vidéos de Didier. Elles sont intéressantes mais vraiment trop longues.
    Pour la technique, oui j’adhère total. Je couvre moi même mon potager (planches et passages) d’une bonne épaisseur de foin et de tonte (c’est de la prairie naturelle), jamais de paille car en effet je me méfie. Certaines mauvaises herbes poussent quand même mais sont beaucoup plus faciles à arracher. Du coup j’arrose moins mais j’arrose quand même pas mal. J’habite en Dordogne et il y fait bien chaud. Je suis contrainte de faire au moins deux bons arrosages par semaine et plus pour certaines plantes comme les salades et les concombres. En fait je fais un peu au feeling et ça marche.
    Bonne journée

    1. Patrick (Lot et garonne)

      Bonjour Catheri, je suis en Lot et Garonne donc un peu voisin, et pour moi j’avais une grande question sur l’arrosage ? après avoir beaucoup lu, je vois que c’est un problème tellement vaste, selon les Régions, la terre, et les différentes cultures, pour moi ça semble impossible a suivre sans être compliqué. Cette année j’ai tenté un truc tout bête de paresseux, j’ai testé d’abord dans ma petite serre, un goutte a goutte solaire, programmable, tuyau de 5mm. Sans vraiment y croire, je me suis dit c’est un gadget qui va faire Pchitt quelques jours après. Et puis surprise, non ! ça fonctionne plutôt efficacement ? du coup je m’en suis mis un au jardin, sur 2 rangs de 35 pieds de Tomates, et la encore ça fonctionne bien.
      A ce que j’ai pu comprendre sur l’arrosage, c’est qu’il vaut mieux arroser beaucoup, moins souvent, pour que les racines aillent chercher l’eau assez profond, sinon elles auraient tendance a rester en surface. Dans ce cas elle sont arrosées pile au pied, sous le paillage, qui même en cas de sècheresse sur le dessus, ne pose pas le problème de difficulté a forcer un arrosage a traverser le paillage, avec BEAUCOUP d’eau. Donc la c’est TRES économique en volume, c’est un peu l’inverse de l’idée de base, 20 mn toute les 12h, mais le peu d’eau qui coule vas vers le fond plutôt qu’en surface, et les Tomates ne sont pas ENORMES, gavées par un arrosage abondant, mais de taille normales et très gouteuses.
      Que les PURISTES ne me jettent pas de pierres, c’est surement pas comme cela qu’il faut faire ? mais je suis surpris moi même que cela fonctionne ? plus de temps a passer sur un arrosage approximatif, et grosse économie d’eau.
      Ce n’est pas un conseil, mais un constat, et ça ne fonctionne peut-être pas sur tout les types de légumes ??? c’est mon 1er essais sur les tomates, l’applique qui veut.

      1. Catheri (Dordogne)

        Bonsoir Patrick
        Merci de votre réponse.
        Personnellement, j’ai fait un arrosage avec un tuyau et des trous d’1 mn au pied des plantes à arroser. Le souci, c’est que cela arrose plus devant et moins derrière car au fur et à mesure, ça perd en puissance mais bon, cela me demande moins de travail et ça fonctionne pas mal.
        J’ai aussi suivi le conseil de Nicolas et investi dans un testeur d’humidité. Je l’ai reçu hier et me suis amusée à tester le niveau de l’eau au pied de chaque plante au sol et dans mes bacs. J’ai eu beaucoup de surprises. Là où je pensais que c’était correct, c’était en stress d’eau. Je vais suivre ce petit testeur pour adapter mon arrosage. Je verrais bien
        Bonne soirée

  23. Hasmik (Montpellier)

    Bonjour et merci pour les articles inspirant.
    Par contre la difficulté pour moi est de trouver du foin.
    Ce serait bien d’avoir une liste par région d’agriculteurs qui vendent du foin car c’est compliqué
    Alors si quelqu’un en connaît dans la région de Montpellier je suis preneur.
    Bonne journée à tous

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Hasmik,
      On en trouve assez facilement sur Le bon coin. La recherche à faire est : foin permaculture

      Avatar de nicolas
      1. BERTAUD Cathie (Montpellier)

        Les premiers fournisseurs que j’ai trouvé sont dans le 90-40-07-22 etc… donc il faut ajouter des frais de livraison assez conséquents…

        1. Mana 56 (Vannes)

          Bonjour Cathie et Hasmik, peut-être y-a-t-il de la fougère dans votre région, cela fait un très bon paillis, particulièrement recommandé pour les terres argileuses, la laine de mouton est aussi beaucoup utilisée en permaculture…Bonne recherche 🐑🌿!

          1. Hasmik (Montpellier)

            Merci

      2. Hasmik (Montpellier)

        Merci Nicolas j’ai regardé dans le bon coin mais pas dans ma région
        Merci à tous et à toutes des efforts que vous faites.
        Ça fait plaisir de voir une telle solidarité

    2. BERTAUD Cathie (Montpellier)

      Tout à fait d’accord avec vous ! Si vous trouvez un filon, tenez moi informée !
      Cathie de Sussargues

  24. etienne (région nord, à une vingtaine de kms au sud-ouest de Lille)

    Bonjour,

    Très bonne idée que d’ avoir rencontré Didier, que je connais depuis quelques mois via ses vidéos. Ses conseils sont très, très intéressant, et leins de bon sens. J’ apprécie également ses connaissances, via ses expérimentations sur l’ influance du climat sur ses cultures, on est parfois très surpris par ses constatations. N’ étant plus tout jeune, je pense sérieusement à m’ inspirer de sa méthode……je recherchr donc du foin. Pour le moment j’ utilise les tontes de gazon, mais c’ est vrai, il risque d’ y avoir un excès d’ azote!

  25. Christine du Morbihan

    Je ne suis qu’en 3ème année potagère et je fais un panaché entre les infos du Potager Durable et celui du Potager paresseux car je suis une jeune retraitée bien active et que je cherche à réduire mon temps au jardin tout en respectant ce que la nature nous apporte déjà.
    J’ai donc adopté le foin dès le début (on en trouve autour de chez soi sur le boncoin) mais je pense que je vais augmenter l’épaisseur.
    J’ai trouvé que dans mon petit potager c’était pratique aussi pour les limaces car je n’ai qu’à soulever le foin pour les ramasser. Je ne bêche pas ma terre et elle est devenue belle dans les zones bien paillées où j’alterne avec l’engrais vert. Celle où j’ai planté mes fèves aussi est très belle maintenant.
    Je vais tenter le couvert vivant en suivant Didier.
    Il me reste à trouver quoi faire des tontes de pelouse…

  26. Mana 56 (Vannes)

    Bonjour Nicolas, à tous et toutes, j’ai testé tardivement cette année la phénoculture en couverture permanente, juste sur un petit carré pour une dizaine de pommes de terre offertes. Méthode à la Ruth Stout dont Didier parle dans une récente vidéo (la dame qui m’a mis une de ces claques !) et lui rend hommage. Le mulch a manqué de temps pour améliorer le sol, et puis pas de pluie alors petite récolte…Mais je n’ai pas dit mon dernier mot ! Plusieurs commentaires témoignent déjà de l’arrivée du mildiou et je tenais à partager cette vidéo d’un professeur👍(remarquable) qui nous explique ce qu’est cette peste pour mieux s’en prémunir: https://www.youtube.com/watch?v=1fscTo9byD0.Bonne écoute !

  27. Luc L. (Loire)

    Je suis sa méthode depuis plusieurs années déjà avec succès. Ses vidéos sont très longues mais très intéressantes et bien documentées sur le plan scientifique. Je mets des engrais verts l’hiver, mais je ne mets pas de foin autour: leurs racines puissantes quand on met du blé et du sorgho empêche les galeries des campagnols. Quant aux limaces, je mets du Ferramol 15 jours avant les plantations, très peu d’attaque ensuite.

  28. Myriam (Toulousaine)

    L’article sur le foin est très intéressant. Mon souci est de trouver du foin. J’habite la région toulousaine (Plaisance-du-Touch) et je ne sais pas où m’en procurer. Si vous avez une adresse, je suis preneuse!
    Merci!

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour, il y en a sur leboncoin dans votre région ! 🙂

    2. Alberto (Nîmes)

      Bonjour Myriam,
      Je m’en procure dans les coopératives agricoles type COPAL, certain GamVert en ont. Un éleveur de chèvres ou de mouton pourra vous en procurer (en échange d’un petit coup de main pour le curage) voir vous le vendre ou vous dire ou en trouver.
      Bonne recherche
      Si vous optez pour le coup de main, je vous souhaite de belle rencontre.

    3. Anne (Ile de France)

      Bonjour Myriam.

      Il y a une célèbre chaîne de bricolage (B…marché) qui vend du foin sous la forme de ballot de foin de prairie compressé (8kg) pour la somme de 12 euros environ.
      Si on peut s’en procurer ailleurs auprès des producteurs c’est mieux mais ici il ya peu de prairies.

  29. Michel (Belgique, Hainaut)

    Je trouve la méthode intéressante, et je pense examiner les possibilités pour l’année prochaine. Nous sommes ici envahis de mulots ( comme une énorme souris d’un beau brun – adulte : corps 15 cm, queue grosse – 15 cm). J’utilise un piège suisse (supercat) depuis 15 ans dont j’ai encore 7 exemplaires et d’une bonne efficacité . Ils sont en matière plastique, ce qui les rend plus accessibles – dernier acheté en 2015 à 19 eur

  30. Gérard (Essonne)

    Je suis un adepte du paillage au foin dans mon potager de l’Essonne bien que les températures soient plus modérées dans ce département.
    Cela m’a permis une récolte de fèves et de haricots verts (noirs) exceptionnelle cette année.
    En fait je fais un mixte foin, paille et tonte de gazon que je mélange un peu à la terre.

    Fini évaporation, crevasses et croûte durci sur le sol. Donc j’arrose moins en général bien que le déficit de pluies dans l’Essonne soit assez limité (sauf depuis 15 jours…).
    J’ai planté quelques plants d’aubergines mais les fruits sont relativement petis…
    Un conseil ?

  31. Arnaud (91)

    Je suis très intéressé par ce mode de culture
    Merci Nicolasde nous l’avoir fait connaître
    D’autre parti je vais commander un livre de Didier

  32. Marie (loire-atlantique)

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour vos conseils, cela me permet de mieux faire la différence entre la paille, que j’achète très chère en magasin et le foin que je viens de trouver en vente sur le bon coin près de chez moi👍🏼
    Par contre vous parler de l’importance de ce paillage de foin sur des sols argileux, la terre de mon jardin est une terre pauvre, fine et très légère!
    Est ce le meilleur paillage? Un grand merci pour tous vos conseils et bon dimanche à tous

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie,
      Les terres sableuses ont eux aussi tout à gagner à être paillées quasiment toute l’année. Ce qui leur manque, c’est de l’humus et un paillis de foin (à coupler avec des apports de compost) aidera à leur donner du corps quand il se décomposera petit à petit.
      Toujours pour les sols sableux qui digèrent très vite toute matière qu’on leur donne, il vaut mieux fractionner les apports de compost, en étalant une petite quantité (5 mm) trois fois par an.

      Avatar de nicolas
  33. Eric (17)

    Un conseil pour le foin qui peut manquer à certains: si vous savez la possibilité de ne pas tondre une partie de votre pelouse, attendez juin ou juillet et passez un coup de debrousailleuse : le voilà votre foin! Et si la saison s’y prête vous aurez même du regain à l’automne…

    1. Anonyme

      Merci pour les papillons et autres bestioles qui ont le droit de vivre.

  34. Eric (17)

    Merci Nicolas de nous parler de Didier dont nous n’avions plus de nouvelles depuis plus d’un mois. Avec Olivier et Antoine je vous trouve très sympathiques et complémentaires. Merci de vos expériences qui m’enrichissent et me permettent d’avoir de très bons résultats cette année. En particulier mes tomates qui ne sont pas taillées, d’accord c’est un peu le bazar et elles ressemblent à une haie mais quelle récolte !

  35. Robert (Hérault)

    Bonjour Nicolas,
    Comme dirait Fernand Raynaud ” cà dépend du foin, si il pleut, si il fait chaud, si on a un réseau de goutte à goutte dessous…” car sans eau rien ne pousse dans le sud en tous cas et du foin sec sur un sol sec le reste tel quel toute la saison…

    Encore faut-il en trouver…
    Dans l’hérault, les éleveurs font venir d’autres départements de la paille par camions…alors en revendre… il ne faut pas y compter. Quand au foin c’est encore pire.

    Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage…au pays des terres fertiles et bien arrosées par la pluie…

    Merçi pour les infos dont on retire toujours quelque enseignement.

    1. JJ (Agglo montpellier, terrain de garrigue)

      Dur dans l’Hérault effectivement ! Je n’y arrive pas. Huit ans de permaculture mais l’eau manque et la paille est chère. Tous les ans je suis pleine d’espoir pourtant.

      1. Robert (Hérault)

        Oui JJ je suis dans les hauts cantons de l’Hérault et dans le même contexte que vous et malgré une bonne volonté de faire bien et malgré celà il faut être confronté à certains voisins qui prétendent tout réussir en nous faisant la leçon… comme certaints ici aussi…sans dire qu’ils pompent dans la nappe ou font du goutte-à-goutte sous le paillage quant nous on s’échine à respecter les interdictions…ou qui sont dans des régions où la météo nationale nous dit que la pluviométrie est bien meilleure…comparaison n’est pas raison…

  36. Jean (Alsace (Sundgau))

    J’ai oublié: l’an passé, sauf pour la serre, je n’ai quasiment pas arrosé: au moment de la plantation (courgette par exemple, semis de haricots, ou encore salade): un petit arrosoir et c’est tout. Pourtant il a fait sec…

  37. Annick (Lauragais)

    Bonjour Nicolas je connaissais déjà la chaîne de Didier et ton article tombe à pic pour moi qui vais m’installer sur un terrain de 1200m2 à l’automne, je cherchais justement la technique la plus simple pour créer mes planches de culture et voilà ! Merci et bon dimanche
    Annick

  38. Jean-François (Haute Provence)

    Vraiment très intéressant. Limité désormais sur les efforts physiques au jardin, je crois que je vais adopter la méthode à partir de l’automne prochain.
    Merci pour cet article.

  39. Jean (Alsace (Sundgau))

    Bonjour, Je pratique cette technique depuis maintenant 3 ans dans un jardin précédemment cultivé traditionnellement (engrais, compost, motoculteur, désherbage (régulier)obligatoire et traitement.
    Depuis trois: plus de motoculteur, plus de “mauvaises”herbes, plus de traitement (sauf bouillie bordelaise sur les jeunes plans de tomates avant plantation),plus d’engrais. Au bout de trois ans, tout semble bien aller sauf les semis de carottes que je maitrise mal encore, plus d’outil ou quasiment (pour certaines plantations). Si tout n’est pas encore parfait (problème des doryphores sur les PDT), je ne reviendrai pas en arrière: Limaces: je leur donne à manger des fanes de salades puis les ramasse (parfois, car les hérissons, et merles voir pie s’en régalent). Pour les souris et autres mulots: une couleuvre (à protéger absolument) m’a a débarrassés (mais ce n’est que provisoire, les animaux ayant la faculté de se déplacer…

    1. Christophe (Occitanie)

      Bonjour.
      Attention à la bouillie bordelaise qui est extrêmement toxique pour les champignons qui sont une des clés principales de ce système de phenoculture. De plus les jeunes plants ne sont pas trop sensibles aux maladies cryptogamiques.

      1. Anonyme

        C’est vrai mais je l’utilise ( a petites doses)” hors jardin qd les tomates sont encore en pot.

        1. Christophe (Occitanie)

          Tant mieux, mais les jeunes plants en pots en ont ils réellement besoin ? D’autant plus que le cuivre est également phytotoxique!

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